• il y a 3 mois
Le marché des pompes à chaleur est en souffrance, victime collatéral de la crise de l'immobilier. On ne construit plus donc on n'installe plus de pompes à chaleur. Ça n'est bon ni pour l'emploi ni pour l'environnement.

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Transcription
00:00C'était une grande promesse de l'Etat, soutenir et développer l'installation de pompes à chaleur
00:05chez les particuliers pour limiter les émissions de CO2.
00:08Le gros challenge, ça va être de remplacer la chaudière à gaz qui fait le chauffage et l'eau chaude,
00:15petite, compacte, par une pompe à chaleur électrique.
00:19Objectif de l'ancien gouvernement, 1 million de pièces produites en 2027.
00:24Mais cette année, le marché s'effondre, 200 000 pompes à chaleur produites.
00:28On est à moins 50% par rapport à l'année dernière,
00:32donc on n'est pas du tout aux objectifs de la décarbonation du bâtiment.
00:35En cause, la baisse des chantiers et donc des achats dans la construction et la rénovation.
00:41Autre facteur, les hausses de prix de l'électricité
00:45qui ont favorisé les installations au gaz plus compétitives.
00:49La pompe à chaleur a une super performance, mais si l'électricité est trop chère,
00:53cette performance est annihilée.
00:55Et la deuxième raison, c'est le soutien des aides publiques qui doit être simple et pérenne.
01:01Dans le viseur des professionnels, les problèmes d'attribution de ma prime rénovent en début d'année
01:07ou encore les changements réguliers des dispositifs de financement.
01:11Le consommateur est un peu noyé, il ne comprend plus toutes ces évolutions réglementaires,
01:16ça crée de l'attentisme et le fait que le particulier ne sait pas
01:21s'il doit ou pas changer pour un autre système de chauffage.
01:24Des dispositifs d'aide à la transition énergétique qui pourraient encore évoluer
01:29après les arbitrages sur le prochain budget de l'État à l'Assemblée nationale.

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