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00:00Les vraies voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
00:04Après avoir terminé ses entretiens avec les membres compatibles du parti Les Républicains,
00:09Emmanuel Macron se penchera sur des candidats individuels qu'il envisage pour le poste de Premier ministre à Matignon.
00:16Le profil du futur Premier ministre commence à se dessiner mais reste encore très flou et incertain, on le sait.
00:22Chaque parti politique met en avant ses propres conditions, ce qui complique encore davantage le processus de sélection.
00:28Qui veut devenir Premier ministre ? Appelez-nous au 0826-300-300 si vous êtes intéressé ou si vous souhaitez envoyer un ami à Matignon.
00:36Mais si c'est un ami, dites-lui quand même que ça ne sera pas simple, voire destructeur.
00:41Et la liste des politiques potentiellement nommées rapetisse à grande vitesse.
00:47Aussi pour ce coup de projecteur, nous vous posons la question sur le compte X de Sud Radio.
00:52Le futur Premier ministre doit-il être issu d'un parti politique ? Et c'est serré, Judith Beller.
00:57C'est très serré, oui, vous y répondez non à 54%, le oui est passé à 46, ça a bougé de 2% depuis tout à l'heure.
01:04Vous continuez à voter, vous nous appelez, vous réagissez évidemment.
01:09Et pour en débattre, Naïma M. Fadel, chargée de mission politique à la Ville et essayiste.
01:14Nicolas Corato, président du Syntank Place de la République et...
01:18Mickaël Sadoun, chroniqueur et consultant.
01:21Alors, tiens, on va commencer par vous, Mickaël.
01:25Alors qu'est-ce que vous en pensez, vous ? Est-ce qu'il doit être issu d'un parti politique, ce futur Premier ministre ?
01:30Ou est-ce que ça peut être juste une personnalité qui rassemble ?
01:33Je pense qu'une personnalité qui rassemble, ça n'existe pas.
01:36Parce qu'il faut accepter en politique, je crois, la division.
01:40Le débat est sain et l'aspiration à rassembler en permanence, je crois, est antipolitique et je n'aime pas ça personnellement.
01:48Ensuite, est-ce qu'il sera issu d'un parti politique ou pas ?
01:51Je pense que ça ne fait pas vraiment d'importance.
01:54On est dans un contexte où, Nicolas l'a rappelé, le Parlement ne va certainement pas beaucoup avancer cette année sur des projets de loi,
01:59où les choses se feront majoritairement par décret.
02:02Il n'y aura probablement pas de changement majeur dans la politique.
02:05Donc, le gouvernement tiendra, je pense, majoritairement le ministère de la Parole.
02:09Or, je constate, de par le résultat des élections, mais je parle en valeur absolue et non pas en accord d'appareil,
02:15que le pays est plutôt à droite.
02:18Donc, j'imaginerais une personnalité qui fait des déclarations qui vont plutôt dans le sens d'une certaine autorité dans le pays.
02:26Et puis, il n'est pas impossible que des projets de loi finissent par passer, pourvu qu'elles trouvent un petit peu l'aval aussi de la droite.
02:32Je pense par exemple à Nicole Belloubet, qui n'est pas vraiment une personnalité de droite,
02:35qui a dit qu'elle voulait interdire les smartphones.
02:37Ministre de l'Éducation nationale démissionnaire.
02:41Elle a proposé d'interdire les smartphones, je crois, au collège ou quelque chose comme ça.
02:45Il me semble que c'est une mesure qui peut mettre à peu près tout le monde d'accord.
02:48En tout cas, je ne vois pas la droite voter contre ça.
02:50On en a parlé hier, ce n'était pas évident pour tout le monde.
02:52Donc, ça peut avancer sur ce genre de sujet, mais bon, on verra bien.
02:55Alors, vous dites que la France est plutôt à droite.
02:57Nicolas Corato, c'est ce qu'ont dit les urnes aux dernières législatives ?
03:04C'est intéressant, je me délecte.
03:07Considérer qu'aujourd'hui, la France est plutôt à droite,
03:10c'est additionner les résultats de l'extrême droite, de la droite,
03:16et de ce qu'on peut appeler l'extrême centre.
03:18Et c'est intéressant, parce que ça préfigure un peu ce qui risque de se passer,
03:23vu de mon point de vue.
