L'Heure des Pros 2 (Émission du 12/09/2024)

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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcript
00:00Bonsoir à tous, Élisabeth Lévy, Geoffroy Léjeune, Gilles, William, Golden Adel, Joseph Macescaron et Yoann Ouzaï.
00:07On va évidemment parler de toutes les actualités.
00:09Simplement une image, parce que c'est une image, c'est peut-être une des plus grandes hantises pour beaucoup.
00:15L'image que je vais vous montrer, c'est une panne d'un Grand 8 à Europa Park.
00:22Des passagers qui sont restés bloqués 30 minutes à 38 mètres de hauteur.
00:29C'est le Grand 8 du parc d'attraction allemand Europa Park, dans le sud-ouest de l'Allemagne.
00:3338 minutes de hauteur, et regardez où ils sont.
00:37Est-ce qu'ils sont la tête à l'envers ou pas ?
00:40Oui, c'est ce que j'allais demander.
00:42Je peux vous dire, c'est un problème technique qui est à l'origine de l'incident,
00:47a indiqué le parc.
00:49Ça ne peut pas m'arriver ça.
00:51Pourquoi ?
00:52Tu ne monteras jamais à l'Allemagne ?
00:54Jamais, jamais. Une fois dans ma vie.
00:56Une fois revenus à quête, tous les passagers ont été pris en charge par des médecins
00:59et le parc leur a offert une nuitée.
01:01C'est sympa, c'est sympa.
01:03C'est vraiment sympa.
01:05Deux jours sur la Grande Roue.
01:07Et deux jours d'attraction.
01:09Et puis c'est tout.
01:10Et deux jours d'attraction.
01:12C'est évidemment pas parfaitement anecdotique.
01:14C'est une folie ça.
01:16Oui, c'est pour ça que j'ai vu l'image et je me suis dit que c'était une folie.
01:21Sauf que les téléphériques, ça fait plus peur.
01:23Oui, j'ai voulu vous faire partager cela.
01:26Bon, Sébastien Delogu.
01:28C'est intéressant parce qu'il était invité ce matin de Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio.
01:32Et il y a beaucoup de choses à dire.
01:34Et c'est presque un thème...
01:36C'est très intéressant.
01:38D'abord, on n'avait jamais passé ici la scène où il est en difficulté pour lire.
01:45D'accord.
01:47Nous n'avions pas voulu la passer.
01:51Je ne voulais pas entrer dans cette polémique.
01:53Il se trouve que cette polémique existe.
01:55Qu'il a été interrogé là-dessus.
01:57Qu'il a insulté d'ailleurs certains de nos confrères.
02:00Vous allez voir d'où est partie cette polémique.
02:03Et revoyons cette séquence à l'Assemblée Nationale en commission de quelque chose.
02:07Où il a du mal à lire des livres.
02:09A lire un texte.
02:11Ce qui peut arriver.
02:12Je n'ai pas envie de me moquer de quelqu'un qui a du mal à lire un texte.
02:17Dès les premiers jours de votre long passage à Bercy,
02:19qui se termine par un pacte indigne avec le Rassemblement National,
02:23le fameux « en même temps » a montré qu'il n'était ni l'un ni l'autre,
02:27c'est-à-dire ni recettes pour laisser se gaver les profiteurs de crise,
02:34ni dépenses pour priver celles et ceux qui ne sont rien de leur service public.
02:39Alors enfin, Bruno s'en va.
02:41Et ma question est la suivante.
02:43Préparez-vous déjà le passage du témoin au Rassemblement National
02:46quand vous fustigez la fraude à la CAF qui pèse 1,3 milliard d'euros
02:51pour stigmatiser les Français d'origine du Maghreb,
02:54alors qu'on sait que vous n'avez rien fait pour la fraude fiscale
02:58qui pèse près de 100 milliards d'euros, soit près de 600 fois plus.
03:02Comment justifier qu'on ne touche pas massivement aux recettes
03:06quand le problème est ainsi identifié ?
03:09Bon, personne n'a envie de se moquer de quelqu'un
03:13qui a des difficultés de l'éclure ou de compréhension.
03:16On ne s'en moque pas.
03:18Quand vous dites personne, ce n'est pas vrai.
03:20Vu ce qu'il a pris sur les réseaux sociaux, il y a beaucoup de gens qui ont envie de se moquer.
03:23Quand on dit personne, ce n'est pas quelque chose dont vous êtes d'accord.
03:26Il y a des meilleures raisons de le critiquer.
03:28Oui, mais non. Mais ce n'est pas le souci.
03:30D'abord, je vais vous dire quelque chose.
03:32J'avoue que s'agissant d'un membre d'un parti qui fait tant de mal à la France et aux Français,
03:38je ne suis pas animé par une charité chrétienne ou non.
03:42Mais deuxièmement, on ne parle pas de n'importe qui.
03:45On parle d'un député de la représentation nationale.
03:48On en est, après cet épisode-là, à penser,
03:53si on ne doit pas faire passer un examen d'ABC et de savoir compter jusqu'à 100,
03:58à des députés.
04:00Est-ce que vous vous rendez compte comment c'est le symptôme complet du mal français ?
04:04Donc, je ne vois pas pourquoi, et je vous ai reproché d'ailleurs, amicalement, de ne pas l'avoir passé.
04:10Parce que se moquer, ce n'est pas la même chose.
04:13Mais non, je suis désolée.
04:15Là, par contre, je ne suis pas d'accord, alors que je partage absolument ton aversion pour LFY.
04:21On peut en faire comme on vient de le faire, certainement de poser une question.
04:25Parce qu'en réalité, ce qui nous pose question, c'est, un,
04:27quelqu'un qui est allé à l'école jusqu'à 14 ans.
04:29Il est allé à l'école jusqu'à 14 ans minimum.
04:32Il est visiblement dédié.
04:34Ben si, c'est obligatoire, je te rappelle.
04:36On n'a même pas vu la réponse d'aujourd'hui.
04:38Mais deuxièmement, qu'il soit à l'Assemblée, ça pose une question.
04:41Ce qui était gênant, William, c'était que ce soit sur le ton.
04:45Ah ouais, sur les réseaux, c'était comme ça.
04:47C'est des gens qui ne font de quartier à personne.
04:50Et comme par hasard, s'agissant d'eux, il aurait fallu effectivement d'être d'une très grande charité.
04:55Gilles William, on n'a pas vu ta réponse encore.
04:57Donc, la réponse, elle pose problème puisqu'il insulte.
05:00Et ça, c'était chez Jean-Jacques Bourdin, aujourd'hui, sur Sud Radio.
05:05Écoutez la réponse de M. Delogu, qui insulte ceux qui, peut-être, ont raillé
05:11ou ont simplement souligné qu'il avait du mal à dire.
05:15Toutes les ordures comme Balkany, Odoul, Hanouna, Jean Messia,
05:20ou ces pourritures-là, ces pourritures des représentants du syndicat de police Allianz.
05:27Moi, ces gens-là, je n'ai pas le temps pour eux.
05:29Moi, j'ai le temps pour les gens qui ont envie de travailler
05:32et qui ont envie de faire avancer la République.
05:34— Je comprends. Mais moi, ce que je n'aime pas non plus... Pardon, Sébastien Delogu.
05:39C'est quand Jean-Luc Mélenchon, qu'il y a 4 mois, dans un meeting,
05:42dit à propos des policiers, je le cite, « des pandores à moitié analphabètes »
05:47qui ont accepté de faire la basse besogne, en l'occurrence des policiers
05:50qui avaient auditionné Mathilde Panot. C'est pareil. Non ou pas ?
05:55— Mais attendez, monsieur. — Je vous demande.
05:57— Non, mais je comprends. Je comprends. C'est peut-être... Aujourd'hui,
06:00c'est peut-être une parole qui a frustré les syndicats de police, etc.
06:04— Mais c'est pas bien de parler comme ça. Non ?
06:07— C'est peut-être pas bien de parler comme ça, mais c'est aussi pas bien
06:09de parler d'un député de la nation française en disant ce qu'il se passe
06:13et en le montrant du doigt parce qu'il sait pas lire.
06:15Ça voudrait dire quoi ? Que les gens qui savent pas lire,
06:17ils ont pas cette place dans la société ?
06:19— Pas à l'Assemblée, peut-être. — Pas à l'Assemblée. Non, mais...
06:21— C'est la question qu'il pose. Pardonnez-moi. Elle est intéressante.
06:24D'abord, il est stupide. — Il est stupide. On parle pas...
06:27On parle de l'Assemblée nationale. On parle de gens qui sont sélectionnés.
06:31Je ne sais pas comment vous le dire.
06:33— Vous voulez quoi ? Un suffrage transitaire ?
06:35— En plus, il y a quelque chose... — Vous voulez un suffrage transitaire ?
06:37— Non, mais il y a quelque chose d'insupportable.
06:39C'est qu'il parle d'ordures et de pourriture.
06:41— Oui, alors ça, c'est scandaleux. Et notamment notre ami Cyril Adela.
06:44— Il parle d'ordures et de pourriture. Et comme par hasard, monsieur Bourdin,
06:49il laisse passer ça. Je peux vous dire que ça serait un député du RN.
06:54Il aurait fait rentrer les insultes dans la gorge.
06:58Je dis que... — Non, mais excusez-moi.
