• il y a 2 mois

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00:00🎵 Musique de générique 🎵
00:0720h, 21h, France Info, les informés, Victor Matel.
00:12Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans les informés.
00:15A la une ce soir, objectifs incertains ou largement sous-estimés,
00:19difficultés de déploiement.
00:21La Cour des comptes s'attaque au Service National Universel, le SNU,
00:24dispositif lancé par Emmanuel Macron il y a maintenant 5 ans,
00:27bilan très sévère, ce sera notre premier débat.
00:30Les Français aiment jouer, notamment de l'argent,
00:33un milliard d'euros de mise pour les paris,
00:35rien que sur les Jeux Olympiques et l'euro de football,
00:38cet été, en ce vendredi 13.
00:40Questions sur des pratiques qui peuvent parfois virer à l'addiction,
00:43nous parlerons aussi superstitions.
00:45Et puis l'actualité internationale, cette rencontre Joe Biden,
00:49le président américain, avec le premier ministre britannique Keir Starmer,
00:52les deux pays qui doivent discuter de la possibilité d'autoriser Kiev
00:56à utiliser des missiles longs portés contre la Russie,
00:59en jeu colossal, plus global,
01:01le sort de l'Ukraine à moins de deux mois de la présidentielle,
01:04aux Etats-Unis, pour discuter, analyser, débattre de tous ces sujets.
01:08Marie-Estelle Pech, bonsoir.
01:10Bonsoir.
01:10Rédactrice en chef Société Amarial, à vos côtés Véronique Reyssoul.
01:15Bonsoir Véronique.
01:15Bonsoir.
01:16Présidente de Backbone Consulting,
01:17maître de conférences en communication de crise à Sciences Po,
01:20auteur de ce livre, L'ultime pouvoir, la face cachée des réseaux sociaux,
01:23c'est aux éditions du CR.
01:25Bonsoir Richard Verlis.
01:26Bonsoir.
01:27La Suisse avec vous, correspondant France et Europe du quotidien Blic.
01:31C'est parti pour une heure de débat.
01:35Le service national universel,
01:37un projet éducatif d'émancipation et de responsabilisation des jeunes
01:42visant à les impliquer pleinement dans la vie de la nation
01:45et à nourrir le creuset républicain.
01:47Voilà pour la définition officielle que l'on trouve sur le ministère,
01:51sur le site du ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse,
01:54et en 2019, ce SNU, qui pourrait faire penser à un nom de syndicat,
01:58se voit aujourd'hui critiqué sans ménagement par la cour des comptes.
02:02Épinglé même dans un rapport,
02:03son président Pierre Moscovici était tout à l'heure l'invité de France Info.
02:07Quand on regarde les modalités de quoi s'aperçoit-on,
02:10on s'aperçoit qu'en effet, ça ne touche pas tous les jeunes,
02:14que la mixité sociale est extrêmement faible,
02:16que ça concerne surtout des fils et des filles d'hommes et de femmes
02:19qui portent déjà un uniforme et qui veulent porter un uniforme.
02:22On constate que ça coûte assez cher par personne.
02:24On constate qu'il y a des gros problèmes de gestion
02:26sur les transports, sur le lien avec la COVID-19, sur l'hébergement.
02:30Et du coup, la question qui nous est posée, c'est est-ce qu'on doit le généraliser ?
02:33Ça coûte plus de 10 milliards par an, donc première question, est-ce qu'on les a ?
02:37Et deuxième chose, si on décide,
02:39ça c'est une décision collective de faire 10 milliards par an,
02:41deux conséquences.
02:42La première, c'est qu'il faut les trouver sur d'autres dépenses publiques.
02:45Et puis la deuxième chose, c'est qu'il faudrait faire autre chose que le dispositif actuel.
02:49Pierre Moscovici, président de la cour des comptes sur France Info avec Agathe Lambret,
02:53des critiques, on l'a entendu, très appuyées.
02:56Je me tourne vers vous, Marie-Estelle Pech, l'éducation,
02:58c'est votre spécialité de l'hebdomadaire.
03:00Marianne, ce SNU, à sa création, il avait de grandes ambitions ?
03:04Alors oui, c'est vrai que c'était une promesse de campagne
03:07assez importante d'Emmanuel Macron en 2017.
03:10Et à l'époque, on parlait de cohésion républicaine, brassage social,
03:15et il s'agissait finalement de donner goût aux jeunes,
03:20de leur donner une forme d'expérience militaire.
03:24C'était ressusciter le service militaire sous une forme de service militaire 2.0, un peu.
03:28La composante militaire était assez importante, en tout cas dans l'idée.
03:32Et puis moi, je me suis rendu compte très vite, dès 2019, que ça se délitait.
03:36Alors au départ, vous avez le général Menaouine, au ministère de la Défense,
03:40il vous présente, effectivement, il co-organise le projet du SNU.
03:44Et puis en réalité, évidemment, les militaires n'avaient strictement aucune envie de s'en mêler.
03:48Pourquoi ? Parce qu'ils ont autre chose à faire,
03:50parce que c'est devenu une armée de métiers.
03:52Et puis encadrés, ils ne sont pas en mesure, évidemment,
03:54d'encadrer l'ensemble de la jeunesse de France entre 15 et 17 ans
03:57pour passer dans ce fameux SNU.
04:01Et ça s'est délité de plus en plus.
04:05Il y a aussi eu des obstacles juridiques,
04:08puisqu'il est impossible d'obliger les jeunes,
04:12de jeunes mineurs entre 15 et 17 ans...
04:14Oui, il n'y a pas de caractère obligatoire.
04:16Ça ne peut être que sur la base du volontariat.
04:18On s'est rendu compte qu'il n'y avait pas beaucoup de volontaires dans un premier temps.
04:21Effectivement, essentiellement, des enfants,
04:23des adolescents qui étaient intéressés par la chose militaire,
04:26par éventuellement une carrière chez les pompiers, la police,
04:29donc beaucoup de reproduction sociale,
04:31d'enfants de cadres supérieurs,
04:33enfants de gendarmes, enfants de militaires.
04:35Et on se rend compte, évidemment,
04:37que quand on essaie d'élargir un peu plus le dispositif
04:41à d'autres catégories de population,
04:44comme le gouvernement a tenté de le faire ces deux dernières années,
04:48on a droit à des exclusions de jeunes
04:51qui commettent des infractions,
04:53qui se droguent, qui fument.
04:56On a un encadrement défaillant.
04:57Pourquoi ? Parce qu'il est fait un peu de briquet de broc.
05:00Ça vient un peu d'éducation nationale, un peu d'éducation populaire.
05:03Et puis surtout, on s'éloigne effectivement beaucoup
05:05de l'objectif originel.
05:10Pierre Moscovici, finalement, avec son rapport,
05:12il enfonce un peu des portes ouvertes.
05:14Le fait que ça coûte cher, on le sait depuis le début.
05:17On savait que ça allait coûter très cher.
05:18Il a toujours été estimé à plusieurs milliards d'euros, le SNU,
05:20si vraiment il concernait tout le monde.
05:22On parle de 5 milliards d'euros.
05:23Attention, aujourd'hui, on en est, je crois,
05:25à 160 millions d'euros par an,
05:27ce qui est déjà une somme importante.
05:29Mais on est très loin, même du milliard,
05:30parce que tout simplement, on n'arrive pas à attirer
05:32suffisamment de jeunes pour le faire.
05:34Alors, vous avez Gabriel Attal qui, en 2023,
05:37dit que ça va être toutes les classes de seconde qui vont y passer.
05:40Mais pour l'instant, on est toujours au milieu du gai.
05:42C'est ce que j'allais dire.
05:43Le Premier ministre, l'ex-Premier ministre,
05:45désormais, voulait généraliser ce SNU à 2026.
05:48Richard Verly, avec ce rapport de la Cour des comptes,
05:51là, le projet est enterré.
05:53Moi, ce rapport m'a attristé.
05:55Parce que je trouve que l'idée du service national universel,
05:59la manière dont il avait été présenté,
06:00les ambitions étaient intéressantes.
06:02On dit quand même souvent qu'en France,
06:04on manque de cette cohésion, de ce ciment
06:07qui pourrait aider la jeunesse,
06:09y compris aider à trouver sa voie.
06:10Parce qu'il y a beaucoup de jeunes qui ne trouvent pas leur voie professionnelle.
06:13Parce qu'à un moment donné,
06:14ils ont peut-être décroché du système scolaire.
06:16Bref, je trouvais ça très intéressant.
06:18Vous savez, moi, je suis aussi un grand fan de l'apprentissage.
06:20La Suisse, c'est un pays qui a un système d'apprentissage
06:22qui fonctionne, comme l'Allemagne.
06:24Donc, tout ce qui peut mettre la jeunesse en mouvement,
06:26je trouve, est à prendre.
06:27Et là, on s'aperçoit qu'on n'y arrive pas.
06:30Alors, on n'y arrive pas pour les raisons, j'allais dire,
06:32sociétales que vous avez expliquées.
06:33Mais on n'y arrive même pas au niveau de l'organisation et du budget.
06:36Donc, c'est quand même inquiétant.
06:37C'est-à-dire que si un pays comme la France,
06:39avec un État puissant,
06:41n'arrive pas à mettre en œuvre une idée de ce type,
06:44et surtout, que tout de suite, ça conduit à des dérapages budgétaires,
06:48que tout de suite, les équations financières ne sont pas respectées,
06:51on finit par se dire,
06:52mais qu'est-ce que cet État français est capable de réussir,
06:55s'il ne peut pas réussir ça ?
06:57Donc, c'est vrai que ça m'a attristé,
06:58parce que la mission, encore une fois, a été louable.