03:25C'est qu'on va assister finalement à un président en exercice
03:32qui va conserver non pas le pouvoir à Matignon,
03:35mais finalement une forme de programme,
03:37avec l'abstention de l'extrême droite,
03:42qui permettra à un gouvernement de droite
03:44qui mènera à peu près la même politique que M. Macron a menée depuis maintenant 7 ans,
03:49et qui lui permettra de ne pas remettre en cause ni ces grandes réformes,
03:53et certainement pas d'appliquer des réformes sociales
03:57que peuvent attendre une partie, peut-être minoritaire,
04:00mais une partie importante des Français.
04:02En tout cas ceux qui ont fait que le NFP était arrivé en premier
04:07dans l'ordre des forces politiques aux élections législatives.
04:10Et ça, ça ressemble furieusement à ce que Yohann Chapoutot décrit très bien,
04:16l'alliance du bloc bourgeois...
04:18Qui est Yohann Chapoutot ?
04:20Yohann Chapoutot, un chercheur en sciences politiques,
04:22qui décrit très bien l'alliance des libéraux et de l'extrême droite
04:25qui historiquement a toujours fonctionné pour permettre,
04:28et pour empêcher pardon, l'arrivée de réformes sociales.
04:31Donc on est, je ne dis pas qu'il faut comparer nécessairement les époques,
04:34mais on est un peu dans un système où se préfigure un gouvernement
04:38qui permettra à M. Macron finalement de ne rien changer,
04:41c'est le guépard, il faut que tout change pour que rien ne change.
04:43Donc M. Macron a renversé la table pour finalement préserver
04:49ses réformes, ses orientations politiques,
04:51la politique de l'offre en manière économique.
04:53Le tout, il faudra le dire, il faudra le reconnaître,
04:56avec l'abstention généreuse et bienfaisante de l'extrême droite.
05:00Naïma M. Fadel, vous pensez qu'il faut que tout change pour que rien ne change ?
05:04C'est ça la politique d'Emmanuel Macron ?
05:06Oui, je pense qu'il est dans cette stratégie.
05:10Après, il a bien été aidé beaucoup par notamment la coalition de gauche.
05:14Le nouveau Front populaire a bien aidé.
05:17Quand au premier tour, il y avait une demande de clarification
05:21qu'on pouvait attendre, au deuxième tour, ça a été la coalition
05:25qui s'est faite.
05:29Comme ils disent souvent les gens de gauche,
05:31ils disent qu'ils ont fait de la politique.
05:33Eux, ils ont fait une coalition.
05:35Cette coalition aurait pu être faite par les gens de droite aussi.
05:38Quand on voit LFI et le PS, on voit bien qu'il y a des différences majeures.
05:44Mais ce qu'on peut regretter, c'est effectivement le Front
05:47qui s'est mis en place.
05:49Un coup contre le RN, un autre coup par la suite contre LFI,
05:53ça on peut le regretter parce que je pense qu'il aurait fallu
05:56laisser les gens voter comme ils le souhaitent.
05:58Vous regrettez le Front républicain ?
06:00Vous savez, je vais être honnête avec vous,
06:02je ne dirais la même chose que si c'était contre LFI.
06:06Vous voyez, je n'aime pas cet emboui.
06:09Donc si on fait un Front républicain contre le RN,
06:12je ne le supporte pas parce que pour moi,
06:14ce sont des élus, certains sont maires, députés, etc.
06:18Soit ils sont dans l'arc républicain, soit ils ne le sont pas.
06:21Dans ce cas-là, ils ne doivent pas se présenter aux élections.
06:23Et je dis la même chose concernant LFI.
06:26Je ne supporterai pas qu'il y ait un Front républicain contre LFI.
06:29D'ailleurs, j'étais la première à dire qu'en nombre de sièges,
06:33la coalition Nouveau Front populaire est arrivée en premier.
06:37Moi, je souhaitais qu'il y ait un Premier ministre nommé.
06:41Maintenant, vu l'emboui qu'il y a, je pense que la seule solution
06:44qu'on a pour sortir de cette situation,
06:46c'est qu'il y ait un haut fonctionnaire,
06:48genre un préfet, profilé préfet.
06:50Donc vous, vous êtes pour.
06:51En fait, la question, faut-il un Premier ministre issu des partis politiques ?
06:56Vous dites non.
06:57Non, il faut un préfet, un haut fonctionnaire
07:00qui peut gérer le pays jusqu'à la prochaine dissolution,
07:05parce qu'il y aura une prochaine dissolution.
