que prévoit le "plan de la victoire" de Zelensky pour la suite ?
Invasion russe. Le président ukrainien a présenté son "plan de victoire" à Joe Biden, alors que le président américain a annoncé hier une augmentation de l’aide américaine à l’Ukraine. Le président américain Joe Biden l’a promis jeudi 26 septembre à Volodymyr Zelensky, lors d’une visite du dirigeant ukrainien à Washington : "la Russie ne l’emportera pas" dans la guerre qui l’oppose à l’Ukraine. "Mon soutien au peuple ukrainien est inébranlable", a pour sa part déclaré la vice-présidente et candidate démocrate à la Maison-Blanche Kamala Harris. Lors de ces deux rencontres distinctes, Volodomyr Zelensky a pu présenter son "plan de victoire" aux deux démocrates, avant de le présenter ce vendredi au candidat républicain Donald Trump, souvent critique à son égard.
Invasion russe. Le président ukrainien a présenté son "plan de victoire" à Joe Biden, alors que le président américain a annoncé hier une augmentation de l’aide américaine à l’Ukraine. Le président américain Joe Biden l’a promis jeudi 26 septembre à Volodymyr Zelensky, lors d’une visite du dirigeant ukrainien à Washington : "la Russie ne l’emportera pas" dans la guerre qui l’oppose à l’Ukraine. "Mon soutien au peuple ukrainien est inébranlable", a pour sa part déclaré la vice-présidente et candidate démocrate à la Maison-Blanche Kamala Harris. Lors de ces deux rencontres distinctes, Volodomyr Zelensky a pu présenter son "plan de victoire" aux deux démocrates, avant de le présenter ce vendredi au candidat républicain Donald Trump, souvent critique à son égard.
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00:00Etats-Unis, 22 septembre 2024.
00:04Un avion présidentiel ukrainien atterrit en Pennsylvanie.
00:13A bord, Volodymyr Zelensky, porteur d'une mission cruciale,
00:17qui pourrait redéfinir les contours du conflit le plus sanglant en Europe depuis des décennies.
00:24Le plan de la victoire.
00:26Un plan en cinq étapes, tenu secret, mais porteur d'espoir pour un peuple ravagé par la guerre.
00:31Adhésion accélérée à l'OTAN.
00:33Fourniture d'armes modernes par l'Occident.
00:36Aide financière internationale pour le redressement économique.
00:39Garantie de sécurité à l'épreuve de Donald Trump.
00:42Poursuite de l'opération des forces armées ukrainiennes dans la région de Kursk.
00:56Sur le sol américain, Zelensky est déterminé à obtenir ce qu'il appelle les armes de la victoire.
01:19Ces missiles à longue portée qui, jusque là, n'ont jamais été autorisés à frapper le cœur même de la Russie.
01:27Le président ukrainien s'apprête à rencontrer Joe Biden pour une entrevue capitale qui pourrait changer le cours de l'histoire.
01:37La guerre en Ukraine est devenue une guerre d'usure.
01:40Dans les méandres d'une guerre qui semble sans fin, avant la nouvelle stratégie de victoire de Zelensky,
01:45revenons quelques jours en arrière.
01:51Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, avec une détermination sans faille, veut frapper la Russie au cœur.
01:58Faire ressentir au peuple russe l'horreur de la guerre.
02:01Mais cette ambition audacieuse nécessite des armes à longue portée, des technologies avancées et surtout l'accord des alliés occidentaux.
02:10Pour frapper la Russie en profondeur, Zelensky a besoin de plus qu'une armée.
02:14Satellites, des armes besoin sophistiqués, des moyens de l'OTAN.
02:18Mais une telle offensive pourrait signifier une implication directe des forces de l'OTAN dans la guerre.
02:28Face à cette escalade potentielle, Vladimir Poutine ne reste pas silencieux.
02:33Dans un discours glacial, le président russe menace de représailles.
02:37Il affirme que l'Ukraine n'a pas les moyens de frapper en profondeur
02:40et que toute attaque contre la Russie équivaudrait à une déclaration de guerre de l'OTAN.
02:46Il ne s'agit pas de savoir s'il faut ou non autoriser le régime ukrainien à frapper la Russie avec ses armes.
02:55Il s'agit de décider si les pays de l'OTAN sont directement impliqués dans le conflit militaire ou non.
03:04Si cette décision est prise, cela ne signifiera rien de moins que la participation directe des pays de l'OTAN,
03:10les Etats-Unis, les pays européens, à la guerre en Ukraine.
03:18Si c'est le cas, alors en tenant compte du changement de la nature du conflit,
03:24nous prendrons les décisions appropriées en fonction des menaces auxquelles nous serons confrontés.
03:33Comme toujours, la Russie brandit l'arme nucléaire.
03:37Une déclaration qui sème la peur en Europe.
03:42Cette guerre pourrait s'arrêter.
03:44Cette guerre en Ukraine, cette guerre d'agression de la Russie pourrait s'arrêter dès aujourd'hui.
