• il y a 2 mois
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche

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Transcription
00:00Il est quasiment 9h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:04A la une ce matin, des gendarmes attaqués, un hélicoptère vendredi pris pour cible,
00:09une voiture samedi saccagée, les images en Gironde nous renvoient à cette terrible sensation
00:14de déjà-vu.
00:15Rien n'a changé depuis le 30 octobre 2022, au soir du premier acte de Sainte-Seline lorsque
00:21Gérald Darmanin dégainait le concept d'écoterrorisme.
00:25Les mêmes codes opératoires, les mêmes modes opératoires, les mêmes cagoules, les
00:30mêmes slogans, les mêmes manifestations interdites, les mêmes zadistes, les mêmes élus qui
00:34ne condamnent pas, les mêmes associations à quelques pas des plus radicalisés.
00:38Tout cela, en revanche, ne tombe pas du ciel.
00:41Les soulèvements de la terre, par exemple, ont vu leur pouvoir de nuisance renforcé.
00:45Novembre 2023, sa dissolution est annulée par le Conseil d'État, jugeant la mesure
00:50non adaptée et disproportionnée.
00:52Nous sommes tous surpris de les retrouver en Gironde ce week-end.
00:55Un dernier tableau comme un symbole, ivre de haine, l'un des manifestants marchait hier
01:00sur l'uniforme de la gendarmerie, allégorie d'un état fort avec les faibles et faibles
01:06avec les forts.
01:07On en parle dans un instant, dans l'heure des promes, mais avant cela, c'est le point
01:10sur l'information avec Alice Saumereur.
01:12Bonjour Alice.
01:13Bonjour Eliott.
01:14Un an jour pour jour après l'assassinat par un ex-élève radicalisé, Arras rend hommage
01:20à Dominique Bernard.
01:21La cérémonie se tiendra sur la place des héros d'Arras, en présence de plusieurs
01:25ministres et de ses proches.
01:26Elle débutera à 11h, l'heure à laquelle Dominique Bernard a été tué.
01:30Un afghan de 22 ans a été mis en examen, puis écroué ce samedi, acquis à l'idéologie
01:36de l'État islamique.
01:37Il est soupçonné d'avoir fomenté un projet d'action violente dans un stade de foot ou
01:41un centre commercial.
01:42Il avait été interpellé mardi en Haute-Garonne.
01:45Il a été placé en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention.
01:50François Bayrou s'est exprimé chez nos confrères du JDD.
01:53Le maire de Pau a adressé une mise en garde aux députés face aux enjeux budgétaires
01:57du pays.
01:58Elle s'adresse tout particulièrement au duo formé par Gabriel Attal et Gérald Darmanin.
02:03Il serait singulier que l'ex-majorité critique le nouveau gouvernement sur l'effort à accomplir
02:08pour corriger un bilan qui est en réalité le sien.
02:11A-t-il déclaré ?
02:12Merci beaucoup Alice pour le point sur l'information.
02:15Bonjour à Gabriel Cluzel.
02:18Bonjour à Raphaël Stainville.
02:21Bonjour à Sarah Salmane et à Georges Fenech.
02:25Le binôme et le duo de choc est de retour à la Une ce dimanche.
02:31C'est évidemment l'hommage à Dominique Bernard un an après l'attentat terroriste
02:35islamiste.
02:36Ces trois mots sont souvent oubliés.
02:37Je ne sais pas pourquoi, mais on a du mal à dire attentat terroriste islamiste en France.
02:41On va en parler longuement ce dimanche matin.
02:43Mais avant cela, revenons sur les images de la honte.
02:47C'est un samedi, deux ans quasiment jour pour jour après le premier acte de Sainte-Seline,
02:52après la première déclaration du ministre de l'Intérieur qui avait parlé d'écoterrorisme.
02:55On revoit exactement le même scénario.
02:58Il n'y a pas de blessés cette fois-ci, c'est des dégradations matérielles, mais c'est
03:04la même chose.
03:05C'est la même histoire, les mêmes cagoules, les mêmes black blocs, les mêmes slogans,
03:09les mêmes manifestations sauvages, les mêmes associations, les mêmes élus qui ne condamnent
03:13pas.
03:14C'est toujours la même chose.
03:15Je vous propose de voir le sujet de Corentin Alonso.
03:18Alors cette fois-ci, c'est à côté de Bordeaux, ce n'est pas pour des méga-bassines, c'est
03:22pour la construction d'une ligne grande vitesse, d'accord ? Corentin Alonso.
03:26Une voiture de gendarmes attaquée par des individus cagoulés.
03:30Le rassemblement pour dénoncer le projet LGV Sud-Ouest a été entaché de violence.
03:38Entre 800 et 1000 manifestants se sont retrouvés malgré l'interdiction de la préfecture.
03:48Les organisateurs avaient pourtant prévu une après-midi ludique, rejetant sur les autorités
03:54la responsabilité des affrontements.
03:56On sait que les forces de l'ordre sont capables de provoquer.
03:59Notre intention, elle a été expliquée, c'est de jouer, c'est sans feu, c'est joyeux, c'est
04:06festif, c'est déterminé.
04:07La ligne LGV Sud-Ouest doit raccourcir de plus d'une heure le trajet entre Paris et
04:11Toulouse et réduire le trafic aérien.
04:14Un embranchement à travers la forêt landaise reliera Dax à Bordeaux en 20 minutes de moins
04:19qu'aujourd'hui.
04:20Il doit à terme permettre des liaisons directes avec l'Espagne.
04:24Il y aura des chantiers énormes, toutes les routes seront coupées, le chantier va durer
04:29une dizaine d'années ou peut-être plus.
04:31Ça va complètement changer la figure du pays.
04:33C'est la région de ma mère, de mes ancêtres, et je souhaite conserver ça.
04:38Selon les gendarmes, une vingtaine de fichiers S et des personnes déjà contrôlées lors
04:42de manifestations contre la 69 en Occitanie étaient présentes.
