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00:00– De retour dans votre émission Angle de vue en compagnie de Michel Fayad
00:08et nous allons parler spiriturisme.
00:10– Alors Michel Fayad, vous êtes présenté comme l'un des pères du spiriturisme
00:14et d'ailleurs dans les deux précédentes parties,
00:16vous avez expliqué comment vous avez contribué à changer les regards sur le rhum
00:22et à en faire un acteur économique et touristique.
00:27Vous, quelle est votre définition du spiriturisme exactement ?
00:30– C'est-à-dire, pour forcer un peu le trait,
00:34je vous dirais que le spiriturisme,
00:35c'est la raison d'être du tourisme à la Marantinique.
00:39Parce qu'on ne pouvait pas, juste avant le spiriturisme,
00:42la Marantinique c'était une station balnéaire
00:44où n'était mise en valeur que le climat, la géographie et la douceur de l'eau.
00:49– Ce qui est déjà ça, le tourisme vient aussi peut-être pour…
00:52– Pour ça, mais le problème c'est que ça ne rapporte rien,
00:54ça rapportait aux grandes compagnies aériennes qui vendaient des billets d'avion,
00:58aux grands groupes hôteliers, méridiens, club med qui vendaient des chambres d'hôtel
01:03et puis quelques chauffeurs de taxi et en plus il y avait aussi
01:08quelques grands magasins, à la rue Victor Hugo,
01:11qui vendaient des parfums et puis des bijoux en dutiferie.
01:16Mais quelque part, rien de marantiniquais n'était vendu.
01:20Et quand on a mis le rhum, alors bien sûr le rhum à l'époque n'était pas bien vu,
01:23quand on a mis le rhum comme un produit touristique à part entière,
01:27du coup on a mis l'homme marantiniquais avec sa culture, avec son patrimoine,
01:32avec son histoire et avec son produit régional
01:36au cœur même de la politique touristique marantiniquaise.
01:39Et ça c'est véritablement une politique touristique cohérente
01:43où tout le monde trouve son compte, vous voyez.
01:46À un certain moment, n'oubliez pas qu'on a failli faire du rôle inclusif dans les hôtels
01:50tellement la Marantinique n'intéressait personne autre que le climat.
01:55Et le climat, on le trouve dans l'hôtel et la plage aussi.
01:57Donc aujourd'hui, quand on voit qu'il y a des touristes qui viennent
02:01par centaines et par milliers, visiter par exemple,
02:04il y a 800 000 visiteurs dans les différentes destineries de l'île,
02:08on se dit mais quelque part, ils découvrent la population marantiniquaise,
02:13ils découvrent une histoire, ils découvrent un patrimoine,
02:15les anciennes maisons en pierre, etc.
02:18On a fait revivre un train, une histoire ferroviaire,
02:23des petites locomotives qui allaient chercher la canne qui revivaient.
02:27Ils goûtent une culture, ils goûtent un produit régional
02:30et du coup, le marantiniquais, en plus celui qui travaille à l'usine,
02:34se trouve en train d'expliquer son savoir-faire.
02:38Et son savoir-faire, ce n'est pas rien en plus.
02:40– Justement, on va voir cette photo où on vous voit à l'œuvre,
02:45ici à Saint-James, face à des touristes.
02:48Est-ce que vous pouvez nous décrire un petit peu cette photo,
02:50ce qu'elle vous aspire ?
02:51– Oui, ça c'est bon, pendant très longtemps,
02:54c'est moi qui recevais les touristes pour leur expliquer
02:56la différence entre l'agricole et l'industrie.
02:59Et puis en plus, il ne faut pas oublier que ces touristes-là,
03:01ce ne sont pas des Parisiens, ce sont ceux qui viennent visiter la destillerie.
03:06Ce sont les Bordelais, ce sont les Bourguignons,
03:08ce sont les gens des Côtes-du-Rhône, etc.
03:10Donc des régions viticoles de France et qui ont une culture,
03:13justement, viticole à ce niveau-là,
03:16et qui sont passionnés par cette histoire de Rome.
