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00:00Carrefour de l'info sur Arabelle.
00:06Bonjour, bonjour à tous. Bienvenue dans votre Carrefour de l'information.
00:09Tout de suite, les principaux titres que nous allons développer ensemble aujourd'hui.
00:12Tout d'abord, le travail qui a repris progressivement et sur base volontaire ce matin chez Audi-Brussels.
00:17Dans le même temps, un troisième conseil d'entreprise extraordinaire a lieu en ce moment même.
00:23Gros plan ce midi sur Child Focus avec sa toute nouvelle directrice, Nell Brothart.
00:28Celle est avec nous déjà pour nous parler de sa nouvelle mission.
00:31On la retrouve dans quelques instants.
00:33À l'international, la presse revient sur la démission de Thierry Breton,
00:36le commissaire européen au marché intérieur,
00:38et sur les conséquences des futurs rapports de Bruxelles avec les géants du numérique.
00:42Et puis, en deuxième partie d'émission, comme tous les jours, nous irons faire un petit tour du côté du Maghreb,
00:46où le Maroc a repris l'importation de plaies tendres en provenance de Russie,
00:50suspendue il y a deux ans en raison de la guerre en Ukraine.
00:54Voilà pour l'essentiel du Carrefour de l'Info, qui démarre tout de suite.
01:00Je vous le disais il y a quelques instants, un gros plan ce midi sur Child Focus avec sa nouvelle directrice, Nell Brothart, qui est avec nous.
01:07Bonjour.
01:08Bonjour.
01:09Merci d'être avec nous sur Arabel.
01:11Avant d'aller plus loin, on va peut-être faire un petit peu connaissance.
01:13Une petite carte de visite.
01:15Qui est un petit peu Nell Brothart ?
01:18J'ai 43 ans, j'ai deux fils et une belle-fille, et je travaille déjà pour Child Focus depuis 17 ans.
01:26Ah d'accord, donc vous n'êtes pas nouvelle arrivée.
01:28Non, pas nouvelle arrivée, nouvelle dans la fonction, ça oui, mais je suis rentrée dans la porte de Child Focus pour la première fois il y a 17 ans.
01:35Et pendant ce temps, j'ai surtout travaillé sur la prévention chez Child Focus,
01:40mais aujourd'hui je reprends le flambeau pour vraiment mener l'organisation dans sa totalité.
01:46Est-ce que c'était un aboutissement logique de votre carrière, après toutes ces années passées au sein de Child Focus, d'arriver au poste de direction ?
01:53Un peu, oui. On est plutôt petite, voire quand même déjà pas mal de gens chez nous,
01:59mais ça reste une petite organisation avec pas beaucoup d'échelons.
02:03Mais les quelques échelons qu'il y a, je les ai tous parcourus,
02:06donc je suis commencée comme project manager, après coordonnatrice de l'équipe, directrice du département, CEO adjoint,
02:14et donc maintenant c'était un peu le pas logique, mais ça reste quand même un beau défi.
02:19Vous avez, depuis 17 ans, passé tous les rouages de l'organisation.
02:23La prévention, vous l'avez dit, c'est l'un des axes majeurs du travail de Child Focus.
02:27Alors vous créez des outils de prévention pour les enseignants, pour les éducateurs, c'est ça ?
02:31Oui, c'est ça, exactement.
02:33Alors on va développer la sécurité en ligne, de quoi s'agit-il ?
02:37La sécurité en ligne, c'est quelque chose de très large.
02:40Donc nos enfants et nos jeunes sont connectés tous les jours, comme nous-mêmes d'ailleurs,
02:45et ça donne tout d'abord beaucoup d'opportunités à tous nos enfants,
02:49mais comme on le sait, il y a des risques, il y a des choses qui vont mal en ligne,
02:53on voit les résultats de ça tous les jours chez Child Focus.
02:56Donc par la prévention, on essaye d'éviter une exploitation sexuelle des enfants en ligne.
03:02C'est le sexting, c'est ça ?
03:04Entre autres, oui.
03:05De quoi s'agit-il ?
03:06On parle surtout du sexting non consensuel.
03:09Donc là, on parle des jeunes qui vont partager souvent en toute confiance
03:14des images dénudées ou des images intimes à leur père,
03:18qui soient quand même encore diffusées sur une échelle plus large par après.
03:23On parle de ça, on parle de sextortion.
03:26Ce sont plutôt des bandes criminelles qui vont vraiment contacter nos jeunes
03:33pour essayer d'obtenir des images et après demander de l'argent ou encore plus d'images
03:39par la menace d'être...
03:41C'est du cyberharcèlement ça aussi ?
03:43C'est quand même lié au cyberharcèlement, oui,
03:45mais pour la sextortion, on voit que ce sont vraiment des bandes criminelles.