07:00Jean-Jacques est un collègue. Je peux pas laisser dire ça. C'est pas vrai.
07:03C'est lui qui a arraché à Obono... C'est lui qui a arraché à Obono
07:08qu'il a fait parler sur le Hamas. Arrête.
07:10— Ah bon. Ah bon. Ah, il a bien réagi. Il a bien réagi.
07:13— Gilles. — D'accord. Oui. Bon. Bon, bon.
07:16— Non, mais le mieux, c'est ce qui arrive après.
07:18Le mieux, c'est ce qui arrive après. Enfin, je répète ça. On va voir.
07:22Mais ce que je trouve inadmissible, c'est les insultes qu'il profère
07:25et notamment notre camarade Cyril, qui sont nulles et non avenues.
07:30Voilà. Puisque lui n'est pas...
07:32— Naturellement. Moi, d'abord, je vous trouve un peu dur avec lui
07:34parce que je trouve que pour un député palestinien,
07:36il parle plutôt pas trop mal français.
07:38Et ensuite, la question est de savoir si...
07:41— Alors le... — Modérateur. Modérateur.
07:44Les modérateurs. Voilà. Il est député français. Je le répète.
07:49C'était un mot de second degré que vous avez fait, qui est assez drôle, d'ailleurs.
07:53— C'est du second degré, mais qui représentait une réalité.
07:55— Mais je dois... Mais j'entends bien.
07:56Mais le second degré, aujourd'hui, doit être expliqué et surligné.
08:00C'est du second degré.
08:02— Là où vous voulez en venir, là où vous voulez en venir,
08:04ce qui est politiquement intéressant...
08:05— Non, mais il n'y a pas de...
08:06— Ce qui est politiquement intéressant, c'est de savoir pourquoi
08:09est-ce que Jean-Luc Mélenchon s'entoure de ce genre de personnage
08:12parce qu'il n'est pas le seul dans sa création à la France Insoumise.
08:14— Mais à votre avis, parce que ça plaît, ça ?
08:15— Mais pas.
08:16— Il y a plein de gens... Non, mais les gens...
08:17— Pas seulement. Pas seulement.
08:18— Ne soyez pas...
08:19— Oui.
08:20— Ils vous détestent, certains.
08:21Certains vous détestent.
08:22— Mais bien sûr, Pascal.
08:23— Certains détestent votre bagage culturel.
08:24— Mais naturellement.
08:25— Certains détestent votre travail.
08:26— Mais naturellement.
08:27— Certains détestent... Bien sûr.
08:28— Mais ils ont le droit. C'est ça que je veux dire.
08:29— Mais il s'entoure aussi de ce genre de personnes
08:30qu'il a besoin autour de lui de pantins qui appuieront sur le bon bouton.
08:33Quand il dira il faut voter oui, ils voteront oui.
08:35Quand il faudra voter non, ils voteront non.
08:37Sans rien comprendre à ce qu'ils font.
08:39— En 2017, il n'y a pas eu un tsunami de députés qui étaient inculqués...
08:44— Non, ça, on n'a jamais eu ça. Non.
08:46— Non, mais si. Mais si. Mais on a la mémoire courte.
08:48Je suis désolé. On a la mémoire courte.
08:50— Autre chose.
08:51— En 2017, il y a quand même une flopée de députés qui n'avaient pas leur place.
08:53— Restons sur le pseudo-logue parce que...
08:54Mais ne vous trompez pas sur... Pas tous, hein.
08:57Sur la détestation de beaucoup de gens sur la culture, ceux qui en ont,
09:02ceux qui ont la chance d'en avoir.
09:03— Peut-être.
09:04— Et on l'a vu dans des manifestations ces dernières années.
09:07Et notamment, parfois, effectivement, des...
09:09— Ah, mais c'est le mot. C'est le mot de la Révolution française.
09:12« La République n'a pas besoin de savants ».
09:14Donc la République n'a pas... Voilà.
09:15— Non, mais il n'y a pas que ça.
09:16Il y a aussi beaucoup de savants dans la Révolution française.
09:18— Alors, autre passage.
09:19— C'est le truc fameux de la Révolution française.
09:21— Autre passage.
09:22M. Delegué avait montré un drapeau palestinien.
09:25Et ça, ça me paraît beaucoup plus important pour tout vous dire.
09:28Dans l'Assemblée nationale. Vous le voyez.
09:30Et là, il a été interrogé sur cette action et notamment sur Yael Brown-Pivet.
09:36Et je vous propose d'écouter sa réponse.
09:39— Le jour où j'ai sorti le drapeau, la présidente de l'Assemblée,
09:41on aurait dû qu'elle avait vu le diable.
09:44Je la regarde pas.
09:45Et il y en a certains qui la stigmatisent parce qu'elle est juive.
09:47Et ils disent qu'elle prend part parce qu'elle est juive.
09:49Moi, je mets de côté tout ça.
09:51Je ne veux même pas regarder cela.
09:52C'est une pauvre femme parce qu'elle se rend d'une certaine manière complice
09:57de ce qu'il se passe aujourd'hui en refusant de regarder la réalité en face,
10:02c'est-à-dire 40 000 morts, même si on est en capacité de reconnaître
10:06que ce qui s'est passé le 7 octobre, c'est une tragédie.
10:11— Mais il le dit quand même qu'elle est juive.
10:13C'est la prétérition, vous savez.
10:14Il faut pas en parler, mais il en parle quand même.
10:17Moi, je vous dis...
10:18On parle de M. Delegué.
10:21Voilà un parti qui a des dizaines de Delegués qui fait maintenant,
10:27comme Ruffin l'a dit, qui regarde les gens à travers leur race,
10:33qui se moque des ch'tis, des gens, des Français du Nord
10:38qui pratiquent l'antisémitisme.
10:40Je peux vous dire que si c'était un parti de droite,
10:43la question de la dissolution de ce parti se poserait.
10:47Et là, la question ne sera pas posée.
10:49C'est le privilège rouge.
10:50Et la manière dont on l'épargne, c'est le privilège rouge.
10:53— Bah non, on l'épargne pas vraiment.
10:54J'ai pas ce sentiment qu'on l'épargne.
10:56Et on va parler là de ce qu'il a dit du maréchal Pétain,
11:00parce qu'effectivement, il y a eu beaucoup de réactions,
11:03puisqu'il dit qu'il ne connaît pas le maréchal Pétain,
11:06c'est-à-dire qu'il ne connaît pas cette histoire de France.
11:09Je vous propose d'écouter ce passage.
11:11— Est-ce que vous avez vu votre collègue Antoine Léaumont
11:14qui compare Emmanuel Macron à Philippe Pétain ?
11:17Vous avez vu ça ?
11:18— Non, j'ai pas vu, non.
11:19— Vous n'avez pas vu ? C'est dommage.
11:20— Mais je ne connais pas tellement de cette histoire que cela.
11:22J'apprends aussi.
11:23Je ne sais pas qui est Pétain.
11:24J'ai entendu parler de lui, mais je sais qu'apparemment,
11:27c'est un raciste, quoi.
11:29— Geoffroy Lejeune.
11:31— C'est ce que j'ai préféré dans cette séquence, en fait.
11:33Parce que Sébastien Delogu,
11:35comme d'ailleurs beaucoup de ses camarades,
11:37et notamment les plus jeunes,
11:38passe sa vie, même, à fonder son combat politique médiatique,
11:40avant qu'il ait les histoires de Hamas-Israël,
11:42sur le combat contre l'extrême droite,
11:44qui justifierait absolument tout,
11:45c'est-à-dire les têtes coupées des ministres,
11:47dénoncer en permanence des gens qui font des soi-disant alliances,
11:50etc., etc.
11:51Tout est justifié, toutes les outrances sont justifiées en permanence
11:53par le combat contre l'extrême droite,
11:55et par l'extrême droite, le fait qu'elle serait collaborationniste,
11:58qu'elle serait responsable de la Seconde Guerre mondiale,
12:00de l'occupation, etc., etc.
12:01Et vous avez, à la fin, cette personne qui vous dit
12:03qu'en fait, il ne connaît pas Pétain,
12:05que finalement, il connaît un peu,
12:06mais il ne sait pas vraiment ce qu'il a fait.
12:07Je trouve ça incroyable.
12:08Je pense que d'ailleurs, c'est assez symptomatique
12:10de beaucoup de gens qui mènent ce combat-là,
12:12et j'ai trouvé cet aveu absolument extraordinaire.
12:15Alors, je n'ai pas pris mon téléphone,
12:16parce que sinon, des fois, je le regarde,
12:18mais j'ai un ami qui m'a dit qu'il avait retrouvé un tweet
12:20où lui-même traitait, je ne sais pas qui, de Pétainis,
12:22ce qui serait l'aboutissement.
12:24Non, moi, je voulais quand même revenir sur ce qu'a dit Pascal,
12:27parce qu'à part de Logu, qui est un sinistre personnage par ailleurs,
12:32il y a quand même cette chose depuis,
12:34notamment depuis les Gilets jaunes,
12:36comme on se dit que des super diplômés,
12:38les Mozart de la finance, nous ont emmenés dans le mur,
12:40il y a beaucoup de gens qui ont fini par se dire
12:42qu'en fait, le savoir, ça ne servait à rien,
12:44les diplômes, ça ne servait à rien,
12:46et que ne pas en avoir, c'était un titre de gloire.
