• il y a 2 mois

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00:00Arabelle.
00:04Bonjour, bonjour à tous. Bienvenue dans votre carrefour de l'information.
00:07Tout de suite, les principaux titres.
00:09Cette grève sauvage à l'aéroport de Charleroi.
00:12Tous les vols prévus ce matin ont été annulés.
00:15Il est recommandé aux passagers en partance dans la journée de ne pas se rendre à l'aéroport
00:19et de prendre bien sûr contact avec leur compagnie aérienne.
00:22Médecin du monde qui manque de volontaires,
00:24ce qui risque d'entraver pas mal de projets bruxellois et wallons.
00:27Pour nous en parler dans quelques instants, Maëté Machado,
00:30responsable médecin du monde dans les dispositifs d'hébergement d'urgence
00:34pour personnes sans abri et sans papier, accompagnée d'Imane Yez, médecin bénévole.
00:39A l'international, en France, Michel Barnier promet un gouvernement pour la semaine prochaine
00:44d'un air de mission impossible selon la presse.
00:46Et puis aux Etats-Unis, Kamala Harris remportée.
00:48Le débat face à Trump est de loin,
00:50mais cela suffira-t-il à faire basculer la présidentielle en sa faveur ?
00:54Élément de réponse tout à l'heure.
00:55Et puis en deuxième partie d'émission, comme tous les jours,
00:57un détour par le Maghreb en Tunisie.
00:59La rentrée scolaire, c'est dans quelques jours,
01:01une rentrée déjà sous le signe de la protestation.
01:04Voilà pour l'essentiel du Carrefour de l'Info qui démarre dans quelques instants.
01:07Carrefour de l'Info sur Arabelle.
01:13Voilà, je vous le disais il y a quelques instants,
01:15le manque de volontaires chez MDM qui risque d'entraver certains projets bruxellois et wallons.
01:20MDM, médecin du monde bien sûr, c'est le récent constat de médecin du monde.
01:23Et pour nous en parler aujourd'hui, avec nous Maïté Machado,
01:27responsable médecin du monde dans les dispositifs d'hébergement d'urgence
01:31pour personnes sans abris et sans papiers.
01:33Bonjour.
01:34Bonjour.
01:35Et pour nous accompagner aussi, Ibanez qui est médecin bénévole.
01:38Bonjour.
01:39Bonjour Tariq.
01:40Merci d'être avec nous sur Arabelle.
01:41Alors une première question disons de manière générale.
01:43Quelle est la situation actuelle et comment est-ce qu'on peut expliquer actuellement ce manque de volontaires ?
01:48Donc on a un manque de volontaires de manière générale sur l'ensemble de nos projets en Belgique.
01:53Donc il faut savoir que médecin du monde, sa force opérationnelle en Belgique, c'est les volontaires.
01:59Donc on a une mobilisation d'entre 400 et 500 volontaires par année
02:03qui nous permettent d'assurer une grande partie de nos activités.
02:07Donc les consultations médicales et pas que médicales,
02:13aussi à niveau psy, social et l'accueil des personnes en général.
02:17Donc aujourd'hui, on est dans un manque de volontaires.
02:20On a du mal à recruter de nouvelles personnes.
02:22Et il y a, comme c'est normal, des gens qui nous quittent parce qu'ils prennent d'autres voies,
02:28parce qu'ils ont d'autres choses à faire, parce qu'ils sont trop donnés du temps.
02:32Et donc voilà, on a aujourd'hui un manque de pouvoir combler ce vide de volontaires qui partent.
02:38Et on peine à recruter sur l'ensemble de nos projets, aussi bien en Flandre, en Bruxelles et en Wallonie.
02:43On va y revenir en détail. Est-ce que la crise de l'accueil aussi contribue à cette pression ?
02:49Tout à fait, parce qu'on a plus de public, on a plus de demandes.
02:53Il y a plus de personnes qui se retrouvent en rue.
02:55Donc ça met une pression sur les différents projets et sur les équipes de manière générale.
03:00Parce qu'on voit de plus en plus des personnes qui sont avec des détresses plus fortes
03:05et qu'il faut faire des prises en charge parfois plus longues.
03:09Justement Alain, qui est volontaire médecin avec nous, peut en témoigner de certains cas.