03:49Les Russes peuvent retirer leurs troupes d'Ukraine et ça pourrait s'arrêter.
03:53Donc ces propos de la part de Vladimir Poutine sont très dangereux, malheureusement.
03:58Les armes de l'OTAN sont déjà utilisées sur le sol russe.
04:02Je crois savoir que certains de nos systèmes sont déjà utilisés.
04:05Il y a des restrictions sur où les utiliser et dans quelles circonstances.
04:09À côté de ça, on a le droit au bluff traditionnel de Poutine.
04:12Il les répète souvent que s'il lève les restrictions, il utilisera la menace nucléaire.
04:17Mais les Ukrainiens ont déjà franchi toutes les lignes rouges et il ne s'est rien passé.
04:24Si les Alliés abattent conjointement des missiles et des drones sur les sites du Moyen-Orient,
04:29pourquoi n'y a-t-il toujours pas de décision militaire pour abattre conjointement
04:34les missiles russes et les Shaïds iraniens dans le ciel de l'Ukraine ?
04:39Ils ont peur de dire « nous y travaillons ». Ils ont tout simplement peur de ces mots.
04:45Nous avons dit cent fois qu'il ne peut pas y avoir de guerre nucléaire entre États nucléaires,
04:50en particulier entre les États-Unis et la Russie.
04:54Et il n'y aura pas de vainqueur.
04:57Mais il existe une sorte d'illusion ici aux États-Unis.
05:01Si un conflit éclate, il ne s'étendra pas au territoire des États-Unis.
05:05Et je m'efforce constamment de leur répondre que les Américains ne pourront pas rester à l'écart.
05:10Cette guerre affectera tout le monde.
05:13C'est pourquoi nous leur disons constamment « ne jouez pas avec cette rhétorique ».
05:28Pourtant, l'Europe ne cède pas.
05:34Nous avons eu une longue discussion sur la stratégie en Ukraine, bien sûr au Moyen-Orient,
05:38et dans d'autres parties du monde.
05:40Ce n'est pas pour cela que nous avons baissé la tête aujourd'hui.
05:43Il s'agissait de nous donner le temps, de l'espace, pour avoir une discussion stratégique
05:48et de l'économie.
05:50Et nous avons décidé de faire ce qu'il fallait.
05:53Il s'agissait de nous donner le temps, de l'espace, pour avoir une discussion stratégique,
05:57de sorte que les décisions tactiques puissent être vues dans le cadre d'une structure plus large.
06:01C'était une très bonne invitation de la part du Président.
06:04Nous avons eu une discussion très productive.
06:06Nous sommes parvenus à une position forte.
06:08Et je suis très heureux que nous ayons eu ces discussions.
06:11Pour les États-Unis et leurs alliés, franchiser cette ligne reviendrait à risquer l'implication directe de l'OTAN dans un conflit global.
06:18Une menace que Vladimir Poutine brandit déjà comme un ultime avertissement.
06:22L'Union européenne décide de lever les restrictions sur les livraisons d'armes à l'Ukraine,
06:29tandis que les États-Unis et leurs alliés envisagent une réponse militaire plus ferme face à Poutine.
06:34Le plan de Zelensky est clair.
06:36Il n'y aura pas de concession territoriale.
06:38L'Ukraine, avec le soutien de ses alliés, entend récupérer chaque mètre carré occupé.
06:44Notre indépendance, notre peuple, martèle Zelensky.
06:49Alors que les yeux du monde sont tournés vers Washington, cette rencontre pourrait déterminer l'avenir du conflit.
06:54La guerre qui s'enlise pourrait basculer dans une nouvelle phase.
06:57Et le plan de la victoire pourrait être la clé pour sortir l'Ukraine de l'enfer.
07:04Mais à quel prix ?
07:05La menace nucléaire est réitérée par le président de la Douma, évoquant même une attaque nucléaire contre Strasbourg,
07:12siège du Parlement européen, avec le missile Sarmat, capable d'atteindre l'Europe en à peine 3 minutes et 20 secondes.
07:37Ce que réclame le Parlement européen conduit à une guerre mondiale avec des armes nucléaires.
07:41Si quelque chose comme cela se passe, la Russie ripostera avec fermeté en utilisant des armes plus puissantes.
07:46Pour votre information, le temps de vol d'un missile Sarmat jusqu'à Strasbourg est de 3 minutes et 20 secondes.
07:57L'hiver approche, et l'Europe s'engage encore plus aux côtés de Kiev.
08:01Ursula von der Leyen va en visite en Ukraine, pour une aide de 35 milliards de dollars.
08:11J'ai décidé de donner ce loyer à l'Ukraine très rapidement.
08:15Un loyer qui est soutenu par les profits de la vente d'assets russes immobilisés.
08:22Ce loyer passera donc directement dans votre budget national.
08:28Cela améliorera la stabilité macro-financière de l'Ukraine.
08:33Et cela vous offrira un espace fiscal significatif et nécessaire.
08:39Les lignes, immobiles depuis des mois, témoignent d'un conflit où les avancées se mesurent en kilomètres,
08:44et où les pertes humaines sont dévastatrices.
