• il y a 2 mois

Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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Transcription
00:00S'il est 16h05, on est en direct bien sûr, la confiance des français envers leur nouveau premier ministre Michel Barnier.
00:06Non, 57%. Oui, ils ont confiance à 42%.
00:11Alors, petit comparatif, en mai 2022, Elisabeth Borne, elle avait 53% de confiance des français.
00:18Gabriel Attal, 9 janvier 2024, 48%.
00:21Et Michel Barnier, c'est celui qui démarre avec le plus petit pourcentage de confiance.
00:27Mais c'est un petit peu normal après les événements, forcément.
00:30Réagissez, dites-nous si vous avez confiance en Michel Barnier ou pas.
00:33011 80 20 39 21, réagissez quoi qu'il arrive.
00:36Que vous ayez quoi que ce soit à nous dire, même si vous voulez réagir, bien entendu, sur Europe1.fr
00:40sur encore la nouvelle veste de Fabien Lecoeuvre qu'il a volée à Tom Schuze et non pas Tom Cruise.
00:46N'hésitez pas, allez le voir sur Europe1.fr.
00:48Vraiment, faites-vous plaisir, ne manquez pas ça avant le week-end, ça fait toujours du bien de regarder quelqu'un d'élégant.
00:55Ça fait plaisir, je le dis aux éditeurs d'Europe1, faites-vous plaisir.
00:57Et nous, on aime ça.
00:59Merci en tout cas d'être aussi nombreux à nous écouter, à nous laisser des messages, à nous appeler.
01:03Vous nous écoutez en voiture, vous nous écoutez peut-être chez vous, peut-être que vous préparez le dîner pour ce soir.
01:08Parce que moi ce soir, par exemple, j'ai une grosse soirée.
01:10J'ai une soirée chez ma mère, elle a fait une boulette partie.
01:13Si vous voulez, vous êtes tous invités.
01:16Franchement, Olivier d'Artigolle, ma mère vous adore.
01:18Non, vraiment, je suis sûr que c'est vrai.
01:20Elle l'écoute tous les jours.
01:22Elle écoute que vous d'ailleurs.
01:23Quand c'est nous, elle baisse le son et quand c'est vous, elle remonte.
01:25Allez, on va parler de Michel Barnier, bien entendu.
01:28Michel Barnier hier, j'ai vu la passation de pouvoir entre Michel Barnier et Gabriel Attal.
01:34Franchement, c'était un truc de fou.
01:37Glacial.
01:38C'est un truc de fou.
01:39Je n'ai pas l'impression qu'ils iront en vacances ensemble.
01:41Ils ne vont pas aller au ski ensemble cet été, ils ne vont pas aller à Chamrousse ensemble.
01:44Alors c'était un truc de fou.
01:46Et on a l'impression que Michel Barnier, il est arrivé, genre un peu, j'ai plus d'expérience que toi.
01:51Mon petit gars, s'il te plaît, tu me laisses la place.
01:54Tu me donnes les dossiers.
01:55Par ici, la sortie.
01:56Va jouer avec les petits.
01:57Il a été un peu condescendant, il faut quand même le noter.
01:59C'est ça.
02:00Après, voilà.
02:01Gabriel Attal était un peu long.
02:04Oui, oui, moi je le regardais pas comme ça.
02:06Je l'aime bien, Gabriel Attal, vous le savez.
02:08Je parle beaucoup avec lui, il est sympa.
02:10Mais c'est vrai qu'il a été long.
02:11Surtout, c'était un discours sur lui.
02:13Il a parlé de lui.
02:14C'est ce qu'a dit Pascal Praud.
02:15Il a dit, Gabriel Attal a parlé de lui quand Michel Barnier a parlé de la France.
02:19C'est vrai, il a fait son propre bilan.
02:21Il a parlé de ses sœurs, de sa mère.
02:23Et il a été effectivement très long.
02:25Et à la fin, on avait quasiment l'impression qu'il y avait une claque.
02:27Parce qu'il était applaudi.
02:28On se serait cru à un concert.
02:29Donc, on voyait l'agacement de Michel Barnier.
02:32En disant, c'est bon, je peux prendre la parole, je peux parler.
02:35Et puis, il a eu une phrase, Gabriel Attal, en disant, vous avez ce projet de loi sur votre bureau.
02:39Un autre sur votre bureau.
02:40En gros, vous n'avez qu'à reprendre les dossiers que je vous ai laissés.
02:42Et aller au Parlement.
02:43Et là, Michel Barnier a dit aussi, alors je sais, huit mois c'est court.
02:47Et vous ne me ferez pas la leçon.
02:49Et c'est moi qui vais mettre ma patte.
02:51Il a ironisé en disant que Gabriel Attal voulait lui donner des enseignements.
02:55C'est ça qu'il dit.
02:56Il dit, vous êtes un jeune ministre.
02:58Vous avez fait un passage éclair, huit mois.
03:00Et vous voulez me donner des enseignements.
03:02On voit que c'est assez tendu.
03:03Et d'ores et déjà, en gros, il dit, je ne m'inscris pas dans la Macronie.
03:06C'est ça qu'il nous dit.
03:07Il voulait tout de suite taper du poing sur la table.
03:09Alors par contre, il a besoin, c'est là où il y a un paradoxe.
03:12Il a besoin de Gabriel Attal.
03:13Le premier homme qu'il a vu aujourd'hui, c'est Gabriel Attal.
03:15Parce que Gabriel Attal, évidemment, c'est l'ancienne majorité présidentielle.
03:18Et puis c'est normal, il doit lui passer les dossiers.
03:20C'est normal.
03:21Quand tu achètes un appart, tu vois l'ancienne majorité présidentielle.
03:23Aujourd'hui, il voyait le président du groupe.
03:24Ce matin, ce n'était pas ça.
03:25Ça, c'était hier à la passation de pouvoir.
03:27Ce matin, il voyait celui à qui les députés répondent.
03:30Parce que les députés de l'ancienne majorité, ils ne sont pas macronistes.
03:33Ils sont désormais attalistes.
03:34Il n'y en a pas un qui doit son siège à Emmanuel Macron.
03:37Il les a tous sacrifiés en appuyant sur un bouton.
03:39Et en les renvoyant tous en campagne.
03:41Il n'y en a pas un qui a mis Emmanuel Macron sur son affiche.
03:43Ou qui a accueilli Emmanuel Macron dans sa circonscription au moment de la campagne des législatives.
03:48Ils ont tous mis Attal sur leur affiche.
03:49Et ils ont tous eu le soutien de Gabriel Attal.
03:51Enfin, pour certains.
03:52Un incertain nombre d'entre eux, il est venu dans leur circonscription.
03:55C'est Gautier Lebray qui parle.
03:56Bien entendu, Gautier Lebray, que vous retrouverez de 8h du matin jusqu'à 2h du matin le lendemain sur CNews.
04:02Et de passage, bien entendu, sur Europe 1, bien sûr.
04:05C'est l'homme qui travaille le plus cette année.
04:07Si vous avez besoin d'un crédit, n'hésitez pas, il va bientôt ouvrir une banque.
04:10Appelez-nous 018203921.
04:14Est-ce que vous avez confiance en Michel Barnier ?
04:18Michel Barnier, je parle de toi.
04:21Voilà, Michel Barnier.
04:22Est-ce qu'on a confiance en lui ou pas ?
04:23En tout cas, je vous le dis.
04:24Moi, c'est ce que j'ai mis d'ailleurs ce matin, j'ai mis un tweet.
04:27Il m'inspire confiance.
04:29Parce que c'est vrai que je le connais pas du tout.
04:31Mais comme ça, au niveau de la stature.
04:35On a l'impression qu'il est sérieux, le gars.
04:37Après, peut-être que je me trompe complètement.
04:39Justement, on va en parler.
04:40Je pense que sur le fait qu'il soit sérieux, vous ne vous trompez pas.
04:43Oui, c'est ça.
04:44Très, très, très sérieux.
04:46Mais attendez, il faut de tout.
04:49Alors, s'il vous plaît.
04:51Il y a Vincent Jambrain qui est avec nous.
04:53Député du Val-de-Marne et porte-parole du groupe La Droite Républicaine à l'Assemblée Nationale.
04:57Vous êtes maire de Lail-les-Roses.
04:58J'aime beaucoup cette ville.
04:59Vous savez que j'ai sévi là-bas.
05:01J'avais une ex là-bas.
05:02Eh oui, les gars.
05:03Ils s'en souviennent tous encore.
05:04Merci.
05:05On s'en souvient tous encore.
05:06Merci, Vincent.
05:07Continuez à me charrier.