07:01Alors, je ne savais pas que ça avait si peu attiré,
07:04mais je pense que, bien présenté,
07:06ça peut quand même attirer pas mal de gens.
07:08Et qu'il faut le maintenir,
07:10mais voir que, sur le plan organisationnel et sur le plan financier,
07:15eh bien, on ne peut pas, on ne sait plus rester dans les clous,
07:19j'avoue que ça m'inquiète.
07:20Marie-Esther Pêche ?
07:21C'est pas tellement qu'on n'ait pas resté dans les clous,
07:23c'est qu'on savait, dès le départ,
07:25de toute façon, que ça allait être cher.
07:27Donc, la Cour des comptes, là-dessus,
07:28elle n'invente rien, elle ne découvre rien.
07:31Et c'était un choix de l'État.
07:32Et après tout, pourquoi pas ?
07:33Vous dites, ça pouvait être un sujet fédérateur.
07:36Et d'ailleurs, c'était plutôt saluer...
07:38Pour vous, il n'y a pas de sujet budgétaire,
07:39c'était un sujet, avant tout, sociétal.
07:41C'est devenu un sujet budgétaire,
07:42parce qu'on est aujourd'hui dans une situation de déficit important.
07:45Et évidemment, la Cour des comptes a beau jeu de dire,
07:47vu le déficit, qu'a l'intérêt d'aller mettre autant d'argent là-dedans.
07:50Et puis, le budget, il est pris sur le ministère de l'Éducation nationale,
07:53principalement, qui...
07:55On sait qu'on manque d'enseignants,
07:56on a des difficultés à recruter des enseignants.
07:58Tous les syndicats sont vent debout depuis quatre ans,
08:00pour dire, attendez, nous, on aimerait bien avoir l'argent
08:03sur des priorités davantage éducatives,
08:06et pas sur cette ersatz du service militaire
08:08dont on ne comprend pas exactement à quoi ça sert.
08:10Et pour le défendre quand même, pour aller dans votre sens,
08:13les jeunes qui sont allés au SNU ces dernières années
08:17se disaient plutôt satisfaits.
08:19On ne peut pas tout jeter dans ce dispositif.
08:22Vous m'offrez d'ailleurs, Marie-Estelle Pech,
08:23une transition parfaite avec ces deux remarques,
08:25parce que ce qui ressort dans les critiques, Véronique Raissoul,
08:28c'est que le SNU, pour les jeunes, c'est un moment sympa,
08:31finalement, c'est ce qu'ils disent très souvent,
08:33mais que ni eux ni leurs parents n'en comprennent vraiment les enjeux.
08:36C'est à peu près ça, effectivement.
08:38Alors déjà, c'est un sujet clivant en termes de génération.
08:41Les jeunes sont moins enthousiastes souvent que les personnes plus âgées,
08:44qui souvent font des rappels de ce qu'était le service militaire,
08:48même si ça n'est pas le service militaire.
08:49Mais ce n'est pas un sujet non plus qui mobilise l'opinion publique,
08:53parce que pour vous donner une idée,
08:54c'est à peu près 400 000 messages sur le sujet, sur toute l'année.
08:57En revanche, c'est un sujet qui les intéresse,
08:59parce que la dernière vidéo...
09:00Et combien aujourd'hui ?
09:01Alors aujourd'hui, il y avait à peu près 80 000 messages,
09:04mais c'est surtout intéressant de regarder le nombre de vues des vidéos qui parlent du sujet.
09:08C'est-à-dire que les gens n'ont pas forcément un avis en soi,
09:10c'est plus le sujet les intéresse.
09:12La vidéo de la secrétaire d'État Prisca Thévenot, par exemple,
09:15a enregistré 2,6 millions de vues,
09:17donc on voit bien que ça intéresse les gens.
09:20Mais c'est un sujet qui interpelle,
09:22qui effectivement est passé de nombreuses discussions sociétales et politiques
09:26à un sujet budgétaire.
09:28Mais depuis qu'on parle de l'aspect budgétaire,
09:30il y a moins de débats, de fait.
09:32Et puis, il y a beaucoup de témoignages de jeunes
09:34qui souvent, effectivement, disent
09:36« C'était un super moment, c'était vraiment bien,
09:38mais je n'ai pas trop servi...
09:40Enfin voilà, je ne sais pas trop dans le fond à quoi ça a servi,
09:42hormis que c'était un super moment. »
09:44Et il y a beaucoup de parents qui disent
09:46« Bah, dans le fond, il est revenu pas changer,
09:48c'était un peu un côté colo. »
09:50Donc bon, sympathique, bien,
09:53mais de là à dire que ça allait changer des choses,
09:56il y avait même pour certains une forme de déception,
09:58mais en même temps une grande fierté de l'avoir fait,
10:00parce que ceux qui l'ont fait utilisent leur uniforme encore maintenant,
10:03le conservent, n'hésitent pas à le porter
10:05quand il y a des commémorations ou des événements dans les mairies,
10:08où ils sont appelés.
10:10Donc il y a une forme de fierté quand même de l'avoir fait.
10:12Donc on peut dire qu'il y avait un début
10:14de quelque chose d'intéressant,
10:16mais globalement, on va dire que
10:18le débat qu'il y a aujourd'hui,
10:20je ne sais pas si ça conforte, comme le disait Marie-Estelle Piach,
10:22mais les Français regardent ça en se disant
10:24« Est-ce que c'est une priorité ? Peut-être pas. »
10:26Donc globalement,
10:28ce rapport n'a pas ému plus que ça.
10:30Ce que disent aussi les sages de la Cour des Comptes,
10:32Marie-Estelle Piach,
10:34c'est qu'il y a eu une prise de risque majeure
10:36en quelque sorte d'Emmanuel Macron
10:38qui n'avait pas d'ailleurs
10:40fait passer ce sujet
10:42en débat au Parlement à l'époque.
10:44Non, c'était une décision qui avait été prise
10:46peut-être un peu rapidement,
10:48il y avait eu ce rapport conjoint,
10:50ministère de la Défense,
10:52ministère de l'Éducation Nationale,
10:54il s'était lancé dans le bain,
10:56c'était porté par Gabriel Atta, d'ailleurs, à l'époque,
10:58qui était secrétaire d'État à la Jeunesse,
11:00il s'est fait connaître grâce au SNU, il faut s'en souvenir,
11:02et qui se battait pour justement
11:04il allait se balader
11:06de SNU à SNU,
11:08c'était sa première mission,
11:10ça nous ramène à des temps immémoriaux,
11:12des débuts d'Emmanuel Macron.
11:14Ça pose aussi la question de la com'
11:16parce que
11:18tout ce qui a été fait autour de ce SNU
11:20c'était de la com',
11:22c'était beaucoup de mousse,
11:24c'était aussi l'idée de
11:26reconnecter le gouvernement à la Jeunesse,
11:28etc.
11:30Et on voit ce que ça donne maintenant.
11:32Donc rétrospectivement, on se dit que
11:34peut-être finalement les initiatives qui marchent en France
11:36c'est celles dont on ne parle pas trop au début,
11:38c'est les initiatives
11:40modestes qu'on fait grandir,
11:42mais là on a la preuve de quelque chose qui est tombé d'en haut,
11:44d'une volonté présidentielle,
11:46et qui n'a pas marché.
11:48Donc peut-être serait-il temps de renverser le sablier
11:50et de faire, comme on dit en mauvais français,
11:52du bottom-up de la base vers le haut.
11:54Et qui s'était aussi heurté
11:56à une réalité,
11:58le principe de réalité, c'est pas si simple que ça,
12:00l'idée et l'intention étaient sans doute
12:02louables, mais dans les échanges
12:04qu'on pouvait lire, il y a des sujets d'alimentation,
12:06de respect ou pas respect
12:08de certains régimes, la réalité
12:10de s'était prise sur le temps scolaire
12:12ou sur le temps de vacances,
12:14on voyait bien que ça ne commençait plus,
12:16ça devenait autre chose que quelque chose de volontaire,
12:18plus c'était imposé, plus les débats
12:20devenaient complexes, donc au-delà du sujet
12:22financier, on voit bien que c'était pas si simple que ça.
12:24Allez, on va continuer le débat,
12:26on va continuer à parler de ce service national
12:28universel et de ce rapport de la Cour des Comptes,
12:30le temps du fil info,
12:3220h15, Stéphane Milhomme.
12:34Pour la première fois,
12:36le pape François réagit aux accusations
12:38de viols et agressions sexuelles visant
12:40l'abbé Pierre, il a été un terrible
12:42pêcheur, il assure que le Vatican
12:44a pris les accusations d'agressions
12:46sexuelles après la mort du prêtre
12:48français en 2007.
12:50Sur un tout autre sujet, le souverain pontife
12:52fait savoir qu'il n'ira pas à Paris en décembre
12:54prochain pour la réouverture de Notre-Dame.
12:56À 87 ans, le pape
12:58achève un voyage éprouvant en Asie.
13:00La mise en examen du lycéen
13:02radicalisé de Rezé, près de Nantes,
13:04accusé d'avoir menacé son enseignante.
13:06Notamment sur le réseau social Telegram,
13:08ce jeune de 17 ans est poursuivi pour
13:10apologie publique d'un acte de terrorisme.
13:12Le parquet demande son placement
13:14en détention provisoire.
13:16Joe Biden demande à Donald Trump de cesser
13:18ses attaques contre les migrants haïtiens.
13:20Lors du débat avec Kamala Harris,
13:22le candidat républicain à la présidentielle
13:24assurait que ses réfugiés, notamment dans
13:26l'Ohio, mangeaient des chiens et des chats.
13:28La police locale avait tout de suite
13:30démenti.
