Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, était l'invitée de BFM Politique.
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00:00Eh bien, écoutez, ce qui est sûr, c'est qu'il faut revenir sur les mesures d'injustice fiscale qui ont été mises en place par Emmanuel Macron.
00:07Je l'ai dit, 73 milliards de cadeaux pour les plus riches et pour les plus grandes entreprises.
00:11Donc on approche la flat tax. Qu'est-ce qu'on fait ?
00:14Voilà, exactement. Tout ça, on revient dessus. Ça permet de donner 73 milliards de marge de manœuvre pour 2025 et donc de financer des priorités sociales
00:21comme l'école, la santé, qui va très mal. Nos hôpitaux sont au bord du gouffre. On meurt dans nos services d'urgence.
00:29Aujourd'hui, on ne peut pas accepter ça. Et quand même, moi, je note le message très négatif de Michel Barnier qui fait un de ses premiers déplacements à l'hôpital.
00:36Donc très bien, mais pour leur dire quoi ? Il va falloir faire des économies.
00:39S'il y a bien un secteur sur lequel il ne faut pas faire de l'économie...
00:42Il y a une situation budgétaire aussi. Il leur dit, je suis aussi contraint par la situation budgétaire.
00:46Bien sûr, mais ce n'est pas dans les hôpitaux qu'il faut faire des économies. Sinon, on va où ?
00:49Les hôpitaux ont besoin d'un investissement massif et de plusieurs milliards d'investissements.
00:54Sinon, la catastrophe va continuer avec un impact sanitaire qui est déjà là.
00:58Les économies, on les fait là où je l'ai dit depuis tout à l'heure, c'est-à-dire les 200 milliards d'aides fiscales et sociales pour les entreprises.
01:05Mais c'est énorme comme marge de manœuvre. C'est un tiers du budget de l'État. Donc là, on a beaucoup de marge de manœuvre.