08:47Mais dans ce marasme, une nouvelle stratégie émerge.
08:51Après des mois d'efforts pour contenir l'ennemi, les Ukrainiens se préparent à frapper avec force.
08:59Zelensky, de son côté, se rend aux Etats-Unis.
09:02Il y présente un mystérieux plan de paix, mais pourquoi d'abord à Washington et non à Bruxelles ?
09:07En Pennsylvanie, Zelensky entame sa visite par une usine d'armement, symbole de la puissance militaire américaine.
09:13Ce soir-là, dans un avion en route vers Washington, il confie
09:17« Cet automne sera déterminant pour la suite de cette guerre.
09:20Nous sommes ici pour dévoiler notre plan et forcer la Russie à choisir la paix. »
09:30« Cet automne sera décisif pour la suite de cette guerre.
09:33Avec nos partenaires, nous pouvons renforcer nos positions autant que nécessaire pour notre victoire.
09:38Notre victoire commune, pour une paix véritablement juste. »
09:42Ce plan en cinq étapes pourrait marquer un tournant décisif.
09:46Les premières étapes sont concentrées sur la résolution du conflit.
09:49La dernière porte sur la reconstruction de l'Ukraine, un pays détruit mais jamais brisé.
09:54L'une des grandes inconnues reste cependant la position des Etats-Unis.
09:59Autoriseront-ils l'Ukraine à utiliser ses armes redoutées en territoire russe ?
10:03Dans le camp occidental, une hésitation persiste.
10:07En Pennsylvanie, acclamé comme un héros, il remercie le peuple américain pour leur soutien inconditionnel
10:13et critique ouvertement Vladimir Poutine.
10:29« Vous avez dit qu'il y avait 400 personnes qui travaillaient ici.
10:35Je voulais vraiment venir et vous remercier.
10:38400 personnes ont sauvé des millions d'Ukrainiens. »
10:42Et de vous accueillir chez le sénateur Bob Cassie, notre sénateur, le président Biden et d'autres.
10:51Nous sommes chanceux d'avoir tant d'Ukrainiens en Pennsylvanie.
10:55Le deuxième plus grand nombre aux Etats-Unis.
11:01Nous ressentons un lien spécial avec eux et avec vous tous dans votre défense de l'Ukraine.
11:08Nous sommes avec vous et nous attendons avec impatience la conversation d'aujourd'hui.
11:14Nous sommes honorés que vous passiez du temps avec nous.
11:18Merci beaucoup, monsieur le gouverneur.
11:20Et merci beaucoup, sénateurs et amis.
11:23Nous sommes ravis de commencer notre visite en Amérique par votre ville, Scranton, en Pennsylvanie.
11:30Pour nous, il est crucial de remercier les gens d'ordinaire.
11:36Aujourd'hui, nous pourrons, au nom de tous les Ukrainiens, remercier les Américains pour leur soutien.
11:47Nous sommes très heureux d'avoir de tels partenaires.
11:51Bien sûr, nous savons que les Etats-Unis nous aident depuis le début de cette guerre totale.
12:01Mais nous comptons toujours sur un soutien continu.
12:05Merci au président Biden, au soutien bipartisan et aux usines, travailleurs, soldats et chirurgiens pour votre soutien.
12:16Merci, monsieur le gouverneur.
12:20Le président de l'Ukraine, Volodymyr Zelensky.
12:33Merci infiniment.
12:40Merci beaucoup, chers amis, invités présents ce soir et amis de la liberté qui nous écoute.
12:50Je vous remercie pour cet honneur.
12:54Sachez que dans nos réussites et nos ambitions futures, vous faites partie de notre courage ukrainien.
13:09Votre soutien et détermination préserveront la liberté.
13:15On ne peut perdre quand la liberté affronte ce qu'on refuse pour nos enfants.
13:28Personne, nulle part, ne choisirait des régimes comme la Russie ou l'Iran pour ses enfants.
13:45Ces régimes, bâtis sur la violence, font la guerre, versent le sang et volent l'avenir.
13:53Ils gâchent des années, laissant des décennies de ruines.
13:58Voilà pourquoi ils doivent perdre.
14:01Et le temps nous manque.
14:04Les mois à venir seront décisifs.
14:07Car c'est la guerre de la Russie contre la liberté même.
14:12Le temps presse pour définir l'issue.
14:18Et c'est à nous de la définir.
14:21Pas la Russie, ni ses alliés américains, ni l'Union Européenne, ni l'Allemagne, ni l'Allemagne française, ni l'Allemagne française.
14:31Et c'est à nous de la définir.
14:34Pas la Russie, ni ses alliés sanguinaires.
14:38Il faut agir plus vite.
14:40Ne perdons pas ces mois en guerre pour ne pas perdre les décennies à venir.
14:49L'Ukraine a un plan de victoire.
14:52Je le présenterai à l'Amérique.
14:54Au président Biden, au Congrès, au candidat Kamala Harris et Donald Trump, et à tous nos alliés.
