Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00 - Tous Olivier Dardigolle, Gilles-William Golnadel, Jérôme Béglé, Geoffroy Lejeune et en guest-star ce soir, Jean-Pierre Vercigny Campinqui, deux invocés à la table.
00:10 - C'est beaucoup ! - C'est trop !
00:12 - Personnellement je n'en vois qu'un, qui doit un homme de presse, un journaliste.
00:19 - La méchanceté gratuite. - Vous êtes là cher Jean-Pierre.
00:23 - C'est très drôle, c'est formidable. - On applaudit Jean-Pierre Vercigny.
00:28 - C'est un des esprits les plus brillants de Paris.
00:31 - Il est content. - Il te reste une heure.
00:34 - Jean-Pierre Vercigny est un des esprits les plus fins, délicats et brillants de Paris.
00:41 - Un peu de mot. - C'est parti directement, c'est drôle.
00:46 - Le pire ce n'est pas totalement faux. - Mais bien sûr.
00:49 - Il est venu ce soir en guest-star parce qu'il est l'avocat de Bernard Laporte et il voulait piquer un coup de gueule.
00:56 - Par quel coup ? - On ménage le suspense et tout à l'heure vous nous direz pourquoi vous êtes là.
01:02 - L'actualité est dramatique ce soir, à Marseille plusieurs tirs dirigés contre un immeuble de quartier à Saint-Isses ont grièvement blessé une femme de 24 ans qui était chez elle.
01:16 - Je vous propose de voir le sujet de Viviane Hervier parce qu'effectivement ça interroge une nouvelle fois sur ce qui se passe à Marseille.
01:22 - C'est ici au pied de cet immeuble du quartier Saint-Isses dans le 10e arrondissement de Marseille que les tirs ont eu lieu.
01:29 - Il est un peu plus de 23h, deux individus à scooter tirent en rafale d'abord au niveau de la pharmacie du quartier, non loin d'un point de deal.
01:37 - Puis avant de s'enfuir ils tirent à nouveau cette fois-ci vers l'immeuble.
01:41 - Au troisième étage une jeune femme de 24 ans s'écroule, atteinte en plein visage par une balle perdue.
01:47 - Un jeune de l'immeuble va lui porter les premiers secours.
01:50 - Elle était dans sa chambre, en fait c'est la balle qui a traversé le mur.
01:53 - Elle s'est prise une balle dans la joue et il y avait plein de sang, elle était dans un bain de sang, dans un mar de sang.
01:59 - Du coup je lui ai fait le massage cardiaque le temps que les pompiers arrivent.
02:03 - Hospitalisée avec un pronostic vital engagé, la jeune femme est aujourd'hui en état de mort cérébrale.
02:08 - Nous avons comme d'habitude ouvert une enquête de flagrance, nous l'avons ouvert des chefs de tentative d'assassinat au pluriel en bande organisée.
02:17 - Cette jeune femme même si elle apparaît comme une victime collatérale, l'intention homicide préméditée est caractérisée par le passage à l'acte.
02:27 - Sur place, 23 douilles de type Kalachnikov ont été retrouvées.
02:31 - Les deux hommes à scooter sont activement recherchés.
02:34 - Depuis le mois de janvier, 42 personnes ont été tuées dans des violences liées au trafic de stupéfiants à Marseille.
02:40 - Parmi elles figurent a priori au moins deux victimes collatérales.
02:44 - En 2022 c'était 37 personnes, en 2021 c'était 39 personnes, donc là on est déjà au-delà avec 42.
02:51 - C'est donc dans la cité Saint-Is. On peut écouter peut-être en longueur ce voisin qui a secouru cette jeune femme.
02:59 - Elle était dans sa chambre, en fait, celle-là, elle a traversé le mur. Ils ont tiré en l'air comme ça, au pif.
03:05 - Et ça a touché la victime, elle était dans sa chambre debout, elle était sur son téléphone.
03:10 - Du coup moi, ma mère elle est montée d'abord pour voir ce qui se passait.
03:14 - Je crois que quand ma mère elle a vu le corps, elle était sous le choc aussi, elle m'a appelé moi et elle m'a passé les pompiers en même temps.
03:22 - Donc j'ai parlé aux pompiers, etc. Je suis parti voir le corps, j'étais heurté, j'étais choqué et tout.
03:27 - Après ce qu'il m'a dit de faire le pompier, c'était faire un massage cardiaque.
03:31 - Donc je suis parti voir la victime. Elle s'est prise une balle en fait dans la joue.
03:37 - Et il y avait plein de sang, elle était dans un bain de sang, dans un mar de sang.
03:42 - Du coup je lui ai fait le massage cardiaque le temps que les pompiers arrivent.
03:45 - Je vais vous dire ce que je vous dis régulièrement et peut-être ne serez-vous pas d'accord, il n'y a plus de solution. Il n'y en a plus.
03:52 - C'est fini.
03:55 - Non mais où les solutions seraient tellement radiales, en fait il n'y en a plus. Mais il n'y en a plus.
04:00 - Par rapport à quel problème ? Quel est le problème que vous isolez dans cette...
04:04 - Bah là c'est le trafic de drogue.
04:07 - Le trafic des armes.
04:08 - Qui tombe du ciel.
04:10 - Ah non ça ne tombe pas du ciel.
04:11 - Mais qu'est-ce que vous voulez faire ? C'est quoi votre solution ?
04:14 - Ma solution, je ne dis pas que c'est pour demain matin 9h, mais elle est à la fois judiciaire et migratoire.
04:23 - Parce qu'on ne raconte pas d'histoire. Les deals, on sait d'où ça vient.
04:27 - Mais ça c'est des jeunes gens qui sont sans doute nés sur le sol de France.
04:30 - Oui mais enfin...
04:31 - Donc les solutions on les connaît, c'est une éducation.
04:33 - Oui mais je vous dis que ce n'est pas demain matin 9h.
04:35 - C'est une éducation sur 20 ans.
04:36 - Vous parliez...
04:37 - De changer l'éducation sur 20 ans.
04:38 - En quelques temps, Pascal, vous parliez d'un plan Marshall sur l'éducation.
04:41 - Oui mais c'est... Lisez Nicolas Bavérez ce matin dans le Figaro.
04:44 - Donc éducation à bloc, services publics à bloc, sécurité à bloc.
04:49 - Oui mais à court terme.
04:50 - Je termine sinon...
04:51 - À court terme.
04:52 - Réponse judiciaire ferme et rapide.
04:54 - D'accord.
04:55 - Et puis sur le haut du spectre, des discussions très fortes avec des États qui font que la drogue arrive chez nous aussi.
05:02 - La drogue c'est pareil.
05:04 - Comment fonctionnaient vraiment les consommateurs de drogue ?
05:06 - Alors ça c'est nouveau.
05:09 - On a l'impression que quand on parle de la drogue, on parle des trafiquants, des approvisionneurs, des nourrisses, de ceux qui font gay mais alors il n'y a pas de consommateur.
05:18 - C'est incroyable.
05:19 - On vend mais il n'y a pas d'acheteur.
05:20 - Bien sûr.
05:21 - Si déjà on disait désormais...
05:23 - Mais ça existe l'amende.
05:24 - Oui mais ça existe. L'amende elle est ridicule.
05:26 - Si on disait vous détenez une substance illicite et c'est 10 000 euros d'amende.
05:31 - Je prends un chiffre où 5 000.
05:33 - Je peux vous dire qu'avant d'aller chercher votre petit chichon ou votre petite dosette dans l'immeuble d'à côté, vous allez y réfléchir deux fois si vous avez déjà été condamné deux fois à 10 000 euros. C'est tout.
05:42 - Et ça j'ai l'impression que c'est le non-dit, l'impensé, la boîte noire, ce genre de choses.
05:49 - En revanche, il y a une chose qu'on peut dire c'est que ça pourrait être bien pire encore que ce qu'on vit aujourd'hui.
05:52 - Là c'est vraiment dramatique, il y a des quartiers entiers qui sont tombés.
05:55 - Oui, il y a des quartiers entiers qui sont tombés, mais en fait il reste une différence entre la France, une seule, entre la France et un narco-État, c'est qu'on n'est pas encore trop touché par la corruption massive à grande échelle.
06:03 - Comme la Hollande.
06:05 - En fait d'autres pays, les narco-États, les policiers, les magistrats, sont corrompus, sont tenus par le trafic de drogue. Nous, c'est encore la seule différence.
06:12 - C'est-à-dire que les policiers sont corrompus ?
06:14 - Dans d'autres pays, les narco-États, les politiques...
06:16 - Non, pas au Pays-Bas.
06:18 - Non, je parlais des narco-États d'Amérique du Sud.
06:20 - Oui, d'accord.
06:21 - Les policiers, les magistrats, les politiques, tous ceux qui devraient faire régner l'ordre. Nous, ce n'est pas encore le cas. Ça peut encore empirer.
06:27 - La solution, en tout cas.
06:29 - On a encore une marge.
06:31 - Le 25 août dernier, l'inspection générale de l'administration, conjointement avec l'inspection générale de la justice, a rendu en toute discrétion sa mission flash sur les profils et motivations des délinquants interpellés à l'occasion de l'épisode de violences urbaines.
06:42 Figurez-vous, ça va vous étonner.
06:44 - Désœuvrement.
06:46 - Non, c'est qu'une grande majorité des émettiers interpellés sont des jeunes individus de nationalité française, mais originaire de l'immigration 2ème ou 3ème génération, principalement du Maghreb ou d'Afrique.
06:58 - Ah oui, les bras menton.
06:59 - Subsahariens.