13:32France Info
13:3420h,
13:3621h, les informés,
13:38Victor Matei.
13:40Nos informés ce vendredi soir,
13:42Marie-Estelle Pech, rédactrice
13:44en chef société à Marianne,
13:46Véronique Reissult de Backbone Consulting
13:48et Richard Verly, correspondant
13:50pour le quotidien Suisse.
13:52Blic, nous continuons à parler de ce rapport
13:54de la Cour des Comptes qui étrie
13:56le SNU, le Service National
13:58Universel. Marie-Estelle
14:00Pech, ce que vous nous disiez pendant
14:02la coupure, pendant le Fil Info,
14:04et c'est très intéressant, je voudrais qu'on le développe,
14:06c'est qu'Emmanuel Macron
14:08n'a eu de cesse finalement, à chaque
14:10fois qu'il y avait une crise, qu'il y avait souvent des problèmes
14:12sociétaux, de ressortir, de mettre en avance
14:14ce SNU. Oui,
14:16je pense par exemple à la crise
14:18pas qu'en banlieue, dans les banlieues
14:20ville moyenne, avec les jeunes, l'été dernier,
14:22en 2023, en juillet 2023,
14:24il a reparlé
14:26à ce moment-là, en septembre, il fallait
14:28trouver un plan, une réponse à cette crise
14:30qui couvait, cette crise sociale, et là on parle
14:32à nouveau, cohésion nationale,
14:34l'armée à la rescousse, etc.
14:36et on ressort le SNU, il faut développer
14:38le SNU, et c'est là que Gabriel Attal
14:40dit qu'il faudrait
14:42le rendre, non pas obligatoire, mais le généraliser
14:44par le biais des classes, de secondes,
14:46c'est-à-dire l'introduction... Par génération finalement, voilà.
14:48Voilà, dans les lycées, il considérait que par le biais
14:50de l'éducation nationale, il pouvait
14:52plus facilement le généraliser.
14:54C'est-à-dire
14:56qu'on a vite tendance à
14:58voir aussi l'aspect financier,
15:00strictement financier, ça coûte cher, etc.,
15:02comme le fait la Cour des comptes, mais quand on se retrouve
15:04à l'issue d'une crise effectivement importante
15:06qui flambe, on voit que la société,
15:08on est dans une société très fracturée,
15:10des jeunes qui se côtoient
15:12pas, on peut en parler,
15:14effectivement, le 5%
15:16seulement des jeunes qui font le SNU aujourd'hui
15:18sont des jeunes issus des milieux populaires,
15:20des milieux défavorisés. Alors c'est à ces jeunes-là,
15:22initialement, qu'on était censés s'adresser en créant
15:24le SNU, pour favoriser une forme
15:26de mélange avec des jeunes
15:28qui viennent de milieux, de lycées,
15:30plus favorisés, qu'ils soient publics, qu'ils soient
15:32privés, mélanger aussi des gens qui viennent
15:34de la campagne, avec les villes,
15:36tout autant
15:38de milieux finalement qu'ils ne se côtoient pas.
15:40C'était une idée qui était plutôt élémentaire.
15:42C'est ce que dit d'ailleurs la Cour des comptes, qui dit que ça ne marche
15:44pas non plus au niveau de cet objectif
15:46de mixité. Je vous propose
15:48d'écouter Bruno Bobkiewicz,
15:50proviseur à Paris, secrétaire général
15:52du syndicat des personnels de direction.
15:54La mixité sociale
15:56et scolaire, ça se travaille à l'année.
15:58C'est pas à travers un séjour de deux semaines
16:00qu'on va améliorer le dispositif.
16:02C'est toute l'année qu'un jeune
16:04doit pouvoir être au contact
16:06de classes sociales différentes.
16:08Et ça, on évacue ce sujet.
16:10Il y a des solutions, il y a un dossier
16:12à mettre sur le tapis rapidement.
16:14On a évacué ce sujet.
16:16Or, pour nous, il est extrêmement prioritaire
16:18la question de la mixité sociale et scolaire
16:20à l'école. Donc c'est pas le SNU qui va
16:22régler ça, c'est la façon dont on va
16:24organiser la carte scolaire, c'est la façon dont
16:26on va inclure le privé dans les cartes scolaires.
16:28Enfin voilà, il y a un gros sujet de l'éducation
16:30nationale qu'il faut traiter et qui coûtera
16:32certainement beaucoup moins cher que ces milliers d'euros.
16:34C'était un peu utopique,
16:36de penser que le SNU pouvait régler
16:38ces problèmes de mixité ou faire avancer
16:40les choses. D'abord, il y avait un principe
16:42assez compliqué d'organisation
16:44parce que ça se passait sur la même
16:46date pour tout le monde et vous imaginez
16:48bien la complexité du hub de transport
16:50à organiser, parce qu'il faut aller
16:52chercher des gens de toutes les régions, il faut que ça se croise,
16:54il faut trouver, voilà, c'était
16:56relativement complexe. Donc tant que
16:58on était sur du volontariat, on y arrive
17:00et il peut y avoir cette mixité
17:02même si on a vu que le volontariat fait que
17:04ça attirait quand même les mêmes profils
17:06de jeunes.
17:08Mais à partir du moment où ça devenait obligatoire,
17:10c'était encore plus compliqué
17:12parce que déjà vous avez la logistique de bouger
17:14autant d'élèves, de croiser,
17:16de faire en sorte qu'on ait effectivement
17:18cette représentation des villes, des campagnes,
17:20des grandes agglomérations,
17:22des agglomérations moyennes, du haut, du bas,
17:24du privé, du public,
17:26enfin bref, c'était quand même très compliqué.
17:28Mais vous ajoutez à ça que les élèves eux-mêmes,
17:30quand ils ne sont pas volontaires,
17:32donc quand on leur dit c'est obligé,
17:34là il y a toutes les raisons pour lesquelles ils ne peuvent pas le faire,
17:36toute la complexité de
17:38« je suis un cas particulier » et on voyait bien
17:40à un moment donné pulluler
17:42les messages qui expliquaient toutes les raisons pour lesquelles
17:44ils ne pouvaient pas, soit parce qu'ils ne pouvaient pas
17:46partir avec des filles, parce que les gens
17:48s'inquiétaient, parce que...
17:50Tout devient compliqué à partir
17:52du moment où ça concerne tous
17:54les élèves. Et là,
17:56c'est un sujet budgétaire, mais c'est aussi
17:58un sujet de volonté globale.
18:00Là, c'était peut-être
18:02utopique d'imaginer qu'on pouvait basculer
18:04de quelques élèves
18:06à tous les élèves.
18:08Richard Verlier, on parlait tout à l'heure d'apprentissage,
18:10de formation chez vous en Suisse,
18:12est-ce qu'il y a un équivalent
18:14ou quelque chose qui ressemble au SNU ?
18:16Ah bah écoutez, il y a la conscription,
18:18tout simplement, il y a toujours le service militaire,
18:20et il y a un impensé
18:22derrière ce SNU, c'est le rétablissement
18:24du service militaire, qui je crois, d'après un dernier
18:26sondage qui avait été publié au mois de mars,
18:2865% des Français y seraient
18:30favorables. C'est ça l'impensé.
18:32Des vieux ?
18:34Oui, mais en fait, quand on regarde,
18:36c'est plutôt les personnes âgées.
18:38Mais c'est quand même 65% au niveau
18:40total. Mais en fait, vous avez
18:42une disparité telle que oui, on arrive à 65%.
18:44Donc, il y a cet impensé.
18:46Alors, est-ce que la conscription dans une société
18:48comme la France, est-ce qu'elle est encore
18:50atteignable sur le plan de l'organisation
18:52et du budget ? On voit bien que non.
18:54L'effort serait tellement
18:56conséquent et la réorganisation
18:58nécessaire serait tellement importante qu'on n'y arriverait
19:00pas. Ce qui est un peu problématique
19:02d'ailleurs, parce que quand
19:0465-70% de la population
19:06veut quelque chose et que l'État n'est pas capable
19:08de le mettre en place, on peut s'interroger.
19:10Après, est-ce que c'est utile ? Oui.
19:12Moi, je fais partie de ceux qui disent que la conscription
19:14peut être utile. Dans un pays comme la Suisse,
19:16qui est un pays, vous le savez, avec différentes langues,
19:18différentes cultures,
19:20ça permet effectivement de créer
19:22une sorte de matrice nationale.
19:24C'est un de ces moments de rencontre, ce que vous
19:26disiez, qu'on a connu en France à l'époque du service
19:28militaire. Enfin, il n'y a rien de neuf là-dessus.
19:30Mais ça peut marcher. J'étais
19:32cette semaine en Suisse et voir
19:34à côté dans le train des conscrits
19:36visiblement de différentes
19:38origines. En l'occurrence, j'étais en Suisse
19:40francophone, c'était des Suisses allemands,
19:42puisque le principe, c'est que vous effectuez votre service
19:44militaire et vos conscriptions
19:46à l'autre bout du pays.
19:48En plus, en Suisse, c'est tripitoresque, parce qu'ils sont
19:50en uniforme et en armes, avec
19:52le fusil, sans cartouche, posé
19:54au pied dans le wagon
19:56du train.
19:58C'est assez drôle, mais ça dit quelque chose.
20:00Moi, j'ai souvent entendu des militaires suisses
20:02dire que, finalement,
20:04la valeur du service militaire qui continue
20:06d'exister, ce n'est pas tant la
20:08défense du pays que simplement
20:10cette capacité du pays
20:12à tenir ensemble. Il faudrait peut-être
20:14y réfléchir, mais là, au vu de ce que dit Accord des Comptes,
20:16c'est un sacré chantier.