15:04Je crois que ce doit être notre réussite commune.
15:08La victoire de la liberté, sans compromis à ses dépens.
15:15Nous avons le pouvoir de façonner le monde où vivront nos enfants et petits-enfants.
15:21En quoi croiront-ils, nos enfants ?
15:25Croiront-ils aux valeurs qui vous unissent, malgré les différences, et à notre lien avec l'Amérique ?
15:35Ou perdront-ils espoir dans un monde où les guerres sont permanentes ?
15:43Cette plaque d'or ne sera jamais remise à la mort.
15:48Cette plaque d'or ne sera jamais remise à Poutine.
15:57Ni à ses semblables.
15:59La raison est évidente.
16:01Pas de prix pour les meurtres, les rêves brisés et les pays qu'ils détruisent.
16:08On récompense les meilleurs leur ingéniosité, qui ne s'épanouit que dans la liberté.
16:23Nous avons tous besoin de la victoire, et nous savons pourquoi.
16:30Que cette victoire reflète chacun de vous et votre soutien.
16:34Merci infiniment.
16:36Merci pour l'invitation.
16:38Que Dieu bénisse l'Amérique.
16:40Slava Ukraini.
16:42Merci beaucoup.
16:44Merci beaucoup.
16:48En Russie, le silence est pesant.
16:51Le porte-parole Maria Zakharova annonce que Moscou refuse de participer au sommet de paix proposé.
16:56La paix semble hors d'atteinte et la guerre continue de dévorer des vies, des villes et des espoirs.
17:01On était dans la maison au moment de la frappe. On dormait. C'est terrible là-bas. L'endroit est en ruine.
17:07En France, Emmanuel Macron, longtemps silencieux, revient sur le devant de la scène.
17:13Alors que le sommet de la paix à l'ONU approche, le président français appelle à repenser notre rapport à la Russie après la guerre.
17:21Mais quelle est la position réelle de la France dans ce conflit qui semble sans fin ?
17:25Dans cette lutte géopolitique complexe, chaque mot, chaque geste, chaque missile peut changer le cours de l'histoire.
17:32Et alors que l'hiver approche, les peuples du monde entier attendent dans l'incertitude.
17:36Théil n'est qu'un rêve lointain.
17:39Pendant que le monde est suspendu à l'approche de l'Assemblée Générale des Nations Unies à New York,
17:44où chaque nation devra s'exprimer sur le conflit en Ukraine,
17:47en Russie, la tension est palpable.
17:50Vladimir Poutine, déterminé à réaffirmer la puissance de son pays, ordonne le test du missile nucléaire Sarmat surnommé « Satan 2 ».
17:58Un projet hautement classé secret d'État où aucun détail ne doit être divulgué.
18:03Dans les rues de Moscou, des soldats sur le qui-vive.
18:06Un climat pesant envahit la Russie.
18:09Le test, prévu pour démontrer la supériorité militaire de la Russie, tourne rapidement au fiasco.
18:14L'échec est catastrophique.
18:17Le 21 septembre, des images satellites capturées par la NASA révèlent un énorme cratère sur le site de lancement,
18:24preuve d'une explosion interne dans le silo.
18:27C'est le quatrième échec pour ce missile.
18:29Un coup dur pour Poutine, qui espérait imposer la terreur.
18:33Vladimir Poutine, pour sa guerre, compte sur le soutien de la Chine,
18:37avec qui il entretient des relations diplomatiques et militaires.
18:39J'attends en Russie à Kazan mon ami le Président de la République Populaire de Chine, M. Xi Jinping,
18:44pour le sommet des BRICS comme nous l'avons convenu.
18:48Je vous prie de lui transmettre mes meilleurs voeux.
18:55Les relations de partenariat global et d'interaction stratégique entre la Russie et la Chine
19:00sont mutuellement avantageuses et égalitaires depuis de nombreuses années.
19:03Le 2 octobre, nous célébrons le 75e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre nos Etats.
19:14La Russie et la Chine communiquent et défendent les principes d'un ordre mondial démocratique juste
19:21fondé sur le droit international, la souveraineté et l'égalité.
19:33C'est aussi l'approche adoptée par les pays du sud, la majorité du monde.
19:42A l'ONU à New York, les caméras montrent les grandes salles de l'ONU, les visages des chefs d'Etat arrivant,
19:48tandis que le Président américain, Joe Biden, se prépare à ouvrir la session.
19:53A ses côtés, Volodymyr Zelensky, le Président ukrainien, attend des mots forts,
19:58des actions concrètes contre l'invasion russe.
20:01Dans un discours poignant, Joe Biden, pour sa dernière allocution en tant que Président des Etats-Unis,
20:06appelle à l'espoir malgré les crises mondiales.
20:09Il évoque ses 50 ans de carrière politique et affirme que le chemin de la paix doit rester ouvert,
20:14même face aux conflits au Moyen-Orient, en Ukraine et au Soudan.
20:18Nous avons traversé des tempêtes, mais ensemble, nous avons toujours trouvé un chemin.
