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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Vendredi 18 octobre 2024, Morandini Live numéro 1520 sur CNews, première chaîne Info de France, bonjour et bienvenue en direct.
00:00:12A la une, ces scènes de désolation et de chaos dans plusieurs villes de France après les très fortes pluies qui ont touché le pays hier avec parfois des crues historiques.
00:00:21Les régions les plus touchées sont l'Ardèche, les Alpes-Maritimes et une dépression qui remontait du Pays Basque jusqu'à l'Île-de-France.
00:00:29En Île-de-France, c'est à Paris d'ailleurs plus précisément où un homme est mort hier soir après la chute d'un arbre et deux personnes ont été blessées.
00:00:37Ces intempéries ont permis à toutes les chaînes de diffuser des images très spectaculaires.
00:00:42Zapping, déchats d'infos.
00:00:46Les sirènes ont retenti de longues minutes, la commune de Rive-de-Gillet est en état d'alerte, entièrement sinistrée.
00:00:56Dans cette rue, des dizaines d'épaves de voitures charriées par la force du courant.
00:01:01Mais il faut rester extrêmement prudent, à Paris une personne est décédée dans un parc du 19ème arrondissement en raison de la chute d'un arbre.
00:01:08Moi j'ai entendu un gros boum, on a essayé de soulever l'arbre justement, on était au moins une vingtaine, il était déjà décédé de toute façon.
00:01:14C'est une rivière, c'est un fleuve, il faut une barque. On m'a dit passez pas madame, vous allez être entraînée.
00:01:20Une femme piégée justement au milieu des eaux ici en rouge.
00:01:25Trop risquée de la secourir à pied, ce gendarme réquisitionne le tracteur de la mairie.
00:01:33Quant à l'autoroute A47, elle a dû être coupée, ce routier n'en revient pas.
00:01:38Toujours l'autoroute en patte en Saint-Etienne, c'est un truc de ouf, c'est un truc de malade.
00:01:44Et pas question de prendre le train, les voies sont coupées.
00:01:47Partout, les rivières gonflent, grondent. Au niveau de Barnasse, ce pont tremble.
00:01:57Mais là c'est énorme, cette nuit on entend même les pierres débouler.
00:02:02S'il y a des grosses pierres comme ça qui tapent, j'ai peur de le traverser quand même.
00:02:07Regardez cette jeune femme qui est vraiment piégée, elle essaie de sortir de sa voiture, elle s'agrippe au grillage,
00:02:14et puis elle se rend compte qu'en fait, elle ne peut plus sortir.
00:02:18Exactement, donc là vous le voyez, c'est au bord de l'autoroute en l'occurrence qui est arrêtée.
00:02:23Et un moyen là pour ce cas de figure là, ce sont soit des moyens nautiques, soit des moyens aériens
00:02:28qui ont été utilisés pour pouvoir évacuer ces personnes qui ne pouvaient plus bouger.
00:02:31C'est la première fois de ma vie que je vois autant de pluie et d'eau là.
00:02:34Et tous les gens ils disaient qu'on a trop chaud, il n'y a pas d'eau, il n'y a pas d'eau, il y a de l'eau.
00:02:39Je marchais à pas soutenu et l'eau allait plus vite que moi.
00:02:43Ça fait un peu peur oui, on ne s'attend pas à ça.
00:02:46Tout ce qu'on voit à la télé, on le voit en réalité, c'est impressionnant.
00:02:50Très impressionnant, je n'avais jamais vu ça, je suis anonym, je n'avais jamais vu ça.
00:02:54Et je n'imaginais pas que ça puisse arriver en plus.
00:02:57Je vais rentrer, je vais rester chez moi, je ne vais pas bouger, il ne faut surtout pas que les gens sortent.
00:03:01Parce que quand on voit tout ce que ça a charrié, ça fait peur.
00:03:04Voilà, images et témoignages spectaculaires par rapport à ces intempéries,
00:03:08bien évidemment toutes nos pensées à tous ceux qui ont les pieds dans l'eau et qui galèrent en ce moment.
00:03:13Dans l'actualité, ce qui s'est passé lundi soir dans un flexibus qui relie Paris à Metz.
00:03:18Un des passagers d'une trentaine d'années qui voyageait avec sa petite amie
00:03:22a demandé à deux passagers bruyants au fond du bus de parler moins fort.
00:03:25Ceux-ci se sont levés furieux et un d'entre eux a sorti un tournevis de 30 cm.
00:03:30Il s'est jeté sur le couple pour le planter.
00:03:33Des passagers se sont interposés, la police est intervenue.
00:03:36Les deux agresseurs sont deux Algériens sous OQTF.
00:03:39Ils ont été jugés hier et condamnés à du sursis et ils ont été remis en liberté.
00:03:45Colère du maire de Brice-sur-Marne qui ne comprend pas pourquoi ils n'ont pas été envoyés en centre de rétention.
00:03:51On va vous raconter cette histoire dans cette émission.
00:03:53Et à propos des OQTF, Bruno Rotailleau montre une nouvelle fois sa volonté d'être efficace et concret pour lutter contre l'immigration illégale.
00:04:00Ces news vous révèlent que le ministre de l'Intérieur négocie en ce moment avec l'Irak, l'Egypte et le Kazakhstan
00:04:06pour y envoyer des demandeurs d'asile déboutés, des personnes qui n'auraient donc plus à séjourner en France,
00:04:11mais qui pour l'instant restent dans l'hexagone.
00:04:14Elle est présentée comme la mesure choc du ministre de l'Intérieur en matière d'immigration,
00:04:19négocier des accords avec des pays tels que l'Irak, le Kazakhstan ou l'Egypte
00:04:23pour renvoyer des étrangers impossibles à expulser dans leur pays d'origine.
00:04:27Concrètement, les pays tiers recevront les étrangers sur leur sol à la condition qu'ils y aient déjà transité ou séjourné.
00:04:33Par exemple, une sous-traitance avec le Kazakhstan pour les Afghans que la France n'est aujourd'hui pas en mesure de renvoyer directement à Kaboul.
00:04:40Objectif, faciliter le renvoi d'étrangers déboutés du droit d'asile.
00:04:45Direction Nantes maintenant.
00:04:47Nantes, où Angelina, 23 ans, récemment convertie à l'islam, a poignardé son père,
00:04:52affirmant qu'il refusait qu'elle porte le voile.
00:04:54La veille, elle avait menacé sa mère de la planter.
00:04:57La jeune fille a été condamnée il y a 48 heures à 10 mois de prison ferme,
00:05:01avec maintien en détention par le tribunal correctionnel de Nantes.
00:05:04Le procureur a parlé d'horreur, d'abomination face à un tel geste.
00:05:08Nous allons là encore y revenir.
00:05:10La colère d'Emmanuel Macron hier soir contre les journalistes et les ministres
00:05:14qui ont rapporté des propos qu'il aurait tenus sur Israël lors du Conseil des ministres.
00:05:18C'est un manque de professionnalisme, a dit le président,
00:05:21faisant la leçon à ceux qui rapportaient ses phrases sur l'état d'Israël créé, selon lui, par l'ONU.
00:05:27Je dois vous dire combien j'ai été stupéfait de lire tant de commentaires,
00:05:32de commentaires, de commentaires, de réactions,
00:05:35y compris de responsables politiques étrangers ou français,
00:05:38devant des propos que j'aurais tenus sans se poser la question de savoir
00:05:43ce qu'ils disaient et ce que j'aurais exactement dit.
00:05:46Et je crois que je dis suffisamment sur la situation au Proche-Orient
00:05:50pour ne pas avoir besoin de ventriloques.
00:05:54Tout cela est une preuve, au fond, d'un délitement du débat public
00:05:59et d'un manque de professionnalisme des ministres qui ont répété des propos déformés,
00:06:03des journalistes qui les ont repris et des commentateurs qui ne se sont pas attardés
00:06:07à la réalité et à la véracité de tels propos.
00:06:10Et justement, en Israël, la mort de Yahya Sinouar est sans aucun doute un tournant
00:06:14dans la guerre contre le Hamas, cerveau de l'attaque sanglante du 7 octobre 2023 sur Israël.
00:06:19L'homme âgé de 62 ans a longtemps échappé à la traque de l'État hébreu.
00:06:23En août dernier, Yahya Sinouar était devenu le nouveau chef politique du mouvement islamiste.
00:06:28Hier, Israël a diffusé des images impressionnantes
00:06:31où on peut voir le terroriste dans un canapé, quelques secondes avant le tir d'un obus sur l'immeuble
00:06:36qui allait provoquer sa mort.
00:06:39Sur ces images de drones fournies par l'armée israélienne,
00:06:42on y aperçoit Yahya Sinouar quelques instants avant d'être éliminé.
00:06:47Une mort annoncée ce jeudi par le ministre de la Défense israélien.
00:06:53Sinouar est mort, abattu, traqué et en fuite.
00:06:56Il n'est pas mort en tant que commandant, mais comme quelqu'un qui ne se souciait que de lui-même.
00:07:00L'armée israélienne atteindra tous ceux qui tentent de nuire aux citoyens d'Israël
00:07:05ou à nos forces de sécurité.
00:07:07Une élimination réalisée dans une opération conduite par Tzahal dans le sud de la bande de Gaza.
00:07:13Les forces israéliennes opéraient dans cette zone
00:07:15à la suite d'informations indiquant la présence probable de hauts responsables du Hamas.
00:07:20Deux autres terroristes ont également été éliminés, selon l'armée.
00:07:25Il s'agit également d'un message clair, adressé aux habitants de Gaza.
00:07:28Il est temps de sortir, de libérer les otages, de déposer les armes, de se rendre.
00:07:34Voilà, on y reviendra à partir de 11h30 dans Morandini Live.
00:07:37Et je voulais juste, pour terminer ce zapping, vous faire écouter Olivier Pacot.
00:07:41Il est sénateur de l'Oise, membre de la commission des finances du Sénat hier
00:07:44et dans l'hémicycle, il a évoqué la liberté d'expression et la pluralité nécessaires dans les médias.
00:07:50Un argumentaire construit, puissant et inattaquable par sa justesse.
00:07:56Il y a toujours eu des nos prodigues entre la presse et la politique.
00:07:59Et heureusement, heureusement qu'en 1898, l'aurore de Georges Clemenceau a publié le jacuzzi de Zola.
00:08:07Heureusement, mon cher Pierre, que de Jean Jaurès à Fabien Guay,
00:08:11l'humanité exprime sa vérité qui n'est pas la mienne.
00:08:14Heureusement que le Figaro, avec Air 100 ou Dassault, exprime une vérité qui n'est pas la vôtre.
00:08:21Heureusement que CNews fait entendre un son différent de certaines voix de France Télévisions.
00:08:28Heureusement que Europe 1 contrebalance France Inter.
00:08:32Heureusement que le JDD donne une autre version de l'information que Libération.
00:08:38Mes chers amis, personne n'a le monopole du cœur et personne ne peut s'arroger celui de la pureté d'une presse d'opinion.
00:08:46Dans une démocratie, le droit au désaccord est fondamental.
00:08:53Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur.
00:08:57Vous connaissez tous cette tirade de Beaumarchais qui est devenue la devise du Figaro.
00:09:01Sans le JDD, sans CNews, sans Europe 1, notre paysage démocratique perdrait de sa pluralité, de sa vitalité, de sa crédibilité.
00:09:12Un tout petit peu de bleu à côté du blanc et du rouge nous fait beaucoup de bien.
00:09:17Voilà, rien à ajouter. Les tops et les flammes d'audience hier soir, c'est avec Mister Audience.
00:09:21Yannis Kévin, va-t'en.
00:09:25Hier soir en accès, n'oubliez pas les paroles de Nagui à regagner du terrain frôlant les 3 millions.
00:09:29Mais le programme reste suivi de près par le 19-1 de France 3.
00:09:33Quant au feuilleton de TF1, demain nous appartient, il reste relégué à la 3ème place.
00:09:37Et sur France 5, c'est Davou Gard de son rythme de croisière à 1,3 million.
00:09:42À 20h, Anne-Sophie Lepix a repris des couleurs sur France 2 en rassemblant 4,3 millions de téléspectateurs.
00:09:48Mais le journal de Gilles Boulot sur TF1 reste largement leader à 5,6 millions.
00:09:52La 4ème place est pour Quotidien sur TMC, dont la 2ème partie est à 1,3 million.
00:09:57À 21h, Cyril Hanouna était très puissant sur C8 hier soir avec Touche pas à mon poste,
00:10:03passant même devant Quotidien sur TMC avec près de 2,3 millions de téléspectateurs.
00:10:10En prime sur TF1, c'était le retour de Master Cree,
00:10:13mais la série incarnée notamment par Muriel Robin et sa compagne Anne Lenen
00:10:16a permis à la une d'arriver en tête avec un score correct à 3,4 millions.
00:10:20France 3 a décroché la 2ème place à 2,5 millions avec la fiction Le Canal des Secrets.
00:10:24Pour France 2 M6, la soirée était beaucoup plus compliquée.
00:10:27Le magazine envoyé spécial et le meilleur pâtissier ont été boudés par les téléspectateurs à seulement 1,7 million.
00:10:32Mister Audience vous dit à lundi.
00:10:34Je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:10:38Mathieu Vallée, bonjour.
00:10:39Merci d'être avec nous, député européen et porte-parole du Rassemblement National.
00:10:42Paul-Antoine, politologue, bonjour.
00:10:44Merci également d'être là.
00:10:45Jean-Christophe Gallien, bonjour.
00:10:46Docteur en sciences politiques.
00:10:47Et puis Philippe Henriolaguer, bonjour, avocat pénaliste.
00:10:49Merci également d'être avec nous.
00:10:52Alors, je voulais commencer avec une petite info qui est passée inaperçue hier, mais que j'ai repérée moi dans C'est dans l'air.
00:10:57Vous savez, c'est l'émission de France 5.
00:10:59Et c'est Guillaume Darré, qui est journaliste à C'est dans l'air, qui a donné cette info qui est passée comme ça.
00:11:03Mais moi, j'avais envie de m'arrêter dessus ce matin.