05:08Monsieur Jambrain, il n'y a aucun problème.
05:09Merci d'être avec nous.
05:10Et il y a Charles Rodwell, l'excellent aussi député Renaissance des Yvelines.
05:13Merci d'être avec nous.
05:14Merci à vous.
05:15Alors, il va y avoir plein de questions.
05:16Bien entendu, il y a plein d'auditeurs qui vont réagir.
05:18Déjà, Vincent Jambrain, quand on entend Gauthier Lebray qui dit
05:22« c'est vrai que ce n'est pas un rigolo Michel Barnier »,
05:26vous dites quoi ça ?
05:27Parlez bien dans le micro, Vincent.
05:30Rigolo.
05:31Je trouve qu'il y avait un certain humour british hier
05:33quand il recadre un peu Gabriel Attal.
05:35Et puis surtout, c'était une belle séquence
05:37parce que là où on a commencé à avoir des titres
05:40« Est-il trop âgé ? »
05:41« Joe Biden français »
05:42« Où est-ce qu'il va être un peu mou ? »
05:43Il nous a montré qu'il savait encore puncher
05:45et qu'il ne fallait pas lui faire.
05:47Donc, je lui fais confiance.
05:49Moi, sur ça, je trouve que c'est un argument
05:53qui ne prend pas du tout sur l'âge.
05:55Mais vraiment, c'est une bêtise.
05:57Vraiment.
05:58On l'a vu, Michel Barnier, il a l'air parfaitement en forme.
06:0073 ans, écoutez-moi bien.
06:02C'est quoi 73 ans ?
06:04On a des auditeurs toute la journée.
06:06On le voit, ils sont parfaitement conscients
06:09et à même de gouverner.
06:11Je vous dis la vérité, ils disent n'importe quoi.
06:13Et je pense qu'au contraire, les Français
06:15peut-être que je me trompe,
06:16mais il y a beaucoup de Français
06:17qui voulaient justement quelqu'un de plus âgé.
06:20Ils en avaient marre aussi, des jeunes loups.
06:23Non mais vraiment, on n'a eu que ça ces derniers temps.
06:25À un moment, ils se sont dit
06:26qu'ils avaient besoin d'un mec un peu plus âgé.
06:29Je vous le dis, je l'ai dit hier,
06:31j'entends beaucoup de Français me parler de Jacques Chirac.
06:33C'est vrai.
06:34Je vous jure, il y a beaucoup de Français.
06:35C'est devenu l'exemple.
06:36Alors, c'est toujours comme ça.
06:38Forcément, quand Jacques Chirac était président,
06:40tout le monde disait qu'il ne faisait rien.
06:41Et maintenant, c'est vrai que l'exemple actuel
06:44et tous les gens disent Jacques Chirac,
06:47c'était un président.
06:48Et c'est vrai que même au niveau...
06:51Je vous le dis parce que vous allez dire
06:52que je dis une bêtise.
06:53Mais même au niveau vestimentaire,
06:55moi, mes potes, ils m'ont dit quoi ?
06:56Vous avez été frappé par la prestance.
06:57Mais bien sûr, même au niveau vestimentaire,
06:58les vestes un peu grandes, à l'ancienne.
07:00Mais je vous jure que c'est vrai.
07:01Voilà, les Français, je vous promets,
07:04vous ne vous rendez pas compte,
07:05vous êtes trop dedans.
07:06Et je pense que vous ne vous rendez pas compte
07:07sur quoi s'arrêtent les gens comme moi.
07:10Moi, je vous le dis, les gens comme moi,
07:11mes potes, les Français que je croise,
07:12ils s'arrêtent sur la tenue vestimentaire,
07:16sur la façon de parler, sur la façon de marcher,
07:18sur la façon de se coiffer,
07:19sur l'apparence avant tout.
07:21Les discours, bien sûr,
07:22ils vont écouter ce qu'ils disent,
07:25ce qu'ils vont faire.
07:26Mais sur la première impression,
07:30il y avait un peu l'image du vieux monde
07:32qui était de retour,
07:33alors que le macronisme avait théorisé
07:35la mort, le nouveau monde,
07:37la start-up nation, McKinsey.
07:41On voit à peu près ces images-là.
07:43Et le fait de tourner peut-être cette page,
07:46une partie du pays se dit,
07:48on n'en pouvait plus.
07:49Je vous jure, je le ressens.
07:50Par là, la nature des politiques
07:52qui seront menées, il y a ça déjà.
07:54Vincent Jambrin et Charles Rodwell,
07:55vous êtes très jeunes tous les deux,
07:57mais c'est vrai que,
07:58je ne sais pas ce que vous en pensez,
07:59moi je trouve,
08:00Vincent Jambrin, on donnera la parole à Charles Rodwell,
08:02un député Renaissance des Yvelines,
08:04mais je trouve que les Français
08:06avaient besoin aussi de ça.
08:08Peut-être que je me trompe,
08:09ce qui va compter ce sont les actes,
08:11mais en tout cas,
08:12ils en avaient marre de voir des mecs
08:13avec des petits costumes bien cintrés,
08:16jeunes, mais c'est vrai.
08:18Vous avez remarqué que Jordan Bardella
08:19s'appelle comme Jacques Chirac,
08:22sur Jacques Chirac, pour ses costumes.
08:24Vincent Jambrin, vous en pensez quoi ?
08:25Moi, je partage totalement.
08:26Je crois qu'il y avait une envie d'apaisement
08:28chez les Français,
08:29et Michel Barnier a cette capacité.
08:31Et puis, ils avaient envie d'expérience,
08:33parce que le « soyez fier d'être des amateurs »,
08:35ça n'a que trop duré.
08:36Donc là, on a un homme d'expérience,
08:38qui s'y connaît,
08:39qui connaît toutes les formations politiques,
08:40qui sait ce que c'est que le respect en politique,
08:41se faire respecter,
08:42et respecter les autres,
08:43c'est fondamental.
08:44Et puis juste pour rebondir sur l'âge,
08:46on a eu un début de polémique
08:48lancé par la LFI hier sur Twitter.
08:50On va en parler dans un instant.
08:51Sur l'âge,
08:52et puis, jusqu'à ce qu'on le rappelle,
08:53que leur leader, Maximo,
08:54avait 33 ans.
08:56Non mais eux, c'est des génies.
08:58Ils ont le don de se foutre dans la merde tout seuls.
09:01Et eux, c'est...
09:02Quand je vous dis « c'est des génies »,
09:03non mais vraiment,
09:04je me rappelle à l'époque,
09:05il y avait une séquence des nuls,
09:06qui s'appelait « Régis est un con ».
09:10Alors là, plein de noms.
09:11Non mais, ils sont incroyables.
09:13C'est des génies.
09:14Ils se mettent tout seuls dans la merde,
09:15à chaque fois.
09:16On va en parler dans un instant, bien entendu.
09:17La NFP,
09:18bon ben là,
09:19ils sont au bout de leur vie.
09:20La vidéo d'Hercilia Soudet,
09:21je ne sais pas si vous l'avez vue.
09:22Non mais c'est un sommet de malaise.
09:24Je la mets ce soir, bien sûr, dans l'émission.
09:26Ce soir, je fais une séquence spéciale,
09:28qui s'appellera « C'est la fête à LFI ».
09:33Charles Rodwell,
09:34vous êtes député Renaissance des Yvelines.
09:36Alors,
09:37qu'est-ce que vous pensez de tout ce qu'on dit ?
09:39Et je trouve que,
09:40même Emmanuel Macron,
09:41on a tendance à l'oublier.
09:42Mais parce que comme Gabriel Attal est arrivé,
09:44on a oublié qu'Emmanuel Macron
09:45est extrêmement jeune.
09:46Non mais vraiment.
09:47Et c'est vrai que,
09:48voilà,
09:49je trouve que,
09:50même de voir Emmanuel Macron,
09:52et de l'imaginer avec Michel Barnier,
09:54je ne sais pas.
09:55Je trouve que,
09:56même lui,
09:57ça lui fait du bien.
09:58Vous en pensez quoi,
09:59Charles Rodwell ?
10:00Eh bien,
10:01je partage cet avis.
10:02De toute façon,
10:03notre camp est sorti perdant
10:04des élections législatives.
10:06Donc,
10:07nous avions acté,
10:08depuis le second tour de ces élections,
10:10que le Premier ministre ne pouvait pas venir
10:12de notre camp politique.
10:14Nous sommes heureux de ce choix.
10:15Alors,
10:16ce n'est pas un blanc-seing.
10:17On verra quelle est la ligne politique
10:18qui est portée.