20:18On terminera ce débat sur cette image
20:20des militaires suisses.
20:22Autre sujet, en ce vendredi
20:2413, parlons des jeux d'argent
20:26qui ont battu des records l'an dernier
20:28en France, principalement grâce aux casinos
20:30et au poker en ligne, les vendredis 13
20:32qui attirent toujours plus de monde que d'habitude.
20:34C'est encore le cas cette année, même si globalement
20:36au cours de l'année, on considère qu'un Français
20:38sur deux joue. Les montants misés
20:40ont d'ailleurs explosé cet été
20:42avec le sport, entre l'euro et les JO.
20:44Écoutez Rémi Lattaste, c'est le directeur
20:46général de l'Agence Nationale
20:48des Jeux, l'ANJ, il était ce matin
20:50l'invité de France Info.
20:52Nous avons effectivement une année record,
20:54une année record qui a été marquée par
20:56un euro à 650 millions
20:58de mises, et puis des jeux
21:00olympiques qui ont aussi franchi un record
21:02olympique, puisque pour la première fois,
21:04nous avons franchi une barre symbolique
21:06avec 360 millions
21:08de mises.
21:10Un milliard d'euros
21:12cet été pour l'euro
21:14et les jeux olympiques.
21:16Marie-Estelle Pêche, Véronique Reys-Soult
21:18et Richard Verly, un premier tour de table sur ce sujet.
21:20Déjà, est-ce que vous faites partie des Français
21:22qui jouent ?
21:24Parfois je me dis quand même, ce serait
21:26bien de gagner évidemment un million d'euros
21:28à l'euro million et de construire un château
21:30en Espagne, oui bien sûr. Mais non, je n'achète
21:32jamais, je ne participe jamais à ces jeux.
21:34C'est un principe.
21:36Le fameux slogan 100% des gens
21:38qui ont tenté leur chance, ben oui,
21:40de temps en temps. Vous avez joué aujourd'hui ? Ben oui.
21:42C'est vrai ? Vous n'avez pas encore
21:44le résultat ? Non. Bon, on verra
21:46si vous êtes là la semaine prochaine.
21:48Sinon, on saura pourquoi Richard Verly...
21:50Non, je n'ai rien acheté aujourd'hui,
21:52aucun ticket à gratter ou autre
21:54et d'ordinaire, je n'en achète pas.
21:56Mais moi, ce qui m'intrigue
21:58quand même, c'est cette propension des Français
22:00à jouer. D'abord, je ne sais pas si elle est supérieure
22:02aux autres populations européennes, j'aimerais
22:04bien le savoir. Alors, je vais vous dire,
22:06les champions de toute catégorie, c'est
22:08les Chinois, qui jouent beaucoup,
22:10mais surtout les Anglais, parce qu'en fait,
22:12les Anglais, c'est une culture, ils parient
22:14partout, tout le temps. Mais pas que sportifs.
22:16Le prénom du futur enfant,
22:18de... C'est la fameuse tradition
22:20des bookmakers, on joue énormément et sur des détails
22:22tout le temps. Quelle est la couleur
22:24de la robe qu'aura
22:26telle personne ? Voilà, c'est leur culture.
22:28Nous, on n'est pas à ce niveau-là.
22:30On est plutôt sur des jeux, soit sportifs,
22:32soit des jeux de hasard
22:34exceptionnels, avec des moments comme aujourd'hui.
22:36Mais non, les Anglais, ils parient tout le temps,
22:38surtout. Qu'est-ce qu'on dit sur les réseaux
22:40de ce Vendredi 13 d'ailleurs ?
22:42Il y a deux débats. Il y a ceux qui disent qu'en fait,
22:44c'est un jour qui porte malheur, et ceux qui disent que c'est
22:46un jour qui porte bonheur. Un débat éternel.
22:48On va dire que
22:50on a un peu plus de femmes qui
22:52jouent que d'hommes, en tout cas qui
22:54assument ça. Visiblement, pour les
22:56femmes, il y a un petit côté superstition
22:58important. Il y a pas mal de sondages qui
23:00le prouvent. Mais globalement,
23:02ils jouent les mêmes numéros, des numéros
23:04fétiches, en expliquant que la chance,
23:06oui, mais il y a quand même un peu autre
23:08chose. Je leur
23:10laisse la responsabilité d'eux.
23:12Après, il y a beaucoup de gens
23:14qui expliquent que c'est
23:16une addiction, qu'il faut faire attention.
23:18On sent que les choses ont un peu changé.
23:20Et puis après, il y a des trucs et astuces
23:22qui sont partagés par les uns et les autres.
23:24Mais aujourd'hui, c'était quand même ça qui fait le message.
23:26Soi-disant,
23:28il y a des petits rituels à avoir.
23:30Il faut le faire à un certain bureau
23:32de tabac, pas d'autres.
23:34Visiblement. Mais les gens
23:36qui disent ça n'ont pas l'air d'avoir gagné.
23:38Je ne sais pas. Et puis globalement,
23:40on va dire que les débats qui étaient
23:42les plus intéressants, c'était
23:44la différence du
23:46jour en question. Chez nous, c'est le
23:48vendredi 13. Dans certains pays aussi.
23:50L'origine de pourquoi
23:52ce vendredi 13, puisque
23:54c'est le 13 et c'est la Seine, donc certains disent que
23:56ça porte bonheur. Parce que...
23:58C'est le vendredi 13 aussi en Suisse ?
24:00Oui, il y a le même type,
24:02en tout cas en Suisse francophone, le même type de
24:04superstition, d'engouement pour
24:06les Jeux le vendredi 13 qu'en France.
24:08Avec un opérateur unique
24:10comme avec la Française des Jeux
24:12en France, qui s'appelle la Loterie
24:14Romande et qui gagne beaucoup,
24:16beaucoup d'argent, qui en redistribue
24:18aussi, mais qui en gagne d'abord.
24:20Pour les Espagnols et en Amérique latine,
24:22c'est le 17, le vendredi 17.
24:24Pour les Chinois, c'est le 4.
24:26Et tous les 4 ? Oui, tous les 4.
24:28Vous êtes très calée Marie-Estelle Pech.
24:30Je me suis informée. Très impressionnée.
24:32Je reste avec vous, le marché qui s'est considérablement
24:34élargi, on parlait de la Française des Jeux avec
24:36les paris en ligne, les paris sportifs,
24:38plus de 13 milliards d'euros de chiffre
24:40d'affaires l'an dernier pour tous ces paris.
24:42Pour s'y retrouver, ce n'est pas simple aujourd'hui, tellement
24:44le marché est foisonnant, c'est devenu un
24:46business incroyable. On parle de record cette année
24:48mais en réalité on peut parler de record tous les ans,
24:50depuis 30 ans, tous les ans.
24:52On peut faire une une
24:54de journal en disant
24:56le dernier
24:58comment dire, le dernier record a été battu.
25:00Parce que tout simplement, effectivement, on a des acteurs
25:02multiples, c'est exponentiel.
25:04Chez nous, ce qui marche le mieux
25:06sont les tickets de grattage loto,
25:08les paris sportifs
25:10dont on parle aujourd'hui concernant les Jeux olympiques
25:12et l'euro, en réalité ça arrive plutôt derrière.
25:14Et puis, loin
25:16derrière, le poker traditionnel. On peut parler sur 44 sports
25:18aujourd'hui en France. Oui, c'est ça.
25:20Alors j'ai regardé, le foot évidemment,
25:22c'est le sport sur lequel
25:24en France on parie le plus. Juste derrière, il y a
25:26le tennis, je ne pensais pas que c'était autant.
25:28La moitié, 4 milliards
25:30d'euros pour le foot, 2 milliards d'euros
25:32pour le tennis
25:34et le basket, en 3ème
25:36position. Vous avez même
25:38un enjeu qui est effectivement le PMU
25:40qu'on associe à raison
25:42aux courses hippiques, mais
25:44on peut parler sur d'autres choses. Il y a des campagnes
25:46qui sont souvent reprises, parodiées et assez
25:48amusantes, où on voit des tas d'autres
25:50sportifs en train de faire des courses hippiques
25:52pour rappeler qu'en fait, le PMU, c'est autre chose, parce que
25:54c'est un marché colossal. Et donc,
25:56le PMU, par essence, doit aussi rester
25:58sur ce marché-là.
26:00Merci à tous les 3, Richard Verly,
26:02Marie-Estelle Pech, Véronique
26:04Reyssoul. Vous restez, bien sûr,
26:06avec nous, les informés qui continuent
26:08la suite, dans un instant,
26:10après l'info, puisqu'il est 20h30.
26:12...
26:18Et l'info, c'est avec Sophie Echene.
26:20Bonsoir, Sophie. Bonsoir, Victor.
26:22Bonsoir à toutes et à tous. L'abbé Pierre fut
26:24un terrible pêcheur. Les mots du pape
26:26François de retour à Rome, après un long
26:28périple en Asie et Océanie,
26:30il révèle par ailleurs que le Vatican a appris
26:32les accusations d'agressions sexuelles après
26:34la mort de l'abbé. Et à propos de l'enquête,
26:36le diocèse de Grenoble a mis
26:38ses archives à disposition aujourd'hui. C'est
26:40le diocèse auquel était rattachée
26:42l'abbé Pierre. Un lycéen de
26:44Rosée, près de Nantes, mis en examen pour
26:46apologie du terrorisme. Des vidéos
26:48d'actions violentes de l'État islamique ont
26:50été retrouvées sur ses réseaux sociaux. Il
26:52est également poursuivi pour menace de mort
26:54contre l'une de ses enseignantes.
26:56Sur Telegram, il indiquait vouloir
26:58la poignarder demain. Un juge des
27:00Libertés doit se prononcer dans la soirée sur son
27:02placement en détention provisoire.