00:11:05Figurez-vous que Guillaume Darré, qui est un bon journaliste et qui a des rapports avec les autorités, avec le ministère de l'Intérieur,
00:11:11a expliqué qu'on avait une inquiétude en ce moment au ministère de l'Intérieur.
00:11:15C'est que la mafia était en train d'envoyer des candidats au concours de gardiens de prison pour avoir des gens qu'ils allaient pouvoir contrôler.
00:11:25Ces candidats au concours de prison, de surveillants de gardiens de prison, infiltreraient donc les prisons suivant la voie normale.
00:11:31C'est-à-dire qu'ils passeraient le concours et se retrouveraient ensuite gardiens de prison alors qu'ils sont en lien avec la mafia.
00:11:37Je vous propose de l'écouter et puis on va parler après parce que ça peut avoir des conséquences, bien évidemment.
00:11:41Et puis on a quand même un peu le sentiment qu'on se retrouve dans ce qui se passait en Italie il y a quelques années.
00:11:45Regardez.
00:11:46Ils ont des remontées de la part des services de renseignement qui les inquiètent beaucoup parce qu'ils voient que ces mafias telles que c'est désignées elles-mêmes,
00:11:53par exemple, envoient massivement des candidats, par exemple, sur les concours de gardiens de prison pour infiltrer ensuite les centres pénitentiaires
00:12:04et avoir des personnes placées à l'intérieur des centres pénitentiaires, des personnes qui seront rentrées par le concours, tout à fait légalement parlant.
00:12:11Et donc c'est une information qui les inquiète beaucoup et qu'évidemment ces concours sont regardés d'extrêmement près par les services de renseignement.
00:12:17Alors on est en direct avec Cyril Huet-Lambing, secrétaire général national adjoint du syndicat pénitentiaire de surveillants.
00:12:22Bonjour, merci d'être en direct avec nous.
00:12:24Vous étiez au courant de cette information, ça vous étonne ? Vous en avez déjà entendu parler ?
00:12:30Écoutez, moi je n'en ai jamais personnellement entendu parler.
00:12:34Je pense que la population pénale aujourd'hui, au vu de l'état actuel de nos établissements qui sont de véritables passoires, faute de moyens humains et législatifs,
00:12:46ils n'en ont pas forcément besoin.
00:12:49Maintenant, je ne suis pas étonné qu'ils puissent trouver des solutions pour pouvoir décupler leur trafic tranquillement dans nos établissements.
00:12:59Comment ça se passe les contrôles quand on va être gardien de prison ? On contrôle quoi au fond sur votre CV, sur votre passé ?
00:13:06Non, il y a des enquêtes quand même.
00:13:10Je vous demande, qu'est-ce qu'on contrôle ?
00:13:13En fait, je ne rentrerai pas dans les détails, mais lorsque vous passez le concours de gardien de prison,
00:13:19vous êtes assujettis quand même à être contrôlés par les renseignements territoriaux, voire convoqués par moment,
00:13:26et il faut une enquête sur tout le passé de votre vie avant de vous embaucher.
00:13:31En tout cas, c'est comme ça que ça doit être fait, de manière minutieuse.
00:13:35Mais finalement, cette stratégie qui serait mise en place, et qui visiblement, d'après Guillaume Darré,
00:13:39il n'y a pas de raison de soupçonner qu'il nous raconte n'importe quoi, encore une fois, c'est un journaliste qui est reconnu et qui a généralement de bonnes infos,
00:13:46finalement, c'est assez malin.
00:13:48On peut dire, de la part des dealers, de la part des mafias, de se dire, on va envoyer nos candidats au concours de gardien de prison,
00:13:54qui vont passer le concours normalement, et ensuite, c'est des gens qu'on aura sous notre main.
00:13:58Parce que je crois qu'en plus, il y a des problèmes de recrutement dans l'univers des gardiens de prison.
00:14:03Alors, il y a des problèmes de recrutement, effectivement.
00:14:06C'est très malin de leur part, mais on a l'habitude d'avoir une population pénale qui s'adapte et qui est très imaginative.
00:14:17On a des problèmes de recrutement.
00:14:19On est passé en catégorie B, donc on va recruter normalement du personnel de niveau BAC.
00:14:25On va aussi, malheureusement, et c'est là où il va falloir qu'on soit attentif,
00:14:29recruter, comme le faisait la police nationale, des contrats actuels, avec des contrats de deux fois trois ans.
00:14:36Et c'est là où il va falloir qu'on soit vraiment attentif, parce que là, ça va être la porte ouverte à tout et n'importe quoi,
00:14:43où on va avoir des personnels de qualité, et aussi, on va être amené à avoir des personnels avec d'autres ambitions.
00:14:50Donc, il faudrait être attentif à ça, oui.
00:14:52Vous avez autant de problèmes, finalement, à recruter, parce que c'est mal payé, parce que c'est de plus en plus dangereux,
00:14:58parce qu'il y a des pressions, un peu tout à la fois.
00:15:01Ça gagne combien, par exemple, au début, un gardien de prison ?
00:15:05Un gardien de prison, au début de carrière, jeune surveillant, alors on parle des salaires de base, il a à peu près 1 800 euros.
00:15:12Pourquoi on ne recrute pas ?
00:15:14Ou de manière très compliquée, c'est qui a envie de gagner 1 800 euros et de se faire insulter toute la journée impuniment par la justice ?
00:15:25Qui a envie de se prendre des coups de poing, des coups de pied, de se faire mordre pour 1 800 euros et des détenus qui sont impunis par la justice ?
00:15:33Qui a envie de faire le travail de quatre ?
00:15:36Il n'y a plus grand monde, en fait, finalement.
00:15:38Moi-même, si demain vous me demandez, je pense que si j'étais jeune surveillant, je m'orienterais vers autre chose.
00:15:48Pourquoi vous continuez aujourd'hui ?
00:15:50Parce qu'aujourd'hui, je n'ai plus 20 ans et que je me vois mal recommencer une reconversion de carrière à mon âge.
00:15:58Ça veut dire qu'il n'y a pas vraiment d'intérêt, il n'y a pas de passion, il n'y a pas l'idée qu'on remplit une mission ?
00:16:06La passion, vous ne pouvez pas avoir de la passion quand on vous demande de faire toujours plus avec toujours moins et quand vous n'êtes jamais suivi.
00:16:15Vous savez, un surveillant, il fait le travail de quatre, de cinq et s'il a le malheur de se rater sur l'une de ses tâches, il est tout de suite jeté en pâture.
00:16:25Et c'est incroyable de voir comment on est traité par nos hiérarchies supérieures.
00:16:33Et ça, ce n'est pas compréhensible et ce n'est pas acceptable.
00:16:37Et c'est pour ça que les surveillants sont en souffrance.
00:16:39Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, on a un taux d'absence de surveillants qui souffrent de maladies, que ce soit physique ou mentale.
00:16:47C'est pour ça qu'il y a un vrai sujet sur notre métier.
00:16:53Et en tout cas, c'était très intéressant de vous avoir parce qu'on a un regard un peu différent.
00:16:58Merci beaucoup en tout cas d'avoir été en direct avec nous.
00:17:01Et c'est peut-être justement par rapport à ces failles, par rapport à ces problèmes que rencontrent les surveillants que la mafia se dit qu'il y a peut-être quelque chose à faire.
00:17:08Vous qui êtes ancien policier, Mathieu Vallée, ça vous surprend d'avoir cette information ?
00:17:13Comme quoi on enverrait comme ça des candidats pour devenir gardiens de prison qui seraient tenus par la mafia et par les dealers ?
00:17:19Non, deux choses. D'abord aujourd'hui, moi j'ai ce qu'on appelle des narcoterroristes. Pourquoi ?
00:17:23Parce que d'abord, je me permets sans être patron de rendre hommage à Fabrice Sarno,
00:17:26c'est deux agents de l'administration pénitentiaire qui ont été exécutés au péage d'un quart-ville par un gang de criminels d'un cartel pour libérer Mohamed Amra qui est toujours en fuite
00:17:34et dont la police judiciaire aujourd'hui met tout en oeuvre pour le retrouver et l'interpeller.
00:17:37Et moi qui viens de l'Europe, les juges européens me mettent la genouffe face à ces détenus.
00:17:41Ils ont interdit les fouilles systématiques après les parloirs.
00:17:43On sait qu'aujourd'hui ces parloirs, c'est des véritables incubateurs à des objets interdits comme des couteaux en céramique, comme du stupéfiant, comme des téléphones.
00:17:50Et donc on voit bien qu'aujourd'hui la loi est du côté des détenus et pas des surveillants pénitentiaires.
00:17:54D'ailleurs il était un peu désespéré Cyril. Honnêtement, franchement il était très touchant.
00:17:57Parce que quand il raconte son quotidien où on se prend des coups, on se fait insulter, on se fait mordre, etc.
00:18:01Tout ça pour 1800 euros. Forcément on compagnie avec lui.
00:18:04Et la deuxième chose, non je ne suis pas étonné. Pourquoi ? Moi j'estime qu'aujourd'hui il faut passer à une vitesse supérieure.
00:18:08Aujourd'hui le ministre de l'Intérieur dit que face aux narco-terroristes que sont cette nouvelle donne, il faut aujourd'hui adapter l'appareil sécuritaire.
00:18:15Moi j'ai une proposition très simple. On a la Direction Générale de la Sécurité Intérieure qui a des techniques de recueil de renseignements, des techniques d'investigation,
00:18:22des techniques administratives pour suivre les personnes qui peuvent passer à l'acte et qui sont parfois interpellées avant.
00:18:28J'estime qu'aujourd'hui il faut faire pareil pour les terroristes vis-à-vis des narco-trafiquants en utilisant leurs techniques, leurs compétences, leurs sources vis-à-vis de la police judiciaire.
00:18:36Parce qu'aujourd'hui ça nous fait gravement défaut. Et effectivement ils veulent infiltrer le système d'État pour ne pas avoir une corruption à basse intention,
00:18:43pour ne pas avoir une infiltration par les voies de recrutement. Et c'est pour ça qu'il y a une vigilance à tous les niveaux qui doivent s'opérer dans l'appareil d'État.
00:18:49Et pardon de le dire, mais je termine sur ça. Vous avez vu que récemment on a vu à Marseille qu'il pouvait y avoir des cartels, des gangs, des crénels comme la DZ Mafia
00:18:58qui proposent des candidats aux élections pour pouvoir appliquer un programme de dépénalisation, de légalisation du cannabis,
00:19:04de manière à faciliter la vie des dealers. Et quand on a par exemple le parti socialiste M. Faure qui dit qu'il n'est pas contre cette expérimentation incitatoire,
00:19:12mais expérimenter c'est donner le pouvoir aux armes et au sang qui représentent ces cartels. Donc effectivement il y a un danger aujourd'hui qu'on ait notre appareil d'État,
00:19:20notre appareil électif qui soit infiltré par ces criminels et ces cartels et qu'on termine comme au Mexique, comme au Brésil, par des véritables mafias
00:19:27qui prennent le pouvoir par les armes et par le sang.
00:19:29Maître Philippe, vous connaissez les prisons forcément par votre métier. C'est vrai que cette infiltration, j'ai envie de dire moi quand j'ai entendu ça hier,
00:19:37je me suis dit bah oui en fait c'est super malin au fond. C'est-à-dire qu'ils passent par la voie régulière, la voie des concours, ils envoient des gens à eux
00:19:44et ces gens comme en plus il y a besoin de gardiens donc on est peut-être un peu moins regardant sur les recrutements, sur les passés,
00:19:51et donc ces gens-là ils vont ensuite se retrouver à l'intérieur des prisons.
00:19:53C'est vrai que je connais bien les prisons et j'y vais très souvent et c'est aussi un sujet duquel je parle avec les personnes que je vais voir en prison,
00:20:01qu'est-ce qui rentre, comment ça rentre et pour tout vous dire, ils n'ont pas forcément besoin d'aller chercher les surveillants à la source avant le recrutement
00:20:11pour trouver des surveillants qui font rentrer des choses en prison.
00:20:14C'est plus simple.
00:20:15Je ne sais même pas si c'est plus simple parce qu'on sait que ça existe et on sait aussi qu'il y a plein d'autres moyens de faire rentrer des choses en prison,
00:20:22sans avoir besoin d'utiliser les surveillants et qui fonctionnent.
00:20:26Ce que disait l'intervenant tout à l'heure et qui est très intéressant, c'est que le métier de surveillant au départ, de surveillant pénitentiaire,
00:20:33c'est un métier passionnant parce que ça a été créé pour qu'on ait des gens qui puissent accompagner les gens qui sont en détention,
00:20:39les aider à se retrouver, à avancer dans la vie et à se réinsérer par la suite.
00:20:43Mais le problème, et comme il le disait, c'est qu'on a mis tellement peu de moyens, on a tellement retiré les moyens dans le système pénitentiaire
00:20:50qu'aujourd'hui, ils se retrouvent tout seuls à gérer 5000 trucs, qu'ils n'ont pas le temps de le faire.
00:20:55Et donc, en fait, on a perdu le sens qui était celui de ce métier, qui était un sens hyper intéressant, pour en faire vraiment des portes de prison.
00:21:03– Mais juste un moment, il faudra qu'on ouvre quand même ce dossier de savoir où vont les moyens.
00:21:06Enfin, excusez-moi, mais je le dis, c'est un peu une tarte à la crème.
00:21:08Mais chaque fois, on nous dit, il y a plus d'impôts, on a besoin de plus d'argent.
00:21:11On parle des hôpitaux, on nous dit, il n'y a plus de moyens.
00:21:13On parle des prisons, on retire les moyens.
00:21:15On parle du système judiciaire, on retire les moyens.
00:21:17On parle des policiers, on retire les moyens.
00:21:19C'est un autre débat, mais on n'est pas très loin.
00:21:22– C'est un débat très intéressant.
00:21:23Mais si vous voulez la réponse à cette question, c'est simple.
00:21:25C'est en ce moment le débat sur le budget.
00:21:28Vous avez des parlementaires qui, tous les jours, vous disent où vont les moyens.
00:21:31Et on sait très bien où vont les moyens.
00:21:33– Comme ils ne vont peut-être pas aux endroits prioritaires et aux endroits qu'attendent…
00:21:37Non, mais parce que les prisons, c'est important.
