Le nouveau Premier ministre Michel Barnier a fait samedi son premier déplacement officiel à l'hôpital parisien Necker où il a promis que "la santé publique sera une priorité du gouvernement". Le même jour, plus de 100.000 manifestants marchaient dans toute la France contre sa nomination à Matignon.
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00:00Fanny Veikseider, bonjour. Vous avez lu la presse, vous avez compilé les différentes déclarations de Michel Barnier aux journalistes.
00:06Plusieurs choses. D'abord, il y a un mot important dans la bouche de Michel Barnier, c'est le mot de respect.
00:11Le respect. En effet, cette notion est évoquée dans les deux journaux de ce dimanche dans lequel le Premier ministre veut répondre aux attaques
00:19formulées très rapidement par la France Insoumise après sa passation de pouvoir et dans laquelle Michel Barnier avait prononcé le mot de Jean Dambas.
00:26Alors, il répond dans notamment le journal du dimanche « Je suis Dambas ». Il le martèle, il le répète trois fois « Moi, je viens Dambas ».
00:34Il n'y a pas d'ambiguïté. Il rappelle notamment le passé de militante associative de sa mère ou encore son père, petit entrepreneur.
00:40Il rajoute également « J'écouterai tout le monde ». Ces gens-là ont des idées et on aura le bol que ça tombe d'en haut. Chaque citoyen est important.
00:48Voilà, une façon de clore la polémique sur ceux qu'il accusait de condescendance. Il parle aussi évidemment de son expérience, de ses qualités pour mener à cette mission périlleuse.
00:56En effet, le détail, son parcours, on le sait, il est long, il est riche. Depuis son poste de conseiller régional à seulement 22 ans en Savoie,
01:03puis député, sénateur, plusieurs fois ministre, eurodéputé, commissaire européen, un grand négociateur du Brexit. Il le rappelle, tout cela lui confirme donc le calme des vieilles troupes,
01:12comme il le dit, et des montagnards de sa chère Savoie. Michel Barnier qui précise qu'il n'y a pas d'étape où il n'ait pas appris quelque chose dans ce long parcours.
01:20Et puis, il rappelle qu'au Parlement européen, par exemple, il a appris la culture du compromis dynamique, celui, dit-il, où chacun garde son identité.
01:27Le compromis dynamique, on va en parler, on va essayer de comprendre ce que ça veut dire. Et puis, son parcours va évidemment, dit-il, l'aider à gérer la situation, notamment avec le président.
01:35Oui, le président qui adopte une nouvelle posture vis-à-vis de son premier ministre, plus en retrait, plus dans un rôle d'arbitre. Alors, Michel Barnier le précise,
01:43le président est dans un état d'esprit assez clair à mon égard. Il me laisse la liberté de former mon propre gouvernement et ma ligne politique. J'ai une grande liberté.
01:51Michel Barnier qui précise par ailleurs qu'il désire aujourd'hui incarner un espoir pour la France parce qu'il va falloir que les choses changent.
01:58Il va falloir relever la ligne d'horizon individuel et collectif. Ça, c'est son objectif de travail, même s'il n'a pas vraiment encore pour le moment de plan de carrière,
02:06comme Michel Barnier le précise. En effet, aujourd'hui, je suis soucieux de servir. Après, on verra.
02:10Merci beaucoup, Fanny.