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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Jeudi 3 octobre 2024, Morandi Live numéro 1509 sur CNews, première chaîne Info de France, bonjour et bienvenue en direct à la Une.
00:00:12Nous partons tout de suite en direct jusquement à la préfecture de police de Paris puisqu'il y a 5 ans, jour pour jour, le 3 octobre 2019,
00:00:20Michel Harpon, fonctionnaire de police radicalisée, pénétré dans la préfecture, armé de 2 couteaux, il tue alors 3 de ses collègues dans leur bureau
00:00:29avant d'égorger une adjointe administrative au rez-de-chaussée, vous allez voir dans un instant les images de l'hommage qui est rendu en direct dans la cour,
00:00:38est-ce qu'on a ces images ou pas, puisque moi je les ai sur mon écran de contrôle, donc si on pouvait les mettre à l'antenne, ce serait bien, on ne les a pas,
00:00:44tant pis, nous aurons l'occasion d'y revenir. Je vous l'ai dit, le ministre de l'Intérieur est présent ce matin pour cet hommage, on parle beaucoup depuis la nomination de ce ministre de l'Intérieur
00:00:54et certains se demandent pourquoi il met autant d'énergie pour s'attaquer à l'immigration illégale, sa volonté est bien sûr de défendre les Français,
00:01:02mais hier, il a révélé qu'il avait lui-même été touché par un drame avec un de ses amis qui a été tué par un OQTF et beaucoup d'émotions, vous allez entendre dans la voix du ministre.
00:01:14Je pensais même, puisque c'est l'affaire Philippine, il se trouve que j'ai été touché personnellement, parce que j'ai perdu un ami,
00:01:21celui qui l'a assassiné, 3 OQTF, depuis plus de 10 ans sur le territoire français et régulièrement, il brûle la cathédrale de Nantes,
00:01:27il brûle la cathédrale de Nantes, et ensuite il y a des troubles psychologiques graves, tel point que la garde à vue, le soir de l'assassinat, est déclarée incompatible avec sa santé mentale.
00:01:38Et on m'explique, à l'époque, et on m'explique, qu'ils disent la justice d'intérieur, il n'y a pas eu de défaillance de l'État. Jamais je n'entendrai ça. Jamais je ne céderai là-dessus. Jamais.
00:01:51Voilà. On peut faire des ronds dans l'eau sur le terrain de droit, mais moi, quand il y a une règle de droit qui ne protégera pas les Français, je ferai tout pour la modifier.
00:02:00Voilà, et après avoir entendu ça, on comprend mieux la détermination hier de Bruno Retailleau à l'Assemblée quand il évoque la volonté de mettre hors de France
00:02:07tous ceux qui ont désoccuté.
00:02:09On va pouvoir enfin inverser la charge de la preuve pour l'éloignement des irréguliers, et même parfois ne pas obtenir leur accord pour les éloigner dans des pays tiers,
00:02:20qui ne sont pas leur pays d'origine. Ce sera un chantier. Croyez-moi que jamais je ne me résoudrai à l'inaction. Jamais. Jamais. Jamais. Jamais.
00:02:29Et pour reprendre une phrase qu'a utilisée hier le Premier ministre, la fatalité, c'est quand il y a du fatalisme. Jamais nous serons fatalistes dès lors qu'il s'agit de protéger tous les Français, et notamment les plus faibles.
00:02:42Et justement, à propos des EQTF, dans l'Ain, un jeune Polonais de 26 ans sous EQTF squatte une maison depuis le mois de février 2024 sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français.
00:02:53Il fait vivre un enfer riverain, non seulement à cause du bruit, des fêtes, mais aussi parce qu'il aurait monté un point de deal illégal, selon le maire de la ville, qui ne sait plus quoi faire pour se débarrasser de cet individu.
00:03:05La maison est devenue un lieu de point de deal et de trafic en tout genre.
00:03:08Des grosses berlines noires qui arrivent. C'est effectivement ce qu'on constate. Il y a des berlines noires qui arrivent. Et puis après, il y a des scooters, des trottinettes, d'autres véhicules qui viennent s'approvisionner.
00:03:17Malgré les efforts déployés par le maire pour faire sortir le squatteur, ce dernier bénéficie d'un vide juridique.
00:03:23Le propriétaire est mort en 2017 et il y a une recherche d'héritier. Pour l'instant, il n'y en a pas. Il n'y a pas d'héritier. Donc il n'y a personne qui a pu porter plainte pour un squat, contre le squatteur, en fait.
00:03:33D'où la difficulté et la lenteur des procédures.
00:03:37À Saint-Priest-Lamanche, cette fois, une petite commune de moins de 300 habitants. Le maire est excédé par les violences et les incivilités dans sa mairie.
00:03:44Résultat, il a décidé de fermer les portes de sa mairie pour sa sécurité et celle des employés.
00:03:49Jean Giraud est le maire de cette petite commune du Cher depuis plus d'une trentaine d'années.
00:03:56La semaine dernière, une énième incivilité de la part de l'un de ses administrés le pousse à déposer plainte ainsi qu'à fermer sa mairie jusqu'à nouvel ordre.
00:04:06Voilà le panneau qu'on est obligé de mettre pour protéger le personnel communal.
00:04:12Dorénavant, toute personne qui désire accéder au service de la mairie doit montrer pas de blanche.
00:04:18Le numéro de téléphone de la mairie et le numéro de téléphone du maire sont affichés sur la porte.
00:04:22Les gens téléphonent en disant qu'on est devant la porte, est-ce qu'on peut rentrer ?
00:04:26On peut les filtrer et c'est la seule solution qu'on a trouvée jusqu'à présent pour éviter que les gens violents viennent à la mairie.
00:04:34Un autre maire a dû subir des violences en France, c'est le maire de Cambo-les-Bains qui a été bousculé et qui est tombé à terre lors d'un conseil municipal.
00:04:42Deux hommes soupçonnés d'avoir provoqué une bousculade pendant le conseil municipal de Cambo-les-Bains au mois d'avril dernier ont été interpellés ce jeudi par la gendarmerie aux Pays-Basques.
00:04:52Cette vidéo avait fait le tour des réseaux sociaux le 10 avril dernier.
00:04:55Le maire de Cambo-les-Bains tombe au milieu d'une grosse bousculade pendant son conseil municipal.
00:05:00Les opposants à un projet immobilier s'étaient regroupés dans cette salle de la mairie.
00:05:04La gendarmerie avait dû intervenir pour exfiltrer Christian Devese.
00:05:07Il y a eu une bousculade, je suis tombé à cet endroit même et je pense qu'effectivement on ne peut pas laisser la démocratie s'exprimer dans ce contexte-là, au niveau de Cambo et à d'autres niveaux, au niveau national.
00:05:20Dans cette affaire, le maire dénonce un manque de respect flagrant de l'autorité.
00:05:24Il y avait de la violence envers bien certes ma personne, le maire de Cambo, mais également l'ensemble du conseil municipal.
00:05:32En ces lieux, effectivement, il y a possibilité pour tout un chacun de participer au conseil municipal, mais pour autant il faut rester à sa place, pas dans l'expression d'une telle manifestation.
00:05:43Il s'agit d'un délit.
00:05:44Deux des manifestants ont été interpellés ce jeudi, suspectés d'être à l'origine des débordements.
00:05:49Leurs soutiens se sont regroupés devant la gendarmerie pendant leur garde à vue.
00:05:52Pour eux, le maire de Cambo n'a pas été agressé.
00:05:55La tension est montée, ça aurait pu dégénérer complètement, et non, ça ne l'a pas dégénéré.
00:06:02Il n'y a pas eu ni d'insultes, ni de violence physique, rien, rien.
00:06:08C'est sûr que le maire qui tombe au sol, ce n'est pas grave, il n'y a pas de soucis, tout est normal madame.
00:06:12Autre commune et autre colère à Lassalle-sur-Cher, cette fois les habitants sont excédés par des gens du voyage qui se sont installés sur un parking.
00:06:19Alors là encore, les incivilités se multiplient, certains habitants ont peur, en particulier les personnes âgées.
00:06:26Monique s'est installée dans une résidence senior de la commune.
00:06:30Quand elle sort, pas besoin d'aller très loin pour se retrouver née à née avec les camping-cars.
00:06:35Ça fait peur, moi je n'ai pas travaillé toute ma vie à me mesquinter la santé pour me retrouver en sécurité pendant les dernières années qui me restent à vivre.
00:06:45Incivilités, dégradations et violences, la cohabitation entre les riverains et les gens du voyage devient de plus en plus difficile.
00:06:53On ne respecte pas parce qu'ils circulent devant nos bâtiments, derrière nos bâtiments, parce qu'ils vont faire leurs besoins dans nos haies, sur nos parkings, derrière nos poubelles,
00:07:02parce que nos patients ne se sentent pas en sécurité, nos équipes non plus.
00:07:06Des individus qui agissent en toute impunité, pour la maire de Selles-sur-Cher, c'est l'impasse.
00:07:12C'est quelque chose qu'on a l'impression qui est complètement insoluble, insoluble.
00:07:16Aujourd'hui, mon engagement citoyen, il est fortement remis en question.
00:07:22Suite à cette installation sauvage, la mairie a dénoncé la situation auprès de la préfecture.
00:07:27Une plainte auprès de la gendarmerie a été déposée et classée sans suite.
00:07:32Et puis le chauffard qui avait provoqué la mort du fils du chef Yannick Allénaud, qu'on parait aujourd'hui devant la justice,
00:07:38c'est un drame qui avait bouleversé les Français le 8 mai 2023.
00:07:42La mort d'Antoine Allénaud qui avait provoqué la colère dans la société face à cet homme au volant d'une Audi qu'il venait de dérober
00:07:49et qui avait tué le fils du cuisinier en provoquant un terrible accident.
00:07:52On avait par la suite découvert que cet homme était en plus alcoolisé, en excès de vitesse et sans permis.
00:07:58Pour Yannick Allénaud, ce n'est pas un accident, mais un meurtre.
00:08:03Ce qui permettra, je crois, de ne plus entendre parler d'accident quand on est dans ce genre de situation.
00:08:09Parce que ce n'est pas un accident. Quand quelqu'un vole une voiture, je parle de notre cas particulier, une voiture puissante,
00:08:16et en général, ces voitures-là, ce n'est pas fait pour planter des fleurs, avec violence, évidemment que l'homme a été alcoolisé.
00:08:24Il devait être en taux le jour où il a tué Antoine.
00:08:27C'était un récidiviste.
00:08:29D'entendre que c'est un accident, c'est difficile.
00:08:34C'est un meurtre. Pour moi, c'est un meurtre.
00:08:36Donc, il a été assassiné.
00:08:38C'est certes qu'il ne voulait pas le tuer, mais en tout cas, c'est pour ça que l'homicide routier dans une valeur d'infraction autonome
00:08:44est importante pour tous ceux qui subissent la même chose.
00:08:47Le procès débute donc aujourd'hui, on aura l'occasion d'y revenir dans un instant.
00:08:51Enfin dans l'actualité, médias cette fois.
00:08:53Cette annonce du docteur Michel Cymès, qui va lancer une chaîne de télé en 2025 pour lutter, dit-il, contre les fake news médicales.
00:09:01Il en a fait l'annonce hier chez nos confrères de Cidradio.
00:09:04Ces fake news, tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux, sur la désinformation médicale,
00:09:08m'ont donné envie, avec d'autres amis, de lancer une chaîne télé santé,
00:09:15qui s'appelle Mieux pour l'instant, sur le projet.
00:09:18On a essayé d'avoir une fréquence TNT, on est arrivé troisième, mais on ne désespère pas d'en avoir une.
00:09:22Et on va lancer cette chaîne en 2025, parce qu'il faut justement qu'il y ait un contre-pouvoir par rapport aux réseaux sociaux.
00:09:30C'est la suite du Covid, où il y a eu tellement d'informations délirantes sur beaucoup de choses.
00:09:35C'est la suite du Covid, et puis c'est la suite logique des réseaux sociaux,
00:09:38et de ce qu'on appelle aujourd'hui les créateurs de contenus, qui se prennent tous pour des médecins.
00:09:43En plus c'est très péremptoire, c'est dogmatique.
00:09:45La médecine, c'est la médecine par les preuves.
00:09:52On ne peut pas parler de choses, ou affirmer des choses, s'il n'y a pas eu les preuves scientifiques de ce qu'on affirme.
00:09:58Voilà, nouvelle chaîne télé donc prévue pour 2025.
00:10:01Les tops et les flofs d'audition d'hier soir, c'est avec Miss Arroyance.
00:10:04Yann Esquivine, 20 ans.
00:10:08Hier soir en accès, n'oubliez pas les paroles de Nagui sur France 2,
00:10:12a perdu sa place de leader, et même relégué à la troisième place.
00:10:15C'est le 19-1 de France 3 qui a repris la première place à 2,7 millions.
00:10:19Suivi du feuilleton de TF1, demain nous appartient.
00:10:21Et sur France 5, c'est à vous, va bien, et attire 1,2 millions.
00:10:26Inventeur Anne-Sophie Lepix ne parvient toujours pas à s'imposer,
00:10:30et repasse même sous la barre des 4 millions sur France 2.
00:10:33En face, le journal de Gilles Boulot sur TF1 est toujours large leader à 5,3 millions.
00:10:38La quatrième place est pour Quotidien sur TMC, dont la deuxième partie est stable à 1,4 millions.
00:10:43A 21h hier soir, c'est un écart faible qui a été enregistré entre touches par mon poste sur C8.
00:10:48Et Quotidien sur TMC, les deux taules que sont hauts, autour de 2,2 millions.