04:46Malgré la contestation, les premiers travaux du projet ont déjà débuté à Toulouse en
04:51mai dernier.
04:52Il y a une déclaration hallucinante de monsieur Jean-Olivier, membre des Amis de la Terre
04:59de Midi-Pérennée, qui vous dit que c'est une manifestation joyeuse, festif, on vient
05:03s'amuser.
05:04Revoyons la séquence, revoyons ce qui s'est passé, c'était joyeux, festif.
05:34On est mieux que ça !
05:35On est mieux que ça !
05:36On est mieux que ça !
05:37On est mieux que ça !
05:38On est mieux que ça !
05:39On est mieux que ça !
05:40On est mieux que ça !
05:41On est mieux que ça !
05:42On est mieux que ça !
05:43On est mieux que ça !
05:44On est mieux que ça !
05:45On est mieux que ça !
05:46On est mieux que ça !
05:47On est mieux que ça !
05:48On est mieux que ça !
05:49On est mieux que ça !
05:50On est mieux que ça !
05:51On est mieux que ça !
05:52On est mieux que ça !
05:53On est mieux que ça !
05:54On est mieux que ça !
05:55On est mieux que ça !
05:56On est mieux que ça !
05:57On est mieux que ça !
05:58On est mieux que ça !
05:59On est mieux que ça !
06:00On est mieux que ça !
06:02Bah, on est bien !
06:10Alors qu'est ce qu'on fait maintenant ?
06:12Donc on commande chaque manifestation d'ultra radicaux,
06:16de l'ultra gauche,
06:17des associations comme les Soulèvements de la Terre,
06:20qui sont non loin de ces énergies humaines,
06:22qu'est ce qu'on fait ?
06:23Non, mais il faut voir quand même qu'il y a pas la volonté de faire quelque chose,
06:28parce qu'au moment où Gérald Darmanin a voulu dissoudre les soulèvements de la terre,
06:34le Conseil d'État a trouvé que ce n'était ni adapté ni proportionné.
06:38Donc le Conseil d'État, il y a quand même une dérive qui est fortement inquiétante.
06:43Et par ailleurs, même au gouvernement, je vais peut-être vous choquer,
06:45mais moi, je me souviens que quand Emmanuel Macron avait fait sa grande conférence de presse XXL,
06:52vous vous souvenez ?
06:53Oui, il en a fait beaucoup.
06:54Mais il y en avait une où il avait vraiment invité très large les journalistes.
06:58Il n'y avait quand même pas beaucoup de journalistes qui étaient sélectionnés pour poser des questions.
07:00Eh bien, il y avait eu Reporters.
07:02Reporters, c'est un petit média écolo qui soutient,
07:05qui était à la soirée de soutien des soulèvements de la terre.
07:08Donc en réalité, il n'y a pas la volonté.
07:10Moi, vous allez m'expliquer pourquoi c'est si simple de dissoudre une association d'extrême-droite
07:15et si compliqué de dissoudre une association écolo d'extrême-gauche,
07:19parce que c'est évidemment les écolos aux pastèques.
07:22Je ne vais pas redire la formule rouge à l'intérieur, vert à l'extérieur.
07:25Georges, sans aborder le fond de ce sujet de la LGV en question,
07:29parce qu'il peut éventuellement se défendre, l'opposition.
07:32Moi, je me souviens, je m'étais battu quand j'étais député
07:35contre le col, le contournement ouest de Lyon, qui venait dans nos vignes.
07:38Mais on manifestait dans le calme.
07:40On manifestait en respectant les forces de l'ordre.
07:44Et on avait gagné d'ailleurs, puisque le projet avait été retiré.
07:46Mais là, c'est autre chose.
07:47Là, ce sont des opportunistes qui viennent,
07:49qui ne sont souvent pas du coin,
07:52qui viennent pour semer le chaos, pour s'en prendre aux forces de l'ordre.
07:55Et là, il faut une réaction qui soit extrêmement forte
07:58contre ces black blocs, en réalité,
08:01qui utilisent la force, la violence, des armes.
08:03Vous avez raison de rappeler Saint-Sauline.
08:04C'est absolument intolérable.
08:05Et je ne doute pas de la volonté du ministre de l'Intérieur
08:08de mettre un terme à ce genre d'action.
08:10Mais vous, vous parlez de revendication et de manifestation.
08:13Il n'y a pas de revendication.
08:15Il y a une volonté de casser du flic.
08:17La ligne Grande Vité, je pense qu'ils n'en ont strictement rien à faire.
08:20La seule chose pour laquelle ils viennent, c'est défoncer les flics.
08:23Et eux, ils disent que c'est ludique.
08:24Alors si ça, c'est ludique, on a un problème sur la définition du jeu.
08:27Mais quelles seront les sanctions pénales ?
08:29On en revient là.
08:30Est-ce que ces personnes vont aller en garde à vue ?
08:32Est-ce que ces personnes vont être interpellées ?
08:34Mais ça, je n'en suis même pas sûre.
08:35C'est ça, le problème aussi.
08:36Mais c'est pour ça que je vous laisse commenter ce qui se passe.
08:39Mais j'ai l'impression que le discours que vous avez employé
08:41il y a un instant, que vous avez eu Georges Fenech,
08:43vous l'avez tenu en octobre 2022.
08:46Oui, je l'avais tenu.
08:46Vous l'avez tenu en mars 2023,
08:49parce qu'il y a eu un second acte de Sainte-Soline
08:52avec plus de 40 policiers et gendarmes blessés.
08:56Puis on l'a eu après sur l'autoroute A69.
08:59On l'a désormais aujourd'hui avec cette ligne grande vitesse.
09:03Ce sont des gens qui viennent à chaque fois pour casser du gendarme.
09:07On est incapable, Raphaël Stainville, de neutraliser 100 personnes
09:12ou même aller 500 personnes.
09:14Le drame initial et qui explique que ces différents groupuscules
09:18d'extrême gauche aujourd'hui se croient autorisés
09:21non seulement de manifester, mais de casser,
09:23c'est la victoire de Notre-Âme-des-Landes.