03:49Donc oui, ce ne sont pas des gens qu'on connaît,
03:53ce sont à la Côte d'Ivoire ou autre part vraiment des criminels
03:57qui essayent de gagner de l'argent assez vite sur le dos de nos jeunes.
04:03Quand on parle du sexting non consensuel,
04:06là on est un peu plus proche du cyberharcèlement
04:08parce que ça, ça se passe souvent entre les pères même.
04:11Alors le cyberharcèlement avec un grand C, c'est quoi ?
04:14En fait, le cyberharcèlement, c'est tout harcèlement
04:17qui utilise tous les nouveaux médias qui sont aussi nouveaux que ça,
04:21mais qui utilise l'Internet, les applications,
04:24tout ce qui est connecté en fait aujourd'hui.
04:27D'où l'importance d'avoir aussi une personne de confiance.
04:30Tout à fait. C'est quelque chose qui est très important pour Child Focus.
04:34On a un grand projet qui s'appelle Max, la personne de confiance.
04:38En fait, on a le rêve, voire même l'ambition,
04:41que tous les enfants aient une personne de confiance
04:44dans leurs entourages au quotidien.
04:47On va revenir juste après sur Max.
04:50Donc l'importance d'avoir une personne de confiance.
04:53Il y a aussi le bien-être des collaborateurs, c'est également important.
04:57Oui, on travaille fort chez Child Focus.
05:00C'est un travail qui n'est pas évident, surtout dans notre travail opérationnel.
05:03On voit des gros dossiers, des problématiques assez conséquentes et difficiles.
05:09Et pour nous, c'est crucial de prendre soin pour ceux qui prennent soin des autres.
05:13Donc il faut faire en sorte que nos collègues se sentent bien dans leur repos,
05:17se sentent bien dans leur job au quotidien.
05:20Donc surtout pour le département opérationnel,
05:23mais même au-delà, on investit beaucoup dans l'intervision,
05:27la supervision, des initiatives pour vraiment garantir le bien-être de nos collaborateurs.
05:32Parce que Child Focus est fait par les gens qui travaillent pour Child Focus.
05:36Donc il faut bien prendre soin d'eux.
05:38C'est important de gérer ce poids des collaborateurs,
05:43ce poids moral et psychique devant pas mal de situations.
05:47Il y a aussi cohésion. De quoi s'agit-il ?
05:49La cohésion, c'est quelque chose de très spécifique chez Child Focus.
05:52En fait, c'est un groupe de collègues qui s'occupent d'organiser des activités
05:57au-dehors des heures du bureau pour vraiment créer des liens entre les gens,
06:02des liens informels, parce que souvent, le professionnel, ça tourne sur l'informel.
06:06Et c'est très important pour avoir une bonne atmosphère d'équipe,
06:11vraiment de bien scinder l'équipe.
06:14Parce qu'on est devant des grands défis, tout le monde ensemble, tous les jours.
06:19Donc il faut bien se connaître.
06:21Donc nos collègues cohésios reçoivent un petit budget pour organiser des activités,
06:26pour qu'on commence à se connaître d'une autre manière que juste au bureau.
06:32Alors chez Child Focus, il y a le travail des volontaires.
06:35C'est un maillon essentiel de la chaîne.
06:37Oui, ça a toujours été et ce sera toujours le cas.
06:40On a à peu près 350 volontaires partout en Belgique
06:44qui sont quand même très fort investis,
06:46de un, dans des procédures d'affichage.
06:50Dans le cas d'une disparition d'enfants, si on veut afficher sur papier
06:54ce qui se passe encore à côté de nos écrans digitaux,
06:57il y a les volontaires qui s'occupent de ça.
07:00Donc c'est crucial dans la lutte contre la disparition des enfants.
07:03Mais aussi de plus en plus dans la prévention,
07:06nos volontaires jouent un rôle crucial.
07:08Ils amènent des stands sur des événements pour enfants, pour jeunes,
07:12pour vraiment faire en sorte que notre message de prévention arrive chez les jeunes même.
07:18Ils vont nous aider à donner des workshops dans les écoles,
07:22notamment autour de Max, autour de la personne de confiance.
07:25Donc c'est vraiment grâce à eux qu'on arrive à toucher beaucoup de jeunes,
07:28beaucoup d'enfants. On ne saurait pas faire ça sans eux.
07:31Alors moi je veux être volontaire chez Child Focus.
07:34Comment faire ? Qui peut devenir volontaire chez Child Focus ?
07:37Presque tout le monde sait devenir volontaire chez Child Focus.
07:40On a beaucoup à offrir. On a vraiment différents types de volontariats.
07:43Il y a des volontaires qui nous aident à notre réception.
07:46Il y a des gens qui travaillent dans la prévention, dans l'affichage.