07:00 - C'est la réalité sociologique de ces quartiers.
07:02 - Mais c'est fou, quand même.
07:03 - C'est la réalité sociologique.
07:04 - On l'aurait dit il y a trois semaines, on vous aurait intéressé de tout.
07:06 - Vous découvrez le monde.
07:07 - Non, mais vous avez bien compris ce que je voulais dire.
07:08 - Vous avez bien compris ce que je vous dis.
07:10 - Mais on m'avait dit...
07:11 - Les politiques de population ont fait que dans ces quartiers, il y a un regroupement de ces populations uniquement.
07:14 - C'est de la raison des quartiers.
07:16 - Donc quand les émettiers descendent des barres de...
07:19 - C'est de la raison des quartiers.
07:21 - Ça recouvre la réalité sociologique du quartier.
07:23 - J'espère que vous ne croyez pas à cet argument, Olivier, quand même. J'ai beaucoup de respect pour vous.
07:26 - C'est du bon sens.
07:27 - Non, mais il est dans la géographie.
07:29 - Est-ce que vous voulez voir ?
07:31 - Ah bah non, oui, mais c'est tout petit, petit bout de la lorniette. Vous avez un saucisson ?
07:36 - Non, mais c'est une indication géographique précieuse.
07:40 - Oui, enfin, c'est...
07:42 - En fait, ce rapport confirme ce que chacun voit au bord de sa fenêtre.
07:48 - Non, parce qu'il y avait...
07:49 - Bon, mais il y avait Kévin et Mathéo.
07:51 - Il y avait Kévin, donc il y a quand même moins de Kévin et Mathéo.
07:55 - Il confirme moins de 25 ans.
07:57 - Ce que vous voyez de votre fenêtre.
07:59 - Alors, écoutons Célia Parrott.
08:01 - Selon les dernières informations partagées par la préfecture de police de Paris,
08:07 une grande majorité des émettiers interpellés sont de nationalité française,
08:11 mais originaire de l'immigration, de la deuxième ou troisième génération
08:15 et principalement du Maghreb ou d'Afrique subsaharienne.
08:18 Dans le détail, même si nous avions longuement évoqué sur notre antenne le jeune âge,
08:22 voire la minorité des émettiers, majoritairement, ils sont âgés de 18 à 24 ans.
08:27 Si l'on veut être encore plus précis sur leur identité,
08:30 à 87% ils sont célibataires, sans enfants à charge, hébergés à titre gratuit.
08:36 38% sont titulaires d'un diplôme inférieur au baccalauréat.
08:40 36% sont inactifs et 29% ne détiennent aucun diplôme.
08:44 Concernant leur motivation, les experts analysent ces émeutes
08:48 comme une grande révolte gratuite d'opportunisme lié à l'influence de groupes,
08:53 la curiosité ou la recherche d'adrénaline.
08:56 Seulement dans moins de 8% des cas, l'émotion suite au décès de Nahel est invoquée,
09:01 surtout par les auteurs résidant à Nanterre ou en région parisienne.
09:05 Les motivations idéologiques ou politiques, quant à elles, n'atteignent pas 1% des cas.
09:10 Et concernant l'ampleur inédite de ces émeutes,
09:13 66 départements métropolitains, dont 13 durant toutes les nuits,
09:17 et 516 communes ont été touchées, contre respectivement 25 et 200 en 2005.
09:22 Une violence qui n'a pas concerné seulement les quartiers sensibles des grandes villes,
09:26 mais aussi les villes moyennes et leur centre-ville, ou encore des communes rurales.
09:30 Par exemple, 15% des infractions ont été commises dans des secteurs où vivent moins de 50 000 habitants.
09:36 Ampleur également sur le plan judiciaire, puisque sur cette période,
09:39 les experts ont totalisé près de 60 000 infractions en France métropolitaine,
09:44 pour 12 233 personnes mises en cause.
09:47 La Direction des affaires criminelles et des grâces fait, quant à elle,
09:50 état de plus de 4000 mesures de garde à vue.
09:53 Face à cette situation inédite, l'institution judiciaire a choisi la sévérité,
09:57 et ce, peu importe les antécédents judiciaires,
10:00 83% des majeurs déférés ont été condamnés, dont 60% à une peine d'emprisonnement ferme.
10:06 Le plus intéressant, c'est que pour 92% des émeutiers, ça n'a rien à voir avec Naël.
10:13 C'est ça que je retiens. Et que 1% simplement, ont des motivations idéologiques.
10:18 Oui, mais alors dans l'adrénaline, je pense qu'il y a une catégorie qui n'a pas été explorée,
10:23 c'est le ressentiment par rapport au pays ou par rapport à la société.
10:28 Je pense que c'est un ingrédient fort qui n'a pas été exploré.
10:31 La note parle des meutes du désœuvrement.
10:34 Je suis assez d'accord avec le terme, pour connaître un peu ces quartiers.
10:39 Vous les connaissez tous, vous le savez. Mais du désœuvrement, oui.
10:42 Désœuvrement subi, non?
10:44 Mais c'est un peu le problème, c'est toujours de la culture de l'excuse.
10:48 Il y a toujours dans ce sous-texte...
10:50 Mais n'allez pas me chercher mon sous-texte. Je ne vais pas chercher le vôtre.
10:54 Mais c'est ce que vous dites. Si tu es désœuvré, moi je vais vous dire...
10:57 Donc ce n'est pas politique.
10:58 Attendez, je termine. Attendez.
11:00 Si quelqu'un est désœuvré qui vient de me voir, il va moins l'être.
11:02 Pourquoi?
11:03 Parce que je vais lui trouver peut-être à ne plus être désœuvré.
11:06 Croyez-moi.
11:07 Le fait de s'en occuper, ça je suis d'accord avec vous. Il faut s'en occuper.
11:11 Je veux dire, qui rentre dans un restaurant, il sera moins désœuvré.
11:13 Mais non, ce que je veux dire, c'est...
11:14 Non, mais attendez, vous entendez ce que je vous dis?
11:16 Donc ce n'est pas lié à Naël. Ce n'est pas politique. Ce n'est pas idéologique.
11:21 Ça veut donc que ce sont des jeunes de moins de 25 ans, primodélinquants,
11:26 décrocheurs scolaires sans formation, ce qu'on appelle sans formation, sans diplôme.
11:30 Il faut donc s'en occuper.
11:31 Mais Olivier, Olivier...
11:32 Il faut s'en occuper.
11:34 Olivier, aide-toi de temps en temps, le ciel t'aidera.
11:37 Oui, mais il y a quand même un bon sens de bois.
11:39 Il faut quand même s'en occuper aussi.
11:41 Pour dire les choses différemment que ce qu'a dit Pascal,
11:43 c'est comme émeutes du désœuvrement vrai, mais désœuvrement subi ou volontaire?
11:47 Il peut y avoir les deux.
11:49 D'accord. Et dans le désœuvrement volontaire, vous croyez qu'il faut être multidiplômé,
11:53 et je ne sais pas du tout méprisant vis-à-vis des gens que je vais décrire,
11:56 pour travailler dans un restaurant,
11:59 il manque 80 000 postes pour arrêter dans la restauration,
12:01 dans l'OTD, il manque 20 000 postes en moins.
12:03 On a 800 000 jeunes qui, chaque année, quittent le système éducatif sans diplôme.
12:07 Non, mais Olivier, c'est un sujet.
12:09 Quand on attaque une école, une mairie, une médiathèque, c'est pas idéologique?
12:14 On n'attaque pas le pays?
12:16 Pour plaider en leur faveur, et pour aller d'une certaine manière dans votre sens,
12:20 ils sont victimes. Ils sont victimes d'avoir été victimisés.
12:24 C'est un grand malheur, je pense, pour des jeunes.
12:29 C'est la première fois que j'entends ça, mais ce n'est pas idiot.
12:31 Mais réfléchissez-y, s'il vous plaît.
12:33 C'est presque aussi bon que ce qu'a dit M. Campagnolo.
12:35 Je pense que quand vous avez l'être humain, c'est très facile de se sentir victime.
12:41 Il y a une émulation.
12:43 Ça fait 30 ans.
12:45 Il fallait que vous reveniez au même niveau.
12:47 Il n'y a pas égalisé. Il y a encore un petit mal de sortard.
12:50 J'essaye d'être sérieux.
12:51 Ça fait 30 ans ou 20 ans qu'on explique à ces gens-là qu'ils sont des victimes,
12:55 et notamment des victimes des autochtones.
12:59 Pourtant, Beret, c'est Beret dont on se moque il n'y a pas longtemps encore,
13:04 et bien ils y croient.
13:05 C'est de la nature humaine que d'y croire.
13:07 Donc ils sont victimes d'avoir été victimisés.
13:09 - Un mot, et on devrait en parler plus que ça sur le Maroc,
13:12 parce que le drame est absolu, en tout cas le drame humanitaire.
13:16 Pourquoi le Maroc refuse l'aide de la France ?
13:18 Regardez le sujet de Soumaya Lalou.
13:21 - Dans la liste des pays autorisés par le Maroc à intervenir sur le terrain,
13:26 difficile de ne pas remarquer l'absence de la France,
13:29 compte tenu du lien étroit entre Paris et Rabat,
13:32 qui ne cesse de se dégrader.
13:34 Cependant, aucun des deux pays n'évoque un malaise.
13:37 Dans un communiqué, le Maroc remercie les pays qui ont proposé l'envoi de secouristes
13:42 et explique qu'il a évalué les besoins et ne souhaite pas qu'une absence de coordination
13:47 entraîne une contre-productivité.