03:14Donc je vais laisser Alain peut-être parler de certains cas qu'on rencontre
03:18qui font que justement c'est plus compliqué pour nos équipes qu'avant.
03:22On devait voir la personne une fois. Aujourd'hui, on doit la suivre plusieurs fois.
03:27Donc peut-être Alain ?
03:29Oui, c'est bon. Alors ça serait difficile de résumer.
03:32Mais je peux citer vraiment quelques exemples d'une consultation récemment
03:36où il y avait deux Gazaouis qui me montraient les photos de leurs familles
03:42écrabouillées sous les décombres.
03:44Dans leurs yeux, il y avait un syndrome post-traumatique majeur.
03:48Alors ça, c'est la règle de toutes les personnes qu'on voit.
03:52J'aime beaucoup actuellement consulter dans un dispositif pour femmes.
03:57Toutes ces femmes. Je crois qu'on a des clichés sur les réfugiés.
04:03On a vraiment des clichés. On s'imagine qu'il s'agit simplement de certaines régions du monde.
04:08Et en fait, c'est de partout. Récemment, j'avais une famille entière
04:12qui avait échappé aux narcotrafiquants en Colombie
04:16et qui était réfugiée parce qu'ils étaient menacés de mort.
04:20Donc il y a beaucoup de syndromes traumatiques.
04:23On voit vraiment que les gens ont terriblement souffert.
04:28Vous êtes médecin, mais devant ces cas, vous faites aussi office de psychologue.
04:33De toute façon, je pense que dans la formation de médecins généralistes,
04:37l'aspect psychologique est fondamental.
04:40Et l'accueil de personnes traumatisées, déjà c'est un contact humain.
04:45Et ça, c'est vraiment ce que Médecins du Monde nous permet dans ses valeurs.
04:49On reviendra tout à l'heure avec vous, Ibanez, sur son vocation d'être bénévole.
04:53On va revenir à présent aux besoins de Médecins du Monde, dans le détail.
04:57On va commencer par Bruxelles, chez nous.
05:00Quelle est la demande ? Quelle est la nature de l'urgence ?
05:03Aujourd'hui, on cherche toutes sortes de profils.
05:06Tout d'abord, les profils médicaux.
05:09Parce qu'évidemment, les profils médicaux, on ne peut pas mettre à exécution dans saction.
05:15Donc aussi bien des médecins généralistes et des infirmières, des sages-femmes, des psychologues, des kinés.
05:22Mais aussi, on a un projet qui travaille avec des médecins spécialistes.
05:26Donc là, on a besoin des ophtalmologues, des gastroenterologues, des pneumologues et des endocrinologues.
05:32Donc voilà, c'est une panoplie.
05:34Ça fait beaucoup de monde, ça fait beaucoup de spécialités en même temps.
05:36Exactement, mais c'est pour pouvoir justement assurer cette prise en charge pour ces personnes.
05:41Mais derrière tout ce cadre médical, on a aussi un cadre qui est tout à fait...
05:46C'est tous les profils non médicaux, mais qui est tout aussi important que c'est les personnes qui ont le premier accueil avec les personnes.
05:52Donc c'est nos profils non médicaux qui vont être le premier contact, qui vont accueillir ces personnes,
05:58qui vont être la première écoute, offrir un café, offrir une oreille finalement à ces personnes
06:05pour faire l'encadrement externe à la consultation et permettre justement à tous ces cadres médicaux
06:11de pouvoir, eux, s'occuper des patients qui en ont besoin.
06:15Et les non médicaux, plutôt, être l'écoute ouverte pour toutes les personnes qui veulent s'approcher des services de médecins du monde.
06:21C'est très important, je veux souligner le fait que beaucoup de ces personnes qui sont dans des situations de précarité maximale
06:29ont peur, parfois, alors qu'elles ont des problèmes de santé, ont peur de consulter et de demander une consultation.
06:35Et le fait qu'à l'accueil, comme ça, les accueillants offrent du café, des boissons, des petits gâteaux,
06:40c'est un moment important dans les endroits où on est.
06:45Et puis pour nous, c'est un travail d'équipe assez formidable.
06:49Mais c'est vrai que c'est très important.
06:51On voit, je le voyais encore récemment à Louisa, ces femmes qui sont dans un coin, puis qui viennent, qui s'approchent...