00:21:39Le système de la police, c'est important.
00:21:40– Vous avez raison.
00:21:41– Le système judiciaire, c'est capital.
00:21:42– Vous avez absolument raison.
00:21:43Aujourd'hui, il y a des aides très importantes qui vont dans des domaines qui ne sont peut-être pas prioritaires.
00:21:47– Jean-Christophe Gagnon, sur l'infiltration.
00:21:49– L'infiltration, c'est le résultat de trois grandes tendances
00:21:51qu'on voit dans d'autres pays, malheureusement, avant nous.
00:21:53Et qui sont, le premier, un état faible.
00:21:55Un état faible.
00:21:56Il faut qu'il y ait un état faible pour que ça puisse fonctionner.
00:21:58Faible, c'est quoi ?
00:21:59Ce n'est pas des histoires de moyens.
00:22:01C'est une histoire de détermination, de politique, de vision.
00:22:04Il n'y a pas de pratique.
00:22:05Ça, c'est essentiel.
00:22:06Deuxième point, c'est des moyens énormes économiques
00:22:09qui appartiennent justement à ces gangs, à ces organisations,
00:22:12qui sont aujourd'hui très hybridisées.
00:22:15C'est-à-dire qu'elles ne sont pas simplement des gangs de criminels.
00:22:17C'est des gens qui pensent différemment.
00:22:18Et ces moyens, c'est quoi ?
00:22:19Ça rentre dans l'économie normale.
00:22:21Ils sont déjà l'économie réelle de beaucoup de territoires.
00:22:22Mais pourquoi ?
00:22:23Parce qu'eux, ils infilent comme avant les commerces,
00:22:26des différents types.
00:22:27Ils sont dans la finance.
00:22:28Ils sont partout.
00:22:29En fait, en réalité, si vous décryptez ou faites le travail
00:22:31de recherche et d'intelligence économique,
00:22:33ou en tout cas de surveillance,
00:22:34vous pouvez le trouver très rapidement.
00:22:35Et puis, troisième point, il faut arrêter avec cette idée
00:22:37que c'est des gens qui sont envoyés le 14 ans,
00:22:39décérébrés, qu'ils sont faits tuer.
00:22:41Il y a aussi une capacité, une détermination
00:22:43qui est aujourd'hui extrêmement corporatisée.
00:22:45C'est-à-dire que c'est des gens qui pensent leur développement,
00:22:47qui ont une ambition économique.
00:22:49C'est des sociétés.
00:22:50Mais une ambition qui est aussi...
00:22:51Mais des sociétés qui se collent, si vous voulez,
00:22:53à quelque chose qui est une forme de gangsterisation globale
00:22:55aujourd'hui de la géopolitique.
00:22:57Et ils sont dans des capacités, non seulement locales,
00:23:00Marseille, Lyon, l'Île-de-France,
00:23:02mais la France et l'Europe, par exemple,
00:23:03comme un territoire de conquête.
00:23:05Et qui sont, encore une fois, pensées de manière très puissante.
00:23:08C'est-à-dire qu'on n'est pas simplement au niveau du terrain.
00:23:10On pense à la politique.
00:23:11On pense peut-être aux parlementaires européens.
00:23:13On pense à des gouvernements.
00:23:14Alors évidemment, au milieu, il y a effectivement des terrains de jeu.
00:23:17L'hybridation avec le politique,
00:23:19ça a existé dans plein d'autres zones.
00:23:20Il n'y a pas de raison que nous, aujourd'hui,
00:23:22compte tenu du fait qu'on est faible, je vous le redis,
00:23:24dans la manière politique de penser l'État
00:23:26et la manière dont on a une responsabilité
00:23:28et d'exercer la responsabilité.
00:23:29De l'autre côté, les moyens sont énormes,
00:23:30donc c'est plus lutter.
00:23:31Et sur tout cas, on ne va pas les chercher là où il faut.
00:23:33Et le troisième point, une génération, encore une fois,
00:23:35qui voit les choses de manière très globale,
00:23:37extrêmement précise,
00:23:38qui est dans les grandes entreprises déjà aujourd'hui.
00:23:40Vraiment, sincèrement,
00:23:42quand vous voyagez à travers ces réseaux et ces flux,
00:23:45vous découvrez un certain nombre de points
00:23:47qui sont assez étonnants,
00:23:48qui font qu'aujourd'hui,
00:23:49quand on lutte sur le terrain...
00:23:50Mais tout ça, l'Italie l'a vécu il y a quelques années.
00:23:52Oui, mais ils ont réussi à s'en sortir quand même.
00:23:54Oui, parce que ça s'est globalisé.
00:23:55Oui, et nous, on a l'impression
00:23:56qu'on a du mal à s'en sortir quand même, Paul-Antoine.
00:23:57Je suis d'accord avec ce qui a été dit.
00:23:58C'est aussi, ça fait 15 ans, 20 ans,
00:24:00que je suis désolé, on est dans un monde de bisounours.
00:24:03Et on a gouverné ces prévoirs.
00:24:04En France.
00:24:05En France, évidemment.
00:24:06On a des ministres donateurs, je suis désolé,
00:24:08qui depuis 20 ans ne comprennent pas.
00:24:09Et ce n'est pas qu'une question de moyens,
00:24:10parce qu'à chaque fois qu'on parle qu'il y a un problème,
00:24:12on dit, il faut mettre plus de moyens.
00:24:13C'est une question de volonté.
00:24:14C'est ce que vous avez dit.
00:24:15Il y a un problème de volonté.
00:24:16Et en fait, on croit dans un monde de bisounours
00:24:19que le dealer de drogue,
00:24:20c'est le petit gamin de 14 ans
00:24:21qui est assis sur sa chaise.
00:24:23Mais c'est vrai, il y a le petit gamin de 14 ans,
00:24:25sauf que le petit gamin de 14 ans,
00:24:26par jour, il fait notre salaire mensuel.
00:24:28Ça, il faut bien le comprendre.
00:24:29Non, ça c'est faux.
00:24:30Certains...
00:24:31Vous pouvez dire des choses,
00:24:32mais ça en l'occurrence, c'est faux.
00:24:33Sur certains points de deal, ils font...
00:24:35Non, non, ils en défendent tous les jours.
00:24:36J'étais cette semaine à Bobidi,
00:24:38dans une audience spéciale
00:24:39en matière de stupéfiants,
00:24:40sur ces questions-là.
00:24:41Donc, je peux vous dire que c'est faux
00:24:43et qu'il y a une part dans ce que vous dites
00:24:44par rapport au développement des mafias
00:24:46ou de bandes très, très organisées
00:24:47en matière de stupéfiants,
00:24:48qui est un peu de l'ordre du fantasme.
00:24:50Pas du tout.
00:24:51Alors, attends, on va se promener.
00:24:53Vous allez au Nigeria, vous allez au Mexique.
00:24:54Je vous parle de la France.
00:24:55Mais non, on est en France, en Italie, en France.
00:24:57On aura l'occasion d'en reparler.
00:24:58On va faire le CNews Info.
00:24:59On va faire le CNews Info.
00:25:01On va continuer à en parler.
00:25:02On ne peut pas déciver la réalité aussi facilement.
00:25:03Juste.
00:25:04Allez aux audiences spéciales
00:25:05en matière de stupéfiants.
00:25:06On est pas en audience.
00:25:07On est en train de dire la vérité.
00:25:08Allez voir les affaires qui sortent
00:25:10pour parler de la...
00:25:11C'est irresponsable.
00:25:12C'est irresponsable.
00:25:13On va faire le CNews Info.
00:25:14On aura l'occasion d'en reparler.
00:25:15Juste après le CNews Info,
00:25:16on va vous parler d'une autre affaire
00:25:17qui s'est déroulée hier.
00:25:18Et ça se passe à Nantes
00:25:19où c'est une jeune fille de 23 ans
00:25:20qui est convertie à l'islam,
00:25:22qui a été condamnée à 10 mois de prison
00:25:24parce qu'elle a poignardé son père
00:25:25qui l'empêchait de porter le voile.
00:25:26Forme de radicalisation
00:25:28dont on va parler dans un instant.
00:25:29Reste avec nous sur CNews.
00:25:30Voici le CNews Info.
00:25:31Et il est signé Audrey Bertheau.
00:25:36Du jamais vu depuis 40 ans,
00:25:38des pluies records ont provoqué de nombreux dégâts,
00:25:40hier notamment dans le sud de la France.
00:25:42Le Premier ministre Michel Barnier
00:25:44est au centre opérationnel de gestion de crise
00:25:46aux côtés de Bruno Retailleau,
00:25:48ministre de l'Intérieur.
00:25:492300 interventions hier ont permis de sauver des vies,
00:25:52selon le Premier ministre.
00:25:54L'automobiliste soupçonné d'avoir écrasé
00:25:56un cycliste de 27 ans à Paris
00:25:58va être présenté à un juge d'instruction dans la journée.
00:26:01Selon les derniers éléments,
00:26:02le conducteur aurait roulé en direction du cycliste
00:26:05après une altercation entre les deux hommes.
00:26:07Une enquête pour meurtre a été ouverte.
00:26:09Enfin, l'élimination du chef du Hamas,
00:26:11Yahya Sinouar,
00:26:13marque le début de la fin de la guerre à Gaza.
00:26:15C'est ce qu'a dit Benyamin Netanyahou.
00:26:17De son côté, le chef d'état-major de l'armée israélienne
00:26:20affirme que la guerre ne s'arrêterait pas
00:26:22avant la capture de tous les auteurs du 7 octobre
00:26:24et le retour de tous les otages.
00:26:2911h05 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:26:31Direction Nantes maintenant pour vous raconter
00:26:33l'histoire d'Angelina, 23 ans,
00:26:35récemment convertie à l'islam,
00:26:37qui a poignardé son père en affirmant
00:26:39qu'il refusait qu'elle porte le voile.
00:26:40La veille, elle avait menacé sa mère de la planter.
00:26:43La jeune fille a été condamnée il y a 48 heures,
00:26:45donc à 10 mois de prison ferme,
00:26:47avec maintien en détention par le tribunal correctionnel de Nantes.
00:26:50C'est une jeune fille qui est inconnue de la justice,
00:26:52titulaire d'un CAP d'aide à la personne.
00:26:54Elle a expliqué que ses parents ne voulaient pas
00:26:56qu'elle devienne musulmane.
00:26:58Le procureur de la République de Nantes
00:27:00a expliqué que le fait de justifier la mort
00:27:02de son propre père au nom de sa propre religion
00:27:04est quelque chose de l'ordre de l'horreur
00:27:07et de l'abomination.
00:27:09On est avec Malik Besou, qui est essayiste
00:27:11et spécialiste de l'islam en France.
00:27:13Bonjour, merci d'être en direct avec nous.
00:27:15C'est une radicalisation d'une jeune fille,
00:27:17a priori sans histoire, qui peut surprendre.
00:27:19Comment on arrive, finalement,
00:27:21à retourner la tête de ces jeunes,
00:27:23qui sont des jeunes
00:27:25comme on en croise tous les jours ?
00:27:27Écoutez, c'est un phénomène
00:27:30qui, malheureusement, existe
00:27:32déjà depuis plusieurs décennies.
00:27:34En réalité, c'est ce que j'appelle
00:27:36la wahhabisation des esprits,
00:27:38parce qu'il faut se replonger dans l'histoire.
00:27:40Dans les années 50,
00:27:42le wahhabisme,
00:27:44courant théologique extrémiste
00:27:46que l'on peut même considérer hérétique,
00:27:48s'est propagé,
00:27:50qu'on dirait déjà à la faveur aussi
00:27:52du soutien des Américains pour lutter
00:27:54contre l'influence soviétique.
00:27:56Du coup, la conséquence, c'est que ce wahhabisme
00:27:58a fait souche partout dans le monde
00:28:00et aujourd'hui,
00:28:02l'islam, la théologie musulmane
00:28:04est largement infectée par ce courant-là
00:28:06et ce courant-là, il porte
00:28:08d'un extrémisme, d'une radicalité,
00:28:10d'une intransigeance extrême.
00:28:14Et donc, il n'est pas étonnant que déjà
00:28:16aujourd'hui, dans un contexte
00:28:18où l'on lit de moins en moins,
00:28:20où l'on fait de moins en moins d'efforts
00:28:22pour approfondir le sujet,
00:28:24où l'on se bat sur les réseaux sociaux, etc.
00:28:26Et donc, c'est la conjoncture,
00:28:28c'est le mélange d'une espèce de misère
00:28:30scientifique, intellectuelle,
00:28:32théologique,
00:28:34de l'imprégnation de ce courant extrémiste
00:28:36qui est là
00:28:38pour longtemps, malheureusement.
00:28:40– Ce qui est étonnant,
00:28:42ce qui est étonnant quand même,
00:28:44c'est de se dire à quel point il faut retourner
00:28:46la tête de quelqu'un pour qu'on en soit
00:28:48à poignarder.
00:28:50Même les autorités judiciaires
00:28:52n'en reviennent pas, vous avez entendu ce qui a été dit.
00:28:54À quel point il faut retourner la tête de quelqu'un
00:28:56pour lui dire, tes parents
00:28:58ne veulent pas que tu portes le voile,
00:29:00je vais aller le poignarder.
00:29:02Ça paraît totalement dingue ?
00:29:04– Alors, ça peut paraître
00:29:06comme ça, totalement fou,
00:29:08comme vous le dites, pour prendre votre expression,
00:29:10mais nous sommes dans un brigadement
00:29:12sectaire.
00:29:14L'histoire des sectes a montré
00:29:16que l'on pouvait amener des individus
00:29:18à se suicider.
00:29:20Mais là, on pousse des individus
00:29:22à prendre une arme contre un proche,
00:29:24un très proche, un parent.
00:29:26C'est le brigadement sectaire
00:29:28pour ce qu'il y a de plus tragique
00:29:30et rien d'étonnant que cela.
00:29:32C'est une réalité, on sait que ces phénomènes existent
00:29:34et ça concerne ici une religion,
00:29:36malheureusement, parce que largement
00:29:38imprégnée, infectée,
00:29:40je vais dire, de ce courant-là
00:29:42qui est le wahhabisme, malheureusement.