03:18Parce que le Rome, ce n'est pas simplement des vieilles machines
03:20dont on avait honte à l'époque, derrière la vieille machine,
03:23il y a du recyclage de déchets, il y a de l'économie d'énergie,
03:26et il y a des énergies renouvelables.
03:28Donc du coup, on est en pointe en matière de développement futuriste.
03:34– Alors, on l'a dit, vous êtes un passionné d'histoire,
03:37donc à Sainte-Marie, il y a le musée du Rome.
03:41Il a fallu écrire, alors on parle aujourd'hui de storytelling,
03:44scénographie, il a fallu écrire toute une histoire à raconter,
03:47justement, dans le cadre de cette démarche de spiritualisme,
03:52il fallait raconter des histoires.
03:55– Absolument, et on a vu que quelque part,
03:58les ouvriers qu'on pensait être un peu des robots à l'usine,
04:02donc généralement, ils travaillaient là
04:05parce qu'ils n'avaient rien trouvé d'autre à faire,
04:07mais ils avaient une culture à montrer,
04:09ils avaient une histoire à raconter, ils avaient un produit à vendre,
04:12et quand on leur posait, on ne leur disait pas, les garçons, un ponche,
04:16on leur disait, tiens, mais vous faites du recyclage de déchets,
04:20à quel taux d'humidité la bagasse rentre dans la chaudière ?
04:23Ils savaient à quel nombre de barres il faut pour faire monter la pression,
04:28ils savaient, quand on leur demandait, est-ce que vous avez des cipages ?
04:31Ils connaissaient mal la voix, BH, maframé, Candida, Pépilette,
04:36enfin, il y avait tout cet univers culturel agricole qui était derrière,
04:42et que tout le monde considérait comme rien du tout,
04:45et qu'aujourd'hui, on voit bien que, quelque part,
04:48il y a une vraie culture derrière tout ça.
04:50– Et côté producteurs, est-ce que ça a été difficile, compliqué,
04:54de les convaincre d'ouvrir les distilleries au grand public ?
04:57– C'est-à-dire que, oui, automatiquement…
05:01– C'est pas souvent qu'un industriel, enfin, c'est pas assez dur à l'agricole,
05:04– Quand on ne leur propose pas d'ouvrir,
05:06on leur dit simplement qu'il y a une nouvelle clientèle qui arrive,
05:09qui veut acheter du rhum, et que cette clientèle-là,
05:12ils ne se contentent pas simplement d'acheter du rhum,
05:15mais ils vont nous servir de vecteur de communication en retournant chez eux,
05:19parce qu'ils vont parler de ce rhum haussé qu'ils ont vu,
05:21ils vont parler de ces méthodes modernes de recyclage de déchets qu'ils ont vu,
05:26ils vont parler du rhum, justement, agricole, etc.,
05:29ils vont le présenter à leurs amis,
05:31et ils vont rester des années à être fidèles,
05:35parce que quand ils sont en vacances comme ça, ils sont réceptifs,
05:37tout ce que vous leur expliquez, ils l'intègrent véritablement,
05:40puisqu'ils sont vraiment… ils ont l'esprit ouvert, quoi.
05:44Et puis en plus, je veux dire par là que ce spirituisme-là
05:50a réconcilié les Marantiniquais avec leur histoire.
05:53– Justement, j'y viens, puisqu'on a parlé du produit,
05:56de ces qualités de spiritueux,
05:59faire découvrir ce pan du terroir aux touristes et aux étrangers,
06:03c'est une chose, mais comment on intègre dans une approche touristique
06:08la dimension historique douloureuse de l'esclavage,
06:10qui est elle aussi fondamentalement liée à l'histoire du rhum et des habitations ?
06:16– Par un projet, je vais vous dire très honnêtement,
06:20il y a certains qui ont fait des rapprochements,
06:21qui ont tenté de faire des rapprochements,
06:23on se souvient de l'association Toutes Créoles,
06:26je prends cet exemple-là,
06:28dont on fait des livres en communauté avec Dorénal et Steve Gaddé par exemple,
06:33tout ça, il y a des éléments comme ça,
06:35mais quand vous faites des rapprochements de ce type-là,
06:38vous n'allez convaincre que ceux qui sont déjà convaincus,
06:41vous voyez ce que je veux dire ?