12:49Et ça, c'est quand même embêtant,
12:51cet anti-intellectualisme qui est enfin...
12:53Mais Elisabeth a raison, il y avait une révérence
12:55sur le savoir il y a 30 ou 40 ans,
12:57il y avait même parfois un complexe
12:59de ceux qui n'avaient pas la culture,
13:01et aujourd'hui, au contraire,
13:03ceux qui n'ont pas la culture peuvent se vanter de ne pas en avoir.
13:05On passe d'un excès à l'autre...
13:07Non, mais...
13:09Ce n'est pas cultiver l'intellectualisme
13:12que de requérir pour un député,
13:14encore une fois, de l'Assemblée nationale...
13:16L'intellectualisme est pris comme une discrimination.
13:18Voilà, c'est ça que vous...
13:20C'est une discrimination sociale.
13:22Les bons élèves, ce n'est pas bien.
13:24C'est ce que disait Elisabeth.
13:26C'est une discrimination sociale.
13:28Ils vivent tous à l'époque de Robespierre,
13:30ils imaginent qu'ils vivent à l'époque de Robespierre,
13:32et donc c'est la fameuse...
13:34Oui, c'est la phrase fameuse, pardon,
13:36je la reprends, la République n'a pas besoin de savants.
13:38Sauf que Robespierre et Hébert savaient écrire.
13:40Ah oui, bien sûr.
13:42Oui.
13:44C'est pas...
13:46Les généalogies idéologiques, ça existe.
13:48Ce que veulent traduire
13:50ce sentiment sur les élites,
13:52c'est un rejet de toutes les élites
13:54qui existent aujourd'hui
13:56dans la population
13:58pour différentes raisons.
14:00Et à l'école, les bons élèves
14:02sont des privilégiés, des enfants de bourgeois,
14:04ce n'est pas bien.
14:06Et ils ne sont pas encouragés,
14:08d'une certaine manière, il y a 50 ans,
14:10tu avais un tableau d'honneur et tu étais récompensé,
14:12aujourd'hui, je pense que...
14:14Il faut faire attention
14:16parce que cette stratégie peut s'avérer
14:18payante.
14:20En attendant,
14:22il y a moins de bons élèves...
14:24En attendant, la baisse de popularité
14:26du Parti des Insoumis est assez vertigineuse.
14:28Mais vous n'en savez rien. On a dit la même chose
14:30en juin. Vous n'en savez rien.
14:32Si les sondages
14:34racontent n'importe quoi, je ne sais rien.
14:36On a eu l'exemple
14:38avec le mois de juin et les sondages
14:40prônent ça avec...
14:42Vous parlez d'une carambouille, d'une escroquerie
14:44au deuxième tour, ça n'a rien à voir.
14:46La gauche, à elle toute seule, a fait 25%.
14:48Vous parlez d'un succès.
14:50Vous auriez pu imaginer
14:52que certains députés, après
14:54deux ans de l'Assemblée nationale,
14:56soient en difficulté.
14:58Madame Mbonbono a été réélu
15:00avec 65%. Je n'y peux rien.
15:02Après le 8 octobre.
15:04Il a été réélu au premier tour.
15:06Il n'a pas été réélu.
15:08Monsieur Ruffin,
15:10vous en avez parlé tout à l'heure.
15:12Ça bouge quand même, évidemment,
15:14à la France Insoumise, parce que
15:16lui-même a pointé du doigt
15:18les méthodes
15:20et les fiches. Je vous propose de voir le sujet de
15:22Maxime Lavandier.
15:24C'est une confidence qui ébranle
15:26le parti des Insoumis et sa figure
15:28de proue Jean-Luc Mélenchon.
15:30Celle de François Ruffin qui, dans un livre,
15:32pointe du doigt les méthodes de tractage
15:34émises par la France Insoumise
15:36lors de la dernière campagne des législatives
15:38et qu'il qualifie de campagne au faciès.
15:40Dans les immeubles d'Amiens Nord,
15:42quand je tombais sur un noir ou un arabe,
15:44je sortais la tête de Mélenchon sur les tracts.
15:46C'était un succès assuré.
15:48Dès qu'on tombait sur un blanc, ça devenait un verrou.
15:50Une stratégie imputée
15:52à Jean-Luc Mélenchon qui l'aurait
15:54particulièrement mis mal à l'aise.
15:56Je l'ai éprouvé comme une honte quand je venais à faire ça.
15:58Je me confiais à mes camarades qui me disaient
16:00« mais on fait la même chose ».
16:02Des déclarations qui n'ont pas tardé
16:04à faire réagir le camp accusé,
16:06comme Eric Coquerel, qui dément les accusations
16:08de l'ancien Insoumis.
16:10J'ai du respect,
16:12en tout cas j'avais du respect pour François.
16:14Mais là, ce livre a quelque chose
16:16qui, moi,
16:18ne me va pas du tout.
16:20Je vais essayer de rester
16:22mesuré dans mes propos.
16:24D'abord, une première chose,
16:26c'est qu'il commence comme d'autres, malheureusement,
16:28parce que ça leur donne pas mal d'audience télé.
16:30Peut-être, en fonction
16:32d'une ambition présidentielle pour la suite,
16:34a un peu trop
16:36marqué début contre son camp.
16:38De son côté, Sébastien Delogu,
16:40député La France Insoumise des Bouches-du-Rhône,
16:42assume cette stratégie.
16:44Dans ses discours, il explique simplement
16:46qu'il ne faut pas perdre de temps
16:48à aller voir peut-être les fachos,
16:50mais peut-être plus prendre de temps d'aller voir les abstentionnistes,
16:52ce qui n'a pas tort.
16:54Des propos qui actent un peu plus son divorce,
16:56déjà entrepris avec Jean-Luc Mélenchon
16:58et les Insoumis.
17:00Il y a quand même un niveau de...
17:02Il est gonflé, M. Coquerel, quand même,
17:04parce que c'est lui précisément qui a convaincu
17:06Jean-Luc Mélenchon de mettre en œuvre cette stratégie.
17:08C'est lui qui a dit à Jean-Luc Mélenchon
17:10qu'il fallait parler aux quartiers,
17:12notamment aux musulmans, en rabâchant
17:14sans cesse que la France était un pays islamophobe,
17:16reprenant ainsi la thèse
17:18des frères musulmans. C'est lui qui a
17:20convaincu Jean-Luc Mélenchon de parler
17:22matin, midi et soir d'Israël et des Juifs
17:24qui sont en train d'assassiner, de commettre
17:26un génocide dans la bande de Gaza.
17:28Et maintenant, il vient nous dire que M. Ruffin,
17:30il se trompe, que tout cela est faux.
17:32C'est quand même d'une malhonnêteté assez incroyable.
17:34Pardon, Coquerel a vendu le tournant il y a dix ans.
17:36Mais depuis, je pense que
17:38Jean-Luc Mélenchon s'est parfaitement formé
17:40tout seul dans sa vidéologie.
17:42Et sur le Hamas et Gaza,
17:44il n'a plus besoin de Coquerel.
17:46Il fait ça tout seul.
17:48Il y a une chose qui me saute aux yeux aussi, si on a le temps,
17:50c'est que ces gens qui passent leur vie à accuser
17:52des membres de racisme ont un inconscient racial très très fort.
17:54Ils voient des gens, en fonction de leur couleur de peau,
17:56partout.
17:58Mais surtout, ils voient une supériorité des uns sur les autres.
18:00Ce sont quand même des personnes
18:02qui passent leur temps
18:04à taper sur la police, notamment sur la
18:06question de contrôle
18:08de la police aux faciès. Et eux,
18:10ils font un contrôle électoral aux faciès.
18:12Et ça, ça ne pose aucun problème.
18:14Quand je tombais sur un Noir ou un Arabe,
18:16je sortais la tête de Mélenchon et c'était le succès
18:18presque assuré. Mais dès qu'on tombait
18:20sur un Blanc, ça devenait un verrou.
18:22C'est des phrases de François Ruffin.
18:24Quand il me racontait Hénin, c'était
18:26à la limite du dégoût. On ne comprenait rien
18:28à ce qu'il disait. Il transpirait l'alcool dès le matin.
18:30Il sentait mauvais. Presque tous
18:32obèses. Voilà ce qu'il dit.
18:34Ça, c'est le plus intéressant.
18:36Quand il me racontait Hénin, c'était à la limite du dégoût.
18:38Voilà. Dans les immeubles d'Amiens Nord,
18:40quand je tombais sur un Noir ou un Arabe, je l'ai lu.
18:42Ça, c'est le plus intéressant.
18:44Non seulement, c'est l'obsession
18:46de la race en ce qui concerne les Noirs,
18:48mais le mépris
18:50du Français.
18:52Du Français du Nord.
18:54Et lorsque Delogu
18:56assimile, parce que c'est intéressant
18:58Delogu, parce qu'il parle sans contrôle.
19:00Pour lui, les fachos,
19:02c'est les Blancs.
19:04On est en plein
19:06dans le racisme
19:08anti-Blanc.
19:10Pardon, je le disais hier,
19:12ces gens-là, ça n'est pas du calcul électoral,
19:14c'est aussi du calcul électoral,
19:16mais c'est sincère.
19:18Je pense très sincèrement
19:20que M. Delogu est d'une très
19:22grande sincérité.
19:24M. Delogu, oui.