00:29:44– Merci beaucoup Malik Bézou, merci d'avoir été
00:29:46avec nous, essayiste et spécialiste de l'islam en France.
00:29:48C'est vrai que Mathieu Vallée, c'est assez glaçant
00:29:50quand même, cette affaire. C'est-à-dire que la jeune fille
00:29:52dit, mes parents ne veulent pas que je devienne musulman,
00:29:54mon père ne veut pas que je mette le voile.
00:29:56Tout à coup, elle poignarde son père.
00:29:58On a quelque chose d'inquiétant qui est de la conversion
00:30:00à l'islam, de ce que j'ai compris, à une radicalisation
00:30:02islamiste de cette religion
00:30:04qu'elle dévoie en poignardant son père
00:30:06par rapport à motifs religieux,
00:30:08notamment le port du voile. On a aujourd'hui
00:30:10des difficultés pour détecter ces personnes
00:30:12qui se radicalisent, parfois toutes seules,
00:30:14sans avoir une intervention extérieure, notamment par les réseaux sociaux,
00:30:16notamment par des moyens sur lesquels
00:30:18on n'a pas une prise directe. C'est d'ailleurs ce qui inquiète
00:30:20les services de renseignement, c'est qu'avant, on avait des structures
00:30:22organisées, on avait des actions projetées depuis l'extérieur
00:30:24ou par des organisations identifiées.
00:30:26Là, aujourd'hui, on a M. Tout-le-Monde
00:30:28qui, de jour en lendemain, peut se convertir,
00:30:30se radicaliser et ensuite, parfois même
00:30:32passer à l'acte.
00:30:34Ce qui est dingue, je vous coupe dans cette histoire, c'est que même les parents
00:30:36n'en reviennent pas. C'est-à-dire que les parents,
00:30:38parce que le père a survécu, fort heureusement,
00:30:40et le père, à la barre, a dit, mais on l'a toujours aimé,
00:30:42on ne l'a jamais rejeté, on ne comprend pas ce qui est
00:30:44en train de se passer. Même eux ne comprennent pas.
00:30:46C'est pour ça que chaque semaine, je suis un peu technique,
00:30:48vous avez une réunion autour du préfet avec tous les acteurs
00:30:50de la sécurité interne et du renseignement,
00:30:52d'évaluer ces profils qu'on arrive à détecter
00:30:54et qu'à l'époque, il y a le fichier de signalement de prévention
00:30:56de radicalisation à caractère terroriste,
00:30:58c'est un acronyme un peu barbare du FSPRT,
00:31:00qui fiche tous ces gens dont on peut détecter
00:31:02un changement de comportement, un changement d'habitude,
00:31:04un changement de pratique et qui permettent
00:31:06d'évaluer, de les suivre et voire
00:31:08de prendre des décisions pour protéger
00:31:10d'abord leurs personnes et notamment celles des autres.
00:31:12Mais c'est aujourd'hui un véritable défi pour notre République
00:31:14qui est celle de détecter à bas bruit,
00:31:16à bas source, si j'ose dire, ces comportements
00:31:18qui peuvent passer du jour au lendemain en radicalisation
00:31:20et à l'acte, comme ça a été fait rapidement
00:31:22et comme le père, vous le dites à juste titre,
00:31:24l'a évoqué à la barre du tribunal lorsque
00:31:26l'affaire a été présentée à la justice.
00:31:28Maître Noguer, c'est vrai qu'on est dans des situations qui sont compliquées
00:31:30parce que c'est difficile, non seulement elle se convertit
00:31:32mais en plus elle se radicalise
00:31:34et visiblement sans que personne ne s'en rende compte,
00:31:36pas même les parents.
00:31:38Si, visiblement, ils s'étaient rendus compte.
00:31:40Non mais pas la radicalisation à ce point-là.
00:31:42Parce que le voile,
00:31:44je n'appelle pas ça la radicalisation.
00:31:46Ce que je trouve intéressant dans cette affaire,
00:31:48c'est que j'ai l'impression qu'on a à l'échelle familiale
00:31:50une problématique
00:31:52qui est plus générale sociale
00:31:54à la fois sur cette question
00:31:56mais à la fois aussi sur la question de ce qu'on pourrait
00:31:58appeler la laïcité. Ce que je veux dire par là,
00:32:00c'est qu'on a l'impression que le conflit familial
00:32:02duquel va résulter cet acte
00:32:04extrême
00:32:06résulte aussi
00:32:08des parents qui ne veulent pas
00:32:10qu'elle porte le voile et donc qui n'acceptent pas
00:32:12forcément cette conversion.
00:32:14Et c'est vrai que c'est toujours le débat.
00:32:16C'est-à-dire qu'il y a à la fois cette question
00:32:18de la liberté religieuse,
00:32:20de dire que vous avez le droit de vous convertir,
00:32:22d'adopter la religion que vous voulez
00:32:24et à un moment donné aussi un regard
00:32:26soit social, soit le regard des parents qui dit
00:32:28mais j'ai l'impression que ce que tu fais c'est dangereux
00:32:30et donc j'aimerais t'en empêcher.
00:32:32Et de cette confrontation,
00:32:34parfois il y a des violences qui résultent
00:32:36et c'est compliqué parce qu'est-ce qu'ils auraient dû laisser
00:32:38cette fille vivre la religion
00:32:40telle qu'elle voulait, peut-être plus tard de changer d'avis
00:32:42parce que quand on est adolescent,
00:32:44aujourd'hui c'est l'islam, il y a quelques années c'était le bouddhisme,
00:32:46dans les années 70 c'était le new age.
00:32:48Il y a toujours des tendances.
00:32:50Je ne suis pas sûr que les conséquences soient les mêmes.
00:32:52Je ne suis pas sûr que quand on était new age par exemple,
00:32:54il y ait les mêmes conséquences que sur certaines personnes
00:32:56qui deviennent musulmanes et qui se radicalisent.
00:32:58Les new age radicalisés,
00:33:00j'en ai pas croisé beaucoup.
00:33:02L'affaire Charles Manson
00:33:04par exemple aux Etats-Unis,
00:33:06c'est plus sectaire.
00:33:08C'est de ce dont on parle.
00:33:10C'est exactement ce dont on parle.
00:33:12La radicalisation, là on ne parle pas de secte.
00:33:14Ce n'est pas une secte la radicalisation.
00:33:16Le sectarisme c'est quoi ?
00:33:18C'est des pratiques religieuses
00:33:20qui vous isolent du reste du monde
00:33:22et qui vous amènent à avoir des pratiques extrêmes.
00:33:24C'est exactement la même chose.
00:33:26Là on est tout à fait d'accord, c'est qu'on parle de pratiques sectaires.
00:33:28Et donc effectivement d'un embrigadement
00:33:30qui lui par contre remonte à quelque chose
00:33:32qui est pour le coup dit un peu différent.
00:33:34C'est-à-dire qu'effectivement il y a des sectes,
00:33:36elles existent, elles sont mobilisées, manipulées.
00:33:38Aujourd'hui encore, elles sont moins visibles
00:33:40parce qu'il y a une religion qui fait beaucoup plus l'actualité
00:33:42par ses dérives sectaires
00:33:44lorsqu'elles le sont remarquées de ce type.
00:33:46En l'occurrence porter un coup de poignard à son père
00:33:48parce que le père en autorité parentale lui dit
00:33:50non tu ne seras pas voilé dans ma maison.
00:33:52C'est quand même quelque chose
00:33:54qui est très particulier.
00:33:56Il faut quand même élargir le champ du regard
00:33:58et se dire qu'effectivement c'est lié
00:34:00à une intrusion permanente
00:34:02et une conquête religieuse
00:34:04qui se fait notamment grâce aux réseaux sociaux.
00:34:06Et ne soyons pas naïfs,
00:34:08de ne pas aller contre l'islam
00:34:10que de dire qu'à un moment donné, ces individus,
00:34:12ces jeunes gens sont impactés.
00:34:14À partir du moment où ils sont impactés une fois,
00:34:16qu'ils ont récupéré, c'est le principe du marketing
00:34:18sur les réseaux sociaux.
00:34:20Vous avez une individualisation qui se crée
00:34:22et à partir du moment où vous avez attrapé quelqu'un,
00:34:24pêché quelqu'un, vous ne le lâchez plus.
00:34:26Il y a surtout l'utilisation de la violence aussi.
00:34:28Elle pourrait dire, cette fille,
00:34:30je me barre de chez mes parents,
00:34:32il va falloir que je porte le voile, je me barre.
00:34:34Et là, c'est ce que le procureur de la République disait,
00:34:36d'aller poignarder son père,
00:34:38simplement parce qu'il refuse que vous portiez le voile,
00:34:40il se passe quelque chose.
00:34:42Oui, parce qu'on est rentré dans quelque chose où l'exemplarité de ça,
00:34:44celui qui est contre toi, celui qui est contre nous,
00:34:46cet ensemble, est un ennemi.
00:34:48Et cet ennemi doit être châtié et éliminé.
00:34:50C'est ce qu'ils reçoivent et qu'ils reçoivent de plus en plus.
00:34:52Donc si on ne lutte pas sur ce terrain,
00:34:54si on ne lutte pas sur ce terrain,
00:34:56pas contre la religion, mais si on ne lutte pas sur ce terrain
00:34:58d'une radicalisation à partir du moment où on a individualisé
00:35:00la relation avec ces êtres humains
00:35:02qui sont largués, plantés tout seuls ou pas,
00:35:04c'est terminé.
00:35:06Et c'est la violence qui devient la solution.
00:35:08C'est là où je dis que c'est compliqué.
00:35:10J'entends ce que vous dites.
00:35:12Il faut lutter contre cette radicalisation.
00:35:14On est tous d'accord.
00:35:16Mais la question c'est,
00:35:18quels sont les moyens de cette lutte ?
00:35:20Parce que si les moyens de cette lutte, c'est de dire...
00:35:22On connaît les flux, maître.
00:35:24Non mais là, avec cette jeune fille dans ce cadre-là,
00:35:26individuel, la question se pose concrètement.
00:35:28Est-ce que c'est de lui dire
00:35:30je t'empêche absolument de pratiquer une religion
00:35:32parce que j'ai peur que ça devienne tant ?
00:35:34Ben voilà.
00:35:36Non mais ça prouve qu'aujourd'hui, ces gens-là sont des dangers.
00:35:38D'ailleurs, je pense que le verdict,
00:35:40à mon avis, enfin c'est vous qui êtes le spécialiste,
00:35:42mais je pense que le verdict montre bien qu'on estime
00:35:44que c'est un danger parce que c'est 10 mois ferme
00:35:46et maintenu en prison. Donc ça veut dire quand même
00:35:48que la justice pense qu'il y a un vrai danger
00:35:50et qu'elle représente un vrai danger.
00:35:52Parce que le père n'est pas mort, le père a été blessé
00:35:54simplement, et donc si on la maintient
00:35:56en prison et 10 mois ferme, c'est assez costaud.
00:35:58C'est un phénomène qui malheureusement
00:36:00n'est pas nouveau. Il y a
00:36:02parmi les français qui ont rejoint Daesh
00:36:04quand Daesh existait, il y avait quand même
00:36:06un certain nombre de convertis. Il y a aussi
00:36:08une radicalité chez les nouveaux convertis.
00:36:10Daesh existe toujours.
00:36:12Il y avait
00:36:14malheureusement à la grande époque
00:36:16si je puis dire, il y avait un certain nombre de convertis
00:36:18qui sont allés et des jeunes. Il y avait quand même beaucoup de jeunes
00:36:20français qui sont partis,
00:36:22qui ont rejoint Daesh et justement
00:36:24qui étaient exaltés. Ce problème de
00:36:26radicalisation chez les jeunes, il est
00:36:28de plus en plus important et comme vous le disiez,
00:36:30il est de plus en plus compliqué
00:36:32à détecter parce que maintenant, en ligne,
00:36:34sur Youtube,
00:36:36vous avez... Et personne ne surveille.
00:36:38En réalité. D'ailleurs,
00:36:40rapidement parce que je compare d'une autre affaire.
00:36:42J'y pense, on a
00:36:44réussi à lutter grandement contre la pédopornographie
00:36:46en criminalisant les personnes qui
00:36:48consultaient ces sites ignobles.
00:36:50Et j'estime que le Conseil Constitutionnel à la demande
00:36:52de la Ligue des Droits de l'Homme a censuré à l'époque
00:36:54l'article qui permettait de mettre en délit
00:36:56la consultation habituelle des sites jadis. Vous prenez
00:36:58l'affaire parce que c'était récemment le cas du
00:37:00domingue Bernard Arras. Son assassin
00:37:02avait consulté des sites mais c'était
00:37:04pas répréhensible. Et quand on sait que la DGSI,
00:37:06la direction générale secrétaire avait eu du mal
00:37:08à judiciariser son comportement
00:37:10avec une telle infraction,
00:37:12on aurait pu
00:37:14ouvrir une enquête judiciaire.
00:37:16J'estime que consulter des sites pédopornographiques,
00:37:18c'est aussi grave que consulter des sites où on décapite
00:37:20des gens et on prône une idéologie
00:37:22islamiste qui vise à tuer des gens.
00:37:24Non mais je parle en général.
00:37:26Je trouve qu'aujourd'hui
00:37:28l'arsenal législatif,
00:37:30il permet de le faire.
00:37:32Vous savez que vous avez l'entreprise...
00:37:34Laissez-moi finir. Vous avez l'entreprise individuelle
00:37:36terroriste, vous avez l'association de malfaiteurs
00:37:38en matière terroriste et je peux
00:37:40vous dire qu'il y a un certain nombre de cas
00:37:42dont j'ai eu à connaître,
00:37:44dont j'ai eu à connaître, où effectivement
00:37:46le fait d'avoir des consultations régulières
00:37:48de sites djihadistes ou de sites qui font l'apologie
00:37:50du terroriste permettent de...
00:37:52de passer des décisions, notamment la Cour de cassation.
00:37:54J'ai eu une affaire spécifiquement sur ce cas-là.