09:25C'est-à-dire qu'après que tous les recours aient été levés,
09:28que le chantier ait pu démarrer,
09:33finalement, c'est le gouvernement lui-même
09:36qui a cédé face aux revendications de ces pseudo-écologistes.
09:42Donc cette victoire initiale, en dépit du soutien populaire
09:47via un référendum qui avait consacré finalement la volonté de beaucoup
09:52de vouloir voir un aéroport se construire à côté de Nantes,
09:57ce sont les écologistes qui ont gagné.
09:59Et cette victoire initiale explique tous les combats
10:02avec une sorte d'international zadis
10:04qui se déplace au gré à gré des différents chantiers
10:09et qui sème la terreur.
10:10J'entends, mais au moment où vous commentez,
10:12où vous expliquez tout cela, on voit des images.
10:15Je pense aux téléspectateurs français qui nous regardent.
10:17C'est compliqué de les prendre en tenaille ?
10:20C'est compliqué de mettre une ligne de gendarmes à gauche,
10:23une ligne de gendarmes à droite,
10:24de prendre les 30, 40, 50 radicaux
10:28et de les mettre à l'ombre très rapidement ?
10:31Vous connaissez leur capacité à reconstruire le récit.
10:34C'est-à-dire que si les gendarmes se montrent par trop offensifs,
10:38on va avoir des petites vidéos tronquées partout
10:41en nous expliquant qu'il y a des violences policières
10:43et qu'eux étaient très gentils.
10:44Écoutez ce monsieur qui a trouvé que c'était très bon enfant
10:46de dire que tous les flics étaient des bâtards,
10:48c'est bien ce que j'ai vu sur les affiches
10:51et toute la petite scène que vous avez isolée.
10:53Donc c'est comme au moment de Naël,
10:56c'est comme pour les émeutes dans les banlieues,
10:59les policiers et les gendarmes ont un frein
11:02parce qu'ils ne sont pas soutenus politiquement.
11:05Et les autres sont plus armés que les gendarmes,
11:07il ne faut pas l'oublier,
11:07ils ont des armes par destination très violentes.
11:09Ce qu'il faut bien comprendre,
11:09c'est qu'avant d'en arriver au premier coup de pioche,
11:11il y a eu une commission de débat nationale publique,
11:13il y a eu des recours qui ont été rejetés.
11:16On est dans un état de droit, paraît-il.
11:17Donc là, on ne respecte pas l'état de droit.
11:19Le seul point de soulagement qu'on peut avoir,
11:21si je puis dire, c'est que cette fois-ci,
11:23il n'y avait pas d'écharpe tricolore avec eux.
11:25Parce que ça le souligne, il y en avait.
11:27Mais attendez, Georges, vous avez vu,
11:30puisque c'est un combat écolo,
11:32Vous avez vu Marine Tondelier condamner ce qui s'est passé hier ?
11:35Non.
11:35Vous avez vu Sandrine Rousseau condamner ce qui s'est passé hier ?
11:38Je ne crois pas qu'on les verra.
11:39Donc voilà.
11:40Bruno Retailleau, qui a réagi aujourd'hui en Gironde,
11:42des voyous ont à nouveau utilisé une cause écologique
11:45comme prétexte pour s'en prendre aux forces de l'ordre
11:47lors d'une manifestation interdite.
11:48Je veux dire mon soutien à nos gendarmes et nos sapeurs-pompiers.
11:51Il faut mettre fin à la punité des casseurs
11:53qui les mettent en danger.
11:54Nous étudions toutes les pistes pour faire sanctionner
11:57les associations complices de ces dégradations
11:59et de cette haine.
12:00Il n'y a pas de fatalité à assister à ces spectacles d'affrontement.
12:04Il répond en quelque sorte à l'appel de Jordan Bardella,
12:07appel à la manifestation interdite,
12:08mobilisation de fichés S violents,
12:10tir de mortier visant un hélicoptère,
12:12attaque d'un véhicule de la gendarmerie en Gironde.
12:15La dissolution des soulèvements de la terre
12:16doit être réétudiée.
12:18Bruno Retailleau a la possibilité de démontrer aux Français
12:21que la page d'Armanin,
12:22faite d'incompétence, de laxisme et de mensuétude
12:24à l'égard de l'extrême gauche,
12:25est enfin tournée.
12:28Gérald Darmanin, il voulait la dissolution
12:30des soulèvements de la terre.
12:32Il avait lancé la dissolution des soulèvements de la terre.
12:35Novembre 2023, vous avez le Conseil d'État
12:38qui explique que les soulèvements de la terre,
12:40la dissolution, n'est pas adaptée et disproportionnée.
12:44Donc c'est un blanc-seing idéologique.
12:45Vous dites, allez-y, continuez.
12:47Continuez.
12:49Non mais c'est trop, enfin, on dit oui,
12:52c'est une association avec des contours mal définis, etc.
12:56Encore une fois, quand on veut dissoudre une association,
13:00on y arrive.
13:01Donc pardon, mais toutes les forces n'ont pas été jetées
13:03dans la bataille pour dissoudre les soulèvements de la terre.
13:06Il y a un tiraillement, il y a eu des complaisances
13:10vis-à-vis de ces écolos, c'est évident.
13:12Imaginez un instant une manifestation de l'ultra-droite
13:16contre, j'en sais rien, contre par exemple l'immigration illégale,
13:19qui bascule dans la violence,
13:21qui bascule dans les affrontements,
13:23avec des gendarmes, des policiers qui sont visés,
13:26des gendarmes qui voient leur matériel saccagé.
13:30Mais ce n'est pas ça que je vous dis,
13:31c'est que ça fait la une de tous les médias,
13:33et que c'est le retour de la peste brune.
13:35Non mais les identitaires ont été dissous pour avoir brandis
13:38une pancarte ou une bandoula.
13:41On est en direct avec le capitaine Marc Rolland,
13:44merci d'être avec nous, vous êtes porte-parole
13:46de l'association Gendarmes et Citoyens.