06:58Et qui vont prendre un café, et qui vont discuter, et qui vont discuter avec l'accueillant,
07:03qui va peut-être leur dire, vous savez, il y a le médecin, il faut vous inscrire avec l'infirmière, etc.
07:07Le côté accueil est très important, c'est un moment.
07:12Moi, je le vois dans chaque centre où j'ai consulté et où je consulte, c'est un moment.
07:18Il y a le moment médecin du monde, et on voit, là où il y a des enfants, il y a tous les enfants qui viennent.
07:23C'est des moments importants pour rassurer les gens, pour leur dire, ça existe.
07:27Vous pouvez avoir une consultation médicale à cet endroit-là.
07:31Alors, Maïté Machado, on a parlé de la demande à Bruxelles, mais pas que.
07:35Il y a aussi la Wallonie, où pas mal d'antennes, je pense, souffrent de ce déficit de bénévoles, si bien cela.
07:41Exactement. Et là, c'est le même type de profil qu'on cherche aussi des médecins, des infirmières, mais aussi des accueillants.
07:47J'ai oublié de citer, très important, on cherche aussi bien à Bruxelles et en Wallonie, des chauffeurs.
07:52Ça, c'est pour notre camion médical, le Medibus.
07:56Donc, il faut pouvoir le déplacer de l'endroit où il est garé au permanent.
08:02Ça, aussi bien à Bruxelles et en Wallonie.
08:04Donc, il ne faut pas un permis spécial. Le permis B est suffisant.
08:07Mais il faut se sentir à l'aise de pouvoir simplement le conduire.
08:10Donc, on peut aussi jouer un double rôle, être chauffeur et infirmier.
08:14Et donc, simplement, on le conduit jusqu'à l'endroit, et puis on fait la consultation à filles ou accueillant.
08:19Mais voilà, par moment, on doit annuler des permanences avec le Medibus parce qu'on n'a personne qui veut, peut le conduire.
08:27Et donc, ça met à mal toute l'activité.
08:29Et un autre aspect important que j'ai oublié de citer, c'est tout ce qui est les activités en promotion santé.
08:34On essaye aussi, au-delà de la consultation médicale, que c'est justement soigner, mais être aussi dans la prévention, dans l'écoute.
08:42Et donc, là, c'est des espaces plutôt d'animation, de promotion santé.
08:46Donc, en Wallonie aussi, on est en recherche de ces différents types de profils médicaux et non médicaux.
08:52Et notamment dans les centaines où il y a un manque actuel de volontaires.
08:56Alors, je me tourne vers vous, Ibadiez. Je rappelle que vous êtes médecin bénévole.
09:01Comment on peut expliquer, justement, ce rétrécissement de cette poche, de ce vivier de bénévoles chez Médecins du Monde ?
09:10Est-ce que c'est un peu, quelque part aussi, l'état du système de santé hospitalier en Belgique ?
09:16Oui. Pas seulement hospitalier. La carence en médecins généralistes, elle est partout en Europe.
09:22Donc, probablement que ça provient de là. Je pense aussi que peut-être que ça fait un petit peu peur.
09:28Et là, moi, je veux dire vraiment que Médecins du Monde, avec ce dispositif d'hébergement d'urgence,
09:34a mis en place quelque chose d'extrêmement... C'est un bénévolat idéal.
09:38Parce qu'en tant que médecin, quand on arrive, gérant met les pieds sous la table.
09:42Il y a un soutien logistique et humain qui est extrêmement bien fichu.
09:46Une salle de consultation, les accueillants, le filtrage par les infirmières du SAMU social.
09:54Il y a Maïté, qui est soignable en permanence, qui l'autre jour m'a sauvé, d'ailleurs, à ma consultation,
10:00parce que j'avais un problème de code d'accès.
10:02On a un système informatique, aussi, qui permet de créer un dossier.
10:06Parce que le but, il est là. Il est de faciliter l'accès aux soins, de ramener...
10:10– En off, tout à l'heure, vous parlez d'un écran que vous partagez, justement, avec ces personnes.
10:15– Oui, tout à fait. Moi, je tourne l'écran vers eux pour leur montrer qu'ils existent.