00:37:56En tout cas moi aussi j'étais policier
00:37:58et j'étais policier, donc chacun a notre vision.
00:38:00Bon allez, je vais vous parler d'autre affaire.
00:38:02L'avocat, l'avis de l'avocat va m'intéresser
00:38:04et l'avis du policier aussi. Je vais vous parler
00:38:06de ce qui s'est passé dans un flexibus.
00:38:08Vous savez, c'est ces bus qui font des liaisons, ces cars.
00:38:10Ça s'est passé lundi soir dans un flexibus
00:38:12qui relie Paris à Metz. Un des passagers
00:38:14d'une trentaine d'années qui voyageait avec sa petite amie
00:38:16a demandé à deux passagers bruyants
00:38:18au fond du bus de parler moins fort.
00:38:20Ils se sont levés furieux. L'un d'entre eux
00:38:22a sorti un tournevis de 30 centimètres,
00:38:24s'est jeté sur le coupe pour les planter décidément.
00:38:26Des passagers s'interposent, la police
00:38:28intervient. Les deux agresseurs sont
00:38:30deux Algériens sous OQTF. Ils ont été
00:38:32jugés hier et ils ont
00:38:34été condamnés en comparution immédiate.
00:38:36Ils sont condamnés à du sursis
00:38:38et ils sont remis en liberté.
00:38:40Colère du maire du Brice-Marnes
00:38:42qui ne comprend pas, puisque ça s'est passé dans la commune de Brice-Marnes
00:38:44où passait le flexibus, le maire ne comprend
00:38:46pas comment ils n'ont pas été envoyés
00:38:48au centre de rétention puisqu'ils sont sous OQTF.
00:38:50Écoutez hier soir les explications
00:38:52du journaliste Amaury Bucot
00:38:54dans TPMP.
00:38:56Il est aux alentours de 22h30,
00:38:58le bus à ce moment-là passe sur la commune
00:39:00de Brice-Marnes et vous avez l'un des passagers
00:39:02c'est un Slovène en fait,
00:39:04touriste Slovène d'une trentaine d'années qui était avec sa petite copine
00:39:06dans le bus et qui dit
00:39:08à deux passagers extrêmement bruyants au fond du bus
00:39:10de faire moins de bruit. Les deux passagers
00:39:12au fond du bus, au lieu de faire moins de bruit,
00:39:14prennent la mouche, veulent en découdre
00:39:16et se lèvent à ce moment-là pour se battre.
00:39:18Le touriste Slovène se lève aussi,
00:39:20se prend plusieurs coups dans la figure de la part des
00:39:22deux hommes en face, tombe sur un fauteuil
00:39:24à cause des coups, se fait dépouiller
00:39:26de son téléphone portable à ce moment-là et puis là
00:39:28vous avez un des deux hommes qui se rushe sur lui
00:39:30avec un tournevis de 30 cm
00:39:32et qui lui dit je suis algérien
00:39:34je vais te tuer, t'es mort, etc.
00:39:36Alors évidemment, tout ça se passe dans un bus
00:39:38c'est quand même un endroit extrêmement confiné
00:39:40vous avez la petite amie qui est terrorisée qui pense
00:39:42que son petit chopin va se faire tuer
00:39:44vous avez des passagers heureusement qui agissent
00:39:46qui s'interposent courageusement
00:39:48j'en ai eu un au téléphone, il s'appelle Karim
00:39:50il a 55 ans, il est vigile depuis plus de 30 ans
00:39:52et heureusement, comme il travaille dans la sécurité
00:39:54il a eu les bons réflexes, il m'a dit
00:39:56si j'étais pas intervenu, ça serait parti en meurtre
00:39:58on serait tous au commissariat, il allait le planter
00:40:00c'est sûr. Alors heureusement le bus à ce moment-là
00:40:02s'est arrêté, la police est arrivée
00:40:04elle a interpellé les deux hommes, avec eux ils avaient
00:40:06un sac dans lequel on a trouvé un ordinateur
00:40:08portable qui avait été volé un peu plus tôt
00:40:10dans la soirée à Paris et sur leur profil
00:40:12effectivement, c'est deux Algériens en situation
00:40:14irrégulière qui étaient sous EQTF
00:40:16ils étaient déjà connus de la police puisque le 5 octobre
00:40:18ils avaient été pris en flagrant délit
00:40:20du vol d'un sac dans un restaurant
00:40:22sur un client, là encore
00:40:24et donc
00:40:26ils ont comparu
00:40:28aujourd'hui, c'est ce que m'a dit le parquet de Créteil
00:40:30et ils ont été condamnés à
00:40:326 et 7 mois d'emprisonnement
00:40:34avec sursis, ils ont pas été
00:40:36conduits en centre de rétention
00:40:38donc effectivement ce soir ils sont libres
00:40:40ils sont violents, sous EQTF
00:40:42et ils sont libres, donc évidemment
00:40:44le maire de la ville de Bré-sur-Marne
00:40:46Charles Asselangu est furieux
00:40:48il a réagi sur les réseaux sociaux
00:40:50et lui il dénonce si vous voulez
00:40:52le manque de contrôle de l'état, des frontières
00:40:54puisque selon ses chiffres
00:40:56depuis 2020, sa police municipale
00:40:58sur sa commune a interpellé plus de
00:41:0080 personnes en situation irrégulière
00:41:02principalement pour des cambriolages
00:41:04de pavillons, des vols roulottes, des refus
00:41:06d'obtempérer, des
00:41:08conduites sans permis et donc pour lui
00:41:10la situation est extrêmement alarmante
00:41:12Maître Noguer, est-ce que ça vous semble normal ?
00:41:14Est-ce que ça vous semble normal que ces deux personnes sous EQTF
00:41:16qui sont accusées de viol
00:41:18soient remis en liberté
00:41:20derrière ? Il y a plein de sujets
00:41:22dans ce que vous évoquez là
00:41:24la manière dont c'est présenté là
00:41:26je comprends qu'on soit très
00:41:28étonné de la décision qui a pu être rendue
00:41:30par le tribunal, mais comme je le dis toujours
00:41:32ce que n'a pas fait votre journaliste
00:41:34enfin pas votre journaliste, mais ce journaliste
00:41:36mais qui aurait été très intéressant
00:41:38c'est d'aller à l'audience, parce que
00:41:40encore une fois...
00:41:42ça n'enlève rien au fait qu'il est condamné avec du sursis
00:41:44écoutez, ça enlève tout
00:41:46rien que le sursis par exemple, le fait qu'il soit condamné avec du sursis
00:41:48alors qu'il est en situation irrégulière
00:41:50et qu'on les remette en liberté
00:41:52comment on peut remettre en liberté des gens qui ne doivent pas être là ?
00:41:54Expliquez-moi, moi j'ai du mal
00:41:56à comprendre cette logique. C'est pour ça que je vous dis que c'est deux choses
00:41:58différentes, il y a la responsabilité pénale
00:42:00et il y a la question administrative
00:42:02que vous soyez coupable ou pas coupable
00:42:04si vous êtes sur le territoire français sans titre
00:42:06vous devez être expulsé
00:42:08ces gens là devraient aller en centre de rétention en théorie
00:42:10il a voulu planter
00:42:12quelqu'un, ils ont voulu planter quelqu'un
00:42:14encore une fois, vous mélangez le pénal et l'administratif
00:42:16parce que tout va ensemble
00:42:18c'est ça que je vous explique, ils devraient aller en centre de rétention
00:42:20vous avez raison, les Algériens, on ne peut pas les expulser
00:42:22parce que l'Algérie ne les prend pas
00:42:24quelqu'un qui a voulu
00:42:26planter un couple dans un quart, on le garde
00:42:28c'est pas grave, il est Algérien, donc on le garde
00:42:30je reviens à ce que je disais
00:42:32la situation administrative
00:42:34c'est à dire, est-ce qu'on l'expulse ou est-ce qu'on l'expulse pas
00:42:36tant que le problème diplomatique n'est pas réglé avec l'Algérie
00:42:38si on n'arrive pas on le met en rétention
00:42:40mais non, on ne peut pas le mettre en rétention
00:42:42parce que ça coûte 600 euros par jour
00:42:44qu'on peut le garder 90 jours
00:42:46donc au mieux qu'il soit dans la rue, violent
00:42:48et qu'au bout de 90 jours
00:42:50de toute façon vous allez le remettre dehors
00:42:52ça c'est la partie administrative
00:42:54sur la partie pénale, je le répète comme je le fais à chaque fois
00:42:56si on va à l'audience
00:42:58si on regarde comment ça se passe, on peut avoir un avis
00:43:00sur la raison pour laquelle il y a eu un sursis
00:43:02mais le problème c'est même pas ça, le problème c'est que cette personne
00:43:04soit libre aujourd'hui
00:43:06c'est que cette personne qui a voulu planter quelqu'un
00:43:08soit libre aujourd'hui, c'est ça le vrai problème
00:43:10je sais même pas si moi, 7 mois, 8 mois
00:43:12j'ai envie de dire on s'en fout, moi ce qui m'intéresse
00:43:14c'est pourquoi cette personne qui ne devrait pas être sur le territoire français
00:43:16qui a arrêté en train de vouloir planter
00:43:18quelqu'un dans un bus, pourquoi est-ce qu'aujourd'hui elle est dans les rues
00:43:20on va la croiser en sortant peut-être du studio
00:43:22sur la question pénale, je vous réponds très clairement
00:43:24il y a un juge qui a eu
00:43:26connaissance de l'intégralité de l'affaire
00:43:30c'est un métier qui s'y connait mieux que moi et mieux que vous
00:43:32de prendre cette décision
00:43:34pourquoi elle est libre, pourquoi ces personnes sont libres
00:43:36pourquoi ces personnes sont libres
00:43:38je viens de vous le dire
00:43:40moi je suis pas d'accord avec vous maître
00:43:42pardon aussi de faire part de mon expérience
00:43:44quand vous avez des délits, si j'ose dire mineurs
00:43:46on parlait d'un vol de ce qu'Amoré Buco
00:43:48le journaliste disait sur C8, vous avez ici une procédure très simple
00:43:50c'est que vous avez une soumission au pôle de compétences
00:43:52de la préfecture par le tribunal
00:43:54qui privilégie l'expulsion et le placement en centre de rétention
00:43:56administrative au lieu de la poursuite judiciaire
00:43:58vous savez qu'aujourd'hui dans les centres de rétention administrative
00:44:00c'est ce qu'on appelle les troubles à l'ordre public
00:44:02ah non, c'est à dire que personne
00:44:04je vous apprends encore quelque chose
00:44:06dans les commissariats
00:44:08vous défendez plus les voyous que les victimes
00:44:10c'est très sympathique
00:44:12c'est très sympathique pour les victimes
00:44:14de dire à l'allongeance et constater
00:44:16qu'ils ont une seconde chance, parce que quand on donne du sursis
00:44:18et qu'on libère un prévenu qui est présenté
00:44:20pour des faits délictuels, leur mettre en liberté
00:44:22c'est leur donner une chance
00:44:24et donc j'estime que quand on est en situation régulière sur le territoire national
00:44:26il faut absolument
00:44:28qu'il soit placé en centre de rétention administrative
00:44:30parce que vous savez le nombre d'OQTF qui sont placés en cramètre
00:44:325% sur les 135 000 OQTF
00:44:34que délivre l'Etat
00:44:36donc on peut bien délivrer des OQTF
00:44:38je vous ai laissé parler, laisse moi finir
00:44:40vous proposez quoi concrètement ?