00:10:54En prime, c'est une belle soirée pour France 2,
00:10:57qui est arrivée largement en tête à 4,1 millions avec la fiction Impair Idéal.
00:11:01TF1 est deuxième avec un score très moyen pour la série médicale Good Doctor à 2,4 millions.
00:11:06France 3 est troisième avec le documentaire Légendes du Nord.
00:11:09La quatrième place est attribuée à C8, qui est à 900 milles grâce au film Rambo 3.
00:11:14A noter le naufrage qui se poursuit pour le Golden Bachelor sur M6,
00:11:17qui est passé sous les 700 milles téléspectateurs.
00:11:20L'émission de dating a même été battue par le film d'Arte.
00:11:23Mister Audience vous dit, à demain.
00:11:25Voilà, battue par le film d'Arte, ça veut tout dire.
00:11:28Merci en tout cas pour ces audiences.
00:11:30Mes invités, Laurent Giacomelli, bonjour.
00:11:31Bonjour.
00:11:32Merci d'être avec nous.
00:11:32Porte-parole du Rassemblement National et député de Moselle, Laure-Alice Bouvier, bonjour.
00:11:36Docteur Androit, Rachida Kaout, bonjour.
00:11:39Bonjour.
00:11:39Conseillère municipale d'Ensemble d'Ivry-sur-Seine et puis Gabriel Attenzieux, prof d'anglais, bonjour.
00:11:44Bonjour.
00:11:44Merci également d'être avec nous.
00:11:46On va partir tout de suite en direct à la préfecture de police de Paris
00:11:49avec ces images que je voulais vous montrer tout à l'heure.
00:11:52Images en direct puisqu'il y a cinq ans, jour pour jour.
00:11:55Le 3 octobre 2019, Michael Harpon, fonctionnaire de police radicalisée,
00:12:00pénétrait dans les locaux de la préfecture de police de Paris, armé de deux couteaux.
00:12:05Et c'est la cérémonie d'hommage qui se déroule en ce moment
00:12:08puisqu'il tuait alors trois de ses collègues dans leur bureau
00:12:11avant d'égorger une adjointe administrative au rez-de-chaussée du bâtiment.
00:12:15À 13h, ce jour-là, Michael Harpon était abattu dans la cour de la préfecture
00:12:20par un policier stagiaire en poste depuis seulement six jours après les sommations d'usage.
00:12:26Un hommage à ces policiers victimes est donc rendu en ce moment même,
00:12:30vous le voyez, dans la cour de la préfecture.
00:12:32Cet attentat, à l'époque, avait marqué et bouleversé les Français.
00:12:37Bruno Rotailleau, le ministre de l'Intérieur, est présent à cet hommage.
00:12:41Et puis on se souvient qu'après ce drame,
00:12:43la vigilance avait été renforcée autour des fonctionnaires de police
00:12:47et de la surveillance de la radicalisation.
00:12:50Des proches de Michael Harpon avaient été interpellés.
00:12:52Sept policiers avaient alors été privés de leurs armes après enquête
00:12:55et 48 signalements avaient été réalisés.
00:12:58106 dossiers de soupçons de radicalisation avaient également été examinés.
00:13:02Et une dizaine de fonctionnaires suspendus.
00:13:05Hommage en direct donc de la préfecture de police de Paris.
00:13:09C'est important aussi de se souvenir,
00:13:11c'est important de se rappeler de ces tragiques événements
00:13:15parce qu'il se passe tellement de choses que là, ça nous paraît,
00:13:17il y a une éternité mais c'était il y a cinq ans seulement, 3 octobre 2019.
00:13:22Hommage donc à ces fonctionnaires de police
00:13:24qui ont été tués dans l'enceinte même de la cour de cette préfecture.
00:13:30Voilà donc ce qu'on pouvait vous dire et vous montrer sur ce sujet.
00:13:34On va avancer sur l'actualité du jour.
00:13:36Et cette question que j'avais envie de poser ce matin,
00:13:38est-ce que la mairie de Paris interdit de filmer les squads de migrants
00:13:42au cœur de Paris pour ne pas abîmer son image,
00:13:45pour ne pas abîmer l'image de la capitale ?
00:13:47Eh bien c'est la question qu'on peut se poser.
00:13:49Après la Mazerventure arrivait une journaliste italienne
00:13:52qui voulait faire un reportage dans le quartier de Stalingrad.
00:13:55Vous savez c'est un quartier où on est déjà allés,
00:13:56nous, en direct, où il y a des tentes, où il y a des migrants.
00:14:00Eh bien figurez-vous que la police municipale,
00:14:02alors qu'elle était avec son équipe,
00:14:03eh bien elle est intervenue en lui disant
00:14:04vous n'avez pas le droit de tourner,
00:14:06vous n'avez pas le droit de montrer ces migrants
00:14:08parce que ce n'est pas bon pour l'image de Paris.
00:14:11Regardez, elle a réussi à filmer ça, regardez.
00:14:14Je suis journaliste italienne.
00:14:16Ah d'accord.
00:14:17Oui, mais on voulait faire des images mais…
00:14:22Ah d'accord, il ne faut pas madame.
00:14:24Et…
00:14:24Ne filmez pas comme ça.
00:14:26La misère comme ça, je pense que c'est mal garanti.
00:14:28Votre équipe, l'équipe elle est où ?
00:14:30Elle est dans la voiture.
00:14:31Et puis une autorisation, limite de la compétition,
00:14:35parce que ce sont des individus, vous ne pouvez pas les filmer.
00:14:39Mais sachez que filmer les individus comme ça,
00:14:41même si vous êtes journaliste, il y a des autorisations.
00:14:45Ça ne se passe pas comme ça.
00:14:46Vous allez aller diviser l'Italie.
00:14:50Pour la France, ce n'est pas top non plus.
00:14:52Et pour ces gens-là, ce n'est pas top non plus.
00:14:54Voilà, c'est mauvais pour l'image de la France.
00:14:56C'est ce qu'explique cette policière municipale.
00:14:59On est avec Garen Chloroquian, journaliste éditorialiste chez Frontier Média.
00:15:03Bonjour Garen, merci d'être avec nous.
00:15:04C'est vous qui avez publié cette vidéo sur les réseaux sociaux hier.
00:15:09Et c'est vrai que ça m'a interpellé de voir ces policiers
00:15:11qui lui expliquent clairement en plus que ce n'est pas bien pour l'image de la France.
00:15:14Alors, est-ce qu'ils ont des consignes ou pas ?
00:15:16Je ne sais pas.
00:15:17Mais en tout cas, ils lui disent qu'elle n'a pas le droit de filmer la misère,
00:15:19surtout pour aller la montrer à l'extérieur.
00:15:21On peut remettre un petit peu dans le contexte.
00:15:23Notre consoeur de Mediaset, Genia Fioré,
00:15:26était en reportage dans le cœur de Paris pour montrer que la ville était devenue une poubelle.
00:15:30Et les policiers municipaux, qui je le rappelle sont sous les ordres d'Anne Hidalgo,
00:15:35c'est la mairie de Paris,
00:15:36ils l'ont interpellée pour lui dire qu'il fallait une autorisation de la préfecture pour filmer.
00:15:40Tout en rajoutant, comme vous l'avez montré, qu'on ne pouvait pas filmer la misère dans la rue.
00:15:44C'est bien sûr faux et illégal.
00:15:46C'est une atteinte à la liberté de la presse et à la liberté d'informer.
00:15:51Et je comprends, les camps de migrants craquaient au milieu de Paris, ça fait sale,
00:15:55mais ce n'est pas une raison pour interdire aux journalistes de le montrer.
00:15:58Quand la journaliste de Mediaset a protesté,
00:16:01la police municipale a inventé une nouvelle règle qui serait qu'on a le droit de filmer en marchant,
00:16:06mais qu'on n'a pas le droit de s'arrêter.
00:16:09C'est vraiment grave et c'est délirant de voir ce genre de choses à Paris.
00:16:14Pour être totalement précis, la réalité de la loi,
00:16:17c'est qu'en théorie, on n'a pas le droit d'avoir un pied, de poser une caméra, la réalité c'est ça.
00:16:23C'est peut-être les policiers qui ont mal compris la règle,
00:16:26parce que normalement, par exemple, on n'a pas le droit de tourner un film sans autorisation,
00:16:29c'est-à-dire un pied, des éclairages, etc.
00:16:31Mais c'est vrai qu'on a le droit de s'arrêter, nous on l'a fait des dizaines de fois,
00:16:34et nos reporters le font en permanence, bien évidemment, on a le droit de filmer.
00:16:37– Surtout quand on est journaliste, ça se serait passé en Chine ou en Russie,
00:16:44la communauté internationale aurait crié à la dictature,
00:16:47mais étant donné que ça se passe sous la France d'Emmanuel Macron
00:16:49et dans la ville d'Anne Hidalgo, ça va, ça passe.
00:16:51J'espère juste que Reporters Sans Frontières va s'exprimer sur le sujet,
00:16:56parce que quand il s'agit d'attaquer injustement ces news, ils sont en première ligne,
00:17:00mais quand il faut défendre les journalistes dans notre pays, on les entend beaucoup moins.
00:17:03Et pourquoi j'ai parlé de cette histoire ?
00:17:04Parce que cette journaliste, Jeannina Fioré, l'année dernière,
00:17:07elle avait été attaquée physiquement, agressée par des fidèles devant une mousquée à Roubaix,
00:17:13et on avait été les seuls à en parler.
00:17:15Aujourd'hui, j'ai l'impression qu'il y a quand même un deux-poids-deux-mesures
00:17:18sur les journalistes en fonction des sujets qu'ils traitent,
00:17:22et que quand ils traitent des sujets qui ne plaient pas à une certaine majorité présidentielle,
00:17:27enfin majorité toute relative entre guillemets, on a le droit de les censurer,
00:17:31on n'entend pas les Reporters Sans Frontières en parler.
00:17:34– On va regarder un autre extrait de la séquence en fait,
00:17:37parce que les journalistes lui disent, pardon les policiers disent à la journaliste,
00:17:40oui mais imaginez si vous par exemple, si nous on venait en Italie
00:17:43et qu'on filmait ce qui se passe en Italie et que ce n'était pas valorisant,
00:17:46vous ne seriez pas contents, mais en fait ce n'est pas du tout la question,
00:17:48mais regardez cet extrait.
00:17:50– C'est comme si nous on venait en Italie, les Dessous de l'Italie,
00:17:53on est en train de filmer pour après venir en France les diffuser,
00:17:57c'est un peu mal vu non ?
00:17:58– Oui mais c'est les droits des journalistes, si on demande ça…
00:18:02– Pourquoi vous ne viendriez pas nous demander en fait, vous le feriez…
00:18:06– Parce que la route c'est public non ?
00:18:08– Oui, c'est pour ça que je vous ai dit, si vous marchez sur une route,
00:18:11mais si vous vous arrêtez sur des points comme ça…
00:18:14– Donc les journalistes pour filmer, ils doivent demander une autorisation ici en France ?
00:18:21– Je ne pense pas moi, donc demandez si vous avez le droit ou pas…
00:18:25– De filmer ?
00:18:26– De filmer ou comment filmer etc, je ne connais pas si votre travail…
00:18:31– Je dois demander une autorisation pour faire mon travail,
00:18:34donc c'est un peu trop je pense, si on va limiter ça, les journalistes…
00:18:40– Voilà, scène totalement incroyable, Laurent Jacobelli, ça vous fait ragir ?
00:18:44– C'est terrifiant d'abord pour la liberté de la presse,
00:18:46enfin dans quel pays est-ce qu'on voit ça à part la Corée du Nord,
00:18:49où il faut montrer seulement la belle réalité et tout ce qui ne va pas on le cache,
00:18:53mais c'est aussi toute la tartufferie, toute la focuserie de la gauche,
00:18:56c'est-à-dire que quand un problème existe, que tout le monde le voit,
00:18:59que tout le monde le sait, plutôt que de le reconnaître, on le cache,
00:19:02alors il y a un sentiment d'insécurité,
00:19:05on fait toujours croire aux gens que ce qu'ils voient n'est pas vrai,
00:19:08donc là on cache la réalité, mais ce qui veut dire quand même,
00:19:10si les policiers municipaux ont eu un ordre de Madame Hidalgo,
00:19:13ce qui semble probable, parce qu'il faut rappeler que la police municipale
00:19:16est attachée au maire, pas au ministre de l'Intérieur directement,
00:19:18eh bien pourquoi ? C'est parce que cette gauche, elle sait au fond
00:19:22que l'immigration elle fait des ravages et des ravages pour la population qui accueille,
00:19:24mais aussi pour les malheureux qui ont traversé la mer
00:19:27et qui se retrouvent à vivre sous des ponts dans les temps de Quechua,
00:19:30et plutôt que de régler le problème, eh bien la gauche qui sait très bien
00:19:33qu'il y en a un, elle préfère l'ignorer pour continuer sur les plateaux de télévision
00:19:36à nous expliquer que c'est une chance, c'est un déni de réalité,
00:19:39et finalement on en arrive à atteindre la liberté de la presse,
00:19:42la liberté de dire, aujourd'hui dire qu'il y a un problème d'immigration,
00:19:45c'est être fachos, montrer des images de l'immigration devient interdit pour certains,
00:19:49et donc c'est terrifiant en fait, ça montre bien, ils ont compris qu'ils avaient tort,
00:19:53mais ils vont s'accrocher à leur totem jusqu'au bout, quitte à nier la réalité.
00:19:56– Gabriel.
00:19:57– Ouais, scandale international, je ne sais pas,
00:19:59je n'attends pas la réaction de M. Biden ou du gouvernement chinois.
