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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Lundi 3 juin, Morandini Live numéro 1451, Morandini Live en version Excel jusqu'à 12h30, bonjour et bienvenue en direct à La Hune.
00:00:13Nous serons tout à l'heure justement en direct d'un barrage car depuis un peu plus d'une demi-heure, les agriculteurs sont mobilisés à nouveau pour clamer leur colère,
00:00:20estimant que le gouvernement ne tient pas ses promesses. La colère des agriculteurs va-t-elle faire son retour dans les rues ?
00:00:28Car sur les images que vous allez voir, les agriculteurs français sont rejoints par les agriculteurs espagnols.
00:00:34Écoutez justement cet agriculteur qui nous explique pourquoi, selon lui, le gouvernement n'a pas tenu parole il y a trois mois.
00:00:40« En fait, on n'a pas du tout été entendu. Ils nous ont proposé des prêts, trésoreries, financiers avec l'AVPI, en fait, si on écoute ça, c'est très joli.
00:00:50Mais ce prêt, en fait, on ne peut avoir accès qu'à 2 000 dossiers alors qu'on est plus de 400 000 agriculteurs.
00:00:57Sur le GNR, quand on parle de la TIPP, ils nous ont dit, vous les agriculteurs, vous auriez pu avancer la TIPP, vos fournisseurs le feront.
00:01:04Moi, je payais un euro le litre hors taxe il y a trois mois, quand il s'annonce. Aujourd'hui, je paye toujours un euro le litre.
00:01:10Un agriculteur bio, il faut savoir, il commercialise son produit au même prix que nous, le conventionnel, alors que leurs charges de travail sont deux à trois fois plus élevées.
00:01:20Et ils n'ont même pas leurs primes PAC payées par l'État, des primes de l'argent dû par l'État depuis 2023. »
00:01:25Voilà, la colère des agriculteurs, nous y reviendrons tout à l'heure dans cette émission.
00:01:29Après Crépole, où Thomas a été tué après muriner la semaine dernière où une rixe a éclaté à la sortie d'un bal entre agriculteurs et des jeunes des cités,
00:01:37un nouvel affrontement ultra violent a eu lieu ce week-end à quelques kilomètres de là, à la sortie d'une boîte de nuit.
00:01:43C'est une rixe entre une quinzaine d'individus qui a donc éclaté dans la nuit de samedi à dimanche sur la commune de Châtes,
00:01:49au cours de l'échauffourée, un homme a été écrasé par une voiture. Écoutez le propriétaire de la boîte sur BFM.
00:01:55« Dimanche, vers 5h du matin, c'est à quelques mètres du parking de cette discothèque qu'une quinzaine de personnes s'affrontent. »
00:02:02« C'est derrière le bâtiment avec le toit noir, sur la rue là-bas, que ça s'est passé à une centaine de mètres à peu près.
00:02:07On a entendu un peu de grabuge et du coup, des gens qui grillaient. Normalement, à cette heure-ci, il n'y a pas de bruit. »
00:02:12L'un d'entre eux vient d'être percuté par une voiture et sera hospitalisé sans que son pronostic vital ne soit engagé.
00:02:19Selon les premiers éléments de l'enquête fournis par la préfecture, les échauffourées auraient débuté à l'intérieur de la discothèque
00:02:26avant de se poursuivre à l'extérieur. Une version démentie par son responsable.
00:02:31À la frontière entre la France et l'Espagne, les policiers ne sont pas assez nombreux et sont dépassés par l'immigration illégale.
00:02:37Jour après jour, des dizaines de migrants passent la frontière et désormais même des voitures particulières sont utilisées pour échapper au contrôle.
00:02:45« Sur les petites routes à la frontière espagnole, les contrôles de police se sont renforcés ces derniers mois.
00:02:50Les migrants, majoritairement venus d'Afrique, sont nombreux autour des parkings et ils doivent se faire de plus en plus discret.
00:02:55Alors les conducteurs, passeurs, se multiplient. Ils ont généralement une voiture de classe moyenne.
00:03:00Ils font des allers-retours entre la France et l'Espagne en transportant deux ou trois personnes sans papier.
00:03:05D'après nos informations, le prix d'un passage simple s'élève à 150 euros. Patrice Peyruquehu est policier et porte-parole de l'unité 64. »
00:03:13« Il y a des migrants de partout. Les migrants, ils veulent passer. Donc en fait, si quelqu'un leur donne l'opportunité de passer,
00:03:20ils donnent un petit billet et ils passent. On vit de l'océan à petites cuillères.
00:03:25C'est vrai qu'il faudrait une quinzaine d'effectifs sur la parfum d'ail de plus. »
00:03:31Le patron du Renseignement français tire la sonnette d'alarme sur la façon dont les frères musulmans s'infiltrent dans la société française.
00:03:38Dans une interview au Figaro, il explique comment, grâce à des associations roulées ou des tiktokers,
00:03:43il tente de faire interdire par exemple le port dans les cantines ou imposer que ce soit uniquement des femmes médecins qui puissent soigner des patientes dans les hôpitaux.
00:03:52Voici ce qu'il dit.
00:03:54Dans le Figaro, le patron du Renseignement territorial confirme l'explosion des actes antisémites.
00:04:00« Il est clair que la tape terroriste du 7 octobre par le Hamas en Israël,
00:04:04puis la réponse militaire de Tsahal dans la bande de Gaza ont créé un climat délétère alarmant en France. »
00:04:09Bertrand Chamouleau évoque également la menace que font peser les frères musulmans sur la laïcité.
00:04:14Son service en dénombrait 55 000 il y a 5 ans. Aujourd'hui, il serait 100 000 en France.
00:04:20« Ils mènent un projet politique total qui va à l'encontre des valeurs de la République,
00:04:25tout en criant à l'islamophobie pour se victimiser.
00:04:28Ils ont une stratégie insidieuse de prise de contrôle de la société grâce à de nombreux relais de proximité. »
00:04:34Il partage plusieurs exemples, comme des entrepreneurs lançant des business communautaires
00:04:39ou des tiktokers challengeant les jeunes pour leur faire porter le voile au lycée.
00:04:44Et justement, ce week-end, on a appris qu'un jeune Tchétchène de 18 ans
00:04:47préparait une action terroriste à Saint-Étienne pendant les Jeux olympiques.
00:04:50Et ce n'est pas la première fois que de jeunes Tchétchènes passent à l'acte en France, comme nous le rappelle TF1.
00:04:57C'était aussi le cas pour l'assassin du professeur Dominique Bernard, celui du professeur Samuel Paty,
00:05:03et en 2018, lors de l'attaque au couteau dans le quartier de l'Opéra à Paris.
00:05:09À chaque fois, l'assaillant est très jeune, moins de 20 ans,
00:05:12et est originaire de l'une de ses deux républiques russes, la Tchétchénie et l'Ingouchi.
00:05:18« Et les jeunes issus du Caucase qui sont en France sont souvent d'ailleurs contactés par des islamistes
00:05:23et c'est là un vrai danger pour la sécurité, comme l'expliquait France 2 hier soir. »
00:05:28Une mouvance qui revendique notamment l'attentat de Moscou en mars dernier, dans une salle de concert.
00:05:34Or, les jeunes caucasiens installés en France parlent souvent russe, anglais, parfois arabe.
00:05:39Ils ont donc accès à de nombreux contenus de propagande comme celui-ci,
00:05:43et sont facilement contactés par des prédicateurs islamistes à l'autre bout du monde.
00:05:49« Vous l'avez compris, la sécurité sera donc un élément clé pour les Jeux olympiques
00:05:53et les entraînements se multiplient pour les forces de l'ordre,
00:05:55en particulier pour les militaires qui vont venir à Paris.
00:05:59Et les entraînements se font parfois même loin de Paris, où on recrée la capitale, comme dans le Var. »
00:06:05Coiffé de leur béret vert, ces légionnaires se préparent pour assurer la sécurisation des Jeux olympiques.
00:06:11À moins de deux mois de l'événement, et dans ce camp militaire du sud de la France,
00:06:16le lieutenant Antoine fait pour le moment appel à l'imagination de ses troupes.
00:06:20« Du coup les gars, bienvenue à Paris.
00:06:22Vu la tour Eiffel, elle n'est pas là.
00:06:24Ok, mais bientôt, on sera à Paris, il y aura effectivement la tour Eiffel et les Jeux olympiques. »
00:06:28Au programme, sécurisation d'un périmètre à l'aide de drones,
00:06:32fouilles opérationnelles en intérieur avec des chiens de détection.
00:06:36Objectif, déminer et assurer la sécurité des lieux le plus rapidement possible.
00:06:41« L'équipe est intervenue afin de pouvoir lever la suspicion.
00:06:44Et du coup, après un travail de fouille et d'organisation de la zone,
00:06:47ils ont pu détecter ce qui représente un pain d'exomax,
00:06:51donc de la matière active secondaire,
00:06:53qui pourrait constituer une vraie menace pour nous et pour l'environnement dans lequel on travaille. »
00:06:57D'ordinaire déployé sur des théâtres d'opérations plus périlleux ou utilisé comme troupes d'assaut,
00:07:02cette mission J.O. est aussi l'occasion pour certains membres de la Légion étrangère de découvrir la capitale.
00:07:09« Et puis je voulais vous montrer les images d'une nouvelle action stupide d'associations écolo ce week-end
00:07:14qui tente de détruire des œuvres d'art dans les musées.
00:07:17Ici, vous voyez cette militante écolo de Riposte Alimentaire qui a été interpellée et placée en garde à vue
00:07:21après une action contre le tableau Les Coquelicots de Claude Monet au musée parisien d'Orsay.
00:07:26Une vidéo sur X que vous voyez montre donc cette femme se présentant comme une citoyenne engagée,
00:07:31collée sur le paysage, un poster adhésif représentant une vision d'Apocalypse dans les temps rouges.
00:07:37Elle a été interpellée, le tableau a été retiré par le musée pour être analysé
00:07:42et il a été raccroché. Finalement, c'est vraiment stupide pour être poli. »
00:07:47Les profs confrontés à un nouveau problème en cours, l'application Tenten est la plus chargée en ce moment sur les réseaux sociaux.
00:07:52Elle est très utilisée pour perturber les cours et rendre dingue les profs qui tirent la sonnette d'alarme.
00:07:58Explication et témoignage.
00:08:00« C'est le nouveau phénomène des cours de récréation.
00:08:03Tenten fait sensation chez les ados et pourrait bientôt poser problème dans les salles de classe.
00:08:08» Application française, elle est en tête des réseaux sociaux téléchargés en ce moment.
00:08:12Le principe ? Transformer votre téléphone en talkie-walkie.
00:08:16Vos amis peuvent entrer en contact avec vous, même si votre téléphone est verrouillé et l'application fermée.
00:08:21« Salut Juliette, ça va ? »
00:08:23Une bonne opportunité pour certains de perturber le déroulé des cours à l'école.
00:08:27« C'est marrant pour mettre des potes dans la merde un peu.
00:08:30Quand tu te fais virer de cours et qu'après tu cries bien fort, ça permet aux autres de se faire virer et de te rejoindre, c'est super drôle. »
00:08:37« C'est pas bon pour les profs, pour les amis de les faire virer et tout, mais ça incite trop à faire la blague, ça nous donne trop envie. »
00:08:42Les professeurs sont nombreux à déplorer les incidents en classe.
00:08:45Ils alertent également sur le risque de menaces envers le corps enseignant.
00:08:49« Ça peut être utilisé à la fois avec la volonté pour les élèves de perturber le cours, pour amuser la galerie, etc. »
00:09:00« Ouais, trop cool. Les top épreuves d'audience de ce week-end, c'est avec Mister Audience.
00:09:04Agnès Kévin, 20 ans. »
00:09:08Vendredi soir, coup d'yeux pour Mask Singer sur TF1.
00:09:11Le programme a littéralement décroché en passant sous les 3 millions de téléspectateurs.
00:09:16Le divertissement n'a pas résisté face à la série de France 2 Tropique Criminel qui s'est imposée à près de 4 millions de téléspectateurs.
00:09:23Pour France 3 et M6, la soirée a été compliquée.
00:09:25La rencontre Angleterre-France dans le cadre des qualifications de l'Euro 2025 féminin et Maisons à Vendre sont autour d'un million trois.
00:09:32Samedi soir, grâce à la finale de la Ligue des champions opposant Dortmund au Real Madrid, TF1 est arrivé en tête en frôlant les 4 millions.
00:09:42Mais la une est suivie de très très près par France 3 et sa série policière Meurtre aux îles de l'Erin qui a bien marché.
00:09:48Sur France 2, c'était la première du nouveau jeu qui restera dans la lumière.
00:09:52Le programme animé par Bruno Guillon a réalisé un score très moyen à seulement 2 millions 100.
00:09:56Quant à M6, et comme chaque semaine, sa série NCIS n'a pas du tout marché à seulement 1 million et demi.
00:10:03Hier soir, c'est TF1 qui a remporté le match et les soirées ciné du dimanche grâce au film d'action Uncharted qui a bien marché à plus de 4 millions.
00:10:12Quant à France 2, elle n'arrive que quatrième avec la méthode Williams en étant faible à seulement 1 million et demi.
00:10:18France 2 est donc battue par le téléfilm de France 3, La reine du crime et Cavital sur M6 qui ont réalisé des scores corrects.
00:10:23Mister Audience vous dit à demain.
00:10:25Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi et nuit.
00:10:30Philippe Ballard, bonjour. Merci d'être avec nous, député de l'Oise et porte-parole du Rassemblement National.
00:10:34Tom Benoit, bonjour. Bienvenue.
00:10:36Philosophe et essayiste, Martin Gagnon, bonjour.
00:10:39Vice-président et secrétaire général du parti Renaissance des Hauts-de-Seine, majorité présidentielle et puis Rost, bonjour.
00:10:44Président de banlieue active et réalisateur.
00:10:47Avant de développer l'actualité, je voulais vous montrer des images qui m'ont sidéré ce week-end.
00:10:53C'est à peine croyable.
00:10:54L'ARCOM qui contrôle chaque mot, chaque phrase normalement diffusée sur la télé,
00:10:58vous allez voir dans un instant un extrait vidéo de Free Palestine qui a été diffusé sur France 2 samedi à 20h58.
00:11:04Free Palestine, c'est ce parti qui est candidat aux européennes.
00:11:07Et donc samedi à 20h58, au moment de la journée où l'audience est la plus forte,
00:11:13avec plusieurs millions de téléspectateurs, vous allez voir que Free Palestine a défendu le Hamas
00:11:19et nous a expliqué que le Hamas n'était pas un groupe terroriste.
00:11:22Donc ça, ça passe librement, à la télé, sans que personne ne s'y oppose,
00:11:27sans parler du logo que vous voyez de Free Palestine quand même,
00:11:30qui est la Palestine sans Israël, où Israël a disparu une fois de plus.
00:11:34Alors je vous propose de regarder ce qui est passé.
00:11:36C'était sur France 2, c'était samedi soir et c'était à 20h58.
00:11:39Je précise quand même que c'est dans le cadre des élections européennes.
00:11:42Donc France 2 n'y est pour rien, puisqu'ils sont imposés, ils ont obligation de passer les spots tels qu'ils sont.
00:11:48Donc France 2 n'y est pour rien, mais c'est sur Alice qu'on fasse passer ça à la télé.
00:11:51Regardez.
00:11:52Cela a trop duré. Il est temps d'engager des sanctions diplomatiques contre Israël.
00:11:56Interdiction de vente d'armes et embargo sur les produits israéliens.
00:11:59Poursuite pour crime de guerre de tous les franco-israéliens engagés à Gaza.
00:12:03Reconnaissance de l'État palestinien par la France.
00:12:05Et parce que la résistance est un droit,
00:12:07il faut retirer le Hamas et les mouvements palestiniens
00:12:09de la liste des organisations terroristes de l'Union européenne.
00:12:12Voilà, alors ça dure 3 minutes, tout est comme ça.
00:12:16On nous parle de la propagande sioniste qui est faite dans les médias.
00:12:20Et donc, encore une fois, ça passe librement.
00:12:22Donc, dès qu'on dit un petit mot à côté, il n'y a pas de souci.
00:12:25Et là, Philippe Ballard, je vous vois réagir.
00:12:26Oui, je suis très étonné.
00:12:28Parce que moi, j'ai fait partie de l'équipe de campagne de Marine Le Pen lors de la présidentielle.
00:12:31Et j'ai fait, avec Laurent Jacobelli,
00:12:34on était responsable du clip de campagne officiel de Marine Le Pen.
00:12:37Je peux vous dire, on l'a enregistré dans les studios à pleine Saint-Denis.
00:12:40Après, c'est passé à la moulinette par l'ARCOM.
00:12:43Enfin, on était obligé d'enlever parce qu'on voyait les drapeaux bleu, blanc, rouge.
00:12:46Il ne fallait pas qu'il y ait de bleu, blanc, rouge.
00:12:49Mais c'est peigné de chez Peignet.
00:12:52Là, c'est un mystère.
00:12:54Pourquoi ce clip ?
00:12:55Alors, je ne l'ai écouté qu'une fois, je viens de le découvrir.
00:12:58Est-ce qu'il y a des propos qui, juridiquement, posent problème ?
00:13:01Il faudrait que je réécoute. Je ne vais pas vous dire que ça pose problème.
00:13:04Mais l'ARCOM l'a visionné, l'a validé.
00:13:07D'accord ?
00:13:08Effectivement, le service public, là, on lui donne la clé USB et puis il le diffuse.
00:13:15Je suis très étonné de la façon dont ça s'est passé pour l'avoir vécu.
00:13:18Et du contenu, surtout. C'est surtout le contenu qui est sûr, réaliste.
00:13:23Quand on retirait le Hamas des mouvements terroristes,
00:13:27oui, là auquel, cet octobre, il ne s'est rien passé et après, il ne s'est rien passé.
00:13:32Franchement, moi, je suis très étonné.
00:13:33Je suis halluciné par les propos qui sont tenus par cette liste,
00:13:37puisqu'elle se présente aux élections européennes.
00:13:39Ça a été validé. Donc voilà, elle est là.
00:13:41J'espère qu'elle fera le score le plus faible possible, entre parenthèses.
00:13:44Parce qu'il y a deux choses.
00:13:45Il y a un parti qui défend de la Palestine.
00:13:49Il n'y a aucun souci. C'est tout à fait leur droit.
00:13:52Il y a un parti qui dit qu'il faut qu'il y ait un État palestinien.