20:22Gardons espoir.
20:24Pour commencer, nous nous sommes tous engagés à défendre les buts et principes des Nations unies,
20:30et nous devons continuer à le faire.
20:32Nous devons dénoncer l'agression lorsque la Russie a envahi l'Ukraine.
20:37Nous aurions pu rester les bras croisés, mais nous avons bien compris que c'était une attaque contre tout ce qu'incarne cette institution.
20:45C'est pourquoi les Etats-Unis sont intervenus, ont envoyé une assistance économique et humanitaire massive.
20:52Nos partenaires de l'OTAN et 50 pays environ nous ont emboîtés le pas.
20:59Et c'est le principal, le peuple ukrainien a résisté.
21:04Et je demande aux peuples représentés ici de résister pour eux.
21:12La bonne nouvelle, c'est que la guerre de Poutine est un échec.
21:16Il a voulu défaire l'Ukraine.
21:18L'Ukraine est encore libre.
21:20Il a voulu défaire l'OTAN, mais l'OTAN est plus robuste que jamais, avec deux nouveaux membres, la Suède et la Finlande.
21:32Nous ne pouvons pas baisser les bras.
21:34Et le monde, maintenant, a un autre choix à faire.
21:36Allons-nous continuer d'appuyer l'Ukraine pour l'aider à gagner cette guerre et à rester libre, ou allons-nous nous détourner d'elle
21:45et laisser cette nation être détruite ?
21:48Je connais la réponse.
21:50Nous ne pouvons pas permettre que la lassitude l'emporte.
21:54Nous ne pouvons pas détourner le regard.
21:56Nous n'allons jamais cesser d'appuyer l'Ukraine tant qu'elle n'aura pas regagné sa paix, la paix qu'elle mérite, une paix juste et durable, comme le veut la Charte des Nations Unies.
22:08Les alliés de Poutine prennent tour à tour la parole.
22:10Contre toute attente, l'Iran, fidèle soutien de la Russie par la voix de son président Massoud Pézéchkian, annonce qu'il n'a jamais approuvé le conflit en Ukraine.
22:19Nous devons respecter les frontières de chaque nation.
22:22Ce conflit doit cesser.
22:26La République islamique d'Iran tend à garantir sa propre sécurité et non à créer l'insécurité pour les autres.
22:33Nous aspirons à la paix pour tous et ne nous souhaitons de guerre avec personne.
22:38Nous tentons à une paix pérenne et à la sécurité pour la population de l'Ukraine et de la Russie.
22:45La République islamique d'Iran s'oppose à la guerre et insiste sur la nécessité urgente de mettre fin aux hostilités militaires en Ukraine.
22:54Nous sommes en faveur de toute solution pacifique. Nous sommes convaincus que le dialogue est la seule solution à cette crise.
23:01Puis vient le président turc, Recep Tayyip Erdogan, dont le discours bouleverse l'Assemblée.
23:07Il dénonce l'immobilisme de l'ONU et attaque vivement Israël pour son traitement des Palestiniens.
23:13Le monde ne peut pas rester l'otage de cinq membres permanents du Conseil de sécurité.
23:18Gaza est devenu le plus grand cimetière de femmes et d'enfants au monde.
23:21Il avait été créé au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, après que des millions de personnes ont péri et que l'on demandait que la paix et la sécurité soient établies.
23:33Grâce à la fondation de l'ONU, de nouveaux espoirs étaient nés quant à une stabilité, une paix et une justice qui pourraient régner à nouveau aux quatre coins du monde.
23:44Hélas, ces dernières années, l'Organisation des Nations Unies n'a pas pu accomplir sa mission fondatrice et s'est mise en structure dysfonctionnelle.
23:59Le monde ne se limite pas à cinq pays. Tel est mon mot d'ordre, qui est le reflet de nos valeurs communes, qui doivent être respectées plus que jamais aujourd'hui.
24:20La justice internationale ne doit pas dépendre des cinq membres privilégiés permanents du Conseil de sécurité.
24:29Et l'exemple le plus éclatant en est le massacre perpétré à Gaza depuis 353 jours.
24:36Depuis le 7 octobre, 41 000 Palestiniens ont péri dans les attaques incessantes menées par Israël.
24:4441 000 personnes, surtout des enfants et des femmes, ont été tuées sans pitié.
24:59Et l'on ne sait pas où se trouvent 10 000 autres personnes gazaouies, dont la plupart sont des enfants.
25:06De même, 100 000 personnes ont été blessées, mutilées ou même amputées.
25:13172 journalistes ont trouvé la mort dans l'exercice de leurs fonctions dans les circonstances les plus difficiles.
25:21Et plus de 500 infirmiers ont perdu la vie alors qu'ils essayaient de voler au secours de la population.
25:28Un travailleur humanitaire et le personnel de l'ONU, qui était venu secourir le peuple de Gaza aux prises avec la faim et la soif, ont été tués.
25:41Des marchés, des tentes où des réfugiés cherchaient abri ont été pris pour cibles.