06:42Celui qui rentre dans une association ou qui achète un livre,
06:44c'est quelqu'un qui est déjà quelque part prédestiné
06:49à être convaincu de ce phénomène-là,
06:51tandis que là, nous avons monté un projet commun,
06:55un projet où tout un chacun, toutes les communautés
06:58apportent leur part d'humanité, je veux dire par là,
07:01c'est-à-dire vous avez les Blancs-Créoles qui ont apporté l'usine,
07:04qui ont apporté la maison, la maison en pierre,
07:08les petites vierges, etc. et les voies ferrées,
07:11et puis nous, qu'est-ce qu'on a fait ?
07:12Rentrer dedans par le phénomène du tourisme,
07:14parce que le tourisme, il ne suffit pas de montrer du rhum tout simplement,
07:18il fallait mettre aussi de l'attractivité dans le territoire,
07:21et donc l'attractivité, le bélai, la sautée, les grandes fêtes du rhum,
07:25les grands défilés de mode, etc., les fêtes de fête de récolte,
07:32les galeries d'or, tout ça qu'on a créé,
07:34c'était aussi de faire le patrimoine immatériel
07:39s'installer dans le patrimoine matériel,
07:42et c'est ça aujourd'hui qui fait que finalement,
07:45il n'y a pas de tension dans les distilleries.
07:47– Oui, mais aujourd'hui, pardon, je vous coupe,
07:49mais aujourd'hui, vous avez encore des Martiniquais
07:51qui refusent de fouler le sol de certaines habitations
07:54en mémoire de leurs ancêtres esclaves,
07:57qu'est-ce que vous répondez à ces Martiniquais-là ?
08:00– Je leur réponds que de toute façon,
08:02on ne peut pas barrer d'un coup de trait une histoire,
08:08puisque nous-mêmes, nous sommes sortis de cette histoire-là,
08:11donc la culture martiniquaise est directement liée à l'esclavage,
08:15le conte, la sautée, le bélai, la biguine, la magosa,
08:19tous ces éléments-là sont les fruits de cette histoire en commune-là,
08:23vous voyez ce que je veux dire ?
08:25– Oui, mais l'habitation a un héritage beaucoup plus lourd,
08:28puisque c'est terre de souffrance,
08:31l'esclavage de douleurs dans les champs de canne en tout cas.
08:35– Absolument, mais cette habitation-là peut être remaniée,
08:40parce que derrière, il ne faut pas oublier que derrière cette histoire-là,
08:44il y a aussi un attachement, je veux dire,
08:46quand je vois les gens de Sainte-Marie aujourd'hui me parler de l'usine,
08:49oui, c'est là que ma grand-mère, mon oncle, ma mamie, ma tatie travaillaient, etc.,
08:54quand nous, on a monté le chemin de fer, par exemple,
08:58il y a des gens qui sont venus installer directement
09:02des traverses et des voies ferrées avec nous, je veux dire,
09:05parce qu'il y a un attachement quand même, mine de rien,
09:07en dehors de la souffrance, disons,
09:13alors, pas vécue, mais racontée, je veux dire,
09:20il y a un attachement quand même, il faut faire attention,
09:24parce que quelle que soit la douleur qu'on a subie,
09:27si demain la canne disparaissait,
09:31ce serait la perte de l'origine quelque part,
09:34et ça, ça peut être très compliqué à vivre aussi.
09:36– Alors Michel Fayad, cela ne vous a sans doute pas échappé,
09:39en décembre dernier, lors de la visite en Martinique du président du Bénin,
09:43Patrice Talon, le président de la Fondation Clément, qui est Bernard Hayotte,
09:47a annoncé qu'une œuvre monumentale serait installée à l'habitation Clément
09:51en mémoire de l'esclavage, une œuvre qui serait commandée
09:54à un artiste martiniquais et qui serait donc installée sur l'habitation.
09:58Que vous inspire cette initiative ?