07:07Vous savez comment ça s'appelle ?
07:09Ça s'appelle une mise sous tutelle de la démocratie.
07:11Pardonnez-moi, mais si on a fait voter les Français...
07:15On ne peut pas dire que le Nouveau Front populaire
07:17se soit imposé démocratiquement, magnifiquement.
07:19Pardon, mais en quoi le Nouveau Front populaire est antidémocratique ?
07:23C'est une coalition extrêmement fragile
07:25qui ne tient que pour les élections et qui, déjà, se décompose.
07:27Ça ne les rend pas antidémocratiques.
07:29C'est donc une majorité relative qui n'existe même pas.
07:31Ça ne les rend pas antidémocratiques.
07:32Mais le sujet, c'est, pardon, faire voter les Français
07:34pour arriver à nommer un préfet à Matignon.
07:36Enfin, autant...
07:37Oui, mais il n'aurait pas fallu faire la tambouille du deuxième tour.
07:41Parce que ça, c'est antidémocratique.
07:43Le climat, c'est un choix très technique, pour le coup.
07:45Vous auriez pu choisir, par exemple, un grand patron.
07:48Oui, mais...
07:49C'est drôle que vous qualifiez les choses antidémocratiques
07:51quand les résultats ne vous conviennent pas.
07:53Alors là, si vous permettez...
07:55Est-ce que je peux faire mon travail ou pas ?
07:57Est-ce que je peux faire mon travail ?
07:59Si vous permettez, on va aller au 0826 303 ans.
08:02Puisque nous avons Philippe, qui nous appelle de Narbonne
08:05et qui a envie de réagir.
08:06On vous écoute, Philippe.
08:07Bonsoir.
08:08Philippe, bienvenue.
08:09Bonsoir.
08:10Bienvenue, bienvenue.
08:11Oui, il nous faut un Premier ministre.
08:14Moi, je me propose.
08:15Ah !
08:16Vous avez le mot à mon appel.
08:18Merci, Philippe.
08:19Quels sont vos avantages ?
08:22Alors, écoutez, le bon sens.
08:24Le bon sens.
08:27Voilà.
08:28Alors, dites-en plus, quand même.
08:29Non, parce que là, franchement, je crois qu'on a dépassé...
08:33Comment dire ?
08:34M. Macron a fait le cercueil de la politique politicienne.
08:41Est-ce que vous vous êtes engagé politiquement ?
08:44Est-ce que vous faites partie d'un parti ?
08:46Écoutez, oui, je faisais partie d'un parti, les patriotes.
08:50Mais comment dire ?
08:52Je n'ai pas renouvelé.
08:53Parce que, comme tout parti politique,
08:55il n'y a qu'une seule chose qui les intéresse, le pouvoir.
08:58C'est tout.
08:59D'accord ?
09:00Par contre, les questions de bon sens.
09:02Que faut-il faire pour l'économie ?
09:03Que faut-il faire pour la santé ?
09:04Que faut-il faire pour l'énergie ?
09:06Que faut-il faire pour tout ça ?
09:07Ça, par contre, là, il n'y a plus personne qui, comment dire, a du bon sens.
09:13Et tout le monde réagit par rapport à ses propres intérêts.
09:16Et puis, par rapport à, surtout, comment dire,
09:18comment je vais faire pour me faire élire
09:20ou comment je vais faire pour avoir le pouvoir.
09:21Donc, tout ça, en France, moi, à mon avis, ça suffit.
09:24Voilà.
09:25Il faut reprendre du bon sens.
09:27Écoutez, s'il y a des problèmes économiques,
09:29je pense que les industriels et les gens qui sont en profession libérale
09:36et tout ça, savent ce qui doit être fait.
09:41Et on doit prendre conseil auprès d'eux.
09:43Pour la médecine, c'est pareil.
09:44Pour la justice, c'est pareil.
09:45Pour l'éducation, c'est pareil.
09:47Voilà.
09:48Vous venez de créer le PBS, le parti du bon sens, Philippe.
09:52Le parti du bon sens.
09:54Très bien.
09:55Merci de m'aider dans l'acquisition de ma future fonction.
09:58Merci Philippe.
09:59Merci de votre appel.
10:00Super.
10:01Alors, les vraies voix.