19:26Mais Jean-Luc Mélenchon,
19:28il faut neuliser tout le monde.
19:30Il s'emballe dans les quartiers Blancs.
19:32Par cynisme.
19:34A mon avis, quand il parle de la nouvelle France,
19:36il s'est convaincu. Quand il dit la nouvelle
19:38France, c'est merveilleux. Et la France
19:40d'avant, c'est terrible.
19:42Nous allons marquer une pause et nous allons
19:44revenir avec ce qu'a dit M. Villepin,
19:46ce qu'a dit Bruno Le Maire, qui a rendu hommage à
19:48Michel Sardou, le procès
19:50Mazan, Thomas Joly,
19:52qui a expliqué que Jeanne d'Arc est la plus
19:54grande travestie. Thomas Joly, c'est l'homme
19:56qui a fait
19:58le...
20:00qui a créé la cérémonie d'ouverture.
20:02Il a expliqué que Jeanne d'Arc est la plus
20:04grande travestie de l'histoire. On parlera
20:06évidemment de l'abbé Pierre et puis
20:08Michel Drucker, c'est son anniversaire aujourd'hui.
20:10On écoutera Michel Drucker.
20:12A tout de suite. Magnifique.
20:16M. Zahy.
20:18Pascal. On va écouter
20:20Michel Barnier, Premier ministre de tous
20:22les Français. Vous allez me dire ce qui va
20:24se passer si les LR vont
20:26rentrer aussi. J'entends dire parfois que
20:28Gabriel Attal
20:30jouerait
20:32une sorte de mauvais esprit
20:34et qu'il met des lignes
20:36rouges qui fait que les LR pourraient être
20:38méfiants à l'idée
20:40d'entrer dans un gouvernement.
20:42Moi je vous avais dit dès le premier jour que si cohabitation
20:44il y avait pour Michel Barnier, ce serait une cohabitation
20:46avec Gabriel Attal qui tient les reines.
20:48Est-ce que les LR vont rentrer
20:50s'ils n'ont pas...
20:52Vous êtes sûr de ça ?
20:54Absolument. Les LR sont composants d'une grande partie
20:56du prochain gouvernement, c'est certain.
20:58Ecoutons en tout cas M. Barnier.
21:02Je suis maintenant le Premier ministre
21:04de tous les Français.
21:06Où qu'ils habitent, où qu'ils soient.
21:08Ici, bien sûr, en métropole,
21:10outre-mer,
21:12dans les outre-mer et puis
21:14les Français étrangers.
21:16Je serai le Premier ministre de tous
21:18où que les gens habitent,
21:20qu'ils habitent dans les campagnes ou dans les villes.
21:22Vous pouvez être sûr de ça.
21:24Je ne vais pas être un ministre
21:26qui fera de l'esbrouf.
21:28Je vais dire la vérité, je vais continuer à agir simplement
21:30et je ne serai pas
21:32ce Premier ministre
21:34qui parle et
21:36je donnerai la priorité à l'action
21:38sur la parole.
21:40Je vous posais des questions tout à l'heure
21:42dont je savais évidemment la réponse. Laurent Wauquiez l'a dit.
21:44Nous avons pris la décision de vous engager aux côtés
21:46de Michel Barnier. Il aura le soutien de tous nos parlementaires.
21:48Ce soutien n'était pas notre position initiale
21:50et pourra aller jusqu'à la participation
21:52au gouvernement. Notre conviction, c'est qu'on a besoin
21:54d'une politique de droite pour ne pas avoir de hausse
21:56d'impôts, pour plus de sécurité
21:58et pour moins d'immigration.
22:00M. Retailleau également sur cette ligne.
22:02Désormais, on a la certitude qu'on aurait un Premier ministre
22:04qui ne serait pas un collaborateur mais un Premier ministre
22:06de plein exercice. C'est vrai
22:08que j'entends dire que le pacte
22:10législatif des LR
22:12serait remis en question par
22:14Gabriel Attal, d'où ma question.
22:16S'ils ne peuvent rien faire, les LR au gouvernement,
22:18si Attal
22:20censure tout, ça n'a pas
22:22de sens non plus. Si Barnier ne fait rien,
22:24ça n'a pas de sens. C'est-à-dire qu'effectivement
22:26les Républicains ont 47 députés
22:28donc il est évident qu'ils ne pourront pas voter des lois
22:30à eux seuls. Il faudra qu'ils trouvent des compromis.
22:32Le pacte législatif.
22:34Avec la Macronie.
22:36Sur l'immigration ?
22:38Sur l'immigration. Sur la sécurité ?
22:40On verra bien ce qu'il va faire.
22:42A l'évidence, il ne pourra pas prendre les mesures
22:44qu'il voulait prendre quand il était candidat à la primaire.
22:46C'est certain. Donc ça sert à quoi d'entrée ?
22:48Si les Républicains...
22:50On peut toujours améliorer les choses.
22:52On peut difficilement faire pire
22:54qu'aujourd'hui. Je vous pose des questions.
22:56On peut imaginer que ça va dans ce sens-là.
22:58Je suis comme vous. Oui, j'entends beaucoup
23:00dire que Gabriel Attal va être l'opposant numéro 1 à Michel Darnier.
23:02Et oui, j'entends beaucoup dire que
23:04Gabriel Attal est de centre-gauche, il vient du Parti Socialiste
23:06donc il va être opposé à la politique.
23:08Maintenant, c'est quelqu'un qui est extrêmement
23:10attentif à l'opinion. A l'opinion des Français.
23:12Et d'ailleurs, toute sa carrière politique,
23:14quand il était, avant même d'être au ministère de l'Éducation,
23:16mais au ministère de l'Éducation nationale,
23:18il prend des mesures populaires qui ne sont pas spécialement des mesures
23:20de centre-gauche. Quand il est Premier ministre,
23:22il ne fait pas beaucoup de
23:24mesures de centre-gauche.
23:26Et en fait, il sait très bien ce qu'attendent les Français sur ces sujets-là.
23:28Donc je le vois mal aller censurer un texte sur l'immigration,
23:30sur la sécurité.
23:32Il préférait que ce soit lui qui les prenne.
23:34Il faut l'assumer de dire que je bloque ce texte parce que
23:36il est trop dur.
23:38Les convictions de Gabriel Attal sont mouvantes.
23:40Il est attaliste.
23:42Monsieur Attal, pense à lui.
23:44J'ai compris. Lorsqu'il a enlevé
23:46la réforme du chômage
23:48le dernier jour, j'ai compris.
23:50Pour être préélu président de la République un jour,
23:52ce qui est son objectif sans doute, il faut être populaire.
23:54Les Français attendent des choses.
23:56Les choses changent.
23:58La politique change.
24:00On va attendre aussi le congrès
24:02de renaissance.
24:04Parce qu'au congrès de renaissance, peut-être qu'Attal
24:06n'aura pas la main. Peut-être que ce sera Elisabeth Borne
24:08qui va être élue.
24:10Donc à ce moment-là, ça changera aussi le rapport de force.
24:12Dominique de Villepin a parlé.
24:14On l'écoutera tout à l'heure sur Gaza.
24:18Effectivement, sur le Premier ministre,
24:20ce qu'il a dit, Yoann Ouzaï, c'est que
24:22c'est à l'inverse.
24:24Généralement, tu as un Premier ministre qui a une politique.
24:26Et là, tu as un Premier ministre qui n'a pas de politique
24:28et qui cherche des ministres qui apprendront
24:30ensuite la politique qu'on mènera.
24:32C'est paradoxal.
24:34D'ailleurs, il avait dès le départ dit que la nomination
24:36de Michel Barnier, selon lui, n'était pas logique.
24:38C'était quelque chose qui était contraire aux institutions.
24:40D'un Michel, l'autre.
24:42Comme disait Bruno Le Maire.
24:44A parler aujourd'hui.
24:46Écoutez cette intervention.
24:48Il quitte. Merci.
24:50Mes chers amis, je pars.
24:54Comme dirait Michel Sardou,
24:56je vous aime,
24:58mais je pars.
25:00Avant de partir,
25:02je tenais à vous inviter
25:04pour vous remercier
25:06toutes et tous
25:08du fond du cœur.
25:10Sans vous,
25:12rien n'aurait été possible.
25:14À mon,
25:16à mes successeurs,
25:18je souhaite
25:20le meilleur dans la mission
25:22qui leur sera confiée.
25:24Comme je souhaite le meilleur
25:26à Michel Barnier
25:28et à sa nouvelle équipe gouvernementale.
25:30Bon, qu'est-ce qu'il va faire
25:32Bruno Le Maire ?
25:34Il va enseigner.
25:36Après avoir mis en pratique
25:38une politique économique absolument éblouissante
25:40pendant ces sept ans, il est normal
25:42qu'il forme les esprits.
25:44Il va enseigner.
25:46C'est dur parce qu'il est quand même
25:48à un certain niveau, ce qui est agréable
25:50par rapport à d'autres.
25:52Pardonnez-moi, je suis dur
25:54parce que j'ai le tort de considérer
25:56que la politique économique,
25:58c'est aussi le nerf de la guerre.
26:00C'est bien de parler de sécurité,
26:02c'est bien de parler d'immigration,
26:04mais la politique économique,
26:06c'est aussi le nerf de la guerre.
