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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-08-30##
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NewsTranscription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Judith Beller, Frédéric Brindel.
00:06C'est la dernière des Vraies Voix de l'été et on est en bonne compagnie n'est-ce pas ?
00:10René Chiche est là, l'excellent directeur des rédactions du groupe Entreprendre,
00:14la Fond-Presse, une presse qui vous fait rêver.
00:16Jean-Marc Governatore et élu écologiste niçois et co-président d'Ecologie au Centre, avec sa chemise verte.
00:24N'hésitez pas à vous encarter, non je plaisante !
00:28Et puis notre Madi Saïdi, conseillère en communication d'influence,
00:32auteur de « Française venue d'ailleurs » publié chez Stock.
00:35Un sens de la relation à la société, différent, supérieur.
00:40C'est ce qui fait son extrême intelligence sociétale.
00:44Sinon ça va les chevilles ou pas ?
00:45En fait les chevilles elles gonflent, je commence à rougir, vous le voyez pas,
00:47mais je vous promets que je suis en train de rougir.
00:49Allez coup de projecteur !
00:51Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des Vraies Voix.
00:55Emmanuel Macron semble être en bonne forme, avec plusieurs succès à son actif.
01:00La vente d'avions en Serbie est un coup politique et économique bienvenu.
01:04Les Jeux paralympiques sont salués pour leur organisation impeccable.
01:07Le président prévoit un week-end reposant dans sa résidence de la Lanterne.
01:11Cependant, une ombre subsiste au tableau.
01:14Le public, de plus en plus impatient, attend toujours la nomination d'un Premier ministre.
01:18L'absence de cette décision cruciale commence à susciter un mécontentement grandissant
01:23et les citoyens expriment clairement leur frustration face à ce manque de leadership.
01:28Alors récapitulons.
01:30Les leaders de la gauche mettent une pression de tous les instants.
01:33Des voix discordantes résonnent au sein du PS sur la pertinence du nouveau Front Populaire.
01:38La droite voudrait bien, mais peu point.
01:40Les centristes font profil bas.
01:42Les RN ne sont pas les bienvenus.
01:44Mais alors ? Un seul être semble garder la main finalement.
01:48C'est le président de la République.
01:50Aussi pour ce coup de projecteur, nous vous posons la question sur le compte X de Sud Radio.
01:54Face au choix du Premier ministre, diriez-vous qu'Emmanuel Macron est puissant, stratège, inconscient, incohérent ?
02:03Et vous nous répondez sur X.
02:05Vous n'hésitez pas à aller voter évidemment.
02:07Incohérent à 47%, inconscient à 29%, stratège à 23% et puissant à 1%.
02:12Vous nous appelez aussi au 0826 300 300.
02:15Si vous avez des choses à dire, on est là.
02:17Une déclaration qui peut peut-être vous éclairer.
02:20L'une des leaders des écologistes, Marine Tondelier, sur justement la stratégie d'Emmanuel Macron.
02:25C'est du pourrissement, c'est-à-dire qu'il a fait le pari tout l'été de l'effritement du nouveau Front Populaire
02:29ou alors du fait que ça s'effondrerait comme un château de cartes.
02:32Et je pense que sa stratégie finalement, c'est que tout le monde en est tellement marre à la fin
02:36de ne pas avoir de Premier ministre, qu'ils se disent les Français à la fin accepteront n'importe qui.
02:40Et surtout, accepteront la continuité de sa politique.
02:43Parce qu'il nous parle de la continuité de l'État.
02:45Lui, tout ce qu'il veut, c'est la continuité de sa politique.
02:48Du pourrissement, comme elle y va, Marine Tondelier.
02:50On peut se quand même rappeler aux auditeurs, Jean-Marc Gouvernatoré,
02:53que c'est au Président de choisir le Premier ministre qui fait ce qu'il veut
02:55et qui prend le temps qu'il veut, non ?
02:57Dans ce sens, il est puissant puisque la Constitution lui donne le pouvoir de nommer.
03:01Cela dit, Marine Tondelier est mal placée pour s'exprimer comme ça.
03:03Parce que si c'était une écologiste ouverte
03:06et si le parti socialiste français était vraiment un parti social-démocrate,
03:09le groupe central aurait beaucoup plus de députés
03:12et il n'y aurait pas cette impasse-là.
03:15Mais le fait est que la position officielle des blocs
03:18implique que, quelle que soit la personne qui sera nommée par le Président,
03:22elle sera condamnée politiquement très vite.
03:25Et donc, c'est une impasse obligatoire et totale.
03:28Vous êtes d'accord avec une impasse obligatoire et totale, René Chiche ?