00:13:55Il n'y a aucun souci. Il y a un État israélien.
00:13:57Encore une fois, je l'ai dit, le logo qui règle Israël, c'est aussi un souci malgré tout.
00:14:02Et ça aussi, ça passe quand même en prime time sur France 2.
00:14:05Mais le discours qui consiste à dire le Hamas, il faut le retirer de la liste des terroristes,
00:14:09Martin Garagnon, c'est quand même dingue.
00:14:12Oui, alors après, l'Arkham a agi dans son rôle.
00:14:14Je pense que ça n'est pas le rôle de l'Arkham d'être un gendarme électoral.
00:14:17Ah, quand même ! Ah bah non ! Ah bah non, c'est son rôle.
00:14:20Pardon, il y a des règles. Encore une fois, pour l'avoir avec l'intérieur...
00:14:24Non, mais quand il y a des propos qui, juridiquement, ne sont plus dans les clous,
00:14:29le clip n'est pas validé. Je me rappelle très bien.
00:14:31Il ne fallait pas de drapeau bleu-blanc-rouge. On les a effacés.
00:14:34Enfin voilà, tout ce qui était juridiquement qui n'était pas acceptable était...
00:14:39Vous vous rendez compte qu'on est sur de la propagande pro-Hamas ?
00:14:41Diffusée en prime time, au moment où il y a le plus d'audience à la télé,
00:14:45puisque c'est encore une fois un samedi à 20h58, il est passé juste avant le prime.
00:14:50C'est quand même sur la liste.
00:14:52Moi, je vais vous dire ce qui me choque.
00:14:53C'est évidemment le contenu des propositions de cette liste.
00:14:56Mais au-delà de cette liste, c'est un problème, je pense, plus de fond du Code électoral.
00:15:01C'est tout simplement...
00:15:02Mais ce n'est pas autorisé, ça, normalement ?
00:15:04Il me semble que nous avons 38 listes en compétition pour cette élection.
00:15:07La plupart, vous ne les verrez jamais.
00:15:09Vous ne verrez pas leurs affiches sur les panneaux officiels.
00:15:11Vous ne verrez pas le moindre militant dans les rues.
00:15:15Et vous ne savez absolument pas ce qu'ils proposent.
00:15:17Il y a aussi une question sur le financement.
00:15:19C'est-à-dire qu'il y a des listes, par opportunisme,
00:15:21parce que le financement public de la vie politique permet de récupérer de l'argent
00:15:25en se présentant à des élections en présentant...
00:15:27Mais ça, c'est un autre problème. Honnêtement, c'est un autre problème.
00:15:30Là, le problème, c'est quand même qu'on a de la propagande pro-Hamas.
00:15:33Et encore une fois, je le redis parce que je ne veux pas que ce soit dévié.
00:15:38Je ne parle pas de propagande pro-palestinien.
00:15:40Je parle de propagande pro-Hamas qui est diffusée en prime time
00:15:43sur le service public, sur France 2.
00:15:45– La propagande pro-Hamas, c'est la France insoumise qui l'a fait aujourd'hui,
00:15:49et qui est en groupe.
00:15:50– Oui, ils sont convoqués. Souvent, ils sont convoqués par la police.
00:15:53On a vu ça parce qu'ils font de la propagande pro-Hamas.
00:15:55– Ce qu'il faut souligner aujourd'hui, c'est que nous sommes en France
00:15:58et on est un pays qui est particulièrement à risque sur le plan géopolitique
00:16:01par rapport au conflit israélo-palestinien.
00:16:03Le conflit israélo-palestinien, c'est un petit conflit dans le monde,
00:16:06mais qui est explosif et qui peut se propager au monde entier et à l'Occident.
00:16:10Et aujourd'hui, on a un gros parti, un parti qui devrait porter des valeurs
00:16:13de gauche normalement, qui s'est approprié pour des raisons électoralistes
00:16:17une propagande pro-palestinienne.
00:16:19Et on le sait très ouvertement, si la France insoumise aujourd'hui
00:16:22tente de séduire un électorat, c'est parce que ça représente
00:16:25un réservoir d'électeurs.
00:16:27Et ça n'est pas une idéologie, c'est pour représenter un réservoir
00:16:30pour rassembler les électeurs.
00:16:31– Mais je le redis encore une fois, c'est différent.
00:16:33– C'est différent de ça, parce que là, on est sur de la propagande
00:16:36en prime time, sans possibilité de répondre, parce que c'est des clips
00:16:39qui passent et qui sont séparés, c'est-à-dire que c'est même pas un débat.
00:16:42C'est même pas un débat où vous avez quelqu'un qui vient,
00:16:45qui dit je suis pro-Hamas et quelqu'un qui répond.
00:16:47Là, vous avez face cam, comme ça, vous avez ces gens qui viennent
00:16:50vous dire le Hamas, c'est pas des terroristes.
00:16:52– Oui, mais parce que vous avez deux clans en réalité.
00:16:54Deux clans et au sein des deux bords, ça veut dire qu'en Israël,
00:16:57vous avez Israël et vous avez le gouvernement de Netanyahou,
00:16:59et en Palestine…
00:17:00– Vous pouvez pas les mettre côte à côte, on ne met pas en parallèle
00:17:03le Hamas et Netanyahou.
00:17:05– Vous ne mettez pas en parallèle, vous mettez à nos positions.
00:17:07– Mais oui, vous, oui.
00:17:08– Non, non, mais moi je ne le mets pas en parallèle,
00:17:10je le mets à nos positions, ça c'est une réalité.
00:17:12– Il y a deux aspects, vous avez l'aspect juridique,
00:17:17c'est-à-dire que vous avez la France qui considère
00:17:21que le Hamas est une organisation terroriste.
00:17:24De l'autre côté, eux, ils disent qu'ils demandent,
00:17:27ils n'ont pas dit qu'ils demandent à ce qu'ils soient retirés de la liste.
00:17:31– Ça veut dire que pour eux, ce n'est pas des terroristes.
00:17:33– Non, mais je vous parle sur le plan juridique.
00:17:36Si l'Arkham n'a pas censuré cette partie, c'est parce que juridiquement,
00:17:42ils demandent à ce qu'on enlève cette organisation.
00:17:46Ils ne disent en aucun cas, même si ça peut être implicite,
00:17:50ils ne le disent en aucun cas de cette manière-là.
00:17:54– Juste, Rost, attendez, parce que Netanyahou, on en parlera tout à l'heure,
00:17:58je veux qu'on reste là-dessus.
00:18:00Juste, quand même, malgré tout, ce qu'ils disent,
00:18:03c'est qu'à partir du moment où on demande de retirer quelqu'un
00:18:05de la liste des terroristes, ils considèrent que ce n'est pas des terroristes.
00:18:07– Oui, mais après, parce qu'encore une fois, il y a toujours ce débat.
00:18:11– Non, il n'y a pas de débat. – Non, mais pour vous…
00:18:13– Il n'y a pas de débat. C'est des terroristes, point.
00:18:15– Non, mais pour vous. – Pas pour vous.
00:18:17– Non, mais pour vous. – Pas pour vous.
00:18:19– Mais ils sont en train de vous expliquer que la question,
00:18:21c'est toujours la même question, en fait, de la question de la considération,
00:18:24à quel moment on est, on considère qu'il y a des gens qui sont en résistance.
00:18:29– Ils les appellent des résistants, mais ce n'est pas des résistants, le Hamas.
00:18:31– Et à quel moment on considère que les gens sont des terroristes ?
00:18:33– Quand on fait des actions terroristes, on est des terroristes.
00:18:35– L'histoire nous a enseigné, on a vu d'ailleurs l'ANC à l'époque,
00:18:39qui était considérée en Afrique du Sud comme une organisation terroriste.
00:18:42– Non, mais vous ne défendez pas le Hamas.
00:18:44– Ce que je suis en train de vous dire, je suis en train de vous dire
00:18:47qu'à un moment donné, vous ne pouvez pas dire à tout le monde
00:18:50de considérer que ce que vous, vous estimez être…
00:18:52– Mais ce n'est pas moi, ce n'est pas moi, personnellement.
00:18:54– Ça s'en est ou pas, c'est tout.
00:18:56– Juste, Philippe Ballard.
00:18:57– Je suis désolé.
00:18:58– Moi aussi, je suis désolé que vous ne soyez pas clair.
00:19:00– Oui, effectivement, parce qu'il y a tous les éléments de mon village
00:19:03véhiculés par le Hamas dans ce groupe.
00:19:05Les ventes d'armes, en plus, les ventes d'armes de la France à Israël,
00:19:08ce n'est quasiment rien, ce ne sont même pas des armes, c'est des…
00:19:10– En plus, ils parlent de propagande sioniste également,
00:19:12enfin, je ne vous ai pas passé tous les extrêmes,
00:19:15– Oui, mais c'est pire, le reste.
00:19:17– Pour conclure, il y a un cahier des charges de l'ARCOM
00:19:19pour chaque campagne électorale.
00:19:21Il faut ouvrir le cahier des charges, voir ce qu'il y a dedans.
00:19:23Est-ce qu'on peut parler de mouvements…
00:19:26parce que pour moi, c'est un mouvement terroriste, le Hamas, voilà.
00:19:29Est-ce qu'on peut parler du Hamas en demandant
00:19:31à ce que ce ne soit plus un mouvement terroriste ?
00:19:33Il faut regarder le cahier des charges de l'ARCOM.
00:19:35– Si l'ARCOM a laissé passer, justement, c'est que…
00:19:37– Non, mais tenir des propos à 20h58 sur une chaîne qui fait, je ne sais pas,
00:19:415, 6, 7 millions de téléspectateurs, il faut être un peu responsable.
00:19:45Si on veut importer ce conflit en France, on ne s'y prend pas autrement.
00:19:49– Oui, mais c'est marrant que vous disiez ça,
00:19:51parce que TF1 a invité Netanyahou, qui est sous le coup ?
00:19:54– On en parlera tout à l'heure, parce que là aussi, vous êtes dans les choux, Ross.
00:19:57On en parlera tout à l'heure, il n'est pas sous le coup,
00:19:59il y a une demande simplement, mais on en parlera tout à l'heure
00:20:02et je vais m'occuper de vous tout à l'heure aussi.
00:20:04On va faire le CNews Info…
00:20:07Non, mais vous êtes parti en brioche, vous aussi.
00:20:09On va faire le CNews Info avec Sommeil à la midi,
00:20:12puis on continue sur l'actu juste après.
00:20:14Sommeil à la midi, CNews Info, il est 11h, moins 20 secondes, on est même en avance.
00:20:24– Samedi, au pied de la tour Eiffel ont été déférés
00:20:26en vue d'une ouverture d'informations judiciaires.
00:20:29Les trois suspects nés en Bulgarie, en Allemagne et en Ukraine
00:20:32étaient en garde à vue pour violences avec préméditation.
00:20:36Malgré l'accalmie, prolongation du couvre-feu en Nouvelle-Calédonie
00:20:39jusqu'au 10 juin prochain, reconduction également de l'interdiction
00:20:42des rassemblements et de la vente et du transport d'armes et de l'alcool.
00:20:46Des annonces faites hier par le haut-commissariat de l'archipel.
00:20:51Et puis, je ne vais pas vous décevoir, promet Claudia Sheinbaum,
00:20:54je vais devenir la première femme présidente du Mexique,
00:20:57a-t-elle ajouté devant ses partisans, tout en annonçant
00:21:00que son parti, le Mouvement pour la Régénération Nationale,
00:21:03avait remporté, je cite, la majorité qualifiée au Congrès.
00:21:11Merci d'être avec nous. On va vous parler maintenant de l'Isère.
00:21:14Alors pourquoi je reviens sur l'Isère ? Parce que vous vous souvenez
00:21:16bien évidemment de ce qui s'est passé à Crépole avec le jeune Thomas qui est mort.
00:21:19Vous vous souvenez que la semaine dernière, on vous a parlé du Muriné
00:21:22où il y avait eu une rixe à la sortie d'un bal d'agriculteurs.
00:21:25Une rixe qui avait mal tourné puisqu'un jeune avait également été
00:21:28violemment blessé par d'autres jeunes qui venaient des cités.
00:21:32On a appris ce week-end qu'il y avait eu un nouvel accrochage.
00:21:35Ça s'est passé dans la nuit de samedi à dimanche à la sortie
00:21:38d'une boîte de nuit. Une quinzaine d'individus se sont battus.
00:21:43Au cours de l'échauffement, un homme a été écrasé par une voiture.
00:21:46Il a été transporté à l'hôpital. Son pronostic vital n'est pas engagé.
00:21:49Et au regard de la proximité géographique avec Saint-Marcelin
00:21:52et le Muriné dont je vous parlais, un dispositif de gendarmerie
00:21:55dédié a été mis en place suite aux événements de l'année dernière.
00:21:58On a le sentiment que la situation est en train de dégénérer là-bas.
00:22:01On est avec Jean-Pierre Colombiès qui est ex-policier,
00:22:04porte-parole de l'Union des policiers nationaux indépendants.
00:22:07Bonjour, merci d'être en direct avec nous.
00:22:10C'est vrai qu'on a l'impression qu'il y a des endroits comme ça
00:22:13qui étaient des endroits à peu près épargnés.
00:22:16C'était la campagne, c'était des villages.
00:22:19Et petit à petit, au fil des jours, au fil des semaines,
00:22:22on voit la tension monter entre la campagne et la cité.
00:22:25J'ai une question pour les participants qui sont autour du plateau.
00:22:28Moi, je suis surpris que ça vous surprenne.
00:22:31Je suis surpris que ça vous étonne encore.
00:22:34Les endroits que vous avez évoqués sont juste des déserts sécuritaires
00:22:37comme il y a des déserts, je dirais, médicaux.
00:22:40Ce n'est pas du tout étonnant.
00:22:43Il y a plusieurs paramètres qui permettent d'être évoqués
00:22:46lorsqu'on assiste à ce genre d'événements.
00:22:49C'est d'abord l'ultra-violence nationale.
00:22:52Elle n'est pas simplement locale, elle n'est pas simplement parisienne
00:22:55ou francinienne ou liée au grand site urbain.
00:22:58Elle est nationale.
00:23:01Il y a un dévoiement total d'une certaine frange de la population
00:23:04par rapport à ces actes de violence qui, je dirais,
00:23:07illustre l'absence totale de crainte de la répression et du jugement.
00:23:10Certains criminologues l'ont parfaitement illustré sur vos plateaux.
00:23:13Ils sont beaucoup plus académiques que je ne peux l'être.
00:23:16Mais il est clair que depuis quelques années,
00:23:19il y a, et ça remonte bien avant la période actuelle,
00:23:22disons qu'aujourd'hui, vous êtes un peu dans la catharsis
00:23:25de cette évolution, mais il y a,
00:23:28oui, une absence totale de la crainte de la répression
00:23:31et du moins du jugement.
00:23:34Donc on se permet tout et n'importe comment.
00:23:37Vous avez évoqué le fait qu'un des participants à la bagarre
00:23:40ait été traîné ou écrasé par un véhicule.
00:23:43C'est arrivé par ailleurs, ce n'est pas la première fois.
00:23:46C'est arrivé dans d'autres cas, dans d'autres lieux,
00:23:49dans d'autres circonstances, mais ce n'est pas nouveau.
00:23:52Ce n'est juste pas nouveau et ça se démultiplie.
00:23:55Malheureusement, on assiste à une dégradation nationale
00:23:58des rapports sociaux, des rapports humains,
00:24:01des communautés bien évidemment,
00:24:04mais aussi tout simplement entre individus
00:24:07sans qu'il y ait la moindre crainte d'abord de la répression policière
00:24:10et encore moins de la répression judiciaire
00:24:13tout simplement parce qu'elle n'est pas du tout perçue.
00:24:16Ce qui est peut-être nouveau, Jean-Pierre Colombiat,
00:24:19c'est que quand même là, on est dans une espèce de guerre
00:24:22entre les villages, les agriculteurs
00:24:25et d'autres gens qui viennent des cités.
00:24:28Moi, ce qui me surprend, c'est que là,
00:24:31on est à trois affaires en quelques semaines.
00:24:34Crépole, on s'en souvient tous,
00:24:37le Muriné, c'était la semaine dernière,
00:24:40il s'appelle Chattes, qui est au même endroit
00:24:43et c'est vrai que chacun est à quelques kilomètres des autres.
00:24:46Donc, on a quand même le sentiment
00:24:49qu'il se passe quelque chose, qu'il y a cette guerre.
00:24:52Ce n'est pas une guerre province-Paris, c'est une guerre village-ville,
00:24:55village-cité. – Oui, groupes sociaux, vous pourriez même dire.
00:24:58Et le problème, c'est que tout ça se passe sans qu'il y ait,
00:25:01je dirais, de crainte tout simplement
00:25:04d'une présence sécuritaire. Où sont les forces de l'ordre ?
00:25:07C'est la question que vous pourriez aussi poser.
00:25:10C'est en pleine nuit, alors je peux vous assurer que dans les zones rurales,
00:25:13en pleine nuit, les zones gendarmerie, j'ai absolument rien contre les gendarmes,
00:25:16au contraire, je sais la difficulté de leur métier,
00:25:19de leur mission, mais ce sont des lieux où vous n'avez pas
00:25:22de patrouille quotidienne nocturne. Il n'y a pas de BAC,
00:25:25il n'y a pas de service de sécurité publique permanent
00:25:28et c'est tout un débat. Je peux vous assurer qu'au niveau
00:25:31de l'association, dans le cadre de laquelle je m'exprime,
00:25:34il y a de maintes reprises, mais on a trop souvent dans ce pays
00:25:37fait une analyse du problème sécuritaire
00:25:40avec une règle à calculer,
00:25:43avec un tableau Excel, en se disant qu'en supprimant
00:25:46des postes, on allait faire des économies d'échelle,
00:25:49des économies de postes. Alors c'est vrai, on fait des économies
00:25:52qu'on essaie de transférer ensuite vers des polices municipales
00:25:55ou des embryons de polices municipales, mais il est clair
00:25:58qu'il y a une absence mortelle, mortifère
00:26:01de forces sécuritaires, de forces de l'ordre
00:26:04dans ces secteurs. Donc c'est la voie ouverte
00:26:07à tous les conflits. Alors bien évidemment, vous parlez
00:26:10du monde paysan, et du monde de la ville,
00:26:13je ne serais pas aussi radical que vous, je dirais que ce sont
00:26:16des bandes de jeunes qui, à un moment donné, se confrontent
00:26:19dans les boîtes de nuit et s'écharpent
00:26:22comme ça peut arriver, avec une démultiplication
00:26:25de la violence bien évidemment, mais qui est généralisée, c'est un phénomène
00:26:28global. Après en faire un phénomène
00:26:31très ciblé, très cloisonné
00:26:34entre monde de la paysannerie et monde
00:26:37urbain ou semi-urbain, je ne suis pas sûr qu'on puisse aller aussi loin.