13:49 À Paris, on n'évoque pas non plus de refus.
13:52 - Le Maroc n'a refusé aucune aide, aucune proposition,
13:55 ce n'est pas comme ça qu'il faut présenter des choses,
13:57 et il appelle telle ou telle aide en fonction de l'évolution de la situation
14:02 et de l'évaluation qu'il en fait.
14:05 Pourtant, la crise diplomatique est à son paroxysme entre les deux pays.
14:09 Le Maroc n'a plus d'ambassadeur à Paris depuis janvier dernier.
14:12 En cause ? Le dossier très épineux du Sahara occidental.
14:16 Rabat y revendique sa souveraineté et le front polisario,
14:19 soutenu par l'Algérie, réclame l'indépendance.
14:22 L'Espagne, les Etats-Unis et Israël reconnaissent la souveraineté marocaine,
14:26 mais la France, qui s'efforce aussi de ménager l'Algérie, ne s'est pas positionnée.
14:31 Une autre crise a brouillé davantage les relations, celle dite des visas.
14:35 En 2022, la France a réduit de moitié les permis d'entrée accordés aux Marocains.
14:40 Une décision motivée d'après Paris par la réticence du Maroc
14:44 à réadmettre ses ressortissants en situation irrégulière dans l'Hexagone.
14:49 En 2021, l'affaire des écoutes a aussi fortement ébranlé les relations.
14:53 La France accusait le Maroc de l'espionner via le logiciel israélien Pegasus,
14:58 ce que le Maroc a toujours réfuté.
15:01 - Réal Lalou, sur la situation diplomatique, je vais vous donner la parole.
15:04 Simplement, vous êtes pris à partie Olivier Dartigel.
15:07 - Ça m'arrive.
15:08 - Un journaliste m'envoie ce petit texte.
15:12 Monsieur Dartigel oublie de dire que ces fameux quartiers ont été ou sont encore dirigés
15:16 par ses camarades communistes qui, durant 40 ans, par idéologie et élection en jeu,
15:20 organisent et caressent dans le sens du poil un milieu associatif.
15:22 Bien complaisant vis-à-vis des désœuvrés à coup de subventions.
15:25 - Parlez-en à monsieur Rio de Grigny, regardez ce qu'il fait.
15:28 Je trouve que c'est un commentaire qui verse dans la complexité, vraiment.
15:32 - Surtout qu'il y a des insoumis, sans vouloir venir en aide.
15:35 - Mais il y a des mairies de droite aussi.
15:36 - Il y a beaucoup d'insoumis.
15:37 - Merci pour le courage.
15:40 - Le Maroc ne veut pas de l'aide française.
15:43 - D'abord, moi je me sens très solidaire de ce pays que j'aime,
15:47 dans lequel je me rends souvent, je vous le dis.
15:51 Je ne sais pas quelles sont les raisons profondes
15:54 qui font que le Maroc refuse cette aide française.
15:58 Je sais simplement que la France a fait les douze yeux à l'Algérie
16:02 et a un peu négligé le Maroc.
16:04 C'est tout ce que je constate, moi.
16:06 Pour le reste, très sincèrement, l'important maintenant,
16:09 c'est d'essayer par tous les moyens d'aider ce peuple marocain
16:13 qui le mérite bien.
16:15 - Si je comprends bien, la seule chose qu'on ne sait pas,
16:17 c'est quelle est la politique de la France à l'égard du Maroc,
16:19 de l'Algérie, du Paysan ?
16:21 Personne n'est capable de dire ça.
16:23 - Si.
16:24 - En fait, Emmanuel Macron a voulu se rapprocher de l'Algérie.
16:28 Il a fâché les Marocains et à l'arrivée,
16:31 on est fâché avec les deux pays.
16:33 - C'est ça, en fait.
16:34 - De toute façon, c'est ça.
16:35 C'est-à-dire que c'est vraiment une nouvelle fois
16:37 dans le domaine géopolitique.
16:39 - Il se reproduit ce qui s'est produit dans les territoires subsahariens.
16:44 - Vous ajoutez à ça un poil peut-être d'arrogance
16:47 et une animosité personnelle entre Mohamed VI et Emmanuel Macron.
16:52 Une vidéo qui avait circulé où on voyait Mohamed VI tituber
16:56 dans les allées du Champ de Mars,
16:58 et les Marocains se sont persuadés que c'est les services français
17:00 qui ont fait fuiter cette vidéo
17:02 qui a été très importante sur les réseaux.
17:04 Donc, vous avez un package où effectivement,
17:07 entre la France et le Maroc, ça fonctionne mal.
17:10 - Les relations entre Paris, Algérie et Rabat,
17:12 c'est des relations de vastes communicants.
17:14 C'est-à-dire que quand ça va bien avec l'un, ça va mal avec l'autre.
17:16 Dans les années Sarkozy-Chirac,
17:18 on avait privilégié la relation avec le Maroc
17:20 au détriment de la relation avec l'Algérie.
17:23 Et on avait soutenu que le Sahara occidental
17:26 était une province marocaine.
17:28 Contrairement aux Marocains, qui comme c'était leur ancienne colonie,
17:31 disaient que le Sahara occidental était très indépendant.
17:33 Depuis 20 ans, les choses ont changé.
17:35 L'Espagne s'est beaucoup rapprochée du Maroc,
17:39 qui dit "Ecoutez, effectivement,
17:41 le front polisario n'est pas ce que l'on dit,
17:43 et sans doute que ce Sahara appartient au Maroc."
17:46 Et la France, en revanche, a fait le chemin inverse
17:48 en disant "On soutient une résolution de l'ONU
17:51 qui consisterait à demander aux locaux ce qu'ils en pensent, etc."
17:54 Evidemment, ça a créé des conflits absolument gigantesques.
17:56 Ça a été dit dans le reportage.
17:58 Mais le Maroc n'a plus d'ambassadeur en France
18:01 depuis le mois de janvier.
18:03 - Et n'attendait rien des relations avec l'Algérie,
18:05 puisque les gênerons en place ont fait
18:07 de la relation avec la France une grande victimité.
18:09 - Et on ne s'est absolument pas rapproché d'Algérie pour autant.
18:11 C'est un pays qui s'est construit, si j'ose dire,
18:14 sur le ressentiment et qui vient d'inclure
18:16 dans son hymne un couplet antifrançais.
18:19 Le Maroc n'est pas comme ça.
18:21 - Alors que le Maroc avait un accueil,
18:24 une tradition pro-française
18:26 qui n'était absolument pas remise en cause.
18:29 - On va marquer une cause.
18:31 - C'est toujours la même.
18:33 Elles ont de plus en plus de mal à venir en France,
18:35 puisqu'on est extrêmement regardant sur les laissés-passés.
18:37 - Et on n'oublie pas nos amis marocains,
18:39 qui vivent sur le sol français,
18:41 qui ont passé une nuit abominable
18:43 dans la nuit de vendredi à samedi
18:45 à essayer de soigner leur famille, etc.
18:47 On a marqué une pause.
18:49 On a une guest star ce soir.
18:51 - Et n'en faites pas trop, s'il vous plaît.
18:53 - D'ailleurs, vous ne venez pas assez souvent sur ce plateau.
18:55 - Invités.
18:57 - Comment ça, vous n'êtes pas invité ?
18:59 - Nadel dit non.
19:01 - Vous allez venir parce que vous allez parler.
19:03 - Vous sentez pas le mauvais climat en ce moment ?
19:05 - Est-ce que quelqu'un d'autre que vous
19:07 peut parler ?
19:09 - C'est pas indispensable.
19:11 - Jean-Pierre Vercigny va pouvoir parler.
19:13 Vous êtes l'avocate Bernard Laporte.
19:15 Vous allez nous dire pourquoi vous êtes venu aujourd'hui
19:17 sur ce plateau, mais vous allez nous le dire
19:19 après la pause. A tout de suite.
19:21 Le rappel des titres avec Mickaël Dos Santos.
19:25 - Le nombre de victimes du terrible séisme au Maroc
19:31 continue d'augmenter.
19:33 Un nouveau bilan fait état de plus de 2600 morts
19:35 et presque autant de blessés.
19:37 Le roi Mohamed VI est toujours attendu sur les lieux
19:39 pour évaluer l'ampleur des dégâts.
19:41 David Lissnar, seul candidat à sa succession
19:43 à la tête de l'AMF,
19:45 sauf énorme surprise de dernière heure.
19:47 Le maire LR de Cannes devrait donc
19:49 rempiler pour un deuxième mandat
19:51 à la présidence de l'Association des maires de France.
19:53 Sa réélection devrait être formalisée
19:55 lors du prochain congrès du 20 au 23 novembre.
19:57 Et puis enfin, Paul Pogba a suspendu
20:01 à titre provisoire pour dopage
20:03 et le conseiller national français de la Juventus Turin
20:05 a été testé positif à la testostérone.
20:07 Le contrôle de l'agence italienne anti-dopage
20:09 a été réalisé le 20 août dernier.
20:11 Une rencontre où le milieu de terrain
20:13 était en plaçant.
20:15 - Information très importante
20:17 qui est tombée ce soir.
20:19 - C'est vrai ou pas ?
20:21 - Il est testé positif,
20:23 après il y aura peut-être une contre-expertise
20:25 et puis il va pouvoir se défendre.
20:27 Mais pour le moment, c'est l'information qui est donnée.
20:29 On termine juste sur le Maroc en écoutant
20:31 le président de la CAQ.
20:33 - Je suis très ému d'être ici.
20:37 On a eu l'occasion de voir
20:41 un peu toute cette solidarité.