13:49Merci d'être en direct dans l'ère des...
13:51Ce matin, on parlait de la doctrine, ce qui est vrai,
13:54c'est que la doctrine des forces de l'ordre,
13:55souvent dans ces manifestations d'ultra-radicaux de gauche,
13:59c'est de se dire mieux vaut du dégât matériel
14:02que du dégât humain.
14:04Donc en quelque sorte, s'ils cassent du matériel
14:08de la gendarmerie, ce n'est pas si grave que ça.
14:11On est en train de revisiter un petit peu
14:12le schéma national du maintien de l'ordre,
14:15qui est pari il y a de seules quelques années,
14:17avec cette nouvelle doctrine qui vise à distancer l'adversaire,
14:21à le rendre sécable, en vue de pouvoir interdire,
14:24contenir, accompagner, voire même disperser au besoin
14:27par la force, ce genre d'attroupement,
14:30au sens pénal du terme.
14:31Effectivement, et vous l'avez dit avec justesse,
14:34on préfère sacrifier du matériel que des hommes
14:36d'un côté ou de l'autre.
14:38Marc Rolland, autre question,
14:40parce que je vous parie que ces individus
14:44qui sont intervenus hier en Gironde,
14:46ils étaient sur la 69 à côté de Toulouse,
14:50et puis ils étaient peut-être à Sainte-Sauline il y a deux ans.
14:52C'est si compliqué que ça de les interpeller,
14:55de neutraliser ces individus ?
14:58En tout cas, on observera quand même qu'il s'agit,
15:00et on le dit souvent dans notre jargon,
15:02de mercenaires du maintien de l'ordre.
15:04Ce sont des gens aguerris.
15:05Pour autant, on peut même supputer qu'ils soient payés
15:08et rémunérés pour venir semer le scandale,
15:10le trouble dans les différentes manifestations.
15:13Et vous le dites avec justesse, ce qui est compliqué,
15:15c'est de les identifier.
15:17Ça, c'est un travail de renseignement en amont,
15:19un renseignement administratif, un renseignement judiciaire,
15:22et on a besoin de notre capacité de les identifier formellement
15:25par rapport aux actes, à l'imputabilité de ces actes,
15:28et de pouvoir les interpeller en toute sécurité
15:31lorsqu'ils sont clairement identifiés et présentables en justice.
15:35Une dernière question, capitaine.
15:37Au moment où vous étiez en train de parler,
15:38on voyait peut-être l'une des images les plus fortes,
15:41et ce symbole où on voit un des éléments radicaux,
15:45s'essuyer les pieds sur l'uniforme de la gendarmerie.
15:49Vous, qui êtes porte-parole de cette association
15:51Gendarmes et Citoyens,
15:53qu'est-ce que ça vous fait de voir ces énergumènes
15:56s'essuyer les pieds sur votre uniforme ?
16:00Ce sont des énergumènes au sens générique du terme,
16:02ni foi ni loi.
16:04Personnellement, je ne leur accorde aucun crédit
16:06sur l'image qu'ils tenteraient de laisser dans l'esprit des gens.
16:09Je vais juste observer que le véhicule incendié,
16:12ce sont vos impôts, ce sont nos impôts.
16:15Aujourd'hui, on parle de rigueur budgétaire,
16:17on parle d'un contexte pécuniaire compliqué pour la France.
16:20Une fois de plus, on se rendra compte
16:22que des éléments radicaux, des gens hors la loi,
16:24se permettent de sacrager des moyens régaliens.
16:26Autre question, Georges Fenech.
16:28Merci beaucoup, monsieur Roland,
16:30d'être venu témoigner dans leur dépôt ce matin.
16:33Autre question, je pense au téléspectateur, une nouvelle fois.
16:36Du jour au lendemain, 70 millions de personnes,
16:38on leur a dit, vous ne bougez pas d'un kilomètre de chez vous,
16:40pour lutter contre un virus.
16:41Pendant les Jeux olympiques,
16:42vous avez 10 millions de françuliens
16:44qui ont dû s'adapter et circuler dans un Paris bunkerisé,
16:47avec des QR codes, etc.
16:49Bon, imaginons qu'il y ait 2 à 3 000 éléments radicaux
16:52dits de l'ultra-gauche.
16:54On ne peut pas les mettre à l'ombre ?
16:56On ne peut pas les neutraliser en disant,
16:57vous n'allez pas à cette manifestation,
16:59vous ne bougez pas de chez vous ce week-end ?
17:00D'abord, il faut qu'il y ait des peines
17:02qui soient vraiment dissuasives, d'accord ?
17:04Or, c'est quoi, là ?
17:06Admettons que certains vont être arrêtés,
17:08on va leur reprocher quoi, à votre avis ?
17:10Des dégradations de véhicules.
17:12Je crois que la peine encourue, c'est deux ans.
17:14Ça, ce sont des actes de terrorisme, pardon.
17:16Ils sèment la terreur par la dégradation de biens.
17:19On pourrait requalifier ça autrement.
17:21Si vous avez des peines et une qualification
17:22à la hauteur de ce que ça représente,
17:24peut-être qu'il y aurait déjà moins de candidats pour manifester.
17:27Et alors après, vous avez raison,
17:28on a des services de renseignement quand même
17:30qui doivent anticiper ce genre de choses.
17:31Mais ils l'ont anticipé puisqu'ils savent
17:32combien il y avait de fichés S présents
17:34à cette manifestation sauvage.
17:36Vous parlez de terrorisme.
17:3730 octobre 2022, Gérald Darmanin prend la parole.
17:40C'est le premier acte de Sainte-Soline.
17:43Il y a déjà plusieurs dizaines de forces de l'ordre
17:46qui sont blessées.
17:47C'est la première fois qu'il parle d'éco-terrorisme.
17:51Cette manifestation a été extrêmement violente
17:53avec des attaques physiques,
17:55vous l'avez vu, sur les gendarmes.