00:26:40– En Isère, juste en Isère, à chaque fois,
00:26:43c'est ça, à chaque fois c'est des balles de village
00:26:46qui s'affrontent, et ce n'est pas des guerres entre bandes en fait,
00:26:49c'est des jeunes des cités qui viennent et qui attaquent dans ces balles
00:26:52de village, ça n'arrive pas chez eux, ça n'arrive pas
00:26:55de leur côté. Merci Jean-Pierre Colombiès d'avoir été avec Escaroste encore.
00:26:58– Non mais parce que, en fait,
00:27:01il y a quelqu'un qui vient de vous expliquer
00:27:04exactement ce que j'explique sur ce plateau
00:27:07depuis des années, et qui a
00:27:10une connaissance du terrain et qui vous explique
00:27:13les mêmes choses. Moi quand je le dis, on dit que je suis dans la culture
00:27:16de l'excuse et que je dédouane des gens.
00:27:21On vient d'expliquer quelque chose de concret, c'est-à-dire que
00:27:24ce qui se passe là, ça se passe dans plein d'autres endroits
00:27:27– Oui, on est d'accord avec ça. – Et que ce n'est pas,
00:27:30mais cette idée, cette obsession
00:27:33de certains à vouloir absolument
00:27:36créer cette scission et cette espèce
00:27:39de guerre entre les quartiers, entre les jeunes
00:27:42des cités, et telle ou telle partie
00:27:45de la population. – Mais on n'est pas discrets.
00:27:48– Il faut arrêter, il faut arrêter.
00:27:51– Je crois que depuis une quarantaine d'années, il y a eu une dilution
00:27:54de la population française, c'est une réalité. Il y a eu une immigration
00:27:57massive dans les villes. – Mais non, mais ce n'est pas le sujet.
00:28:00Mais non, mais ce n'est pas le sujet. – Il y a un climat de guerre civile
00:28:03en France aujourd'hui, c'est une réalité, parce que dans
00:28:06beaucoup de villes, vous avez des personnes qui ne se sentent plus chez elles.
00:28:09C'est une réalité. – Vous voulez où le rapport ?
00:28:12– Le rapport est justement qu'il y a une scission de la population, comme vous la convoquiez
00:28:15précédemment, mais qui existe réellement et qui n'est pas créée.
00:28:18Elle existe et elle a été. – Vous voulez que je vous dise
00:28:21le nombre de camions qui ont été brûlés ce week-end
00:28:24dans le cadre du football ? C'est les jeunes de Cité
00:28:27qui ont été les brûlés. – Quel rapport ?
00:28:29– Le rapport, c'est que vous êtes en train de nous parler de ces violences.
00:28:32Les violences, elles sont partout.
00:28:35Dans les boîtes, tous les week-ends,
00:28:38vous avez des problèmes de ce type-là.
00:28:41Et ce n'est pas des jeunes des quartiers qui viennent attaquer les gens.
00:28:45– Aux alentours de Marseille, et c'est une réalité.
00:28:48La physionomie de la population a changé, on ne peut pas le nier.
00:28:51– Philippe Ballard ? – Franchement, c'est insupportable.
00:28:54On a le même scénario dans l'ISER. – Oui, c'est dans l'ISER.
00:28:57– Ça a été décrit par le policier, mais limite, on est d'accord.
00:29:00– Qu'est-ce qui se passe ? – Ce sont des bandes de Cité.
00:29:03Je l'ai lu, voilà. C'est des rapports de gendarmerie.
00:29:06C'est des bandes de Cité qui viennent dans ces villages
00:29:09où sont organisées des fêtes d'agriculteurs entrepreneurs
00:29:12qui travaillent 7 jours sur 7, 365 jours par an,
00:29:15qui ne demandent rien à personne, juste être payé le prix de leur travail.
00:29:19Et vous avez ces bandes de Cité qui ne peuvent pas en parler.
00:29:23Et il y a ces bandes de Cité, c'est comme ça, qui viennent mettre le chaos.
00:29:28Alors après, il y a l'autre problème.
00:29:30Le problème des zones, c'est la réalité, des zones rurales.
00:29:33Moi, je suis élu d'une zone rurale, alors il n'y a pas de BAC,
00:29:35c'est le PSIG pour les zones de gendarmerie.
00:29:37C'est 30 minutes d'intervention la nuit, dans ma circonscription de Loire.
00:29:40Pour intervenir ?
00:29:41Pour intervenir, voilà. 30 minutes, rien que ça.
00:29:43Et puis après, on va en finir par là, la justice, effectivement, réponse pénale.
00:29:46Ce que disait le policier, nous on est pour le fait que
00:29:49quand on atteint l'intégrité physique d'une personne,
00:29:52il n'y a pas de remise de peine.
00:29:54Et puis on est pour la double peine.
00:29:55On est pour la peine planchée, pour la majorité pénale à 16 ans,
00:29:58parce que là, dans ceux qui ont agressé les agriculteurs,
00:30:01vous avez sans doute des mineurs.
00:30:03Et puis quand on doit enfermer une semaine de prison,
00:30:06on fait une semaine de prison.
00:30:08Les Français ont besoin d'ordre et de discipline plus que jamais.
00:30:11Je vais vous dire une chose, moi.
00:30:13Je fais partie de ceux qui disent, dès la première encartade,
00:30:19il faut qu'il y ait une réponse.
00:30:21Parce que souvent, il y a des jeunes, bien sûr,
00:30:24il y a des jeunes que ça permet de remettre tout de suite dans le droit chemin.
00:30:28Et parce qu'il y a un moment donné, pour les rattraper, c'est un peu compliqué.
00:30:32Pour avoir travaillé profondément sur le sujet,
00:30:34je sais que parfois, le fait de laisser les choses se passer,
00:30:38de convoquer un jeune 3-4 ans après un événement,
00:30:41ça n'a aucun impact sur ce qui se passe entre eux.
00:30:45Donc ça, moi, je suis pour.
00:30:47Par contre, cette histoire permanente de...
00:30:51Je vous le dis tous les week-ends, quand vous allez dans les boîtes,
00:30:54quels que soient les jeunes...
00:30:55On n'est pas dans les boîtes, Ross !
00:30:57C'est tout !
00:30:58On n'est pas dans les boîtes, Ross !
00:31:00On est devant les boîtes !
00:31:02C'est les jeunes qui sortent et qui se font attaquer par des jeunes qui viennent des cités !
00:31:06Je vois pas pourquoi vous les niez, ça !
00:31:08Ça, c'est pas sacré, Paul !
00:31:10Les envois entre jeunes, il y en a partout !
00:31:12Mais arrêtez !
00:31:14Vous croyez précisément...
00:31:16Mais c'est parce qu'il y a le mot « cité » que vous êtes mal ?
00:31:18C'est pour ça que ça vous rend mal à l'aise, cette affaire ?
00:31:20Pas du tout !
00:31:21Bah alors, quel est le problème ?
00:31:22C'est cette obsession permanente de croire que ces jeunes
00:31:25font juste pour aller taper des gens...
00:31:27C'est des balles d'agriculteurs, où vous avez des jeunes des cités qui viennent et qui mettent le bordel !
00:31:31Excusez-moi, je veux bien que vous le cachiez !
00:31:34Vous parlez de chaos, comme Benoît !
00:31:36Vous savez pourquoi on en est là aujourd'hui.
00:31:38Et les deals politiques en ont une grande responsabilité depuis l'époque même de M. Pompidou.
00:31:41Parce qu'on a contribué largement à la déterritorialisation du pays.
00:31:46Ça veut dire que les territoires français n'ont plus aucun pouvoir aujourd'hui.
00:31:50Les maires des communes n'ont plus aucun pouvoir.
00:31:52Et les habitants, la bourgeoisie territoriale,
00:31:55c'est-à-dire celles et ceux qui incubent l'énergie d'un territoire,
00:31:58n'ont plus de pouvoir.
00:31:59On les a dépossédés de leur pouvoir.
00:32:01Vous avez 70% de la population en France qui est éligible aux logements sociaux.
00:32:05Et vous avez des mairies qui payent des taxes à l'État
00:32:09lorsqu'elles ne construisent pas suffisamment de logements sociaux
00:32:12et qui payent ces impôts, ces taxes,
00:32:14avec les impôts qui sont soulevés auprès des populations locales.
00:32:17Juste, Martin Garagnon, c'est juste une des histoires entre jeunes,
00:32:21comme le dit Rost, ou vous avez le sentiment que le problème est plus profond ?
00:32:24Non, pour moi le problème est bien plus profond.
00:32:26L'image qui me vient quand je vois un peu ces événements-là,
00:32:29moi je viens de l'Isère, c'est un département que je connais bien.
00:32:31J'ai grandi à Grenoble, à Échirol, dans des cités de la banlieue sud,
00:32:34des communistes de Grenoble.
00:32:36On est sur des territoires où, en fait,
00:32:38l'image qui me vient c'est des plaques tectoniques.
00:32:40C'est-à-dire on est sur des points de friction entre deux univers
00:32:43qui ne se connaissent pas,
00:32:45qui ne partagent pas les mêmes codes, les mêmes valeurs, les mêmes façons de vivre.
00:32:48On est sur du péri-urbain avec des cités qui sont un peu à l'extérieur des centres-villes
00:32:51et des zones agricoles qui ont leur façon de vivre.
00:32:54Et on est sur des points de contact qui, lorsque ça se côtoie,
00:32:58c'est ce que ça donne.
00:33:00Et évidemment, c'est toujours aussi des phénomènes
00:33:02où on est dans un cadre supposément festif,
00:33:04donc avec de l'alcool, avec parfois de la consommation de stupéfiants.
00:33:07Donc on a tous les ingrédients pour que ça dégénère.
00:33:09Est-ce que vous n'avez pas l'impression qu'il y a une forme de nihilisme quand même ?
00:33:12Attendez, attendez, attendez.
00:33:14Laissez-le finir, laissez-le finir.
00:33:16C'est que là où je pense qu'on peut tous se rejoindre,
00:33:19c'est que lorsque la société ne donne plus le sentiment
00:33:21de punir ses comportements délectueux,
00:33:23elle participe à un ensauvagement généralisé
00:33:25et elle contribue à l'ultra-violence.
00:33:27Donc évidemment, et je suis heureux de vous entendre dire qu'effectivement,
00:33:30il faut dès la première incarta d'une sanction qui soit forte
00:33:32et qui ne soit pas juste aller effacer des tags sur un mur
00:33:35au titre de travaux d'intérêt généraux,
00:33:37il faut effectivement que la société tienne son rôle à tous les échelons.
00:33:40La police le fait, la justice doit pouvoir le faire aussi, librement.
00:33:43C'est dans l'intérêt des jeunes qui participent,
00:33:45parce que vous l'avez dit aussi,
00:33:47et je vous rejoins aussi là-dessus pour une fois,
00:33:49ça permet aussi de remettre dans le droit chemin
00:33:51le nombre de jeunes qui pourraient partir à la dérive
00:33:53et surtout ça envoie un signal.
00:33:54Ça évite d'avoir après des paétrouilles de police qui circulent trop
00:33:57quand la justice fait son travail et sanctionne durement.
00:33:59Mais en général, le message est plutôt bien conclu.
00:34:01Mais le problème aussi, c'est que ça crée des tensions dans ces zones-là,
00:34:04ça crée des tensions fortes et ce qui s'est passé à Crépole en est la preuve.
00:34:07Ce week-end, il y avait la première fête du village
00:34:10qui était organisée depuis le meurtre de Thomas.
00:34:13On est allé voir quel était l'ambiance sur place
00:34:15et vous allez voir que l'état d'esprit des gens à Crépole a changé
00:34:18et forcément aujourd'hui, ils vivent dans la peur.
00:34:21Plus de six mois après la mort de Thomas, tué lors d'un bal,
00:34:24les habitants de Crépole ne se sentent plus totalement en sécurité.
00:34:28On se croyait en sécurité, mais bon, je pense qu'il y a un peu de partout.
00:34:33Ma fille était malheureusement au bal aussi.
00:34:36Le jour où ça s'est passé, heureusement, elle est partie un peu plus tôt.
00:34:39Mais oui, on leur dit de faire attention.
00:34:41On ne peut plus laisser sortir des jeunes maintenant tout seuls et c'est malheureux.
00:34:46Une insécurité nouvelle pour les habitants.
00:34:49L'ancien maire de la commune regrette la vie d'avant.
00:34:52Il y avait une autre ambiance, une autre mentalité.
00:34:56On ne comprend pas ce qui se passe en ce moment.
00:35:00Il y a une certaine violence qui s'exerce un peu de partout.
00:35:04On ne sait pas pourquoi, on ne sait pas comment.
00:35:07On ne sait pas comment y remédier. C'est difficile.
00:35:10Si certains expliquent vouloir aller de l'avant,
00:35:12d'autres affirment qu'ils ne pourront jamais passer à autre chose.
00:35:16Certains sont encore sous le choc.
00:35:21Tout le monde ne se remet pas de la même façon.
00:35:24L'enquête autour de la mort de Thomas est toujours en cours
00:35:27pour pouvoir identifier l'auteur exact des coups mortels.
00:35:31L'enquête se poursuit autour de Thomas.
00:35:33On va continuer à suivre ce qui se passe là-bas bien évidemment
00:35:36parce que la situation a l'air quand même tendue dans l'Isère.
00:35:39Autre sujet dans l'actualité, les frontières de la France.
00:35:41C'est un sujet qui a beaucoup été évoqué ces derniers temps.
00:35:44Mais il y a un exemple précis.
00:35:46C'est la frontière entre la France et l'Espagne
00:35:48puisqu'il y a de plus en plus de migrants,
00:35:50visiblement d'après les forces de l'ordre,
00:35:52qui franchissent cette frontière.
00:35:54Les façons de franchir la frontière ont changé
00:35:56puisque désormais le franchissement se fait à bord de voitures individuelles,
00:35:58de voitures particulières.
00:36:00Les passeurs prennent un ou deux migrants dans leur voiture
00:36:02et puis les font passer comme si c'était des gens qui rentraient en France.
00:36:05Résultat, les contrôles de police ont été renforcés.
00:36:07Reportage sur place.
00:36:09Sur les petites routes à la frontière espagnole,
00:36:11les contrôles de police se sont renforcés ces derniers mois.
00:36:13Les migrants, majoritairement venus d'Afrique,
00:36:15sont nombreux autour des parkings
00:36:17et ils doivent se faire de plus en plus discret.
00:36:19Alors les conducteurs, passeurs, se multiplient.
00:36:21Ils ont généralement une voiture de classe moyenne.
00:36:24Ils font des allers-retours entre la France et l'Espagne
00:36:26en transportant deux ou trois personnes sans papier.
00:36:29D'après nos informations,
00:36:31le prix d'un passage simple s'élève à 150 euros.
00:36:33Patrice Peyrukehu est policier et porte-parole d'Unité 64.
00:36:37Il y a des migrants de partout.
00:36:39Les migrants, ils veulent passer.
00:36:41Si quelqu'un leur donne l'opportunité de passer,
00:36:43ils donnent un petit billet et ils passent.
00:36:47On vit de l'océan à petites cuillères.
00:36:49C'est vrai qu'il faudrait une quinzaine d'effectifs
00:36:52sur la parfum d'ail de plus.
00:36:55Ce jeune artisan travaille de l'autre côté de la frontière
00:36:57et il observe des tentatives de passage de migrants africains
00:37:00dans des voitures particulières ou des petits vannes.
00:37:02Ils attendent que les flics disparaissent de cet endroit
00:37:04pour qu'ils puissent passer.
00:37:05Parce qu'il y a tout le temps quelqu'un qui va se proposer
00:37:07à faire n'importe quel boulot pour un peu d'argent.
00:37:10Pour les habitants de la région,
00:37:12ces opportunités de gagner de l'argent sont fréquentes ici.
00:37:14Il y a le côté aide qu'on aimerait bien,
00:37:16mais après on connaît les risques derrière.
00:37:18C'est compliqué.
00:37:19Je ne suis pas contre le fait que les migrants
00:37:21veuillent trouver une meilleure vie.
00:37:23Au contraire, je trouve qu'il vaut mieux leur trouver des solutions
00:37:25pour qu'ils aient une vie pérenne.
00:37:27Et pas avec de l'argent qu'on donne sous le chapeau.
00:37:29Ces véhicules lambdas sont très difficiles à identifier.
00:37:32Certains font le trajet jusqu'au nord de la France
00:37:34par les petites routes pour 600 euros par personne.
00:37:37Plusieurs sources locales estiment que 7000 migrants
00:37:39passent la frontière aux Pays-Basques chaque année.
00:37:42Il est intéressant ce reportage, Philippe Ballard,
00:37:44parce que vous vous êtes pour qu'on remette des frontières en France.
00:37:46Là, on s'aperçoit qu'on remet des frontières,
00:37:48on remet cette fameuse double frontière dont vous parlez.
00:37:52Et pourtant, ils arrivent à passer.
00:37:54Ils arrivent à passer parce qu'il faudrait énormément de policiers,
00:37:56parce qu'ils passent dans des petites voitures,
00:37:58ils passent en petit nombre.
00:38:00Donc même avec des doubles frontières,
00:38:01les migrants peuvent continuer à rentrer.
00:38:03Déjà, s'ils arrivent là, les clandestins,
00:38:05parce qu'il y a des mafias en amont qui sont là
00:38:07pour organiser ce trafic,
00:38:08avec l'aide des associations pseudo-humanitaires.
00:38:12Alors après, concept de double frontière, effectivement.
00:38:14Quand Jordan Marley en parle, de quoi s'agit-il ?
00:38:17Déjà, avec Frontex, de faire ce qu'on appelle du push-back,
00:38:20c'est-à-dire qu'on repousse ces bateaux de migrants.
00:38:23Alors, on le fait avec humanité.
00:38:24Si des gens ont besoin d'aide soignée, on les soigne,
00:38:27mais s'ils ont faim, s'ils ont soif,
00:38:29on leur donne à manger, on leur donne à boire,
00:38:31mais après, c'est pas en avant-toute, c'est en arrière-toute.