20:43 Elle est incroyable, il faut la filmer, il faut la transmettre,
20:45 il faut voir combien les Marocains sont
20:47 solidaires les uns avec les autres.
20:49 - Voilà ce qu'on pouvait dire ce soir
20:51 sur ce tremblement de terre.
20:53 Hélas, le bilan fait état de 2681 morts,
20:55 plus de 2500 blessés,
20:57 4 Français font partie des victimes.
20:59 Le Maroc a annoncé hier l'aide
21:01 de 4 pays, l'Espagne, le Qatar,
21:03 les Émirats Arabes Unis et la Grande-Bretagne.
21:05 Vous avez remarqué le rapport qui vient de procéder ?
21:07 - 4 monarchies.
21:09 - Vous nous avez écouté ce matin.
21:11 - Je peux m'informer par d'autres créneaux.
21:13 - Je suis content parce que j'étais impressionné.
21:15 - Il y a d'autres sources d'information.
21:17 - Vous nous avez écouté ce matin,
21:19 ce qui n'est pas convenable d'avoir répondu à ce point-là.
21:21 - Bravo.
21:23 - C'est pas...
21:25 - C'est pas convenable d'avoir répondu à ce point-là.
21:27 - Bravo.
21:29 - Ça montre un drôle d'esprit.
21:31 - Je l'assume.
21:33 - C'est pas très charitable non plus d'avoir fait remarquer.
21:35 - Le tweet de Marine Le Pen,
21:37 qui fait polémique,
21:39 auprès de certains en tout cas.
21:41 On en a été étonnés.
21:43 Alors,
21:45 elle est dans une Volkswagen,
21:47 Marine Le Pen, c'est elle qui a tweeté ça,
21:49 elle est dans une Volkswagen
21:51 et elle salue,
21:53 elle dit "Bonjour, merci, que sais-je, en route pour la rentrée".
21:55 C'est en tout cas,
21:57 c'est son tweet.
21:59 Là-dessus, Sandrine Rousseau reprend
22:01 ses tweets et dit "Cette photo, disons les choses clairement,
22:03 est un signal envoyé à la base militante
22:05 fasciste du Vodzemour pour la récupérer
22:07 en vue des Européennes. Il n'y a pas de banalisation
22:09 ou de normalisation du RN. Cela n'existe pas
22:11 et cela n'existera jamais."
22:13 Donc, elle voit
22:15 dans cette voiture d'abord un signe,
22:17 puisque effectivement la voiture
22:19 était popularisée
22:21 par Adolf Hitler.
22:23 - Le projet d'adolescence de 1932,
22:25 pas de 1933.
22:27 - Voilà, "Volks" c'est le peuple en allemand et "Wagen"
22:29 c'est la voiture, la voiture du peuple.
22:31 Et puis, elle voit dans ce signe de main
22:33 levée, un salut
22:35 nazi.
22:37 C'est vrai
22:39 qu'il y a eu beaucoup de réactions aujourd'hui.
22:41 - Vraiment, alors là,
22:43 c'est trouvé des significations.
22:45 Quand vous avez une voiture décapotable ou décapotée,
22:47 vous faites ça ?
22:49 - Alors, c'était à un moment,
22:51 c'était une voiture, manifestement,
22:53 à la souhaitée au volant d'une voiture décapotable,
22:55 une demande à rentrer à tous.
22:57 - Réunion de voiture ancienne.
22:59 Elle n'a pas choisi la Volkswagen
23:01 par là.
23:03 - Elle aurait pu prendre une voiture française.
23:05 Le seul procès qu'elle pourrait faire,
23:07 c'est qu'elle aurait pu prendre une voiture française.
23:09 - Même par est de gestes.
23:11 - C'est la voiture la plus sympathique
23:13 du monde. On a fait
23:15 dix films sur la coque ciné.
23:17 Qu'est-ce qu'on découvre aujourd'hui ?
23:19 - C'est clair.
23:21 - Loin de moi l'idée de penser que c'est de la force.
23:23 - Sans qu'elle soit italienne, ou anglaise, ou américaine,
23:25 elle aurait fait la même remarque.
23:27 - Vous n'avez pas l'habitude de notre plateau,
23:29 mais nous restons dans une courtoisie républicaine.
23:31 - Ça reste un rendez-vous
23:33 Eugène Clément.
23:35 - Vous n'avez pas entendu sa sortie ?
23:37 - Je n'ai pas entendu sa sortie.
23:39 - Vous trouvez ça cinglé ?
23:41 - Vous trouvez ça cinglé ?
23:43 - J'ai une confession publique
23:45 à vous faire.
23:47 - Une contrition.
23:49 - Il m'en coûte. C'est la première voiture que j'ai possédée.
23:51 - Moi aussi.
23:53 - La Volkswagen. Je me demande si je ne suis pas descendant nazi.
23:55 Mon père me la veut faire.
23:57 - C'est une coque ciné décapotable ?
23:59 - Non.
24:01 C'était la même couleur.
24:03 La réflexion là,
24:05 c'est l'anti-nazisme devenu fou.
24:07 - Ça consomme les mots.
24:09 - Il y a trois niveaux.
24:11 Un, c'est l'anti-nazisme devenu fou.
24:13 Deux, c'est la banalisation du nazisme.
24:15 Et trois, c'est une bêtise absolue.
24:17 Puisque j'ai cru comprendre
24:19 que Mme Le Pen
24:21 était plutôt dans le sens de la dédiabolisation.
24:23 Donc on est en train de lui faire
24:25 le procès d'intention.
24:27 - Si je voulais faire quand même
24:29 un petit procès à la Com'
24:31 est-ce que je dirais que la Com'
24:33 n'est pas très maligne d'avoir mis Mme Le Pen ?
24:35 - On n'est pas obligé d'être obsédé.
24:37 - Je vous pose la question.
24:39 - Ce n'est pas la mort du petit cheval non plus.
24:41 - Je vous pose la question.
24:43 - Non mais non, c'est insupportable.
24:45 - J'ai vu d'autres photos de cet événement
24:47 sur le compte de Marine Le Pen ou des militants du RN
24:49 ou à des prises sous d'autres angles.
24:51 Et oui, je n'ai pas pensé une seconde à ça.
24:53 Moi je pense que la vraie info de cette polémique
24:55 c'est qu'il existe aujourd'hui
24:57 une catégorie de personnes.
24:59 Ils sont très minoritaires mais ils ont beaucoup de pouvoir
25:01 dans les médias. C'est certains politiques
25:03 et beaucoup de journalistes dont le métier,
25:05 la fonction première quand ils se réveillent le matin,
25:07 c'est d'aller débusquer du nazisme partout
25:09 et de lancer des meutes et de lancer ce genre de polémique.
25:11 Et vous prenez là trois jours en France,
25:13 vous avez Lepuy-Dufout qui est accusé de tous les maux
25:15 par le service public, vous avez Jean Dujardin
25:17 avec sa cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde de rugby
25:19 qui prend lui aussi un procès en France,
25:21 France, etc. Vous avez Marine Le Pen.
25:23 Et c'est en fait, quand vous regardez, c'est tous les jours,
25:25 on parlait la semaine dernière de Bastien Chalureau, le joueur de rugby,
25:27 tous les jours il y en a un. Tous les jours.
25:29 - Oui, alors ce qui est intéressant en plus...
25:31 - Sur le dernier exemple, tout n'est pas au même niveau.
25:33 - Ce qui est intéressant c'est que ces petits
25:35 docteurs guillotins, comme je les ai appelés, sont complètement
25:37 déconnectés de l'opinion publique.
25:39 Ils ne représentent personne, sauf l'espace médiatique
25:41 où ils sont majoritaires.
25:43 L'espace médiatique, ils sont majoritaires.
25:45 Donc vous les retrouvez chez vos amis
25:47 de France Inter, vous les retrouvez
25:49 dans le service public.
25:51 J'ai vu là par exemple ce soir, qu'on va en parler
25:53 tout à l'heure avec Lepuy-Dufout, on va même en parler maintenant
25:55 pour tout vous dire, la Société des journalistes
25:57 soutient la rédaction de compléments
25:59 d'enquête.
26:01 - Oui, c'est normal. - Le bureau de la Société des journalistes
26:03 de France Télévisions, effectivement, apporte son soutien
26:05 à compléments d'enquête.
26:07 Et compléments d'enquête s'étonnent.
26:09 Alors, ils s'étonnent qu'on leur réponde.
26:11 Moi j'ai lu effectivement
26:13 cela, la SDJ s'indigne
26:15 de ses attaques et atteint grave la liberté
26:17 d'enquêter et d'informer, formulée par des
26:19 chroniqueurs de médias du groupe
26:21 CNews, Europe 1 et JDD, qui les relaient
26:23 avec complaisance. - Mais c'est vrai, non mais...
26:25 - Mais enfin, c'est un vrai sans-nœud, ces gens-là. - Non mais d'une certaine manière, ils ont raison.
26:27 Sincèrement, ils sont habitués,
26:29 ces gens-là... - Et on parle du Puy-Dufout,
26:31 vous avez compris. - Je peux en parler maintenant ? - Je vous en prie.
26:33 Vous les comptez...
26:35 Écoutons d'abord ce que disait Charlotte Dornelas ce matin.
26:37 Parce que j'ai demandé à Charlotte de venir, parce qu'elle a fait
26:39 un papier formidable dans le JDD,
26:41 sur la manipulation totale de compléments d'enquête.
26:43 - Oui, oui. - Total. Écoutez, Charlotte.