10:02Je voudrais quand même citer Rachida Dati,
10:04qui, on le sait, est de droite,
10:05qui est ministre démissionnaire de la culture du gouvernement Macron,
10:09qui parle de coalition.
10:10Elle dit, j'en appelle aux femmes et aux hommes d'État de ma famille politique
10:13à participer à cette coalition,
10:15à l'appeler D,
10:16ajoutant que cette alliance pouvait aller jusqu'aux sociodémocrates.
10:19Tiens, qu'est-ce que vous en pensez Nicolas Corrado ?
10:21J'ai écouté, comme vous, Laurent Wauquiez
10:23qui sortait de son deuxième rendez-vous avec M. Macron
10:26et je n'ai pas l'impression que ça en prend le chemin.
10:30Je ne sais pas si Mme Dati est très écoutée dans son ancien camp politique.
10:35Je n'ai pas l'impression qu'elle soit très considérée
10:38et qu'elle les irrite plus qu'autre chose.
10:40Je vous remercie en tout cas de me poser une question
10:43sur l'état déliquescent de la droite.
10:45C'est très politique.
10:47C'est le cadeau de la fin de l'émission et je le prends.
10:50Je vous remercie.
10:51Non, il faut noter quand même que M. Macron,
10:54je vais le redire, finalement,
10:56M. Macron n'a d'autre choix que de s'asturer
10:59de la neutralité du RN
11:01pour mettre en place un gouvernement de son choix
11:04et qui préserve ses options politiques.
11:06Ça veut dire quoi la neutralité du RN ?
11:08C'est-à-dire que le RN ne vote pas de motion de censure.
11:11Et donc, je pense que la recherche actuelle du président de la République
11:14c'est de chercher cette alchimie-là.
11:16Mais il faudra assumer, finalement,
11:18de demander au RN
11:20de prendre un engagement de soutien même passif au gouvernement.
11:24Et ça, Mickaël Sadoun, ça passe forcément par quelqu'un
11:27qui est étiqueté politiquement ou pas
11:29par rapport à cette démarche en direction du RN ?
11:32En tout cas, ça demande quelqu'un
11:34qui n'est pas étiqueté politiquement
11:36de la tendance de Nicolas.
11:38Donc, plutôt de la gauche,
11:41ou en tout cas de cette gauche.
11:43Je pense, à la limite, qu'un Bernard Cazeneuve
11:45pourrait convenir.
11:47Qui est donc de gauche.
11:49Il ne verrait pas face à lui une motion de censure
11:51votée par à la fois le NFP et le RN.
11:53Donc, lui qui vient plutôt de la gauche,
11:55oui, en effet, je pense que ça pourrait mieux passer.
11:57Pour le reste, je trouve que,
11:59parce que Nicolas le commentait,
12:01la stratégie de Laurent Wauquiez,
12:03moi, je la trouve plutôt bonne pour lui.
12:05C'est-à-dire qu'il voit le navire en train de couler,
12:07il est hors de question
12:09qu'il se place dans un gouvernement
12:11qui ne pourra pas gouverner,
12:12ou dans une opposition dans laquelle
12:14il ne pourra pas justement s'opposer.
12:16Moi, je trouve qu'il est dans un bon calcul politique
12:18pour sa famille politique.
12:20Pourtant, on avait dit les femmes et les enfants d'abord.
12:23Et puis surtout qu'il propose un pacte législatif.
12:25Donc, il montre quand même
12:27une volonté d'avancer sur les sujets
12:29sur lesquels la droite a envie d'avancer,
12:30à savoir l'autorité, une certaine libération de l'économie, etc.
12:32Naïma M. Fadel.
12:34Bien au micro, Naïma.
12:35Cette coalition avec la Macronie,
12:37elle avait déjà été avancée en 2022.
12:39C'était Nicolas Sarkozy qui avait travaillé
12:41un rapprochement.
12:42Il voulait même...
12:43Une coalition.
12:44Une coalition gouvernementale.
12:46Il se fait une erreur.
12:48Donc, à ce moment-là,
12:50les LR ont rejeté complètement
12:52cette proposition.
12:54Moi, à la différence de vous, cher Michael,
12:56je pense que ça aurait été une bonne idée.
12:58Parce que les LR ne seraient pas dans cette situation
13:00qu'ils sont aujourd'hui.
13:02Ils ont explosé.
13:04Ils sont en train de disparaître.