25:50Ils ont touché 820 mosquées, trois écoles qui devraient être protégées même en temps de guerre.
25:55Plus de 130 ambulances ont ainsi transporté des patients.
26:01Ils ont déchiré la charte des Nations Unies depuis la tribune des Nations Unies et ont remis...
26:09et ont ainsi défié le monde entier.
26:12Depuis cette tribune, chers amis.
26:15Des images circulent de prisons en Israël qui sont devenues des camps de concentration.
26:24Ils nous montrent l'ampleur de la barbarie actuelle.
26:28Pourquoi pas de dialogue avec la Russie ? Expliquez-vous.
26:32C'est quoi le souci ?
26:35Discutez, se contactez.
26:38Le moment est venu pour le président ukrainien de prendre la parole.
26:41Dans les couloirs de l'Assemblée Générale des Nations Unies, les regards sont rivés sur la tribune.
26:47C'est au tour du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, de s'exprimer.
26:52Dans un discours incendiaire, il accuse directement Vladimir Poutine, le qualificatif de criminel de guerre.
26:59Il y a deux ans, à l'automne de 2022, j'avais proposé une stratégie globale visant à mettre un terme à la guerre...
27:05...et à garantir la sécurité.
27:08J'avais présenté une formule pour la paix à une plateforme politique inclusive de dirigeants mondiaux, le sommet du G20 en Indonésie...
27:19...qui représentait des milliards de citoyens de toutes les régions du monde.
27:24Il est important pour nous que toutes ces personnes nous comprennent.
27:28Il est important pour nous que toutes ces personnes nous comprennent.
27:33Comprennent ce que l'Ukraine veut mettre un terme à cette guerre, plus que quiconque.
27:40Parce que Poutine avait décidé qu'il pouvait faire ce qu'il voulait.
27:44Ce sont nos soldats héroïques qui sacrifient leur vie pour défendre dans notre pays des envahisseurs qui veulent voler nos terres.
27:52C'est pourquoi nous disons à juste titre qu'il ne saurait y avoir de paix juste sans l'Ukraine.
27:59Et je remercie tous les dirigeants, tous les pays qui nous soutiennent dans cette épreuve, qui nous comprennent...
28:07...qui voient comment la Russie, un pays plus de 20 fois plus grand que le territoire ukrainien, veut encore plus de terres.
28:17Ce qui est absurde.
28:20Et il les saisit chaque jour, tout en voulant détruire son voisin.
28:28Et là, la Russie s'est trouvée des amis très spéciaux, la Corée du Nord et l'Iran.
28:35Un choix d'amis qui en dit très long.
28:38Maintenant, chaque voisin de la Russie, en Europe et en Asie centrale, pense qu'il pourrait être atteint par la guerre également.
28:50Imaginez toutes les destructions que ça signifierait pour le monde.
28:53Son véritable objectif, déclare Zelensky d'une voix grave, n'est pas seulement de soumettre l'Ukraine, mais de détruire nos infrastructures vitales, nos centrales hydroélectriques et thermiques.
29:03Le président ukrainien poursuit, révélant une menace encore plus effroyable.
29:08Le prochain objectif de Poutine, c'est notre centrale nucléaire.
29:12Maintenant, je voudrais vous parler du jour qui ne doit jamais arriver.
29:16Puisque la Russie ne peut pas vaincre notre peuple et sa résistance sur le champ de bataille, Poutine cherche d'autres moyens de mettre à bas l'esprit des Ukrainiens.
29:28L'une de ses méthodes, c'est de viser notre infrastructure énergétique.
29:33Il s'agit d'attaques russes délibérées contre nos centrales énergétiques et contre l'ensemble de notre réseau électrique.
29:41A ce jour, la Russie a détruit toutes nos centrales thermiques et une grande partie de notre potentiel hydroélectrique.
29:49Voilà comment Poutine se prépare à l'hiver.
29:53Récemment, j'ai reçu un autre rapport alarmant de nos services de renseignement.
29:58Maintenant, Poutine semble prévoir des attaques contre nos centrales nucléaires et leurs infrastructures.
30:05Il vise à les découpler de notre réseau électrique à l'aide de satellites.
30:13Et d'ailleurs, mesdames et messieurs, des satellites d'autres pays.
30:17La Russie obtient des images et des informations détaillées sur les infrastructures de nos centrales nucléaires.
30:23Mais qu'est-ce qui est vraiment en danger ?
30:28Toute frappe de missiles ou de drones, tout incident critique dans notre système énergétique pourrait entraîner une catastrophe nucléaire.
30:38Un tel jour ne doit jamais arriver.
30:41Dans un discours enflammé, Zelensky rejette catégoriquement toute idée de négociation avec la Russie.
30:47Cette guerre ne peut pas simplement s'apaiser. La Russie doit être contrainte à la paix.
30:51Il n'y a qu'un seul chemin pour y parvenir, et c'est à travers des actions, pas des mots.
30:56Zelensky veut faire capituler le président russe sur le terrain de la guerre.
31:01Le silence est fait lourd dans l'Assemblée, mais les interventions ne tardent pas à suivre.