26:45 - Le journaliste,
26:47 qui ne doit pas très bien maîtriser, on va dire,
26:49 cette période-là de l'histoire, arrive à la fin...
26:51 - Ni aucune, d'ailleurs. - Ça, je sais pas, mais...
26:53 - Il ne maîtrise rien, le pauvre.
26:55 - Il arrive devant l'historien, qui lui dit "Oui, non, ça c'est sûr,
26:57 les Vendéens ont été massacrés, donc c'est bon."
26:59 Donc ça bascule sur le mot "génocide"
27:01 que vous disiez.
27:03 Est-ce qu'ils ont été tués
27:05 parce qu'ils étaient Vendéens ? Est-ce qu'on voulait tuer
27:07 tous les Vendéens pour cette raison ?
27:09 Et là, en effet, il y a un débat historique.
27:11 Et donc le journaliste, sur l'emploi du mot,
27:13 pas sur l'ampleur des massacres, pas sur tout ça.
27:15 Et donc là, le journaliste
27:17 va voir Nicolas Devilliers et insiste
27:19 sur ce point et sur ce point seulement.
27:21 Et Nicolas Devilliers lui dit "Écoutez, moi, je suis président
27:23 du Puy-Dufout, donc je renvoie aux historiens
27:25 le débat sur le génocide." Mais non !
27:27 Évidemment, le journaliste insiste
27:29 et creuse là-dessus. Et donc à la fin,
27:31 vous vous êtes perdu, vous vous dites "Mais en fait, les Villiers disent n'importe quoi
27:33 sur l'histoire." Et ensuite, on arrive
27:35 en disant "Puisqu'ils disent n'importe quoi
27:37 sur l'histoire, ils ont totalement
27:39 verrouillé le parc."
27:41 - Non mais c'est... - Vous allez porter plainte, je crois.
27:43 - Ah oui, je... - Parce que vous êtes l'avocat de Philippe Devilliers.
27:45 - Je suis l'avocat de Philippe Devilliers.
27:47 Je ne parlerai pas de la plainte que je porte
27:49 en ce qui concerne les mensonges
27:51 financiers qui ont été
27:53 proférés... - Je m'en parlais, moi.
27:55 - Qui ont été proférés lors de cette émission
27:57 qui était une émission, en vérité,
27:59 pour détruire, sur le plan idéologique.
28:01 Mais... Pardon,
28:03 mais l'affaire du génocide
28:05 vendéen, c'est une affaire
28:07 dont je m'occupe depuis longtemps.
28:09 C'est-à-dire qu'ils ne supportent pas,
28:11 ces gens-là ne supportent pas
28:13 qu'on puisse appliquer
28:15 le mot de "génocide"
28:17 à des catholiques blancs. La réalité,
28:19 elle était là. Si vous parlez d'un génocide
28:21 à Sarajevo pour une centaine
28:23 de personnes ou 200
28:25 bosniaques musulmans
28:27 tués par des serbes
28:29 chrétiens, ça va,
28:31 mais 2 à 300 000
28:33 chrétiens,
28:35 vendéens, qui ont été tués
28:37 par la terreur, où l'un
28:39 des membres de la terreur disait
28:41 "il faut exterminer la race vendéenne",
28:43 dont même Baboff,
28:45 qui était un révolutionnaire brutal,
28:47 a dit "c'est un scandale".
28:49 - Non mais c'est le mot "génocide".
28:51 - Mais je vous dis
28:53 que le mot "génocide"
28:55 ne gêne pas
28:57 lorsqu'on parle par exemple
28:59 du massacre épouvantable des Namibiens
29:01 par les Allemands, lorsqu'on parle
29:03 encore une fois de Sarajevo.
29:05 - J'ai le texte de...
29:07 - Je termine là-dessus.
29:09 J'étais à côté du pauvre
29:11 Devejian lorsque
29:13 il a fait condamner
29:15 un historien
29:17 parce qu'il refusait
29:19 de parler de génocide arménien à l'époque.
29:21 Il n'y a que pour les
29:23 Vendéens qu'on n'a pas le droit de parler de génocide.
29:25 - Alors, moi, effectivement, on a eu
29:27 ces conversations longtemps, et c'est pour que j'aie
29:29 sous les yeux le discours de la convention du 1er août
29:31 1793, de Bertrand
29:33 Barère de Vieuxac, qui dit
29:35 "détruisez la Vendée, Valenciennes et
29:37 Condés ne sont plus au pouvoir de l'Autréchien, détruisez
29:39 la Vendée, détruisez la Vendée, détruisez
29:41 la Vendée, etc. Citoyens,
29:43 l'inexplicable Vendée existe encore, etc.
29:45 Et les gens sont tués, c'est pour ça que c'est un génocide
29:47 pour certains historiens, précisément
29:49 parce qu'ils sont tués en leur qualité
29:51 de Vendée. Jean-François Lejeune.
29:53 - Moi, je réponds juste à ce que vous avez dit tout à l'heure sur le
29:55 communiqué de la SDJ de France 2.
29:57 C'est exceptionnel, ils sont outrés qu'on ait pu pour
29:59 une fois leur répondre et dire qu'ils disaient n'importe quoi.
30:01 Mais il n'y a aucune mention des erreurs factuelles.
30:03 C'est des gens qui se présentent comme des parangons d'investigation
30:05 qui disent que la vérité.
30:07 En l'occurrence, on a pointé dans le JDD
30:09 beaucoup d'erreurs factuelles sur ce qu'ils ont
30:11 raconté. Et, petite anecdote,
30:13 pendant le bouclage, Charles Dornelas envoie un SMS
30:15 à l'auteur du documentaire en lui disant
30:17 "écoutez, je vais vous poser des questions précises,
30:19 répondez-moi". Il n'a jamais répondu, jamais sur aucune question.
30:21 Pourquoi dites-vous qu'il avait tourné, que Philippe
30:23 de Villiers avait tourné 14 millions d'euros alors qu'en fait il les a donnés ?
30:25 - Mais ils viennent ! - Ah non, mais ils ne viendront jamais.
30:27 - Mais moi, je les invite ! Mais s'ils avaient
30:29 le mot que je ne prononcerais pas,
30:31 ils viendraient sur ce plateau.
30:33 S'ils étaient sûrs de leur fait...
30:35 - Pascal, ils ont raison.
30:37 Ils ont raison.
30:39 - S'ils étaient sûrs de leur fait,
30:41 ils viendraient.
30:43 Moi, je fais un débat avec Nicolas de Villiers.
30:45 Quand ils veulent, comme ils veulent.
30:47 Sur argument, contre argument.
30:49 Mais ils ne viendront pas parce
30:51 qu'ils ont peur et parce que
30:53 leur travail n'a pas été honnête.
30:55 - Mais parce qu'eux aussi, ils refusent le débat.
30:57 Mettez-vous à leur place.
30:59 On ne les a jamais contestés.
31:01 - Bah, qu'ils viennent ! - Il y a une nouveauté.
31:03 - Mais qu'ils viennent s'ils sont si forts !
31:05 - Non, mais c'est nouveau pour eux.
31:07 - Moi, quand on m'invite, je viens. Si on m'attaque, je viens.
31:09 - Il y a une chose qui est... - Je suis désolé, je vais me défendre.
31:11 Ce qui est normal. Parce que je sais
31:13 que je pourrais me défendre. - Quand on m'invite, je viens.
31:15 C'est logique. - La réaction
31:17 apeurée et presque chouineuse
31:19 de cette équipe est assez intéressante parce que ça veut dire
31:21 qu'ils ne supportent pas, les enquêteurs ne supportent
31:23 pas qu'on enquête sur eux. Et moi, je vous garantis, on va continuer.
31:25 Parce que ça va faire beaucoup de bien à beaucoup de monde.
31:27 - Ah, écoutez, faites une enquête
31:29 sur le complément d'enquête
31:31 et la manière dont ces gens travaillent. - Bien sûr, évidemment.
31:33 Mais vous ne vous imaginez pas le nombre de trucs qu'on a appris.
31:35 Ils tournent pendant des heures et des heures avec des gens,
31:37 ils ne diffusent rien parce que c'est positif.
31:39 Moi-même, dans ce documentaire, j'ai été interrogé.
31:41 Ils sont restés trois heures au bureau avec moi.
31:43 Une heure et demie de tournage,
31:45 ils ont diffusé 20 secondes. - Je ne suis pas d'accord
31:47 avec vous sur un élément. D'abord,
31:49 sur... Parce que sinon...
31:51 - Allez, on change de sujet. - Je ne peux pas parler.
31:53 - Oui, mais... - Là, Pascal,
31:55 c'est juste 30 secondes. - Alors, allez-y.
31:57 - Là, c'est des tunnels, mais c'est juste 30 secondes.
31:59 Sinon, il n'y a pas de diversité.
32:01 - Allez-y. - Donc d'abord, sur le plan
32:03 historiographique, sur le plan
32:05 des travaux des historiens, l'affaire
32:07 est quand même réglée. - Ah non, pas du tout.
32:09 - Eh bien, ne partons pas là-dessus. - Mais c'est faux.
32:11 - Je termine. - Oh, écoute.
32:13 - Il y a un débat sur génocide,
32:15 mais l'affaire est très documentée quand même,
32:17 première chose. Deuxième chose,
32:19 sur complément d'enquête,
32:21 il y a pu y avoir par le passé
32:23 des émissions complément d'enquête
32:25 qui étaient de bonne facture.
32:27 - Mais non, pas du tout. - Non, non.
32:29 - Mais ça n'a rien à voir. - On ne peut pas totalement
32:31 déceler l'opprobre sous toute une rédaction.