00:38:34C'est ce qu'on voit dans le port de Régine.
00:38:35Parce que, quand on nous dit
00:38:36« Oh là là, mais les ports sont pas sûrs ! »
00:38:38En Tunisie, enfin je rate,
00:38:40mais il y a des millions de Français
00:38:42qui partent en vacances en Tunisie.
00:38:44Il faut nous dire que la Tunisie n'est pas sûre,
00:38:46à ce moment-là, il ne faut pas envoyer les bateaux là-bas.
00:38:47Et après, on a des images, c'est intéressant,
00:38:49parce que regardez, il y a des cônes de mis
00:38:51par terre, sur la chaussée,
00:38:53et moi, je fais confiance, on renforcera
00:38:55la police de l'air et les frontières, la PAF,
00:38:57comme on l'appelle.
00:38:58C'est visuel, moi je fais confiance.
00:38:59Il faudra plusieurs années, quand même.
00:39:01Un policier, ça se forme en un an.
00:39:03Visuellement, moi je leur fais confiance.
00:39:05Quand il y a 3, 4, 5 personnes dans une voiture,
00:39:07on les voit à l'œuvre, là.
00:39:09Il suffit juste de mettre la voiture de côté,
00:39:11et messieurs, vos papiers.
00:39:13Je veux dire, si on a la volonté politique
00:39:15de le faire, c'est pas compliqué.
00:39:16Il faut juste avoir la volonté politique de le faire.
00:39:18– Thomas Noir, remettre des frontières en France…
00:39:21– C'est une nécessité.
00:39:22– C'est une nécessité.
00:39:23– C'est une nécessité en Europe,
00:39:24mais pour tous les pays qui sont porteurs d'identité.
00:39:26Quel est ce pays, la France ou ce territoire
00:39:28où on considère que l'identité doit être
00:39:30soit suspecte, soit illégale ?
00:39:32Il y a un peuple français, il y a un peuple de France
00:39:34qui parle aujourd'hui et qui a envie de vous dire
00:39:36nous avons une nation, c'est-à-dire que nous avons envie
00:39:38d'incarner à la fois le sens de la population
00:39:41et le sens des décisions politiques.
00:39:43Et nous ne pouvons pas le faire si notre population
00:39:45est sans cesse diluée d'une façon qui n'est pas gérée.
00:39:49– Qui n'est pas contrôlée, surtout.
00:39:50– Qui n'est pas contrôlée.
00:39:51Donc avoir des frontières, c'est une nécessité.
00:39:53Mais au même titre que sur le plan monétaire,
00:39:55j'en parle régulièrement,
00:39:56il faut être émetteur d'une monnaie nationale également
00:39:58pour avoir une souveraineté monétaire,
00:40:00ce que nous n'avons plus aujourd'hui.
00:40:01Et vous avez une catégorie aujourd'hui,
00:40:03des deals politiques, qui vous incitent à, on va dire,
00:40:07vous soumettre à une forme d'idéologie de la moyenne
00:40:10qui fait que vous ne devez pas être fort,
00:40:12vous ne devez pas avoir d'identité,
00:40:13vous ne devez pas incarner quelque chose
00:40:15parce qu'à ce moment-là, vous êtes de droite
00:40:17ou d'extrême droite.
00:40:18C'est ça qui est dramatique.
00:40:19– Allez Rost, allez-y.
00:40:20Je vous sens, on vous voit, vous êtes en train de bouillir,
00:40:25comme toujours.
00:40:26– Je souris parce que ce discours,
00:40:28mais franchement, c'est pitoyable.
00:40:31– Il est en face de vous.
00:40:33– C'est trop pitoyable.
00:40:34– Mais parlez-lui, parlez-moi.
00:40:37– Ce déclinisme, ce truc permanent.
00:40:41Je vous invite à voir un sujet qui a été fait hier
00:40:45sur l'émission La faute à l'Europe.
00:40:48Allez voir ça, c'est extrêmement intéressant.
00:40:52Sur tout ça…
00:40:53– Tu le sais bien.
00:40:54– L'Europe a été diffusée hier.
00:40:56– Mais qu'est-ce qui ne vous a pas l'air
00:40:57de ce que dit Thomas Noir ?
00:40:58– J'en suis pas européiste du tout.
00:41:01– C'est ce tableau des déclinistes permanents.
00:41:06– Mais l'identité est décliniste pour vous ?
00:41:08Être porteur d'identité, c'est décliniste ?
00:41:10– Qui vivent à la préhistoire et qui ne comprennent pas
00:41:14que notre monde a évolué.
00:41:16– Lorsque la France avait encore une identité,
00:41:18une puissance et qu'elle pesait sur le plan géopolitique.
00:41:21– Ça ne veut rien dire, comme par hasard.
00:41:22La France évolue, la société évolue.
00:41:24Dans quelle direction, pour aller où ?
00:41:26Pour aller dans le mur ?
00:41:27– Non mais je veux dire, vous rendez ça…
00:41:29– Attendez, laissez-le, vous lui répondez.
00:41:32– Je suis tellement…
00:41:33– Quand il vous parle de l'identité française,
00:41:35ça veut dire quelque chose pour vous ?
00:41:36– Mais alors l'identité française, je veux qu'il me définisse
00:41:38ce que c'est que l'identité française.
00:41:39– Je vais vous le dire très clairement,
00:41:41l'identité française c'est une histoire qui est millénaire
00:41:44et ça représente justement récemment,
00:41:47à l'époque des Lumières, une philosophie…
00:41:49– Ça fait longtemps qu'elles sont éteintes, les Lumières.
00:41:51– Absolument, absolument.
00:41:53– Quand on vous entend, la lumière est éteinte.
00:41:55– C'est une culture politique, une culture du libéralisme,
00:41:58de la liberté et de l'exercice politique.
00:42:01Et si vous baladiez dans les années 60,
00:42:03au cours des années 60, dans notre pays en France,
00:42:06ça ressemblait.
00:42:07Eh bien moi non plus, je n'étais pas né,
00:42:08mais je sais ce que représente la France, monsieur.
00:42:10Et si vous regardez des images d'archives,
00:42:12vous ouvrez un ordinateur et vous regardez des images d'archives
00:42:15de la France des années 60 et vous verrez à quoi ça ressemble.
00:42:18Et ça ne ressemble pas du tout à une France
00:42:20avec des condiments…
00:42:22– Monsieur, remettons des calèches !
00:42:24Remettons des calèches !
00:42:26– Ecoutez-le, écoutez-le, c'est parce qu'il veut dire
00:42:29au même titre que vous avez des pays d'Afrique,
00:42:32vous avez des pays d'Afrique qui sont porteurs d'identité.
00:42:35– Vivez votre époque, monsieur, vivez votre époque,
00:42:38arrêtez de vivre dans le passé.
00:42:40Mais vivez votre époque, parce que le monde évolue.
00:42:42– Ça veut dire accepter la situation actuelle, c'est ça ?
00:42:44– Mais qu'est-ce que ça veut dire concrètement ?
00:42:46– Ça veut dire accepter la situation actuelle ?
00:42:48– Oui, les drag queens qui portent la flamme olympique aussi,
00:42:50c'est ça l'époque école.
00:42:52– Alors vous, vous détestez tout le monde, vous.
00:42:55– Non, je déteste ça, je déteste ce déclin et je le réprouve,
00:42:59et j'en réprimerai longtemps, monsieur.
00:43:01– Pas de tête !
00:43:02– Martin Gagnon, vous n'êtes pas exprimé là-dessus
00:43:05sur les frontières qu'il faut renforcer, vous êtes d'accord là-dessus ?
00:43:08– Mais j'attendais que le débat s'apaise, parce que là,
00:43:10effectivement, ça part un peu dans tous les sens.
00:43:12Sur la question des frontières, monsieur Ballard,
00:43:14quand vous proposiez ce qu'on appelle une double frontière,
00:43:16moi ça me fait penser un peu à Coluche qui disait
00:43:18on va laver les plus blancs que blancs,
00:43:20parce que vous avez Marion de Maréchal qui propose maintenant
00:43:22la triple frontière.
00:43:24Je voyais hier sur leur communication digitale,
00:43:26ils avaient une très belle carte avec la double frontière
00:43:29que vous proposez, et en plus une troisième frontière
00:43:31avec un blocus naval militaire,
00:43:33tout autour de la Méditerranée et de l'Atlantique.
00:43:35Donc on peut toujours proposer la double frontière,
00:43:37la triple, la quadruple, etc.
00:43:39Ce qu'on entend dans le rempartage,
00:43:41si, si, nous on a voté le pacte avec l'immigration européenne,
00:43:43parce que nous on a voté...
00:43:45– On a voté un, il y avait dix textes,
00:43:47on en a voté un sur les dix.
00:43:49– Combien d'immigrés illégaux en France...
00:43:51– Est-ce que vous lisez les textes ?
00:43:53– Pas tous en même temps, pas tous en même temps.
00:43:55– Est-ce que vous faites comme votre tête de liste ?
00:43:57– Non, non, mais on ne fait pas de débat sur l'Europe.
00:43:59On ne peut pas faire de débat sur l'Europe
00:44:01à cause des temps de parole, on ne peut pas.
00:44:03Non, non, mais on ne peut pas.
00:44:05On peut parler de la frontière si vous voulez,
00:44:07mais on ne peut pas parler de l'Europe,
00:44:09on ne peut pas parler de l'Europe.
00:44:11– Combien d'immigrés illégaux ?
00:44:13– Pas tous en même temps.
00:44:15– C'est éminemment un sujet européen,
00:44:17mais on n'en parle pas pour respecter, voilà.
00:44:19Mais sur la question des frontières,
00:44:21ça a été dit dans le reportage de manière très concrète,
00:44:23mettre en place un contrôle comme c'est le cas,
00:44:25ça a été dit, c'est vider l'océan à la petite cuillère.
00:44:27– Non, mais l'Allemagne le fait depuis quelques mois,
00:44:29ils ont abaissé de 40% le flux migratoire.
00:44:31Donc voilà, c'est une question politique.
00:44:33Dans ce cas, on peut...
00:44:35– Je comprends d'abord.
00:44:37– Et en France, clandestin, on a une vague idée,
00:44:41c'est entre 700 000, 900 000,
00:44:43on ajoute à ceux qui rentrent régulièrement.
00:44:45– Non, mais vous avez cité l'Allemagne, justement.
00:44:49Je vous invite à regarder l'émission d'hier
00:44:53qui a été faite là-dessus.
00:44:55– Vous en avez la moitié de l'émission.
00:44:57– Oui, parce que justement...
00:44:59– J'ai manqué quelque chose.
00:45:01– C'était où cette émission ?
00:45:03– C'était sur France Info TV.
00:45:05Allez la regarder, parce qu'elle est très intéressante.
00:45:07Parce que vous parlez de l'Allemagne, justement.
00:45:09L'Allemagne, aujourd'hui, a plein de villes
00:45:11où ils demandent à ce qu'on fasse venir des immigrés.
00:45:15– Mais ça, c'est un choix.
00:45:17– Non, mais ça c'est un choix.
00:45:19– Mais justement, ça s'appelle l'immigration choisie.
00:45:21– Non, mais monsieur, mais attention.
00:45:23– Attendez, ça s'appelle l'immigration choisie,
00:45:25c'est ce que veulent beaucoup de gens.
00:45:27C'est choisir les immigrés.
00:45:29– Sauf que le discours qu'ils tiennent,
00:45:31à l'époque, quand Angela Merkel
00:45:33avait fait venir 2 millions de migrants...
00:45:35– Absolument.
00:45:37– Ils l'ont regardé après.
00:45:39– Non, pas du tout.
00:45:41Aujourd'hui, ils n'ont toujours pas complété.
00:45:43– Alors, on avance, on parle de Mélenchon après.
00:45:45– Et est-ce que ça ne vous semble pas, monsieur,
00:45:47j'aimerais vraiment que vous me répondiez
00:45:49par rapport à ce que vous venez de dire.
00:45:51Est-ce que ça ne vous semble pas être une attitude
00:45:53de négrier, fondamentalement, de faire venir des migrants
00:45:55pour l'intérêt d'un pays,
00:45:57pour faire pression, à la base,
00:45:59sur les salaires des employés à l'OMBO ?
00:46:01– Cher monsieur, c'est pour faire pression.
00:46:03Voilà, en fait.
00:46:05– M. Pompidou l'a avoué il y a 50 ans.
00:46:07M. Pompidou avait avoué avoir favorisé l'immigration
00:46:09pour faire pression, à la base,
00:46:11sur le salaire des employés.
00:46:13– Sauf qu'aujourd'hui,
00:46:15c'est le vieillissement de la population
00:46:19et l'incapacité de payer les retraites
00:46:21qui fait que...
00:46:23– C'est bon, c'est bon, on avance.
00:46:25On va avancer.
00:46:27– On va parler de Jean-Luc Mélenchon,
00:46:31si vous le voulez bien.
00:46:33Et des dernières phrases de Jean-Luc Mélenchon
00:46:35qui a publié une note sur son blog.
00:46:37Il a publié ça hier soir
00:46:39en expliquant que l'antisémitisme
00:46:41était résiduel en France.
00:46:43C'est l'expression qu'il emploie.
00:46:45Pourtant, les actes antisémitiques ont très fortement
00:46:47augmenté en France au premier trimestre 2024
00:46:49selon les chiffres du gouvernement.
00:46:51On voit plus 300% par rapport au premier trimestre 2023.
00:46:55C'est un nombre d'actes antisémites.
00:46:57Mais pour Jean-Luc Mélenchon, cela reste résiduel en France.
00:47:01On est avec Maître Nicolas Salomon
00:47:03qui est avocat pénaliste à l'Organisation juive européenne.
00:47:05Bonjour Maître, merci d'être en direct avec nous.
00:47:07Comment vous réagissez quand vous lisez
00:47:09une phrase comme ça, écrite par Jean-Luc Mélenchon
00:47:11selon laquelle l'antisémitisme est résiduel en France ?
00:47:15– La première réaction que je lis
00:47:19quand je lis sa petite note,
00:47:21c'est qu'on s'aperçoit
00:47:23qu'il s'enfonce un peu plus encore dans le complotisme
00:47:27parce que dans sa note,
00:47:29il utilise d'abord le mot propagande.
00:47:31Donc c'est un petit peu plus encore du complotisme
00:47:35pour dire qu'on cherche à faire croire aux gens
00:47:41qu'il y a de l'antisémitisme en France.
00:47:43C'est pas la première fois qu'il porte des propos comme ça.
00:47:51Je ne sais pas si vous vous souvenez,
00:47:53mais en 2021, il avait déjà fait un parallèle
00:47:55lorsqu'il pensait pouvoir accéder aux fonctions suprêmes.
00:47:59Il avait annoncé qu'il se passerait un grave incident
00:48:03dans les semaines avant les élections
00:48:05en faisant un comparatif
00:48:07avec les attentats de 2012 de Mohamed Ndera.
00:48:11Donc il est toujours dans cette proposition
00:48:15à son électorat en leur indiquant
00:48:19ne croyez pas ce qu'on vous dit.
00:48:21Non seulement on utilise l'antisémitisme,
00:48:25et en plus le véritable antisémitisme
00:48:27n'existe pas dans notre pays.
00:48:31Il excite ses troupes,
00:48:33il excite son électorat à l'approche des européennes.
00:48:35C'est du Mélenchon,
00:48:37et il continue sur sa lancée.
00:48:39La question qu'on peut se poser,
00:48:41c'est pourquoi est-ce qu'il revient sans arrêt là-dessus ?
00:48:43Parce que là, c'est vrai que la question
00:48:45ne se posait pas vraiment là, hier.
00:48:47Enfin, il n'y avait pas vraiment de questions autour de ça.
00:48:49Donc malgré tout, il y revient,
00:48:51il refait une note sur son blog pour y revenir.
00:48:53Ça veut dire qu'en fait,
00:48:55il utilise l'antisémitisme comme arme électorale ?
00:49:01Il utilise l'antisémitisme comme arme électorale.
00:49:05En tout cas, il a besoin, lui,
00:49:07de continuer à exciter ses troupes
00:49:11et à les conforter
00:49:15dans le chemin qui veut les faire prendre.
00:49:19Et le chemin qu'il prend, c'est celui de la rue,
00:49:21puisqu'il est toujours à l'origine
00:49:25de ce qu'il appelle les rassemblements populaires.
00:49:29Dans sa note, la phrase d'après,
00:49:31c'est qu'il indique que l'antisémitisme
00:49:33est absent des rassemblements populaires.
00:49:37Donc c'est pour dire à son électorat
00:49:41de continuer à aller dans la rue,
00:49:43contrairement à ce qu'on veut vous faire croire,
00:49:45c'est que ce que vous faites n'est pas de l'antisémitisme,
00:49:49alors que, malheureusement,
00:49:51tout se transforme par de l'antisémitisme.
00:49:53C'est-à-dire que depuis le 7 octobre,
00:49:55dans l'association à l'Organisation juive européenne
00:49:57pour laquelle je travaille,
00:49:59il y a une augmentation sans cesse des actes antisémites.
00:50:05La semaine dernière encore,
00:50:07des tags antisémites ont été écrits
00:50:13sur des immeubles.
00:50:19C'était très exactement
00:50:23« Ici habite de sales juifs ».
00:50:25C'est-à-dire que ça n'arrête pas,
00:50:27et lui, il l'utilise pour continuer
00:50:31à susciter l'intérêt de la rue
00:50:37et de ces rassemblements qu'il dit populaires
00:50:39et qui, en fait, se transforment en rassemblements antisémites.
00:50:42– Merci beaucoup, maître Nicolas Salomon.
00:50:44Merci, avocat pénaliste à l'Organisation juive européenne.
00:50:47Martin Gagnon, il cherche quoi, en revenant sans arrêt là-dessus,
00:50:50en tentant de nier la montée en puissance de l'antisémitisme ?
00:50:54Parce que là, c'est compliqué de le nier,
00:50:56parce qu'il y a les chiffres en même temps.
00:50:58Il y a les chiffres officiels,
00:51:00on est par les associations,
00:51:01on est dans une explosion d'actes antisémites
00:51:03et lui vous dit mais non, c'est résiduel.
00:51:04– Parce que les chiffres, il les conteste.
00:51:06Il parle de propagande, ça a été dit.
00:51:07Jean-Luc Mélenchon est quelqu'un de très intelligent.
00:51:09Il sait ce qu'il fait.
00:51:10Il n'est pas dans le domaine de la psychiatrie,
00:51:12il est dans le domaine de la politique.