10:20Parce que je crois que le problème d'un migrant, le problème d'un réfugié,
10:23c'est qu'il est dans une fragilité maximale et au niveau des aspects de personnalité.
10:32C'est pour ça, d'ailleurs, qu'il y a beaucoup de troubles de personnalité,
10:35de troubles psychiatriques consécutifs à cet état de précarité.
10:40Montrer qu'ils existent dans un dossier, donc qu'ils vont être suivis.
10:44Lorsqu'on réfère, par exemple, au CASO, puisqu'on a la chance de pouvoir avoir
10:50des consultations de deuxième ligne, de savoir qu'il va pouvoir voir un spécialiste
10:58et de voir qu'il est inscrit quelque part, qu'on va pouvoir lui obtenir
11:02une aide médicale urgence, etc. C'est très important.
11:06Et ça, moi, j'insiste, je trouve que le soutien logistique et humain
11:10de médecins du monde est vraiment optimal.
11:13On a aussi la chance de pouvoir accéder à des traducteurs.
11:16Et ça, c'est très important, parce qu'évidemment, on a affaire à des gens
11:20qui viennent de tous les coins du monde et systématiquement,
11:23on finit par apprendre à se débrouiller, d'ailleurs, maintenant,
11:26avec les téléphones et les trucs de traduction automatique,
11:31voire même à appeler des gens qui sont des amis et qui vont nous aider.
11:36Mais vraiment, il y a un soutien logistique et puis des valeurs
11:39de médecins du monde, je crois. Moi, j'incite mes confrères médecins,
11:42s'il vous plaît, venez, venez, vous allez vous régaler.
11:45C'est de la vraie médecine.
11:47Maïté Machado, est-ce que vous partagez ce ressenti,
11:51cette nécessité de cette approche humaine et sociale avec les gens ?
11:55Tout à fait, parce qu'il y a tout le côté médical,
11:59mais souvent, les gens ont besoin d'avoir une écoute.
12:02Et comme l'a très bien dit Alain, de le rappeler qu'il s'existe aussi.
12:06Je pense qu'il ne faut pas aller chercher très loin.
12:10Quand on marche dans les rues de Bruxelles, on voit la quantité de gens
12:13qui se trouvent en rue et souvent, on les ignore.
12:16Les gens regardent ailleurs, ne veulent pas même dire un bonjour.
12:19Parfois, on veut les effacer.
12:22C'est des gens qu'il faut ramener d'abord simplement à l'écoute.
12:26Et c'est pour ça que, comme je disais tantôt, le rôle de l'accueil
12:30et de la première approche avec les personnes est fondamentale.
12:33C'est tout d'abord d'entamer le dialogue avec les personnes.
12:36Il y a des personnes qui viennent à notre accueil sur les différents projets,
12:40pas pour voir un médecin, mais pour avoir un espace de discussion.
12:44Et souvent, j'ai entendu pas mal de certains médecins qui disent
12:47que la problématique médicale était minime, mais la personne a passé une heure
12:51à parler avec moi. Il avait besoin de parler.
12:54Parfois, les gens ont besoin d'avoir un endroit où ils se sentent en sécurité,
12:58où ils puissent déposer certaines choses, où ils puissent se sentir écoutés.
13:02C'est une des parties fondamentales du travail.
13:07C'est aussi celui-là, en plus du soin en fait.
13:10– Vous voulez ajouter quelque chose ?
13:12– Oui, systématiquement, je prends le temps de demander à la personne
13:16de me raconter son histoire.
13:18Et là, je sens qu'il y a des vannes qui s'ouvrent.
13:21D'où il vient ? Comment se retrouve-t-il dans cette situation de réfugié ou à la rue ?
13:26Parce qu'on a aussi des Belges, on a aussi des Bruxellois,
13:30des personnes qui se retrouvent à la rue suite à des conflits familiaux, de violences.
13:37On a beaucoup ça.
13:39Je sens que c'est un moment où la personne, elle existe enfin.
13:44Enfin, il y a quelqu'un qui l'écoute et c'est fondamental.
13:48Ce n'est pas simplement, vous avez mal où ?
13:51Parce que souvent, ils ont mal au cœur.
13:54– Mal au cœur. Alors, pour être un peu plus concret,
13:57qui peut devenir volontaire chez le médecin du monde ?