03:32Pour répondre aux propositions que vous avez faites,
03:36pour moi, c'est un stratège.
03:39Quoi qu'on en pense, je trouve qu'il est aussi puissant
03:42parce qu'effectivement, c'est lui qui doit décider.
03:44Mais je trouve quand même qu'il mène sa barque pas si mal que ça.
03:48Parce qu'il a quand même finalement mis, entre parenthèses,
03:51je n'aime pas ce mot, le bordel au sein du NFP.
03:56Il a réussi à imposer la non-nomination de Lucie Casté,
04:01ce qui est d'ailleurs une très bonne chose.
04:03Il a mis devant le fait accompli LR,
04:06parce que Laurent Wauquiez, il est bien gentil,
04:08il dit qu'il a un pacte législatif,
04:10il veut que son pacte soit appliqué,
04:12mais il ne veut pas que son parti intervienne au gouvernement,
04:14donc c'est un peu bizarre.
04:15Donc finalement, il mène sa stratégie,
04:18même s'il mène une stratégie face à une situation
04:22qu'il ne maîtrise pas vraiment non plus.
04:25Mais pour l'instant, je trouve qu'il est plutôt stratège.
04:28Alors, Madi Saïdi, on a eu puissant, on a eu stratège.
04:31Est-ce que vous iriez dans l'inconscient ou l'incohérent ?
04:33Absolument, alors moi je crois qu'Emmanuel Macron est égal à lui-même,
04:36et je vais de lui en même temps.
04:38Je pense qu'en faisant la dissolution,
04:40il y avait quelque part de la stratégie,
04:42c'était plutôt bien joué pour lui.
04:44Et là, le temps passe, les choses s'effritent.
04:47Même chez lui, ça devient compliqué,
04:49d'ailleurs même dans ses rangs, chez Renaissance,
04:52les gens commencent à un petit peu gueuler,
04:55si je peux dire ça comme ça.
04:56Et il a quelque part de l'incohérence
04:58quand on voit, pendant les élections législatives,
05:02entre deux tours, ils ont quand même appelé
05:04au retrait de leurs candidats
05:06pour faire élire des mecs de NFP.
05:09Et aujourd'hui, donc ceux qui étaient,
05:11au moment du deuxième tour, des gens fréquentables,
05:13puisqu'on a quand même retiré des candidats
05:15Renaissance à leur profit,
05:17sont devenus des gens infréquentables.
05:18Donc il y a quand même aussi quelque chose,
05:20alors évidemment il y a des stratèges,
05:21et je pense que je vous la montre,
05:22et il pense épuiser les gens,
05:24mais il y a aussi une incohérence dans sa manière
05:26d'avoir des alliés ou pas.
05:28Alors, il y a quelques noms qui circulent,
05:30on entend beaucoup parler de Bernard Cazeneuve,
05:33il a une bonne réputation chez les élus de droite,
05:36on entend aussi beaucoup parler du maire socialiste
05:38de Saint-Ouen, Karim Bouamrane,
05:40qui était chez nos confrères de TF1 ce matin,
05:42et qui s'est dit, vendredi dernier,
05:44en capacité de devenir Premier ministre
05:46pour construire des compromis.
05:48Donc finalement, c'est ce que vous disiez,
05:49un petit peu ça revient à ce que vous disiez,
05:50Jean-Marc Gouvernatori,
05:51c'est que la personne qui va se retrouver
05:53Premier ministre va devoir rentrer dans le compromis
05:56et rassembler des forces qui ont quand même
05:58beaucoup de mal à parler entre elles.
06:00Donc c'est un peu...
06:01On a l'impression que c'est un long tunnel.
06:03Et puis avec le calcul de 2027, par exemple,
06:05la gauche ne veut pas du tout Cazeneuve,
06:07parce que s'il est introduit Premier ministre,
06:09ça le rend présidentiable.
06:11Et c'est pourquoi aussi Laurent Wauquiez
06:12ne veut pas que ce soit Xavier Bertrand,
06:14parce que ça le rend présidentiable.
06:15Non, parce que ça lui prend sa place, c'est ça ?
06:17Excusez-moi ?
06:18Ça lui prend sa place ?
06:19Exactement.
06:20Donc, c'est pourquoi...
06:21Et vous ?
06:22Vous voulez dire qu'il y a une guerre d'égo ?
06:24Ah, et vous alors, Jean-Marc Gouvernatori ?
06:26Oui, Jean-Marc Gouvernatori.
06:27Parce que franchement...
06:28Ecologie au centre.
06:29Oui, écologie au centre.
06:30Oui, écologie au centre.