00:51:13Et il est, à mon sens, dans une espèce de délire égotique sectaire.
00:51:16Il faut rappeler que Jean-Luc Mélenchon, il y a moins de 10 ans,
00:51:19à propos des vêtements religieux à l'école,
00:51:21il disait « on ne vient pas à l'école déguisé en afghan ».
00:51:24– On est d'accord.
00:51:25– Et maintenant, il va crier à la Ouagbar avec les frères musulmans,
00:51:27comme ça a été dans le cas d'une manifestation il y a quelques années.
00:51:30Et maintenant, il nous explique que non, non,
00:51:31il n'y a pas de problème d'antisémitisme,
00:51:32que finalement, presque, ce sont les juifs qui montent au bloc.
00:51:35– On s'enfonce sur une ambiguïté malgré tout.
00:51:37– Ce sont des propos qui sont évidemment condamnables,
00:51:40mais moi je le dis depuis un moment,
00:51:41c'est un moment où je dis que Jean-Luc Mélenchon et sa secte LFI
00:51:44n'est plus un adversaire politique mais un ennemi de la République.
00:51:47On le voit au quotidien,
00:51:48on le voit encore lors de ces élections européennes avec Rima Hassan
00:51:51qui est devenue l'espèce de Lady Gaza dégérée médiatique
00:51:55qui sort de nulle part et qui j'espère retournera aux oubliettes de l'histoire
00:51:58parce qu'elle tient des propos extrêmement dangereux.
00:52:00Et donc on attise, évidemment, on attise un vote communautariste
00:52:04qui va à l'encontre des valeurs universelles de la République.
00:52:06Moi je ne connais pas de communauté en dehors de la communauté nationale et française.
00:52:10On a des concitoyens de confession juive, musulmanes, etc.
00:52:13On ne peut pas les catégoriser en fonction de leur croyance religieuse.
00:52:16C'est scandaleux ce qui est fait,
00:52:17malheureusement c'est dénoncé par tout le monde je pense
00:52:19et ça continue à faire florer.
00:52:22Thomas Benoît, pourquoi il tient ces propos ?
00:52:24Alors il tient ces propos, je le disais précédemment,
00:52:26pour des raisons purement électoralistes.
00:52:28Effectivement, Jean-Luc Mélenchon est un usager du retournement de veste
00:52:32durant les années 2010.
00:52:33Il défendait le droit des femmes notamment
00:52:35en soulignant le fait qu'elles ne devaient pas être camouflées
00:52:38et cachées sous un voile
00:52:39et aujourd'hui il est devenu sympathisant islamique, quasiment.
00:52:42Et ça c'est un scandale
00:52:43parce que que Jean-Luc Mélenchon soit antisémite ou qu'il ne le soit pas,
00:52:46personnellement je vais vous dire, j'en ai rien à faire.
00:52:49Par contre, qu'un personnage public comme Jean-Luc Mélenchon
00:52:52se fasse passer pour quelqu'un de prétendument antisémite
00:52:55sans l'avouer
00:52:56et qu'il entraîne une partie de la population
00:52:58dans un antisémitisme résiduel, pour le paraphraser,
00:53:02ça c'est dangereux pour le pays
00:53:03et c'est littéralement scandaleux.
00:53:05Ah mon Philippe Ballard, juste rapide et pure.
00:53:07Non mais Jean-Luc Mélenchon avec les députés de la France Insoumise
00:53:09sont devenus les ingénieurs en chef du chaos.
00:53:12Alors je suis d'accord, il le fait par calcul
00:53:14mais pas qu'eux, aussi par conviction.
00:53:16Vous rappeliez ce défilé qui a été organisé...
00:53:18Il a changé de conviction alors ?
00:53:19Il y a quelques instants...
00:53:20C'est pas les siennes, il y a Jean.
00:53:22Oui bah lui il a changé.
00:53:23Mais ces troupes LFI
00:53:25qui ont défilé il y a quelques années
00:53:28à côté du Bataclan
00:53:29avec une association qui s'appelait l'UOIF
00:53:31qui a été dissoute depuis
00:53:33où il était scandé des slogans
00:53:35à l'AGBAR quand Madame Obono
00:53:37après le 7 octobre
00:53:38refuse de qualifier le Hamas de mouvement terroriste
00:53:40et ça c'est la conviction.
00:53:41Et effectivement il y a le côté calcul politique
00:53:43où ils se disent
00:53:44on va trouver un relais de croissance
00:53:45auprès des banlieues
00:53:47et des immigrés de 2ème, 3ème, 4ème génération
00:53:49et là ils se trompent
00:53:50parce que nous on en a
00:53:51qui viennent nous voir
00:53:52en nous disant
00:53:53mais nous on travaille
00:53:54nous on en a marre de voir
00:53:55notre bagnole cramée sur les parkings
00:53:57de baisser la tête
00:53:58quand on rentre chez nous
00:53:59parce que les halls d'immeubles
00:54:00sont tenus par des dealers
00:54:01donc cette population-là
00:54:02elle se retourne aussi vers nous.
00:54:04Il faut un mauvais calcul.
00:54:05Amorace, est-ce que je dois faire la culture ?
00:54:06Les premières victimes de ces actes
00:54:08ce sont les gens qui habitent dans ces quartiers
00:54:09dont vous parlez.
00:54:11La stratégie de Jean-Luc Mélenchon sur l'antisémitisme ?
00:54:13C'est ce que je viens de dire quand même.
00:54:15Je trouve qu'il est irresponsable
00:54:18de la part des uns et des autres
00:54:21quel qu'il soit
00:54:22d'utiliser ce qui se passe actuellement
00:54:25à des fins politiques
00:54:26c'est irresponsable.
00:54:27Que ça soit les politiques
00:54:29que ça soit dans les médias
00:54:30c'est irresponsable
00:54:31parce que moi j'ai des amis
00:54:33de toute confession
00:54:34j'ai des amis qui sont français
00:54:35de confession juive
00:54:36et qui depuis le 7 octobre
00:54:38effectivement ont très peur
00:54:40ont très très peur
00:54:41et ils vous le disent
00:54:42et moi je les jure
00:54:43c'est quelque chose
00:54:44c'est au fond d'eux
00:54:45c'est physique
00:54:46donc il faut qu'on soit responsable de ça
00:54:48maintenant il ne faut pas...
00:54:50Il faut que vous dénonciez Mélenchon
00:54:51Pourquoi ?
00:54:52Parce que vous dites
00:54:53il ne vaut pas que les uns et les autres
00:54:54mais là sur Mélenchon
00:54:55Mais j'ai dit qu'il ne faut pas
00:54:56instrumentaliser les choses
00:54:57donc on ne voit pas où est le...
00:54:58Il minimise quand même un chiffre qui est évident.
00:55:01Bon allez, on va faire la pause
00:55:03on en reparlera dans un instant
00:55:04et on va parler de vous Rust
00:55:05de ce que vous avez dit sur le 1er ministre
00:55:07on va parler de ce que vous avez dit
00:55:08parce que vous voulez attaquer en justice TF1
00:55:10vous voulez que TF1 soit en justice
00:55:11parce qu'ils ont donné la parole au 1er ministre israélien
00:55:13donc voilà
00:55:14on verra si vous êtes revenu sur Terre
00:55:16ou si vous êtes toujours dans mes sphères
00:55:17on fait une pause
00:55:18la pub, le CNews Info
00:55:20et à tout de suite
00:55:26Le gouvernement face à deux motions de censure
00:55:29qui seront débattues aujourd'hui à l'Assemblée
00:55:31l'une déposée par la France Insoumise
00:55:33l'autre par le Rassemblement National
00:55:36Des motions pour protester contre le refus de l'exécutif
00:55:39de déposer un projet de loi de finances rectificative
00:55:43Comme tous les 30 ans
00:55:44la statue marseillaise de la Bonne Mère va être redorée
00:55:47ce sera la cinquième mise en beauté
00:55:49de la Basilique Notre-Dame de la Garde
00:55:51un chantier de 2,5 millions d'euros
00:55:53dont une partie a été récoltée via des dons
00:55:55Les travaux vont s'étaler sur 10 mois
00:55:57entre septembre 2024 et janvier 2025
00:56:01Et puis après bientôt 8 mois de guerre
00:56:03Antony Blinken met la pression sur le Hamas
00:56:05pour accepter le plan israélien de cesser le feu à Gaza
00:56:08Gaza où Israël a poursuivi ses frappes cette nuit
00:56:11bilan au moins 19 morts
00:56:13dont 6 au camp de réfugiés de Bureïj dans le centre
00:56:1911h36 sur CNews
00:56:20merci d'être en direct avec nous
00:56:22on va parler de l'interview du Premier ministre israélien
00:56:24qui a été diffusée sur TF1 jeudi soir
00:56:26avec la réaction de Jean-Luc Mélenchon
00:56:28qui était en meeting hier et qui s'en est pris
00:56:30alors là carrément à tous les journalistes
00:56:32à qui il reproche d'avoir diffusé cette interview
00:56:34en clair il veut réimposer la censure
00:56:36c'est-à-dire que cette interview il fallait la censurer
00:56:38pour lui il ne comprend pas que les journalistes
00:56:40ne se soient pas élevés pour protester
00:56:42écoutez Jean-Luc Mélenchon
00:56:44c'était hier son meeting à l'Union Populaire
00:56:46à Garges-Legonnes
00:56:48Ils ont tous fermé leurs grosses bouches
00:56:50ils écoutent monsieur Netanyahou
00:56:52en dodeliant doucement de la tête
00:56:54oui nous comprenons votre problème bien sûr
00:56:58Monsieur Darius Rochebin
00:57:00a fait paraît-il une interview
00:57:02nous on appelle ça passer les plats
00:57:04pas faire une interview
00:57:06comment se fait-il que cette profession
00:57:08qui d'habitude est si corporatiste
00:57:10pas une rédaction
00:57:12pas une société de rédacteurs
00:57:14pour dire l'honneur de notre métier
00:57:16c'est que nous ne faisons pas
00:57:18des interviews de criminels de guerre
00:57:20rien
00:57:22montus
00:57:24bouge fermé
00:57:26voilà et on précise quand même que le Premier ministre
00:57:28israélien n'a jamais été condamné
00:57:30pour crime de guerre
00:57:32c'est une vue de l'esprit
00:57:34il n'y a même pas de procès
00:57:36donc en fait
00:57:38l'interview elle est normale
00:57:40si personne ne s'est élevé contre cette interview
00:57:42c'est peut-être parce que c'est normal aussi de donner la parole
00:57:44c'est le rôle des journalistes
00:57:46juste je vais dire ce que vous avez écrit
00:57:48attendez qu'on comprenne bien
00:57:50parce que moi je me suis demandé ce qui vous arrivait
00:57:52alors vous avez d'abord publié
00:57:54en énorme et en rouge
00:57:56vous avez dit je croyais qu'il ne fallait pas
00:57:58importer ce conflit chez nous
00:58:00honte à vous qui donnez cette tribune ce soir à ce criminel
00:58:02cité par la CPI pour sa propagande
00:58:04et puis ensuite vous voulez faire un procès
00:58:06à TF1
00:58:08vous vous adressez à TF1
00:58:10vous dites j'ai mal à ma France qui se prétend toujours
00:58:12le pays des droits humains
00:58:14c'est vous qui importez ça ici, c'est vous qui opposez les communautés
00:58:16on devrait vous poursuivre
00:58:18pour compliciter avec ce criminel
00:58:20vous parlez à TF1, on devrait vous poursuivre
00:58:22parce qu'il donne la parole au Premier ministre israélien
00:58:24c'est vous
00:58:26c'est votre façon de voir les choses
00:58:28je pense que
00:58:30on avait un discours tout à l'heure
00:58:32on débattait sur le fait qu'il ne fallait pas
00:58:34importer ce conflit ici
00:58:36on voudrait faire mieux
00:58:38qu'on aurait fait
00:58:40exactement ce qui a été fait
00:58:42c'est de l'info
00:58:44ce n'est pas de l'info
00:58:46je suis désolé
00:58:48on n'a pas en l'état actuel des choses
00:58:50une fois que le conflit
00:58:52est terminé
00:58:54mais attendez
00:58:56je vous le dis gentiment
00:58:58et calmement, écoutez moi
00:59:00c'est un pays qui est en guerre
00:59:02vous avez le Premier ministre de ce pays
00:59:04c'est normal d'aller le voir en lui disant
00:59:06pourquoi, comment
00:59:08et comment les choses vont évoluer
00:59:10l'interview qui a été faite, en plus elle n'était pas tendre du tout
00:59:12c'était une interview qui était
00:59:14parfaite, qui opposait
00:59:16de nombreux arguments au Premier ministre israélien
00:59:18c'est le rôle du journaliste, c'est le métier de journaliste
00:59:20on ne doit pas
00:59:22on nous dit qu'il ne faut pas
00:59:24importer ce conflit en France
00:59:26c'est une manière de
00:59:28l'importer
00:59:30on n'en parle plus dans les journaux dans ces cas-là
00:59:32on ne fait pas un reportage dessus
00:59:34on ne montre pas une image
00:59:36les gens qui sont honnêtes intellectuellement ils vous disent la même chose
00:59:38et il y en a d'autres
00:59:40qui vous le disent même
00:59:42personne dit ça
00:59:44à part vos copains souris
00:59:46puisque là vous les rejoignez
00:59:48mais vous les rejoignez là dessus
00:59:50vous les rejoignez, c'est exactement ce qu'il dit
00:59:52vous dites comme lui
00:59:54je dis tout simplement que la situation actuelle
00:59:56on est en train de parler de l'explosion
00:59:58vous voulez remettre la censure en fait
01:00:00on censure le Premier ministre israélien, on ne l'autorise pas à parler
01:00:02Monsieur Morandini, en tant qu'artiste
01:00:04vous savez qu'on a eu énormément de problèmes
01:00:06de censure et qu'on s'est toujours battu
01:00:08contre la censure, sauf que là
01:00:10on est dans un conflit où tout le monde
01:00:12nous dit, il ne faut
01:00:14vous parlez de l'explosion des actes antisémites
01:00:16moi je peux vous dire
01:00:18que ce genre de choses
01:00:20contribue
01:00:22à ça
01:00:24Ros, c'est quoi le travail d'un journaliste ?
01:00:26attendez, écoutez-moi
01:00:28répondez à ma question, c'est quoi le travail d'un journaliste ?
01:00:30c'est d'informer
01:00:32et de donner la parole à chacun
01:00:34de donner la parole à chacun
01:00:36c'est l'interview
01:00:38vous l'avez vu l'interview ?
01:00:40attendez, est-ce que vous l'avez vu l'interview ?
01:00:42comment vous, vous critiquez un truc
01:00:44parce qu'on n'a pas
01:00:46dans le contexte actuel, on n'a pas donné la parole
01:00:48au nom de quoi vous parlez ?
01:00:50au nom de votre avis, vous n'avez pas donné votre avis
01:00:52mais c'est juste votre avis
01:00:54au nom de ce qui se passe actuellement
01:00:56on ne peut pas importer le conflit
01:00:58attendez, Philippe Allard, parce qu'il a été journaliste
01:01:00Philippe Allard, c'est intéressant
01:01:02il y a la liberté de la presse
01:01:04moi, en tant qu'ancien journaliste
01:01:06on m'aurait dit à une époque, vous avez la possibilité
01:01:08d'interviewer Paul Pott, Staline
01:01:10Hitler, mais je l'aurais fait
01:01:12et pourquoi je ne l'aurais pas fait ?
01:01:14c'était juste, livrer une interview
01:01:16c'est poser des questions
01:01:18et attendre des réponses
01:01:20là, il s'agit de M. Netanyahou, on peut penser ce qu'on veut
01:01:22de sa politique, moi je ne suis pas son avocat
01:01:24je ne suis pas porte-parole du gouvernement israélien
01:01:26il a été démocratiquement élu, s'il y avait des élections
01:01:28en Israël demain, il ne serait peut-être pas élu
01:01:30mais quel est, alors je ne vais pas citer
01:01:32le nom du journaliste de LCI qui a fait, qui est un professionnel
01:01:34reconnu entre parenthèses
01:01:36qui est un professionnel
01:01:38reconnu
01:01:40il a mené une interview
01:01:42il a mené une interview
01:01:44il a mené une interview
01:01:46il a mené une interview
01:01:48voilà, on pose des questions, on attend des réponses
01:01:50c'est juste la liberté de la presse
01:01:52et on peut aller plus loin, il y a Rima Hassan qui est sur la liste LFI
01:01:54je ne sais pas si vous avez vu son tweet
01:01:56qui avait appelé les salariés
01:01:58de ses chaînes
01:02:00à saboter
01:02:02c'est quoi le point d'arrêt ?
01:02:04c'est quoi le point d'arrêt ?
01:02:06je vous dis que par rapport à mon éthique
01:02:08à la situation actuelle
01:02:10peut-être mais je suis un citoyen
01:02:12donc faites-en une chanson si vous voulez
01:02:14j'ai fait des chansons moi sur le complice
01:02:16pour la paix
01:02:18pour la paix
01:02:20on ne peut pas taxer les gens
01:02:22d'où vous donnez les ordres à TF1
01:02:24on va les attaquer
01:02:26vous êtes complice, on va vous attaquer
01:02:28mais vous avez pété les plombs
01:02:30vous savez même pas ce que vous avez écrit
01:02:32on devrait vous poursuivre pour complicité
01:02:34ça veut dire les attaquer non ?
01:02:36quand vous dites ça, attention
01:02:38parce que la sémantique c'est important
01:02:40quand vous dites qu'il faut attaquer
01:02:42parce qu'il y a des gens qui ont appelé
01:02:44justement à aller là-bas
01:02:46vous dites qu'il faut les attaquer
01:02:48mais c'est le travail du journaliste
01:02:50moi je ne vous explique pas comment faire des chansons
01:02:52vous ne m'expliquez pas comment être journaliste
01:02:54mais moi je vous dis tout simplement
01:02:56je trouve que c'est contre-productif et c'est dangereux
01:02:58c'est tout
01:03:00monter sur ses grands chevaux et dire on va les attaquer
01:03:02ils sont complicités
01:03:04on va les attaquer, j'ai dit il faudrait
01:03:06on devrait vous poursuivre pour complicité
01:03:08j'ai dit faudrait, il faudrait
01:03:10est-ce que vous comprenez le français ou pas ?