32:33 Après, s'il y a une controverse sur cette émission,
32:35 vous la nourrissez. - C'est ce qu'on fait.
32:37 - Merci, Olivier.
32:39 - Non, mais sur le génocide, là, il y a discussion.
32:41 - Oui, discussion sur le génocide. - Il est lire et nature.
32:43 - Moi, j'ai essayé. Tu verras. - Il n'y a pas de génocide.
32:45 - Il y a une discussion sur le génocide. C'est invraisemblable.
32:47 - Je pensais que ça serait passé comme un truc banal. - Il y a eu discussion
32:49 sur le mot "génocide". - Bon. - De mon temps,
32:51 on disait "guerre civile". - Oui.
32:53 - Le mot "génocide", on ne me l'a jamais appris.
32:55 - Les bleus ont été rois. - Exact.
32:57 - J'entends. - Non, mais les enfants,
32:59 ils ne se défendent pas dans une guerre civile.
33:01 Ils sont massacrés. - Bon.
33:03 - Oui. - Jean-Pierre,
33:05 Vercigny, Campinqui. - Oui.
33:07 - Vous êtes présents. - Il n'agit pas du même sujet.
33:09 - Vous êtes présents sur ce plateau. - Oui.
33:11 - Pourquoi ? Voulez-vous parler
33:13 de Bernard Laporte ? - Parce que je pense
33:15 que, au moins parmi les 80 000
33:17 spectateurs de vendredi
33:19 dernier au Stade de France,
33:21 un très, très grand nombre
33:23 de personnes ont été choquées
33:25 par le fait que la Fédération française
33:27 de rugby n'a pas invité
33:29 Bernard Laporte. D'un mot,
33:31 Bernard Laporte, il n'y aurait pas eu
33:33 de Coupe du Monde sans Bernard Laporte
33:35 puisque les autorités britanniques
33:37 de world rugby avaient décidé que c'était
33:39 l'Afrique du Sud. Bernard Laporte.
33:41 Ça a tellement été étonnant que quand
33:43 les policiers lancés
33:45 par le PNF ont entamé
33:47 leur procédure
33:49 de recherche des infractions
33:51 de toutes sortes, ils ont passé
33:53 un temps infini pour savoir si
33:55 Moëlle Altrade et Bernard Laporte
33:57 avaient pu acheter la Coupe du Monde.
33:59 Donc, ce qu'on sait aujourd'hui,
34:01 c'est qu'ils n'ont pas acheté la Coupe du Monde
34:03 mais aussi que c'est extrêmement...
34:05 - Ça dépendait de qui l'invitation ? - Pardon ?
34:07 - Ça dépendait de qui l'invitation ? De la présidence de la Fédération
34:09 française de rugby ? - De Francky, l'actuel président
34:11 de la Fédération française de rugby ? - Ben, exactement.
34:13 - Oui, mais dans ces cas-là, il aurait fallu
34:15 qu'il soit en tribune d'honneur, en tribune présidentielle
34:17 et sans doute la politique ou Mme Oudéa Castellarane
34:19 ne souhaitait pas que... - Non, mais...
34:21 - La Salle de France a des places, il y aurait des tribunes.
34:23 - Oui, mais je pense qu'il n'aurait pas voulu être ailleurs
34:25 qu'en tribune présidentielle, il n'aurait sans doute
34:27 pas accepté non plus. - Non, il aurait
34:29 sûrement accepté, il ne s'agissait pas de le mettre
34:31 à la droite du président de la République
34:33 présent, il ne s'agissait pas de ça, il s'agissait
34:35 de l'inviter parmi les gens qu'on invite.
34:37 Il n'y serait peut-être pas allé, mais on ne l'a pas invité.
34:39 Mais c'est moins ça
34:41 que les explications fournies par
34:43 Florian Grille,
34:45 qui a bien compris... - Qui est le nouveau
34:47 président de la Fédération française, je précise,
34:49 tout le monde ne connaît pas, Florian Grille. - Il a bien compris qu'il ne peut pas dire
34:51 "la porte a été condamnée". Il ne peut pas le dire
34:53 parce que la présomption d'innocence
34:55 fait qu'à partir du moment où la porte a fait
34:57 appel de la condamnation
34:59 scandaleuse qui a été prononcée contre lui,
35:01 il n'est pas condamné.
35:03 Donc, il est allé dire
35:05 "la raison pour laquelle
35:07 je ne l'ai pas...
35:09 il n'a pas été invité,
35:11 c'est parce qu'il doit de l'argent,
35:13 en ce sens que les honoreurs de ses avocats
35:15 ont été supportés
35:17 par la Fédération". - C'est vrai ?
35:19 - Évidemment. Mais il ne peut pas
35:21 en être autrement, sauf à ce qu'il
35:23 ne soit pas défendu, puisque pendant six
35:25 ans, la porte n'a pas touché un
35:27 centime des monuments. Pas un centime.
35:29 C'était bénévole.
35:31 Il n'est pas payé,
35:33 la Fédération
35:35 supporte. Pourquoi ?
35:37 Parce qu'il est présumé innocent.
35:39 Il n'a pas de raison que...
35:41 Le problème, c'est que ce qui est anormal,
35:43 c'est que M. Florian Grill
35:45 a menti au moins par omission
35:47 parce qu'il sait que depuis
35:49 quatre ou cinq mois, il y a une convention
35:51 qui a été signée entre Bernard Laporte
35:53 et la Fédération, et qui définit
35:55 dans le détail les conditions dans lesquelles
35:57 il sera remboursé.
35:59 Si jamais il est condamné.
36:01 Mais ce... et j'en ai terminé.
36:03 - Je ne serais pas content de retrouver les détails.
36:05 - Je sais bien. - Je pense que les gens sont un peu
36:07 perdus dans ce que nous disons.
36:09 - J'ai juste un mot.
36:11 M. Florian Grill
36:13 a déclaré,
36:15 Europe numéro 1, je crois,
36:17 "Oh mais, 150 000 francs, c'est une somme considérable,
36:19 les pauvres clubs..."
36:21 - Il va mettre des euros. - Etc.
36:23 Mais, il a...
36:25 Je voudrais rappeler
36:27 que, grâce à Laporte,
36:29 la Fédération
36:31 touche 6 800 000 euros
36:33 par an
36:35 de donations,
36:37 de comment on appelle ça ?
36:39 - Je m'en vais à la tâche.
36:41 - On est trop dans des détails.
36:43 C'est un coup de gueule.
36:45 Parce qu'il n'était pas invité, on a compris.
36:47 - Laissez-moi une seconde. - Non, je ne vous laisse pas.
36:49 Je ne vous laisse pas parce que je veux qu'on parle
36:51 de ce qui s'est passé à la Fédération,
36:53 non pas à la Fédération, de ce qui s'est passé
36:55 vendredi soir avec...
36:57 Comment dirais-je ? Ça, ça concerne les gens.
36:59 Parce que là, vous rentrez dans les détails...
37:01 - On peut quand même être choqués avec l'ancien président de la Fédération
37:03 qui a organisé tout le truc sans être invité.
37:05 C'est d'une gouge à tri sans nom.
37:07 - Ça, on peut l'entendre.
37:09 Mais non, ne rentrons pas dans le détail, je vous assure.
37:11 Faites-moi plaisir, Jean-Pierre.
37:13 - Attendez, j'ai juste un mot à dire.
37:15 - Oui, mais ce n'est pas un mot, c'est un mot plus un mot.
37:17 - Non, vous m'accordez une seconde.
37:19 Les 6,8 millions.
37:21 - Oui.
37:23 - Bernard Laporte et Mohed Altrad ont été condamnés
37:25 parce qu'il y a eu du favoritisme
37:27 qui a fait que Altrad, la société,
37:29 a payé 6,8 millions.
37:31 - Oui, mais ne refusons pas le procès.
37:33 - Condamné pour ça. Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ?
37:35 - Je ne dis plus un mot.
37:37 - Il se passe aujourd'hui que la convention a été prolongée.
37:41 - Oui, d'accord.
37:43 - Et que par conséquent, les 6,8 millions
37:45 qui sont le produit du stupre
37:47 et de la délinquance
37:49 sont repayés.
37:51 - Jean-Pierre, faites-moi plaisir.
37:53 Pensez aux gens qui nous écoutent.
37:55 Et parlons de la polémique.
37:57 Ça, c'est vraiment cette polémique.
37:59 Parce que ce que vous disiez
38:01 était vraiment très intéressant.
38:03 Et tous les jours, la France est attaquée
38:05 dans l'espace médiatique.
38:07 C'est ça qui est passionnant.
38:09 Vous voyez ces images chez Jean Dujardin
38:11 qui a fait quelque chose avec un peu de dérision.
38:13 Qui a joué avec les clichés français.
38:15 Qui a joué avec la carte postale française.
38:17 Mais que n'a-t-il pas pris ?
38:19 Toujours les mêmes.
38:21 Des gens qui ne représentent pas grand monde.
38:23 J'ai vu un papier dans Libération.
38:25 Mon Dieu.
38:27 - Depuis qu'il a joué dans le film
38:29 hérité du livre de Sylvain Tesson,
38:31 il a joué avec Judy Cohn.
38:33 Ce sera intéressant.
38:35 Ça l'a définitivement fait passer
38:37 d'un camp vers un autre.
38:39 - Je me pose une question.
38:41 Est-ce qu'il est possible d'avoir apprécié
38:43 cette cérémonie sans être
38:45 dans la France Serence ?
38:47 Sans être un facho ?
38:49 Sans être un franchouillard ?