31:05Le ministre des Affaires étrangères britannique, dans un discours aussi cinglant que sans équivoque,
31:10dépeint Vladimir Poutine comme un « maître d'esclaves » et qualifie la Russie de « état mafieux ».
31:15Les mots résonnent, frappant, comme des coups portés directement au régime du Kremlin.
31:20Je dis aux représentants russes au téléphone, pendant que je parle, que je suis ici aussi en tant qu'homme noir,
31:29dont les ancêtres ont été arrachés d'Afrique enchaînée sous la menace d'une arme pour être asservi,
31:36dont les ancêtres se sont soulevés dans une grande rébellion d'esclaves.
31:41L'impérialisme, je le reconnais quand je le vois, et je le dénoncerai.
31:46Et cette semaine, en discutant avec d'autres partenaires mondiaux de notre avenir commun et de l'avenir de l'ONU,
31:54la Russie tente de nous ramener à un monde du passé, un monde d'impérialisme, de frontières redessinées par la force,
32:03un monde sans la charte des Nations unies.
32:07Nous ne pouvons pas laisser cela se produire.
32:10Le combat de l'Ukraine nous concerne tous.
32:13Le Royaume-Uni restera le plus fervent soutien de l'Ukraine.
32:19Le président français Emmanuel Macron prend à son tour la parole.
32:23Il affirme avec fermeté l'engagement indéfectible de la France et de ses alliés aux côtés de l'Ukraine
32:28face à un danger croissant et à une menace qui semble franchir de nouvelles limites à chaque instant.
32:33Pendant ce temps, loin de l'Assemblée, à Moscou, Vladimir Poutine prépare sa réplique.
32:37Dans un message qui ébranle le monde entier, le président russe annonce une révision complète de la doctrine nucléaire de son pays.
32:45Les fuites récentes concernant un envoi possible de missiles à longue portée en Ukraine ont publié cette décision.
32:51Dans sa nouvelle doctrine, la Russie redéfinit ses « lignes rouges » et étend la protection nucléaire à la Biélorussie.
32:57Les mots de Poutine sont lourds de sens.
33:00La version actualisée du document propose qu'une agression contre la Russie par un État non doté d'armes nucléaires,
33:07mais avec la participation ou le soutien d'un État doté d'armes nucléaires, soit considérée comme une attaque conjointe contre la Fédération de Russie.
33:16Il est important de comprendre que nous avons notre propre doctrine,
33:21y compris la doctrine sur l'utilisation des armes nucléaires, qui est d'ailleurs en cours d'ajustement.
33:25Les représentants américains en sont parfaitement conscients.
33:30Zelensky, présent à New York pour exposer son plan de victoire, doit encore rencontrer le président américain Joe Biden,
33:38après une entrevue avec la vice-présidente Kamala Harris.
33:42Comme je l'ai dit clairement lors de nos six réunions précédentes et tout au long de l'agression brutale,
33:48de la guerre de Poutine contre l'Ukraine, mon soutien au peuple ukrainien est inébranlable.
33:54J'ai été fière de me tenir aux côtés de l'Ukraine, je continuerai à me tenir aux côtés de l'Ukraine
34:00et je m'efforcerai de faire en sorte que l'Ukraine l'emporte dans cette guerre.
34:05Il y a des gens dans mon pays qui voudraient forcer l'Ukraine à abandonner de larges portions de son territoire souverain,
34:14qui demanderaient à l'Ukraine de se déclarer neutre
34:18et qui exigeraient que l'Ukraine renonce à des relations militaires avec d'autres pays.
34:26Ces propositions sont les mêmes que celles de Poutine.
34:32Et soyons clairs, ce ne sont pas des propositions de paix, ce sont des propositions de capitulation,
34:41ce qui est dangereux et inacceptable.
34:45Pourtant, une ombre plane.
34:48L'ancien président américain Donald Trump, candidat à la présidentielle de 2024, a refusé de rencontrer Zelensky,
34:55sous la pression d'un parti républicain mécontent de voir le président ukrainien s'afficher aux côtés des démocrates dans une usine d'armement en Pennsylvanie.
35:03Comme vous le savez, Zelensky a réclamé de me rencontrer.
35:08Je vais le rencontrer demain matin, vers 9h45 à la Trump Tower.
35:11C'est une honte ce qui se passe en Ukraine.
35:14Tant de morts, tant de destructions.
35:16C'est une chose horrible.
35:21Et l'une des choses qui me dérange le plus, c'est que l'Europe ne paie qu'une petite fraction de l'argent que les Etats-Unis d'Amérique versent.
35:29Et nous avons un océan entre la Russie et nous. Ce n'est pas le cas pour eux.
35:36La rencontre entre Joe Biden et Volodymyr Zelensky s'annonce cruciale.
35:41Le président américain fait une annonce historique.
35:45Une nouvelle aide de 8 milliards de dollars.
35:47Et surtout, l'envoi tant redouté de missiles à longue portée en Ukraine.