07:49Donc sur notre site childfocus.be, il y a tout un volet sur le volontariat.
07:54Vous voyez tous les différents modules qu'on a.
07:56Et donc il suffit de poser votre candidature
07:59et mes collègues vous contacteront avec beaucoup de plaisir
08:04pour vous offrir quelque chose d'un volontaire.
08:08Vous avez évoqué tout à l'heure le fameux MAX,
08:11les séances d'animation. MAX 24 sur 7.
08:14Quelques précisions peut-être en profondeur ?
08:17Oui, donc MAX c'est vraiment le projet, le rêve ou l'ambition
08:20que chaque enfant ait une personne de confiance dans son environnement.
08:24Donc maman, papa, tante, oncle, un adulte
08:28que le jeune, que l'enfant connaît
08:31et il veut se confier à cette personne en cas de problème.
08:34Pourquoi est-ce qu'on a inventé ce projet ou développé ce projet ?
08:38Parce qu'on voit comme fil rouge dans tous nos dossiers
08:41que souvent les jeunes sont confrontés avec des choses difficiles
08:45mais ils n'en parlent pas.
08:47Et en fin de compte, soit les problèmes par exemple en ligne s'aggravent
08:50souvent jusqu'à un point que le jeune ne voit vraiment plus d'autres solutions
08:55que par exemple de fuir, prendre la fugue ou faire autre chose.
08:58Donc on pense vraiment, si on peut apprendre aux enfants
09:01de trouver quelqu'un, en avoir confiance
09:04et parler de ses problèmes, que ça peut aider.
09:07Il y a différentes manières pour sortir MAX
09:10et pour faire connaissance avec MAX pour les enfants.
09:13Une de ces manières, c'est le jeu MAX 24-7
09:16qui est notamment animé par des volontaires dans les écoles
09:19en 5ème et 6ème primaire.
09:21Et alors on parle avec les enfants sur l'importance
09:24de parler de ses problèmes et de trouver un MAX
09:27quelqu'un en qui tu as confiance.
09:29La prévention, encore et toujours la prévention.
09:32On a évoqué les volontaires mais il y a aussi le nerf de la guerre, les sous.
09:35Donc il y a une possibilité de faire des dons pour soutenir votre travail.
09:38Comment faire justement ?
09:40Là aussi sur notre site childfocus.be, directement vous pouvez faire des dons.
09:44On a aussi des donateurs récurrents
09:47qui donnent chaque mois un peu de leurs sous à Child Focus.
09:51Et malheureusement ça devient de plus en plus important
09:54parce que les gens ne savent souvent pas
09:57mais Child Focus n'est pas une organisation subsidiée par le gouvernement
10:00ni fédérale ni régionale.
10:02Donc on a vraiment besoin du soutien du grand public
10:05pour pouvoir continuer à mener notre mission
10:08qui est quand même cruciale dans la société d'aujourd'hui.
10:11Je pense que le message est passé.
10:13Justement, peut-être avant de nous quitter, un message.
10:16Le mot de la fin, c'est la rentrée des classes
10:19et aussi pour Child Focus, malheureusement parfois c'est la reprise des cas.
10:23Est-ce qu'il y a un message à faire passer pour sensibiliser à cette problématique ?
10:27Le plus important est de parler de ces problèmes.
10:30Ça vaut pour les jeunes, ça vaut aussi pour leurs parents, leurs proches et leurs professeurs.
10:34Si vous avez besoin d'aide, de soutien
10:37quand on parle de disparition ou d'exploitation sexuelle aussi en ligne,
10:41Child Focus est là pour vous.
10:4324 heures sur 24, 7 jours sur 7, sans cesse, 3 fois 0.
10:47On est là pour vous, pour vous aider, pour vous soutenir.
10:50Et si on peut parler des problèmes, on peut essayer de trouver une solution
10:54avant que ça devienne encore plus grave.
10:56C'était la conclusion de Nel Brotards.
10:58Je rappelle que vous êtes la toute nouvelle directrice de Child Focus.
11:00Merci d'avoir été avec nous sur Arabelle.
11:02Merci beaucoup.
11:03On se retrouve dans quelques instants pour la suite de votre Carrefour de l'Info.
11:05Carrefour de l'Info sur Arabelle.
11:11En revenant chez nous, Hadja Dhabib, proposée comme commissaire européenne
11:14par le MR, hérite des compétences de la gestion de crise et de l'aide humanitaire
11:19au sein du prochain exécutif européen.
11:21Information de la VRT dans la nouvelle commission européenne
11:24qui doit être présentée aujourd'hui.
11:26La Belge, Hadja Dhabib, va obtenir ses compétences de l'aide humanitaire,
11:30de la gestion des crises et de la protection civile européenne.
11:33L'ensemble des commissaires désignés devront réussir une audition
11:37au Parlement européen avant d'être nommés officiellement.