10:19Honnêtement,
10:20on est plutôt rassuré
10:21par les premiers propos
10:22de Michel Barnier
10:23sur la sécurité,
10:24sur l'école,
10:25qui est quand même
10:26une des grandes causes
10:27que nous avons portées
10:28depuis sept ans.
10:29Ce que vous dites sur l'expérience,
10:30oui,
10:31Emmanuel Macron a été élu très jeune,
10:33mais il a toujours été entouré
10:34d'hommes et de femmes d'expérience.
10:36Pensons à beaucoup d'hommes
10:38qui l'ont entouré,
10:39Gérard Collomb.
10:40Gérard Collomb,
10:41exactement.
10:42Qui a été la première grosse prise
10:43d'Emmanuel Macron.
10:44Bien sûr,
10:45il y a des gens
10:46qui ont bien connu
10:47les arcanes de l'Assemblée nationale.
10:48Et moi,
10:49ce que je retiens
10:50depuis ces sept dernières années,
10:51c'est avant tout
10:52qu'il a su rassembler
10:53des forces politiques républicaines
10:54venues de la droite
10:55et venues de la gauche.
10:56Nous,
10:57on est déterminés
10:58à continuer ce travail
10:59avec les Républicains aujourd'hui.
11:00On a nos différences.
11:01Sinon,
11:02on serait dans les mêmes parties.
11:03Sinon,
11:04nous aurions eu des candidats
11:05sur toutes les circonscriptions uniques.
11:07Ça n'a pas été le cas,
11:08mais maintenant,
11:09nous voulons travailler ensemble.
11:10Pas n'importe quelle condition.
11:11On a nos différences idéologiques,
11:14mais je suis absolument persuadé
11:15que nous pourrons travailler
11:16vraiment en bonne intelligence
11:18avec Michel Barnier
11:19qui, une nouvelle fois,
11:20est un grand homme d'expérience
11:21comme vous l'avez souligné.
11:220-1-80-20-39-21.
11:24Appelez-nous aux standards d'Europe 1,
11:25bien entendu,
11:26pour réagir.
11:2742%
11:28la confiance des Français
11:29envers leur nouveau Premier ministre.
11:31C'est celui qui démarre
11:32le plus bas
11:33entre Elisabeth Borne,
11:34Gabriel Attal
11:35et lui-même,
11:36Michel Barnier.
11:3742% de confiance.
11:38Vous nous dites
11:39si vous avez confiance en lui ou pas,
11:40si c'est une bonne idée ou pas.
11:41Pour beaucoup de gens,
11:42ce que je vois et ce que j'entends,
11:43c'était un peu
11:44la solution la moins pire.
11:45C'est ce que disent
11:46beaucoup de gens.
11:47Juste,
11:48j'aimerais en parler
11:49avec vous,
11:50Vincent Jambrin
11:51et Charles Rodouane.
11:52Quand vous entendez,
11:53mine de rien,
11:54et on peut les comprendre,
11:56le Nouveau Front Populaire
11:57qui dit,
11:58c'est mon expression du moment...
11:59La gauche !
12:00La gauche !
12:01On est gros gens comme devant,
12:02on a gagné,
12:03mais on a tout perdu,
12:04on n'a rien,
12:05on se retrouve,
12:06voilà,
12:07comme des cons,
12:08on va le dire,
12:09sans rien,
12:10et on ne nous a
12:11complètement mis de côté.
12:12Ils étaient aux portes du pouvoir.
12:13Voilà,
12:14et pour eux,
12:15moi je me rappelle de
12:16l'NFP,
12:17et des gens qui avaient voté NFP,
12:18ils étaient en train de faire la fête
12:19le soir des élections.
12:20Et ils sont arrivés en tête.
12:21Bah oui,
12:22c'est normal,
12:23c'est comme nous,
12:24quand on va arriver en tête des audiences,
12:25on fera la fête.
12:26Voilà,
12:27et bien sûr,
12:28derrière découlera
12:29des primes pour vous,
12:30des primes pour les gens,
12:31bien sûr,
12:32dans le studio,
12:33et bien entendu,
12:34des boissons à volonté
12:35et autres galéjades.
12:36On va voir comment va résister
12:37la NFP à ça.
12:38Non mais c'est ça,
12:39justement,
12:40c'est le but de ça.
12:41Est-ce que vous dites
12:42qu'ils ont raté le coche
12:43ou est-ce que vous dites...
12:44Bah moi je vais vous dire,
12:45je dis aux électeurs du NFP,
12:46vos élus vous ont trahis.
12:47Parce que la vérité,
12:48c'est que la semaine dernière,
12:49on avait M. Cazeneuve,
12:50Premier ministre,
12:51et si la gauche avait été
12:52un minimum responsable
12:53et si elle avait souhaité
12:54diriger ce pays,
12:55elle l'aurait pu.
12:56Donc,
12:57je comprends la frustration
12:58des électeurs
12:59qui voulaient une politique
13:00de gauche,
13:01mais je leur dis,
13:02et on y assiste
13:03avec Charles
13:04sur les bancs
13:05de l'Assemblée nationale,
13:06leurs élus
13:07les ont trahis.
13:08Et moi,
13:09je peux que m'en réjouir
13:10parce que sinon,
13:11on aurait eu quoi ?
13:12Un gouvernement
13:13avec Rima Hassan
13:14ministre des Affaires étrangères,
13:15Louis Boyard
13:16au Petit Commerce...
13:17Vous savez que
13:18ça n'aurait pas été ça.
13:19Laissez-le continuer,
13:20comme ça,
13:21je veux qu'on entende
13:22le pire.
13:23Je l'ai entendu
13:24pour la blague,
13:25les gens me disaient
13:26on va avoir demain
13:274 nains,
13:28c'est au droit des femmes.
13:29Mais on a quand même
13:30des personnes
13:31dans leur rang
13:32qui avaient de quoi
13:33nous faire extrêmement peur
13:34et faire basculer
13:35le gouvernement.
13:36Donc,
13:37heureusement que
13:38des forces politiques
13:39qui ont des divergences
13:40qui ne sont pas d'accord
13:41sur tout
13:42ont pris leur responsabilité
13:43pour sortir le pays
13:44de l'impasse
13:45dans laquelle on était.
13:46Alors,
13:47il y a quand même
13:48des gens respectables
13:49dans le NFP.
13:50Et c'est vrai
13:51que eux,
13:52eux aussi,
13:53je le dis,
13:54Olivier Faure,
13:55pour moi,
13:56qui était le leader
13:57naturel
13:58de cette formation,
13:59c'est,
14:00pour moi,
14:01excusez-moi,
14:02c'est lui
14:03qui a très mal manœuvré.
14:04Un moment,
14:05c'est lui
14:06qui aurait dû
14:07taper du poing
14:08sur la table
14:09et dire
14:10on arrête tout là,
14:11fin de la récré.
14:12J'irais même plus loin,
14:13c'est qu'entre
14:14faire le choix
14:15des forces républicaines
14:16de cette assemblée
14:17entre nous
14:18et la France insoumise,
14:19Olivier Faure
14:20a choisi
14:21le communautarisme
14:22violent
14:23de la France insoumise.
14:24Nous,
14:25nous assumons
14:26à la sortie
14:27des législatives.
14:28C'était quand même
14:29pas facile.
14:30Ils ont cautionné
14:31le Nouveau Front Populaire,
14:32bras-dessus,
14:33bras-dessous,
14:34au soir de la dissolution
14:35en disant
14:36on va se mettre d'accord
14:37pour la législative
14:38entre les socialistes
14:39bontains
14:40et les communautaristes
14:41de la France insoumise.
14:42On leur a quand même
14:43tendu la main aux socialistes
14:44aux sorties des législatives
14:45en leur disant
14:46vous êtes une force politique
14:47qui est un parti
14:48de gouvernement.
14:49Moi, je suis en désaccord
14:50avec vous,
14:51je ne viens pas du tout
14:52de votre famille politique,
14:53mais vous êtes quand même
14:54un parti de gouvernement.
14:55Est-ce que vous êtes prêt
14:56à accepter
14:57notre main tendue
14:58sur un premier ministre
14:59de droite ou de gauche
15:00de compromis ?
15:01Ils ont refusé
15:02cette main tendue,
15:03ils se sont braqués,
15:04ils ont cédé
15:05à la mise sous cloche
15:06de la France insoumise
15:07et ils n'ont que
15:08ce qu'ils méritent.