06:31Ouais, voilà.
06:32Donc c'est...
06:33Non, mais il est clair que le Premier ministre
06:35ou la Première ministre ne peut être
06:37que centriste et non macroniste.
06:39Et c'est là où il est fort, pardonnez-moi,
06:41Emmanuel Macron.
06:42Mais qu'au départ, il y a une force
06:44pour le rassemblement national.
06:46Il y a quand même un regroupement à gauche
06:48avec LFI qui mobilise sur l'Europe.
06:50Et au bout du compte,
06:51il arrive à recentrer l'histoire, quoi.
06:53Il est fort, Jean-Marc Gouvernatori.
06:55C'est pas le président élu.
06:57Il a une force colossale qui est donnée
06:59par la constitution de notre pays.
07:01Non, mais moi, je répète,
07:03je trouve que c'est un fin stratège
07:05dans cette histoire, quand on en pense.
07:07Bien sûr, tout le monde attend,
07:08tout le monde se pose la question, etc.
07:09Mais c'est lui qui mène la barque pour l'instant.
07:11D'ailleurs, ce qu'a dit Mahdi,
07:13je suis pas d'accord.
07:15Mais par contre, lorsqu'il a décidé
07:17la dissolution, là, il a pas du tout été stratège.
07:19Parce qu'il a cru que la gauche ne se réunirait pas.
07:21Je me souviens, on en avait débattu ici.
07:23Il pensait que la gauche n'allait pas se réunir
07:25lorsqu'il a décidé la dissolution.
07:27Il s'est dit, ils ne vont pas parvenir à se réunir.
07:29J'aurai face à moi uniquement
07:31le Rassemblement National et je pourrai
07:33sauver la mise. Donc là, il a pas été stratège.
07:35Il a pas été stratège, mais est-ce que la gauche
07:37semble vraiment réunie, là, maintenant ?
07:39Ah bah si, en termes électoraux,
07:41la gauche s'est quand même réunie et a quand même eu
07:43un gros lot électoral, mais maintenant, dans les faits.
07:45Ah bah justement, maintenant, c'est lui qui est stratège.
07:47À propos de la gauche et des personnalités
07:49de la gauche, il y en a une autre.
07:51Oui, entendons entendons.
07:53Madame Ségolène Royal, qui a déclaré être
07:55disponible si ça peut représenter une solution.
07:57Est-ce que ça serait une solution, Maddy Seydi ?
07:59Oh...
08:01Malheureusement, non. Ségolène Royal est d'une
08:03ténacité hors pair.
08:05Et ça, il faut lui reconnaître
08:07qu'elle est quasiment insurmercible. Elle revient
08:09tout le temps pour offrir ses services.
08:11Mais honnêtement, c'est déjà...
08:13J'adore quand elle dit
08:15« Les gens m'appellent. En gros, je veux pas y aller.
08:17Mais les gens me sollicitent. C'est presque un devoir. »
08:19Elle dit qu'elle n'était pas candidate.
08:21Mais puisqu'il n'y a pas d'ouverture de candidature,
08:23elle souhaite tout de même essayer de constituer
08:25un gouvernement de l'Union républicaine.
08:27À mon avis, ce n'est pas du tout une bonne idée.
08:29Et je reste convaincue qu'évidemment,
08:31la solution sera au centre.
08:33Alors, les vrais voix. Nous allons justement
08:35peut-être nous intéresser à cette question du PS.
08:37Parce que les noms que vous avez donnés,
08:39notamment Julie de Karim Bouamram, Bernard Cazeneuve...
08:41Bon, sauf vous, finalement,
08:43Jean-Marc Gouvernatori.
08:45Mais que dit le premier d'entre eux ?
08:47Enfin, officiellement, Olivier Faure.
08:49Sur la situation.
08:51Écoutons Olivier Faure.
08:53« Malheureusement, le chef de l'État
08:55s'obstine à vouloir continuer à faire le jeu,
08:57à nommer quelqu'un qui sera à sa main,
08:59qui dépendra de sa propre
09:01coalition et qui,
09:03probablement,
09:05divisera d'autres coalitions.
09:07C'est ça le jeu auquel il joue.
09:09Mais c'est un jeu délétère.
09:11C'est un jeu qui ne permet pas de répondre
09:13aux aspirations des Françaises et des Français. »
09:15Alors, on entend,
09:17dans la voix d'Olivier Faure, la déception
09:19de ne pas avoir un ministre
09:21NFP qui ait été nommé.
09:23Je rappelle qu'il était candidat pour être premier ministre.