26:08J'entends bien, mais les impôts
26:10n'ont pas augmenté, les impôts
26:12pour les entreprises ont baissé,
26:14ça c'est le Covid.
26:16Ah non, ça a été aussi le Covid.
26:18Un peu quand même.
26:20Pour moitié, c'est le Covid.
26:22Mais c'est pas Bruno Le Maire qui a cédé.
26:24Ecoutez ce qu'il dit.
26:26Ecoutez ce qu'il dit sur les comptes.
26:28Parce que c'est pas que lui qui a cédé.
26:30Ecoutez ce qu'il dit sur les comptes.
26:32Ecoutez ce qu'il dit sur les comptes.
26:34Sur les comptes.
26:36Tout le monde réclame
26:38de l'ordre dans les comptes.
26:40Mais personne ne propose
26:42des économies.
26:44Tout le monde veut le désendettement.
26:46Mais personne
26:48ne soutient les réductions
26:50de dépenses.
26:52C'est l'hypocrisie française.
26:54On veut de la dette en moins
26:56et des dépenses en plus.
26:58Forcément,
27:00ça ne marche pas.
27:02Pourtant, ce sont des sommes
27:04d'ambules.
27:06Ceux qui proposent de dépenser toujours plus d'argent public.
27:08Ce sont des sommes
27:10d'ambules.
27:12Ceux qui promettent de revenir sur la réforme des retraites
27:14sans toucher à la feuille de paye
27:16ni aux pensions
27:18et en promettant plus de pouvoir d'achat.
27:20C'est un tour de passe-passe
27:22que je trouve absolument hallucinant.
27:24Evidemment qu'il ne sera pas relevé par la plupart des éditorialistes.
27:26Ce tour de passe-passe consiste
27:28à dire, à dénoncer en disant
27:30attention, il y a cette gauche
27:32qui veut absolument
27:34grever
27:36les finances publiques.
27:38Pendant 7 ans,
27:40j'étais blanc bleu.
27:42Je n'ai fait qu'obéir aux ordres du président Macron.
27:44Pendant 7 ans.
27:467 ans.
27:48Il me semble qu'il y a une demande
27:50des français.
27:52Il a raison quand il dit
27:54qu'il y a une réclamation permanente
27:56des français pour
27:58qu'on ait de l'argent par-ci et de l'argent par-là.
28:00Il a raison.
28:02Si Bruno Le Maire n'était pas d'accord, il pouvait démissionner.
28:04Il pouvait partir.
28:06La dette politique va nous mener dans le mur dans quelques années.
28:08La dette va devenir absolument insoutenable.
28:10Je ne suis pas d'accord avec ça.
28:12Je ne veux pas être responsable. Je m'en vais.
28:14Il pouvait le faire.
28:16L'Italie a proposé ce soir la retraite à 70 ans.
28:18L'Italie a proposé ce soir la retraite à 70 ans.
28:20En tout cas, Bruno Le Maire
28:22s'en va.
28:24On peut saluer chez lui
28:26une certaine dimension d'homme d'Etat.
28:28Il peut être agréable.
28:30J'ai eu peur. J'ai cru que vous aviez parlé de certaines
28:32dimensions de romancier.
28:34Il crie.
28:36Après,
28:38il y a discussion.
28:40Forcément.
28:42L'économie n'est peut-être
28:44pas le pire du bilan Macron ?
28:46La dette, oui.
28:48Vous pensez que c'est le pire ?
28:50Oui.
28:52Il y a quelque chose de comparable
28:54chez Bruno Le Maire avec Michel Barnier.
28:56Dans les qualités qu'on trouve à Michel Barnier
28:58depuis une semaine qu'il est nommé.
29:00Je le connais depuis maintenant presque 15 ans.
29:02C'est quand même
29:04un de ceux avec qui c'est le plus agréable
29:06de discuter, de parler notamment
29:08de littérature. Ses bouquins sont bien écrits.
29:10Ça ne veut pas dire que je cautionne
29:12son bilan et que je trouve qu'il soit exceptionnel
29:14et qu'il fallait qu'il devienne président de la République.
29:16C'est vrai parce qu'il a raison. Il surnage quand même.
29:18Dans le monde politique qu'on connaît,
29:20c'est quelqu'un qui ressemble un peu
29:22au monde d'avant.
29:24C'est précisément parce qu'il surnage
29:26qu'on ne peut pas, en tout cas,
29:28ne pas souligner que pendant
29:307 ans, il a démissionné.
29:32Et en plus, il est dans un roman de Houellebecq.
29:34Ça devrait compter quand même.
29:36Après, il vous explique qu'effectivement,
29:38c'est le président de la République qui a souvent
29:40pris les décisions.
29:42Mazan,
29:44avec le procès des viols de Mazan
29:46qui est suspendu jusqu'à lundi matin.
29:48Si Dominique Pellicot devait être absent lundi,
29:50le président de la Courte décidera de suspendre
29:52quelques jours avant de renvoyer l'affaire.
29:54Ça crée quelques réactions.
29:56Je vous propose d'écouter Maître Contard
29:58de Jean-Pierre Maréchal qui est l'un des accusés.
30:00Écoutez ce qu'il disait.
30:02Moi, je trouve,
30:04si c'est la réalité,
30:06anormal que Pellicot,
30:08qui se plaignait de sa situation
30:10médicale le week-end
30:12dernier,
30:14n'ait pas été immédiatement,
30:16sous la responsabilité d'administration pénitentiaire,
30:18conduit à l'hôpital
30:20dès samedi dernier.
30:22Parce que si c'est une infection
30:24prise au début, elle aurait été gérée
30:26le week-end. Là, elle fait perdre du temps
30:28à tout le monde et là,
30:30je pense qu'il faudrait quand même qu'il y ait des explications
30:32qui soient données parce qu'un procès
30:34comme celui-là, c'est une grosse
30:36usine qui a été montée et c'est
30:38un peu absurde et même
30:40choquant qu'on n'ait pas
30:42réagi sur l'instant.
30:44Il a raison ou pas ?
30:46Je crains qu'il n'ait raison.
30:48Je crains qu'il n'ait raison. Je n'étais pas là-bas.
30:50Mais si effectivement, il y avait des doutes
30:52sur sa santé,
30:54continuer, poursuivre
30:56dans son absence,
30:58puis là, on patine
31:00parce qu'on ne sait pas quand il revient.
31:02J'ai l'impression que le
31:04président a commis une erreur
31:06mais qu'il n'en commet pas.
31:08On est toujours plus intelligent après.
31:10Régine Delfour sur place.
31:14À l'issue de cette journée d'audience
31:16de ce jeudi, le président de la Cour
31:18criminelle, Roger Arrata, nous a
31:20informé de la suspension du
31:22procès jusqu'à lundi.
31:24Ce week-end, on devrait avoir des
31:26nouvelles sur l'état de santé
31:28de Dominique Pellicot.
31:30S'il s'avère qu'il ne peut pas être
31:32présent lundi,
31:34la suspension pourrait
31:36continuer mais si son état de santé
31:38s'avérait être
31:40beaucoup plus sérieux,
31:42le président de la Cour criminelle nous a dit
31:44qu'il n'excluait pas de renvoyer
31:46l'affaire puisque de toute façon,
31:48les avocats des parties
31:50civiles mais aussi les avocats
31:52de la défense ont fait savoir
31:54qu'il ne pouvait pas
31:56continuer à avoir des débats sans la présence
31:58de Dominique Pellicot.
32:00Ce matin, on était avec Marie-Estelle Dupont
32:02psychologue qui évoquait
32:04la personnalité particulière de
32:06M. Pellicot, sans doute pervers narcissique.
32:08Comment s'en prémunir ? Il y a-t-il des signes ?
32:10Qu'est-ce qu'une femme doit faire ?
32:12Comment elle peut réagir ?
32:14Je vous propose d'écouter
32:16Marie-Estelle.
32:18La perversité, par définition, n'attire pas les mouches
32:20avec du vinaigre. Que ce soit un père incestueux
32:22ou un mari qui viole sa femme
32:24en la mettant sous
32:26anxiolytique,
32:28c'est quelqu'un qui,
32:3020% du temps à peu près, va fonctionner
32:32d'une manière absolument charmante,
32:34adorable, il va aider les voisins,
32:36il va donner un coup de main, il emmène ses petits
32:38enfants aux activités sportives,
32:40au-dessus de tout soupçon.
32:42Le père incestueux, par exemple, c'est souvent quelqu'un
32:44qui est bien sous tout rapport, qui fait une carrière
32:46approchable, etc.
32:48Donc il faut repérer
32:50des signes
32:52d'immaturité, comme par exemple
32:54des changements d'humeur brutaux
32:56très caractériels, des colères,
32:58un écart entre
33:00le comportement
33:02devant autrui et le comportement privé
33:04où il peut humilier, rabaisser sa femme
33:06et à d'autres moments la valoriser.
33:08C'est plus souvent masculin que féminin.
33:10Je ne sais même pas si ça existe
33:12au féminin.
33:14Je ne partage pas ce sexisme
33:18qui veut que
33:20seuls les hommes...
33:22Je pense qu'on doit, en cherchant bien,
33:24trouver quelques femmes permissives.
33:26Je pense.
33:28Écoutez,
33:30j'ai pas envie de sourire, vous avez un procès,
33:32c'est 51 bonshommes
33:34qui sont allés
33:36violer une femme
33:38tous les soirs, régulièrement.
