Quatre jours après la découverte du corps de Philippine, une étudiante retrouvée morte dans le bois de Boulogne à Paris, un jeune homme de 22 ans a été interpellé à Genève ce mardi 24 septembre. Déjà condamné pour viol, il était sous OQTF mais avait été remis en liberté par un juge des libertés et de la détention le 3 septembre. Olviier Faure, premier secrétaire du PS et député du Val-de-Marne, réagit au micro de BFMTV et RMC ce mercredi matin.
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00:00Ma première réaction, c'est d'abord évidemment une réaction de douleur partagée avec une famille à qui nous devons des réponses.
00:07Cette jeune femme de 19 ans est morte alors même que ce drame aurait pu être évité.
00:13Et donc l'évidence, c'est que nous nous vons maintenant chercher à comprendre ce qui a dysfonctionné.
00:18Parce qu'il y a au moins deux sujets d'incompréhension aujourd'hui.
00:23Le premier, c'est pourquoi est-ce que ce jeune homme est sorti de prison
00:28alors même qu'il était évidemment sujet à expulsion.
00:33Et qu'au lieu de prévoir, d'anticiper sa sortie, d'anticiper le fait qu'il devait être renvoyé immédiatement au Maroc dès sa libération de prison,
00:43il est d'abord passé par un centre de rétention administrative.
00:46Et là, dans ce centre de rétention, pour des raisons que pour l'instant nous ignorons,
00:50il est sorti alors même que le délai de rétention n'était pas achevé et qu'il pouvait encore y rester.
00:56C'est un juge qui a décidé de le libérer plutôt...
00:59C'est un juge qui a décidé pour des raisons que l'on ignore.
01:00Peut-être avait-il de bonnes raisons pour cela, je n'en sais rien.
01:03Simplement, il y a eu deux moments pendant lesquels, en fait, en réalité,
01:08on aurait pu ajuster et faire en sorte qu'il n'y ait pas de moment de latence entre le moment où il est dans la rue
01:14et le moment où, plus exactement, il est enfermé.
01:17Il est sorti de prison.
01:18Et le moment où il est renvoyé dans son pays d'origine.