11:40Et puis la Belgique a quitté le top 50 du classement mondial de la main d'œuvre
11:44établi chaque année par Manpower Group.
11:47Elle y a reculé de deux échelons par rapport à l'an passé
11:50pour s'établir à la 52ème place sur 64.
11:53Les Etats-Unis, Singapour et le Canada arrivent en tête de ce classement
11:58pour la quatrième année consécutive.
12:00L'attractivité de notre pays donc est gravement affectée
12:03par sa 62ème position sur 64 en matière de coût de travail,
12:07note en tout cas Sébastien Delfosse, managing director de Manpower Group.
12:12Les atouts traditionnels de la Belgique comme la qualité de sa main d'œuvre
12:16et sa productivité ne parviennent pas à compenser ces mauvaises performances
12:20sur les critères du coût de travail, du taux d'emploi
12:23ou encore du cadre réglementaire trop rigide.
12:30Et c'est l'heure comme tous les jours de traverser la Méditerranée
12:32pour nous rendre au Maghreb, au Maroc tout d'abord,
12:35où la presse revient sur la reprise des importations de blé russe
12:38après deux ans d'interruption.
12:40Blé, le Maroc, fait ses emplettes en Russie, titre Blindi.net.
12:44Le Maroc qui a repris l'importation de blé tendre en provenance de Russie,
12:48suspendue il y a deux ans en raison de la guerre en Ukraine.
12:51Cette reprise des importations intervient dans un contexte
12:54marqué par une baisse record de la récolte en France
12:57et aussi une chute du prix de ce produit sur le marché international,
13:01atteignant 28 dollars par quintal contre 50 dollars il y a deux ans
13:05après l'éclatement du conflit russo-ikrénien.
13:08Aujourd'hui, les importations de blé russe au Maroc
13:11représenteraient donc entre 25 et 30% du total des achats
13:15qui sont réalisés par le Royaume.
13:17Le classement peu reluisant pour la Tunisie,
13:20le premier pays en termes de gaspillage alimentaire au Maghreb.
13:24Gaspillage alimentaire en Tunisie, le fléau qui coûte cher
13:27dans l'économiste maghrébin.
13:29Ce gaspillage fait perdre aux Tunisiens 480 millions de dinars chaque année,
13:33rapporte Tunisie Web2 qui reprend le calcul fait par
13:37l'association tunisienne Racines et Développement Durable.
13:40Le gaspillage alimentaire qui représente en moyenne environ 5%
13:44des dépenses alimentaires des ménages tunisiens avec un exemple,
13:47celui de la consommation du pain qui est fabriqué, on le sait,
13:50à partir des céréales importées de l'étranger.
13:53Enfin, l'impact aussi sur le climat est aussi très important
13:56étant donné que le système alimentaire est le tout premier responsable
13:59des émissions de gaz à effet de serre.
14:02Et on termine ce tour d'horizon maghrébin avec l'Algérie
14:05et ce phénomène du marché noir des rendez-vous visa Schengen.
14:09Un rendez-vous devenu un véritable parcours du combattant
14:12pour de nombreux Algériens.
14:14Ce marché noir pour les visa Schengen est un problème
14:17qui affecte de nombreux demandeurs dans ObserveAlgérie.
14:20La rareté des créneaux disponibles a laissé place à un marché noir
14:23florissant où les intermédiaires profitent bien évidemment
14:26de cette situation pour vendre des créneaux à des prix exorbitants.
14:29Des pratiques souvent orchestrées via des réseaux sociaux
14:32ou des agences non officielles et les prix des rendez-vous
14:35sur le marché noir peuvent atteindre des sommes considérables.
14:38Enfin du côté des autorités algériennes, on a décidé de renforcer
14:41la collaboration avec les ambassades pour tenter justement
14:44d'essayer de garantir un accès équitable aux rendez-vous.
14:51Et puis toute autre chose à présent au Liban.
14:54Ces millions d'oiseaux migrateurs abattus pour quelques likes.
14:57C'est le titre du journal britannique The Guardian sur le TikTok libanais.
15:00Des vidéos de braconniers abattant des oiseaux migrateurs
15:03dans le nord du pays sont devenus monnaie courante
15:06et les conséquences de cette tendance sont sans appel.
15:09Chaque année, près de 2,6 millions d'oiseaux migrateurs
15:12sont abattus dans cette région. La plupart des carcasses
15:15ne sont pas récupérées. En principe, cette chasse est interdite
15:18par la loi libanaise. Mais comme l'explique le journal britannique,
15:21entre l'incompétence du gouvernement, la crise financière
15:24et le conflit entre le Hezbollah et Israël à la frontière sud,
15:27il reste donc bien peu de moyens à allouer
15:30au contrôle des interdictions de chasse.