15:09Et donc,
15:10je lance le même appel
15:11que Vincent
15:12en venant d'une famille
15:13politique différente,
15:14c'est que tous les électeurs
15:15qui ont voulu faire le choix
15:16du Nouveau Front Populaire
15:17lors des élections législatives
15:18ont été trahis
15:19par leurs élus
15:20et notamment
15:21par les députés
15:22du Parti Socialiste
15:23qui ont préféré
15:24cautionner
15:25la France insoumise
15:26que nous.
15:27Maintenant qu'on en est là,
15:28moi je leur lance un appel,
15:29il n'est pas trop tard
15:30pour changer de cap,
15:31la porte est toujours ouverte
15:32pour que certains élus
15:33socialistes
15:34qui refusent
15:35le communautarisme
15:36de la France insoumise
15:37travaillent avec nous.
15:38Fort n'y croit pas,
15:39Fort a dit non.
15:40Après, après,
15:41Fort n'est pas tout seul.
15:42Merci,
15:43s'il vous plaît,
15:44moi je suis Charles Rodo,
15:45le député Renaissance et Zéline,
15:46j'aimerais quand même
15:47qu'on revienne
15:48sur le magnifique coup
15:49de Trafalgar
15:50du Président de la République
15:51quand même,
15:52parce que,
15:53mine de rien,
15:54vous avez fait quand même
15:55un coup incroyable,
15:56enfin je vous mets dedans
15:57parce que vous êtes Renaissance,
15:58à la LFI
15:59et au Nouveau Front Populaire.
16:00C'est incroyable,
16:01vous leur avez dit
16:02qu'on est ensemble,
16:03donc c'est pour ça
16:04que je voudrais revenir dessus
16:05parce que je vous ai écouté
16:06il y a un instant.
16:07Mine de rien,
16:08on ne va pas se mentir,
16:09Renaissance a quand même
16:10fait alliance,
16:11pour moi c'est une alliance,
16:12je suis désolé,
16:13les calculs électoraux
16:14pour moi c'est des alliances,
16:15tu restes là
16:16si on a besoin de toi
16:17tu te maintiens,
16:18si on n'a pas besoin de toi
16:19tu te désistes,
16:20il faut arrêter.
16:21Donc ça,
16:22c'est une alliance.
16:23Donc là,
16:24vous avez fait alliance
16:25avec eux pour éviter
16:26que le RN gagne,
16:27parce qu'Emmanuel Macron
16:28il s'est dit quoi ?
16:29Il s'est dit,
16:31c'est le RN,
16:32donc il faut faire barrage
16:33au RN.
16:34C'était plan au début.
16:35Non mais voilà,
16:36derrière,
16:37il faut arrêter
16:38avec Attal, Macron,
16:39pour moi c'est pareil,
16:40ils ont fait alliance
16:41avec le Nouveau Front Populaire.
16:44Ils ont fait le Front Républicain.
16:45Exactement,
16:46le Front Républicain
16:47et derrière,
16:48on a l'impression quand même
16:49que maintenant
16:50c'est LR,
16:51Renaissance,
16:52RN,
16:53ensemble,
16:54c'est ce dont on a l'impression,
16:55en tout cas,
16:56je vous dis,
16:57l'extérieur.
16:58Après,
16:59je pense pas me tromper,
17:00Olivier,
17:01vous avez la même réalité que moi,
17:02et de l'autre côté,
17:03on a le Nouveau Front Populaire,
17:05on l'a laissé de côté,
17:06allez,
17:07vous vous dégagez,
17:08c'est bon,
17:09on s'est bien servi de vous,
17:10maintenant,
17:11vous dégagez.
17:12Et vous le savez,
17:13voilà,
17:14moi je suis vraiment,
17:15je suis un observateur,
17:16voilà,
17:17factuel.
17:18Comme vous le dites,
17:19je sais,
17:20je vous réponds d'autant plus
17:21tranquillement que
17:22moi j'ai refusé l'existement
17:23de la France Insoumise
17:24dans ma circonscription.
17:25Tout simplement parce que
17:26j'ai vu la manière
17:27dont ils se comportaient
17:28partout en France,
17:29ne serait-ce qu'il y a un an
17:30avec les émeutes,
17:31j'ai dit tout simplement
17:32qu'un Front Républicain
17:33avec la France Insoumise
17:34n'était pas un Front Républicain.
17:35Moi,
17:36la leçon que je tire
17:37de ces élections législatives,
17:39d'abord,
17:40la leçon que je tire
17:41du premier tour,
17:42c'est qu'il y a une part
17:43de l'inquiétude profonde
17:45de millions de Français
17:46auxquels on n'a pas su répondre
17:47sur ces dernières années.
17:48On a des grands succès,
17:49je pense notamment
17:50à la politique économique,
17:51et à la réforme de l'école,
17:52et d'autres,
17:53mais on a aussi
17:54des échecs dans notre politique
17:55qui ont fait qu'on a été
17:56sanctionnés dans les urnes
17:57au premier tour
17:58de ces législatives.
17:59La seconde leçon
18:00que je tire au deuxième tour,
18:01c'est que les Français
18:02n'ont pas voulu
18:03du rassemblement national.
18:04Ce qui fait que moi,
18:05je suis convaincu
18:06que notamment
18:07sur les questions
18:08de sécurité,
18:09de réduction de l'émigration
18:10notamment illégale,
18:11sur l'école,
18:12sur la transition écologique,
18:13on est capable
18:14de trouver
18:15des solutions républicaines
18:16ensemble.
18:17C'est ça les leçons
18:18que je tire
18:19de ces élections législatives.
18:20Je vais revenir sur ce que vous venez de dire,
18:21Charles Waddell,
18:22on va se retrouver dans un instant,
18:23bien entendu, sur Europe 1.
18:24Pour moi,
18:25le rassemblement national,
18:26j'ai l'impression
18:27que les Français,
18:28en fait,
18:29ils sont coupés en trois.
18:30Ils étaient coupés en trois
18:31et forcément,
18:32c'est vrai que,
18:33je le dis,
18:34quand tu démarres
18:35un set au tennis
18:36et que tu joues
18:37en 1 contre 1
18:38et qu'au deuxième set
18:39tu dis non finalement
18:40on va jouer 1 contre 3,
18:41c'est plus compliqué.
18:42Après,
18:43on en parlera dans un instant,
18:44il y a des auditeurs
18:45qui veulent vous parler,
18:46tous les deux aussi,
18:47qui veulent vous poser
18:48des questions
18:49et qui veulent donner leur avis
18:50sur Michel Barnier.
18:51Michel Barnier,
18:52on dit souvent,
18:53en ce moment,
18:54c'est le moins pire.
18:55On en parle dans un instant,
18:5642% de confiance
18:57pour Michel Barnier.
18:58Vous nous appelez
18:59aux standards d'Europe 1,
19:000, 1, 80, 20,
19:0130, 9, 21
19:02et j'aimerais qu'on parle
19:03un peu du gouvernement
19:04avec Gauthier Lebray
19:05qui va nous donner
19:06les indiscrétions
19:07et qui pourrait arriver
19:08au gouvernement.
19:09On parle de
19:10Dartigold au sport.
19:11C'est une bonne idée.
19:12Excellent idée.
19:13À tout de suite sur Europe 1.
19:14Europe 1,
19:1516h,
19:1618h.
19:17On marche sur la tête.
19:18Cyril Hanouna.
19:19Quel bonheur
19:20d'écouter ce sujet.
19:22Quel bonheur
19:23d'écouter ce générique
19:24tous les jours.
19:25Franchement,
19:26c'est moi qui l'ai composé.
19:27J'ai composé ça cette nuit.
19:28C'est magique.
19:29C'est le rondo vénéziano.
19:30C'était le premier générique
19:31de Face à Hanouna.
19:32Bravo.
19:33Que j'aime ce mec.
19:34Que j'aime ce mec.
19:35Il est 16h33 sur Europe 1.
19:36C'est Gauthier Lebray
19:37qui vient de parler.
19:38Merci d'être avec nous.
19:39Il y a monsieur Dartigold,
19:40Olivier Dartigold
19:41qu'on respecte ici.
19:42Merci.
19:43Et bien sûr,
19:44Valérie Benaym
19:45qu'on admire.
19:46Merci d'être avec nous.
19:47Il y a Fabien Lequeuvre.
19:48Dans 30 minutes exactement,
19:49il y aura
19:50les Info People
19:51de Fabien Lequeuvre.
19:52Sachez qu'il y a du très très lourd aujourd'hui.
19:53Comme ça,
19:54pour nous mettre l'eau à la bouche,
19:55c'est à quoi ?
19:56La Nadelraie.
19:57Il y a des rencontres amoureuses.
19:58Excusez-moi de vous avoir réveillé.