13:06Parce qu'ils n'ont pas encore réglé leur querelle
13:08entre le clan.
13:10Ils sont divisés en deux.
13:12Moi, je ne comprends pas.
13:13C'est-à-dire qu'on a dit un politique ou pas un politique.
13:15Vous dites Bernard Cazeneuve.
13:16Bernard Cazeneuve, c'est un politique.
13:18Il est estampillé parti socialiste.
13:19Donc, il faut quand même quelqu'un de gauche.
13:21On est bien d'accord parce que
13:23la majorité relative
13:25est de gauche.
13:26Ou alors, il ne faut absolument pas quelqu'un de gauche
13:28parce que l'arc opposé
13:31ne veut que de la droite.
13:33Dites-nous, c'est quoi ?
13:34Entre le centre-gauche et le centre-droite,
13:36une personnalité qui soit plutôt
13:38peu clivante.
13:39Je ne dirais pas rassembleuse, entre guillemets.
13:41Plutôt peu clivante.
13:42Quelqu'un qui a une étiquette politique, quoi qu'il en soit ?
13:44Pas nécessairement.
13:45De toute façon, je vais vous dire,
13:46dans les hauts fonctionnaires,
13:47ils ont tous servi à un moment donné
13:48un gouvernement ou un autre.
13:49Donc, eux aussi ont une étiquette politique.
13:51Si je vous parle du directeur de cabinet de Gabriel Attal,
13:53Emmanuel Moulin,
13:54que je trouve d'une excellente qualité intellectuelle
13:56et qui, pour moi,
13:57pourrait être un postulant à ce poste-là,
13:59il est plutôt étiqueté à droite
14:01parce qu'il a été conseiller Nicolas Sarkozy,
14:03plus de Bruno Le Maire.
14:04Donc, quand vous êtes un haut fonctionnaire,
14:06vous avez quand même une étiquette politique.
14:09Naïman Fadel ?
14:10Non, écoutez, moi je vous l'ai dit,
14:12un haut fonctionnaire,
14:13je pense que ça peut être la solution.
14:14Après, si on tient compte de la représentation
14:16au niveau Assemblée nationale,
14:18moi, je suis complètement dans l'objectivité.
14:21Il faut que ça revienne à quelqu'un plutôt de gauche.
14:24Il faut être honnête.
14:26Je veux dire, moi, je suis légitimiste.
14:29C'est-à-dire qu'à un moment,
14:30ils ont décidé aussi de changer la donne.
14:34Si Macron arrive à conclure un pacte avec LR.
14:36Vous voyez, les hommes et les femmes politiques
14:39ne se pressent pas pour aller chercher le job.
14:41C'est moins qu'on puisse dire.
14:43Imaginez les femmes et les hommes de la société civile.
14:45On a parlé de l'actuel patron de Renault.
14:47Mais qu'irait-il faire dans cette galère ?
14:49Pourquoi abandonner une entreprise internationale ?
14:52C'est même pas une question de millions de salaires.
14:54C'est pourquoi quitter une entreprise internationale
14:56qui a des projets stratégiques très ambitieux
15:00pour aller risquer d'être Premier ministre ?
15:02Parce que ça peut durer 48 heures.
15:04Les motions censures, c'est 48 heures.
15:06Merci à tous pour ces échanges musclés et tendres à la fois.
15:10J'espère que l'auditeur a apprécié.
15:12Il est le roi.
15:13Merci beaucoup.
15:15On vous rappelle à qui vous étiez ce soir ?
15:18On était avec Michael Sadoun,
15:20chroniqueur et consultant pour Sud Radio,
15:22mais pas que d'ailleurs.
15:24Avec Naïma M. Fadel,
15:26qui est essayiste, on le rappelle,
15:28et spécialiste de la politique de la ville.
15:31Et Nicolas Corato,
15:33président du Think Tank Place de la République.
15:35Merci à tous les trois.
15:37Chers auditeurs, vous restez avec nous,
15:39parce que juste après, ce sont les vraies voix qui continuent
15:41le 19-20h.
15:43Alors on va parler actuel,
15:45on va parler de la crise des hôpitaux,
15:47avec deux pontes, deux grands médecins.
15:49Et puis on parlera aussi en deuxième partie
15:51de la crise agricole du blé,
15:53mais aussi de l'agriculture qui va bien.
15:55Tout un sujet, n'est-ce pas ?
15:57Restez là, à tout de suite.