14:00– Tout le monde, parce que si on est dans les profils médicaux que j'ai cités,
14:04on peut avoir déjà un diplôme reconnu en Belgique,
14:07pour tout ce qui est médecin, sage-femme, infi, psychologue.
14:10Mais après, il y a tous les profils non-médicaux,
14:13que là, c'est tout le monde qui a simplement une envie de donner du temps,
14:17d'être à l'écoute, d'être dans un contact humain.
14:19Donc là, c'est vraiment ouvert à toute personne.
14:22Nous, ce qu'on demande, c'est des personnes qui adhèrent aux valeurs de médecin du monde,
14:26c'est-à-dire être dans le non-jugement, être dans l'écoute, dans la bienveillance, être humain.
14:31On ne demande pas plus que ça.
14:33– Toutes les infos pratico-pratiques, disons.
14:36Est-ce qu'il y a un site, une page Facebook ?
14:38– Exactement, tout se trouve sur le site de médecinsdumonde.be,
14:41médecins avec S.
14:44Donc là, on rentre sur le site et il y a une page où nous rejoindre.
14:48Il se trouve aussi bien tout ce qui est les offres d'emploi,
14:51mais aussi tout ce qui est les offres de volontariat.
14:53Et là, c'est séparé par les profils médicaux, paramédicaux et non-médicaux.
14:59Et on dépose en fait sa candidature via le site
15:03où on écrit un mail à l'adresse engagement-medecinsdumonde.be,
15:07à nouveau médecins avec S.
15:10Et donc là, il y a quelqu'un chez nous qui gère tout l'aspect des recrutements de volontaires,
15:14qui va prendre contact avec les différentes personnes.
15:17– Voilà, le temps passe très vite, encore une ou deux petites minutes.
15:21Un message à faire passer, le mot de la fin peut-être avec vous,
15:24pour commencer Alain Ibanez.
15:26– Voilà, le bénévolat soigne.
15:29Je veux dire à tous les gens qui nous écoutent,
15:32c'est reconnu aujourd'hui en neurobiologie, par exemple dans les burn-out,
15:36qu'avant de reprendre un travail, il faut faire un bénévolat.
15:39Et c'est vraiment quelque chose d'extrêmement enthousiasmant,
15:42et ça peut remonter le moral aux personnes qui ne vont pas très bien.
15:47Et surtout, je dis à mes confrères médecins,
15:50venez, vous allez voir, vous allez passer des moments merveilleux
15:53et vous serez rétribués largement, humainement.
15:56– Maïté ?
15:57– Je rejoins complètement Alain, et dire aussi que si vous voulez être
16:01dans un milieu multiculturel, rencontrer énormément de gens
16:04avec beaucoup de parcours, et être plus en face avec la réalité,
16:08rejoignez-nous, on va bien vous accueillir,
16:11et on sera très heureux d'avoir tout le monde qui veut joindre
16:14Médecins du Monde avec nous.
16:16– Voilà, le manque de volontaires qui risque d'entraver
16:18certains projets de Médecins du Monde.
16:20Elle est avec nous, Maïté Machado, je rappelle que vous êtes responsable
16:23Médecins du Monde dans les dispositifs d'hébergement d'urgence
16:26pour personnes sans abri et sans papier, c'est très long mais j'y arrive.
16:29Et également Alain Ibanez, médecin bénévole, merci pour votre témoignage.
16:34– Merci.
16:35– Merci Tariq.
16:36– Avec plaisir, on se retrouve dans quelques instants
16:38pour la deuxième partie de votre Carrefour de l'Info, à tout de suite.
16:44Chez nous, Belgique politique, négociation fédérale,
16:47patron et syndicat jugent la future Arizona à côté de la plaque,
16:51un titre que l'on retrouve notamment dans le journal Le Soir ce matin,
16:54dans un courrier commun aux négociateurs fédéraux.
16:57Les organisations patronales et syndicales rappellent
16:59que le modèle socio-économique belge doit être réformé en profondeur,
17:03pas par décret mais via la concertation sociale.
17:06Par ailleurs, Raoul Hedebouw, pour lui l'Arizona serait l'une
17:09des pires attaques depuis 40 ans sur les conquêtes sociales,
17:12avant les élections communales à la suite desquelles le PTB
17:15espère pouvoir intégrer l'une ou l'autre majorité.