33:40Ce ne sont pas des femmes.
33:42Je ne peux pas vous dire autre chose.
33:44Les femmes commettent, par exemple,
33:46pas mal de pédophilie.
33:48Eh oui.
33:50Pour des raisons
33:52qui m'échappent, qui échappent à mon entendement,
33:54mais je ne suis pas psychanalyste,
33:56ça vous gêne ça ?
33:58Ça ne me gêne pas, je n'ai pas de statistiques sur ce sujet.
34:00Je vois simplement ce qui s'est passé
34:02à Mazan.
34:04Et puis, par exemple, dans l'affaire Doutreau,
34:06pour ceux qui ont été
34:08condamnés,
34:10la plus dangereuse
34:12de doutes, c'était Mme Badaoui,
34:14c'était une mère.
34:16Je vous le signale comme ça.
34:18Je ne vous dis pas ça, non.
34:20Dans l'actualité,
34:22le frère de l'assaillant
34:24s'exprime, c'est le frère de l'assaillant d'Arras
34:26qui a assassiné Dominique Bernard, le 13 octobre
34:282023. Il a pris la parole et nos confrères
34:30du Figaro ont publié les extraits d'une conversation
34:32qu'il a eue avec une experte psychiatre.
34:34Et ça fait froid dans le dos.
34:36Je ne déteste pas la France, a-t-il dit.
34:38On aurait dû partir, on n'avait rien à faire
34:40en France. La préfecture a fait le travail
34:42à moitié. Il aurait fallu faire partir
34:44toute la famille. C'est le frère de Mohamed
34:46Mogouchkov. Je suis
34:48tout à fait d'accord pour qu'on nous expulse
34:50à 200-300%. Je préfère être expulsé
34:52dans mon pays. On se sent mieux entre
34:54nous. Donc là-bas, c'est une évidence
34:56que si on ne veut pas de nous,
34:58il faut partir. On n'avait rien à faire en France.
35:00En France, a-t-il conclu.
35:02Bon, effectivement, ça fait froid dans le dos
35:04parce qu'un homme est mort.
35:06Pas de réaction ?
35:08Ça ne fait pas tellement froid dans le dos.
35:10C'est un discours désarmant de sincérité.
35:12Oui, c'est ça.
35:14Il exprime ce qu'une partie
35:16des gens qui sont dans sa situation... En fait, il faut comprendre
35:18qu'ils ont été...
35:20Ils n'avaient pas de titre de séjour, mais ils n'ont pas
35:22été expulsés. On les a mis dans une situation...
35:24En fait, c'est notre système qui est complètement délirant. C'est ça
35:26qu'il explique. Le père a été expulsé,
35:28la famille est restée. Et à la fin,
35:30comment vous voulez que ça se passe bien ? Ce ne sont pas des associations
35:32qui ont bloqué ? Si, bien sûr, absolument.
35:34Non, mais c'est notre système avec les associations
35:36et avec notre système de « c'est les enfants, donc on ne les expulse pas »
35:38qui font qu'à la fin, il y a une famille avec un terroriste dedans
35:40et puis un gamin qui n'a pas envie de vivre là,
35:42qui reste sur le territoire français. C'est complètement aberrant.
35:44Je salue Valéry Expert qui nous écoute
35:46et qui est toujours réactif.
35:48Dans ces sujets-là, Valéry est toujours
35:50contre moi.
35:52De ce point de vue-là, c'est toujours
35:54pareil. Je l'embrasse
35:56respectueusement. Bien sûr. Valéry Expert,
35:58qu'on peut retrouver d'ailleurs chez nos amis de...
36:00Sud Radio. De Sud Radio, bien évidemment.
36:02Bon, dans l'actualité, Thomas Joly,
36:04dans une interview accordée au Monde,
36:06Thomas Joly, le chef d'orchestre des cérémonies d'ouverture
36:08et de clôture des Jeux Olympiques,
36:10il a dit des choses intéressantes.
36:12Quelle incidence les élections législatives et la perspective
36:14d'une victoire du Rassemblement national ont-elles eue
36:16sur la cérémonie d'ouverture ? Il répond
36:18« Si Jordan Bardella avait été Premier ministre,
36:20je n'aurais rien changé au contenu.
36:22De toute façon, c'était trop tard. »
36:24Mais ce contexte politique anxiogène a probablement
36:26influé sur la réception
36:28des spectateurs. Ils ont été encore plus
36:30sensibles à la joie, à l'apaisement
36:32et au sentiment d'unité que nous souhaitons
36:34propager. Certaines séquences
36:36comme celle des drag queens ou du chanteur
36:38Philippe Titrine,
36:40nus, embâcus, sont choquées.
36:42Cette cérémonie d'ouverture se voulait-elle politique ?
36:44Bien sûr que c'était politique.
36:46Même si je ne fais pas de prosélytisme.
36:48Merci parce qu'on l'a tous dit.
36:50C'est lui qui le dit. C'est ça qui est absolument
36:52formidable. « Ma mission était de dire
36:54qui nous sommes. Dans tous les tableaux
36:56apparaissaient des corps différents, de la diversité
36:58des femmes et des hommes maquillés ou costumés.
37:00Le théâtre était partout. La question des genres
37:02également. Les rois
37:04français se poudraient et portaient
37:06des talons. Jeanne d'Arc, une des
37:08plus grandes taravesties de notre histoire,
37:10n'a-t-elle pas été condamnée parce qu'elle était
37:12vêtue en homme ? Notre culture est faite
37:14de cette fluidité de genre. »
37:16Oui, mais justement, c'est intéressant parce
37:18qu'il dit « j'ai voulu représenter la France dans toute
37:20sa diversité ». Or, en réalité,
37:22il y a toute une partie de la France qui était
37:24totalement exclue,
37:26qui est un peu conservatrice,
37:28sans être réac, sans être
37:30affreusement rétrograde.
37:32Et toute cette France-là, non seulement
37:34était exclue, mais c'était clairement fait
37:36pour ça, pour lui dire « oh là là, vous n'êtes
37:38pas des nôtres ». Enfin, moi je dis, il y a plein
37:40de gens qui ont ressenti cela, mais ça nous montre
37:42une chose, on l'a déjà dit, c'est que la France ne cesse
37:44jamais de mener le combat.
37:46« Quant aux réactions suscitées par l'image
37:48arrêtée de Philippe Catherine, il ne s'agissait ni
37:50d'une polémique, ni d'une critique, mais d'une
37:52vague de haine. La provocation n'est fait pourtant
37:54pas partie de mon vocabulaire et je ne cherche pas
37:56à nuire à personne. » C'est-à-dire que,
37:58bon, si effectivement on inversait,
38:00s'il y avait des messages
38:02contre, pourquoi pas, des minorités actives
38:04qui étaient diffusées dans
38:06un spectacle, je ne suis pas sûr
38:08qu'il réagirait de cette
38:10manière-là. « J'ai fait sonner les cloches de Notre-Dame,
38:12j'ai conclu la cérémonie. » Alors il dit « j'ai
38:14fait sonner, j'ai conclu la cérémonie
38:16par les mots d'Édith Piaf. Dieu réunit
38:18ceux qui s'aiment, chanté par Céline Dion,
38:20pas pour mettre en valeur la religion catholique,
38:22mais pour terminer par un hymne à l'amour.
38:24C'est intéressant.
38:26C'est surtout un
38:28enfoncement de porte ouverte, mais alors...
38:30Je vous propose,
38:32puisque
38:34je pense que ça va
38:36vous faire réagir, ce qu'a dit Dominique de Villepin
38:38sur Gaza. C'est une formule,
38:40des mots très puissants, très forts,
38:42qui ont été prononcés ce matin sur l'antenne de
38:44France Inter. Et vous allez pouvoir réagir,
38:46j'éloigne Gilles William, j'imagine.
38:48« On a Gaza, qui est sans doute
38:50le plus grand scandale historique
38:52des... Je n'ose pas même
38:54trouver de référence, et dont plus personne
38:56ne parle dans ce pays. C'est le silence,
38:58la chatte de plomb, les médias n'en parlent plus.
39:00Je suis obligé de googler pour trouver une brève
39:02qui me donne des nouvelles du nombre
39:04de morts qui se passent à Gaza. C'est un véritable
39:06scandale sur le plan de la démocratie.
39:08Et tout cela au nom de quoi ? Au nom
39:10de la guerre. Ah, c'est la guerre. C'est la guerre,
39:12c'est comme ça. Je veux bien, mais c'est pas
39:14une guerre tout à fait
39:16comme les autres à Gaza, puisque ce sont
39:18les populations civiles qui meurent.
39:20Donc, on est en absurdi.
39:22Et la France s'efface.
39:24C'est la France qui est en train de payer l'addition.
39:26Et ça, moi, je ne peux pas l'accepter.
39:28On va y venir.
39:30Oui. Vous n'avez pas
39:32passé un passage
39:34exemplaire où il explique
39:36que les chiffres donnés par
39:38le Hamas ne
39:40correspondent pas à la réalité,
39:42qu'il y a encore plus de morts.
39:44Personne ne le contredit. C'est normal
39:46que personne ne le contredit.
39:48Parce que, sur France Inter,
39:50on donne les chiffres
39:52du Hamas, comme si c'était le journal officiel,
39:54sans même souvent les sourcer.