17:57Des attaques avec des boules de pétanque,
17:59des cocktails monotophes,
18:01des objets contendants,
18:03des mortiers qui ont attaqué les gendarmes.
18:07Plus d'une soixantaine ont été blessées,
18:08dont une vingtaine extrêmement sérieusement.
18:11Certains sont d'ailleurs encore évidemment hospitalisés.
18:14Et cette partie de la manifestation extrêmement violente,
18:17relevée d'activistes,
18:19une quarantaine de personnes fichées S à l'ultra-gauche
18:22ont été repérées dans cette manifestation
18:24avec des mots d'opératoire qui relèvent,
18:26je n'ai pas peur de le dire, de l'éco-terrorisme
18:29que nous devons absolument combattre.
18:31C'était il y a deux ans.
18:32C'est fort, ce terme est très fort.
18:34Mais l'action, elle n'est pas à la hauteur du terme.
18:38C'est le petit faiseur.
18:39Voilà, c'est ça.
18:40Il nomme les choses.
18:42Excusez-moi, nommer les choses,
18:43agissez peut-être un peu, ça fait deux ans.
18:45Mais s'il y a de l'éco-terrorisme,
18:47quelles sont les mesures qui ont été prises
18:49pour lutter contre l'éco-terrorisme ?
18:50Il y a des mesures préventives
18:51et mettre suffisamment de force de l'ordre
18:53pour neutraliser tout le monde
18:54afin que ça s'arrête avant qu'il y ait des dégâts, tout simplement.
18:56Mais c'est-à-dire qu'en fait, ce qui est terrible,
18:58et j'espère avoir tort,
18:59ce qui est terrible,
19:00c'est que tout le monde va se réveiller
19:02le jour où il y aura un drame.
19:03Si un jour il y a un gendarme...
19:05Si il y a un drame, on ne va pas se réveiller.
19:08Le jour où il y aura un drame, un gendarme...
19:10Il y aura un drame.
19:11Il suffit d'un soutien dans toute l'élite du pays
19:13qui est quand même gangrénée par l'extrême-gauche.
19:16Gérald Darmanin a voulu dissoudre ce mouvement de la Terre,
19:18non seulement le Conseil d'État s'y est opposé,
19:20mais il y avait des tribunes,
19:22des pétitions d'intellectuels, d'universitaires, de je ne sais quoi.
19:26Et comme nous sommes soumis à ce magistère moral
19:29et que le gouvernement y est fortement soumis,
19:31eh bien ces gens-là sont intouchables.
19:33Vous avez entièrement raison,
19:34ça fait trois semaines qu'il y a une polémique
19:36qui a été lancée, médiatique et politique,
19:39parce que Bruno Rotailleau, le ministre de l'Intérieur,
19:41a dit que l'État de droit n'est pas quelque chose de sacré.
19:45En gros, il faut peut-être un peu le toucher.
19:48Le co-terroriste que M. Darmanin s'était fait lancé aussi.
19:50Pendant la crise des gilets jaunes,
19:52quand il y a eu vraiment des exactions qui ont été commises,
19:54il y avait un projet de loi, souvenez-vous,
19:56où le préfet pouvait interdire à titre préventif
19:59un individu connu, fiché, d'aller dans une organisation.
20:02Qu'est-ce qui s'est passé ?
20:04Le Conseil constitutionnel a retoqué cette disposition
20:09au nom de l'État de droit.
20:11Donc je crois qu'il va falloir vraiment
20:13le faire évoluer, cet État de droit,
20:15pour permettre à la force publique,
20:18aux agents publics et aux préfets,
20:20d'avoir des moyens juridiques.
20:22Ils le font quand il s'agit de l'extrême droite,
20:24pardon d'insister, mais pour le match France-Maroc,
20:26je ne sais pas si vous vous souvenez.
20:28Ça c'est un stade.
20:29Non, c'était à côté des Champs-Élysées,
20:31vous avez raison.
20:32Ils s'étaient rassemblés loin dans un café
20:34et ils étaient tous venus les chercher.
20:37Donc encore une fois,
20:38pourquoi ce qui est possible pour l'extrême droite
20:40ne l'est pas pour l'extrême gauche ?
20:41Parce que c'est idéologique.
20:42J'aimerais qu'on nous l'explique.
20:43Il n'y a pas la même volonté.
20:44C'est idéologique.
20:45Je suis écoeuré de voir ce genre d'énergumènes
20:47agir ainsi, mais si un jour ils ont besoin
20:49de secours des gendarmes,
20:50ils seront bien contents de les trouver.
20:52Triste époque que nous vivons.
20:54Voilà ce qu'on pouvait dire sur ces images de la honte.
20:57Évidemment, ce sera complètement sous-traité
20:59dans les autres médias.
21:01C'était il y a un an,
21:02Dominique Bernard, professeur de français,
21:04assassiné par son ancien élève,
21:05tué parce que professeur,
21:07tué parce que professeur de français.
21:09Un acte terroriste islamiste.
21:11On a parfois tendance à l'oublier,
21:13non sans rappeler l'attentat
21:15contre un autre professeur, Samuel Paty,
21:17trois ans plus tôt sur place.
21:19Sharon Camara, Adrien Spiteri, Sacha Robbin.
21:23Devant la cité scolaire Gambetta-Carnot,
21:25des fleurs pour ne pas oublier le drame.
21:28C'est dans cet établissement d'Arras
21:31que Dominique Bernard, un professeur de 57 ans,
21:33a été assassinée par un ancien élève
21:35il y a un an.
21:37Pour les habitants d'Arras,
21:39impossible d'oublier cette terrible journée.
21:41C'était compliqué parce qu'on a eu un grand moment de terreur.
21:43On avait peur que ça se reproduise
21:45et les professeurs se sont marqués aussi.
21:47C'était carrément un cataclysme
21:49parce qu'on se croit dans une petite ville
21:51où rien ne se passe
21:53ou en tout cas pas de choses aussi graves.
21:55Et quand une chose comme ça arrive,
21:57c'est vrai que ça touche tout le monde.