00:20:02– Personne n'exagère sur l'international.
00:20:04– Ce n'est pas très grave, moi en tout cas, je connais très bien ce quartier,
00:20:06c'est mon quotidien quasiment, j'habite un peu plus loin sur Pantin,
00:20:08donc je y passe quotidiennement sur la ligne 5, pas de mensonges, c'est l'enfer,
00:20:12c'est super dur, voilà, c'est un quartier qui n'est ni heureux pour eux,
00:20:14ni pour ceux qui veulent y passer, il faut absolument que les choses s'améliorent.
00:20:17Maintenant moi je me pose un peu une question,
00:20:18est-ce qu'il s'agit de la parole ici de deux policiers municipaux
00:20:21qui seraient téléguidés par une parole politique ?
00:20:23Franchement soyons sérieux, à mon avis la mission qui leur a été donnée à ces policiers,
00:20:27mais je n'en sais rien, je vous dis ma supposition,
00:20:28c'est de préserver la paisibilité de la voirie, c'est pour ça qu'ils sont là.
00:20:32Eh bien Dieu merci qu'ils fassent quelque chose.
00:20:33– Vous croyez que le plus gênant c'est une journaliste qui veut filmer,
00:20:38ou c'est peut-être des migrants qui sont sous les tentes ?
00:20:41– Il faut en parler.
00:20:42– C'est quoi le plus gênant pour vous ?
00:20:43C'est les migrants sous les tentes qui n'ont pas de moyens pour faire leurs besoins, etc.
00:20:47ou c'est une journaliste qui vient faire son travail ?
00:20:49– C'est scandaleux, il y a une dimension médicale,
00:20:50vous le savez bien, Jaurès, Stalingrad, dans ce quartier de Paris,
00:20:52en réalité c'est des gens qui sont complètement accros,
00:20:54ils sont esclaves de la drogue avant toute chose,
00:20:56c'est vraiment un fléau, il faudra réfléchir à ce qu'on fait.
00:20:59En réalité quand les gens sont déjà dans cet état-là,
00:21:00je vais vous dire, c'est déjà trop tard.
00:21:01– Non mais la priorité, vous me parlez de la priorité de ces policiers
00:21:04qui sont là pour la paix et l'ordre public,
00:21:06la paix elle n'est pas là avec ces gens qui sont dans la rue…
00:21:09– Les personnes qui sont sous stupéfiants en fait,
00:21:11ce sont des gens qui ne sont pas là.
00:21:12– Donc c'est eux qu'il faut s'occuper.
00:21:14– Non, non, non, moi personnellement quand je vais au cinéma par exemple dans le 19ème,
00:21:17je passe par là, je vais très vite, voilà c'est évident, très évidemment.
00:21:20Effectivement il faut éviter qu'il puisse y avoir des accrochages autant que possible.
00:21:23Je pense que c'est la préoccupation des fonctionnaires de police
00:21:25que l'on voit ici et il ne faut pas supposer que c'était les guidés par M. Macron.
00:21:28– Écoutez alors, nous on est déjà allés dans ce quartier, je vous l'ai dit,
00:21:31on est allés dans ce quartier plusieurs fois
00:21:33et quand on y va on ne demande pas d'autorisation,
00:21:34on y va, on tourne, et qu'ils soient contents ou pas,
00:21:38regardez on avait réalisé un reportage il y a quelques mois justement
00:21:41sur l'ambiance dans ce quartier, voilà ce que veulent cacher,
00:21:44en tout cas peut-être les gens qui ont donné des ordres à ces policiers, regardez.
00:21:48– Nina préfère témoigner anonymement,
00:21:51elle habite depuis plus de dix ans le quartier de Stalingrad,
00:21:54dans le 19ème arrondissement de Paris.
00:21:56Maman de deux enfants, elle vit la peur au ventre
00:22:00depuis le retour des consommateurs de crack.
00:22:02– J'ai l'impression que les enfants de Stalingrad sont abandonnés,
00:22:04nos enfants ont peur, nous avons peur.
00:22:06Dès le matin on doit se la lommer des fois entre les toxicomanes avec les enfants
00:22:10pour pouvoir les conduire sur le chemin de l'école.
00:22:11C'est très compliqué d'aller à l'école dans ces conditions-là
00:22:14et de se développer sainement dans un contexte pareil.
00:22:17– Les toxicomanes stationnent très souvent dans la rue de Tangers,
00:22:20devant les écoles primaires et élémentaires.
00:22:23À tout moment, Nina s'attend à vivre une tragédie.
00:22:26– J'ai l'impression qu'on attend le drame en fait,
00:22:28et on est au bord, en fait on n'est pas loin du drame,
00:22:30parce que quand on entend qu'il y a des enfants qui viennent se faire tirer
00:22:32par des toxicomanes devant la sortie d'école,
00:22:35quand on a des directeurs, des personnels scolaires
00:22:37qui doivent s'interposer entre des toxicomanes et les enfants à la sortie d'école,
00:22:40je me dis qu'il y a quelque chose qui risque d'arriver
00:22:42si on ne fait pas quelque chose très rapidement.
00:22:43– Une autre habitante du quartier témoigne elle aussi de cet enfer au quotidien.
00:22:48– On m'a cassé ma voiture trois fois, même en sortant de mon travail, j'ai peur.
00:22:52Je récupère mon enfant et j'ai peur pour entrer,
00:22:54pourtant j'ai trois minutes pour arriver chez moi.
00:22:56On n'est pas tranquille, sincèrement, même pour aller chercher une baguette,
00:23:00je ne peux pas envoyer mon fils qui a 11 ans.
00:23:02– Les riverains en appellent aux autorités, ils se disent laissés à leur sort.
00:23:07Après le démantèlement du campement de Forceval en octobre dernier,
00:23:11les toxicomanes errent dans les quartiers nord de la capitale,
00:23:14sans aucune prise en charge.
00:23:16– Garen Chloroquan, c'est ça en fait que ne veulent pas montrer les autorités,
00:23:20au fond c'est ce qu'on vous montre sur ces news qu'il faudrait cacher.
00:23:24– Bien sûr, et je me rappelle, j'étais parti avec vous il y a quelques années
00:23:27à la colline du Crac et je vais raconter une histoire qui n'est pas sortie en public,
00:23:33il y avait la police qui était à l'intérieur de la colline du Crac
00:23:36et qui nous avait dit tant que vous ne rentrez pas à l'intérieur,
00:23:39on sera là pour vous protéger, mais si jamais vous rentrez, on partira.
00:23:43Et c'était exactement ce qui s'était passé,
00:23:44je ne sais pas si vous vous en rappelez Jean-Marc.
00:23:46– Tout à fait.
00:23:47– Il faut cacher aujourd'hui la réalité parce que la réalité ne plaît pas.
00:23:51Au lieu d'essayer de faire en sorte que la réalité s'améliore,
00:23:55c'est-à-dire que cette police municipale devrait être en train d'arrêter les dealers,
00:23:59d'arrêter les consommateurs de drogue,
00:24:01on va empêcher les journalistes de montrer la réalité des faits.
00:24:04On est sur une dérive totalitaire qui est très problématique en France
00:24:09et il va falloir quand même se réveiller pour changer les choses, je pense.
00:24:11– Merci beaucoup Garen Chelanokian pour ces images
00:24:13et je rappelle que vous êtes éditorialiste chez Frontier Média.
00:24:15Rachida, vous me disiez, j'y suis passé et j'ai vu ces gens allongés par terre.
00:24:19– Oui, pas plus tard que la semaine dernière, effectivement, c'est juste inhumain,
00:24:23on ne peut pas cautionner ce qui se passe.
00:24:25Et donc du coup, moi je me réjouis qu'il y ait des journalistes
00:24:28ou même des passants qui peuvent filmer et alerter, ce sont des lanceurs d'alerte.
00:24:33Mais au-delà de ça, la presse pour moi c'est le quatrième pouvoir.
00:24:37– Le quatrième pouvoir qui alerte donc les pouvoirs publics
00:24:40et aujourd'hui il y a urgence parce que c'est indigne de la France
00:24:44que de laisser ces gens comme ça, à même le sol, en train de mourir sous nos yeux.
00:24:49– Laure Alice.
00:24:50– Oui, je rejoins tout à fait.
00:24:52Alors, il ne faut pas oublier que Paris, ce n'est pas Emeline Paris,
00:24:55alors on n'est plus dans Black Mirror.
00:24:56– Non mais c'est ça, c'est cette image qu'ils veulent montrer,
00:24:59l'image d'Emeline Paris, l'image pendant l'IGO
00:25:01où il y avait des policiers partout, où tout était fliqué.
00:25:04Simplement aujourd'hui, les policiers sont partis et la réalité revient.
00:25:06Donc on nous a montré un Paris parfait, avec ce qui était joli, ce qui était bien
00:25:11et en revanche, ce qui ne va pas, on le met sous le tapis.
00:25:14Et je trouve ça particulièrement méprisant.
00:25:16C'est méprisant pour les journalistes, c'est méprisant aussi pour les citoyens
00:25:21qui ont le droit de savoir ce qui se passe aussi,
00:25:23qui ont le droit de savoir ce qui se passe en bien et en pas bien.
00:25:26Et c'est aussi, vous l'avez très bien dit Rachida,
00:25:28c'est aussi méprisant et odieux aussi pour ces personnes
00:25:32qu'on laisse mourir sous des ponts et dont on ne s'occupe pas.
00:25:35C'est-à-dire qu'ici, on a une situation dans laquelle ça ne pose pas de problème
00:25:39quand les reporters français vont filmer la misère dans des pays étrangers,
00:25:43vont filmer la guerre, etc.
00:25:44On ne s'offusque pas.
00:25:46En revanche, là, on n'a pas le droit.
00:25:48– Mais vous voyez l'image qu'on est en train de voir là, elle est forte cette image
00:25:51parce que qui est interpellé par la police municipale ?
00:25:54La journaliste.
00:25:55Alors que vous avez derrière, vous avez ces camps qui sont là,
00:25:58vous avez ces gens sous ces tentes.
00:26:00Est-ce qu'ils sont en situation légale ou pas ? On n'en sait rien.
00:26:02– Au lieu de s'occuper d'eux.
00:26:03– Au lieu de s'occuper d'eux, on s'occupe de la journaliste qui va faire son travail.
00:26:07En fait, c'est le monde à l'envers.
00:26:09– C'est le monde à l'envers et heureusement qu'elle montre ça.
00:26:12– Laurence Accomedi.
00:26:13– Symboliquement, tout est dit.
00:26:14Vous avez des policiers municipaux à gauche, il y a des gens probablement sous crack,
00:26:18probablement en situation irrégulière.
00:26:20À droite, vous avez une journaliste.
00:26:22Quelle chose qu'ils prennent, ils vont à droite, les journalistes.
00:26:24Mais pourquoi ?
00:26:25Parce qu'il y a une démission face à un problème comme la drogue,
00:26:28un problème de santé, vous l'avez très bien dit,
00:26:30un problème d'insécurité, un problème d'immigration.
00:26:32Quand on n'arrive plus à les régler, on les cache.
00:26:35Qu'est-ce qui s'est passé pendant les JO ?
00:26:36Eh bien, vous aviez des autocars qui ont emmené les 100 domiciles fixes,
00:26:40symbole de la pauvreté et de la précarité en France.
00:26:42Les migrants clandestins, ils les ont emmenés en province,
00:26:45très loin des yeux des étrangers, plutôt que de régler le problème.
00:26:49Et là, ça pose une vraie question si la presse n'est plus libre.
00:26:51Mais il y a pire encore Jean-Marc, c'est l'autocensure de la presse.
00:26:56Près de Bayeux, il y a un jeune boxeur, vous le savez,
00:26:58qui a été agressé au couteau par un Algérien et qui en est mort.
00:27:02Kylian ?
00:27:02Kylian.
00:27:03Il y a un journal qui a osé dire que Kylian a été tué par un Normand.
00:27:07C'est-à-dire qu'on n'ose pas dire, c'est West France, je balance,
00:27:11on n'ose pas dire la réalité.
00:27:14Il faut décrire la réalité, parce que si on ne prend pas la mesure
00:27:16de ce qui se passe dans notre pays, on ne prendra pas la mesure des solutions.
00:27:19Et les Français ne sont pas idiots, ils voient ce qui se passe.
00:27:21Arrêtez de leur mentir.
00:27:23Et pareil à la presse étrangère et notamment Italie.
00:27:25Voilà, et c'est ce qu'on essaie de vous montrer tous les jours.
00:27:27Dans un instant, on va vous montrer ce qui se passe à Sciences Po aussi,
00:27:30c'est pareil, c'est ce que vous ne voyez pas ailleurs.
00:27:32Ce que les autres médias ne vous montrent pas à Sciences Po,
00:27:33c'est les meetings anti-israéliens qui continuent.
00:27:35Jusqu'à quand, on n'en sait rien.
00:27:36Ça continue avec parfois des mots, des slogans qui sont hors-la-loi.
00:27:41Carrément, on vous montre ça dans un instant.
00:27:42Tout de suite, c'est News Info de Réberthaud.
00:27:47Sur les huit premiers mois de l'année,
00:27:49il y a eu une augmentation de 180% des actes antisémites en France,
00:27:54déclaration du nouveau ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau ce matin,
00:27:58alors que les Juifs fêtent en ce moment même Rosh Hashanah,
00:28:01le nouvel an juif, et que lundi, ce sera l'anniversaire des attaques du 7 octobre.
00:28:0563% des Français estiment que la justice protège davantage les coupables que les victimes.