38:51 Et est-ce qu'il est possible, comme moi,
38:53 de ne pas l'avoir trouvé ?
38:55 - Mais ce n'est pas le problème.
38:57 - Sans être un woke ?
38:59 - Tout est politique.
39:01 On a pu apprécier ou pas.
39:03 - Le sujet, c'est l'I.B.
39:05 qui explique que parce qu'il y a
39:07 un type qui met un béret français
39:09 et un Marcel, c'est la France Serence
39:11 qui sent la naphtaline.
39:13 C'est ça.
39:15 Je vous le dis.
39:17 En réalité, ça sent le racisme
39:19 anti-français.
39:21 Les mêmes qui se moquent
39:23 des sabots crottés des Vendéens
39:25 détestent les B.R.F.
39:27 détestent les B.R.F.
39:29 détestent les B.R.F.
39:31 parce que c'est la même histoire
39:33 que la Volkswagen.
39:35 Le béret, c'est le béret
39:37 de Vichy, monsieur.
39:39 Dans l'inconscient de ces gens-là,
39:41 c'est la détestation du peuple français.
39:43 Tout le reste, c'est de la littérature.
39:45 - Alors que j'aime beaucoup
39:47 du jardin, je n'ai pas trouvé
39:49 la cérémonie extraordinaire.
39:51 - Mais on s'en fout.
39:53 - Alors tu me mets dans cette catégorie-là ?
39:55 - Tu n'avais pas aimé ?
39:57 - Tu n'as pas compris que tu ne t'appelles pas Libération ?
39:59 - Je pense que vous ne comprenez pas.
40:01 - Je pense que vous ne comprenez pas.
40:03 - On pouvait se saisir de ce moment-là
40:05 pour donner une autre image,
40:07 un autre imaginaire. C'est mon droit de le penser.
40:09 - D'abord, vous avez raison,
40:11 mais à qui s'adresse cette cérémonie ?
40:13 - Au monde entier.
40:15 - A tout sauf les Français.
40:17 - Oui, à ceux qui nous regardent.
40:19 - Donc on joue un peu avec les codes.
40:21 - Bien sûr.
40:23 - Les cérémonies qui ont été parfois différentes.
40:25 - Quand les Anglais l'ont fait pour les JO,
40:27 tout le monde a trouvé ça génial.
40:29 - Bien sûr.
40:31 - La reine qui saute de l'avion, le chien,
40:33 l'histoire humaine, etc.
40:35 - Quand c'est les Anglais, ça passe.
40:37 - Oui, les Anglais ont le droit de célébrer leur histoire.
40:39 - Mais ce n'était pas pareil.
40:41 - C'était exactement la même chose.
40:43 - Il y avait une modernité dans ce qu'on fait.
40:45 - Tous les clichés.
40:47 - Je n'ai pas trouvé ça super.
40:49 - Tout les clichés.
40:51 - Je ne peux pas dire que c'est un symbole
40:53 de conservatisme, une France-France.
40:55 - C'est ce que je pense.
40:57 - Je n'ai pas vu ni le match, ni la cérémonie d'ouverture.
40:59 - Oui, c'est trop cool.
41:01 - La polémique héritée de ça me semble totalement déjouée.
41:03 - C'est un premier en arme.
41:05 - Une couche aujourd'hui.
41:07 - Évidemment.
41:09 - Le président de la République a été sifflé.
41:11 Écoutez les sifflets.
41:13 - Emmanuel Macron va donc maintenant prendre la parole.
41:19 - La vie du rugby.
41:25 Pour nous tous, pour nous Français,
41:35 c'est une immense fierté d'accueillir sur notre sol
41:39 toutes les équipes de la Coupe du monde de rugby.
41:43 - Je vais me présenter.
41:45 - Est-ce que cette séquence restera ?
41:47 - Oui.
41:49 - Est-ce qu'elle fait sens ?
41:51 - Je pense, et je suis le dernier à le penser,
41:53 mais qu'il faut séparer complètement politique du sport.
41:55 En toute occasion.
41:57 D'ailleurs, ça rejoint le premier...
41:59 - Il ne doit jamais être présent sur un match ?
42:01 - Non, mais on ne doit pas s'y faire, président,
42:03 dans ces conditions-là.
42:05 - On ne doit pas s'y faire.
42:07 - La critique qui est faite sur la cérémonie d'ouverture,
42:09 c'est mettre de la politique là où on n'a pas besoin d'en mettre.
42:11 - Bien sûr.
42:13 - On reprend ce qu'on a dit tout à l'heure à Olivier.
42:17 Cette cérémonie s'est adressée au monde entier.
42:19 Et le monde entier a vu que le chef de l'État français,
42:21 quel qu'il soit,
42:23 s'est fait siffler par 55 000 bus.
42:25 - Quoi, vous dites "quel qu'il soit" ?
42:27 Jacques Chirac ne s'était pas fait siffler comme ça en 1998 ?
42:29 - Peu importe, il est président de la République
42:31 et Teddy Ma se retransmise dans le monde au bidon.
42:33 Ça me gêne.
42:35 - Ah, bien...
42:37 - Ça vous gêne ?
42:39 - Évidemment que ça nous gêne, mais ça nous gêne tous.
42:41 Bien sûr que ça nous gêne tous.
42:43 - Quand on rentre dans une salle de sport,
42:45 le représentant de l'État, il faut le respecter.
42:49 D'autant plus quand vous êtes retransmis dans 80 pays.
42:51 - Mais ça veut donc dire que vous ne comprenez rien
42:53 en climat dans le pays ?
42:55 - Je le comprends très bien, je dis simplement...
42:57 - On ne peut pas se confronter comme ça.
42:59 - Essayons de faire en sport que le sport ne saute pas dans la poulpe.
43:01 - On le savait, il n'a pas pu aller sur la pelouse
43:03 sur la coupe de France.
43:05 On sait le climat dans le pays.
43:07 - La coupe de France a un peu de différence.
43:09 - Mais là où il est fort en termes de maîtrise,
43:11 c'est qu'il relève le gant et il arrive quand même à...
43:13 - A reprendre la main à fait.
43:15 - La fait, il reprend la main.
43:17 - Il fait ce qu'il avait fait pour Johnny Hallyday.
43:19 - Oui.
43:21 - Parce qu'il avait failli être sifflé.
43:23 Il a dit "je vous propose d'applaudir Johnny
43:25 et là je vous propose d'applaudir le rugby".
43:27 Donc il a fait exactement les deux mêmes choses
43:29 parce qu'il n'est quand même pas stupide.
43:31 - Il n'est pas plus du rugby.
43:33 - Donc à ce moment-là, les gens sont piégés
43:35 et applaudissent le rugby.
43:37 - La réponse qui consiste à dire "on ne se comporte pas comme ça".
43:39 - Là où tu ne vois que de l'impopularité d'un homme...
43:43 - C'est vrai.
43:45 - C'est plus que l'impopularité.
43:47 - Je ne dis pas qu'elle n'est pas réelle.
43:51 Il y a aussi, à mon avis,
43:53 une désaffection des institutions
43:55 et c'est beaucoup plus grave.
43:57 - Oui, c'est sûr qu'en URSS,
43:59 on ne sifflait pas Brejniev.
44:01 - Non, c'était organisé.
44:03 - C'était un pays organisé.
44:05 Quand il prenait la parole...
44:07 - C'est sa modèle.
44:09 - Non, mais je ne dis pas que c'était organisé.
44:11 - Jean-Pierre, je vois que vous êtes fâché.
44:13 Je ne vous ai pas laissé aller jusqu'au bout.
44:15 Donc après je culpabilise quand j'interromps.
44:17 - Non, pas que ce soit.
44:19 - Vous m'avez coupé la parole.
44:21 - Mais je ne vous ai pas coupé la parole.
44:23 - Laissez-le recommencer.
44:25 - Mais après je culpabilise
44:27 et je me dis que j'ai coupé la parole.
44:29 - Je suis traité constamment comme ça.
44:31 - Je pensais donc, parce que je pense
44:33 qu'au téléspectateur, je lui ai voulu donner
44:35 une information qu'il ne connaît pas.
44:37 - C'est d'abord décider que les spectateurs
44:39 n'écoutent pas et qu'ils sont tous cons,
44:41 je ne suis pas sûr.
44:43 Alors que là, il y a un vrai sujet.
44:45 - On va reprendre ici pour reprendre son propos.
44:47 - Il y a un vrai sujet entre nous.
44:49 C'est que Laporte et Moad ont été condamnés,
44:51 entre autres, parce que Altrad
44:53 a versé 6,8 millions d'euros à la FED.
44:55 Altrad est condamné.
44:57 Laporte sort.
44:59 Le nouveau président,
45:01 non seulement il garde les 6,8 millions,
45:03 mais il ressigne les 6,8 millions par an
45:05 jusqu'en 2026.
45:07 C'est-à-dire que le produit de la corruption,
45:09 il se le conserve.
45:11 - Je comprends ce que vous dites.
45:13 - Alors que les politiques...
45:15 - Jamais plus vous m'interrompiez.
45:17 - C'est pour ça que j'ai...
45:19 Comme j'ai vu que vous étiez un peu fâché.
45:21 - Non, je ne suis pas fâché.
45:23 - Vous l'avez senti.
45:25 - Non, mais c'est que tout simplement,
45:27 le propos...
45:29 - Vous pouvez réexpliquer une troisième fois.
45:31 - Vous avez eu une meilleure entame
45:33 de démission que la première.
45:35 - Non seulement je vous suis,
45:37 je comprends, mais je ne suis pas
45:39 absolument d'accord avec ce que vous dites.