39:56J'étais obligé de faire sanctionner
39:58France Inter là-dessus. C'est clair.
40:00Mais ce qui est terrible, en plus, si vous
40:02voulez, c'est qu'il n'y a aucune
40:04référence au 7 octobre.
40:06Même M. Delegue,
40:08à Sud Radio,
40:10il s'est senti obligé
40:12de parler du 7 octobre. Il n'y a aucune
40:14référence aux otages.
40:16Et il n'y a aucune
40:18contradiction de la part
40:20des journalistes en question.
40:22Il est chez lui.
40:24Mais c'est normal parce que c'est tout à
40:26fait le discours de France Inter.
40:28Je peux vous dire que...
40:30Pardon, je passe un peu de temps,
40:32à chaque fois, à expliquer
40:34que France Inter n'a pas
40:36donné l'explication israélienne
40:38comme quoi, quand on bombarde une
40:40prétendue école, c'est un camp du
40:42Ramas qui est visé.
40:44Ils ne le disent pas sur France Inter.
40:46Donc M.
40:48Villepin, il est allé là-bas.
40:50Il n'y a pas eu, encore une fois...
40:52Et le fait,
40:54encore une fois, que
40:56les chiffres qu'il
40:58donne ne sont pas sourcés,
41:00c'est-à-dire qu'il dit qu'il y a beaucoup plus de morts
41:02que ce que dit le Ramas, qui est
41:04extraordinaire, quand même. Et on ne lui dit pas
41:06« Mais monsieur, vous avez vos sources ? »
41:08Rien. Donc, pardon,
41:10c'est un... Et quand il dit,
41:12je termine là-dessus, quand il dit, en plus,
41:14on ne parle pas de Gaza, mais on ne parle que
41:16de Gaza. Sur France Inter,
41:18à chaque heure,
41:20ils en parlent.
41:22C'est invraisemblable. Il est obligé d'aller sur Google pour avoir une bref.
41:24Le Gaza, il n'est pas sérieux. J'aimerais
41:26qu'on parle du Soudan,
41:28où il y a
41:30infiniment plus de morts, il y a 17
41:32millions de déplacés. On ne parle
41:34pas du Soudan. Donc, c'est un
41:36discours
41:38hallucinant qui n'a pas été
41:40contrarié du tout par la réalité.
41:42Mais Gilles-William a raison
41:44de dire que Dominique de Villepin parle
41:46très peu du 7 octobre. Quand il en
41:48parle, c'est pour dire que le 7 octobre
41:50résulte du fait que Gaza est une prison
41:52à ciel ouvert. C'est ce qu'il a dit et théorisé
41:54dans les jours qui ont suivi
41:56le pogrom. Il fait fi,
41:58il fait toujours fi du fait
42:00que les terroristes du Hamas sont
42:02des terroristes islamistes.
42:04Islamistes. Et l'antisémitisme,
42:06pardon, mais il est consubstantiel
42:08à l'islamisme. Je suis
42:10convaincu que si Gaza était
42:12un territoire extrêmement riche,
42:14les islamistes de Gaza voudraient quand même
42:16tuer et détruire les Juifs
42:18et Israël. Les islamistes du monde
42:20entier veulent tuer les Juifs.
42:22Monsieur de Villepin fait semblant de ne pas
42:24le comprendre. Alors, moi, je m'interroge.
42:26Je me dis que, compte tenu de ce qu'il a été,
42:28compte tenu des connaissances qui sont les siennes,
42:30il y a nécessairement quelqu'un derrière lui
42:32et je voudrais bien savoir d'où parle
42:34Monsieur de Villepin pour tenir ce genre de propos.
42:36Non, mais Dominique de Villepin a toujours été
42:38un anti-israélien absolument
42:40rabique. Ça n'est pas nouveau.
42:42Non, mais il n'a pas besoin
42:44de quelqu'un d'autre. Vous laissez
42:46entendre qu'il pourrait avoir éventuellement des clients,
42:48je n'en sais rien, mais il peut penser cela.
42:50Il parle lui-même. Il a
42:52une haine d'Israël quand il parle. Il parle de
42:54scandale historique. Pour lui, ce qui est un scandale
42:56historique, en réalité, on voit bien que c'est
42:58l'existence même d'Israël.
43:00Et la façon dont il décrit
43:02les choses, effectivement, c'est très impressionnant.
43:04Le reste, William a tout dit.
43:06C'étaient les deux interviewers de France Inter.
43:08Monsieur de Villepin considère
43:10que
43:12Israël
43:14disparaîtra un jour
43:16comme les
43:18royaumes
43:20au moment des croisades
43:22ont disparu.
43:24C'est ce que pense fondamentalement.
43:26On va le réinviter. Il était venu
43:28sur ce plateau.
43:30J'ai l'honneur de le contredire.
43:32Et ce serait bien s'il souhaitait revenir.
43:34Effectivement, il y a beaucoup de gens
43:36maintenant qui vont uniquement à France Inter.
43:38C'est facile d'aller à France Inter
43:40parce que c'est micro-ouvert.
43:42Tu dis ce que tu veux.
43:44La contradiction n'existe pas
43:46quand tu penses, évidemment,
43:48comme les autres de France Inter.
43:50On a encore un député RN.
43:52Et si vous y allez, s'il vous invite un jour,
43:54ils ne vous laisseront pas parler.
43:56J'adorerais qu'il m'invite.
43:58Sonia De Villiers ne vous a jamais invité.
44:00Avec plaisir.
44:02J'adorerais qu'il m'invite.
44:04Il y a une progression
44:06dans France Inter parce que
44:08pendant tout l'été, ils ont invité
44:10une Première Ministre virtuelle.
44:12Là, c'est un ancien Premier Ministre.
44:14Au moins, il y a une évolution en France Inter.
44:16Benjamin Nau me dit que nous avons une image
44:18du Président de la République au Havre
44:20qui a été interpellée.
44:22Vous êtes otage du RN.
44:24C'est une question qui lui a été posée.
44:26C'est cette séquence.
44:28Allons-y.
44:30Le résultat des élections, il faut le respecter.
44:32C'est la moindre des choses.
44:34Il y a eu 11 millions de gens qui ont voté
44:36pour le RN.
44:38Là, vous voyez ce que vous êtes.
44:40Vous avez entendu M. Bardin tantôt ?
44:42Il faudrait qu'on s'y tourne.
44:44Vous êtes l'otage
44:46du RN.
44:48Si on appelle ça une démocratie...
44:50Il n'y a pas d'otage, c'est une démocratie.
44:52On essaie d'écouter tout le monde.
44:54Qu'est-ce qui s'est passé ?
44:56Il y a 11 millions de gens qui ont voté
44:58pour le RN.
45:00Après, les partis ont fait des désistements.
45:02Vous avez un paysage qui est très fragmenté.
45:04Il y a des gens.
45:06Mais personne n'est la majorité.
45:08Notre culture n'est pas encore assise
45:10dans le compromis.
45:12J'espère que les forces politiques
45:14vont faire des compromis
45:16pour avoir la majorité la plus large.
45:18Mais personne n'est l'otage de qui que ce soit.
45:20C'est les Français qui se sont exprimés.
45:22Il faut respecter toutes les opinions
45:24et faire des compromis.
45:26Surtout pour ceux qui se sont mis d'accord
45:28dans le deuxième tour, les forces républicaines.
45:30Il faut qu'elles travaillent ensemble,
45:32même si elles ne sont pas d'accord sur certaines choses.
45:34Par contre, j'espère que vous allez mettre
45:36la proportionnelle.
45:38Il y a plusieurs partis qui le demandent.
45:40Je vais proposer qu'une étude transparente soit faite
45:42pour qu'on puisse décider sur cette base.
45:44Je me pince quand même en entendant
45:46le président de la République dire qu'il faut faire des compromis
45:48quand il a expliqué qu'il ne fallait pas parler
45:50de l'art républicain et que le Rassemblement national
45:52n'était pas dans l'art républicain.
45:54Maintenant il dit qu'il y a 11 millions de gens
45:56et qu'il faut bien les écouter.
45:58Oui, il faut les écouter.
46:00Il a même dit les forces républicaines.
46:02Donc le RN vient de re-rentrer ce soir
46:04dans l'art républicain.
46:06C'est extraordinaire.
46:08Évidemment qu'il faut écouter les gens
46:10qui ont voté Rassemblement national.
46:12Il a découvert le Pérou à Orléans,
46:14le président de la République, ce soir.
46:16Michel Drucker, magnifique, 82 ans,
46:18ce soir, formidable.
46:20Il était venu, Michel Drucker,
46:22en 2021.
46:24On ne sait jamais, il y a un moment,
46:26avec ces grandes vedettes de télévision,
46:28on ne sait jamais la part de vrai ou de faux.
46:30Parce qu'il y a des gens
46:32qui écrivent un peu leur légende, forcément.
46:34C'est tous les individus.
46:36C'est tous les individus, vous pensez ?
46:38Et il m'avait dit, Michel,
46:40qu'il commentait
46:42les matchs qu'il regardait
46:44à la télévision, il baissait le son,
46:46tout seul dans son lit.
46:48Assis, quand il était à l'hôpital.
46:50Je lui ai dit,
46:52ce n'est pas possible, quand même,
46:54que vous faites ça.
46:56C'était en 2021.