00:28:10C'est le résultat de notre dernier sondage CSA pour CNews, Europe 1 et le JDD.
00:28:15Un sentiment très marqué chez les électeurs de droite,
00:28:18tandis qu'à gauche, la plupart des sondés estiment au contraire
00:28:21que la justice protège davantage les victimes.
00:28:24Enfin, cinquième jour d'incendie en Grèce,
00:28:26des centaines de pompiers luttent toujours contre un feu géant
00:28:29dans la région du Péloponnèse.
00:28:31Deux personnes sont décédées le week-end dernier.
00:28:3611h06 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:28:39On va vous parler maintenant de ce qui se passe à Sciences Po,
00:28:41parce que là aussi c'est pareil, ça fait partie des choses qu'on veut vous montrer,
00:28:45parce que c'est assez grave ce qui se passe à partir du moment où les slogans
00:28:47qui sont mis en place sont hors la loi.
00:28:50On peut faire des manifestations pro-palestinienne, bien évidemment,
00:28:53il n'y a aucun souci, mais en respectant la loi,
00:28:55en respectant les règles, en respectant chacun.
00:28:57Voici donc ce qui s'est passé à Sciences Po.
00:29:00Viva, viva Palestine !
00:29:05Des messages de soutien à la Palestine,
00:29:07des appels à l'intifada ou encore ce slogan.
00:29:11Abat les colonialistes !
00:29:13Abat les colonialistes,
00:29:14le tout sous les applaudissements de certains étudiants.
00:29:17Maintenant !
00:29:20Ce rassemblement a eu lieu hier dans le hall de Sciences Po Paris
00:29:24à l'initiative de plusieurs organisations étudiantes.
00:29:28La scène a été filmée par un membre de l'Uni.
00:29:30A l'occasion d'une table ronde sur la rentrée universitaire ce matin à l'Assemblée,
00:29:34certaines personnalités politiques comme Julien Odoul,
00:29:38porte-parole du RN, ont réagi.
00:29:40Hier, des étudiants d'extrême gauche, masqués, portant des keffiers,
00:29:43ont organisé un meeting improvisé pro-Hamas et pro-Hezbollah
00:29:47dans le hall de Sciences Po Paris en appelant au soulèvement.
00:29:50Depuis les massacres du 7 octobre, Sciences Po Paris et d'autres grandes écoles
00:29:54et universités sont devenues la honte de l'enseignement supérieur français
00:29:58et des fabriques antisémites.
00:30:00Pour le moment, le ministre de l'enseignement supérieur,
00:30:03Patrick Hetzel, ne s'est pas exprimé sur le sujet.
00:30:07Alors, puisqu'on a un prof avec nous,
00:30:09si vous vouliez écouter, ce serait pas mal, merci.
00:30:12Je vous disais, Gabriel Lattanzio,
00:30:15ça vous choque ou pas ?
00:30:16Alors, qu'on formule précisément,
00:30:19est-ce que je suis d'accord avec tout ce que j'ai entendu ici ?
00:30:20Absolument pas. Sciences Po, je peux vous en parler un tout petit peu.
00:30:24J'y ai filé un coup de main l'année dernière.
00:30:26Je pense que cette école doit changer de mille façons,
00:30:28mais je pense que c'est pas tout à fait sérieux de dire,
00:30:30regardez, voici, on a trouvé 50 personnes dans un fil.
00:30:32C'est pareil. Alors, en fait, tout ce qu'on montre, il ne faut pas le montrer.
00:30:34Absolument pas.
00:30:34C'est-à-dire, il ne faut pas montrer ça.
00:30:37Eux qui viennent une fois par semaine avec des masques, avec des keffiers
00:30:41et qui viennent appeler à la révolte, ce n'est pas bien.
00:30:44Il faut tout montrer, justement.
00:30:45Et Sciences Po, c'est une grosse machine.
00:30:47On est 4 500 intervenants, donc 4 500 enseignants.
00:30:50Vous voyez bien qu'on ne tiendrait même pas à l'image si vous nous montriez un peu.
00:30:52Est-ce que ça vous choque ? C'est ma question.
00:30:53Choquer ? Non, moi, il m'en faut plus, personnellement,
00:30:55que des gens défendent des produits médicaux, je ne suis pas d'accord.
00:30:57Défendre le colonialisme, la France est colonialiste, tout ça, c'est normal.
00:31:00Défendre le colonialisme, ne me plaît pas.
00:31:01Penser qu'on est dans une société ultra-coloniale, ça ne me semble pas malin non plus.
00:31:04Ce n'est pas ma question, ce n'est pas la question ici.
00:31:06Non, Sciences Po ne va pas bien de différentes façons.
00:31:08Vous voulez des coulisses.
00:31:09Je pense que Sciences Po ne va pas bien parce que c'est un assez bon exemple
00:31:12d'un milieu où ça peut être un peu clientéliste.
00:31:15Je m'explique.
00:31:15On a la chance, en France, on a des joyaux, dont il ne faut pas dire trop de mal.
00:31:18Attention à ce qu'on dit de l'université.
00:31:20Ces joyaux, il faut les préserver.
00:31:21On arrive à enseigner parce que nos élèves viennent à nous
00:31:23sans avoir l'impression d'avoir acheté un produit.
00:31:25Ils viennent à nous parce qu'ils sont là sans avoir payé des milliers d'euros
00:31:27de frais de scolarité.
00:31:28Quand on commence à mettre la main dans cet engrenage, croyez-moi,
00:31:31l'attitude d'un jeune qui est là parce qu'il a payé une certaine somme,
00:31:34c'est de demander à ce que l'enseignement s'adapte à ce qu'il veut.
00:31:37Et dès lors, c'est un lieu où ça devient son terrain de jeu.
00:31:39Donc, il peut y avoir ce type de dérive.
00:31:41Moi, je dis attention à la marchandisation de l'éducation.
00:31:43Si vous êtes ici inquiétés par le fait que des jeunes font du lieu qu'ils ont...
00:31:47Je ne vois pas le rapport, je ne vois pas le rapport.
00:31:49Laurent Jacobilli, après, on prend une telle décision.
00:31:51Ce qui est choquant, c'est comment c'est possible.
00:31:53Comment on les a laissés faire ?
00:31:54Comment des propos, on va dire antisionistes pour être polis,
00:31:57mais qui fleurent parfois avec l'antisémitisme,
00:31:59peuvent être tenus dans l'enceinte d'une université ou d'une grande école ?
00:32:03Si une jeune fille ou un jeune garçon était arrivé avec un drapeau israélien
00:32:08dans cette réunion, qu'est-ce qui lui serait arrivé ?
00:32:10Vous êtes sûr qu'il aurait été en sécurité ?
00:32:12Autre chose, aujourd'hui, les facultés, les universités,
00:32:15elles sont ouvertes à l'extrême gauche.
00:32:18Monsieur Louis Boyard, député d'extrême gauche,
00:32:20fait la tournée des universités.
00:32:21Il était hier à Rouen.
00:32:23Il a porte ouverte où il peut déclamer toute sa haine pendant des heures,
00:32:27se faire applaudir avec des propos.
00:32:29Une fois encore, je vais dire antisioniste,
00:32:31tout le monde aura bien compris ce que je pense.
00:32:33Si demain, je demande à les mois dans cette université,
00:32:36député du Rassemblement national,
00:32:37est-ce que vous croyez qu'on va me dire oui ?
00:32:39Bien sûr qu'on me dira non.
00:32:40Donc, il y a un problème que la politique vienne s'inviter dans les universités,
00:32:44que le recrutement de LFI se fasse dans les universités.
00:32:47Ce n'est pas normal.
00:32:48Qu'il y ait des débats avec toutes les tendances politiques,
00:32:51c'est traditionnel dans l'université et c'est sain pour les étudiants.
00:32:55Mais qu'il y ait le monopole d'extrême gauche, de la pensée
00:32:59et une forme de dictature interne.
00:33:01Écoutez, quand vous êtes...
00:33:02Mais d'où on manifeste masqué ?
00:33:04D'où on manifeste avec des keffiers ?
00:33:05D'où on manifeste comme ça ?
00:33:07Yvan Locos, bonjour.
00:33:08Vous êtes délégué national de l'Uni.
00:33:10En fait, la séquence, elle est totalement surréaliste
00:33:12et visiblement, ça se répète régulièrement.
00:33:14Puisqu'il y avait une jeune fille ce matin
00:33:16qui était chez Pascal Praud de chez vous, de votre syndicat,
00:33:18qui expliquait que c'était tous les jeudis, pendant un quart d'heure,
00:33:21ils avaient le droit de venir mettre la pagaille comme ça
00:33:23et de faire leur slogan.
00:33:26Effectivement, ça arrive chaque semaine
00:33:28et ce n'est même pas quelque chose qui va à l'encontre
00:33:30de ce que propose l'administration.
00:33:32Parce que finalement, c'est organisé par l'administration,
00:33:36c'est, excusez-moi le terme, un bordel organisé.
00:33:39On a chaque semaine 15 minutes
00:33:42alloués à des organisations d'extrême-gauche et pro-palestinienne
00:33:46pour tenir des discours, pas seulement pro-palestinien,
00:33:50parce que là, c'est un appel à la lutte armée.
00:33:52L'intifada, c'est un appel à la lutte armée.
00:33:54Donc, qui appelle à la lutte armée,
00:33:56et la lutte armée, pas seulement d'ailleurs contre Israël,
00:33:59mais la lutte armée contre ses alliés.
00:34:01Et parmi les alliés d'Israël,
00:34:03il y a l'Occident et notamment la France.
00:34:06Et on a donc un appel au sein d'une grande école française,
00:34:11au sein d'une école qui est censée former
00:34:14les dirigeants politiques de demain
00:34:16à prendre les armes contre Israël et contre la France.
00:34:20Et ça, c'est fait au sein de cette grande école,
00:34:23sans réaction de l'administration.
00:34:25Ça a lieu chaque semaine.
00:34:26Et on se demande comment c'est possible.
00:34:29Et finalement, quand on réfléchit un petit peu,
00:34:31on comprend que c'est possible,
00:34:32parce que depuis des années, il y a un laissé-aller à Sciences Po
00:34:35et que l'année dernière, ils ont pu bloquer et occuper impunément
00:34:39sans qu'il y ait de sanctions derrière.
00:34:41Et ces mêmes étudiants qui bloquaient et occupaient
00:34:43sont toujours à Sciences Po
00:34:45et donc peuvent se permettre d'aller encore plus loin
00:34:47et maintenant, de proposer même de prendre les armes.
00:34:50Mais Yven, ce qui est étonnant, c'est que où est la direction ?
00:34:52On nous a expliqué qu'il y avait une nouvelle direction
00:34:54qui serait beaucoup plus ferme,
00:34:55qui allait remettre Sciences Po sur le droit chemin.
00:34:58Moi, c'est la question que je pose dans le bandeau en bas d'écran.
00:35:01Jusqu'à quand ça va durer cette pagaille ?
00:35:03Enfin, ça fait des semaines, ça fait des mois
00:35:05qu'on raconte ce qui se passe à Sciences Po,
00:35:06ça fait des mois qu'on montre ces manifestations
00:35:09qui frôlent parfois l'antisémitisme
00:35:11et personne ne bouge, rien ne bouge.
00:35:17Plus que de l'inaction, là, on est réellement face à,
00:35:22je dirais, de la complaisance de la part de cette administration.
00:35:24Alors nous, on a encore espoir que dans les prochains jours,
00:35:28prochaines semaines, face à l'ampleur que ça prend,
00:35:31parce que là, c'est plus que de l'antisémitisme même,
00:35:33parce qu'on a cet antisémitisme, je le redis,
00:35:36parce que c'est important de le dire et de le répéter,
00:35:37c'est un appel à prendre les armes contre la France,
00:35:40contre l'Occident et contre Israël au sein de cette grande école.
00:35:43Là, c'est un appel à la violence,
00:35:45c'est peut-être même l'apologie du terrorisme.
00:35:48Et il n'y a pas de réaction de l'administration.
00:35:51Donc nous, ce qu'on espère, c'est que l'administration finisse par réagir,
00:35:55finisse, pourquoi pas, même par demander l'aide de l'État,
00:35:58parce qu'on comprend que là,
00:35:59l'administration elle-même a du mal à réagir,
00:36:01que la direction ne sache pas comment réagir face à ça.
00:36:03On parle d'organisations qui, chaque semaine,
00:36:08avec plusieurs dizaines, si ce n'est centaines de personnes,
00:36:13bordent des lits Sciences Po et je comprends qu'elles puissent sentir des passés.
00:36:15Mais à ce moment-là, il faut faire appel à l'État
00:36:17et il faut faire en sorte qu'on ait vraiment des mises à pied pour ces étudiants-là,
00:36:22qu'ils soient renvoyés de Sciences Po, qu'ils soient sanctionnés
00:36:24et également qu'ils soient poursuivis,
00:36:26qu'ils aillent répondre de leurs actes devant la loi,
00:36:29parce que tant qu'on les laissera au sein de Sciences Po
00:36:32et tant qu'ils ne seront pas sanctionnés directement par l'État pénalement,
00:36:36ils pourront continuer à propager ce genre de discours
00:36:39et à faire en sorte que Sciences Po ne soit plus une élite intellectuelle,
00:36:42mais devienne une élite islamo-gauchiste.
00:36:44Et je pense que c'est important aussi de le préciser,
00:36:46on n'a pas juste là des militants d'extrême-gauche,
00:36:48on a réellement une convergence d'élus,
00:36:50la convergence d'élus d'ailleurs voulue depuis longtemps par l'extrême-gauche,
00:36:52entre des militants d'extrême-gauche
00:36:54et des militants qui sont proprement des militants islamistes
00:36:57au sein de Sciences Po et qui militent main dans la main
00:37:00pour propager ce discours de haine.