01:03:12il n'y a pas écrit il faudrait
01:03:16c'est le petit parisianisme de Jean-Luc Mélenchon
01:03:18pour ainsi dire qui vous dit
01:03:20parce que j'ai écouté la déclaration en intégralité
01:03:22plutôt que de faire une interview générale
01:03:24monsieur Darius Fragement aurait pu parler
01:03:26des journalistes qui sont sur place
01:03:28mais qu'est-ce que ça veut dire ? ça veut dire qu'un journaliste
01:03:30qui interview un chef d'état d'un pays
01:03:32qui est mêlé à un conflit
01:03:34aujourd'hui devrait parler simplement des journalistes
01:03:36mais parce qu'on ne sait pas quoi trouver comme excuse
01:03:38allez faire Poutine
01:03:40évidemment
01:03:42et l'autre côté aussi
01:03:44donner la parole aux autres aussi
01:03:46et de l'autre côté
01:03:48pourquoi ne pas interroger Poutine ?
01:03:50faites-le aussi
01:03:52vous croyez qu'il n'y a pas de questions ?
01:03:54bien sûr qu'il y a des questions
01:03:56et pourquoi ne pas l'interroger ?
01:03:58faites-le
01:04:00il peut faire une interview volontaire quand il veut
01:04:02je pars tout de suite
01:04:04mais on ne l'a pas fait parce qu'il ne veut pas
01:04:06Roste
01:04:08sérieusement
01:04:10je vous aime bien
01:04:12mais là vous êtes complètement à côté de la plaque
01:04:14je suis toujours à côté de la plaque
01:04:16pour vous
01:04:18mais bien sûr qu'il faut interroger Poutine
01:04:20bien sûr qu'il faut aller l'interroger
01:04:22bien sûr qu'il faut lui demander des comptes sur ce qu'il fait en Ukraine
01:04:24bien évidemment qu'il faut le faire
01:04:26et faites-le de l'autre côté palestinien aussi
01:04:28c'est ce que je vous dis
01:04:30on interroge Rima Hassan sans arrêt
01:04:32elle c'est la plus pro-palestinienne
01:04:34qu'on connaisse
01:04:36elle n'est pas responsable
01:04:38en un mot c'est le retour de l'ORTF à la société
01:04:40vraiment ce que propose Mélenchon c'est exactement ça
01:04:42ce que vous dites aussi Roche
01:04:44je suis navré de vous le dire mais c'est totalement irresponsable
01:04:46vous ne pourrez jamais
01:04:48c'est moi qui suis irresponsable
01:04:50je vous ai beaucoup écouté
01:04:52j'ai perdu deux sons d'oreille
01:04:54à vous écouter
01:04:56maintenant je vais vous donner aussi mon point de vue
01:04:58on peut contester la politique de Netanyahou
01:05:00il n'y a aucun problème
01:05:02il fait d'ailleurs lui-même l'objet de vives contestations en interne
01:05:04dans son pays par sa population et par des oppositions
01:05:06il n'empêche que ça reste un état démocratique
01:05:08le seul de la région
01:05:10Rima Hassan vous l'avez dit
01:05:12M.Badar elle a fait aussi un tweet pour expliquer
01:05:14qu'Israël c'était pire que la Russie
01:05:16la Russie jusqu'à preuve du contraire n'est pas une démocratie libérale
01:05:18telle que nous on l'entend
01:05:20Israël en est une
01:05:22donc vous ne pourrez jamais mettre un signe égal entre Netanyahou
01:05:24pensiez de sa politique et que moi-même je combats aussi
01:05:26parce que je pense que sa politique nous amène dans le mur
01:05:28et amène son pays dans le mur
01:05:30mais c'est un autre sujet
01:05:32il a été élu démocratiquement
01:05:34et ce n'est pas l'opposition de la France
01:05:36ce que propose M. Netanyahou
01:05:38mais il a été élu démocratiquement
01:05:40vous ne pourrez jamais mettre un signe égal entre le représentant d'un pays démocratique
01:05:42démocratiquement élu et un groupe terroriste tel que le Hamas
01:05:44TF1 évidemment l'échelle
01:05:46et n'importe quel autre mais évidemment
01:05:48c'est le rôle du journaliste
01:05:50et quand vous parlez de condamnation internationale
01:05:52vous êtes vous qui êtes sensible à la sémantique
01:05:54on va rappeler quand même la réalité de ce qui est dit
01:05:56il n'y a eu évidemment ni condamnation
01:05:58ni même inculpation
01:06:00ni même inculpation de M. Netanyahou
01:06:02je n'ai pas parlé de condamnation
01:06:04moi je le considère
01:06:06comme tel
01:06:08sur ce qui se passe
01:06:10c'est votre avis
01:06:12c'est pas juridique
01:06:14c'est pour ça que je vous dis
01:06:16c'est mon avis
01:06:18vous dites que TF1
01:06:20vous demandez une censure
01:06:22sur le fait que c'est un criminel de guerre
01:06:24on devrait
01:06:26écoutez le français
01:06:28écoutez la sémantique
01:06:30quand je publie quelque chose
01:06:32chaque mot chaque virgule est choisi
01:06:34parce que je suis un homme attaché
01:06:36je suis très attaché
01:06:38donc c'est pas un criminel de guerre vous êtes d'accord avec moi
01:06:40mais pour vous on s'en fout
01:06:42on s'en fout c'est la justice
01:06:44si la CPI demande à ce qu'on le traduise
01:06:46devant la Cour pénale internationale
01:06:48c'est le procureur
01:06:50on va voir ce que ça va donner
01:06:52et s'il est condamné
01:06:54on dira c'est un criminel de guerre
01:06:56sauf que moi je trouve que faire ça
01:06:58malheureusement ça ne rend pas service au combat
01:07:00que nous on met sur le terrain
01:07:02c'est vous qui rendez pas service
01:07:04c'est vous qui attisez les haines
01:07:06vous passez votre temps à dire
01:07:08vous passez votre temps à dire
01:07:10mais oui vous attisez la haine
01:07:12vous croyez qu'un poste comme ça ça attise pas la haine
01:07:14le travail qu'on fait
01:07:16mon truc est très clair
01:07:18il s'adresse à une personne d'accord
01:07:20il s'adresse à qui
01:07:22à TF1
01:07:24et alors quoi
01:07:26TF1 fait son travail
01:07:28ne me dites jamais que j'attise la haine
01:07:30parce que nous on combat la haine
01:07:32en mettant ça en rouge
01:07:34vous croyez que ça attise pas la haine
01:07:36vous croyez que ça attise pas la haine
01:07:38franchement je suis désolé mais
01:07:40je peux pas rester sur ce plateau
01:07:42alors que vous dites que moi j'attise les haines
01:07:44là en faisant ça vous attisez la haine
01:07:46vous attisez la haine
01:07:48moi je vous dis tout simplement que c'est dangereux
01:07:50d'importer ce conflit ici
01:07:52j'ai des amis
01:07:54ça veut dire quoi
01:07:56vous croyez que vous l'importez pas
01:07:58mais moi c'est une réponse
01:08:00c'est pas une réponse
01:08:02c'est une réponse
01:08:04ce n'est pas moi qui ai fait les reportages
01:08:06encore heureux vous êtes pas journaliste
01:08:08je donne mon point de vue sur une situation
01:08:10vous attisez la haine en disant
01:08:12vous êtes sérieux
01:08:14très sérieux
01:08:16très sérieux
01:08:18parce que vous connaissez le travail qu'on fait sur le terrain
01:08:20mais ça n'a rien à voir
01:08:22sur la lutte contre l'antisémitisme
01:08:24et pour éviter que ce conflit ne vienne ici
01:08:26ça fait 20 ans
01:08:28qu'on se bat pour qu'il y ait la paix
01:08:30il y a le discours et ce que vous faites
01:08:32il y a le discours et ce que vous faites
01:08:34c'est pas la même chose
01:08:36c'est votre point de vue
01:08:38comme ça c'est le vôtre
01:08:40le travail d'un journaliste
01:08:42c'est de donner la parole à tout le monde
01:08:44c'est l'honneur d'un journaliste
01:08:46c'est pas normal de lui donner la parole
01:08:48dans le contexte actuel
01:08:50le retour de la censure en France
01:08:52dans le contexte actuel je trouve que ce n'est pas une bonne chose
01:08:54heureusement que moi je donne la parole à tous les gens
01:08:56y compris ceux qui sont pas d'accord avec moi
01:08:58qu'est-ce qu'on fait de la liberté de la presse
01:09:00qu'est-ce qu'on fait de la liberté de la presse
01:09:02je finis
01:09:04on va se calmer
01:09:06on pose des questions
01:09:08et il y a un droit de suite
01:09:10si le journaliste estime qu'il a pas eu la réponse
01:09:12ou qu'on est pas allé assez loin
01:09:14qu'il faut peut-être fouiller un peu
01:09:16il repose une question
01:09:18et puis il y a une réponse
01:09:20en quoi cela attise
01:09:22met de l'huile sur le feu
01:09:24pour faire très simple
01:09:26je vais vous répondre et je vais vous répondre calmement
01:09:28le contexte actuel
01:09:30il est explosif
01:09:32on passe notre temps
01:09:34à dire qu'il y a des actes
01:09:36une augmentation
01:09:38une explosion des actes antisémites
01:09:40les gens se battent
01:09:42sur le terrain pour éviter
01:09:44que ces choses n'en arrivent là
01:09:46et je peux vous dire que
01:09:48ce travail qu'on essaye de faire avec les maillages
01:09:50qu'on a sur le terrain
01:09:52il est profond
01:09:54et quand on voit
01:09:56dans le contexte actuel qu'on donne la parole
01:09:58à Netanyahou
01:10:00j'ai dit que ça me pose un problème
01:10:02j'ai pas dit que j'ai raison ou pas
01:10:04je vous dis que je trouve
01:10:06là il y avait le type
01:10:08honnêtement dire ça me pose un problème
01:10:10je l'entends
01:10:12c'est beaucoup plus violent
01:10:14c'est beaucoup plus violent ce que vous avez fait
01:10:16en parlant de procès, de criminels de guerre
01:10:18dire ça me pose un problème je l'entends
01:10:20mais là vous l'exprimez de façon trop violente
01:10:22merci beaucoup
01:10:24c'est mon point de vue
01:10:26il était prêt que vous partiez là
01:10:28merci d'être venu
01:10:30on va parler du déficit public
01:10:32de l'échec de Bruno Le Maire
01:10:34qui nous explique qu'il est fabuleux et c'est le Mozart de la finance
01:10:36pourtant c'est une catastrophe
01:10:38sujet et on en parle juste après
01:10:40augmenter les impôts des français pour réduire le déficit public
01:10:42pas question pour le ministre de l'économie Bruno Le Maire
01:10:44mais lui faites-vous confiance ?
01:10:46j'ai aucune confiance dans ce gouvernement
01:10:48et de toute façon ils ont déjà prouvé
01:10:50qu'ils étaient capables de mentir
01:10:52et de très bien mentir
01:10:54je vois pas comment est-ce qu'on peut réduire la dette
01:10:56conserver notre train de vie
01:10:58et ce sans augmenter les impôts
01:11:00je pense qu'ils ne toucheront pas aux impôts
01:11:02mais ils vont trouver d'autres moyens de prendre l'argent autre part
01:11:04je sais pas, ils trouveront toujours des taxes
01:11:06pour redresser le déficit public
01:11:08deux solutions existent
01:11:10soit baisser drastiquement les dépenses publiques
01:11:12soit augmenter les impôts
01:11:14la deuxième solution paraît inéluctable
01:11:16selon ce spécialiste
01:11:18il est assez compliqué d'imaginer
01:11:20compte tenu de l'ampleur
01:11:22de l'impasse budgétaire qui est devant nous
01:11:24et la très grande difficulté
01:11:26il faut le dire qu'on a eu dans l'histoire
01:11:28avec les gouvernements d'Emmanuel Macron
01:11:30mais pas seulement à baisser réellement les dépenses
01:11:32en fait on y arrive extrêmement peu
01:11:34il est très peu probable qu'on arrive à s'en tirer
01:11:36sans hausse d'impôts malheureusement
01:11:38le gouvernement prévoit
01:11:40un déficit de 5,1%
01:11:42en 2024
01:11:44pour rappel son objectif est de passer sous la barre
01:11:46des 3% en 2027
01:11:48avant les élections présidentielles
01:11:50Jean-Marc Sylvestre nous a rejoint
01:11:52bonjour Jean-Marc
01:11:54une place où on agit énormément
01:11:56éditorialiste à Atlantico
01:11:58c'est un naufrage pour Bruno Le Maire
01:12:00c'est pas un naufrage
01:12:02pour Bruno Le Maire, Bruno Le Maire fait son métier
01:12:04alors est-ce qu'il est bon Bruno Le Maire ?
01:12:06il fait son métier de ministre
01:12:08de l'économie
01:12:10dans un gouvernement dont il est loyal
01:12:12je crois que Bruno Le Maire
01:12:14comme l'ensemble
01:12:16des hauts fonctionnaires de Bercy
01:12:18sont parfaitement conscients de la situation
01:12:20c'est vrai qu'on a une situation économique
01:12:22et financière qui est relativement fragile
01:12:24parce que, et Bruno Le Maire l'a dit
01:12:26on a dû financer
01:12:28la réponse au Covid
01:12:30on a financé la réponse à la guerre
01:12:32à l'inflation, mais on a pas
01:12:34non plus fait les efforts qu'il fallait
01:12:36pour corriger les effets
01:12:38il ne le dit pas pour l'instant
01:12:40il l'a dit dans un livre
01:12:42il l'a écrit au mois de janvier, ça lui a d'ailleurs été reproché
01:12:44plutôt que d'écrire des livres
01:12:46il ferait mieux de s'occuper de l'économie de la France
01:12:48c'est vrai qu'il est solidaire d'un gouvernement
01:12:50c'est vrai que dans ce gouvernement
01:12:52vous avez des ministres qui sont dépensiers
01:12:54qui ont du mal à faire un certain nombre d'économies
01:12:56vous avez ce gouvernement
01:12:58qui est quand même dirigé par un premier ministre
01:13:00vous avez ce gouvernement qui est aussi chapeauté
01:13:02par un président de la République
01:13:04qui a une stratégie
01:13:06de quoi qu'il en coûte
01:13:08j'en marquais parce que quand il nous explique ce matin
01:13:10qu'il a sauvé l'économie française
01:13:12vous avez vu le titre qu'on a fait ?
01:13:14Bruno Le Maire c'est ça, tout va très bien madame la marquise
01:13:16en fait la maison brûle, le chien est mort etc
01:13:18mais tout va très bien
01:13:20il est à 5 jours des élections européennes
01:13:22qui sont quand même très mal parmi
01:13:24il n'a rien sauvé du tout
01:13:26il n'a pas sauvé l'économie française
01:13:28je suis désolé
01:13:30la stratégie du quoi qu'il en coûte
01:13:32ça a quand même été au moment du Covid
01:13:34de mettre sous cloche l'ancienne de l'économie
01:13:36à quel prix ?
01:13:38au prix de préserver les emplois
01:13:40de préserver les entreprises
01:13:42de préserver le système qui a pu redémarrer très vite
01:13:44et qui va payer ça maintenant ?
01:13:46là où on a eu tort
01:13:48c'est de ne pas profiter
01:13:50de la reprise et du rebond
01:13:52qu'il y a eu après pour pouvoir
01:13:54évidemment revenir en arrière au niveau
01:13:56là où le gouvernement
01:13:58a tort
01:14:00c'est qu'il ne prend pas en cause
01:14:02les dépenses publiques et sociales
01:14:04qui sont délibérations excessives
01:14:06et je vous donne la parole Jean-Marc Silvestre
01:14:08écoutez moi juste un instant
01:14:10le problème c'est qu'aussi on a un gouvernement
01:14:12qui ne veut pas reconnaître qu'il y a des erreurs
01:14:14honnêtement quand vous avez Bruno Le Maire
01:14:16il vient vous écouter, il vient vous dire
01:14:18tout va bien, j'ai sauvé l'économie française
01:14:20c'est aussi ça
01:14:22on peut admettre que la situation a été difficile
01:14:24mais qu'il ne vient pas nous dire que tout va bien
01:14:26c'est un génie quoi
01:14:28nous journalistes c'est aussi effectivement de dire qu'il y a eu des erreurs
01:14:30ou qu'il y a eu des incapacités
01:14:32ce que je veux dire pardonnez moi
01:14:34c'est qu'on a un gouvernement qui n'a pas de majorité
01:14:36il n'y a pas de proposition
01:14:38c'est pas pour ça qu'on ne fait pas d'économie
01:14:40c'est qu'on ne peut pas passer une loi de finances
01:14:42qui serait différente
01:14:44il y a un sujet qui est vraiment
01:14:46il y a un sujet qui est très important
01:14:48parce qu'on ne veut pas aller au bout du sujet
01:14:50le sujet est monétaire
01:14:52il est monétaire
01:14:54principalement
01:14:56monsieur laissez moi terminer
01:14:58quand Bruno Le Maire dit
01:15:00j'ai sauvé l'économie française
01:15:02comment est-ce que les économies sont sauvées
01:15:04elles sont sauvées par des manœuvres monétaires
01:15:06ce qu'on appelle l'assouplissement quantitatif
01:15:08et c'est la banque centrale européenne qui le fait
01:15:10c'est pas la banque de France
01:15:12c'est la banque centrale
01:15:14et vous le savez
01:15:16non absolument pas
01:15:18par de l'impression monétaire détournée
01:15:20l'achat de titres sur le marché secondaire
01:15:22ce qu'on a appelé le quantitative easing
01:15:24et il y a une question
01:15:26je me suis adressé à Bruno Le Maire
01:15:28il y a une année
01:15:30et j'ai posé une question
01:15:32qui est capitale à monsieur Bruno Le Maire
01:15:34monsieur le ministre de l'économie et des finances
01:15:36qui détient les 52% de dette extérieure
01:15:38de la France
01:15:40Bruno Le Maire ne m'a pas répondu
01:15:42et il m'a dit vous vous rendrez sur France Trésor et vous trouverez les réponses
01:15:44et vous avez la réponse ou pas ?