19:59Je suis désolé.
20:00Vous me dites la prochaine fois
20:01si vous mettez votre réveil à 16h35.
20:02Vous me dites
20:03si je vous réveille deux minutes avant.
20:04Désolé.
20:05Pas du tout.
20:06Je vous parlais même d'hormones du bonheur.
20:07D'hormones du bonheur.
20:08Très bien.
20:09Merci.
20:10Trouvez autre chose d'ici 17h
20:11parce qu'on ne tiendra pas avec ça.
20:12Merci.
20:13Vous avez une demi-heure.
20:14Parce que là,
20:15à ce rythme-là,
20:16on ferme la boutique.
20:17Non mais je vous le dis.
20:18Merci.
20:19Je vous le dis pour les auditeurs.
20:20Merci.
20:21Appelez-nous
20:2201 80 20
20:2339 21
20:2401 80 20
20:2539 21
20:26Vous nous appelez
20:27au Standard Europe 1
20:28bien entendu
20:29et vous réagissez.
20:30Michel Barnier,
20:31la confiance des Français
20:32envers leur nouveau Premier ministre.
20:33Ils ont déjà fait un sondage.
20:34Ça y est, c'est déjà parti.
20:35Le pauvre, il vient d'arriver.
20:36C'est un truc de fou.
20:37Je connais ça.
20:38Il vient d'arriver,
20:39il prend des sondages,
20:4242%,
20:43c'est celui qui démarre
20:44avec la plus faible
20:45cote de confiance
20:46des Français.
20:47Elisabeth Borne est à 53%
20:48et Gabriel Attal à 48%
20:50lorsqu'ils sont
20:51à t'arriver.
20:52Bonsoir.
20:53Il y a quelque chose
20:54que j'entends beaucoup
20:55chez les Français
20:56qui ne comprennent pas,
20:57c'est comment un homme
20:58qui a 47 députés
20:59à l'Assemblée nationale
21:00peut se retrouver
21:01à Matignon ?
21:02Je comprends les Français
21:03parce que les Républicains
21:04ont fait ce qu'on appelle
21:05le plus gros hold-up
21:06de l'histoire
21:07de la politique.
21:08Les mecs,
21:09c'est exceptionnel.
21:10Bravo à vous.
21:11Franchement, je dis bravo.
21:12Je dis bravo, merci.
21:13Donnez-moi la recette.
21:14Ils arrivent
21:15avec 47 députés.
21:16Ils sont presque
21:17derniers de la classe.
21:18Mais c'est eux
21:19qui ont le tableau d'honneur.
21:20Merci.
21:21Terminé.
21:22Le chef,
21:23on va le prendre
21:24dans les 47 députés.
21:25C'est qui a perdu ?
21:26C'est eux.
21:27Prends le chef là-bas.
21:28Parce que c'est
21:29le point central
21:30entre l'ex-Macronie
21:31et le Rassemblement national.
21:32On n'est pas
21:33complètement cons
21:34Gauthier Lemoyne.
21:35Non mais oui.
21:36Il nous prend
21:37pour des débiles.
21:39Eh oh.
21:40On n'est pas des crétins.
21:41Non mais excusez-moi.
21:42Et c'est aussi de la faute
21:43du nouveau Front Populaire.
21:44Ils auraient pu se retrouver
21:45au gouvernement
21:46s'ils avaient accepté
21:47Castor.
21:48On vient de le dire.
21:49Merci.
21:50On n'est pas non plus...
21:51On a une mémoire.
21:52Je m'en vais alors.
21:53On n'a pas des mémoires
21:54de poissons rouges.
21:55Excusez-moi.
21:56C'est insupportable
21:57de nous prendre
21:58pour des débiles pareils.
21:59Merci.
22:00Réagissez sur Europe 1
22:010-1-80-20-39-21.
22:02Vous réagissez.
22:03On va parler du gouvernement
22:04aussi avec Gauthier Lebré
22:05qui va nous donner des infos
22:08et franchement
22:09il a de bonnes infos.
22:10Généralement
22:11quand il dit quelque chose
22:12ça se passe.
22:13Moi je m'en rappelle très bien.
22:14J'étais là
22:15avant les vacances
22:16et il avait dit
22:17sur cette antenne
22:18je le dis, je le sens
22:19le Rassemblement National
22:20va avoir une majorité absolue.
22:21Donc excusez-moi.
22:22Il est aux prévisions
22:23ce qui n'est pas
22:24qu'au rabat
22:25de la voyance.
22:26Merci.
22:27Et on lui disait
22:28non majorité relative
22:29c'est non.
22:30Non non.
22:31Je ne disais pas ça.
22:32Merci Darkigo.
22:33Allez il est 16h36.
22:34Réagissez.
22:36Allez il est 16h36.
22:37Réagissez.
22:39On a Christian.
22:40Il est avec nous.
22:41Christian.
22:42Bonjour Christian.
22:43Oui bonjour Cyril
22:44et bonjour à toute votre équipe
22:45et à vos invités.
22:46On est en forme Christian
22:47je vous dis franchement.
22:48Ça tombe bien moi aussi Cyril.
22:49On est heureux d'être avec vous
22:50sur Europe 1.
22:51Vous nous appelez d'où ?
22:52De Dijon.
22:53Dijon.
22:54Dijon je connais bien Dijon.
22:55Vous connaissez bien Dijon.
22:56Je connais bien Dijon
22:57parce que moi
22:58j'ai sévi sur Besançon
22:59l'été dernier.
23:00D'accord.
23:01Ouais
23:02une jeune amie
23:03que j'avais là-bas
23:05une fromagère.
23:07C'est à 88 km quand même.
23:09Je sais mais bon.
23:10Je suis sorti avec Belle Deschamps
23:11l'été dernier.
23:13C'est à 90 km
23:14mais j'ai fait un petit crochet.
23:15Christian vous faites quoi dans la vie ?
23:17Écoutez j'ai deux activités professionnelles.
23:19Dites-nous.
23:20La semaine je travaille
23:21dans l'éducation nationale.
23:22D'accord.
23:23Bien.
23:24Voilà.
23:25Je suis AESH
23:26c'est-à-dire que je m'occupe
23:27d'élèves en situation
23:28de handicap.
23:29Je connais très bien.
23:30Bravo à vous.
23:31Bravo Christian.
23:32Ça bravo.
23:33Déjà voilà
23:34quelqu'un qui sert à quelque chose
23:35pas comme nous.
23:36Et le week-end
23:37je suis correspondant
23:38au service des sports
23:39de notre journal quotidien
23:40qui s'appelle
23:41Le Bien Public.
23:42Ah fort.
23:43On aime aussi.
23:44C'est un super journal.
23:45C'est vrai parce qu'on parle
23:46beaucoup de journaux
23:47qui ne font pas leur travail
23:50pour nous.
23:51Là pour le coup
23:52merci Christian
23:53et bravo à vous.
23:54Christian vous vouliez réagir
23:55sur Michel Barnier
23:56la cote de confiance 42%
23:57vous lui faites confiance vous ?
23:59Ah oui moi je lui fais confiance.
24:01Mais ce que je voulais dire
24:02tout d'abord
24:03c'est que c'est assez savoureux
24:05de voir que Marine Le Pen
24:07est finalement
24:08la faiseuse de roi
24:10ou plus exactement
24:11la faiseuse de premier ministre.
24:13Parce que
24:16les électeurs du Rassemblement national
24:17peuvent légitimement
24:19se sentir floués
24:21de cette alliance
24:22que j'appellerais
24:23parce que je suis de bonne humeur
24:24et c'est le jour de la courtoisie
24:26contre nature.
24:28Vous êtes gentil.
24:29Voilà.
24:30Je dirais autre chose.
24:33Et si vous voulez
24:34voir la tête déconflite
24:36de Marine Tondelier
24:38et de votre amie
24:39Louis Boyard
24:40ça c'est juste jubilatoire.
24:41Ça n'est pas mon amie.
24:42Je rigole.
24:43Non mais c'est sûr.
24:44C'est vrai que c'est comme ça.
24:45Donc voilà.
24:46Si vous voulez voir
24:47la tête déconflite
24:48des amis de Gilles Verdet
24:49si vous préférez
24:50ça c'est un bonheur.
24:51Ah mais je vous dis
24:52moi aussi
24:53c'est incroyable quand même.
24:54Et c'est vrai
24:55qu'on le redit
24:56sur l'antenne d'Europe 1
24:57et je voudrais avoir
24:58la confirmation quand même
24:59de Vincent Jambrin
25:00député du Val-de-Marne
25:01et porte-parole du groupe
25:02La droite républicaine
25:03à l'Assemblée
25:04et de Charles Rodwell
25:05député Renaissance des Yvelines
25:06mine de rien
25:07on est le passage obligé
25:09ça passe par Marine Le Pen
25:11et Jordan Bardet là maintenant.