00:44:42souffrez que je vous réponde
00:44:44et donc j'y simplement que
00:44:46on propose tout simplement
00:44:48que lorsqu'on a un étranger qui est en situation régulière
00:44:50ou même d'ailleurs irrégulière
00:44:52quand il fait des victimes en France
00:44:54aux voyous ou à ceux qui doivent avoir une seconde chance
00:44:56nous on veut protéger les victimes
00:44:58et donc les expulser et par exemple
00:45:00on veut conditionner l'aide au développement
00:45:02en centre de rétention
00:45:0490 jours, 600 euros par jour
00:45:06et ça ne change rien puisque l'Algérie
00:45:08ne les prend pas, donc on va les laisser un an
00:45:102 ans, 5 ans, 10 ans, 27 ans
00:45:12vous ne les prenez pas, vous n'en portez pas
00:45:14il faut rester calme
00:45:16c'est absurde
00:45:18vous incarnez la vérité absurde, excusez-moi
00:45:20vous parlez de sexe, j'ai l'impression que vous êtes le gourou
00:45:22on dit simplement, maître, que c'est très simple
00:45:24on conditionne l'aide au développement
00:45:26à le fait que ces pays récupèrent
00:45:28par exemple leurs délinquants
00:45:30vous réduisez
00:45:32les flux migratoires
00:45:34en mettant des contrôles en frontières extérieures et intérieures
00:45:36aujourd'hui Frontex, j'ai Fabrice Légiré, un député européen
00:45:38qui est l'ancien patron de Frontex, qui dit qu'aujourd'hui
00:45:40les frontières sont des passoires et que son agence de garde
00:45:42frontière était considérée comme une agence
00:45:44d'accueil et non pas de protection des frontières
00:45:46et vous avez le gendarmerie, non on n'en parle jamais
00:45:48l'extrême gauche est tous les cœurs bienveillants
00:45:50c'est lutter contre les criminels, des trafiquants
00:45:52d'êtres humains dont l'extrême gauche et la gauche
00:45:54ne parlent jamais et des ONG immigrationnistes
00:45:56ils profitent
00:45:58de la misère humaine
00:46:00pour dire venez en Europe
00:46:02on les récupèrera, on y arrive pas
00:46:04vous ça ne vous inquiète pas que ces deux personnes
00:46:06soient en liberté
00:46:08sur la question administrative
00:46:10vous avez absolument raison, je trouve ça pas normal
00:46:12que quelqu'un qui est en situation irrégulière
00:46:14et qui devrait être expulsé puisse se maintenir
00:46:16illégalement sur le territoire
00:46:18mais je ne dis pas le contraire, moi je suis pour qu'on
00:46:20applique la loi, simplement il se trouve que là
00:46:22en l'occurrence, vous m'ont posé un argument qui est
00:46:24absurde qui est de dire, on doit absolument
00:46:26expulser quelqu'un que techniquement on ne peut pas
00:46:28expulser, mais on l'enferme dans ce cas là, on le met en centre de réduction
00:46:30il va falloir trouver
00:46:32des solutions de toute façon
00:46:34on ne peut pas laisser ces gens dans la rue
00:46:36c'est incompréhensible pour les français
00:46:38vous me parlez de ce cas précis aujourd'hui
00:46:40aujourd'hui la solution pour ces gens là
00:46:42elle n'existe pas
00:46:44sur la question du ferme
00:46:46sur la question du ferme je vous réponds et je ne changerai pas d'avis
00:46:48parce que notamment c'est interdit
00:46:50par la loi de critiquer les décisions de justice
00:46:52je le répète, vous n'étiez pas à l'audience
00:46:54on évoque
00:46:56pas sur les décisions de justice
00:46:58vous n'étiez pas à l'audience
00:47:00vous n'avez pas eu connaissance du dossier
00:47:02si le juge a estimé qu'il ne fallait pas mettre du ferme
00:47:04il avait plus de légitimité
00:47:06mais vous l'avez expliqué vous même, pourquoi, parce qu'il y a le pénal
00:47:08et il y a l'administratif, le problème c'est qu'en pénal
00:47:10peut-être qu'il ne mérite pas d'avoir du ferme
00:47:12le simplement, si c'est pour le remettre
00:47:14dehors cette personne qui est sous-occupée
00:47:16il faut peut-être à ce moment-là que les deux se parlent
00:47:18on ne va pas remplacer un crac qui n'est pas du tout une sanction pénale
00:47:20par une sanction pénale
00:47:22et donc on le remet dehors, il vous met en danger les français avec votre politique
00:47:24en fait ce que je vous explique c'est que le juge il fait son métier
00:47:26et que si derrière, administrativement, on n'arrive pas
00:47:28à faire ça, chacun se renvoie la balle
00:47:30et puis finalement, on est comme des cougurons
00:47:32c'est d'ailleurs ça qu'on a des hommes politiques
00:47:34le juge il ne peut pas aller critiquer les juges
00:47:36qui font leur métier
00:47:38le juge il ne peut jamais faire une erreur
00:47:40le juge il n'a pas de compte à rendre
00:47:42le juge il peut pas le sanctionner
00:47:44mais un juge qui peut faire une erreur c'est moi
00:47:46Jean-Christophe
00:47:48le parti il peut pas parler
00:47:50d'un état faible tout à l'heure
00:47:52et quand je dis ça, ça peut être un état démocratique
00:47:54évidemment, il n'y a pas de problème là-dessus
00:47:56là c'est la démonstration concrète, absolue
00:47:58et on aimerait avoir un cas concret qui soit traité par le nouveau
00:48:00ministre de l'intérieur, en l'occurrence
00:48:02voire avec son ami des gardes des sceaux
00:48:04en l'occurrence on a un état faible parce que
00:48:06ni sur le plan judiciaire, et moi je reviens quand même
00:48:08sur cette partie-là, vous avez raison c'est deux choses
00:48:10différentes, sur l'aspect judiciaire
00:48:12j'aimerais bien être à l'audio, j'aurais bien aimé parce que
00:48:14quelqu'un qui vient planter
00:48:16ou tenter de planter avec un tournevis
00:48:18de 30 centimètres, quelqu'un qui l'a déjà frappé
00:48:20à qui il a déjà déroulé son téléphone
00:48:22dans un contexte fermé, alors que la personne
00:48:24est étrangère dans un contexte où on se transporte
00:48:26c'est quand même, moi je pense que Flixbus d'ailleurs entre parenthèses
00:48:28s'il n'y a pas le parquis, ils auraient pu se retourner
00:48:30aussi et faire quelque chose sur ce terrain-là
00:48:32donc premier judiciaire, excusez-moi
00:48:34on ne critique pas, on n'a pas le droit de commenter, mais en réalité
00:48:36état faible sur cet aspect-là
00:48:38cet aspect-là, juste une chose
00:48:40non mais exactement
00:48:42le résultat c'est qu'ils sont dehors, excusez-moi
00:48:44mais le résultat c'est qu'il est dehors aujourd'hui
00:48:46ces gens sont dehors, c'est tout ce qu'on regarde
00:48:48c'est qu'ils sont dans un bus avec
00:48:50un tournevis de 30 centimètres, ils veulent planter
00:48:52quelqu'un, ils sont désoccutés, ils ne doivent pas être
00:48:54sur le territoire, résultant on leur dit merci monsieur
00:48:56au revoir, la porte c'est là, et ils sortent
00:48:58du tribunal, ils sont dans la rue, vous n'allez pas me dire
00:49:00que c'est normal, je dis pas que c'est normal, je dis que
00:49:02vous parlez à partir d'éléments que vous avez
00:49:04non ça c'est des faits, ce que je vous dis là c'est des faits
00:49:06ce que je vous dis là ce sont des faits
00:49:08vous êtes d'accord avec moi, oui mais vous avez pas
00:49:10tous les faits, si vous pensez ça
00:49:12si vous pensez ça, alors qu'un magistrat
00:49:14qui lui a eu connaissance de l'intégralité du dossier
00:49:16et dont c'est le métier, en comparaison immédiate, a pensé
00:49:18différemment, c'est peut-être qu'il avait d'autres informations
00:49:20le fait qu'ils sont au QTF
00:49:22quand ils rentrent sur le jugement je suppose
00:49:24justement c'est bien ce que je dis
00:49:26vous parlez du couteau, du tournevis
00:49:28excusez-moi, mais en fait
00:49:30vous avez d'autres objets, quand vous ne devez pas
00:49:32être dans un pays, vous vous comportez
00:49:34bien au moins, si vous restez dans ce pays
00:49:36au moins vous vous comportez bien, donc ça
00:49:38ça devrait être aggravant en réalité
00:49:40mais ça l'est, non pas juridiquement
00:49:42Jean-Marc ça l'est même pas en l'occurrence
00:49:44ça l'est pas, ça l'est pas
00:49:46c'est pas une circonstance aggravante
00:49:48mais c'est évidemment pris en compte
00:49:50oui mais ça devrait être une circonstance aggravante, excusez-moi
00:49:52au QTF qui veut planter quelqu'un c'est une circonstance aggravante
00:49:54Jean-Marc il serait pas au QTF
00:49:56et bien français
00:49:58cet acte là de mon point de vue il y a déjà faiblesse
00:50:00sur l'état judiciaire, deuxième point sur le QTF
00:50:02faiblesse administrative et faiblesse diplomatique
00:50:04on ne sait pas régler ce problème
00:50:06aujourd'hui, soit on fait trop de QTF
00:50:08par rapport à l'Allemagne, soit on ne sait pas négocier
00:50:10et directement en bilatéral
00:50:12avec l'Algérie, en l'occurrence qui sont algériens
00:50:14pour obtenir effectivement des flux de QTF
00:50:16de retour, donc on a trois fois un état
00:50:18faible, judiciaire, administrativement parlant
00:50:20parce qu'on n'a pas les moyens, on en fait trop
00:50:22et troisième mois diplomatiquement, donc c'est une catastrophe
00:50:24alors on va parler des frontières
00:50:26parce que cet après-midi Michel Barnier et Bruno Rotaio
00:50:28seront à Benton dans les Alpes-Maritimes
00:50:30ils seront également à Vintimi en Italie
00:50:32pour parler de lutte contre l'immigration
00:50:34on rejoint sur place nos envoyés spéciaux
00:50:36Clélie Mathias avec les images de Sacha Robbin
00:50:38bonjour Clélie
00:50:40quel est l'objectif de ce qui va
00:50:42se passer cet après-midi et de
00:50:44ce voyage de Michel Barnier et Bruno Rotaio
00:50:46ensemble, main dans la main
00:50:48pour parler d'immigration
00:50:52Alors bonjour déjà à tous
00:50:54bonjour Jean-Marc, je vais commencer par un petit point
00:50:56c'est important en vue des pluies diluviennes
00:50:58qui sont tombées sur la région hier, ça allait mieux ce matin
00:51:00là il y a un énorme orage
00:51:02qui arrive droit sur nous, vous allez le voir sur les images
00:51:04qui sont relativement impressionnantes
00:51:06de Sacha Robbin, alors vous l'avez dit
00:51:08Michel Barnier en personne, Bruno Rotaio
00:51:10sont sur place
00:51:12enfin ils arrivent vers 13h à peu près
00:51:14à la mi-journée, ils arrivent à
00:51:16Menton, pourquoi Menton ?
00:51:18c'est la frontière juste là derrière moi avec l'Italie
00:51:20il y a un relief très escarpé entre mer et
00:51:22montagne, ils vont rencontrer leurs
00:51:24homologues italiens, le ministre des affaires étrangères
00:51:26italien, le ministre de l'intérieur
00:51:28italien aussi, et l'objectif
00:51:30vous l'avez dit, c'est de parler de l'immigration illégale
00:51:32et du contrôle des frontières
00:51:34avec au programme un visite de poste
00:51:36de frontière à 20 000 mais aussi
00:51:38la visite d'un centre
00:51:40départemental de la police aux frontières
00:51:42ou un centre de coopération entre
00:51:44la police et les douanes
00:51:46Quel contexte Jean-Marc ? Il est multiple
00:51:48évidemment ce contexte, si on se regarde déjà
00:51:50d'un point de vue franco-italien
00:51:52il y a une coopération accrue entre les
00:51:54deux pays qui sont main dans la main pour lutter
00:51:56contre l'immigration illégale
00:51:58début 2025, une unité
00:52:00va être créée, une unité de renseignement
00:52:02pour mieux échanger sur les
00:52:04réseaux de passeurs, ensuite bien sûr
00:52:06il y a les intérêts des deux
00:52:08pays, côté français, vous savez que Bruno
00:52:10Rotaio a annoncé sa fermeté
00:52:12sur l'immigration, il veut
00:52:14une nouvelle loi l'année prochaine
00:52:16il veut aussi allonger le
00:52:18délai en centre de rétention
00:52:20à 210 jours, côté italien
00:52:22Giorgia Meloni
00:52:24a récemment conclu un accord avec l'Albanie
00:52:26pour accueillir des migrants, c'est un accord
00:52:28très controversé, mais très regardé
00:52:30de la part des pays européens
00:52:32notamment par la France, enfin
00:52:34et vous l'avez dit, Michel Barnier en personne
00:52:36fait le déplacement, ce n'est évidemment pas
00:52:38un hasard, c'est un signal envoyé au chef
00:52:40de l'Etat pour dire que les sujets européens
00:52:42ça lui tient encore à coeur
00:52:44Merci beaucoup Clémy, Mathias
00:52:46sur place et sous la pluie, on l'a bien vu
00:52:48Merci beaucoup pour ce direct
00:52:50et on va suivre ça avec vous tout l'après-midi
00:52:52justement, les collaborations avec des
00:52:54pays où on pourrait envoyer des illégaux
00:52:56c'est intéressant, on va en parler juste après la pause
00:52:58puisque visiblement Bruno Rotaio a commencé des
00:53:00négociations avec trois pays pour expulser
00:53:02des illégaux, l'Irak, l'Egypte et le Kazakhstan
00:53:04on pourra envoyer des gens qui sont en situation
00:53:06illégale chez nous pour les faire sortir
00:53:08de France, on en parle juste après la pause
00:53:10puis on parlera d'Emmanuel Macron après, qui a fait la leçon
00:53:12hier aux journalistes et aux ministres
00:53:14on vous explique tout ça dans un instant
00:53:16avant de prendre des leçons, on fait la pub
00:53:18et la CNews Info, à tout de suite en direct
00:53:46ils ouvrent la porte à une nouvelle loi
00:53:48afin d'accélérer les expulsions de personnes
00:53:50en situation irrégulière
00:53:52Michel Barnier est attendu à Ventimille
00:53:54lieu emblématique de passage de migrants
00:53:56ce sera à 13h, enfin le chef
00:53:58de la diplomatie française se félicite
00:54:00d'une inflexion dans le discours de Benjamin Netanyahou
00:54:02je souhaite que ce soit le
00:54:04moment de la fin de la guerre à Gaza
00:54:06et le moment où la région s'engage résolument
00:54:08dans la direction de la paix
00:54:10a ajouté Jean-Noël Barraud ce matin
00:54:12...
00:54:1413h34 sur CNews
00:54:16merci d'être en direct avec nous, on continue à parler
00:54:18d'immigration et ces négociations avec
00:54:203 pays, négociations pour expulser
00:54:22des illégaux qu'aurait entrepris
00:54:24la France, ce sont des révélations
00:54:26faites par CNews hier
00:54:28écoutez, regardez ce que l'on sait
00:54:30Elle est présentée
00:54:32comme la mesure choc du ministre de l'Intérieur
00:54:34en matière d'immigration
00:54:36négocier des accords avec des pays
00:54:38tels que l'Irak, le Kazakhstan ou l'Egypte
00:54:40pour renvoyer des étrangers impossibles
00:54:42à expulser dans leur pays d'origine
00:54:44concrètement, les pays tiers recevront
00:54:46les étrangers sur leur sol, à la condition
00:54:48qu'ils y aient déjà transité ou séjourné
00:54:50par exemple, une sous-traitance avec
00:54:52le Kazakhstan pour les Afghans que la France
00:54:54n'est aujourd'hui pas en mesure de renvoyer
00:54:56directement à Kaboul. Objectif
00:54:58faciliter le renvoi d'étrangers
00:55:00déboutés du droit d'asile
00:55:02L'Europe est à 18,9%
00:55:06d'efficacité
00:55:08et sur le renvoi
00:55:10débouté, la France
00:55:12est bien en dessous puisqu'elle est
00:55:14à 7% et si on délocalise
00:55:16dans les pays tiers
00:55:18la demande d'asile
00:55:20on évitera
00:55:22qu'un certain nombre de personnes
00:55:24dont la présence n'est pas souhaitée en France
00:55:26puissent s'installer
00:55:28sur le territoire français
00:55:30La France pourrait ainsi s'inspirer
00:55:32de l'Italie où Giorgia Meloni
00:55:34a choisi d'externaliser la gestion
00:55:36de ses demandeurs d'asile. 16 migrants
00:55:38sont ainsi arrivés hier en Albanie
00:55:40où des centres d'accueil sont gérés directement
00:55:42par les Italiens. Mais les pays
00:55:44de transit ne respectent pas toujours
00:55:46les droits fondamentaux. La France
00:55:48risque d'être retoquée
00:55:50par la
00:55:52législation européenne
00:55:54dans la mesure où
00:55:56nous négocierions
00:55:58avec un pays
00:56:00où les droits de l'homme ne sont pas
00:56:02complètement respectés. Donc ça
00:56:04pose un problème pour l'Egypte
00:56:06ça pose un problème
00:56:08pour le Kazakhstan. Cette
00:56:10question migratoire est au coeur du Conseil
00:56:12européen qui se réunit aujourd'hui
00:56:14à Bruxelles. Paul-Antoine
00:56:16Politologue, est-ce que c'est une bonne idée ?
