Dans son édito du 08/10/2024, Mathieu Bock-Côté revient sur [thématique de l'édito]
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00:00Alors, de quoi parlons-nous? Encore une fois, parce que c'est le livre scandaleux des temps présents,
00:04le livre Transmania de Stern et Moutot, qui critique la théorie du genre,
00:09qui critique l'idéologie trans-radicale.
00:12Et Stern et Moutot sont la cible d'un véritable harcèlement, mais un harcèlement violent.
00:18Rappelez-vous, on en avait parlé pour Lyon, des gens qui veulent les tabasser,
00:22qui veulent les blesser, qui voudraient probablement les tuer.
00:24À tout le moins, quand on décide de chercher à incendier quelqu'un,
00:27c'est rarement sous le signe de la bonne intention.
00:29Donc, ce week-end, un événement a été programmé dans le 11e.
00:33L'événement est déprogrammé à la dernière seconde, à Paris bien sûr, à la dernière seconde,
00:38sous prétexte de raison politique.
00:40Donc là, l'événement ne veut pas... le lieu qui devait accueillir cet événement dit
00:44« on ne veut plus raison politique, allez ailleurs ».
00:47Les organisateurs se démènent de la conférence, une séance de signatures autour de ce livre.
00:53Ils se déplacent vers le 5e, dans une petite péniche,
00:55et ils organisent cette séance de signatures.
00:59Qu'est-ce qu'on voit au même moment?
01:02Des dizaines de militants d'ultra-gauche ont voulu lancer un raid.
01:06Ils étaient armés.
01:07Ils avaient des explosifs.
01:09Des explosifs!
01:10C'est fait pour...
01:11Des explosifs pour une signature de livre?
01:13Mais c'est fait pour faire exploser des gens, normalement.
01:15Donc, on dit que c'est une logique terroriste.
01:16Donc, des explosifs.
01:17Une alliance, globalement, ce qu'on en comprend, d'antifas et de transactivistes
01:21qui s'étaient rassemblés pour empêcher l'événement,
01:24qui a néanmoins eu lieu parce que les forces de l'ordre l'ont permis,
01:29l'ont rendu possible cet événement.
01:32J'allote deux choses ici, parce qu'on arrive ensuite à l'essentiel.
01:35D'abord, il y a des milices violentes d'ultra-gauche en France, aujourd'hui,
01:39qui peuvent agir quasi impunément, du point de vue médiatique,
01:43et avec la volonté d'empêcher la diffusion d'un livre.
01:47On veut tabasser des auteurs à coups de matraques télescopiques.
01:51C'est quand même particulier.
01:53Je note que la campagne de censure autour de ce livre
01:56a été portée d'abord par la mairie de Paris,
01:58qui n'a pas demandé à ce qu'on tabasse, évidemment, les auteurs,
02:02mais qui voulait empêcher la promotion de ce livre.
02:05Donc, je dirais que le discours a eu ses conséquences.
02:07Et enlevé les affiches.
02:08Absolument.
02:09Donc, on est quand même devant une tentative d'agression violente.
02:12Plus de 60 personnes, 64 personnes.
02:15Et ça, c'est ce que je vous raconte.
02:17Si vous êtes au courant de tous les faits, en fait, c'est ce que je vous ai raconté.
02:19Maintenant, on peut parler de la suite.
02:21On peut parler de la suite.
02:22Vous disiez que cette histoire avait été censurée dans les médias.
02:25De quoi parlez-vous concrètement?
02:27Laissez-moi vous citer France Info.
02:29Votre argent, mon argent, nos taxes, nos impôts.
02:32À Paris, 64 personnes ont été interpellées et placées en garde à vue
02:36pour participation à un groupement armé, détention d'armes et d'explosifs,
02:40ainsi que d'autres infractions connexes.
02:42Samedi 5 octobre, a appris France Bleu.
02:45Auprès du parquet de Paris,
02:47elles sont arrêtées sur instruction du préfet dans le 5e arrondissement,
02:50précise le parquet,
02:51lors d'opérations de police,
02:52les forces de l'ordre ont trouvé des masques de protection
02:54et des matraques télescopiques, mais aussi des explosifs.
02:57La préfecture de police de Paris ajoute que les personnes interpellées
03:00avaient participé plus tôt dans la journée
03:02à un rassemblement non déclaré Place de la République.
03:06Est-ce qu'on entend parler ici de ceux qu'on voulait tabasser?
03:09On a des gens qui ont des explosifs, des matraques télescopiques
03:12et qui veulent tabasser Stern et Mouteau et les gens qui tournent autour d'eux.
03:16Est-ce qu'on parle de la victime annoncée?
03:18Non, on n'en parle pas.
03:19Il y a des gens qui se proniquent des explosifs et des matraques,
03:21on ne sait pas pourquoi.
03:22Est-ce qu'on sait qui portait ces explosifs et ces matraques?
03:25Est-ce qu'on sait qui avait l'intention de tabasser
03:28et s'ils avaient des explosifs, de faire exploser?
03:31Probablement.
03:32Dans mon monde, on appellerait ça un attentat,
03:34mais bon, je suis peut-être un peu vieux jeu.
03:36Est-ce qu'on parle de l'identité de ceux qui voulaient tabasser,
03:39qui voulaient faire exploser, qui voulaient matraquer?
03:41On n'en parle pas.
03:42Le service public, vous rapportant les événements,
03:45vous explique qu'une bande sans identité,
03:47errée dans Paris, ne nous dit pas qui il voulait tabasser,
03:50ne nous dit pas ce dont il se réclamait,
03:52ne nous parle pas de son idéologie, de leur idéologie,
03:55ne nous parle pas de leur volonté d'en découdre.
03:58Moi, je m'excuse, mais invisibiliser ainsi la réalité,
04:01raconter les événements en censurant les éléments centraux
04:05d'un événement comme celui-là,
04:07moi, j'appelle ça de la fabrication de fake news
04:10par le service public.
04:11Mais qui est surpris, c'est leur spécialité.
04:14Est-ce que ce n'est pas, j'vous taquine,
04:17tant qu'on a terminé,
04:18est-ce que ce n'est pas la liberté éditoriale aussi de la chaîne?
04:21Est-ce que ce n'est pas la liberté d'expression?
04:23Ils sont tout à fait en droit de raconter comme ils le souhaitent.
04:26Je leur accorde.
04:27Ensuite, je suis tout à fait en droit de dire
04:29qu'ils nous mentent au visage.