00:37:02Merci beaucoup Évane Lecoze, déléguée nationale de l'Uni.
00:37:04Effectivement, on rappelle que la justice peut se saisir,
00:37:06à partir du moment où elle considère qu'il y a une apologie du terrorisme par exemple,
00:37:09elle peut se saisir.
00:37:10Je vous donne la parole dans un instant,
00:37:11je voudrais qu'on revoie une séquence justement des slogans qui sont prononcés,
00:37:15c'est « Appel à l'intifada »,
00:37:17« Daria Palestine », ce qui veut dire « Palestine vaincra » en français,
00:37:21« Viva Palestine », « Free Palestine »,
00:37:22« Résistance, résistance, abat les colonialistes ».
00:37:24Écoutez.
00:37:26Et si vous avez commencé aujourd'hui,
00:37:28faites et agissez maintenant !
00:37:56Voilà, image de Sciences Po Paris, Rachida Kaout.
00:38:10Moi, je pense qu'en réalité, il faut voir le problème différemment.
00:38:14Ce n'est pas un problème franco-français ce qui se passe à Sciences Po aujourd'hui,
00:38:18ça se passe vraiment dans les universités et notamment un peu plus aux Etats-Unis.
00:38:23Et ce qu'il faut voir, c'est surtout en réalité le doigt qui est pointé sur ce qui se passe au Moyen-Orient.
00:38:30Voilà, parce qu'aujourd'hui quand même, l'heure est grave.
00:38:33Depuis le 7 octobre, Israël s'inscrit dans une position justement à la goldamère,
00:38:39c'est-à-dire que je préfère vos condamnations plutôt qu'à vos condoléances.
00:38:43Et moi, j'ai toujours été celle qui appelle à la paix, à la résilience.
00:38:48Aujourd'hui, ce qu'on voit, c'est dramatique.
00:38:50Donc je pense que ces étudiants aujourd'hui, si je parle pour le cas de la France,
00:38:54ce n'est pas les slogans qu'il faut prendre au premier degré en réalité.
00:38:58C'est surtout en fait ce cri d'appel justement sur ce qui se passe.
00:39:02Appel à l'intifada, excusez-moi, appel à lutter contre le colonialisme.
00:39:07Sur cette société civile qui est en train de tomber sur les bombes.
00:39:10Et je vous le dis, aujourd'hui, c'est Rosh Hashanah,
00:39:13je vous souhaite bien sûr un très bon nouvel an à toute la communauté juive.
00:39:18Et j'appelle de mes voeux, mais vraiment sincèrement, à ce que la paix revienne.
00:39:22Mais ces gens-là ne prônent pas la paix.
00:39:23Ces gens-là ne prônent pas la paix.
00:39:25C'est là où vous vous trompez.
00:39:26Laurent Jacobilli, alors.
00:39:28Il y a un agenda politique derrière qui dépasse ce qui se passe à Gaza ou en Israël.
00:39:34D'abord, moi, j'ai une pensée pour tous les étudiants de confession juive
00:39:37qui, lorsqu'ils vont dans ce type d'université ou d'école, doivent plutôt avoir peur d'y aller.
00:39:42Ah ben oui, dans la boule au ventre, le gendarme.
00:39:43Voilà, et c'est tout à fait normal et ça devrait être la première de nos préoccupations.
00:39:46Deuxièmement, l'agenda, c'est quoi ?
00:39:48C'est dans les mêmes universités que vous avez aujourd'hui des syndicats étudiants
00:39:52proches des frères musulmans.
00:39:53C'est une opération de l'extrême gauche sur un nouvel électorat,
00:39:56qui est l'électorat issu de l'immigration et qui, ils imaginent, moi je le crois à tort,
00:40:03que quand on est en France et qu'on est musulmans, alors forcément on est antisémite.
00:40:07Et donc, ils vont aller chercher ces gens-là.
00:40:09Et ils le font à travers tous les vecteurs qu'ils ont,
00:40:11ceux, leurs émissaires qui vont dans les facultés, les syndicats étudiants,
00:40:15mais derrière, je fais un parallèle avec ce qui se passe à l'Assemblée nationale,
00:40:23où certains bordélisent l'Assemblée nationale avec des drapeaux palestiniens,
00:40:26ils ne savent même pas citer la Palestine sur la carte.
00:40:29Ils le font pour être élus sans avoir aucune connaissance de l'histoire,
00:40:33et ils l'ont d'ailleurs montré, ni aucune connaissance de ce qui se passe
00:40:36et de la force du peuple israélien.
00:40:37Et donc, il faut arrêter.
00:40:39Je suis d'accord pour qu'on ait un débat sur Israël, sur la Palestine.
00:40:41C'est un débat, c'est primordial.
00:40:44En revanche, là, on n'est pas là...
00:40:45Excusez-moi, c'est une excuse, c'est un faux nez.
00:40:47Quand il parle de décolonialisme, c'est du wokisme derrière.
00:40:49C'est cette espèce d'auto-flagellation contre les Blancs, contre l'Occident.
00:40:53C'est une forme de nouvelle politique qui fait qu'ils vont chercher un électorat.
00:40:57Ne soyez pas dupes.
00:40:59Oui, mais le problème, c'est que ça augmente l'antisémitisme.
00:41:03Le problème, c'est que ça, ça augmente l'antisémitisme.
00:41:05Ben oui, mais ça met en danger les Juifs en France.
00:41:07Alors, allez-y, Laura, laissez-moi.
00:41:08C'est qu'en tant que responsable politique, donc, à l'Assemblée nationale,
00:41:13moi, je vous demande, en réalité, de protéger aussi cette société
00:41:17en actionnant sur cette règle qu'il faut mettre en place,
00:41:21celle de régir, en fait, l'Islam de France,
00:41:23pour éviter que ces puissances étrangères ne viennent manipuler, en fait, ces populations.
00:41:28Mais d'abord, mettons de l'ordre où c'est...
00:41:29Excusez-moi, Rachida Kaout.
00:41:31D'abord, c'est...
00:41:31Vous pouvez être repassée par le commencement.
00:41:33Non, non, mais le commencement, il est là.
00:41:35Le commencement, c'est de mettre de l'ordre là.
00:41:37C'est mettre de l'ordre dans les facs, c'est accepter.
00:41:40Oui, mais moi, je vous expliquais que j'étais pas d'accord.
00:41:41Parce que c'est pour vous, en fait, ce qui se passe, en fait, pour le Moyen-Orient.
00:41:44Mais c'est trop facile, ça. L'oraliste.
00:41:45Oui, alors, je pense que...
00:41:47Vous avez dit, Rachida, que c'était quelque chose qui se passait dans les universités,
00:41:50et vous avez parlé des universités américaines.
00:41:52Je pense qu'on peut même élargir la question,
00:41:55c'est-à-dire qu'on a aujourd'hui une mutation, la société internationale,
00:41:59avec une opposition qui se manifeste de plus en plus entre le Bloc occidental
00:42:03et le Moyen-Orient, et l'Orient aussi, parce qu'il y a la Russie, la Chine, etc.
00:42:07Et cette opposition, elle se cristallise aussi dans les universités.
00:42:13Mais en réalité, c'est le même problème qu'on trouve là.
00:42:18Évidemment qu'il faut avoir de la compassion pour les civils palestiniens,
00:42:23mais aussi, je pense, aux civils israéliens, qui sont dans des abris.
00:42:26On voit passer des images, depuis plusieurs jours...
00:42:29Tous les civils.
00:42:30De tous les civils, évidemment, même les civils libanais.
00:42:32C'est-à-dire qu'il y a une situation, actuellement, qui est catastrophique,
00:42:37qui est tragique.
00:42:38Et cette situation-là...
00:42:39Mais ça, ça met de l'huile sur le feu.
00:42:40C'est ça, le problème.
00:42:41C'est pour ça qu'il faut arrêter ça.
00:42:43Exactement.
00:42:44Et on laisse s'installer un climat international antisémite, un parcours qui est particulièrement
00:42:50dangereux et qui pose quand même problème.
00:42:52J'aimerais quand même rappeler une chose aussi, c'est qu'Israël, c'est 9 millions
00:42:56d'habitants.
00:42:57L'Iran, c'est 92 millions d'habitants.
00:42:59On s'aperçoit, en réalité, que depuis le 7 octobre, quand on voit un petit peu l'évolution
00:43:02des choses, qu'Israël, en réalité, le but, c'était quand même que le Hezbollah
00:43:06et le Hamas prennent en étau Israël aussi.
00:43:08Donc il y a quand même une situation.
00:43:10Et évidemment...
00:43:11C'est ce que je disais hier, Israël se bat pour vivre aujourd'hui, ce n'est pas autre
00:43:16chose.
00:43:17Israël se bat pour vivre.
00:43:18Gabrielle, attention.
00:43:19Allez-y.
00:43:20Vous savez, l'université, j'y tiens beaucoup, j'en ai fait ma carrière, j'y passe toute
00:43:26ma vie, quasiment, vraiment, je fais un nombre d'heures face aux élèves qui est colossal.
00:43:29Je pense aux 300 salles où on travaille dans le silence, sans caméra, pour voir la noblesse
00:43:34de ce qu'on fait et l'intelligence de la jeunesse.
00:43:36Je ne voudrais pas qu'on ressorte de ce moment où on échange, très intensément, en s'imaginant
00:43:42que l'université française est un lieu complètement en perdition, etc.
00:43:45Permettez-moi de rappeler cette évidence.
00:43:47Sciences Po est gangrénée par ces gens-là, est gangrénée par l'extrême gauche.
00:43:51Monsieur Morandini, Jean-Marc, je pense sincèrement que ce qui cause aussi des réactions qui nous
00:43:56semblent évidemment poser tous les problèmes qu'on a mentionnés, il faut qu'on protège
00:44:00nos concitoyens quels qu'ils sont, évidemment, nos concitoyens juifs, c'est aussi...
00:44:04C'est l'horreur que ces gens voient.
00:44:06Moi, je ressens de la compassion aussi, mais beaucoup de colère.
00:44:08Quand je repense au massacre du 7 octobre, quand je repense à l'attentat qui a eu lieu
00:44:13à Tel Aviv il y a quelques jours, quand je repense aux massacres commis par l'État
00:44:17d'Israël aussi, etc.
00:44:18Évidemment qu'un jeune qui a 20 ans, à qui on demande de se positionner, de poser
00:44:21des questions sur comment la société peut être meilleure, ne lui demandez pas d'avoir
00:44:25une réponse...
00:44:26Les massacres commis par l'État d'Israël, vous voulez dire quand Israël se défend ?
00:44:27C'est ça.
00:44:28Excusez-moi.
00:44:29C'est Laurent Jacobetti.
00:44:30Excusez-moi.
00:44:31On est presque à l'anniversaire du programme du 7 octobre perpétré par le Hamas, d'accord.
00:44:38Je ne vois pas moi des étudiants juifs en train de mettre le feu dans les universités.
00:44:43Je n'en vois pas un seul.
00:44:44Donc une fois encore, le débat oui, la controverse oui, la violence, l'insulte, l'appel à
00:44:53la haine non.
00:44:54Vous dites que ce sont quelques étudiants, qu'il n'y a pas de complicité des universités.
00:44:59Comment vous appelez-vous le fait que des présidents d'universités aient écrit à
00:45:02leurs élèves, à leurs professeurs, en leur demandant de voter pour l'extrême gauche.
00:45:06Comment vous l'appelez ça ?
00:45:07Donc ça veut bien dire qu'il y a à la tête des universités, et parmi les professeurs
00:45:11d'universités...
00:45:12Historiquement, qui a créé ?
00:45:13Attendez, je termine.
00:45:14Des gens qui sont militants.
00:45:18Moi, j'ai eu dans le Grand Est une université qui autorisait des manifestations interdites
00:45:22aux blancs.
00:45:23Donc quand on en est là, ça veut bien dire qu'il y a un moment où il faut siffler la
00:45:26fin de la récré.
00:45:27On est en République.
00:45:29On est en République laïque, et avec des lois, l'antisémitisme n'est pas une opinion,
00:45:33c'est un délit.
00:45:34L'appel à l'insurrection n'est pas une saute d'humeur, c'est un délit.
00:45:41Donc on n'a pas à expliquer que ceux qui demain devront gouverner la France peuvent,
00:45:45dès leur plus jeune âge, commettre des délits impunis.
00:45:48Et la liberté d'expression est un droit en France auquel on tient, et c'est une
00:45:51différence entre les deux sociétés que l'on méprise, et ça veut dire souffrir
00:45:54de l'interdiction.
00:45:55Dans la limite de la loi, ce qui est important, c'est dans la limite de la loi.
00:45:59Là, c'est pas la liberté d'expression.
00:46:00Là, c'est pas la liberté d'expression.
00:46:01J'ai pas le droit d'y aller.
00:46:02Donc c'est pas la liberté d'expression.
00:46:03Désolé.
00:46:04J'entends, M.
00:46:05Roubelli.
00:46:06Ce qui me semble...
00:46:07Non, je comprends ce que vous voulez dire.
00:46:08Bah oui.
00:46:09C'est la liberté d'expression que dans un sens.
00:46:10À l'université...
00:46:11Que quand on a la carte, et quand on est d'extrême gauche, là, on a la liberté d'expression.
00:46:13Non, il n'y a pas de carte.