00:56:18Moi, en ce qui me concerne, je trouve que ce n'est pas une excellente idée
00:56:20et je vais vous expliquer rapidement pourquoi. Sur
00:56:22tous les sujets qu'on a traités depuis ce matin, il y a un
00:56:24manque de volonté. Il y a un débat technique, ça
00:56:26très bien. Il y a aussi un manque de volonté
00:56:28et là, en fait, on est en train de nous expliquer déjà
00:56:30pour le sujet d'avant, que deux OQTF
00:56:32algériens, on ne peut pas les ramener parce que l'Algérie ne veut pas.
00:56:34Et la France, septième puissance du monde,
00:56:36ne peut pas avoir, et ça fait
00:56:38des années qu'on entend ça, ce n'est pas nouveau, ce n'est pas depuis une
00:56:40semaine. La France, septième puissance du monde, ne peut pas
00:56:42discuter avec l'Algérie, imposer
00:56:44certaines choses à l'Algérie,
00:56:46notamment arrêter l'IVISA s'ils
00:56:48ne veulent pas reprendre leur OQTF par exemple, arrêter
00:56:50l'aide au développement pour ça.
00:56:52On est incapable d'imposer ça à l'Algérie
00:56:54et du coup, on a des problèmes
00:56:56que nous sommes incapables de gérer.
00:56:58Donc on va demander à l'Irak, qui a déjà quand même beaucoup de problèmes
00:57:00à gérer, on va demander au Kazakhstan,
00:57:02qui a aussi pas mal de problèmes à gérer, et à l'Egypte
00:57:04de gérer nos problèmes. La réalité,
00:57:06elle est là. Oui, mais ça permet de ne plus les avoir en France
00:57:08ces gens-là. En fait, l'objectif,
00:57:10c'est que depuis des mois, on dit qu'on n'arrive pas
00:57:12à les faire sortir de France. Sur le papier,
00:57:14je suis d'accord si ça permet
00:57:16à ce que des OQTF
00:57:18qui se balayent... Moi, les deux
00:57:20qui ont voulu planter
00:57:22dans tout Paris tout à l'heure, excusez-moi, s'ils sont dangereux,
00:57:24il vaut mieux qu'ils ne soient pas chez nous. Sur le papier, je suis d'accord et c'est sûr que
00:57:26en Irak, s'ils se comportent comme ça, ça va être
00:57:28un peu différent, ça c'est sûr. En revanche,
00:57:30encore une fois, c'est un problème de volonté. On est incapables
00:57:32de gérer nos problèmes et du coup, on va demander à des
00:57:34pays, et je termine là-dessus, qui sont
00:57:36qui ont une économie, qui ont beaucoup moins
00:57:38d'argent que nous, de gérer ces problèmes.
00:57:40La réalité, là, c'est l'Irak qui va gérer notre problème
00:57:42migratoire. Je ne vais pas défendre
00:57:44Taïo, en l'occurrence. Vous pouvez.
00:57:46Il n'y a pas de honte.
00:57:48On parle de pays
00:57:50récemment où les flux de migration
00:57:52sont très importants, de plus en plus importants, notamment
00:57:54l'Afghanistan, en particulier la Syrie,
00:57:56avec laquelle nous n'avons plus de relations diplomatiques.
00:57:58Il n'y a plus d'ambassade, ni à Kaboul,
00:58:00ni à Damas. Donc on ne peut plus
00:58:02traiter avec eux. On ne peut même pas négocier.
00:58:04Sauf qu'on ne peut pas
00:58:06traiter. On n'a pas aujourd'hui de solution. Et le
00:58:08Kazakhstan, excusez-moi de le dire, mais
00:58:10en PIB par habitant, ce n'est pas un pays pauvre
00:58:12pour bien le connaître. Pour bien, très bien le connaître,
00:58:14il y a beaucoup d'espace pour connaître aussi ses dirigeants.
00:58:16Je vous assure que ce n'est pas un pays si pauvre que ça.
00:58:18Donc s'ils le font, c'est dans un autre contexte relationnel,
00:58:20diplomatique, qu'ils y trouvent leur intérêt.
00:58:22De la même manière que l'Irak et l'Égypte, parce que
00:58:24Maréchal Sissi ne pouvait rien lui imposer,
00:58:26que vous soyez très puissant ou pas puissant.
00:58:28Donc il y trouve un intérêt,
00:58:30comme les Italiens l'ont fait avec la Tunisie,
00:58:32comme ils sont en train de le faire à l'Albanie, qui est pourtant
00:58:34un candidat qui peut rentrer dans l'Union Européenne bientôt.
00:58:36Donc voilà, on est dans un contexte où on cherche des
00:58:38solutions. Les deux solutions là, en l'occurrence,
00:58:40les pays, parce que le volume de
00:58:42migratoires venus de ces pays-là est de plus en plus important.
00:58:44D'ailleurs, il est souvent masculin. En Afghanistan,
00:58:46on peut se poser la question pourquoi c'est toujours des garçons
00:58:48et jamais des filles. Pourtant, la situation des femmes
00:58:50en Afghanistan est beaucoup plus dure que celle des hommes en particulier.
00:58:52Donc on se retrouve face à ça,
00:58:54mais on ne s'est pas traité diplomatiquement, et ça ne s'invente pas.
00:58:56Il n'y a pas de magie à le faire comme ça.
00:58:58De la même manière que, oui, l'Algérie, si on voulait,
00:59:00on pourrait discuter, mais on ne peut pas s'imposer un
00:59:02État souverain à partir du moment où on a réglé des affaires
00:59:04sur d'autres sujets, énergétiques...
00:59:06Donc vous êtes fou ou contrefeuille ?
00:59:08Moi, je suis plutôt, en tout cas, dans la recherche d'une solution.
00:59:10Les Britanniques, M. Sunak avait imaginé, avant de se faire battre,
00:59:12le faire avec le Rwanda.
00:59:14Son successeur travailliste,
00:59:16il a travaillé très fortement sur ces questions-là.
00:59:18Il est parti en Italie voir comment ça se faisait
00:59:20avec l'Albanie récemment.
00:59:22Donc c'est un sujet qui est là.
00:59:24Et là, en l'occurrence, on n'a pas de relation diplomatique
00:59:26avec les deux pays. Gros volume de migratoires
00:59:28aujourd'hui sur la France.
00:59:30Mais ça éviterait que Philippe Arnold-Guerre nous dise
00:59:32que les Algériens, on ne peut pas les renvoyer chez eux,
00:59:34donc on les remet en liberté chez nous.
00:59:36Voilà, c'est ça.
00:59:38Je vous donne la parole dans un instant, mais je voudrais qu'on écoute
00:59:40Pablo Piovivien, qui est rédacteur en chef de la revue
00:59:42Regarde Gauche,
00:59:44sur l'immigration,
00:59:46et il dit que ce n'est pas une bonne solution.
00:59:48Ce qu'il faut, c'est accueillir tout le monde.
00:59:50C'était hier soir.
00:59:52Je trouve cette solution d'un cynisme
00:59:54et d'une inhumanité absolue.
00:59:56Qu'est-ce que vous allez envoyer ?
00:59:58Un érythréen qui est arrivé, je reprends l'exemple
01:00:00de M. Stefanini, qui est arrivé sur le sol français
01:00:02au Kazakhstan.
01:00:04Qu'est-ce qu'il irait foutre au Kazakhstan ?
01:00:06Quelle logique humaine
01:00:08permet de penser
01:00:10que ça pourrait être
01:00:12une solution.
01:00:14C'est absolument dégueulasse.
01:00:16La dernière chose que je voulais dire,
01:00:18c'est que je vois aujourd'hui qu'à chaque fois
01:00:20qu'on parle d'immigration, on parle des étrangers
01:00:22et je rejoins totalement Sophie de Monton là-dessus
01:00:24comme si c'était des barbares.
01:00:26Comme s'ils allaient commettre des crimes.
01:00:28Comme s'ils allaient empêcher
01:00:30notre économie de fonctionner.
01:00:32Alors même que je pense que
01:00:34c'est exactement l'inverse.
01:00:36Je pense qu'aujourd'hui, ils permettent
01:00:38un enrichissement de notre pays
01:00:40à énormément de niveaux, au niveau économique, au niveau culturel.
01:00:42En plus de ça,
01:00:44au niveau humain,
01:00:46il est un devoir, je pense, des Européens
01:00:48que de les accueillir le plus dignement possible
01:00:50et que tout ça est mis de côté
01:00:52parce que vous avez
01:00:54une extrême droite européenne
01:00:56qui pousse, pousse, pousse très fort
01:00:58pour aller sans arrêt vers
01:01:00leur accorder de moins en moins
01:01:02de droits et renier ce qui fait
01:01:04notre humanité commune.
01:01:06Mathieu Vallée, vous n'avez pas d'humanité et vous refusez ces chances pour la France.
01:01:08C'est dégueulasse.
01:01:10Tu t'es dit.
01:01:12Plus sérieusement.
01:01:14Lui, il était sérieux.
01:01:16Oui, oui, j'ai déjà fait des débats avec lui.
01:01:18Pour l'avoir connu sur d'autres plateaux, il a fait des débats avec lui.
01:01:20Après, c'est un débat idéologique pour
01:01:22M. Piovivien.
01:01:24Moi, ce que je dis simplement, c'est que
01:01:26effectivement, la Grande-Bretagne proposait de le faire avec le Rwanda
01:01:28avant le changement de majorité politique en Grande-Bretagne.
01:01:30D'ailleurs, j'irai en fin du mois au Royaume-Uni
01:01:32parce que j'estime qu'aujourd'hui, à Calais, il y a un vrai sujet
01:01:34sur la question migratoire, notamment avec les accords
01:01:36qui ne sont plus valables, parenthèses fermées.
01:01:38Moi, je vais être très simple, M. Mondigny.
01:01:40Là, on parle de gens qu'on a laissés venir sur le territoire national.
01:01:42Nous, ce qu'on propose au rassemblement national,
01:01:44au lieu de faire de la diversion, c'est de protéger
01:01:46nos frontières. Je vous le disais tout à l'heure et je vais être très vite.
01:01:48Mais ceux qui sont là, ceux qui sont là.
01:01:50Le problème, c'est ceux qui sont là.
01:01:52Vous êtes dans l'étape d'après.
01:01:54Non, je suis dans l'étape d'avant.
01:01:56Ils sont là.
01:01:58Pour vous parler des prochains, ils vont arriver.
01:02:00Ceux qui sont là, qu'est-ce qu'ils ont fait ?
01:02:02C'est fini, on va pas
01:02:04faire la machine à remonter le temps.
01:02:06Ils sont là, qu'est-ce qu'on en fait ?
01:02:08Nous, ce qu'on veut, c'est négocier avec
01:02:10leur véritable pays d'origine, avec,
01:02:12n'en déplaise à notre cher avocat sur le plateau,
01:02:14de pouvoir leur obliger
01:02:16de les récupérer, en influence sur l'aide
01:02:18au développement, sur les transferts d'argent,
01:02:20notamment avec Western Union, en réduisant
01:02:22la politique des visas,
01:02:24en ayant un courage beaucoup plus long
01:02:26que celui de M. Darmanin, notamment au bout de 6 mois,
01:02:28de pouvoir redesserrer les taux des visas
01:02:30avec l'Algérie. Et moi, j'estime que vous dites aussi
01:02:32des bêtises. L'Algérie récupère des ressortissants.
01:02:34C'est pas vrai qu'ils récupèrent zéro ressortissant, mais on peut aller plus loin.
01:02:36On peut dénoncer, on peut...
01:02:38Bah oui, nous, on veut 100%, mais effectivement,
01:02:40on n'est pas du même bord politique que M. Macron, ça vous a pas échappé.
01:02:42Mais, simplement, je vous dis,
01:02:44les accords d'Algérie aussi, qui sont en place depuis
01:02:46les accords de 1962, il faut qu'on puisse aussi
01:02:48les dénoncer, si les pays d'origine
01:02:50ne veulent pas récupérer leurs ressortissants.
01:02:52Alors, ça paraît vaseux, lointain et non concret,
01:02:54mais en réalité, c'est un combat de longue haleine.
01:02:56Moi, je dis pas qu'on va raser gratis sans avoir.
01:02:58Ce qu'est en train de faire Bruno Rotailleau,
01:03:00on les envoie dans ces pays-là, ou pas ?
01:03:02Non, mais, c'est une solution parmi d'autres, mais c'est pas
01:03:04l'alpha et l'oméga. Je veux pas faire croire que
01:03:06nos 135 000 OQTF vont être expulsés
01:03:08du jour au lendemain en envoyant dans 3 pays
01:03:10différents, dont d'ailleurs on parle de l'Égypte.
01:03:12L'Égypte, qui aujourd'hui est un partenaire important
01:03:14de la France, par exemple, pour lutter, vous en parliez tout à l'heure,
01:03:16de ce sujet-là, contre le terrorisme islamiste.
01:03:18Donc, moi, je dis simplement que c'est pas 3 pays dans le monde
01:03:20qui vont accueillir toutes les personnes qu'on veut expulser.
01:03:22Maître Neguer, Irak, Égypte, Kazakhstan,
01:03:24on les envoie là-bas, les OQTF,
01:03:26qu'on n'arrive pas à recaser dans leur pays ?