21:59C'était un peu effrayant
22:01vu que moi personnellement je suis de Béthune
22:03donc c'est pas non plus super loin
22:05et Arras, on ne se doute pas que c'est une ville
22:07où des choses comme ça pourraient arriver.
22:09Afin de commémorer ce triste anniversaire,
22:11une cérémonie d'hommage est prévue ce dimanche
22:13sur la place des héros.
22:15Au programme, de la musique, de la danse
22:17et de la littérature, des activités culturelles
22:19que l'enseignant, agrégé de lettres modernes,
22:21appréciait particulièrement.
22:23On est sur quelqu'un qui représentait
22:25quand même l'autorité publique,
22:28célébrer la personne, honorer son courage
22:30et ce qu'elle a vécu finalement.
22:32Je pense qu'on n'oubliera jamais
22:34et si on l'a tous les ans,
22:36il faut, c'est important.
22:38Il ne faut jamais oublier
22:40et toujours rester très vigilant.
22:42Pour cette cérémonie de commémoration,
22:44les ministres de l'Intérieur Bruno Retailleau
22:46et de l'Education nationale Anne Jeuneté
22:48sont attendus sur place.
22:50Ce que je vous propose
22:52c'est qu'on va se poser toutes les questions
22:54après la publicité et notamment
22:56il y a eu une question
22:58de quoi l'assassinat terroriste islamiste
23:00de Dominique Bernard était-il le nom ?
23:02Le nom ?
23:04De quoi est-il le nom cet attentat ?
23:06Est-ce que c'est une attaque
23:08contre la laïcité par exemple ?
23:10Vous dites non ?
23:12Vous allez l'expliquer après la pub. Pourquoi ?
23:20La suite de l'heure des pro-week-end
23:22on est avec Raphaël Stainville toujours
23:24avec mademoiselle Sarah Salman et Georges Fenech
23:26on va revenir sur les commémorations
23:28un an après l'attentat terroriste
23:30islamiste
23:32et l'assassinat de Dominique Bernard
23:34professeur de français à Arras.
23:36Je vous posais la question juste avant la publicité
23:38Georges Fenech
23:40de quoi l'assassinat de Dominique Bernard
23:42est-il le nom ?
23:44Est-ce que cet individu
23:46ce terroriste islamiste
23:48est intervenu
23:50pour finalement contester
23:52la laïcité ?
23:54C'est souvent ce qu'on entend aujourd'hui mais avant de vous
23:56donner la parole je voudrais qu'on écoute
23:58des témoignages d'élèves
24:00de ce collège et lycée.
24:02La sécurité
24:04c'est impressionnant depuis l'événement
24:06il y a vraiment eu un changement
24:08déjà maintenant on se fait vérifier
24:10le sac mais constamment
24:12ils laissent rien passer
24:14sur ça ils sont vraiment très carrés
24:16et pareil
24:18les enseignants ça se voit
24:20certains ont pris un coup
24:22mentalement. Dans le collège
24:24le risque zéro n'existe pas
24:26il y a plus de
24:28il n'y a pas de caméra
24:30mais il y a plus de sécurité
24:32on peut voir les professeurs qui nous
24:34parlent beaucoup plus du protocole de sécurité
24:36depuis la rentrée, ils nous ont conseillé
24:38de numéros qui sont inscrits
24:40dans nos salles de cours
24:44Donc on voit que maintenant vous avez des établissements
24:46qui se barricadent. C'est dingue d'en arriver là.
24:48Ça s'appelle la société de vigilance Gabriel
24:50Oui mais quand on laisse
24:52gambader en liberté les délinquants
24:54c'est les pratiquants qu'on enferme, c'est le principe
24:56Est-ce que vous croyez que le risque zéro
24:58n'existait pas et que ça pouvait se reproduire ?
25:00Un acte terroriste dans une école ?
25:02Je vous assure que ces témoignages là
25:04sont hallucinants
25:06Ce n'est pas de leur faute bien évidemment
25:08Est-ce que vous croyez sérieusement
25:10que l'assassin de Bernard
25:12sait ce que c'est que la laïcité ?
25:14Est-ce qu'il a lu la loi de 1905
25:16sur un site brillant par exemple ?
25:18Non, je pense que celui-ci
25:20c'est le même individu
25:22que Kouachi, c'est le même
25:24individu que
25:26Mohamed Merah, c'est le même
25:28individu que Samy Amimour du Bataclan
25:30C'est le même individu
25:32Ce sont des radicalisés qui détestent
25:34la France, la laïcité
25:36la France, ses valeurs
25:38le respect des femmes, qui considèrent
25:40que le Coran est au-dessus de tout
25:42et qui donc assassinent gratuitement
25:44ce qui peut de près ou de loin ressembler
25:46au symbole de cette France
25:48Et Dominique Bernard, c'était vraiment le symbole
25:50C'était son professeur de français
25:52qui défendait des valeurs
25:54C'est pas l'histoire de la laïcité
25:56C'est la France qui est visée
25:58C'est cette radicalisation anti-France
26:00C'est ça que je suis en train de vous dire
26:02Il l'explique dans une lettre qu'il avait
26:04commencé à écrire
26:06juste après, au tout début de son incarceration
26:08le terroriste islamiste
26:10Voilà ce qu'il dit
26:12Et Marianne, qu'elle est belle, mais en quoi est-elle sacrée ?