09:25En plus, voilà. Alors, ce jeu
09:27dangereux que jouerait le Président,
09:29en fait, là, puisque, comme le soulignait
09:31tout à l'heure Frédéric Brindel, on est en plein
09:33dans l'ego, là, Jean-Marc Gouvernatori.
09:35Forcément, pour arriver à un tel niveau politique,
09:37on est forcément dans l'ego. C'est pas forcément
09:39mauvais s'il est maîtrisé.
09:41Mais effectivement, il faut surtout un projet.
09:43Si on nommait un premier ministre de gauche
09:45d'un pays qui vote 70% à droite
09:47et dans un parlement qui est 70% à droite,
09:49ce serait bizarre.
09:51Est-ce qu'ils ne sont pas en train, René Chiche
09:53ou Mahdi Saïdi, le premier qui prend la parole
09:55à gagner, mais est-ce qu'ils ne sont pas
09:57en train de se faire à Rakhiri ? Parce que plus que jamais,
09:59le PS qui était moribond, quand même,
10:01c'est comme si...
10:03Ça les a excités, oui.
10:05Oui, mais en fait, il y a plein d'appels du pied
10:07parce qu'ils semblent être compatibles
10:09avec... Ils sont
10:11en train de s'entretuer, d'ailleurs. Enfin, non, pas de s'entretuer,
10:13mais on va dire de montrer leur désaccord
10:15à Blois pour leur université, Mahdi.
10:17Oui, absolument. Le PS
10:19est presque...
10:21Il est presque...
10:23Pour moi, le PS était mort
10:25et pour beaucoup de monde. Grâce aux législatives,
10:27il est redevenu
10:29un parti avec
10:31beaucoup d'élus.
10:33Oui, ils ont doublé le nombre de députés.
10:35Donc, quelque part, il a rebondi.
10:37C'est vrai. Néanmoins, par expérience,
10:39la Macronie
10:41a l'habitude de lancer des noms comme ça.
10:43On entend souvent les noms. Et finalement,
10:45c'est jamais les noms qu'on a entendus dans la presse
10:47qui sont nommés. Et puis, ça a été dit tout justement.
10:49Moi, j'ai du mal à comprendre
10:51comment, dans un pays qui est globalement
10:53à droite, on sait que la France est à droite,
10:55comment est-ce qu'on pourrait nommer un ministre
10:57issu des rangs du PS
10:59qui, forcément, aura aussi une partie de son programme
11:01à mettre. Moi, je reste convaincue.
11:03Et si c'est un PS de droite ?
11:05Ah, mais on a eu des PS
11:07qui, du jour au lendemain, sont devenus un petit peu
11:09de droite. C'est ce que je suis en train de vous dire.
11:11Notamment à Emmanuel Valls, d'ailleurs, qu'on n'a pas entendu.
11:13Et puis, il y a eu aussi Emmanuel Macron, non ?
11:15Oui, oui, oui. René Chiche sur le PS.
11:17Bon, le PS, il ne faut pas oublier qu'en plus,
11:19dans quelques mois,
11:21il va avoir un congrès.
11:23Olivier Faure essaye de défendre déjà
11:25sa place de premier secrétaire du PS.
11:27Donc, il y a déjà des petits raillements qui commencent
11:29à se faire parce que le congrès va avoir lieu
11:31en janvier. Alors, effectivement,
11:33il y a une partie du PS qui serait amenée
11:35à travailler, éventuellement,
11:37avec Emmanuel Macron. Mais, attention,
11:39le problème, c'est que ceux qui sont amenés
11:41à, éventuellement, accepter
11:43de soutenir
11:45un gouvernement nommé par Macron
11:47avec un premier ministre
11:49consensuel,
11:51ce sont surtout des personnalités.
11:53Ce ne sont pas des élus du groupe PS de l'Assemblée.
11:55Or, ce sont quand même les élus, les députés
11:57qui votent. La plupart des députés du PS
11:59qui savent, en plus, qu'ils vont avoir
12:01peut-être à se représenter
12:03en juin, juillet prochain, devant les électeurs
12:05de la gauche, ne peuvent pas, tout d'un coup,
12:07au bout de deux mois, se dire qu'on va
12:09aller du côté de Macron. Mais pour la réélection, ils dépendent
12:11totalement des faits. Exactement.
12:13Vous avez, effectivement, le maire de Rouen,
12:15la maire de... j'ai plus l'avis...
12:17Ce ne sont pas des députés.
12:19Il ne faut pas oublier que la politique, c'est en plus de l'arithmétique.
12:21Moi, j'ai toujours dit dès le départ, comme beaucoup de gens,
12:23c'est de l'arithmétique.