00:46:14Vous trouvez normal que le Rassemblement national ne puisse pas y aller ? Les gens du Rassemblement
00:46:16national ne puissent pas y aller ? Aller parler, c'est normal ?
00:46:18L'université, est-ce que les personnes qui y sont en font ? Quand vous dites que des
00:46:21présidents d'universités...
00:46:22Vous ne répondez pas à ma question.
00:46:23Si, si, je vous assure.
00:46:24Je voulais aussi répondre à M.
00:46:25Jacobelli qui parlait juste avant.
00:46:26M.
00:46:27Jacobelli, vous dites que des présidents d'universités islamo-gauchistes, en gros,
00:46:30publient des papiers avec lesquels les gens ne sont pas d'accord.
00:46:31Vous savez, l'université, c'est un milieu politique où les gens sont contraints, ils
00:46:35respectent des équilibres.
00:46:36Il y a des conseils d'administration lors desquels des gens proposent des papiers.
00:46:40Vous avez beaucoup d'étudiants aujourd'hui qui proposent des papiers qui disent, stopons
00:46:43toute collaboration avec l'université de Tel Aviv, avec l'université de Soissy, etc.
00:46:46Et ce qui sort en ce moment, vraiment, disons, de ce qui se passe dans les universités,
00:46:49c'est plutôt qu'on dit que l'on condamne les massacres commis par les deux camps, très
00:46:53évidemment.
00:46:54Et c'est ça l'ambiance plutôt à l'université.
00:46:55Justement, excusez-moi Gabrielle Latoncio, est-ce qu'à Sciences Po il y a une manif pour
00:46:59protester contre les missiles envoyés par l'Iran contre Israël ? Est-ce qu'il y a
00:47:04des manifs pour protester, pour dire que c'est honteux et que dire s'il n'y avait pas eu
00:47:07le dôme de fer, il y aurait eu des milliers de morts aujourd'hui en Israël et Israël
00:47:10serait détruit ?
00:47:11Mais vous recrutez une action outrancieuse.
00:47:12Mais c'est toujours dans le même sens ! Pourquoi c'est toujours dans le même sens ? Pourquoi
00:47:16c'est toujours dans le même sens ? C'est la question.
00:47:18On va avancer.
00:47:19Je vais vous parler d'une autre affaire, on reste en France et on va parler du Conseil
00:47:23d'État.
00:47:24Moi, cette affaire m'a absolument scotché hier et quand je me dis, voilà, on est chez
00:47:29les dingues, on y est vraiment.
00:47:30Le Conseil d'État a validé le statut de réfugié d'un Algérien qui a été condamné
00:47:34à 4 ans de prison en 2019 pour le viol d'un mineur de moins de 15 ans.
00:47:38Alors, il faut dire que dans un premier temps, l'Office français de protection des réfugiés
00:47:41apatrides avait décidé de refuser cette autorisation, mais le Conseil d'État a finalement
00:47:47accepté.
00:47:48Pourquoi ? Parce que cette personne est en train de changer de sexe et donc, on nous
00:47:52explique que comme elle change de sexe, si elle rentre en Algérie, elle va avoir des
00:47:56problèmes et elle va être persécutée, donc autant la garder ici.
00:47:59On est chez les dingues, reportage, regardez.
00:48:02Sans papier, il obtient le statut de réfugié alors qu'il a déjà été condamné pour
00:48:07agression sexuelle sur mineurs.
00:48:09Arrivé en France il y a 14 ans, Mehdi, 32 ans aujourd'hui, a usé de tous les recours
00:48:14pour obtenir le statut de réfugié et ce, malgré que l'Office français de protection
00:48:19des réfugiés apatrides ait refusé sa demande d'asile.
00:48:22La personne concernée a été condamnée en dernier ressort en France, soit pour un
00:48:28crime, soit pour un délit constituant un acte de terrorisme ou puni de 10 ans d'emprisonnement
00:48:32et sa présence constitue une menace grave pour la société française.
00:48:36Donc l'OFPRA cite cet article-là et donc rejette l'asile.
00:48:39Mais Mehdi ne s'arrête pas là, il change de genre et fait appel du verdict.
00:48:44C'est alors que la Cour nationale d'asile lui donne raison et casse la décision de
00:48:48l'OFPRA.
00:48:49La Cour nationale du droit d'asile accorde le statut de réfugié, ses déclarations
00:48:53ont permis de tenir pour établi son orientation sexuelle et sa transidentité ainsi que les
00:48:58persécutions en cas de retour en Algérie.
00:49:01Entre temps, Mehdi a voulu devenir une femme.
00:49:04Saisi ensuite par l'OFPRA, le Conseil d'état confirme la décision de la Cour nationale
00:49:08d'asile et accorde définitivement le statut de réfugié à Mehdi.
00:49:12Les juges ont estimé que la menace pour la société n'était pas établie et ce, malgré
00:49:17sa condamnation pour agression sexuelle sur un mineur de moins de 15 ans en 2019, pour
00:49:21laquelle il aura passé trois ans en prison.
00:49:24Je vous assure, les français qui regardent ça ce matin, ils se disent mais c'est quoi
00:49:28ce pays ? On est où, Laurent Jacobelli ? On est où ?
00:49:30C'est dingue.
00:49:31Tout à l'heure, vous parliez d'un sondage qui disait que 63% des français pensaient
00:49:34que la justice protégeait les voyous et pas les victimes.
00:49:37Bah voilà.
00:49:38C'est-à-dire qu'aujourd'hui, pour protéger quelqu'un qui a été condamné pour agression
00:49:41sexuelle, pour faire en sorte qu'il ne soit pas condamné dans son pays d'origine ou
00:49:45agressé, pour le protéger, on va mettre en danger notre société.
00:49:50En fait, on nous a expliqué que c'est un danger.
00:49:52Cette personne est un danger.
00:49:54Ça a été dit, ça a été écrit, il est reconnu comme tel.
00:49:56Donc, on le garde en France pour pas qu'il ait des problèmes en Algérie.
00:49:59Donc, si demain, des françaises ou des français, des jeunes de 15 ans sont agressés par ce
00:50:04monsieur, attaqués par ce monsieur, on nous expliquera que finalement, on l'a protégé
00:50:08lui et que c'était ça qui était essentiel.
00:50:10Je vais peut-être vous choquer, mais ce qui lui arrive en Algérie, je m'en fiche.
00:50:14Ce que je veux, c'est que nous protégions les françaises et les français.
00:50:18Quand un étranger commet un crime ou un délit grave, condamné à plus de trois ans de prison,
00:50:24il n'a plus rien à faire en France.
00:50:26On l'a reçu.
00:50:27On lui a donné l'hospitalité.
00:50:28En retour, il nous a agressés.
00:50:30Il a tué.
00:50:31Alors, c'est dehors.
00:50:33Dehors, quoi qu'il en coûte, dehors, quoi qu'il en soit, qu'il change de sexe, qu'il
00:50:37change de coiffure, qu'il change de costume, on s'en fout.
00:50:40Il doit partir.
00:50:42Parce que s'il reste, moi, je pense à tous les gens d'origine algérienne ou algérien
00:50:47qui se comportent bien.
00:50:48Et c'est la grande majorité.
00:50:50Bien sûr.
00:50:51Qu'est-ce qu'ils pensent, eux ? Ils pensent qu'ils vont être jugés à l'aune de ce type
00:50:54d'individus.
00:50:55Alors, pour tout le monde, pour protéger la société, pour protéger les françaises
00:51:00et le français, d'où qu'ils viennent, il faut que ce type de danger parte.
00:51:04Je rappelle quand même qu'il a été condamné à quatre ans de prison en 2019 pour le viol
00:51:09d'un mineur de moins de 15 ans et qu'on estime aujourd'hui qu'il est dangereux.
00:51:12Donc, il peut récidiver.
00:51:13Qu'est-ce qu'on va dire si, demain, il viole quelqu'un ? Qu'est-ce qu'on va dire ? On
00:51:16le savait, on le savait, mais pour sa protection à lui, on a préféré que la société française
00:51:21prenne un risque.
00:51:22La famille du jeu.
00:51:23Bien sûr.
00:51:24La famille du jeu des françois aujourd'hui.
00:51:25C'est le monde à l'envers.
00:51:26C'est le monde à l'envers.
00:51:27Déjà que les français n'ont plus confiance dans la justice et dans nos institutions,
00:51:30ça ne va pas arranger les choses parce qu'effectivement, là, on protège l'agresseur et non pas les
00:51:34victimes, voire les victimes potentielles qu'il peut y avoir.
00:51:37La deuxième chose, moi, qui m'interpelle beaucoup, c'est les motifs aussi de cette
00:51:42décision.
00:51:43On vient nous expliquer vraisemblablement qu'il aurait changé de genre, alors potentiellement
00:51:48au frais de l'État.
00:51:49J'imagine que c'est...
00:51:50Normalement, c'est remboursé par la Sécurité sociale.
00:51:51Donc, il a utilisé les...
00:51:55Ça doit être l'aide médicale d'État, je suppose.
00:51:57Voilà, l'aide médicale d'État, certainement, pour changer de genre et pour dire qu'il n'est
00:52:01de ce fait, qu'il ne serait de ce fait plus dangereux.
00:52:03C'est totalement ubuesque, en fait, comme situation.
00:52:06Et cette justification, non seulement je ne la comprends pas, mais je pense qu'elle
00:52:16ne va pas aller dans le sens, encore une fois, d'une bonne compréhension de la justice pour
00:52:20les Français, d'une bonne acceptation de la justice pour les Français.
00:52:23Comme le disait très bien Laurent Jacobelli juste avant, aussi pour les Algériens qui
00:52:28se comportent très bien, c'est pareil, ils ne vont pas comprendre.
00:52:30Ce qu'il faudrait, c'est que ces personnes-là, effectivement, je suis tout à fait d'accord,
00:52:33qu'elles soient sorties du territoire.
00:52:35S'il estime être en danger en Algérie, qu'il aille ailleurs, dans ce cas-là, mais qu'il
00:52:40ne reste pas en France, alors qu'il a été condamné et qu'il peut être un danger pour
00:52:42l'Algérie.
00:52:43Gabriel Attanzio.
00:52:44C'est fou cette histoire, on dirait une histoire écrite par CNews, enfin c'est fou.
00:52:47Ah bon, pourquoi par CNews ?
00:52:48Je le dis sans trop d'abusement.
00:52:49Le problème, c'est que c'est la réalité et le problème, c'est que ce sont des faits.
00:52:54Oui, j'en marque, oui.
00:52:55Mais je trouve que cette histoire, de ce point de vue-là, elle est différente.
00:52:57Je ne sais pas.
00:52:59Au sens où, évidemment, il y a tout un tas d'éléments que la ligne éditoriale de la
00:53:04chaîne est de dire qu'il faut qu'on dénonce.
00:53:05La ligne éditoriale, effectivement, c'est dire la vérité et c'est de montrer ce qui
00:53:09se passe.
00:53:10Prioriser les questions sécuritaires, poser la question migratoire, etc.
00:53:13Mais encore une fois, ce n'est pas à charge.
00:53:14Ce n'est pas à charge.
00:53:15Je ne suis pas en train…
00:53:16Ça s'avère à charge.
00:53:17Non, non, non, je ne pense pas.
00:53:18On ne peut pas que s'engueuler aussi, je sais que mon rôle ici, c'est d'apporter
00:53:21la contradiction.
00:53:22Non, pas du tout.
00:53:23C'est vous qui commencez qu'il y a des CNews.
00:53:24Excusez-moi.
00:53:25C'est sûr que ce n'était pas ça le sous-texte.
00:53:26Maintenant, sur ce qui se passe ici et sur le laxisme et la question des violences sexuelles
00:53:29et sexistes, je pense là-dessus qu'il y a peut-être un peu d'espoir en France.
00:53:33C'est que beaucoup de gens ont le sentiment qu'on est allé pas assez loin dans la punition
00:53:37de ces crimes.
00:53:38Il y a eu les affaires autour de… Vous vous souvenez du bouquin La Famille Agrandé, vous
00:53:40vous souvenez de l'affaire, évidemment, des viols de l'affaire de Mazan, etc.
00:53:44Il y a aujourd'hui en France une discussion sur les violences dont sont victimes essentiellement
00:53:48les femmes.
00:53:49Et ça, c'est un sujet sur lequel je crois faire véritablement quelque chose.
00:53:51Mais moi, je parle de ça.
00:53:53Je vous parle de quelqu'un qui est condamné pour viol et qu'on garde en France.
00:54:00La question, elle est là.
00:54:03La condamnation, il n'y a aucun souci.
00:54:04Ne faites pas de moi…
00:54:05Juste, Gabriel.
00:54:06Écoutez-moi.
00:54:07Gabriel, attendez.
00:54:08Écoutez-moi.
00:54:09Il n'y a aucun souci.
00:54:10Il a été condamné par la justice, il n'y a aucun souci.
00:54:12La question, c'est pourquoi on le garde ?
00:54:13Monsieur Morandini, ne faites pas comme si je suis ici pour défendre un violeur, s'il
00:54:16vous plaît.
00:54:17Ce n'est pas ce que je vous dis du tout.
00:54:18Je vous fais l'amitié.
00:54:19Nous vivons souvent ici.
00:54:20Ne faisons pas ça.
00:54:21Écoutez-moi.
00:54:22Je ne vous dis pas que vous le défendez.
00:54:23Je vous dis juste que la question n'est pas celle-là.
00:54:25La seule question, c'est pourquoi on le garde ?
00:54:26Ma réponse, si vous voulez voir autre chose que ce que vous pensez entendre à gauche,
00:54:29c'est que je pense qu'il faut énormément de fermeté à l'égard de ceux qui commettent
00:54:33des viols.