46:58Michel Drucker était venu sur notre plateau.
47:00Quand vous étiez malade,
47:02vous m'avez dit ça, je vous ai dit,
47:04ce n'est pas vrai, Drucker,
47:06il raconte des salades.
47:08Vous regardiez, paraît-il,
47:10des matchs du Paris Saint-Germain
47:12et pour vous remettre en forme,
47:14il fait du cirque, ce n'est pas vrai.
47:16J'ai toujours fait ça.
47:18Vous êtes tout seul dans votre chambre d'hôpital,
47:20à 10h du soir, vous baissez le son et vous commentez le match.
47:22L'autre jour, j'ai commenté dans mon lit la deuxième mi-temps
47:24contre Bruges, ma femme m'a dit, il faut qu'on appelle un psychiatre.
47:26Parce que ma hantise,
47:28quand j'étais malade, Pascal, c'est de perdre la mémoire.
47:30Car moi, je ne suis pas un homme du prompteur
47:32ni de la lauréate. Je n'ai pas appris à faire ça.
47:34Avec Zitrone, on n'avait pas de prompteur ni de lauréate.
47:36Nous non plus.
47:38Mais c'est une liberté totale.
47:40C'est une dépendance à la prompteur et à la lauréate.
47:42Et donc, il fallait que j'aie dit aux chirurgiens
47:44la seule chose que je voulais savoir,
47:46si je suis diminué,
47:48est-ce qu'au moins je garderais ma mémoire.
47:50Il me dit, c'est un muscle.
47:52Donc, l'autre jour, j'ai commenté la deuxième mi-temps.
47:54Il m'arrive de commenter des matchs entiers
47:56de l'équipe de France. Je baisse le son pour voir si je suis raccord.
47:58Bon, il était cet après-midi
48:00avec Patrick May, que je salue,
48:02et Dominique Grimault.
48:04Il est bienveillant, Drucker.
48:06Il est bienveillant avec les jeunes journalistes.
48:08Il est dupe de rien.
48:10Mais il est agréable
48:12avec tout le monde.
48:14Il est plutôt accueillant
48:16avec les uns et les autres.
48:18Et puis, quelle carrière !
48:20C'est-à-dire que personne
48:22n'aura la carrière de Drucker
48:24qui a commencé en 1964.
48:26Voilà.
48:28Et on le voit avec des immenses stars disparues.
48:30Et lui, il est encore là. C'est ça qui est incroyable.
48:32Et en plus, moi, depuis que je le connais,
48:34je crois qu'il n'a pas changé.
48:36Vous vous rendez compte,
48:38physiquement,
48:40j'ai l'impression de l'avoir toujours vu comme ça.
48:42Et je confirme, je l'ai croisé il y a un an
48:44dans les bureaux du VDB,
48:46et il était adorable.
48:48Il est toujours adorable.
48:50Évidemment, il vous a dit, Geoffroy, magnifique, je te connais, merveilleux,
48:52ce que tu fais.
48:54C'est formidable.
48:56Mais il y a une modernité.
48:58Moi, je regarde souvent les rendez-vous du dimanche
49:00sur Mélodie ou sur
49:02Madeleine. Parfois.
49:04C'est une modernité
49:06à l'époque
49:08de traiter la culture comme il le fait,
49:10le dimanche après-midi, et il le traite
49:12journalistiquement. Alors qu'avant,
49:14c'était Guy Lux qui faisait ses grandes...
49:16Ou il y avait Roger Lanzac,
49:18il y avait des battleurs qui faisaient des émissions
49:20de variétés. Vous avez connu Roger Lanzac ?
49:22Donc, il y a quelque chose de moderne
49:24parce que c'est un journaliste.
49:26Il est journaliste jusqu'au bout de ses doigts.
49:28Donc, d'abord, on l'aime,
49:30on lui dit. Longue vie à Michel Drucker.
49:32Et puis, un deuxième passage que je voulais
49:34vous montrer, c'est le lien
49:36qui existe entre lui et le public.
49:38Vous avez un lien
49:40avec les Français qui est unique ?
49:42En tout cas, quand j'étais
49:44gravement malade, là, j'ai failli ne jamais
49:46revenir, un pépin de santé
49:48gravissime, j'ai senti
49:50l'affection des gens.
49:52C'est vrai, j'ai reçu des appels
49:54de Céline Dion,
49:56de Julio Iglesias, du monde entier.
49:58Ça m'a beaucoup touché parce que dans ce métier,
50:00j'avais tendance à faire
50:02des périodes de parano
50:04où la gratitude, c'est très cruel,
50:06notre métier, la gratitude, la reconnaissance,
50:08tout s'oublie.
50:10Et j'ai cru également que
50:12je faisais déjà partie des meubles.
50:14On ne me l'a pas fait sentir,
50:16mais ça fait quelques années, depuis qu'on a inventé
50:18ce terme épouvantable
50:20de la ménagère de moins de 50 ans qui est maintenant
50:22la responsable des achats. Depuis que le privé
50:24est arrivé, je me dis un jour ou l'autre,
50:26à mon âge, je vais débarquer.
50:28J'ai eu un grand surprise.
50:30Il sera donc sur le canapé rouge.
50:32Michel Drucker n'a pas changé,
50:34vous, vous êtes mieux coiffé.
50:36Quand on voit avec l'âme,
50:38beaucoup mieux coiffé, un bon point.
50:42Vraiment, on souhaite aller
50:44au même âge que Michel Drucker,
50:46avec sa santé,
50:48son énergie,
50:50sa curiosité,
50:52sa gentillesse, bien évidemment,
50:54et c'est important.
50:56C'est gentil.
50:58Messieurs, messieurs,
51:00bonsoir.
51:10J'ai croisé Michel Drucker il y a quelques jours,
51:12parce qu'en fait, il enregistre ici,
51:14et il m'a dit, ce qu'il dit exactement à tout le monde,
51:16tu sais, je te regarde tous les soirs.
51:18Moi aussi, il me l'a déjà dit ça.
51:20Je vous ai raconté
51:22la petite anecdote.
51:24Il nous regarde tous les matins.
51:26Très bien. Je croise Bruce Toussaint,
51:28à l'époque qu'il faisait la matinale de BFM à New York,
51:30et Bruce me dit,
51:32tu sais Drucker, il nous regarde tous les matins.
51:34Je lui dis, mais c'est pas possible,
51:36il m'a dit la même chose.
51:38Eh bien, il s'appelle.
51:42Il a menti à Bruce Toussaint.
51:46On est des enfants,
51:48avec carrière extraordinaire,
51:50par rapport à ce qu'il a fait,
51:52et nous, pas grand chose.
51:54C'est vrai.
51:56Eh bien, écoutez, on va parler de politique essentiellement,
51:58comme tous les soirs,
52:00mais on sera avec.
52:02C'est le principe.
52:04C'est l'atelier macramé.
52:06Estelle Youssoupha sera là,
52:08avec nous, dans un instant.
52:10Il y a 2-3 choses qu'elle souhaite rappeler
52:12à M. Barnier sur le droit du sol.
52:14Certaines promesses qui ont été faites
52:16sur la Nouvelle-Calédonie.
52:18Dans Mayotte.
52:20Et puis, Loïc Leflotte-Tréjean
52:22sera là également.
52:24On pourra parler ensemble
52:26de Bruno Le Maire,
52:28de ses adieux,
52:30et d'Où va la France ?
52:32On peut terminer en chanson,
52:34puisqu'il a rendu hommage à Michel Sardou.
52:36C'est une des plus jolies chansons de Michel Sardou.
52:38Vous avez vu aussi qu'il y a eu
52:40une sortie spatiale,
52:42aujourd'hui, avec SpaceX.
52:44Il y a des non-professionnels astronautes
52:46qui sont sortis pour la première fois dans l'espace.
52:48Vous êtes le prochain, Pascal.
52:50On vous met en orbite, l'année prochaine.
52:52C'est 50 millions de dollars.
52:5450 millions de dollars ?
52:56On sera avec Michel Chevalet, qui va nous expliquer
52:58quel est l'intérêt scientifique de faire sortir des amateurs dans l'espace.
53:00Alors là, quand vous allez entrer dans le bureau de Pierre-Georges Berger,
53:02et que vous allez lui demander
53:0450 millions de dollars pour faire un reportage,
53:06je veux être là.
53:08Je viendrai vous voir.
53:10Vous n'avez pas compris, il fait tout pour vouloir se débarrasser de vous.
53:12Vous ne voyez pas tout dans son jeu.
53:14Mais je n'y arrive pas.
53:16On a de la musique, là ?
53:18Non, on n'a pas de la musique.
53:20Il est 21h03.
53:22Demain soir, ce sera Éliott Deval,
53:24qui sera là le jeudi soir, le vendredi soir.
53:26Moi, je remercie...
53:28Je remercie qui ?
53:30Je remercie Laurent Prat,
53:32qui était à la réalisation.
53:34Hugo... Comment ?
53:36Laurent Prat.
53:38Hugo Trindade, de quoi je me mêle.
53:40Grégory Pessidalot.
53:42Marouane Saïr.
53:44Benjamin Nau et Hélène Charpy,
53:46qui est absolument remarquable, je le précise,
53:48de concentration et de précision.
53:50Toutes ces émissions sont à retrouver
53:52sur cnews.fr.
53:54Bonne soirée.

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