01:15:46il n'y a pas de réponse
01:15:48et la seule société qui le sait
01:15:50vous pouvez pas le savoir
01:15:52parce qu'il n'y a qu'une société
01:15:54c'est un dépositaire qui s'appelle Eurocleer
01:15:56qui avait été créé par JP Morgan
01:15:58et qui gère la dette de la France par l'intermédiaire de France Trésor
01:16:00qui connait lui seul les origines de la dette extérieure
01:16:02alors moi je demande à Bruno Le Maire
01:16:04de réaliser un audit complet
01:16:06et de le rendre public
01:16:08sur l'origine exacte
01:16:10de nos prêteurs
01:16:12et ben ils le feront pas parce que nous
01:16:14sur le coup
01:16:16il a toutes les peines du monde
01:16:18Jean-Marc Sylvestre sans être trop technique
01:16:20la question à laquelle vous posez
01:16:22elle a une réponse
01:16:24c'est que 52% de la dette française est détenue
01:16:26par des fonds d'investissement et des fonds de pension étrangers
01:16:28des russes ? des chinois ?
01:16:30non ce n'est pas des russes parce qu'ils n'ont pas d'argent
01:16:32ce ne sont pas des chinois ce sont des anglo-saxons
01:16:34la question aujourd'hui c'est
01:16:36la question aujourd'hui Jean-Marc Sylvestre
01:16:38c'est quelles vont être les conséquences pour les gens qui nous regardent
01:16:40pour l'instant il ne va pas y avoir de conséquences
01:16:42pour l'instant mais il peut y avoir des conséquences
01:16:44à terme
01:16:46il peut y avoir
01:16:48il n'y a pas de conséquences pour l'instant
01:16:50d'ailleurs vous avez vu à l'ouverture des marchés
01:16:52bon ça n'a pas tremblé
01:16:54ça n'a pas fléchi, les taux d'intérêt ne vont pas
01:16:56bouger
01:16:58on remplace de la dette à 0
01:17:00à 3% aujourd'hui
01:17:02on n'a pas de conséquences
01:17:04il n'y a pas de conséquences immédiates
01:17:06Martin Gagnon, Bruno Le Maire
01:17:08ou Bruno Le Flop sur ce coup là
01:17:10la dégradation
01:17:12puisque c'est le point de départ, la dégradation de la note
01:17:14par l'agence Standard & Poor's n'a absolument aucune
01:17:16conséquence économique
01:17:18en fait
01:17:20cette dégradation est un indicateur
01:17:22c'est une photographie à l'instant T
01:17:24d'une situation qui est connue par tous les investisseurs
01:17:26ça n'a aucun impact économique
01:17:28et qui ne les inquiète pas
01:17:30qui ne les inquiète absolument pas
01:17:32la dette française est une dette saine
01:17:34et elle est plébiscitée sur les marchés
01:17:36parce que le pays est sain
01:17:38tous en même temps
01:17:40essayez de vous écouter
01:17:42on ne va pas rentrer dans de la technique
01:17:44parce que je ne suis pas sûr que ça intéresse beaucoup de monde
01:17:46je pense que ça les intéresse
01:17:48sur le 10%
01:17:50on est à 3%
01:17:52quand les Etats-Unis sont en 4,5%
01:17:54il n'y a pas eu de décrochage entre le spread
01:17:56là c'est trop compliqué
01:17:58là vous avez perdu tout le monde
01:18:00pardonnez-moi
01:18:02vous êtes là pour faire monter les BFM
01:18:04non non
01:18:06il a raison
01:18:08tous en même temps
01:18:10Philippe Ballard
01:18:12je vais essayer de faire court
01:18:14déjà Jean-Marc Silvestre disait
01:18:16il n'y a pas de majorité à l'Assemblée Nationale
01:18:18c'est vrai, mais le budget il le passe comment ?
01:18:20il passe par
01:18:22les articles
01:18:24il fait ce qu'il veut
01:18:26il fait ce qu'il veut
01:18:28attendez laissez répondre
01:18:30et c'est pour ça d'ailleurs que cet après-midi on dépose une motion de censure
01:18:32pourquoi ? parce qu'il y a un mois on a demandé
01:18:34au gouvernement de présenter
01:18:36un budget
01:18:38devant l'Assemblée Nationale
01:18:40pour qu'enfin on puisse discuter
01:18:42on ne fait pas notre job
01:18:44on ne peut pas faire notre job
01:18:46c'est différent, on ne peut pas
01:18:48puisque à chaque fois, ça fait 2 ans
01:18:50et puis les 3 années qui restent
01:18:52ça va être pareil a priori, ça va être 49-3
01:18:54sur le budget LPFSS
01:18:56donc on voulait juste avoir
01:18:58un débat là-dessus, parce que, alors on ne va pas noyer les gens
01:19:00c'est leur argent et leur taxe quand même
01:19:02dont il est question, là dans le budget
01:19:04qui a été voté, enfin qui est passé par
01:19:06le 49-3, la charge de la dette c'était
01:19:0848 milliards d'euros, quand on va arriver au pouvoir
01:19:10en 2027 ça sera 80 milliards d'euros
01:19:12d'accord ? ça sera le premier poste budgétaire
01:19:14devant l'éducation nationale
01:19:16devant la dépense, voilà
01:19:18donc là il va falloir faire des économies
01:19:20on va déjà
01:19:22s'attaquer à ces économies
01:19:24qui passent par
01:19:26notre contribution au budget de l'Union Européenne, par la lutte
01:19:28réelle et efficace contre la fraude fiscale
01:19:30sociale, la lutte contre
01:19:32l'immigration évidemment, donc on fera des économies
01:19:34on n'aura pas le choix
01:19:3630 secondes de réponses de Jean-Marc Sylvestre
01:19:3830 secondes Jean-Marc, et on fait le signe aux affaires
01:19:40on travaille ensemble, c'est un journaliste
01:19:42honnête et loyal, sauf qu'il a des dérives
01:19:44politiques qui le sont un peu moins
01:19:46mais bon, c'est compliqué
01:19:48moins honnête, moins loyal
01:19:50quand on voit l'état du pays, je pense que j'ai ouvert les yeux
01:19:52je voudrais simplement vous dire que c'est vrai
01:19:54que le budget passe par le biais du
01:19:5649-3, mais c'est vrai aussi
01:19:58qu'il n'y a pas de solution alternative derrière
01:20:00où est-ce qu'il est votre programme ?
01:20:02où est-ce qu'il est votre solution ?
01:20:04parce que si vous avez un programme et de solutions
01:20:06il faut faire des économies quand même
01:20:08vous savez qu'il y a
01:20:10beaucoup d'épargne en France, c'est pas à vous que je vais l'apprendre
01:20:12il y a beaucoup d'épargne en France
01:20:14il y a beaucoup de fonctionnaires
01:20:16il y a beaucoup d'épargne également
01:20:18mais Renaissance veut l'admettre
01:20:20on ferait un show pour le rappeler
01:20:22bon allez, on va faire le CNews Info
01:20:24on se retrouve juste après, on va continuer à parler d'économie
01:20:26en même temps parce qu'on va parler des agriculteurs
01:20:28je voudrais simplement vous dire, il a raison
01:20:30il a raison sur ce point, il y a énormément d'épargne en France
01:20:32pourquoi il y a énormément d'épargne en France ?
01:20:34on fait le CNews Info
01:20:36on parle des agriculteurs
01:20:38laissez-les parler, envoyez le CNews Info
01:20:40ils sont confiants
01:20:42l'actualité
01:20:44de cette mi-journée rythmée par les blocages
01:20:46du Pays Basque à la Catalogne
01:20:48c'est ce que promettent les agriculteurs français
01:20:50et espagnols
01:20:52des actions pour peser sur le scrutin du 9 juin prochain
01:20:54et réclamer une énergie moins chère
01:20:56au total, 8 points de passage transfrontalier
01:20:58le long des Pyrénées sont concernés
01:21:00après un faux départ
01:21:02à son ouverture la semaine dernière
01:21:04le procès de l'ex-maire de Cante
01:21:06le reprend devant le tribunal correctionnel de Bobigny
01:21:08Mélanie Boulanger
01:21:10est jugée avec 18 autres prévenues
01:21:12pour un vaste trafic de drogue dans sa petite ville
01:21:14de Seine-Maritime
01:21:16dans le reste de l'actualité
01:21:18les 3 personnes soupçonnées d'avoir déposé 5 cercueils
01:21:20samedi au pied de la tour Eiffel
01:21:22ont été déférées en vue d'une ouverture
01:21:24d'informations judiciaires
01:21:26les 3 suspects nés en Bulgarie, en Allemagne
01:21:28et en Ukraine étaient en garde à vue pour violences
01:21:30avec préméditation
01:21:32les républicains, la France insoumise
01:21:34et le parti communiste
01:21:36vent debout contre le président
01:21:38les 3 partis annoncent saisir l'ARCOM
01:21:40en cause, le temps de parole qui ne sera pas décompté
01:21:42de l'interview d'Emmanuel Macron
01:21:44ce jeudi dans les journaux de 20h
01:21:46de TF1 et France 2
01:21:48et puis on termine ce journal avec les célébrations
01:21:50autour du 80ème anniversaire
01:21:52du débarquement qui se poursuivent
01:21:54et pour la 3ème année consécutive
01:21:56des vétérans américains vont atterrir
01:21:58à l'aéroport de Deauville à la mi-journée
01:22:00ils seront une soixantaine
01:22:02à participer aux festivités avant de repartir
01:22:04le 2 juin prochain
01:22:08On en a sur ces news, merci d'être avec nous
01:22:10ils ont continué à parler, ils ne se sont même pas aperçus
01:22:12vous avez eu le CNews Info de Sommailla
01:22:14on va parler des agriculteurs
01:22:16maintenant si vous le voulez bien puisque les agriculteurs sont de nouveau
01:22:18en colère depuis ce matin
01:22:20les blocages se multiplient
01:22:22on va tout de suite partir sur place
01:22:24en direct au péage de Biriatou
01:22:26à la frontière franco-espagnole, on rejoint
01:22:28l'envoyé spécial de CNews Antoine Estève
01:22:30avec Jérôme Rampelou, bonjour Antoine
01:22:32quelle est la situation et que réclament
01:22:34aussi ces agriculteurs ?
01:22:38Alors l'information principale ce matin c'est que ce sont
01:22:40des agriculteurs indépendants qui manifestent
01:22:42une cinquantaine côté français, derrière
01:22:44le péage là-bas, vous voyez ces tracteurs qui se sont positionnés
01:22:46qui bloquent complètement la frontière espagnole
01:22:48de l'autre côté des agriculteurs
01:22:50espagnols, aucun drapeau
01:22:52de la coordination rurale
01:22:54de la FNSEA, des FDSEA locales
01:22:56rien de ce côté là, vous voyez ce sont
01:22:58vraiment, c'est un mouvement indépendant
01:23:00c'est en tout cas comme cela qu'ils se présentent
01:23:02ces agriculteurs qui sont autour de nous
01:23:04des agriculteurs qui sont venus de tout le sud-ouest
01:23:06et qui bloquent plusieurs points de passage dans la montagne
01:23:08aussi, du côté du col du Portelet par exemple
01:23:10c'est bloqué en ce moment, ici à la frontière
01:23:12espagnole, alors c'est évidemment une grosse
01:23:14conséquence économique sur cette journée, ici c'est
01:23:16quand même dix mille poids lourds par jour
01:23:18sur cet énorme axe entre Paris et
01:23:20Madrid, via Bordeaux, qui sont
01:23:22entièrement bloqués aujourd'hui, vous le voyez
01:23:24des agriculteurs qui, d'après leur dire
01:23:26on va les rencontrer, on les a déjà rencontrés
01:23:28tout à l'heure, nous disent tous la même chose, on a
01:23:30certes été un petit peu entendus l'hiver dernier
01:23:32lors des grandes manifestations, mais aujourd'hui
01:23:34la situation dans nos fermes, dans nos exploitations
01:23:36n'a pas changé, ils ne veulent pas
01:23:38de subventions, c'est ce qu'ils nous disent, ils veulent juste
01:23:40travailler et gagner leur vie
01:23:42à juste prix, c'est vraiment tout ce qu'on
01:23:44entend aujourd'hui sur ce blocage d'agriculteurs.
01:23:46Merci beaucoup Anthony et Steve, en direct avec
01:23:48les images de Jérôme Rampton, Martin Garignan, est-ce que
01:23:50vous craignez le retour de la colère des agriculteurs
01:23:52visiblement, ils sont très
01:23:54déçus par ce qui se passe aujourd'hui
01:23:56et le fait d'avoir été entendus
01:23:58à moitié, voire à dix pour cent. Non moi je ne crains
01:24:00pas le retour de la colère, je crains
01:24:02de ne pas pouvoir leur apporter des solutions
01:24:04mais pour moi
01:24:06l'enjeu il est là, on n'est pas dans une posture
01:24:08électoraliste à se dire, il ne faut surtout pas
01:24:10que ça s'enflamme parce qu'on est à cinq jours...
01:24:12Aussi un peu quand même, soyons pas naïfs.
01:24:14Moi mon discours, il est le discours d'un français
01:24:16qui veut que son agriculture aille bien et qu'on ait
01:24:18des solutions pérennes, donc lorsque les agriculteurs
01:24:20manifestent, c'est un métier,
01:24:22on le sait tous, on en a parlé beaucoup
01:24:24cet hiver, c'est un métier extrêmement dur, c'est pas
01:24:26des gens qui ont l'habitude d'être des fainéants
01:24:28et quand ils manifestent c'est parce qu'ils ont des choses à dire qui sont légitimes
01:24:30donc il faut aussi qu'on les entende. On a apporté
01:24:32un certain nombre de correctifs à ce qui n'allait pas
01:24:34Gabriel Attal a fait un certain nombre d'annonces
01:24:36et mis en place un certain nombre de mesures au moment du
01:24:38Salon de l'Agriculture, le Président de la République
01:24:40également... Oui ça leur suffit pas, ils disent que c'est pas
01:24:42suivi des faits aujourd'hui, ils disent que c'est pas suivi
01:24:44des vies, il y a eu des promesses
01:24:46mais aujourd'hui ça ne suit pas derrière. On les entend
01:24:48évidemment que ça ne suffit pas parce que si tout
01:24:50avait pu se régler en une semaine,
01:24:52ça aurait été fait, il y a effectivement un certain nombre
01:24:54de correctifs qui méritent d'être...
01:24:56qui se déploient dans la durée. Maintenant
01:24:58ce qui est sûr c'est que l'Europe est aussi une solution
01:25:00et non pas un handicap pour notre agriculture
01:25:02on l'a dit, on l'a répété...
01:25:04C'est pas ce qu'ils veulent...
01:25:06Marché agricole et déficiteur pour la première...
01:25:08Attendez, attendez, parlez pas en même temps, parlez pas en même temps
01:25:10le secteur est déficiteur pour la première
01:25:12fois depuis 50 ans, ça veut dire que la politique
01:25:14l'agriculture, bah évidemment
01:25:16si vous retirez... bien sûr
01:25:18vous entendez les spirituels, vous êtes déficiteurs
01:25:20bien sûr
01:25:22mais donc ça vous suffit
01:25:24d'avoir un marché agricole déficiteur
01:25:26ça vous dérange pas ?
01:25:28Non, je voudrais simplement dire que si les agriculteurs
01:25:30qui manifestent veulent vivre
01:25:32de leur travail sans subvention
01:25:34il faut que le client consommateur
01:25:36accepte de payer plus cher
01:25:38les produits qu'il leur produit
01:25:40pas nécessairement, ça s'appelle du protectionnisme
01:25:42et on peut monter en qualité également
01:25:44il faut qu'ils récupèrent au niveau de leur chiffre d'affaires
01:25:46ce qu'il leur manque...
01:25:48Juste, Jean-Marc Thibes, faut peut-être aussi les protéger mieux
01:25:50mais oui, mais oui, parce que quand vous avez
01:25:52les poulets de crème qui arrivent à 3 euros
01:25:54excusez-moi, comment vous voulez lutter ?
01:25:56bien sûr
01:25:58bien sûr qu'il faut les protéger
01:26:00mais c'est ça, c'est ce qu'ils demandent, ils demandent à être protégés aussi
01:26:02les agriculteurs
01:26:04il faut aussi que les produits trouvent chez le consommateur
01:26:06une capacité d'achat
01:26:08alors attendez, attendez
01:26:10parlons concrètement, entre un poulet
01:26:12à 3 euros pourri qui arrive d'Ukraine
01:26:14et un poulet qui est fait en France
01:26:16qui va valoir 7 ou 8 euros
01:26:18et pourquoi vous achetez le poulet à 8 euros ?
01:26:20parce qu'on n'a pas les moyens d'acheter à 8 euros ?
01:26:22parce qu'on n'a pas les moyens d'acheter à 8 euros ?
01:26:24que l'on commence
01:26:26si l'Etat doit intervenir
01:26:28si les collectivités locales doivent intervenir
01:26:30elles doivent intervenir auprès des cantines
01:26:32scolaires, auprès des hôpitaux
01:26:34pour pouvoir obliger ces cantines
01:26:36à ne pas acheter de poulets pourris
01:26:38pour qu'ils s'achètent en France
01:26:40c'est comme ça que ça fonctionne
01:26:42et les agriculteurs, ça n'est pas en faisant
01:26:44des manifestations qu'ils vont convaincre
01:26:46c'est en manifestant auprès des députés
01:26:48auprès des associations de consommateurs
01:26:50et sur les marchés des consommateurs
01:26:52je remercie beaucoup Jean-Marc Sideuz
01:26:54puisque c'est
01:26:56on ne va pas parler des élections européennes
01:26:58mais c'est quand même notre programme
01:27:00ça s'appelle la priorité nationale
01:27:02ça s'appelle la priorité nationale
01:27:04on va regarder le sujet justement sur la colère paysanne
01:27:06la priorité nationale
01:27:08tout simplement la priorité nationale
01:27:10dans la commande publique
01:27:12c'est pas normal d'avoir un puissant mot
01:27:14pour terminer
01:27:16les gens n'entendent rien
01:27:18on regarde le sujet sur la colère paysanne
01:27:20ce sont des images qui avaient marqué
01:27:22la France et même toute l'Europe
01:27:24manifestations, blocages
01:27:26au début de l'année, les agriculteurs ont montré
01:27:28leur colère pendant plusieurs semaines
01:27:30comme à Agen où la préfecture a été prise
01:27:32pour cible avec des bottes de foie incendiée
01:27:34devant les grilles et la façade aspergée
01:27:36de lisier. Plusieurs axes routiers
01:27:38ont également été bloqués durant des jours
01:27:40des mobilisations organisées
01:27:42pour faire entendre les revendications
01:27:44des agriculteurs, souvent communes
01:27:46dans plusieurs pays européens
01:27:49concurrence déloyale par d'autres pays
01:27:51réglementation de l'Union Européenne
01:27:53ou encore simplification administrative
01:27:55en Allemagne, les agriculteurs
01:27:57ont réclamé la prolongation
01:27:59de l'exonération des taxes sur les machines
01:28:01agricoles et les carburants
01:28:03demandes finalement accordées par le gouvernement
01:28:05face à la grogne, tout comme en Espagne
01:28:07où les manifestants ont également
01:28:09obtenu gain de cause sur la charge administrative
01:28:11en France, le gouvernement
01:28:13a lui fait plusieurs annonces comme des mesures
01:28:15de simplification administrative
01:28:17ou encore sa volonté de lutte
01:28:19contre la concurrence déloyale
01:28:21on va faire très clair et très simple
01:28:23on voyait les images janvier-février
01:28:25crise agricole, on était au mois de juin
01:28:27rien n'a été réglé, mais pourquoi ?