26:14Appelez votre imam
26:16qu'il me déradicalise
26:18Mort de rire, il aura
26:20essayé
26:22Qu'il essaye d'éteindre en moi la lumière d'Allah
26:24J'ai la lumière à tous les étages
26:26Moi, et je ne parle pas de vos lumières
26:28Écrivain, dont l'encre a assombré
26:30le cœur de ce prof de français
26:32Dominique Bernard, c'est lui
26:34que je visais
26:36Et là aussi, on verra les premiers mots
26:38de l'épouse
26:40de Dominique Bernard
26:42qui rappelle qu'en fait
26:44ce terroriste islamiste était une bombe
26:46à retardement. Tout le monde savait
26:48que c'était un élément dangereux
26:50Gabrielle
26:52Moi, je regarde l'hommage qui est sans doute nécessaire
26:54mais j'avoue que je suis lassée
26:56des hommages qui ne sont jamais
26:58suivis d'effet. Vous savez, il y a un livre de Pierre Lutti
27:00qui s'appelle Madame Chrysanthème, Emmanuel Macron
27:02c'est Monsieur Chrysanthème
27:04Il passe sa vie à inaugurer les Chrysanthèmes
27:06selon l'expression du général de Gaulle qui avait dit
27:08qu'il avait été appelé à la barre pour inaugurer les Chrysanthèmes
27:10J'espère que Monsieur Retailleau
27:12va nous faire
27:14autre chose qu'inaugurer
27:16les Chrysanthèmes
27:18qui va avoir la même parole que le général de Gaulle
27:20Nous, ce qu'on aimerait savoir, c'est
27:22pourquoi, alors qu'il était signalé
27:24comme dangereux, vous l'avez dit, alors que tout le monde
27:26le savait, rien n'a été fait
27:28Le principe de précaution dans notre pays
27:30qui est utilisé à tort et à travers
27:32pour des choses ubuesques
27:34eh bien, pour le terrorisme
27:36il n'y en a pas
27:38On aimerait savoir aussi
27:40ce qu'il advient des associations
27:42qui ont permis à cette famille de rester
27:44Elles portent une responsabilité
27:46Est-ce qu'elles sont subventionnées ?
27:48Est-ce qu'elles vont continuer à être subventionnées ?
27:50responsabilité moindre
27:52que celle de l'État
27:54Bien sûr, mais l'État
27:56il est aussi responsable de ne rien faire
27:58contre tout ce que j'ai dit précédemment
28:00Moi, je serais Bruno Retailleau
28:02je ne suis pas son conseiller en communication
28:04mais je m'exprimerais
28:06sur ces sujets, parce que ce que les Français
28:08ont envie d'entendre, ce n'est plus jamais ça
28:10Après, on pourrait vous répondre
28:12il y a eu une quarantaine d'attentats depuis 2017
28:14qui ont été déroués
28:16Non, mais ça c'est trop facile
28:18Mais je suis un peu d'accord
28:20avec vous, Gabrielle
28:22Ce que dit Gabrielle est vrai, mais je pense qu'il y a
28:24une grande question, c'est qu'avons-nous
28:26à opposer à ces
28:28bons bartardements
28:30que sont les Moukouchovs
28:32ou les frères Kouachi
28:34La vérité, ce n'est pas grand-chose
28:36La haine de la France
28:38aujourd'hui, elle est enseignée en grande partie
28:40à l'école, dans les médias, dans la culture
28:42et donc ça vient nourrir
28:44ce ressentiment qu'ils ont
28:46contre notre pays
28:48et ils se sentent presque
28:50légitimés
28:52C'est Philippe Devilliers, que vous connaissez bien
28:54qui explique à quel point il faudrait pouvoir
28:56leur donner l'amour de la France
28:58Le problème, c'est qu'aujourd'hui
29:00ces voix-là, ce récit
29:02ce roman, il n'existe plus
29:04pour donner à aimer
29:06à la France. Justement, vous parlez de
29:08Philippe Devilliers, écoutez ce qu'il disait
29:10vendredi soir, puisque
29:12on revenait sur ce qui s'était passé
29:14à Tourcoing, avec cette professeure
29:16qui a eu le malheur de dire à une élève
29:18de retirer son voile, qui a été rouée de coup
29:20et cette situation
29:22intervient
29:2435 ans après l'affaire de Creil
29:2620 ans après la loi contre le port du voile
29:28à l'école, et quelques jours avant
29:30les commémorations
29:32On peut avoir une petite pensée pour Agnès Lassalle ?
29:34Professeure d'espagnol, poignardée
29:36mortellement par son élève l'année dernière
29:38Souvenez-vous de son mari qui lui avait rendu hommage
29:40en dansant autour du cercueil. Il ne faut pas l'oublier
29:42celle-ci non plus. Non, mais je crois que c'était
29:44pas Agnès Lassalle
29:46il n'y avait pas de
29:48mobile terroriste là-dedans. Du moins ça n'a été
29:50pas retenu comme un caractère terroriste.
29:52On écoute Philippe Devilliers
29:54parce que justement, je lui posais la question, est-ce que c'est
29:56la laïcité qui est menacée
29:58aujourd'hui en France ?
30:00Qu'est-ce que ça veut dire la laïcité ?
30:02Ça veut dire la neutralité.
30:06Mais face à des gens qui ont la foi
30:10Vous ne pouvez
30:12arrêter une lame de feu qu'avec
30:14une lame de feu. Vous n'arrêtez
30:16pas une lame de feu
30:18l'islam conquérant
30:20avec la laïcité
30:22C'est-à-dire
30:24le fait de ne surtout pas
30:26croire en Dieu, le fait de surtout avoir aucune
30:28référence. L'athéisme d'État, c'est
30:30pas avec l'athéisme d'État. On n'est plus
30:32du temps d'Aristide Briand. Vous comprenez ?
30:34L'anticléricalisme
30:36et l'antichristianisme
30:38c'était un luxe du temps
30:40d'Aristide Briand. Il n'y a qu'un rempart
30:42les amis. La France.
30:44Et il n'y a qu'une
30:46manière d'enseigner la France.
30:48C'est de dire aux élèves
30:50on va
30:52vous la faire aimer.
30:54Non pas parce qu'elle est puissante
30:56aujourd'hui elle est huméfiée
30:58mais parce qu'elle est belle.
31:00Et je n'ai pas entendu un responsable
31:02politique ces derniers mois, ces
31:04dernières années dire
31:06cela. Oui mais il faut revenir aussi sur les causes
31:08c'est-à-dire que si le gouvernement de l'époque
31:10ne s'était pas soumis aux associations
31:12l'expulsion aurait pu être prononcée. Le gouvernement
31:14de l'époque avait eu peur de Léonarda
31:16je ne sais pas si vous vous en souvenez, que ça se reproduise.