01:03:28Il y a un problème de confusion dans la manière dont on traite
01:03:30ces personnes qu'on décrit comme les migrants
01:03:32et qui sont en fait des catégories très très différentes.
01:03:34Je vais pas du tout vous parler de droits,
01:03:36je vais vous parler de questions très pratiques.
01:03:38Il y a 2 cas de figure qu'il faut bien distinguer.
01:03:40Les demandeurs d'asile, c'est-à-dire des gens qui, peut-être,
01:03:42auraient le droit d'être en France,
01:03:44et qui sont en attente d'une décision.
01:03:46Et les personnes qui ont une obligation
01:03:48de quitter le territoire, c'est-à-dire de dire
01:03:50qu'ils ne vont plus sur le territoire.
01:03:52C'est d'eux dont on parle pour les envoyer dans l'Égypte.
01:03:54Pour l'instant, oui.
01:03:56Sur la question des demandeurs d'asile, par exemple,
01:03:58ce qui se passe en Italie avec l'Albanie,
01:04:00concernant Mme Meloni, c'est uniquement pour les demandeurs d'asile.
01:04:02C'est-à-dire ceux qui sont en attente, qu'on met là-bas en attente.
01:04:04Si jamais on vous dit oui,
01:04:06vous pouvez venir chez nous. Si on vous dit non,
01:04:08qu'est-ce qui se passe ?
01:04:10Restons sur la France, ça c'est pas la situation en France.
01:04:12En France, c'est envoyer là-bas
01:04:14ceux soit dont la demande d'asile est refusée,
01:04:16soit ceux qui sont sous OQTF.
01:04:18Par exemple, sur la question des Afghans,
01:04:20je vous dis précisément,
01:04:22on va prendre un cas concret.
01:04:24On a un Afghan, il est en France,
01:04:26on lui a refusé le droit d'asile.
01:04:28On ne peut pas le renvoyer en Afghanistan,
01:04:30parce que là-bas, il se ferait tuer d'une manière ou d'une autre.
01:04:32C'est pas parce qu'il se serait tué.
01:04:34En général, on n'en a rien à foutre,
01:04:36c'est qu'on n'a pas de relation.
01:04:38On ne peut pas le renvoyer là-bas.
01:04:40C'est pas une blague.
01:04:42On l'envoie au Kazakhstan.
01:04:44En Kazakhstan, ils vont faire quoi ?
01:04:46Ils vont rester 6 mois ?
01:04:481 an ? 10 ans ? 100 ans ?
01:04:50Jusqu'à ce qu'ils puissent retourner en Afghanistan ?
01:04:52Ou est-ce qu'au bout d'un moment,
01:04:54ils vont dire qu'en fait, on le remet en liberté ?
01:04:56Et qu'est-ce qu'il va faire ce monsieur ?
01:04:58Il va reprendre la route et il va revenir.
01:05:00Parce qu'en fait, on n'aura pas réglé le problème.
01:05:02Donc on met la poussière sur le tableau.
01:05:04Vous croyez qu'il va reprendre le risque de revenir et de repartir en Afghanistan ?
01:05:06Vous pensez sincèrement qu'il va rester au Kazakhstan
01:05:08en disant super, la vie est belle ?
01:05:10Nos frontières sont ouvertes.
01:05:12Mais il faut les fermer en même temps.
01:05:14Et on parle en France
01:05:16de nombre de personnes
01:05:18de nombre de personnes
01:05:20on parle en France
01:05:22d'un nombre de personnes sous au QTF
01:05:24ça veut dire que ça correspond aussi
01:05:26à un coût financier gigantesque.
01:05:28Quand je vous écoute,
01:05:30c'est ça qui me terrifie,
01:05:32c'est qu'au final, on ne peut rien faire.
01:05:34On ne peut pas les envoyer au Kazakhstan,
01:05:36on ne peut pas les renvoyer en Algérie,
01:05:38donc on les prend dans la rue.
01:05:40Parfois, quand on a un problème,
01:05:42c'est mieux que d'essayer de mettre un carton de papier.
01:05:44Comment on le traite ?
01:05:46Je ne suis pas un homme politique.
01:05:48En Italie, ils disent
01:05:50on va faire 450 000 régularisations
01:05:52pour les personnes...
01:05:54C'est ça qui vous intéresse ?
01:05:56Notamment, on va faire 450 000 régularisations
01:05:58pour les clandestins
01:06:00qu'on veut garder sur le territoire
01:06:02parce qu'ils pourraient aider à travailler.
01:06:04Il y a tout un tas de solutions
01:06:06et que si on a un problème avec l'immigration
01:06:08parfois aussi, c'est parce qu'il y a un problème
01:06:10d'insertion, d'intégration
01:06:12et donc aussi, on peut régler le problème
01:06:14de cette manière-là, c'est-à-dire en insérant, en intégrant...
01:06:16Vous êtes comme Pablo Vivian,
01:06:18vous voulez accueillir, accueillirons, insérons...
01:06:20Je ne viens pas vous dire ça.
01:06:22Les personnes qui doivent être expulsées
01:06:24et qui sont illégalement sur le territoire,
01:06:26il faut trouver un moyen diplomatique
01:06:28avec les pays pour pouvoir
01:06:30effectivement les renvoyer dans leur pays.
01:06:32Envoyer un Algérien au Kazakhstan,
01:06:34ça me paraît totalement ambitieux,
01:06:36ou un Afghan
01:06:38On avance,
01:06:40parce qu'il y a beaucoup...
01:06:42On peut utiliser les demandes d'Asie dans les pays d'origine
01:06:44ou en tout cas dans les ambassades.
01:06:46Il y a des pays où on n'a pas d'ambassade...
01:06:48Vous dites, on ne propose pas de solution,
01:06:50moi j'en propose.
01:06:52Il y a des pays où on n'a plus d'ambassade.
01:06:54Vous n'avez aucune proposition et quand j'en fais...
01:06:56Je viens d'en faire deux.
01:06:58Vous êtes le spécialiste, vous n'êtes pas un homme politique, vous n'avez pas de proposition
01:07:00et quand j'en fais, vous êtes contre. Non mais soyez pour quelque chose.
01:07:02Le chansonnier socialiste
01:07:04a remis les contrôles aux frontières intérieures
01:07:06et on veut rendre des contextes.
01:07:08Dans un pays où quelqu'un est menacé de mort,
01:07:10un pays dans quelqu'un
01:07:12est menacé de mort,
01:07:14qui est persécuté politiquement
01:07:16et vous lui dites, vous allez déposer la demande
01:07:18à l'ambassade dans votre pays.
01:07:20Emmanuel Macron
01:07:22qui va vous faire la leçon à tous.
01:07:24Il fait la leçon aux ministres,
01:07:26il fait la leçon aux politiques.
01:07:28C'était hier soir Emmanuel Macron qui a poussé
01:07:30un coup de gueule. Vraiment, il était très en colère
01:07:32après les files qu'il y a eu concernant le dernier
01:07:34conseil des ministres où il avait dit qu'Israël avait été
01:07:36créé par l'ONU et ça a fait
01:07:38beaucoup de remue, ça a mis
01:07:40également la pagaille en Israël et Emmanuel Macron
01:07:42a été furieux en disant que les journalistes répétaient
01:07:44n'importe quoi, les ministres répètent n'importe quoi.
01:07:46Heureusement, il est là.
01:07:48C'est pourquoi je voudrais me permettre
01:07:50en commençant cette conférence de presse
01:07:52de rappeler quelques règles.
01:07:54Il y a chaque semaine des conseils des ministres.
01:07:56Les conseils des ministres
01:07:58sont rapportés à la presse par la porte-parole
01:08:00du gouvernement et par un communiqué.
01:08:02Pour le reste, il appartient
01:08:04à chacun des participants à ce conseil
01:08:06de se montrer respectueux
01:08:08des règles et de ses fonctions
01:08:10par éthique,
01:08:12par discipline personnelle
01:08:14pour ne pas faire circuler des informations
01:08:16fausses, tronquées ou sorties de leur contexte.
01:08:18Et il appartient aussi aux journalistes
01:08:20et aux commentateurs de
01:08:22traiter les rumeurs et les propos rapportés
01:08:24avec les précautions qui s'imposent.
01:08:26Et si des paroles qui sont
01:08:28rapportées, tronquées et déformées sont
01:08:30reprises entre guillemets, il n'est plus
01:08:32la peine de faire des conférences de presse ni de répondre
01:08:34à vos questions. Vous en conviendrez avec moi.
01:08:36Ces règles étant rappelées,
01:08:38qui valent pour les ministres comme pour les journalistes
01:08:40et qui simplement sont le cadre
01:08:42respectueux, démocratique et transparent dans
01:08:44lequel s'inscrit
01:08:46l'ensemble de mon action,
01:08:48je dois vous dire combien j'ai été
01:08:50stupéfait de lire
01:08:52tant de commentaires, de commentaires
01:08:54de commentaires, de réactions
01:08:56y compris de responsables politiques
01:08:58étrangers ou français,
01:09:00devant des propos que j'aurais tenus
01:09:02sans se poser la question de savoir
01:09:04ce qu'ils disaient
01:09:06et ce que j'aurais exactement dit.
01:09:08Et je crois que je dis suffisamment sur la situation
01:09:10au Proche-Orient
01:09:12pour ne pas avoir besoin de ventriloques.
01:09:14Tout cela
01:09:16est une preuve, au fond,
01:09:18d'un délitement du débat public
01:09:20et d'un manque de professionnalisme
01:09:22des ministres qui ont répété des propos déformés,
01:09:24des journalistes qui les ont repris et des commentateurs
01:09:26qui ne se sont pas attardés
01:09:28à la réalité et à la véracité
01:09:30de tels propos.
01:09:32Bonjour Gauthier Lebret, journaliste politique à CNews.
01:09:34Vous avez pris cher, là.
01:09:36Oh, je ne le prends pas personnellement.
01:09:38Alors, et je vais peut-être même
01:09:40donner un peu raison au Président de la République,
01:09:42vous allez le voir dans un instant.
01:09:44Déjà, ça sent quand même la fin de règne.
01:09:46Il n'est pas maître du récit, Emmanuel Macron.
01:09:48Il n'est plus maître de grand chose.
01:09:50D'ailleurs, quand vous n'êtes plus maître
01:09:52de votre propre récit, de ce qui sort dans la presse,
01:09:54de ce qu'on vous fait dire,
01:09:56ça ne sent pas très bon.
01:09:58Il pêche aussi par naïveté, Emmanuel Macron,
01:10:00parce qu'il dit que ses propos ont été déformés.
01:10:02Donc, il les a tenus d'une manière ou d'une autre.
01:10:04Et il y avait 41 autres personnes autour de lui
01:10:06puisqu'il y a 41 ministres.
01:10:08Et désormais, avec cette forme de cohabitation
01:10:10avec Michel Barnier, puisque le Premier ministre
01:10:12n'est pas de son camp,
01:10:14il n'a pas choisi l'entièreté des ministres.
01:10:16Loin de là, il les subit pour une part d'entre eux.
01:10:18Donc, forcément, ils sont plus loquaces
01:10:20et ils peuvent nuire aussi
01:10:22à Emmanuel Macron
01:10:24puisqu'ils ne sont pas dans le même camp politique.
01:10:26Je rappelle que plusieurs ministres
01:10:28ont confirmé les propos qu'il a tenus
01:10:30sur Israël et l'ONU.
01:10:32Ceci étant dit, pourquoi l'Élysée n'a pas démenti ?
01:10:34Parce que l'Élysée aurait dû démentir.
01:10:36Si c'est faux, on va vous démenter tout de suite
01:10:38et vous n'avez pas eu une réaction
01:10:40du président du Sénat hier, Gérard Larcher,
01:10:42de Benjamin Netanyahou
01:10:44ou d'autres responsables politiques
01:10:46français et étrangers.
01:10:48Mais l'Élysée a refusé de démentir
01:10:50en expliquant
01:10:52qu'ils ne vont pas confirmer ou démentir
01:10:54les propos qui sont rapportés.
01:10:56Et un conseiller du président de la République
01:10:58me confiait lundi que c'était de plus en plus
01:11:00récurrent et donc, pour eux, de plus en plus agaçant.
01:11:02Parce que je rappelle un épisode
01:11:04après la panthéonisation du résistant Manoukian.
01:11:06Il y a une réception à l'Élysée
01:11:08et il y a des propos qui sont
01:11:10rapportés par le chef de l'État.
01:11:12On est en plein débat, faut-il envoyer ou non
01:11:14des tropes au sol en Ukraine.
01:11:16Il y a une fameuse phrase citée dans Le Monde
01:11:18où Emmanuel Macron, verre de whisky à la main,
01:11:20a dit au milieu de la réception
01:11:22« Je vais peut-être, je cite, devoir envoyer
01:11:24des mecs à Kiev en Ukraine. »
01:11:26Alors là, tollé, réaction
01:11:28très véhémente de l'Élysée
01:11:30qui ne dément pas non plus
01:11:32mais qui appelle les journalistes
01:11:34qui relaient cette information
01:11:36pour les engueuler. Donc voilà, l'Élysée ne veut pas
01:11:38démentir les propos qui sont rapportés par le chef de l'État.
01:11:40C'est vrai que c'est récurrent
01:11:42puisqu'on les met entre guillemets.
01:11:44Ces propos, les journalistes les mettent entre guillemets
01:11:46parce qu'ils sont censés être du off
01:11:48et qu'il ne les a pas tenus face caméra.
01:11:50Mais il y a quand même un petit goût de fan reign
01:11:52dans tout cela et on sent bien qu'Emmanuel Macron
01:11:54n'est plus maître du récit
01:11:56et de ce qu'il veut laisser dire par les médias.
01:11:58Merci beaucoup Gautier Lembrette,
01:12:00journaliste politique à CNews.
01:12:02Merci à tous de nous avoir suivis.
01:12:04On se retrouve lundi en direct à partir de 10h35
01:12:06dans un instant. C'est Thierry Cabane.
01:12:08A lundi, bon week-end.
01:12:10Et d'ici là, soyez prudents.

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