25:12Parce que comme je vous l'ai dit
25:13l'alliance maintenant
25:14elle s'est faite à droite
25:15et la gauche
25:16on leur a dit
25:17bon bah écoutez merci
25:18voilà.
25:19Louis Boyard
25:20va reprendre ses cours
25:21de frisbee
25:22et Sébastien Delogu
25:24va pouvoir aller
25:25racheter du gel
25:26pour les cheveux.
25:27Donc Vincent Jambrin.
25:30Rappelons quand même
25:31qu'on n'a pas mis
25:32la gauche dehors
25:33elle s'est mise
25:34tout seul.
25:35On l'a dit tout à l'heure
25:36mais c'est important de le rappeler
25:37et maintenant
25:38le gros enjeu
25:39c'est de répondre
25:40aux Français
25:41parce qu'au fond
25:42c'est pas l'arbitrage
25:43de Marine Le Pen
25:44c'est l'arbitrage des Français
25:45et ils ont été 11 millions
25:46à choisir le Rassemblement National
25:47et on ne peut pas
25:48l'ignorer
25:49ils ont des parlementaires
25:50au Parlement
25:51et donc on devra
25:52parlementer
25:53avec toutes les forces politiques
25:54en présence
25:55donc c'est le principe même
25:56de la démocratie
25:57il faut être capable
25:58et de le dire
25:59et j'espère
26:00que notre nouveau Premier ministre
26:01aura la capacité
26:02justement
26:03à faire passer
26:04des textes de loi
26:05avec une majorité de projets
26:06à chacun des textes
26:07et si vous me permettez
26:08juste un mot
26:09moi je pense que
26:10un
26:11les Français
26:12ils ont dit
26:13on veut du sérieux dans les comptes
26:14et plus d'impôts
26:15en votant pour des formations
26:16comme la mienne
26:17comme celle d'En Marche
26:18le Bloc Central
26:19mais ils ont aussi dit
26:20très clairement
26:21en votant Marine Le Pen
26:22on veut de la sécurité
26:23on veut la protection
26:24de nos frontières
26:25on veut une protection
26:26de notre identité
26:27et le Premier ministre
26:28il n'aura pas le choix
26:29il faut entendre ce cri-là
26:30des Français
26:31et je veux même aller plus loin
26:32moi je suis député
26:33d'une circonscription
26:34très populaire
26:35on a plein de Français
26:36qui sont désespérés
26:37de la situation sociale
26:38du pays
26:39et qui disent
26:40on veut plus de solidarité
26:41dans ce pays
26:42plus de services publics
26:43et je crois qu'il faudra
26:44aussi entendre ça
26:45et notre auditeur
26:46fait un métier extraordinaire
26:47moi je suis encore maire
26:48de l'Aile des Roses
26:49et je peux vous dire
26:50que les AESH
26:51on en manque cruellement
26:52c'est des familles
26:53et des classes entières
26:54qui sont dans la difficulté
26:55quand il n'y en a pas
26:56et quand on parle
26:57de services publics
26:58je crois qu'il n'y a pas
26:59de couleur politique
27:00à défendre des services publics
27:02aussi utiles que le métier
27:03que fait Monsieur.
27:04Appelez-nous comme Christian
27:0501820 39 21
27:06Charles Rodoile
27:07est-ce que vous voulez répondre
27:08à Christian ?
27:09Et il a dit
27:10quelque chose d'intéressant
27:11Vincent Jombrin
27:12et c'est vrai que
27:13ce n'est pas Marine Le Pen
27:15c'est 11 millions de Français
27:16je suis assez d'accord avec lui
27:17qui ont voté quand même
27:18pour le Rassemblement National
27:20donc il n'a pas tort
27:21c'est les Français
27:22qui ont fait qu'aujourd'hui
27:23Marine Le Pen
27:24est l'arbitre
27:26voilà, aujourd'hui
27:27l'arbitre du gouvernement.
27:29Oui mais de l'autre côté
27:30il ne faudra pas oublier
27:31les 8 millions d'électeurs
27:32qui ont voté NSP
27:33parce qu'il y a les têtes d'affiches
27:34dont on n'arrête pas de parler
27:35mais ces électeurs-là
27:36eux se sentent floués
27:37Gros gens comme devant !
27:38Gros gens comme devant !
27:39Alors justement
27:40vous Charles Rodoile
27:41qu'est-ce que vous répondez
27:42à Valérie Benalloum ?
27:43Non mais un...
27:44C'est son nom effectivement
27:47Non un petit mot
27:49en plus
27:50moi je soutiens
27:51a priori l'action de Michel Barnier
27:53non pas en fonction
27:54du Rassemblement National
27:55je vois un homme
27:56qui est profondément pro-européen
27:58qui fait partie
27:59de la démographie
28:00de notre formation politique
28:01Ah bah justement
28:02ça pose problème à beaucoup de gens
28:03dont Cyril dans un instant
28:04Je ne suis pas certain
28:05que Marine Le Pen
28:06se soit engagée
28:07auprès de ses électeurs
28:08sur ce sujet
28:09et d'ailleurs
28:10je ne crois pas
28:11que le Rassemblement National
28:12soit en plein soutien
28:13de son action
28:14En revanche
28:15ce que votre auditeur a dit
28:16est juste
28:17on va arriver
28:18à un moment de grand choix
28:19je partage votre avis
28:20sur l'extraordinaire métier
28:21que vous faites
28:22on en manque
28:23sur trois communes
28:24de ma circonscription également
28:25simplement
28:26si nous voulons
28:27revaloriser des métiers
28:28comme le vôtre
28:29qui méritent d'être revalorisés
28:30si nous voulons aussi
28:31revaloriser des métiers
28:32comme celui
28:33des enseignants
28:34des professeurs
28:35il y a 800 000 professeurs
28:36dans notre pays
28:37si on voulait revaloriser
28:38par exemple
28:39de 100 euros
28:40par mois
28:41ça représente
28:421 milliard d'euros
28:43par an
28:44de plus au budget de l'État
28:45ce qui veut dire
28:46que mécaniquement
28:47nous allons devoir faire
28:48des choix budgétaires
28:49et donc des économies
28:50donc ces grands sujets
28:51vont arriver vite
28:52et moi je ne connais
28:53toujours pas la position
28:54du Rassemblement National
28:55sur les grands choix budgétaires
28:56et donc les choix politiques
28:57qu'ils veulent faire
28:58pour notre pays
28:59en revanche je connais
29:00ceux de Michel Barnier
29:01je connais le cadre
29:02dans lequel il veut travailler
29:03je connais les grandes lignes
29:04sur lesquelles il veut travailler
29:05mais s'il veut faire passer
29:06des lois
29:07il est obligé
29:08d'appeler Marine Le Pen
29:09ou Jordan Bardet
29:10parce que le Rassemblement National
29:11est faiseur de rois
29:12et de lois
29:13faites attention
29:14parce que vous êtes
29:15en train de cliver
29:16par rapport au Rassemblement National
29:17mais vous avez besoin d'eux
29:18tous les jours
29:19vous voyez à l'Assemblée Nationale
29:20c'est comme si vous aviez
29:21un petit drone
29:22au-dessus de vos têtes
29:24au moment où il déclenche
29:26la dissolution
29:27c'est fini
29:28pardon la censure
29:29c'est fini
29:30donc vous êtes dans une situation
29:31extrêmement fragile
29:32je vous prends un exemple
29:33parce que là vous dites
29:34comme si tout allait bien
29:35je vous prends un exemple monsieur
29:36il y a un an
29:37on était dans votre studio
29:38et on parlait
29:39de la loi immigration
29:40et vous aviez
29:41chaque jour
29:42les députés du Rassemblement National
29:43qui disaient
29:44qui répétaient
29:45jamais nous ne voterons
29:46cette loi
29:47parce qu'il y a un article
29:48sur les régularisations
29:49des trafics
29:50sauf que la veille du vote
29:51lorsque les républicains
29:53et la majorité présidentielle
29:55de l'époque
29:56se sont mis d'accord
29:57c'était pas la même majorité présidentielle
30:0078% des français
30:01qui soutenaient ce texte
30:02et bien bizarrement
30:03ils ont basculé leur vote le lendemain
30:04vous aviez 169 élus
30:06vous en avez 99 aujourd'hui
30:08c'est la perte la plus sèche
30:09mais la logique est la même
30:10et je ne doute pas
30:11un instant du fait
30:12que Michel Barnier
30:13sera négocié
30:14avec l'ensemble des forces républicaines
30:15de ce pays
30:16comme il a su le faire
30:17par le passé
30:18Christian
30:19Est-ce que vous avez
30:20quelque chose
30:21à ajouter mon Christian ?