27:04Les Jeux de Paris sont bel et bien finis
27:06mais la fête se prolonge demain avec la
27:08grande parade des athlètes sur les Champs-Élysées.
27:10Antoine Dupont, Teddy Riner,
27:12Léon Marchand, entre autres. Plus de
27:14180 d'entre eux vont être décorés
27:16par Emmanuel Macron. Avant un concert
27:18gratuit jusqu'à minuit, 4000
27:20policiers et gendarmes seront
27:22mobilisés toute la journée. Justement
27:24après cette parenthèse olympique, le chef
27:26de l'État sort du silence ce soir chez nos
27:28confrères du Parisien aujourd'hui en France.
27:30Et il dit vouloir créer une fête nationale
27:32du sport chaque 14 septembre.
27:34Et à propos de la Vasque olympique
27:36qui s'élevait dans le ciel de Paris tous les soirs
27:38pendant les Jeux, Emmanuel Macron souhaite que l'on
27:40puisse la garder le plus longtemps possible.
27:52Nos informés ce soir dans le studio de
27:54France Info, Richard Verly, correspondant
27:56France et Europe pour le quotidien suisse
27:58Blig, Véronique Reyssoult, présidente
28:00de Backbone Consulting et Marie-Estelle Pech,
28:02rédactrice en chef
28:04Société A.
28:06Maria. Nous parlions des jeux
28:08d'argent, des mises qui sont toujours
28:10de plus en plus importantes au fil
28:12des années. On l'a encore vu cet été avec
28:14l'Euro de football et les Jeux olympiques.
28:16Il y a aussi les
28:18professionnels du jeu eux-mêmes qui le disent, d'ailleurs,
28:20qui mettent en garde pour une
28:22vigilance, quant à une vigilance accrue,
28:24quant à la dépendance au jeu, notamment
28:26chez les mineurs, qui normalement
28:28n'ont pas le droit de jouer. Et puis les
28:3018-24 ans qui, eux, Marie-Estelle Pech, jouent
28:32beaucoup. Ah oui, il faut bien avoir conscience
28:34qu'en cette année prolifique
28:36en Jeux olympiques
28:38et foot, etc., compétition
28:40sportive,
28:42toutes ces sociétés, elles ont poussé
28:44le marketing
28:46à augmenter de plus 14%, leur investissement
28:48en marketing. Donc, évidemment,
28:50que ça se traduit aussi par...
28:52Ça explique aussi cette...
28:56ce record, à nouveau,
28:58de billets vendus et de
29:00sportifs. Et l'autorité
29:02financière, il faut quand même
29:04s'en souvenir, a épinglé il y a quelques mois
29:06la stratégie promotionnelle, précisément,
29:08du site Winamax.
29:10C'est un de ses nouveaux acteurs, un gros site,
29:12sur le volet bonus
29:14et gratification financière. Pourquoi ?
29:16Parce que ils offrent,
29:18cette société offre des sommes à parier
29:20aux nouveaux clients. Chaque nouveau client
29:22gagne en réalité de l'argent
29:24pour les fidéliser, pour qu'ils reviennent.
29:26Et dans ce cas,
29:28l'autorité de contrôle française
29:30estime que cette stratégie
29:32présente un risque important d'intensification
29:34des pratiques de jeu.
29:36Ce risque étant, évidemment, exacerbé
29:38chez les joueurs les plus fragiles.
29:40On pense tout de suite aux jeunes, pas qu'eux.
29:42On pense aussi aux joueurs les plus compulsifs.
29:48On a des gens qui sont prêts à débourser,
29:50même s'ils ont des tout petits revenus,
29:52à débourser la moitié de leurs revenus
29:54en tickets de grattage, en jeu, en paris sportif, etc.
29:56Non seulement ça s'assimile à une drogue,
29:58mais il y a effectivement
30:00Winamax et d'autres.
30:02Et en plus, les gens, dans tous les sondages,
30:04expriment que la première raison
30:06pour laquelle ils jouent, c'est généralement la publicité
30:08qui leur appelle. Mais
30:10il y a un nouveau phénomène un peu compliqué
30:12qui est, quand vous jouez
30:14à des petits jeux d'arcade,
30:16enfin des jeux
30:18assez simples pour passer le temps
30:20dans le métro où il y a des tas de gens qui jouent,
30:22et vous avez très régulièrement des publicités
30:24sur des jeux qui promettent une réalité
30:26de gains absolument incroyables.
30:28Et il y a beaucoup de jeunes
30:30qui se font piéger ainsi.
30:32Généralement sur Insta aussi, on va vous les pousser,
30:34sur Snap aussi, ce sont des publicités
30:36qui sont dans un lieu
30:38qui s'adresse exclusivement aux jeunes.
30:40Ça fonctionne très bien.
30:42Et malheureusement, évidemment, il faut miser
30:44un peu d'argent. Les premières fois,
30:46ça fonctionne. Vous avez même des témoignages
30:48de jeunes qui disent, moi maintenant,
30:50je vis de ça. Et la réalité,
30:52bien évidemment, non,
30:54on ne peut pas vivre de ces jeux-là.
30:56Mais ça fonctionne, il y a une légende urbaine
30:58qui circule, et ça n'a pas été
31:00encore vraiment pointé.
31:02Richard Verli, problème d'autant plus
31:04difficile à prendre en compte
31:06par les autorités, qu'on l'a dit, avec ce marché
31:08extrêmement foisonnant, avec de multiples acteurs,
31:10c'est difficile d'être
31:12un organe de contrôle. Oui, j'ai écouté,
31:14cette semaine, vous aviez une série, une enquête
31:16sur France Info, sur aussi le problème des jeux
31:18vidéo qui proposent,
31:20vous achetez, et lorsque vous jouez,
31:22on vous propose d'acheter des avatars,
31:24donc c'est une forme de jeu également.
31:26En gros, tout le thème,
31:28c'est l'addiction. C'est comment
31:30on entretient l'addiction au jeu.
31:32C'est une science,
31:34c'est du marketing, et c'est
31:36terrible, parce que sur d'autres addictions,
31:38on est très présent, on les criminalise,
31:40et sur celle-ci,
31:42on a tendance, disons-le, à moins
31:44la criminaliser, parce que c'est l'État qui encaisse.
31:46Il faut quand même dire la vérité.
31:48C'est l'hypocrisie derrière.
31:50C'est l'État qui encaisse, et donc on est plus tolérant
31:52que sur d'autres addictions, alors
31:54qu'elle fait sans doute... Parce qu'il y a un côté ludique...
31:56Absolument, mais elle fait des ravages,
31:58parce que, d'abord, elle fait des ravages financiers
32:00chez ceux qui jouent trop, mais ça peut
32:02aussi être des ravages psychologiques, donc
32:04je crois qu'il ne faut pas sous-estimer
32:06l'addiction au jeu, et après
32:08tout, on a, à une époque, interdit les casinos,
32:10ou en tout cas, on les a considérablement restreints,
32:12si on l'a fait, il y avait une raison.
32:14Donc, en fait, on est en train de réinventer, globalement,
32:16le casino sans casino.
32:18Et l'autre danger, Marie-Estelle Pech, vous l'évoquiez tout à l'heure,
32:20le tennis qui est le deuxième sport sur lequel
32:22on parie le plus, il y a beaucoup de joueurs qui ont témoigné
32:24ces derniers mois, ces dernières années, pour dire
32:26justement que, désormais, ils étaient aussi harcelés
32:28en ligne, parce que quand ils font des mauvais résultats
32:30que les gens ont pariés de l'argent sur eux,
32:32et bien finalement, ils s'en prennent directement, parfois
32:34même physiquement, quasiment
32:36à eux, parce qu'ils ne sont pas contents
32:38de ça.
32:40J'ai voulu juste
32:42ajouter que, non seulement
32:44l'état...
32:46Mais vous avez une réalité qui est, avec les smartphones,
32:48les jeux, vous les avez
32:50tout le temps avec vous, donc quelqu'un qui a un problème
32:52d'addiction, vous l'avez tout le temps dans votre poche,
32:54c'est compliqué, vous ne pouvez pas vous faire interdire
32:56de petits jeux sur
32:58les smartphones, et il y a des jeux
33:00qui, aujourd'hui, s'adressent aux très jeunes
33:02enfants, qui n'ont pas,
33:04il n'y a pas de sujet d'argent, mais ça les
33:06habitue à être sur
33:08cette addiction de, pour occuper mon temps,
33:10je vais jouer à un petit jeu,
33:12parce qu'à un moment donné, le petit jeu, vous avez envie de passer
33:14une étape, et puis pour passer à
33:16pallier, il faut de l'argent,
33:18alors beaucoup
33:20pallient à ça en disant, on propose
33:22de passer une étape et de gagner
33:24des points en regardant des publicités,
33:26certes, mais la réalité
33:28c'est que, bien souvent, on passe à l'étape
33:30d'après, que tout est fait pour que vous achetez
33:32des toutes petites sommes, mais c'est la somme
33:34de ces petites sommes qui fait que c'est beaucoup,
33:36et puis il y a beaucoup, beaucoup
33:38de jeunes enfants qui utilisent la carte de leurs parents
33:40parce qu'on pense que c'est pas grave
33:42et puis on est parti dans
33:44l'inspiration. Et n'oublions pas, juste
33:46dans le cadre des paris sportifs, le risque
33:48très important des matchs truqués,
33:50alors c'est moins vrai
33:52en Europe, parce qu'il y a des régulations,
33:54il y a une surveillance, mais dans d'autres parties
33:56du monde, c'est un très gros problème, notamment
33:58pour les matchs de foot d'équipe de deuxième
34:00division ou autre, sur lesquels les projecteurs
34:02sont moins braqués, où là, tout est
34:04permis, et en fait, les résultats
34:06sont ceux que l'on veut pour
34:08récolter le maximum de paris sportifs et d'argent.