12:25D'ailleurs, c'est le problème, aujourd'hui.
12:27On a beau se faire des associations,
12:29on n'arrive pas à la majorité de députés.
12:31Donc, l'EPS, en plus, est en pleine ébullition,
12:33aussi, interne. Il ne faut pas l'oublier.
12:35Et, il ne faut pas oublier
12:37que ce sont les députés qui vont faire la différence.
12:39Ce n'est pas le maire de Rouen,
12:41ce n'est pas le maire de Saint-Ouen...
12:43Excusez-moi, une petite parenthèse, c'est une pure opération de communication
12:45menée par un ancien conseiller
12:47en communication. Je ne vais pas donner le nom.
12:49Oui. Non, je ne peux pas le dire.
12:51Je ne vais pas me mettre mal avec lui.
12:53Mais bon, on sait que
12:55Gaspard Ganser est un peu derrière ça.
12:57On sait que Gaspard Ganser est un peu
12:59derrière Karim Ouamran.
13:01Pour avoir la une du New York Times,
13:03il faut avoir une belle opération de communication.
13:05En Allemagne, il y a eu Die Welt.
13:07Il y a eu le Figaro en France.
13:09Il se fait appeler le Obama de Saint-Ouen.
13:11Qui connaissait Karim Ouamran ?
13:13Obama de la Seine.
13:15Pour que tout d'un coup, ce nom surgisse...
13:17Il est appelé, ce n'est pas lui qui se fait appeler.
13:19Pour que ce nom surgisse tout d'un coup,
13:21c'est bien qu'une opération de communication,
13:23personne ne parlait, il y a ne serait-ce qu'un mois ou deux mois,
13:25de Karim Ouamran.
13:27On en a beaucoup parlé,
13:29pour les géos.
13:31Il a fait énormément de choses pour sa ville,
13:33notamment l'académie Tony Parker de basket.
13:35C'est comme le maire de Saint-Denis.
13:37On en a plus parlé dans la presse.
13:39Franchement, je suis bien informé.
13:41Je n'ai pas beaucoup entendu parler de Karim Ouamran.
13:43Alors que Jean-Marc Gouvernatori...
13:45Excusez-moi.
13:47Est-ce que vous avez entendu parler de Jean-Marc Gouvernatori ?
13:49Bien sûr.
13:51Sérieusement.
13:53Je connais Jean-Marc Gouvernatori.
13:55Tout à l'heure, Madi Saïdi disait
13:57que la France est quand même
13:59à majorité de droite. C'est vous qui l'avez dit.
14:01Et on est sur le centre.
14:03On a vu pour le centre-gauche.
14:05Vous, vous êtes plutôt centre-droite ?
14:07L'écologie au centre, c'est quoi ?
14:09C'est une analyse d'avant.
14:11L'analyse d'aujourd'hui, c'est que le centre
14:13est vraiment au centre.
14:15C'est totalement ouvert à la gauche
14:17et ouvert à la droite, et surtout ouvert à des mesures
14:19pour le bien commun. Et vous observerez que
14:21le dernier sondage Louis Harris, qui a évalué
14:23le premier ministrable, me mettait à égalité
14:25avec M. Amram. Bois, Amram, c'est ça ?
14:27Vous pouvez faire un gouvernement
14:29tous les deux.
14:31On a peut-être un futur premier ministre.
14:33Mais je verrai tout à fait Jean-Marc
14:35ministre.
14:37Il correspond tout à fait
14:39à ce qu'on recherche, finalement.
14:41Les vrais voix, on est obligés de se laisser.
14:43On a une équipe qui attend derrière.
14:45Et on a René Chiche, qui est un nouveau messier
14:47de conseiller du premier ministre.
14:49Futur conseiller, futur premier ministre
14:51sur le plateau. Merci à tous les trois.
14:53Merci à vous, chers auditeurs, chères auditrices
14:55de nous avoir suivis toute cette semaine.
14:57C'est toujours un plaisir. Ce soir, on était avec
14:59René Chiche, directeur de rédaction
15:01du groupe Entreprendre. Jean-Marc
15:03gouvernateur et élu écologiste niçois, éco-président
15:05d'écologie au centre MADISSEIDI, conseillère en
15:07communication d'influence, auteur de Française, venu d'ailleurs
15:09publier chez STOC. On vous embrasse.
15:11Prenez soin de vous. Et à très vite, moi,
15:13dès le week-end prochain.
15:15Tout de suite, Alexandre Priam, la pro des deux,
15:17le rugby qui reprend. Merci pour
15:19ces deux mois passés avec vous. C'était un vrai plaisir.
15:21Bravo à vous !