30:22Oui j'ai quelque chose à ajouter
30:23je participerai bien
30:24à la cagnotte
30:25pour le cadeau de Pascal Praud
30:26que j'adore
30:27Ah bah ça me fait plaisir
30:28Alors vous savez quoi ?
30:29J'ai eu la chance
30:30de rencontrer à deux reprises
30:31Bah je l'adore
30:32Je l'adore aussi
30:33C'est vraiment
30:34C'est vraiment un ami
30:35Il était sympa
30:36Il est très sympa
30:37Ouais je sais je l'adore
30:38J'ai Laurent Tessier
30:39que je connais bien
30:40pour le coup
30:41qui m'avait permis
30:42de le rencontrer
30:43dans une autre époque
30:44Et bah il est toujours
30:45aussi beau
30:46sachez-le
30:47C'est un ami
30:48Non mais Pascal Praud
30:49Oui pas Laurent Tessier
30:50Oui Pascal Praud également
30:51Voilà merci Christian
30:52d'avoir été avec nous
30:53Je vous dirai bon anniversaire
30:54de votre part
30:55C'est lundi
30:56Merci beaucoup
30:57Grosse fête sur Europe 1
30:58bien sûr
30:598000 watts de son
31:004000 personnes
31:01Ça va être la folie
31:02pour les 60 ans de Pascal
31:03Voilà donc venez nombreux
31:04J'y serai bien entendu
31:05et ça va chauffer
31:06dans les Bermudas
31:07Cyril est avec nous
31:08sur Europe 1
31:09Il est 16h44
31:10On est bien sûr en direct
31:11si on marche sur la tête
31:12C'est votre rendez-vous
31:13entre 16h et 18h
31:14sur Europe 1
31:15Merci d'être aussi nombreux
31:16à nous écouter
31:17Bien sûr
31:18Vous êtes chez vous
31:19Préparez peut-être
31:20un tout choco pour ce soir
31:21C'est magnifique
31:22Allez-y faites-vous plaisir
31:23et si vous voulez encore plus
31:24vous faire plaisir
31:25n'hésitez pas
31:26Si vous êtes chez vous
31:27mettez-vous sur Europe 1.fr
31:28Il y a Fabien Lequeuve
31:29qui va nous donner ses scoops
31:30dans un instant
31:31Il est plus beau que jamais
31:32Vraiment
31:33Il est tout en acrylique
31:34Il est magnifique
31:35Merci
31:36Pour l'instant il y a Cyril
31:37qui est en ligne
31:38et Cyril justement
31:39apparemment
31:40vous allez voir
31:41il n'aime pas le côté
31:42trop européen
31:43de Michel Barnier
31:44Il va nous en parler
31:45dans un instant
31:47Oui bonjour
31:48Cyril Hanouna
31:49Merci de me prendre
31:50à votre entretien
31:51Ça me fait grand plaisir
31:52Vous êtes où Cyril ?
31:53Je suis près de Montpellier
31:55Ah Montpellier
31:56Je connais un peu
31:57Près de Montpellier
31:58Je connais
31:59C'est lui d'abord ?
32:00Vous venez d'en parler
32:01à l'instant
32:02J'ai eu un problème
32:03sur Montpellier
32:04C'était lequel ?
32:05J'ai connu une rupture
32:06sur Montpellier
32:07Oh mince
32:08Malheureusement
32:09Il y a deux ans
32:10Vous en êtes remis ?
32:11Non
32:12Ah mince
32:13C'est pour ça
32:14d'ailleurs je vais quitter
32:15Merci Cyril
32:16Merci d'avoir été avec nous
32:17Les plaies sont encore ouvertes
32:18Les plaies sont encore trop ouvertes
32:19Je vais prendre le relais
32:20alors Cyril
32:21Avec plaisir
32:22Vous serez bien meilleur
32:23certainement
32:24Vous faites quoi dans la vie
32:25Cyril ?
32:26Vous faites quoi Cyril
32:27dans la vie ?
32:28Je suis enseignant
32:29comme l'autre
32:30père précédent
32:31Ah j'adore
32:32Quelle classe ?
32:33Comment ?
32:34Quelle classe ?
32:35Moi je suis plutôt
32:36en première
32:37Première ?
32:38Quelle spécialité ?
32:39Première quoi ?
32:40Si je dévoile trop
32:41de spécialités
32:42on va vite me repérer
32:43Ah d'accord
32:45Bonjour Cyril
32:46C'est pas grave
32:47Je suis venu
32:48autour de Montpellier aussi
32:49donc sur mon père
32:50c'est pas bien grave
32:51j'assumerai
32:52Merci Cyril
32:53Ça va ?
32:54Ça se passe bien dans le bois ?
32:55En ce moment ?
32:56Comment ?
32:57Excusez-moi
32:58Merci
32:59Vous ne vous dérangez pas
33:00Cyril
33:01Vous sur Michel Barnier
33:02vous en pensez quoi ?
33:03Moi sur Michel Barnier
33:04j'en pense pas
33:05beaucoup plus
33:06beaucoup moins
33:07Moi je vais un peu
33:08atténuer votre enthousiasme
33:09Vous savez
33:10les français
33:11ils ont voté un peu
33:12pour le changement
33:13de l'Union Européenne
33:14malgré les fortes poussées
33:15d'autres partis
33:16dans l'Union Européenne
33:17et donc s'il y a
33:18une personne
33:19qui doit bien jubiler
33:20c'est quand même
33:21Ursula von der Leyen
33:22Elle était contente
33:23Elle était contente
33:24et en plus
33:25elle retrouve en France
33:26comme Premier Ministre
33:27un ancien de ses commissaires
33:28européens
33:29ou un ancien commissaire
33:30européen
33:31très pro-européen
33:32et donc moi
33:33je ne suis pas sûr
33:34que les français soient gagnants
33:35parce que je ne crois pas
33:36que Michel Barnier
33:37ce soit un grand défenseur
33:38des intérêts des français
33:39dans l'Union Européenne
33:40Je vais vous donner
33:41un exemple concret
33:42qui est la loi
33:43sur la déréglementation
33:44des emballages
33:45alors ça paraît inaperçu
33:46comme ça
33:47c'est une loi
33:48qui permet de mettre
33:49moins de produits
33:50dans un emballage
33:51et pour le vendre
33:52au même prix
33:53voire plus cher
33:54ce qu'on appelle
33:55des hausses masquées
33:56et je crois que
33:57M. Bruno Lemaire
33:58s'en était emparé
33:59l'année dernière
34:00il avait fait un peu
34:01la lune à la télé
34:02aux informations
34:03en disant
34:04vous allez voir
34:05moi je vais régler le problème
34:06la shrinklation
34:07j'en fais mon affaire
34:08et je me rappelle très bien
34:09on en avait parlé
34:10Oui
34:12On ne savait pas
34:13que Michel Barnier
34:14était...
34:15Michel Barnier
34:16à ce moment-là
34:17il n'avait pas défendu
34:18trop les intérêts
34:19des français là-dessus
34:20donc moi je suis plutôt
34:21perplexe
34:22vous savez
34:23je suis de droite
34:24à l'origine
34:25je n'ai pas de quartier
34:26je n'ai jamais voulu
34:27être en quartier
34:28je suis plutôt gaulliste
34:29après j'étais plutôt
34:30pasquois
34:31j'ai suivi
34:32un petit peu
34:33derrière
34:34comme tout le monde
34:35vous l'avez dit tout à l'heure
34:36vous en avez parlé
34:37Jacques Chirac
34:38Jacques Chirac
34:39voilà Jacques Chirac
34:40et puis après j'ai été
34:41extrêmement déçu en 2005
34:42quand on a voté
34:43contre le traité européen
34:44de voir que deux ans
34:45ou trois ans après
34:46Sarkozy le faisait passer
34:47à l'Assemblée Nationale
34:48donc ça fait plusieurs fois
34:49que les français sont trahis
34:50dans leurs votes
34:51les français en France
34:52ou en Union Européenne
34:53et là je trouve
34:54qu'il y a une sorte
34:55de trahison masquée
34:56alors M. Barnier
34:57je suppose que c'est
34:58un très grand négociateur
34:59il n'y a pas de soucis
35:00je pense qu'il est
35:01une personne très compétente
35:02Mais est-ce qu'on a besoin
35:03d'un négociateur en ce moment ?