00:54:34C'est crucial.
00:54:35Ce n'est pas le problème.
00:54:36Ce n'est pas le problème.
00:54:37Est-ce qu'on le met dehors ?
00:54:38Je n'ai aucune envie que quelqu'un de dangereux soit sur le chemin de quelqu'un qui peut
00:54:42souffrir.
00:54:43L'État a un devoir de protection.
00:54:44Mais ne me demandez pas de me prononcer sur un cas précis.
00:54:48C'est un violeur ?
00:54:49Non, je ne suis pas.
00:54:50Monsieur Jacobelli, je sers ici de punching ball pour défendre un grand politique.
00:54:54Moi, je suis là pour défendre et de l'espoir.
00:54:56C'est fou.
00:54:57Même quand je vous dis qu'il faut de la fermeté face à un violeur, on fait comme
00:55:00ça.
00:55:01Mais ça veut dire quoi ?
00:55:02Ça veut dire on le met dehors ou pas ?
00:55:03Soyons clairs.
00:55:04Est-ce qu'il doit rentrer chez lui ?
00:55:05Mais moi, je suis du côté des décisions de justice.
00:55:06Est-ce qu'il doit rentrer chez lui ?
00:55:07Oui, mais le Conseil d'État a dit qu'il restait.
00:55:08Donc, est-ce qu'il doit rentrer chez lui ?
00:55:09Jean-Marc, le droit, rien que le droit.
00:55:11Oui, mais là, le Conseil d'État dit qu'il doit rester.
00:55:13Excusez-moi.
00:55:14Le Conseil d'État a bien ses règles sur lesquelles tous nos politiques et tous les
00:55:18élus, notamment de l'Assemblée nationale, se sont positionnés.
00:55:21Donc, vous trouvez ça bien ou pas ?
00:55:22C'est un non-sujet autour de cette table.
00:55:24Vous réagissez tous avec émotion.
00:55:29N'oublions pas qu'en fait, la loi est bien faite en France.
00:55:32Et aujourd'hui, ce cas précis, nous parlons d'une personne qui peut se faire lyncher
00:55:37dans son pays.
00:55:38Moi, je trouve ça inhumain ce que vous avez dit tout à l'heure.
00:55:40Écoutez, puisque vous parlez de la loi, je vais vous la donner, la loi.
00:55:43L'Office français, écoutez-moi.
00:55:46Article L511, écoutez-moi.
00:55:48L'article L511, celle du code de l'entrée du séjour, dit qu'une personne voit son
00:55:58statut de réfugié retiré ou refusé si la personne est une menace grave pour la société
00:56:04française.
00:56:05Donc, la loi, rien que la loi.
00:56:06On applique la loi.
00:56:07Oui, mais ce n'est pas ce qu'il fait.
00:56:08Oui, puisque le Conseil d'État…
00:56:10Juste la réaction aux accusations qui ont été lancées.
00:56:12D'abord, ce que vous dites est complètement en dehors du sujet.
00:56:15Et franchement, ce n'est pas à la hauteur du débat.
00:56:17Aujourd'hui, il y a donc…
00:56:18Je pense qu'il n'est pas à la hauteur du débat, c'est votre côté inhumain.
00:56:20Non, non, mais je vais terminer.
00:56:21Ce n'est pas inhumain, Madame.
00:56:22Moi, je suis humain.
00:56:23Je suis humain, je suis humain.
00:56:24Nous sommes tous à condamner ces actes, justement, que nous ne cautionnerons jamais.
00:56:29En revanche, en tant que responsables politiques, je suis désolée, vous n'avez pas le droit
00:56:33de réagir comme vous l'avez fait.
00:56:35Madame, c'est vous qui n'avez pas le droit de protéger des violeurs.
00:56:37Absolument pas.
00:56:38Je n'ai même pas montré le vrai visage du rassemblement.
00:56:39Et j'en suis fier.
00:56:40Je ne m'étonne pas.
00:56:41Et j'en suis fier.
00:56:42Donc, vous prenez la parole autour de ce plateau.
00:56:43Est-ce qu'on peut vous répondre ?
00:56:44Oui, bien sûr.
00:56:45Alors, Laurent…
00:56:46Non, je crois qu'on a compris.
00:56:47Oui, on a compris.
00:56:48Laurent Jacques-Fabuly répond.
00:56:49Madame, Madame.
00:56:50Je suis désolée.
00:56:51Donc, à un moment, vous refaites la loi.
00:56:52Entre protéger des mineurs…
00:56:53Vous refaites les lois.
00:56:54On peut parler ou pas ?
00:56:55Je vous écoute.
00:56:56Non, vous ne m'écoutez pas.
00:56:57Vous êtes idéologique.
00:56:58Entre protéger des mineurs français et un criminel algérien, je protège les jeunes
00:56:59français.
00:57:00Ce type-là, je n'ai aucune estime qu'il se barre, qu'il parte en Algérie ou ailleurs
00:57:01pour des barras.
00:57:02Et on va même proposer une loi, Madame.
00:57:03On va même proposer une loi pour que tous les criminels et délinquants étrangers partent
00:57:04immédiatement du territoire national.
00:57:05Aujourd'hui, je vais vous dire autre chose.
00:57:06Il y a les mineurs isolés marocains.
00:57:07Le Maroc est prêt à les protéger.
00:57:08Le Maroc est prêt à les protéger.
00:57:09Le Maroc est prêt à les protéger.
00:57:10Le Maroc est prêt à les protéger.
00:57:11Et bien, la France a dit « nous ne les enverrons pas » parce que les mineurs isolés marocains
00:57:32ne seront pas assez bien traités.
00:57:34Tout le monde vient.
00:57:35Justement, on est obligé de faire une pause.
00:57:36Justement, on est obligé de faire une pause.
00:57:37Justement, on est obligé de faire une pause.
00:57:38Justement, on est obligé de faire une pause.
00:57:39Justement, on est obligé de faire une pause.
00:57:40Justement, on est obligé de faire une pause.
00:57:41Absolument pas.
00:57:42Je trouve que c'est ce que vous voulez dire.
00:57:44Je suis pour qu'on applique la loi.
00:57:46Là vous venez de lire un texte.
00:57:47Vous êtes pour quoi?
00:57:48Là vous venez de lire un texte.
00:57:49Je ne comprends pas.
00:57:50Je ne comprends pas.
00:57:51Vous savez.
00:57:52Vous savez.
00:57:53Vous avez des idées.
00:57:54C'est facile de dire « on applique la loi », c'est faire comme ça.
00:57:55« On applique la loi », c'est faire comme ça.
00:57:56« On il applique la loi ».
00:57:57« Nous sommes dans un état de droit ».
00:57:58C'est Ponce Pilate.
00:57:59« Nous sommes dans un état de droit », Jean-Marc.
00:58:00« Nous sommes dans un état de droit », Jean-Marc.
00:58:01Vous êtes Rachid Akaoud, vous n'êtes pas Ponce-Pilate, que je sache.
00:58:05Donc, question claire, qu'est-ce qu'on en fait ? On le garde ou on le renvoie ? Votre avis à vous !
00:58:09Si la loi dit qu'il faut le renvoyer, on le renvoie.
00:58:14Vous n'avez pas d'avis en fait, vous ne le pensez pas ?
00:58:15Non absolument pas, moi je suis...
00:58:16Votre avis à vous, c'est quoi ?
00:58:17Si vous voulez, les règles de la République sont faites pour protéger les Françaises et les Français,
00:58:21et en attendant, tout en gardant notre dignité...
00:58:23Non mais vous n'arrivez pas à nous donner un avis, c'est terrible !
00:58:25Non mais tout en gardant notre dignité...
00:58:26Mais la dignité, c'est de protéger les Français, excusez-moi !
00:58:28Monsieur Jacobelli, je n'en ai rien à fiche, vous savez pourquoi ? Parce que je le combattrai toujours sur le terrain des idées.
00:58:34Mais la préférence étrangère, vous avez une préférence étrangère.
00:58:37Vous êtes l'avocat des étrangers, fustif des violeurs, c'est votre conscience.
00:58:43Et je respecterai toujours ce point.
00:58:45Donc gardons cette personne qui est en danger, et mettons en danger les Français, parce que vous avez une idéologie que vous appliquez.
00:58:52On fait la pause de pub, on fait le CNews Info, à tout de suite en direct.
00:58:59Le nouveau ministre de l'Intérieur est à la préfecture de police à Paris.
00:59:03Une cérémonie d'hommage aux victimes de l'attentat du 3 octobre 2019 a eu lieu.
00:59:08Je rappelle que 4 personnes avaient perdu la vie, 3 policiers et un agent administratif.
00:59:13La cérémonie a débuté vers 10h30.
00:59:16Bruno Rotaio s'est exprimé, vos morts sont aussi les nôtres, a-t-il dit.
00:59:21Gérald Darmanin juge inacceptable projet de budget esquissé par le nouveau Premier ministre Michel Barnier.
00:59:27Selon lui, les augmentations d'impôts ne sont pas accompagnées de propositions de réformes structurelles.
00:59:32L'ancien ministre de l'Intérieur redit qu'il ne votera pas une augmentation d'impôts.
00:59:37Enfin au Liban, l'armée israélienne a indiqué que 15 combattants du Hezbollah avaient été tués lors d'une frappe aérienne cette nuit dans un de leurs fièvres du sud du pays.
00:59:46Israël annonce également avoir éliminé 3 hauts dirigeants du Hamas à Gaza il y a 3 mois.
00:59:5138 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:59:57On va juste continuer un petit peu sur Bruno Rotaio, si vous le voulez bien, avec la fermeté qu'il veut montrer sur les OQTF, sur l'immigration illégale.
01:00:06En tout cas, dans les mots, c'est ce qu'il dit depuis qu'il a pris ses fonctions.
01:00:09Regardez hier ce qu'il a dit.
01:00:11Il faut aussi allonger la durée de rétention dans les centres de rétention administratifs
01:00:18comme le groupe Les Républicains vient de le faire à travers une proposition de loi.
01:00:23Il faut aussi, et je le verrai, j'y travaillerai avec le ministre de la Justice,
01:00:28faire en sorte que la motivation du juge soit basée vraiment sur la dangerosité de la personne qu'on s'apprête ou non à libérer.
01:00:37Et enfin, il va y avoir un rendez-vous fondamental, précisément pour les expulsions, pour les éloignements,
01:00:42c'est dans quelques mois la directive retour.
01:00:44Parce qu'on va pouvoir enfin inverser la charge de la preuve pour l'éloignement des irréguliers.
01:00:50Et même, parfois, ne pas obtenir leur accord pour les éloigner dans des pays tiers qui ne sont pas leur pays d'origine.
01:00:57Ce sera un chantier.
01:00:58Croyez-moi que jamais je ne me résoudrai à l'inaction.
01:01:01Jamais.
01:01:02Jamais.
01:01:03Jamais.
01:01:04Jamais.
01:01:05Et pour reprendre une phrase qu'a utilisée hier le Premier ministre,
01:01:08la fatalité, c'est quand il y a du fatalisme.
01:01:11Jamais nous serons fatalistes dès lors qu'il s'agit de protéger tous les Français, et notamment les plus faibles.
01:01:17Voilà, c'est exactement le sujet qu'on avait avant.
01:01:19Autre exemple de ce qui se passe avec les OQTF.
01:01:21Direction l'Ain, où là-bas, un OQTF rend la vie d'un quartier impossible et personne ne peut rien faire, pas même le maire.
01:01:26La maison semble calme.
01:01:28Pourtant, son occupant a transformé le quotidien des riverains en cauchemar.
01:01:32Depuis huit mois, un homme sous le coup d'une obligation de quitter le territoire squatte cette résidence.
01:01:38Fêtes, tapages nocturnes et menaces rythment désormais les week-ends du voisinage.
01:01:43C'est le calvaire.
01:01:44C'est du bruit tout le temps, c'est le chien qui aboie non-stop.
01:01:48On ne peut même plus faire un pas dehors sans ce chien qui aboie tout le temps.
01:01:53Les gens parlent hyper fort.
01:01:55Des voisins à bout qui pensent même à déménager.
01:01:58Car en plus du bruit, la maison est devenue un lieu de point de deal et de trafic en tout genre.
01:02:03C'est des grosses berlines noires qui arrivent, c'est effectivement ce qu'on constate.
01:02:06Il y a des berlines noires qui arrivent et puis après il y a des scooters, des trottinettes, d'autres véhicules qui viennent s'approvisionner.
01:02:11Malgré les efforts déployés par le maire pour faire sortir le squatteur, ce dernier bénéficie d'un vide juridique.
01:02:17Le propriétaire est mort en 2017 et il y a une recherche d'héritier.
01:02:21Pour l'instant, il n'y en a pas, il n'y a pas d'héritier.
01:02:23Donc il n'y a personne qui a pu porter plainte contre le squatteur.
01:02:27D'où la difficulté et la lenteur des procédures.
01:02:31La colère ne cesse de monter dans cette commune où certains habitants envisageraient de se faire justice eux-mêmes.
01:02:37Vous voyez Rachida Kaoudvou qui dit que la loi rint que la loi, il y a des fois où on ne s'en sort pas.
01:02:41La loi bien sûr, mais après maintenant si on ne l'applique pas, je suis désolée.
01:02:44Là vous avez trois cas. Vous avez un, la situation de l'individu qui est sous OQTF.
01:02:50Deux, le fait qu'il squatte une maison.
01:02:53Et trois, le fait qu'il s'adonne à des trafics en tout genre.
01:02:57Point de deal.