10:00Est-ce que les habitations ont le devoir d'honorer cette mémoire sensible
10:05dont on parle dans cette partie, et comment ?
10:09– C'est-à-dire, nous, c'est-à-dire, au départ,
10:13je ne pourrais pas parler pour Clément,
10:15je veux dire, chacun voit les choses comme il le sent,
10:18nous, au départ, notre projet, c'est simplement de transformer
10:22des anciens lieux de souffrance en lieux de culture,
10:25on ne peut pas faire autrement, c'est-à-dire,
10:28et quand on met à l'intérieur, si vous voulez,
10:31des galeries d'art, des défilés de mode traditionnels,
10:34quand on fait venir la vannerie du monde des aîtres
10:37ou les anciens tambouillers, etc.,
10:40Thirault le grivalier a joué combien de fois, etc.,
10:42des dessins pris, tous ces éléments-là,
10:44moi, ce que je pense, c'est qu'en faisant rentrer le patrimoine immatériel
10:48au sein même du patrimoine matériel de ces anciens lieux de souffrance-là,
10:53on pourrait presque dire, comme Césaire le disait pour René Corail
10:59pour la statue du Tricentenaire,
11:04il suffit de cannibaliser le site, vous voyez ce que je veux dire,
11:09et à ce moment-là, se le réapproprier complètement,
11:12parce que bon, à part l'habitation Clément,
11:16effectivement, il y a un symbole derrière tout ça,
11:18mais je veux dire, aujourd'hui, les grandes distilleries
11:22n'appartiennent plus aux Blancs-Créoles,
11:25et pour eux, si vous voulez,
11:28c'est une histoire dont personne ne se revendique,
11:32par exemple à Saint-James, je veux dire,
11:34c'est aussi simple que ça, mais quelque part aussi,
11:37quand on a une origine, je veux dire,
11:40on ne peut pas l'effacer parce que ça ne sortira pas comme ça,
11:44ça ne disparaitra pas comme ça.
11:46– Et les grands groupes qui ont repris ont conscience
11:48qu'il faut préserver et valoriser cette histoire
11:49ou ça risque de se dissoudre au fil du temps ?
11:52– À mon avis, les grands groupes ont conscience simplement
11:55qu'il faut intégrer toutes les communautés dans cette histoire-là,
11:59parce que chacun a son histoire avec le Rhum,
12:01vous voyez ce que je veux dire,
12:02c'est-à-dire que pour la communauté, les Afro-descendants,
12:09c'est une histoire de souffrance,
12:10mais pour les Indiens, c'est une histoire d'alcoolisme,
12:12vous voyez, pour les Blancs-Créoles,
12:14je suppose que c'est une histoire de prestige,
12:18vous voyez ce que je veux dire,
12:19pour les étrangers, c'est une histoire de tourisme et d'exotisme,
12:24donc quand on a réuni tous ces éléments-là,
12:28il faut aussi pouvoir vivre, je veux dire,
12:31parce que si on balaye tout ça d'un trait de plume,
12:37vous voyez ce que je veux dire,
12:38il nous restera quoi ?
12:39Il nous restera à s'inscrire comme fonctionnaire
12:42pour travailler pour l'État français,
12:44puisque nous n'avons rien à produire,
12:46ou alors inventer une nouvelle forme de production,
12:49ce qu'on fait déjà d'ailleurs,
12:50des cultures maraîchères, etc.,
12:54et à mon avis, on a quand même une histoire à raconter,
13:00on a un produit à présenter,
13:02et ce produit-là, ses origines sont ce qu'elles sont,
13:06mais ce produit-là doit continuer à vivre, quoi qu'il en soit.
13:10– Michel, vous êtes une mémoire vivante de tout ce pont de cette histoire,
13:14est-ce que vous avez déjà pensé à écrire un livre
13:18sur l'histoire du Rome,
13:19l'histoire de cette culture martiniquaise à travers le spiritualisme ?