34:10Avec des affaires régulières, Véronique Reyssoul,
34:12juste pour revenir au premier sujet,
34:14vous nous disiez plus de réactions
34:16sur les réseaux sociaux avec ces
34:18jeux d'argent ce vendredi 13 que pour
34:20le service national universel. Oui, c'était
34:2250 000 messages dans la journée, que
34:24sur vendredi 13, après quand on regardait
34:26sur les jeux et l'ensemble,
34:28et bon... Et c'est comme ça depuis
34:301933.
34:32Depuis 1933 ?
34:34Non, parce que l'histoire...
34:36Pas sur les réseaux sociaux, rassurez-nous,
34:38en 1933. Non, mais sur le
34:40fait que les gens
34:42achètent davantage de tickets,
34:44ou, bon, bref, font davantage de Paris
34:46en ligne, j'allais dire en ligne, en 1933,
34:48c'est pas possible, mais faisaient davantage de Paris
34:50à chaque vendredi 13.
34:52Parce que cette espèce de
34:54résurgence, parce que
34:56c'est... D'ailleurs, on sait pas trop pourquoi le vendredi
34:5813, c'est parce qu'effectivement, c'est le jour de la crucifixion du Christ,
35:00parce qu'il y a le très Judas, c'est le treizième
35:02apôtre, et ça s'est renversé,
35:04c'était censé être quelque chose de négatif, c'est devenu positif,
35:06on sait pas pourquoi, c'est devenu, soi-disant,
35:08un jour de chance. Voilà.
35:10Mais ça dépasse... Enfin, voilà, le sujet
35:12des jeux, il dépasse le vendredi 13.
35:14Il dépasse le SNU, vous voulez dire.
35:16Il dépasse le SNU en volume.
35:18Vous savez, je crois que même au quotidien,
35:20Minecraft, qui est un jeu très populaire,
35:22il y a plus de citations
35:24qui m'arrivent sur beaucoup de sujets.
35:26Franchement, mes enfants me parlent beaucoup de Minecraft,
35:28et pas tellement du SNU.
35:30Le vrai sujet, il y a des gens,
35:32enfin là, c'est un aparté, mais il y a
35:34des parents, il y a des cellules de crise,
35:36parce qu'il y a des enfants qui, donc, prennent la carte bleue
35:38et ne se rendent pas compte, et ça s'appelle
35:40des buy-ins. En gros, vous ne voyez pas
35:42que vous êtes en train de dépenser de l'argent,
35:44et il y a des parents qui se retrouvent dans des situations
35:46terribles, parce que les enfants peuvent dépenser des fortunes
35:48sans même s'en rendre compte.
35:49Méfiez-vous de vos enfants.
35:51Méfiez-vous de vos enfants, et surtout,
35:53il faut faire...
35:54Non, plus sérieusement, le sujet, il y a beaucoup de choses à dire,
35:56on aurait pu faire toute l'émission dessus, mais on va
35:58avancer l'actualité internationale.
36:00Ce soir, dans Les Informés, on a beaucoup parlé
36:02de Kamala Harris ces derniers jours,
36:04et de son débat face à Donald Trump, débat télévisé,
36:06ce serait oublié un peu vite, que pour
36:08quelques semaines encore, le locataire de la Maison Blanche
36:10s'appelle Joe Biden, le président
36:12américain, qui doit discuter
36:14ce soir à Washington, à la Maison Blanche,
36:16avec le nouveau Premier ministre britannique,
36:18le travailliste Keir Starmer.
36:20Au cœur des discussions, la possibilité,
36:22ou non, d'autoriser Kiev à utiliser des
36:24missiles longue portée contre
36:26la Russie, puisque l'Ukraine réclame
36:28à ses alliés, depuis longue date maintenant,
36:30la levée des restrictions, pour lui permettre
36:32de frapper en profondeur, sur le
36:34sol russe, des cibles militaires,
36:36jugées légitimes.
36:38Volodymyr Zelensky, le président ukrainien,
36:40sans attendre cette décision, accuse
36:42d'ores et déjà les Occidentaux d'avoir
36:44peur, des mots assez durs, qui montrent sa crainte
36:46que les alliés n'aillent pas dans son sens.
36:48Je vous propose d'écouter l'analyse
36:50sur France Info, de la chercheuse en relations
36:52internationales, Rim Momtaz,
36:54sur elle, les Etats-Unis, créent
36:56une escalade avec la Russie, puissance
36:58nucléaire, mais aussi deux autres
37:00sortes d'escalade. Écoutez.
37:02Que, par exemple, la
37:04Russie fasse plus
37:06d'opérations de sabotage,
37:08par exemple, contre l'Europe,
37:10déjà, elle le fait, mais qu'elle
37:12augmente ses attaques contre
37:14l'Europe, qui sont des attaques asymétriques,
37:16des fois, des attaques
37:18à travers, par exemple,
37:20le cyber, mais aussi
37:22des opérations de désinformation,
37:24mais ça peut aussi devenir des attaques
37:26plus militaires.
37:28Et, d'un autre côté,
37:30ce n'est pas seulement d'aider
37:32certains milices au
37:34Moyen-Orient pour attaquer
37:36par exemple les soldats américains,
37:38mais transférer
37:40des technologies
37:42militaires à des milices
37:44terroristes, comme les milices aussi
37:46au Yémen, et donc
37:48leur permettre de cibler,
37:50par exemple, le transport maritime
37:52à travers la Mer Rouge,
37:54qui aurait un impact désastreux
37:56sur l'économie mondiale.
37:58La chercheuse Rime Momtaz sur France Info,
38:00Richard Verly, on comprend mieux les craintes
38:02des américains, des britanniques,
38:04à autoriser ces
38:06missiles longue portée ?
38:08On les comprend mieux, mais on les connaît depuis le début.
38:10C'est d'ailleurs pour ça que, jusqu'à maintenant,
38:12on n'a pas donné l'autorisation, enfin, les alliés,
38:14les occidentaux, n'ont pas donné
38:16aux ukrainiens l'autorisation
38:18d'utiliser leurs missiles
38:20à longue portée, notamment à hauteur
38:22de 200-300 km,
38:24pour frapper des cibles russes,
38:26à savoir les aéroports d'où décollent
38:28les avions, notamment les avions qui portent ces fameuses
38:30bombes planantes qui tombent
38:32en Ukraine. Il faut souvenir qu'Emmanuel
38:34Macron lui-même, à Meseberg,
38:36en Allemagne, lors d'un sommet franco-allemand,
38:38avait brandi une carte où il avait
38:40montré ces bases arrières russes
38:42qui servaient à pilonner l'Ukraine,
38:44il avait dit qu'il fallait s'en prendre à ces bases.
38:46Si on ne l'a pas fait, c'est évidemment
38:48pour les raisons qui viennent d'être évoquées,
38:50mais surtout,
38:52avant l'éventualité de voir
38:54la Russie donner des armes
38:56à des groupes terroristes, surtout qu'on a peur d'une chose,
38:58c'est que la Russie estime qu'à partir
39:00du moment où elle est attaquée par des missiles
39:02made in Autan,
39:04puisqu'ils porteront l'estampille Autan,
39:06juste qu'elle est légitime
39:08de riposter sur des bases
39:10de l'Autan.
39:12Cela changerait la nature du conflit ?
39:14C'est très peu probable,
39:16parce que ça fait partie des menaces
39:18de toutes les menaces que Vladimir Poutine évoque,
39:20c'est très peu probable parce que là,
39:22très clairement, si une base de l'Autan était attaquée
39:24directement par un missile russe
39:26tiré par la Russie,
39:28ce n'est pas tout à fait pareil que la Russie
39:30qui serait atteinte par un missile
39:32occidental tiré par l'Ukraine.
39:34Mais néanmoins, il y a ce risque,
39:36soit étant, on voit bien que la situation de l'Ukraine
39:38aujourd'hui est telle que c'est impossible
39:40désormais pour les alliés occidentaux
39:42de Kiev de dire non,
39:44parce que sinon vous ligotez les mains
39:46d'un pays qui est en train quand même
39:48de subir la guerre
39:50et subir l'assaut russe.
39:52Alors il va y avoir un calibrage,
39:54un calibrage, en gros,
39:56les cibles sur lesquelles pourront tirer
39:58les Ukrainiens seront des cibles qui ont été
40:00choisies ou sélectionnées avec l'assentiment
40:02des occidentaux,
40:04et c'est dans ce calibrage
40:06qu'on évitera ce qu'on considère être comme la ligne rouge.
40:08Marie-Estelle Pech ?
40:10Joe Biden
40:12pourrait poser plusieurs conditions
40:14comme vous le détaillez.
40:16Donc ces frappes, elles devraient
40:18viser des cibles proches
40:20évidemment de la frontière ukrainienne,
40:22uniquement des cibles militaires
40:24russes, c'est-à-dire des sites
40:26de lancement
40:28de missiles, de réservoirs de carburant,
40:30des dépôts de munitions,
40:32parce qu'il faut tout de même...
40:34Il n'est pas question d'aller attaquer les grandes villes.
40:36Il faut tout de même rappeler que les Ukrainiens,
40:38ils ont fait quelques faux pas aussi.
40:40Les Européens se méfient,
40:42les Etats-Unis se méfient, et aussi les Ukrainiens.
40:44Ils ont attaqué, je crois,
40:46un petit centre de recherche
40:48spatiale.