01:02:58Et il y a un moment, je suis désolée, le maire c'est bien, il alerte etc.
01:03:01Mais il y a un moment où il faut qu'il suive aussi son dossier.
01:03:03Il ne faut pas tout attendre non plus.
01:03:05C'est la faute du maire en fait.
01:03:06Non mais je suis en train de vous dire qu'il faut également aussi qu'il fasse le nécessaire.
01:03:09Si la maison n'est pas réclamée parce qu'il n'y a pas d'héritier etc.
01:03:12Donc d'identifier, on ne peut absolument pas blâmer qui que ce soit.
01:03:18Votre étiquette politique c'est ensemble.
01:03:20Je vous le dis.
01:03:21Votre étiquette politique c'est ensemble.
01:03:23Donc vous êtes associé au même gouvernement que monsieur Retailleau.
01:03:25Il va falloir vous mettre d'accord.
01:03:26Parce que vous depuis tout à l'heure, les étrangers peuvent arriver à faire à peu près n'importe quoi.
01:03:29Et monsieur Retailleau lui nous dit, les OQTF, il faut tous les renvoyer.
01:03:34Donc moi je ne sais pas qui croire.
01:03:36Il y a un moment, il va falloir m'expliquer.
01:03:39Le problème qu'on a.
01:03:40Le problème qu'on a, c'est qu'en France, 7% des obligations de quitter le territoire français sont exécutées.
01:03:507%.
01:03:51On nous explique qu'on ne peut pas faire mieux.
01:03:52Moi je regarde le Danemark, pays dirigé par la gauche.
01:03:5551% des OQTF sont réalisés.
01:03:57Je regarde le voyage.
01:03:58Sur combien d'OQTF sont livrés ?
01:03:59Je regarde.
01:04:00Répondez-moi.
01:04:01Non je ne vous répondrai pas parce que c'est un pourcentage.
01:04:03C'est faux.
01:04:04C'est le pourcentage qui compte.
01:04:05C'est vérifiable.
01:04:06C'est faux.
01:04:07Tout le monde va aller vérifier sur internet et verra que vous mentez, une fois encore, pour défendre les étrangers.
01:04:10Mais vous n'avez même pas les chiffres.
01:04:11Allez-y, finissez une phrase et on avance.
01:04:13Plus de 20%.
01:04:14Plus de 20%.
01:04:15Attendez Rachida.
01:04:16Vous êtes vraiment pénible.
01:04:17Je vous le dis.
01:04:18Le ratio n'est pas juste.
01:04:19Vous êtes pénible madame.
01:04:20Plus de 20%.
01:04:22Laissez-le finir.
01:04:23Laissez-le finir.
01:04:24Étudiez vos dossiers avant de venir à la télévision.
01:04:25Parce que si vous venez pour vous montrer et dire des bêtises, ça ne sert à rien.
01:04:2720% dans les pays limitrophes.
01:04:31Nous c'est 7%.
01:04:32Donc il y a un problème.
01:04:33Il y a un laxisme intrinsèque et systémique dans notre pays.
01:04:36Il faut renforcer les lois et exécuter les autres.
01:04:38On avance.
01:04:39On parle de politique un peu plus politicienne avec les déclarations de Gérald Darmanin ce matin
01:04:42qui juge inacceptable le budget du gouvernement à cause de la hausse des impôts.
01:04:47On est avec Florian Tardif, spécialiste politique à CNews.
01:04:50Bonjour Florian.
01:04:51La sortie de Gérald Darmanin, le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle surprend par sa violence.
01:04:56Inacceptable, le mot est fort.
01:04:58Oui, le mot est fort.
01:05:00Après, est-ce qu'elle ne surprend pas tout à fait ?
01:05:02Tout simplement parce que nous sommes confrontés à une majorité qu'on pourrait qualifier de majorité patchwork
01:05:07avec des personnes qui ont tout de même des lignes politiques différentes
01:05:11et parfois des ambitions personnelles différentes.
01:05:15C'est le cas notamment de Gérald Darmanin, candidat putatif pour l'Élysée
01:05:19que ce soit en 2027 ou 2032.
01:05:22Et lui, il maintient la ligne qui est celle finalement d'Emmanuel Macron depuis 2017.
01:05:27C'est-à-dire qu'il souhaite absolument baisser les impôts.
01:05:33Là, on parle des impôts notamment sur les sociétés ou pour les plus fortunés.
01:05:37Cela reste un petit peu flou pour l'instant même si on commence à esquisser ici ou là dans la presse
01:05:42à l'instar de ce qu'a fait ce matin Laurence Saint-Martin
01:05:45des détails concernant les personnes qui seraient concernées par ces hausses d'impôts.
01:05:50Donc voilà, il est plutôt dans son rôle.
01:05:53Et on commence à voir ce qui va se passer ces prochaines semaines avec ces discussions autour du budget.
01:05:59C'est-à-dire la ligne politique qui sera défendue par Ensemble,
01:06:02le groupe Ensemble auquel appartient Gérald Darmanin sera celle du chef de l'État,
01:06:07à savoir qu'il faut baisser les impôts et ne surtout pas les augmenter.
01:06:11Ce que prévoit Michel Barnier, c'est une augmentation d'impôts,
01:06:15certes pour les grandes entreprises, certes pour les plus fortunés,
01:06:18mais une augmentation d'impôts tout de même de 20 milliards d'euros l'année prochaine.
01:06:23Et ce qui est étonnant également, c'est dans ce qui a été annoncé,
01:06:26c'est-à-dire que les retraités vont être les premières victimes de tout ça,
01:06:28l'augmentation qui était prévue au 1er juillet des retraites,
01:06:31elle est repoussée au 1er juillet ?
01:06:34Oui, tout à fait. En général, on revalorise les retraites,
01:06:38ce qu'on appelle sur l'inflation l'année dernière,
01:06:41je crois que c'était une revalorisation de l'ordre de 5,3 %,
01:06:44cette année ce sera autour de 2 %, et on décale,
01:06:47ce ne sera pas une revalorisation à partir du 1er janvier, mais à partir du 1er juillet.
01:06:52Pourquoi ? Tout simplement parce qu'on est passé finalement,
01:06:55pour reprendre ce terme qui était d'usage à l'époque,
01:06:58du « quoi qu'il en coûte » au « combien ça rapporte ».
01:07:00Et combien ça rapporte de décaler comme cela l'augmentation des retraites
01:07:04du 1er janvier au 1er juillet ?
01:07:06Ça pourrait rapporter entre 3 et 4 milliards d'euros à l'État,
01:07:11c'est 3-4 milliards d'euros de dépenses en moins.
01:07:14Vous comprenez qu'on cherche à faire des économies,
01:07:17il va falloir faire 40 milliards d'euros d'économies l'année prochaine,
01:07:2020 milliards d'euros d'impôts, c'est un package de 60 milliards d'euros à trouver.
01:07:24Et donc oui, effectivement, les retraites feront partie de ces dépenses en moins
01:07:29pour tenter de rentrer dans les clous, disons-le très clairement.
01:07:33Bonjour, Florent Tardif, journaliste politique à CNews.
01:07:35Dans l'actualité également aujourd'hui, le chauffard qui a provoqué la mort du chef Yannick Allénaud
01:07:39comparé devant la justice, c'est un drame qui avait bouleversé les Français.
01:07:42C'était le 8 mai 2023, le rappel des faits.
01:07:46Antoine Allénaud roulait en scooter lorsqu'il a été mortellement percuté
01:07:50à ce carrefour dans la nuit de dimanche à lundi.
01:07:53Le bruit de l'accident a surpris les riverains.
01:07:56Il y a eu un bruit épouvantable des freins,
01:07:59c'était très rocambolesque l'accident.
01:08:02On sait qu'il y a quelqu'un qui est mort.
01:08:05Une enquête a été ouverte pour homicide involontaire aggravé.
01:08:08Le chauffard a tenté de prendre la fuite à pied,
01:08:11mais il a rapidement été interpellé par un policier hors service.
01:08:14Le suspect venait de voler un véhicule de luxe devant ce restaurant
01:08:18en donnant au voiturier un faux ticket.
01:08:21Antoine Allénaud, fils du chef multi-étoilé Yannick Allénaud,
01:08:24était à la tête de ce restaurant réputé.
01:08:27Devant l'établissement, des bouquets de fleurs sont déposés en sa mémoire.
01:08:30C'est quelqu'un de formidable.
01:08:33J'avais l'occasion de déjeuner ici, d'avoir vu son fils.
01:08:36Je trouve que c'est une terrible injustice pour tout le monde.
01:08:39Une passagère qui se trouvait sur le scooter et un chauffeur VTC
01:08:42ont également été percutés.
01:08:45Leur pronostic vital n'est pas engagé.
01:08:48Le conducteur, âgé de 25 ans, était recherché pour divers délits routiers.
01:08:51Ce qui est intéressant, c'est la position de Yannick Allénaud
01:08:54qui dit que c'est un meurtre parce que cette personne
01:08:57était sans permis, alcoolisée, en excès de vitesse.
01:09:00Écoutez-le.
01:09:03Ce qui permettra, je crois, de ne plus entendre parler d'accident
01:09:06quand on est dans ce genre de situation.
01:09:09Parce que ce n'est pas un accident.
01:09:12Quand quelqu'un vole une voiture, je parle de notre cas particulier,
01:09:15une voiture puissante. En général, ces voitures-là,
01:09:18ce n'est pas fait pour planter des fleurs.
01:09:21Avec violence, évidemment, il a été alcoolisé.
01:09:24Il devait être en taule le jour où il a tué Antoine.
01:09:27C'est un récidiviste.
01:09:30D'entendre que c'est un accident, c'est difficile.
01:09:33C'est un meurtre. Pour moi, c'est un meurtre.
01:09:36Il a été assassiné.
01:09:39Il ne voulait pas le tuer, mais c'est pour ça que l'homicide routier
01:09:42dans une valeur d'infraction autonome est importante
01:09:45pour tous ceux qui subissent la même chose.
01:09:48C'est un meurtre ou c'est un accident ?
01:09:51Au jeu de la loi, ce n'est pas un meurtre.
01:09:54Ça ne correspond pas à la définition du meurtre.
01:09:57Il y a une intention de tuer dans la définition du meurtre.
01:10:00Quand bien même il a fait des choses extrêmement répréhensibles,
01:10:03il a volontairement pris une voiture alors qu'il n'avait plus le permis,
01:10:06il était alcoolisé.
01:10:09Il n'avait pas l'intention de tuer Antoine Agnello.
01:10:12On ne peut pas définir ça comme un meurtre.
01:10:15Aux yeux de la loi, bien sûr.
01:10:18Je comprends également les propos du père de M. Agnello
01:10:21qui considère que son fils a été assassiné.
01:10:24Mais malheureusement, aux yeux de la loi,
01:10:27on ne peut pas considérer ça comme un meurtre.
01:10:30Malgré tout, n'est-ce qu'il n'y a pas un problème dans la loi ?
01:10:33On sait qu'Antoine Alenau avait envie de faire bouger les choses.
01:10:36Il voulait créer le délit d'homicide routier.
01:10:39Est-ce que ce serait une solution pour arriver à être plus clair ?
01:10:42Parce qu'on comprend que la famille, dans ce cas-là,
01:10:45elle soit en colère quand elle entend dire que c'est un accident,
01:10:48d'un homme qui est un récidiviste, d'un homme qui est alcoolisé,
01:10:51d'un homme qui vole une voiture, d'un homme qui est en excès de vitesse,
01:10:54d'un homme qui n'a pas de permis.
01:10:57On comprend que quand on leur dit que c'est un accident,
01:11:00la famille soit furieuse.
01:11:03On comprend très bien, même plus que furieuse,
01:11:06je pense que la famille est dévastée par ce qui s'est passé.
01:11:09D'abord, on en vient à parler d'homicide,
01:11:12et donc on enlève le terme involontaire.
01:11:15Mais encore une fois, de toute façon, ce projet d'homicide routier,
01:11:18il ne prévoit pas de peine supérieure ou de peine différente
01:11:21de celle de l'homicide involontaire aujourd'hui,
01:11:24qui est souvent aggravé par des causes d'alcoolémie,
01:11:27de stupéfiants, de conduite sans permis, etc.
01:11:30Donc c'est surtout sur le terme homicide
01:11:33que les gens s'attachent, parce que c'est symbolique.
01:11:36Qu'est-ce qu'il risque aujourd'hui ?
01:11:39Qu'est-ce qu'il risque cet homme qui va comparer devant la justice ?
01:11:42Il risque quoi pour homicide involontaire dans la loi ?
01:11:45Il risque jusqu'à 10 ans de prison,
01:11:48vu que c'est aggravé par plusieurs faits.
01:11:51Encore une fois, la conduite sans permis, le vol de véhicule et l'alcoolémie.
01:11:54Donc il risque jusqu'à 10 ans.
01:11:57Il a déjà fait de la détention provisoire, pas beaucoup, visiblement,
01:12:00vu qu'il est sorti en décembre 2022, il me semble.
01:12:04Mais il risque d'être jugé fermement et lourdement le 31 octobre, ça c'est certain.
01:12:11Voilà, et 10 ans c'est le maximum en effet.
01:12:14Merci beaucoup Maître, merci d'avoir été en direct avec nous.
01:12:17On va continuer à suivre ce procès et on va voir surtout
01:12:20quelle peine aura ce chauffard qui a tué ce jeune homme.
01:12:23Dans un instant sur CNews, c'est Sonia Mabrouk.
01:12:26On se retrouve demain en direct à partir de 10h35.
01:12:29Et d'ici là, soyez prudents !