CGTN Europe interviewed Manuel Muñiz, Former Spanish State Secretary
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00:00Manuel Muñiz est l'ancien secrétaire de l'Etat pour l'Espagne mondiale au ministère des Affaires étrangères espagnole.
00:06Il dit qu'une escalade des tensions commerciales ne bénéficiera pas d'un côté ou de l'autre.
00:11C'est très significatif.
00:14Je pense que pour la partie de l'EU, c'est très emblématique,
00:18parce que l'EU est le pouvoir de commerce le plus grand du monde.
00:23L'EU a, par ailleurs, la plus grande proportion de son GDP qui est dépendante du commerce.
00:30C'est plus significatif pour l'EU que pour la Chine,
00:33les Etats-Unis ou n'importe quel autre acteur de commerce au monde entier.
00:38Le fait que l'EU considère ces mesures,
00:41je pense que c'est très rappelant de la façon dont l'EU voit l'environnement international.
00:44Je pense qu'il y a deux lignes à suivre.
00:48L'une, c'est une voie où nous empêchons nos politiques de commerce,
00:52où il y a des barrières tarifaires et non-tarifaires imposées,
00:56à cause des concernes sur l'endroit de jeu non-niveau, dans d'autres marchés, etc.
01:02Ou nous recommençons à ouvrir nos marchés, mais à établir une compétition faire.
01:08Par ailleurs, c'est une question pour les Européens, mais aussi pour la Chine,
01:12parce que, comme vous le savez, ce qui a conduit l'EU à imposer ces mesures,
01:16c'est sa perception qu'elle compète dans un domaine très non-niveau,
01:21en ce qui concerne les exportateurs chinois,
01:23à cause de l'aide de l'État aux exportateurs chinois,
01:25de l'accès aux logements soft,
01:27fournis par des institutions financières états-unis ou semi-états,
01:31des questions liées à la monnaie chinoise,
01:34et d'autres questions liées au marché,
01:37à l'accès aux logements européens et aux marchés chinois.
01:42Cette idée du domaine non-niveau a été très présente.
01:45Je pense que ces deux campagnes s'ouvrent avant nous.
01:48L'une signifie de recommencer le commerce international,
01:53et l'autre nous conduit vers une fracture internationale,
01:57qui sera, je pense, très dangereuse pour tout le monde.
02:00Je pense qu'au cours des prochaines années, ces choses s'élaboreront,
02:04et nous saurons la voie que nous avons choisie.
02:07Il y aura des conséquences sur les prix, sur l'inflation,
02:10sur l'accès aux produits, sur l'intensité de l'innovation
02:13sur les deux côtés de cette discussion,
02:15en fonction de la voie que nous choisissons.
02:17Il semble que, au cours des dernières années,
02:19les deux parties ont traité des accusations.
02:22En septembre, le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez,
02:26a payé une visite officielle à la Chine.
02:28Il a dit, et je le cite,
02:30« Nous ne voulons pas un accord de traite qui ne bénéficiera à personne. »
02:33Alors, comment est-ce que la Chine se positionne-t-elle en matière de relations avec l'UE?
02:38Je pense que ces mots échoient la perception, je pense,
02:43ici, définitivement, du gouvernement,
02:46qui dit que la Chine est une nation qui traite.
02:49Elle est très éuropéenne dans ce sens.
02:52Nous avons une grande proportion de notre économie
02:54liée à l'extérieur, non seulement avec la Chine,
02:57mais aussi à travers le monde, avec les Etats-Unis, avec l'Amérique latine.
03:00Nous avons une relation de traite et d'investissement longue.
03:04Et nous pensons que notre autonomie stratégique,
03:06la résilience de notre économie,
03:08est basée sur la diversité des marchés que nous accroissons
03:11et les relations économiques que nous avons partout dans le monde.
03:14Donc, je pense que cette visite et ce message
03:17ont été un appel à la construction d'une relation de traite faire,
03:20plus balancée, mais ouverte.
03:23Le Premier ministre était aussi en Chine l'an dernier.
03:27Il a envoyé un message très similaire.
03:29Il a dit qu'à un grand égard,
03:31ce qui se passe ici est aussi dans les mains de la Chine.
03:34Parce que si la Chine recommence à être ouverte,
03:37il y a une chance beaucoup plus élevée
03:40de nous sauver du régime international
03:43que s'il ne l'était pas.
03:45Donc, comme vous l'avez dit avant,
03:47je pense qu'il y a des responsabilités
03:49sur les deux côtés de ce débat.
03:51Mais l'initiale de l'Espagne est que nous voulions
03:54améliorer le régime international
03:57plutôt que de le voir tomber en pièces.