17:18Raoul Hedebouw qui tire à boulet rouge sur les mesures de l'Arizona
17:22et du futur gouvernement.
17:24Direction à présent les États-Unis, la presse revient sur le débat Harris-Trump
17:28et ses conséquences sur la présidentielle pour la plupart des médias américains.
17:32La candidate démocrate Kamala Harris a su tirer son épingle du jeu face à un Trump.
17:37Kamala Harris a remporté le débat et de loin,
17:40titre avec enthousiasme le site d'informations politico.
17:43Les démocrates ont ainsi en quelque sorte pris leur revanche
17:46et obtenu l'inversion des rôles qu'ils espéraient
17:49après le retrait de Joe Biden de la course à la Maison-Blanche.
17:52Mais est-ce que cela va suffire à faire basculer la présidentielle en sa faveur ?
17:56s'interroge la presse.
17:57Harris domine Trump lors du débat mais la course reste serrée,
18:01titre à la Une le Washington Post,
18:03la question primordiale dans un pays aussi divisé
18:06est de savoir si cela aura de l'importance.
18:09Ce qui est sûr en tout cas c'est que l'on devrait assister à une course très serrée
18:13jusqu'au 5 novembre prochain.
18:20Et c'est l'heure de faire un détour par le Maghreb dans votre quartier de l'information.
18:25...
18:37Voilà je disais que c'était l'heure d'aller faire un tour dans les pays du Maghreb
18:41pour voir un peu ce qu'il se passe en Algérie tout d'abord
18:44où le chef du Hamas et Assinoir a félicité Abdelmajid Tebboune pour sa réélection.
18:48Le Hamas qui a diffusé une déclaration inhabituelle attribuée Assinoir,
18:53écrit Tebboune, titre TSA.
18:55Le nouveau chef du Hamas a adressé un message de félicitation au président algérien
18:59à l'occasion de sa réélection samedi dernier pour un deuxième mandat à la tête de l'Algérie.
19:04Un message écrit le site.
19:06Le premier du genre depuis la désignation de Assinoir à la tête du mouvement Hamas
19:10suite à l'assassinat d'Ismail Haniye fin juillet dernier à Téhéran.
19:14Depuis le début de la guerre, Assinoir n'a fait qu'une seule déclaration officielle,
19:18en octobre 2023, où il avait proposé une libération immédiate des otages
19:22en échange de tous les prisonniers palestiniens.
19:25En Tunisie, la rentrée scolaire, c'est dans quelques jours une rentrée déjà
19:28sous le signe de la protestation.
19:30A Tunisie, à quelques jours de la rentrée, les enseignants en colère.
19:33Dans Tunisie ou Hebdo, les enseignants protestent à Tunis, titre capitaliste.
19:37Les deux principaux syndicats de l'enseignement de base et secondaire
19:41affiliés à la puissance centrale syndicale, l'UGTT, ont organisé une journée de colère
19:46avec un rassemblement devant le ministère à Tunis.
19:49Les revendications sont toujours les mêmes, augmentation des salaires,
19:53abolition de l'emploi précaire, la réforme aussi du système éducatif
19:57ou encore le manque de personnel et des enseignants suppléants.
20:00Et puis il y a aussi ce déficit alarmant selon les syndicats,
20:04un déficit de 7500 enseignants pour la nouvelle année scolaire
20:08qui démarre lundi prochain.
20:10Et puis au Maroc, cette première, l'inauguration d'une usine de transformation
20:14de cannabis légale, inauguration à Taounet de cette première,
20:18dans la quotidienne.ma, construite sur une surface de plus de 3000 m².
20:22Cette première usine de transformation a nécessité un investissement
20:26de 20 millions de dirhams et a déjà permis de créer 25 emplois permanents,
20:29300 emplois saisonniers, une inauguration qui marque une étape importante
20:33dans la mise en œuvre de la loi adoptée en 2021 au Maroc
20:37qui autorise la culture du cannabis à des fins médicales et industrielles.
20:41Enfin, cette initiative s'inscrit aussi dans une démarche plus large
20:45qui vise à exploiter le potentiel économique du cannabis,
20:48tout en encadrant bien évidemment strictement son utilisation.

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