35:51Un geste qui scelle une escalade militaire sans précédent.
35:55Nous devons dès maintenant renforcer la position de l'Ukraine sur le champ de bataille.
36:00Et c'est pourquoi je suis fier d'annoncer aujourd'hui un nouveau programme d'aide à la sécurité d'un montant de 2,4 milliards de dollars.
36:09J'ai également demandé au Pentagone d'allouer à l'Ukraine, d'ici la fin de mon mandat, c'est-à-dire le 20 janvier, tous les fonds d'assistance à la sécurité qui ont été alloués.
36:18La Russie ne gagnera pas en Ukraine, déclare fermement Biden dans un communiqué.
36:23Ce soutien massif et ses armes à longue portée viennent trancher un débat brûlant.
36:27Alors que le spectre de la menace nucléaire de Vladimir Poutine, le Kremlin, par la voix de son porte-parole Dmitry Peskov, monte immédiatement au créneau.
36:36Cela doit être considéré comme un certain signal.
36:41Un signal qui avertit ces pays des conséquences en cas de participation à une attaque contre notre pays, par divers moyens, et pas nécessairement nucléaire.
36:52Le monde entier retient son souffle. Où cette guerre nous mènera-t-elle ?
36:57La menace nucléaire brandie par Poutine est-elle un simple bluff, ou la preuve d'une Russie affaiblie, prête à tout pour ne pas perdre ?
37:05A l'aube d'un conflit qui semble prêt à franchir une nouvelle étape dangereuse, les tensions sont à leur paroxysme.
37:12Le monde s'interroge. Jusqu'où Vladimir Poutine est-il prêt à aller ? Et quelles seront les conséquences pour l'avenir de l'Europe et du monde entier ?
37:25Alors que certains pays prônent la désescalade, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken fustige ses propositions, les jugeant trop faibles face à l'agression russe.
37:35Selon lui, céder à ces initiatives inspirerait les agresseurs partout dans le monde. Les négociations se poursuivent en coulisses.
37:42Les responsables américains restent sceptiques sur le plan de paix de Zelensky, qui, selon eux, manque de substance,
37:49et ne parvient pas à convaincre Washington de lever ses restrictions sur les frappes de missiles à longue portée contre la Russie.
37:55Dans le chaos de la guerre en Ukraine, le plan de victoire de Zelensky menace l'équilibre fragile de la planète.
38:01Alors que Kiev réclame des armes plus puissantes pour frapper au cœur du territoire russe, un rapport explosif des agences de renseignement américaines met en garde.
38:10Permettre à l'Ukraine de mener des attaques en profondeur sur la Russie pourrait déclencher des représailles d'une ampleur.
38:16Inimaginable. Selon des sources du New York Times, les experts américains craignent une réaction brutale de Moscou.
38:23La Russie pourrait riposter non seulement sur le front ukrainien, mais aussi par des actes de sabotage sur le sol européen,
38:30voire en visant les bases militaires stratégiques des États-Unis et de leurs alliés en Europe.
38:35Mais plus encore, cette escalade soulève des craintes profondes, celles d'un conflit global.
38:41Le plan de victoire de Volodymyr Zelensky, appuyé par certains membres de l'élite politique ukrainienne,
38:47préconise une intensification des frappes contre la Russie.
38:51Cependant ce plan menace d'entraîner toute l'Europe dans un conflit total, avec le spectre d'une guerre nucléaire au-dessus de nos têtes.
38:58Robert McGuinness, ancien officier du Pentagone, avertit dans les colonnes de l'American Thinker,
39:04« Si Washington donne son feu vert, les conséquences seront désastreuses.
39:09Ce conflit pourrait franchir les frontières de l'Ukraine et s'étendre à d'autres nations.
39:13Le risque d'une guerre nucléaire en Europe n'a jamais été aussi réel.
39:17Pourtant, malgré ces avertissements, Zelensky repart des États-Unis sans le feu vert pour ses frappes longue distance.
39:24La rencontre avec Joe Biden n'a pas abouti à l'autorisation espérée par Kiev.
39:28En toile de fond, une déclaration du président russe Vladimir Poutine résonne comme un avertissement ultime.
39:34Une attaque en profondeur sur la Russie pourrait provoquer une réponse nucléaire.
39:39Ce documentaire plonge au cœur de cette impasse stratégique,
39:41où chaque décision, chaque calcul militaire pourrait faire basculer le monde dans une nouvelle ère de chaos.
39:47Jusqu'où les Occidentaux peuvent-ils soutenir l'Ukraine sans allumer un incendie qu'ils ne pourront plus éteindre ?
39:53Dans l'ombre de cette assemblée mondiale, la Russie voit son image de superpuissance ébranlée.
39:58L'échec du test du missile Satan 2 n'est pas seulement un revers militaire,
40:02c'est aussi une métaphore d'un empire en déclin, incapable de se maintenir au sommet.
40:06L'histoire retiendra ce moment. La Russie vacille, l'Ukraine résiste,
40:12et le monde observe dans l'attente d'une paix encore incertaine.