45:41 - Le mauvais procès qui est fait à Altrad
45:43 et à Laporte.
45:45 - Il y aura un appel de toute façon.
45:47 - Oui, je convaincrai Florian Grille
45:49 qui nous explique comment il peut avoir
45:51 continué à piquer les 6,8 millions.
45:53 - J'ai vu notamment qu'un célèbre
45:55 journal quotidien sportif,
45:57 il n'y en a pas 36, n'était pas fort,
45:59 si je lisais bien, n'était pas très favorable
46:01 manifestement à Bernard Lacorne
46:03 dans les comptes rendus que je lisais le matin.
46:05 - C'est clair.
46:07 - Là, ils avaient choisi manifestement leur camp.
46:09 - Oui.
46:11 C'est vieux comme...
46:13 - Comme mes robes.
46:15 - Ça fait 10 ans.
46:17 - Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
46:19 - On parle de Bernard Arnault parce que c'est très intéressant.
46:21 Malgré les critiques essuyées par Bernard Arnault,
46:23 figurez-vous que les Français ont dans leur grande majorité
46:25 une perception positive du don de 10 millions d'euros
46:27 annoncé la semaine dernière par le milliardaire
46:29 à l'association. Selon la chaise,
46:31 89% des personnes interrogées
46:33 considèrent qu'il s'agit d'une démarche
46:35 positive. C'est formidable.
46:37 Et vous avez vu ce qui a été dit dans les médias.
46:39 Quand je parle que l'espace
46:41 médiatique est à contre-temps mais complet,
46:43 l'espace médiatique est complètement
46:45 coupé de la réalité de ce pays.
46:47 À un point aujourd'hui qui est absolument
46:49 sidérant. Je ne sais pas si ça va
46:51 continuer, mais franchement...
46:53 Et vous...
46:55 Et vous en voyez ça sur des chaînes d'info,
46:57 et vous voyez ça sur des chaînes comme Complément d'enquête,
46:59 et vous voyez ça partout.
47:01 - Si je peux me permettre, dans le détail, ce qui est le plus surprenant,
47:03 enfin le plus édifiant, c'est que 83%
47:05 des électeurs de la France insoumise approuvent
47:07 le don de Bernard Arnault,
47:09 89% des électeurs du Parti Socialiste,
47:11 85% pour l'ensemble des services politiques.
47:13 - Mais bien sûr. - Donc même leur soi-disant porte-parole
47:15 dans le média... - Mais la même chose sur la baille.
47:17 - Qui, la main sur le cœur,
47:19 disait "c'est absolument ce qu'on a l'oeil, les milliardaires
47:21 s'achètent une bonne cause à bon compte",
47:23 sont totalement démentis par la base.
47:25 - Mais parce que les passions
47:27 tristes, le ressentiment légreur, etc.,
47:29 qui animent parfois, parfois, pas tout le monde,
47:31 et certains politiques et les rédactions, etc.,
47:33 une manière aussi de vouloir exister à travers du buzz,
47:35 je pense que l'effet boomerang
47:37 pourra être important. - Mais il est là, l'effet boomerang.
47:39 Déjà. - Bon.
47:41 Outre Bernard Arnault, d'ailleurs,
47:43 l'équipe de France, c'est le principal
47:45 groupe de la grande distribution, vous aussi apportez leur aide
47:47 à l'association créée par
47:49 Coluche. Alors je rappelle que
47:51 Manon Aubry est présidente du groupe, mais c'est une manière
47:53 d'exister, en fait. C'est là que c'est un
47:55 piège. Manon Aubry,
47:57 Madame Tondelier,
47:59 Madame Rousseau,
48:01 n'existent
48:03 que par ce type
48:05 de buzz, et vous avez
48:07 déjà... - En fait, ils n'existent pas.
48:09 La vérité, c'est qu'ils sont tellement à contre-courant
48:11 de leurs propres électeurs qu'au prochain rendez-vous
48:13 électoral, on va bien se joler. - Vous croyez ?
48:15 - Ah oui, oui. - Ils ne seront pas réélus.
48:17 Il et elle ne seront pas réélus. - Ah oui, il faut qu'ils...
48:19 - J'en mets ma main à couper. - Il faut qu'ils profitent bien.
48:21 - Ça dit à quel point ils sont
48:23 aigris, ils ne sont mûs que par le ressentiment, quand même.
48:25 - Oui, alors, ils sont jeunes, pourtant,
48:27 Madame Tondelier, Madame Rousseau, j'imagine que c'est
48:29 pas l'aigreur de ça, mais ce qui est sûr, c'est qu'ils ne peuvent
48:31 être... - Ça n'a rien à voir avec l'âge de l'aigreur.
48:33 - Ah non, non, non. Le ressentiment,
48:35 l'épression triste, bien sûr. - Ah bon ? Vous croyez ?
48:37 - Mais c'est comme, d'ailleurs, dans le cas du rugby,
48:39 dans le Stade de France, pendant la cérémonie,
48:41 tout le monde est très joyeux. Moi, ça m'a frappé.
48:43 Souriant, c'est enthousiaste, c'est magnifique.
48:45 Et le contraste avec le journaliste de
48:47 Libération caché derrière son ordinateur, qui est là en train
48:49 de se servir. - Il y a un papier sur le rugby
48:51 également, dans un site
48:53 numérique très célèbre,
48:55 qui démonte les rugbys et les valeurs du rugby
48:57 avec des chars. - Il y a eu aussi de très bons papiers
48:59 ailleurs sur le rugby. - Bon.
49:01 Bernard Laporte.
49:03 Oui, on va reparler de ça. - Il sera invité au deuxième
49:05 match. - Ah oui.
49:07 - Ah non, mais il peut l'être. Parce qu'il y a
49:09 un match 14 cette semaine.
49:11 - Oui, mais enfin, France-Uruguay.
49:13 - Jeudi.
49:15 - Bon, France-Uruguay. Écoutez,
49:17 nous, nous allons terminer
49:19 cette émission en rendant
49:21 hommage précisément à l'esprit français
49:23 qu'on a vu pour faire
49:25 plaisir à ceux qui nous aiment beaucoup.
49:27 On a vu plaisir dans cette cérémonie.
49:29 Et je voulais
49:31 montrer...
49:33 Je voulais
49:35 montrer deux, trois petites chansons.
49:37 Par exemple,
49:39 celle de Maurice Chevalier.
49:41 On pourrait
49:43 écouter... Alors Maurice Chevalier, ça c'était
49:45 de 41, il y a "Sous les ciels de Paris" également.
49:47 Et c'est avec ces musiques-là que nous allons
49:53 bientôt terminer notre émission.
49:55 Notre ami Olivier Benquimoun arrive,
49:57 il a longtemps été spécialiste
49:59 de cinéma. Moi, je voulais vous dire que j'ai vu
50:01 un film formidable, "Allez-y",
50:03 ce week-end. J'ai vu
50:05 "Tony en famille" avec
50:07 Camille Cotin. C'est un film
50:09 d'un réalisateur qui a 24 ans
50:11 et qui a
50:13 écrit avec justesse, sensibilité,
50:15 intelligence, une
50:17 famille, une femme
50:19 qui élève cinq ados, une femme seule.
50:21 C'est exceptionnel.
50:23 Et Camille Cotin est
50:25 une femme bouleversante d'émotion.
50:27 - Peut-être un jour, on en parlera.
50:31 Je suis allé voir notamment
50:33 le livre des illusions.
50:35 C'est le livre des illusions, c'est Gondry,
50:37 c'est le nouveau Gondry, avec Pierre Ninet,
50:39 qui est absolument formidable. Il n'y avait pas de
50:41 cagnottier, il n'y avait pas de chanteur de charme
50:43 des années 40.
50:45 J'aime beaucoup vous osciller toujours
50:47 entre la nouveauté et l'ancien.
50:49 - La nouveauté, pas trop.
50:51 - Vous avez tort, justement,
50:53 Camille Cotin, c'est absolument nouveau.
50:55 Vous nous parlez de quoi ce soir ?
50:57 - On parlera de ce qui s'est
50:59 passé à Marseille, évidemment. On parlera
51:01 du Maroc,
51:03 la tragédie au Maroc.
51:05 On reviendra aussi sur
51:07 ce sondage aussi
51:09 qui nous a intéressés, que vous venez de présenter,
51:11 sur les Français, leur regard sur
51:13 le don qui a été fait par
51:15 Bernard Arnault.
51:17 On essaiera de vous redonner, évidemment, comme tous les soirs,
51:19 le panorama de l'actualité, des nombreux sujets,
51:21 parce qu'ils ont été nombreux, traités aujourd'hui
51:23 sur l'antenne de CNews.
51:25 - Arnault Carre était à la réalisation,
51:27 Marie Janoska était à la vision,
51:29 Maxence Delino était au son,
51:31 Marine Lanson, Brillac, Japiot
51:33 et Robin Viette étaient avec nous.
51:35 Marine était exceptionnellement là ce soir,
51:37 parce que demain, notre amie
51:39 reviendra.
51:41 Notre amie qui est là d'habitude
51:43 tous les soirs avec nous.
51:45 Chère Marine,
51:47 vous me dites le nom, bien évidemment.
51:49 - Benjamin Nault.
51:51 - Bien sûr, Benjamin Nault sera là.
51:53 Jean-Pierre, vous étiez une guest star ce soir,
51:55 mais vous, vous avez toute votre place sur ce plateau.
51:57 Merci beaucoup.
51:59 La soirée se poursuit
52:01 avec Olivier Benkem.
52:03 - Oui.
52:04 -Oui.
52:05 [SILENCE]