35:04Moi je pense qu'on a besoin
35:05d'un négociateur
35:06Oui c'est ça
35:07c'est ce que beaucoup
35:08de gens me disent
35:09Moi juste un petit truc
35:10je voudrais m'arrêter
35:11sur ce que dit Cyril
35:12et il y a énormément
35:13d'auditeurs
35:14rappelez-nous
35:150 1 80 20 39 21
35:16vraiment on vaut 10 auditeurs
35:17aussi avec nous cet après-midi
35:18il y en a beaucoup
35:19qui nous appellent
35:20qui disent
35:21quand Ursula est contente
35:22c'est qu'on va la voir
35:23bien mauvaise
35:24nous les français
35:25il y a énormément
35:26de français qui disent ça
35:27et qui disent
35:28de toutes les façons
35:29ça ne se gouverne plus
35:30chez nous
35:31ça c'est elle
35:32qui gouverne la France aussi
35:33donc forcément
35:34Michel Barnier
35:35vraiment
35:36qui est un pro-Europe
35:37forcément
35:38ça va nous faire du mal
35:39s'il vous plaît
35:40je vous dis
35:41ce que me disent
35:42les français
35:43ce que disent les français
35:44qui nous appellent
35:45d'ailleurs
35:46vous allez voir
35:47Julien dans un instant
35:48je le dis
35:49c'est exactement pareil
35:50exactement ce que je viens de dire
35:51et Cyril
35:52c'est vrai qu'on entend
35:53beaucoup ça
35:54Oui voilà
35:55moi je suis prudent
35:56Michel Barnier
35:57je ne lui reproche rien
35:58je pense que c'est
35:59une personne très compétente
36:00mais il faut savoir
36:01qu'il a fait toute sa carrière politique
36:02bon dans l'ombre
36:03c'est peut-être plus judicieux
36:04et je ne suis pas sûr
36:05qu'il sache vraiment
36:06au quotidien
36:07quel est le
36:08avis des français
36:09le mal-être des français
36:10aujourd'hui
36:11le mal-être pour l'école
36:12vous en avez parlé
36:13tout à l'heure
36:14pour le pouvoir d'achat
36:15pour la sécurité
36:16je pense que c'est
36:17un bon compromis
36:18je pense que
36:19monsieur Macron
36:20ça éteint un peu le feu
36:21ça éteint un peu le feu
36:22avant de rassurer
36:23les français
36:24ça éteint un peu le feu
36:25Cyril
36:26ça je pense aussi
36:27pour
36:28je pense que ça rassure
36:29les marchés
36:30aussi
36:31voilà
36:32on le voit
36:34au niveau
36:35vous allez voir
36:36au niveau de l'immobilier
36:37je pense que ça a rassuré
36:38au niveau des marchés boursiers
36:39ça a rassuré
36:40non mais c'est vrai
36:41ça a rassuré
36:42sur Barnier
36:43sur Barnier
36:44l'européen
36:45il y a deux visages
36:46le rassemblement national
36:47a retenu
36:48les dernières interventions
36:49sur la primaire LR
36:50en 2021
36:51d'un Barnier
36:52qui sur les questions migratoires
36:53était prêt
36:54à s'affranchir
36:55des règles juridiques
36:56de l'union européenne
36:57et du conseil d'Europe
36:58et il y a le Barnier européen
37:00dans le cadre du pacte stabilité
37:02sur les règles budgétaires
37:03sur la trajectoire des finances publiques
37:04qu'il faut remettre
37:05à la fin de septembre
37:06qui lui sera
37:07dans les clous
37:08comment être
37:09dans les clous
37:10tout en répondant
37:11à l'exigence
37:12portée par beaucoup de gens
37:13les 11 millions
37:14du rassemblement national
37:15et les 8 millions
37:16Front de Gauche
37:17sur le pouvoir d'achat
37:18là il va y avoir une contradiction
37:19Vincent Jeanbrun
37:20député du Val-de-Marne
37:21et porte-parole du groupe
37:22la droite républicaine
37:23à l'Assemblée
37:24je souscris
37:25je crois que Michel Barnier
37:26a beaucoup évolué
37:27il croit à la construction européenne
37:28mais il croit surtout
37:29à faire respecter la France
37:30c'est d'ailleurs son slogan
37:31respecter les Français
37:32fait respecter la France
37:33je voudrais rebondir
37:34sur ce que disait l'auditeur
37:35sur Cyril
37:36sur ce que
37:37Michel Barnier connaît
37:38finalement du quotidien des gens
37:39je résume un peu
37:40je vais vous raconter
37:41une anecdote
37:42moi je découvre
37:43Michel Barnier
37:44je suis tout jeune
37:45et on est en 2009
37:46et il devient
37:47tête de liste aux européennes
37:48ici en Ile-de-France
37:49je suis investi déjà à droite
37:50responsable des jeunes
37:51et on découvre
37:52avec tous mes collègues jeunes
37:53un type
37:54qui est vraiment
37:55totalement à l'écoute
37:56très loin de l'image
37:57qu'il a donnée
37:58sur le perron de Matignon
37:59une humilité
38:00une écoute
38:01il prenait pendant la campagne
38:02une heure
38:03une fois par semaine
38:04pour écouter nos avis
38:05il parlait à peine
38:06etc.
38:07et vraiment
38:08on sentait qu'il captait quelque chose
38:09et deuxième anecdote
38:10je ne sais pas si vous vous souvenez
38:11quand il était
38:12ça remonte mais
38:13ministre de la pêche
38:14en plus d'être ministre de l'agriculture
38:15il a apporté une petite innovation
38:16qui est passé inaperçue
38:17si on n'a pas la famille
38:18dans le métier
38:19il est allé voir les pêcheurs
38:20il a dit c'est quoi votre problème ?
38:21le problème c'est que
38:22quand on tombe en mer
38:23personne ne le retrouve jamais
38:24et il a dit
38:25mais il faudrait faire quoi ?
38:26il existe des balises
38:27et comprenez
38:28la balise standard
38:29elle est comme ça
38:30on ne peut pas la voir avec nous
38:31et quand on est sur le pont
38:32vous comprenez bien
38:33qu'on ne peut pas travailler
38:34il faudrait quoi ?
38:35il faudrait qu'on nous fasse des balises
38:36qui puissent être dans nos vêtements
38:37accrochées
38:38qui fassent biper etc.
38:39je vous l'ai fait courte
38:40mais Michel Barnier
38:41qui n'y connaissait rien
38:42qui n'était pas pêcheur
38:43il a été à l'écoute
38:44et on a révolutionné
38:45la façon de sauver les pêcheurs en mer
38:46parce que maintenant
38:47dans tous les vêtements
38:48vous voyez l'idée ?
38:49je crois que
38:50il aurait dû reprendre Thalassa
38:51le magazine de la mer
38:54c'est un bon exemple
38:56il y a vraiment un côté
38:57il n'y a pas besoin
38:58de vivre la vie
38:59de tous les français
39:00pour pouvoir les comprendre
39:01et les défendre
39:02on est sur Europe 1
39:03merci d'avoir été avec nous
39:04Cyril
39:05merci beaucoup
39:06Cyril ?
39:07le maire sur la chaîne Black Sun
39:08il s'est fracassé
39:09sur le mur
39:10de l'Union Européenne
39:11je ne sais pas
39:12on verra
39:13Cyril merci d'avoir été avec nous
39:14je vous fais trop de bisous
39:15merci à vous
39:16vous nous rappelez
39:17quand vous voulez sur Europe 1
39:18avec plaisir
39:19on vous attend
39:20à l'antenne
39:2101.80.20.39.21
39:22Charles Redouane
39:23va réagir dans un instant
39:24à tout ce qui se passe
39:26vous allez réagir
39:27dans un instant
39:28parce qu'on va faire
39:29une petite pause
39:30on va essayer
39:31de faire rentrer
39:32un petit peu de sous
39:33pour payer Fabien Lecoeuvre
39:34Fabien Lecoeuvre
39:35je comprends
39:36on fera une petite pause
39:37avec Fabien Lecoeuvre
39:38dans un instant
39:39puisqu'on fera
39:40une petite pause
39:41People
39:42je sais que vous adorez ça
39:43c'est à 17h03
39:44ce sera avec Fabien Lecoeuvre
39:45et juste après
39:46on reprend
39:47vous nous appelez
39:4801.80.20.39.21
39:49on vous attend
39:50au standard Europe 1
39:51si on marche sur la tête
39:52à tout de suite
39:5316h18h
39:54sur Europe 1

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