01:28:29pour deux raisons, déjà parce que ça se passe à Bruxelles
01:28:31la clé, voilà, et puis là
01:28:33on a voté, nous on a voté contre
01:28:35la LOA, la loi d'orientation
01:28:37agricole, la semaine dernière, on a fini à 3h
01:28:39du matin, on a voté contre parce qu'il n'y a rien
01:28:41dedans, mais il n'y a rien dedans, il n'y a rien
01:28:43pourquoi ? parce que le gouvernement n'a pas la main
01:28:45et puis il n'y a plus de pognon, entre parenthèses
01:28:47il n'y a plus de pognon dans les caisses de l'Etat
01:28:49donc cette LOA, il n'y a
01:28:51strictement rien pour répondre
01:28:53à toutes ces demandes des agriculteurs
01:28:55alors il y a la formation, le privé
01:28:57le public, enfin, c'était un peu lunaire
01:28:59jusqu'à 1h30 du matin, on a failli
01:29:01un amendement sur l'élevage des pieuvres
01:29:03Tom Benoy et Jean-Marc Sylvestre répondent à tous les deux après
01:29:05Je crois réellement que du point de vue
01:29:07des agriculteurs, le grand scandale d'Etat
01:29:09au pluriel qui est souligné aujourd'hui, c'est que vous avez
01:29:11des personnalités politiques et journalistiques
01:29:13qui vous expliquent les yeux dans les yeux
01:29:15que l'agriculture, qui est un marché solide normalement
01:29:17ne peut pas s'en sortir
01:29:19sans aide de l'Etat ou sans aide de regroupement d'Etat
01:29:21ça veut dire que vous le disiez précédemment
01:29:23Monsieur, les agriculteurs n'iraient pas bien loin
01:29:25sans les aides. Mais qu'est-ce que ça veut dire ?
01:29:27Si, c'est ce que vous étiez en train de nous dire
01:29:29les aides de l'Union Européenne
01:29:31mais moi je pense que le marché agricole dans une économie
01:29:33saine et dans des puissances quand même
01:29:35comme sont les puissances que représentent
01:29:37les Etats d'Europe, pas de l'Union Européenne
01:29:39mais d'Europe, peut s'en sortir le marché
01:29:41agricole sans des aides de l'Etat
01:29:43si la monnaie est bien gérée effectivement
01:29:45et s'il n'y a pas une impression monétaire qui découle
01:29:47Vous avez un système monétaire vous
01:29:49C'est le système opératoire
01:29:51de l'économie, la monnaie
01:29:53C'est important également
01:29:55L'immigration, c'est la mesure de la nation
01:29:57et la monnaie, c'est la mesure de la richesse
01:29:59donc c'est essentiel. Vous ne pouvez pas
01:30:01mesurer une nation sans
01:30:03prendre en considération des
01:30:05phénomènes migratoires et vous ne pouvez pas mesurer de la richesse
01:30:07sans prendre en considération la monnaie
01:30:09Je pense qu'il y a une justification
01:30:11aux subventions du monde agricole
01:30:13c'est pour rémunérer les fonctions
01:30:15qui ne sont pas sur le marché
01:30:17Le monde agricole a deux fonctions
01:30:19aujourd'hui. Il fournit des produits
01:30:21alimentaires qui doivent trouver sur
01:30:23le marché les raisons de faire
01:30:25leur chiffre d'affaires. Mais le monde agricole
01:30:27fournit aussi un produit social, public
01:30:29qui est la protection de l'environnement
01:30:31la protection de la nature
01:30:33l'aménagement du territoire
01:30:35et c'est ces services-là qui sont très
01:30:37prenants pour le monde agricole, c'est vrai
01:30:39ne sont pas rémunérés et ils ne sont pas rémunérés
01:30:41et donc la rémunération, la subvention
01:30:43permet la rémunération. Elle est parlée aux agriculteurs
01:30:45Jean-Marc Silvestre, moi je suis élu
01:30:47d'une circonscription orale, ils veulent bien
01:30:49le faire les histoires d'eux et autres mais ils veulent
01:30:51juste cultiver parce que ce sont
01:30:53des agriculteurs ou faire de l'élevage
01:30:55entretenir des haies
01:30:57ça fait partie, ils n'ont pas de problème avec ça
01:30:59mais ils n'ont pas à être
01:31:01payés pour, ils veulent juste vivre
01:31:03de leur production et là
01:31:05quand vous avez un rapport sénatorial, il y a deux ans
01:31:07il n'est pas RNA, qui nous apprend
01:31:09qu'un tiers des produits importés
01:31:11transformés ou non transformés en France
01:31:13ne peuvent pas être produits
01:31:15par notre agriculture, mais n'empêche
01:31:17on les retrouve dans nos assiettes, alors allez expliquer
01:31:19ça aux agriculteurs, c'est ça le libre-échange
01:31:21c'est pour ça que je dis que la clé elle est à Bruxelles
01:31:23elle n'est pas dans l'hémicycle
01:31:25Et moi j'ai une petite question pour vous Jean-Marc Silvestre
01:31:27j'ai une petite question pour vous, est-ce qu'il faut pour vous
01:31:29remettre du protectionnisme fort en France
01:31:31pour protéger nos agriculteurs
01:31:33pour éviter d'avoir ces fameux poulets à 3 euros par exemple
01:31:35La seule raison que je reconnais
01:31:37justifier le protectionnisme
01:31:39c'est pour les produits
01:31:41et les secteurs stratégiques
01:31:43Donc pas pour l'agriculture ?
01:31:45On ne protège pas les agriculteurs
01:31:47L'alimentation n'est pas stratégique
01:31:49Dans les pays occidentaux
01:31:51pas tellement
01:31:5377% de recrutements
01:31:55Je voudrais terminer
01:31:57Je voudrais terminer de répondre à la question
01:31:59Je pense que l'agriculture
01:32:01globalement l'agriculture française
01:32:03est une agriculture française qui est puissante
01:32:05sur les marchés extérieurs
01:32:07Vous entend dire qu'elle est déficitaire
01:32:09mais elle est puissante, elle fonctionne
01:32:11Tous les ans on est obligé
01:32:13Il y a un secteur
01:32:15sur l'agriculture
01:32:17de proximité, les produits de proximité
01:32:19les produits alimentaires qui sont très difficilement
01:32:21équilibrables parce que le consommateur
01:32:23ne veut pas payer le prix qu'il doit
01:32:25payer pour manger
01:32:27C'est tout
01:32:29Est-ce que vous pouvez nous expliquer
01:32:31pourquoi en France on est obligé
01:32:33tous les ans pour nourrir la population
01:32:35d'importer de la viande blanche, de la viande rouge
01:32:37des fruits, des légumes
01:32:39Si on avait une agriculture aussi puissante que ça
01:32:41ce qui a été le cas par le passé
01:32:43mais ce n'est plus le cas maintenant
01:32:45Pourquoi on est obligé d'importer
01:32:47toutes ces denrées pour nourrir la population française
01:32:49Mais vous n'êtes pas obligé
01:32:51C'est le conservateur qui fait cette demande
01:32:53C'est le conservateur qui fait cette demande
01:32:55On est dans un racisme
01:32:57On est obligé d'importer
01:32:59On est dans un racisme d'économie de marché
01:33:01Vous êtes d'accord avec ça ?
01:33:03L'économie de marché ça fonctionne
01:33:05avec la liberté d'entreprendre
01:33:07et la liberté d'agir
01:33:09c'est le chef d'entreprise, avec la concurrence
01:33:11la mise en concurrence
01:33:13Oui, si elle est libre et pas faussée
01:33:15et là ces accords de libre-échange
01:33:17avec la Nouvelle Zélande, avec le Kenya
01:33:19avec le CETA
01:33:21On n'a pas l'occasion
01:33:23On aura l'occasion
01:33:25On aura l'occasion d'en reparler
01:33:27Dites un mot à vos amis écologistes
01:33:29Ses amis ? Je ne suis pas sûr que ce soit ses amis
01:33:31Dites un mot à vos amis écologistes
01:33:33que d'avoir de l'alimentation bio
01:33:35ça coûte cher
01:33:37Oui, mais ça on le sait
01:33:39Voilà ce qu'on pouvait dire sur les agriculteurs
01:33:41On va continuer à en parler parce qu'il est fort probable
01:33:43que la colère continue à se faire entendre dans les jours qui viennent
01:33:45Je voulais qu'on parle d'Emmanuel Macron
01:33:47qui a décidé de s'inviter aux 20h de TF1
01:33:49et de France 2 jeudi soir à 3 jours
01:33:51des élections
01:33:53Il va sans doute pour sauver Valérie Haillet
01:33:55puisqu'on sait que c'est pas très brillant
01:33:57c'est le moins qu'on puisse dire du côté des sondages
01:33:59Gautier Lebret, bonjour
01:34:01Merci d'être avec nous, Emmanuel Macron qui s'invite aux 20h
01:34:03Est-ce que c'est pour sauver Valérie Haillet ?
01:34:05Et puis il y a cette polémique qui est lancée depuis ce matin
01:34:07de savoir si son temps de parole doit être décompté
01:34:09ou pas pour les élections européennes
01:34:11puisqu'il y va beaucoup pour ça
01:34:13même si on sait qu'il parlera
01:34:15bien évidemment du 80e anniversaire
01:34:17du débarquement
01:34:19mais il va aussi parler de l'Europe
01:34:21Alors il y va finalement pour parler d'actualité
01:34:23internationale
01:34:25le tout sur les plages du débarquement
01:34:27donc l'Elysée le jure, il n'y aura pas
01:34:29de politique nationale
01:34:31on peut franchement se poser la question
01:34:33puisqu'on sait qu'Emmanuel Macron aime bien faire des liens
01:34:35entre le passé et le présent
01:34:37je rappelle qu'à l'entre-deux-tours en 2017
01:34:39il s'était rendu à Ouradour
01:34:41sur glane
01:34:43donc on pense bien que déjà dans son discours
01:34:45fait jeudi
01:34:47il y aura des allusions très clairement
01:34:49il peut être les alliés qui débarquent
01:34:51en 1944 pour nous libérer des nazis
01:34:53vous voyez bien à qui il peut assimiler
01:34:55les alliés et à qui il peut assimiler
01:34:57les nazis à quelques jours d'un scrutin
01:34:59où le RN caracole en tête
01:35:01alors les républicains ont saisi l'ARCOM
01:35:03tout comme la France Insoumise
01:35:05et je rappelle que la dernière fois qu'Eric Ciotti avait saisi l'ARCOM
01:35:07il a eu gain de cause
01:35:09c'était lors du discours il y a quelques semaines
01:35:11d'Emmanuel Macron à la Sorbonne
01:35:13discours sur l'Europe, deux heures de discours
01:35:15qui ont été comptabilisés
01:35:17au temps de parole de la liste Renaissance
01:35:19et de Valérie Ayé, ça lui a fait d'ailleurs assez mal
01:35:21sur la répartition des temps de parole
01:35:23de se prendre comme ça deux heures de plus
01:35:25sur toutes les chaînes d'info qui avaient
01:35:27diffusé l'ensemble du discours d'Emmanuel Macron
01:35:29donc si ce temps de parole
01:35:31est comptabilisé
01:35:33et si l'ARCOM donne sa décision
01:35:35avant l'interview d'Emmanuel Macron sur TF1
01:35:37et sur France 2, ça peut même remettre en cause
01:35:39cette interview puisque
01:35:41TF1 et France 2 si elle est comptabilisée
01:35:43non pas comme temps de parole du chef de l'État
01:35:45mais comme temps de parole de Renaissance
01:35:47en vue des Européennes
01:35:49TF1 et France 2 n'auraient que 24 heures
01:35:51puisque la fin de la campagne officielle c'est
01:35:53vendredi à minuit pour se mettre
01:35:55à jour, donc vous voyez que ça peut poser
01:35:57vraiment une question, oui il y a une tentative
01:35:59il faut sauver le soldat Ayé
01:36:01en plus un 6 juin, mais
01:36:03il n'est pas seul Emmanuel Macron
01:36:05à se mettre en action pour tenter de la sauver
01:36:07Gabriel Attal a fait une sortie
01:36:09aujourd'hui très commentée
01:36:11certains parlent même de misogynie
01:36:13puisqu'il est arrivé en pleine interview
01:36:15de Valérie Ayé sur France Info
01:36:17il était lui-même dans la matinale de France Info
01:36:19pour s'inviter et pour soutenir Valérie Ayé
01:36:21la coupant en pleine interview
01:36:23alors qu'elle était en train de répondre
01:36:25aux questions des journalistes, c'est un véritable désaveu
01:36:27pour Valérie Ayé de voir dans la même
01:36:29semaine Emmanuel Macron prendre la parole
01:36:31déjà proposer un débat avec Marine Le Pen
01:36:33Gabriel Attal avait lui débattu avec Jordan Bardella
01:36:35ça veut dire en gros elle n'est pas au niveau
01:36:37et là l'interrompt carrément en pleine interview
01:36:39j'invite les téléspectateurs à aller voir cette séquence
01:36:41extrêmement gênante
01:36:43et qui en dit long sur la stratégie du camp présidentiel
01:36:45juste un mot quand même sur Emmanuel Macron
01:36:47sur de quoi il va parler
01:36:49vous disiez il va parler du débarquement et de l'actualité internationale
01:36:51je veux juste vous lire quand même parce que c'est vrai
01:36:53j'ai l'impression que personne ne l'a lu, c'est le communiqué de France 2
01:36:55concernant l'interview
01:36:57France 2 dit très clairement
01:36:59à l'occasion des 80 ans du débarquement en Normandie
01:37:01à quelques jours des élections européennes
01:37:03Emmanuel Macron sera en direct depuis quand ?
01:37:05c'est clair qu'il va parler des élections européennes
01:37:07le communiqué est très clair et il laisse aucun doute là-dessus
01:37:09ça c'est le communiqué de France 2
01:37:11l'Elysée est formelle
01:37:13et vu qu'il y a une crainte
01:37:15parce qu'ils se sont fait déjà avoir sur le discours de la Sorbonne
01:37:17c'est Emmanuel Macron qui parlera
01:37:19de l'actualité internationale
01:37:21je dis bien entre guillemets
01:37:23donc les journalistes de France 2
01:37:25en l'occurrence Anne-Sophie Lapix et TF1
01:37:27Gilles Boulot auront peut-être des questions
01:37:29sur les européennes
01:37:31mais dans ce cas-là ça sera automatiquement décompté
01:37:33là il n'y aura pas de débat
01:37:35l'Elysée veut être formelle
01:37:37alors que l'ARCOM est saisie par toutes les oppositions
01:37:39on ne parle que d'actualité internationale
01:37:41l'Europe c'est l'actualité internationale Gauthier
01:37:45pardon ?
01:37:47l'Europe c'est l'actualité internationale
01:37:49on est bien d'accord
01:37:51bon merci Gauthier
01:37:53merci d'avoir été avec ton Martin Gagnon, il faut s'ovailler
01:37:55alors un point sur le propos de
01:37:57M.Lebret sur Gabriel Attal ce matin
01:37:59il se trouve que Gabriel Attal était
01:38:01interviewé sur France Info
01:38:03et que quelques instants après
01:38:05se trouvait le débat
01:38:07le grand audit des candidats
01:38:09aux européennes et Valérie Ayé
01:38:11était en entretien à ce moment-là
01:38:13il se trouve que c'était dans un amphi avec beaucoup de jeunes
01:38:15Gabriel Attal de manière très amicale
01:38:17arrêtez, arrêtez, c'est parce qu'elle est nulle
01:38:19Gabriel Attal
01:38:21tu l'allais la sauver c'est tout
01:38:23franchement
01:38:25arrêtez
01:38:27vous êtes très utile au contraire
01:38:29parce qu'on a la version officielle
01:38:31je vous donne une vidéo
01:38:33non mais pas officielle
01:38:35une vidéo très personnelle, Gabriel Attal était là
01:38:37présent au premier meeting de Valérie Ayé
01:38:39qui était à Lille, il était là
01:38:41il était là au dernier qui avait lieu samedi à Aubervilliers
01:38:43il s'entend bien
01:38:45c'est quelqu'un
01:38:47arrêtez
01:38:53mais ça n'existe pas, où est-ce que vous avez vu ça
01:38:55enfin si vous êtes interviewé
01:38:57il n'y a pas Gabriel Attal qui va venir vous couper
01:38:59mais de faire un procès en misogynie à Gabriel Attal
01:39:01bon je veux bien
01:39:03en tout cas
01:39:05on a juste
01:39:07c'était pas la vie de Gauthier, il a dit il y a un procès qui circule
01:39:09c'était pas la vie de Gauthier
01:39:11mais sur Emmanuel Macron puisque c'était aussi l'objet
01:39:13moi ça me parait lunaire
01:39:15tout à l'heure on avait ce débat sur
01:39:17Netanyahou à TF1 etc
01:39:19mais il est chef de l'état, s'il s'exprime
01:39:21sur des sujets internationaux, heureusement
01:39:23il va venir parler de l'Europe, on sait bien pourquoi il fait ça
01:39:25si il veut parler de la liste aux européennes
01:39:27là évidemment ça peut être décompté
01:39:29on va vous décompter vous aussi
01:39:31alors on va arrêter là
01:39:33c'est un peu gros
01:39:35effectivement ça je suis d'accord
01:39:37merci beaucoup, dans un instant c'est Thierry
01:39:39dans un instant c'est Thierry Cabane sur CNews
01:39:41on se retrouve lundi en direct à partir de 2h35
01:39:43à lundi, à demain et d'ici là
01:39:45soyez prudents