40:50Donc on voit bien que
40:52ça se détend un peu côté
40:54américain et européen, parce qu'on autorise
40:56progressivement des armes un tout
40:58petit peu plus longues à chaque fois.
41:00Mais ça reste vraiment la politique des petits pas.
41:02Et là, bien entendu,
41:04les Américains disent
41:06qu'il ne faudrait pas que ces armes soient américaines.
41:08Il faut qu'elles soient estampillées uniquement
41:10britanniques et françaises.
41:12Attention, ne nous mouillons quand même pas trop,
41:14évidemment.
41:16Ce qui aussi accélère
41:18les choses, c'est l'envoi
41:20de missiles balistiques iraniens
41:22à l'armée russe.
41:24Ça fait réfléchir les Etats-Unis.
41:26Vous avez un contexte
41:28qui est un petit peu plus favorable aujourd'hui
41:30pour que
41:32Joe Biden, effectivement,
41:34autorise
41:36ces missiles longs portés.
41:38D'autant plus que nous sommes à moins
41:40de deux mois de la présidentielle aux Etats-Unis.
41:42Nous allons en reparler.
41:44La suite des informés dans un instant.
41:46Le Fil info d'abord, 20h45. Stéphane Milhomme.
41:50C'est le pape François qui le déclare.
41:52L'abbé Pierre a été un terrible
41:54pêcheur. Le souverain pontife
41:56réagit pour la première fois aux
41:58accusations d'agressions sexuelles visant
42:00le prêtre français, mort en 2007.
42:02D'autre part, François a fait savoir
42:04qu'il ne se rendra pas en décembre prochain
42:06à la réouverture de Notre-Dame de Paris.
42:08Donald Trump promet
42:10des expulsions massives de migrants à Springfield.
42:12Dans cette petite ville de l'Ohio,
42:14le candidat républicain à la présidentielle
42:16américaine a accusé à tort cette semaine
42:18des réfugiés haïtiens de manger
42:20des chats, il feint d'ignorer que
42:22nombre de ces migrants ont un permis de séjour.
42:24À Nantes, le juge des Libertés
42:26dira ces prochaines heures s'il place en détention
42:28provisoire le lycéen radicalisé
42:30de Raiset. Il est déjà mis en examen
42:32pour menace de mort envers
42:34une enseignante, notamment sur le
42:36réseau social Telegram et pour
42:38Apologie du Terrorisme. Demain,
42:40à 7h, nous serons en pleine parade des champions
42:42olympiques et paralympiques sur les Champs-Élysées
42:44à Paris. Emmanuel Macron souhaite
42:46installer une fête du sport tous les 14 septembre.
42:48Cela doit permettre de
42:50réenclencher pour la rentrée la pratique
42:52du sport au quotidien.
42:54France Info
42:5720h, 21h
42:59Les informés
43:01Victor Matei
43:03C'est ce sujet à l'actualité internationale
43:05les Britanniques, les Américains
43:07à la Maison Blanche, ce soir vont-ils
43:09autoriser les Ukrainiens à utiliser
43:11des missiles longue portée
43:13pour viser des sites stratégiques
43:15en Russie ? Véronique Creyssoul
43:17d'une certaine manière, est-ce que l'on peut considérer
43:19que les Américains et les Britanniques
43:21sont dans une situation délicate
43:23parce que, voilà, s'ils
43:26n'autorisent pas
43:28ces missiles longue portée, cela montrerait
43:30qu'ils ont un peu peur de la Russie
43:32finalement, et que c'est difficile
43:34et que voilà. Dans quelle
43:36situation se trouve-t-il aujourd'hui finalement ?
43:38On va dire que c'est effectivement un sujet
43:40américain et anglais principalement
43:42en tout cas quand je regardais qui en a le plus
43:44parlé, c'est clairement l'opinion américaine
43:46et anglaise, les Français en parlent un peu moins
43:48Dans tous les cas, l'opinion
43:50que ce soit
43:52aux Etats-Unis, en Angleterre et globalement
43:54en Europe, reste en soutien de l'Ukraine
43:56ce point-là n'a jamais flanché
43:58ils considèrent toujours
44:00qu'il faut les aider
44:02la difficulté c'est qu'avec le temps
44:04il y a une forme de lassitude qui s'est installée
44:06des complexités dans chacun des pays
44:08qui font que l'opinion publique
44:10s'intéresse un peu plus souvent
44:12aux sujets locaux et domestiques
44:14on va dire, et
44:16comme ça coûte de l'argent
44:18il y a des remises en question dans chaque pays
44:20sur ces sujets-là, et puis il y a
44:22quelques avis d'experts, et c'est d'ailleurs
44:24les messages les plus repris, je regardais, qui suscitent
44:26le plus d'engagement, qui expliquent que
44:28ça ne résoudrait pas
44:30ça ne va pas forcément résoudre le conflit
44:32que c'est
44:34malheureusement beaucoup plus
44:36ce qu'il faudrait faire, et comme c'est mis
44:38en parallèle des risques que cela
44:40amène, on a une opinion publique qui est
44:42plus frileuse, et qui eux osent dire
44:44que, ben oui, Vladimir
44:46Poutine leur fait peur, et que globalement
44:48ils ont un peu peur des Russes, pas tant d'attaque
44:50en soi, qui a été un fantasme à un moment donné
44:52mais plus de leur pouvoir
44:54de nuisance, des cyber-attaques
44:56qu'ils peuvent mener, des déstabilisations
44:58qu'ils peuvent mener, et donc
45:00voilà, une opinion publique qui soutient, mais
45:02qui n'est pas forcément
45:04totalement alignée avec l'idée
45:06d'aller aussi loin. Vladimir Poutine, le président
45:08russe, Richard Verli, qui met la pression
45:10aujourd'hui, le service
45:12de sécurité russe,
45:14le FSB a annoncé avoir retiré l'accréditation
45:16de six diplomates de l'ambassade
45:18britannique à Moscou, soupçonnés
45:20officiellement d'espionnage,
45:22on a du mal à imaginer que tout cela arrive par hasard ?
45:24Parce que ça n'arrive
45:26pas par hasard, justement,
45:28il faut se rappeler qu'il y a aussi un français, Laurent
45:30Vinatier, qui est un chercheur qui travaillait pour
45:32un centre de dialogue, basé
45:34à Genève, qui est aujourd'hui
45:36emprisonné, le procès a
45:38été reporté, et la tactique de
45:40Vladimir Poutine dans la matière, elle est toujours la
45:42même, c'est de prendre en otage, en gros,
45:44soit des chercheurs,
45:46soit le personnel diplomatique qu'il a sous la main,
45:48dans le cas du personnel diplomatique, il est évident
45:50que s'il expulse des diplomates,
45:52la Grande-Bretagne fera sûrement la même chose
45:54en rétorsion. En ce qui
45:56concerne le conflit, il est évident
45:58que cette
46:00autorisation de donner
46:02à l'Ukraine de tirer des missiles
46:04à longue distance sur la
46:06Russie ne va pas résoudre le conflit.
46:08L'objectif aujourd'hui n'est
46:10plus de forcer les troupes
46:12russes à quitter
46:14Donbass, par exemple, elle est simplement
46:16d'arriver à la table des négociations. Tout le monde
46:18l'a compris. Et là, il y a un risque
46:20réel qui n'est pas tant...
46:21C'est ce que veut Volodymyr Zelensky, finalement,
46:23forcer Moscou à signer un texte.
46:25Absolument. Mais là, il y a un risque réel,
46:27ce n'est, je citais tout
46:29à l'heure, la possibilité pour la Russie
46:31de s'en prendre à des bases de l'OTAN,
46:33là, c'est le risque maximal, et on peut
46:35penser qu'il n'y en a pas à ce
46:37stade, parce que Vladimir Poutine ne franchirait
46:39pas ce pas, mais par contre,
46:41il pourrait intensifier sa
46:43politique de destruction systématique des infrastructures
46:45ukrainiennes. C'est-à-dire que
46:47la conséquence de ces tirs lointains
46:49en Russie pour viser des bases arrières
46:51serait une pluie de missiles encore plus
46:53grandes sur les ponts, sur
46:55le train, qui, je le rappelle, n'a jamais été
46:57détruit, la ligne entre
46:59la Pologne et l'Ukraine, et
47:01là, ça mettrait vraiment le pays à genoux.
47:03Donc, il y a aussi, d'un point de vue politique,
47:05pour Volodymyr Zelensky,
47:07un équilibre à tenir entre
47:09la riposte militaire indispensable
47:11et le risque que cela
47:13pourrait faire courir pour son propre pays,
47:15et pour sa population civile,
47:17celle qui n'est pas touchée directement
47:19par la guerre et par les hostilités.
47:21Il y a, Marie-Estelle Pech, cette incertitude
47:23sur la façon dont va évoluer
47:25la situation. L'idée, c'est quoi ? C'est qu'il faut
47:27agir maintenant, avec la présidentielle américaine
47:29du 5 novembre qui arrive,
47:31et une arrivée potentielle de
47:33Donald Trump, un retour potentiel de Donald Trump
47:35à la Maison Roche ? Le contexte est quand même
47:37pas très favorable, à part ces petits signes
47:39qui ont été donnés par Joe Biden,
47:41qui semblaient vouloir, effectivement, avancer
47:43sur ce dossier, et puis c'est ce qu'il a dit.
47:45On est en pleine campagne électorale
47:47américaine, donc c'est difficile
47:49de prendre ce type de décision en pleine campagne
47:51électorale. En France,
47:53on est dans une situation
47:55politique pour le moins
47:57obscure, instable,
47:59incertaine, en tout cas pendant encore plusieurs
48:01semaines, le temps que
48:03les différents ministres
48:05se mettent, comment dire,
48:07soit désignés, soit nommés.