13:24– C'est-à-dire, ce n'est pas dans mes projets,
13:27j'y pense de temps en temps,
13:28disons que c'est vrai que nous on le voit,
13:32avec tous les petits éléments qui viennent à droite, à gauche, etc.,
13:36parce que ce que je vois surtout,
13:39et je l'ai déjà dit plusieurs fois,
13:41c'est que depuis 30 ans, 3 décennies,
13:45il n'y a eu ni grève, ni conflit social dans une distillerie à la Martinique,
13:49donc ça veut dire que quelque part aussi,
13:51quand vous trouvez une nouvelle forme de clientèle
13:57et que vous faites vivre une économie,
14:00donc quelque part, vous avez vu,
14:02tous ces problèmes-là disparaissent au fur et à mesure.
14:05Alors, maintenant, il y a plein de choses à écrire,
14:08mais vous savez, dans des trucs comme ça,
14:09il faut faire toujours très attention à ce qu'on écrit.
14:11– Vous consignez déjà de tout,
14:12puisque vous avez un site internet ou…
14:14– Alors oui, ça c'est un petit peu pour la mémoire,
14:19puisque comme je dis, ce qu'on a surtout fait,
14:21c'est qu'on a redonné aux hommes ces lettres de noblesse,
14:23notamment avec le packaging,
14:25avec une nouvelle clientèle et avec de nouveaux débouchés.
14:29Mais bon, reste à savoir maintenant ce que ça va devenir,
14:33mais je pense très honnêtement qu'il y a un avenir là.
14:36– Il faut qu'on précise aussi que vous avez repris l'habitation Lassalle
14:40il y a un certain temps déjà.
14:42Il y a un projet particulier autour de cette habitation ?
14:44– Oui, l'habitation Lassalle, c'est les anciennes sucreries de l'époque
14:47qui fonctionnaient avec des moulins à bœufs, à vin ou bien à robe,
14:51qui ont disparu avec l'arrivée des machines à vapeur
14:54et la bagasse comme combustible.
14:56Donc, quelque part, ils ont disparu.
14:58Nous, maintenant, on veut le réhabiliter
15:00parce que, en fait, ce qui nous intéresse,
15:02c'est de faire découvrir l'arrière-pays marantiniquais.
15:05Vous voyez, on ne peut pas se contenter non plus,
15:07c'est toujours pareil, si on élimine tous ces éléments-là,
15:09il nous restera quoi ?
15:11À aller vendre du sable, du rocher, du diamant,
15:14c'est-à-dire tout ce qui n'est pas monéable et de la douceur de vivre,
15:17c'est-à-dire des trucs complètement irréels, vous voyez ce que je veux dire.
15:21Tandis qu'en développant l'arrière-pays marantiniquais
15:24avec ses usines, ses voies ferrées,
15:27ses petits moulins à eau, à robe, etc.,
15:31ses chaudières et j'en passe,
15:34à ce moment-là, on a une véritable histoire
15:37parce qu'il faut raconter l'histoire aujourd'hui,
15:39ce qui caractérise un pays aujourd'hui,
15:41surtout avec la mondialisation au niveau international
15:45où tout le monde s'habille pareil, mange pareil,
15:48se maquille pareil, etc., et parle presque pareil.
15:52Ce qui attire aujourd'hui un touriste,
15:55c'est justement la particularité d'une destination
15:58et la particularité d'une destination,
16:00c'est sa culture, ce n'est pas sa nature.
16:02La nature, en général, elle se ressemble toujours dans son environnement.
16:06– Et ce sera le mot de la fin, malheureusement Michel Fayad,
16:08nous sommes déjà obligés de conclure cette émission,
16:10mais en tout cas, merci à vous d'avoir accepté notre invitation
16:13et d'avoir partagé avec nous un peu de votre extrême dévotion pour cette île.
16:19Merci à vous, chers téléspectateurs et chers auditeurs,
16:22de nous avoir accompagnés pour cette quatrième émission Angle de vue,
16:26une émission à retrouver sur les ondes,
16:28dans les colonnes de votre quotidien
16:29et en ligne sur nos trois médias via atv.tv, rci.fm et franceanti.fr.
16:35On se retrouve dès la semaine prochaine pour un nouveau portrait.
16:39– Sous-titrage MFP.