48:09Clairement la France est plus présente
48:11actuellement dans le dossier. On est moins présente aujourd'hui sur ce dossier
48:13évidemment, et puis en Allemagne,
48:15il y a aussi une crise politique importante
48:17qui fait que
48:19les Allemands sont davantage concentrés sur
48:21leurs problèmes
48:23intérieurs, plutôt que ce qui se passe
48:25aujourd'hui en Ukraine.
48:27Moi, j'ai l'impression
48:29tout de même, peut-être que je me
48:31trompe, mais c'est ce que disent aussi pas mal d'observateurs,
48:33que c'est une situation qui
48:35ne va pas se dénouer dans les prochains jours.
48:37On en a encore pour des semaines de discussion
48:39sur ce sujet.
48:41Ce qui est toujours intéressant, c'est qu'on est sur
48:43une bataille d'images. Cette guerre, c'est
48:45la première fois qu'on est à ce point-là
48:47de récits contre récits,
48:49avec les populations qui
48:51elles-mêmes témoignent sur le terrain,
48:53et il y a une pression de plus en plus
48:55importante. De toutes les façons,
48:57il faut faire quelque chose, ne serait-ce que pour
48:59l'opinion localement,
49:01pour les populations qui
49:03désespèrent, mais oui, tout un chacun
49:05convient du fait que
49:07ça fait longtemps, et ça va
49:09durer encore longtemps.
49:11Et puis, on se sent
49:13démunis, parce qu'il y a à chaque fois
49:15énormément de témoignages
49:17extrêmement poignants,
49:19et on ne sait pas quoi faire,
49:21et on ramène ça aussi à la réalité de
49:23nouveau. C'est ainsi fait,
49:25mais les problèmes domestiques sont souvent
49:27prioritaires dans l'opinion publique.
49:29Mais ça va durer encore longtemps, regardons
49:31quand même, ça bouge sur le plan
49:33diplomatique, notamment quand Zelensky
49:35parle de proposition
49:37de paix à la fin novembre.
49:39Il parle d'une conférence de paix
49:41à peu près à la même époque.
49:43Ça veut dire qu'on peut penser
49:45qu'il y a eu un échange de prisonniers, là,
49:47aujourd'hui même, donc on peut penser
49:49que beaucoup de choses se passent en coulisses.
49:51Il y a eu ce remaniement gouvernemental en Ukraine,
49:53important, on a nommé sans doute
49:55des personnalités qui sont plus disposées
49:57ou plus adaptées à négocier
49:59que les précédentes, on pense aux
50:01nouveaux ministères étrangers.
50:03Je ne serais pas surpris qu'il y ait un moment
50:05autour des élections
50:07américaines, alors est-ce que ce sera avant ?
50:09Sans doute pas. Est-ce que ce sera
50:11après ? Ce qui est sûr, c'est que si
50:13Donald Trump est élu, parce qu'il l'a dit,
50:15il fera un coup de théâtre, lequel
50:17il ira peut-être directement à Moscou,
50:19à la Trump, frappant
50:21dans le dos de Vladimir Poutine et lui disant,
50:23maintenant, on se met autour de la table, parce que Trump
50:25est convaincu qu'il peut,
50:27il l'a dit, il peut lui, sur sa personne,
50:29conclure un accord de paix. Dans le cas de Trump,
50:31ce serait sans doute. Lui, il promet de mettre fin au conflit.
50:33Il ne soutient pas l'Ukraine car il veut mettre fin au conflit.
50:35Dans le cas de Trump, ce serait. Et il a dit qu'il
50:37le ferait alors même qu'il ne serait pas encore
50:39à la Maison Blanche. Donc c'est dans cet
50:41intervalle entre son éventuelle élection et
50:43sa prise d'investiture.
50:45Mais dans le cas de Trump, ce serait
50:47défavorable à l'Ukraine, on peut le penser.
50:49Dans le cas de Kamala Harris, elle aussi,
50:51son intérêt, ce sera de mettre un terme à ce conflit.
50:53Donc moi, je pense que quand même, la fin d'année
50:55sera assez diplomatique.
50:57Encore un mot, Richard Verly, sur les mots, on l'a dit,
50:59assez durs, de Volodymyr Zelensky,
51:01le président ukrainien aujourd'hui qui accuse
51:03les Alliés, les Britanniques, les Américains
51:05d'avoir peur. Comment il faut
51:07les interpréter ? Il sait que
51:09les Alliés ne vont pas lui répondre favorablement
51:11et il laisse éclater sa colère ?
51:13Ou est-ce que c'est un coup de pression, un coup médiatique ?
51:15Non, ce qu'il faut, c'est qu'il ait
51:17une marge de manœuvre suffisante, pas lui
51:19en tant que personne, mais que son état-major
51:21ait une marge de manœuvre suffisante pour
51:23frapper les cibles russes au bon moment.
51:25Parce que c'est une chose
51:27de dire qu'il faut qu'on les cible
51:29de manière adéquate, mais il faut surtout
51:31que le tir ait lieu au bon moment, parce qu'il y a
51:33des renseignements, il faut que ce soit au moment où
51:35il y a des transports de troupes, il faut pouvoir gêner au maximum
51:37la Russie. C'est cette marge de manœuvre
51:39là qu'il veut acquérir, parce que
51:41si, en gros, la grammaire, si la
51:43gâchette des missiles est tenue
51:45à Washington et qu'à chaque fois, on lui demande
51:47de contresigner quelque chose, ça n'est
51:49pas possible. Il y a un degré de confiance
51:51qu'il faut laisser à l'armée ukrainienne
51:53dans l'opérationnel de ces tirs,
51:55des missiles qui ne seront pas américains
51:57mais français et britanniques, ce qui veut dire
51:59que pour la responsabilité pour Paris
52:01et Londres, c'est une grosse responsabilité,
52:03parce que là, effectivement, ça pourrait
52:05justifier, de la part de Poutine, des attaques
52:07contre les intérêts de ces deux pays.
52:09Pour revenir encore aux Etats-Unis,
52:11Joe Biden a beaucoup soutenu un Kiev
52:13depuis deux ans et demi, à coups
52:15de milliards de dollars, mais en mettant parfois
52:17le frein à main au moment de
52:19prendre des mesures,
52:21là, il y a un côté un peu comme
52:23au poker, de faire all-in, pour revenir
52:25au jeu d'argent dont on parlait, de faire
52:27tapis, en quelque sorte, Marie-Estelle Pêche,
52:29d'y aller clairement, avant la présidentielle.
52:31Il souhaiterait, lui, certainement,
52:33avant de partir,
52:35par exemple, avancer sur ce sujet des
52:37missiles longue portée, il y en a d'autres aussi,
52:39est-il en mesure
52:41aujourd'hui de
52:43véritablement négocier, dans le
52:45peu de laps de temps qui lui reste,
52:47moi j'en suis pas certaine, je suis assez d'accord,
52:49je pense que ça va plutôt se jouer au moment,
52:51ou plutôt après la
52:53présidentielle américaine.
52:55Véronique Reissoult, on parlait
52:57des analystes sur les réseaux sociaux,
52:59sur internet, quelle place aujourd'hui
53:01pour ce sujet, c'est commenté, c'est discuté ?
53:03En fait, c'est très commenté, aux Etats-Unis en particulier,
53:05et ce sont généralement
53:07des billets, alors il y a les avis en soi,
53:09mais ce sont tous les billets d'experts qui sont
53:11parfois, d'ailleurs, assez contradictoires,
53:13qui sont repris, relayés,
53:15commentés, et qui arrivent à une
53:17conclusion majoritaire,
53:19parce qu'il y a évidemment les deux points de vue,
53:21mais qui disent, de toutes les façons, il faut
53:23que ça s'arrête, mais il ne faut pas provoquer
53:25plus loin Poutine, donc
53:27quelque part, Trump joue
53:29plutôt bien quand il annonce ça, parce que dans l'opinion
53:31publique américaine, la lassitude
53:33elle est là, mais en plus
53:35il y a une sorte de crainte de raviver,
53:37n'oublions pas que pour beaucoup des Américains,
53:39ils sont encore sur la guerre froide,
53:41il y a encore quelque chose qui n'est pas
53:43complètement oublié, il y a des fantasmes,
53:45enfin voilà, donc il joue plutôt bien
53:47en faisant ça, ouais.
53:48Qui a par curiosité, c'est quoi le sujet le plus commenté
53:50aujourd'hui, sur les réseaux ?
53:52Aujourd'hui, c'était
53:54pas mal sur les jeux
53:56olympiques et paralympiques
53:58de ce week-end, enfin sur le
54:00défilé, dans des plaies à Dokka,
54:02mais voilà, et
54:04sinon, on avait beaucoup de sujets
54:06autour de monsieur Delegui et
54:08de PETA, voilà.
54:10Et bien voilà, merci Véronique Reyssoul,
54:12merci également Marie-Estelle Pech,
54:14qu'est-ce que l'on trouve à la une de
54:16Marianne cette semaine ?
54:17Et bien une enquête sur ses
54:19patrons qui défient l'Etat,
54:21et une autre sur François Ruffin
54:23qui recherche une troisième voie
54:25assez compliquée, comme on a pu le voir
54:27ces derniers jours.
54:28Tout un programme, merci infiniment
54:30Richard Verli d'être venu ce soir dans
54:32Les Informés, merci à tous les trois, Les Informés
54:34reviennent demain, vous parliez des jeux
54:36olympiques et paralympiques, la parade, la grande parade
54:38qui sera à suivre demain sur
54:40France Info, édition spéciale entre
54:4216h et 20h. Très bonne soirée à tous.

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