31:18Et donc ils se sont soumis. S'ils avaient
31:20accepté parce que c'est au dernier moment que la famille
31:22refuse de monter dans l'avion. S'ils avaient
31:24dit on ne va pas se soumettre aux associations
31:26on ne va pas se soumettre aux manifestants
31:28et bien Dominique Bernard serait encore en vie
31:30aujourd'hui. Vous savez il y a cette formule
31:32qu'on entend, si elle est là, notamment
31:34par la dernière, la nouvelle pardonnez-moi
31:36ministre de l'éducation nationale
31:38s'attaquer à un professeur, s'attaquer
31:40à la république. C'est des montvalistes
31:42qui ne veulent rien dire. C'est comme le principe de
31:44laïcité, ils en pensent à toutes les choses. Alors là vous avez un individu
31:46qui surgit tout à coup
31:48qui se radicalise et qui
31:50passe à l'acte qui était indétectable. Mais là
31:52vous avez raison de rappeler, il était
31:54fiché S. Les signaux étaient en rouge.
31:56D'ailleurs Dominique Bernard lui-même avait
31:58sonné l'alarme. Il avait été
32:00suivi. Il était contrôlé la
32:02veille de l'attentat. Comment se fait-il qu'on n'ait pas pris
32:04la bonne mesure cette année ? Mais parce qu'il ne pouvait pas. Le prendre
32:06de ce lycée, le sortir et le mettre
32:08Oui mais vous ne pouviez pas, il n'avait pas les moyens
32:10juridiques, les policiers et les
32:12enquêteurs n'avaient pas les moyens juridiques puisqu'il n'avait
32:14entre guillemets rien fait en l'état.
32:16Ils l'ont interpellé, ils l'ont
32:18contrôlé 24
32:20heures avant, si mes souvenirs sont
32:22bons, mais ils l'ont laissé.
32:24Mais donc c'est à l'étape d'avant, c'est au moment où cette famille
32:26a été expulsée qu'il doit
32:28bien sûr, qu'on mette
32:30tout sur la table. Qui est responsable de quoi ?
32:32L'État et les associations.
32:34Je vous garantis que ceux qui ont décidé de ça,
32:36de se soumettre, comme vous l'avez dit, justement, ils auraient
32:38eu à garder chez eux ou comme voisins cette famille
32:40Mais ça aurait été expulsé.
32:42L'épouse, justement, de Dominique Bernard
32:44qui a pris la parole pour la première fois depuis l'attentat
32:46quand Mohamed Mogouchkov était
32:48élève au collège et que Dominique l'avait en classe
32:50l'équipe de direction a tout
32:52fait pour signaler le caractère
32:54dangereux de ce garçon.
32:56Face à cette élève, voilà ce que
32:58disait Dominique Bernard, je ne peux pas dire tout ce que
33:00je veux, je dois faire attention.
33:02Une autre fois dans l'année
33:04il m'avait confié, j'ai quand même
33:06dit que j'étais quelqu'un de libre.
33:08Et puis ensuite elle dit, chacun a fait son travail, on ne
33:10peut pas reprocher quoi que ce soit
33:12à l'éducation nationale. Les policiers
33:14savaient qu'ils avaient l'intention d'agir, mais ils
33:16ne savaient pas quand quelqu'un qui
33:18est déterminé à tuer
33:20va tuer.
33:22Et l'effet nous démontre que si.
33:24Ce qui est fou, c'est qu'il n'y eut plus pensé
33:26qu'aujourd'hui être enseignant
33:28relevait quasiment
33:30de l'héroïsme. La vérité c'est que
33:32pour un certain nombre de professeurs,
33:34enseigner un certain nombre de matières,
33:36aborder un certain nombre de sujets comme la
33:38loi, sont aujourd'hui
33:40autant de difficultés
33:42sinon d'impossibilités qu'il leur ait fait
33:44compte tenu de l'état de la menace
33:46qu'ils ont face à eux. Un dernier témoignage
33:48celui de Cécile Chabot, elle était l'invité
33:50ce matin de la matinale
33:52CNews, elle a écrit de femme et d'acier
33:54elle est professeure de français,
33:56écoutez son témoignage.
33:58Ce qui me fait rire, c'est ce
34:00terme de devoir de mémoire.
34:02Enfin, excusez-moi, mais c'est
34:04aujourd'hui, il n'y a pas d'histoire de devoir de mémoire,
34:06c'est aujourd'hui, ces professeurs qui sont assassinés,
34:08ces professeurs qui se censurent,
34:10c'est aujourd'hui. On n'est pas dans le devoir
34:12de mémoire, on est dans
34:14l'actualité.
34:16Hommage
34:18sera rendu, je crois qu'on est avec Adrien
34:20Spiteri. Cher Adrien,
34:22merci d'être avec nous. Vous êtes sur place à
34:24Arras depuis un peu plus de 24 heures et donc
34:26vous avez pu échanger avec une
34:28population qui est encore
34:30évidemment sous le choc de cet
34:32attentat terroriste islamiste.
34:36Oui, exactement,
34:38Eliott, on est là avec Sacha Robin
34:40qui se trouve derrière la caméra à Arras depuis
34:42maintenant 24 heures. On a pu échanger
34:44avec eux. Beaucoup d'habitants nous disent que
34:46un an après ce drame, un an
34:48jour pour jour après ce drame, il reste
34:50marqué. Évidemment, ça avait beaucoup touché
34:52la population ici dans cette petite ville
34:54du nord de la France. Des habitants qui nous disaient
34:56jamais on n'aurait pu imaginer qu'une telle attaque
34:58terroriste islamiste puisse être menée
35:00ici dans la ville. On a entendu
35:02aussi de la colère des gens qui nous disaient
35:04il y a eu Samuel Paty,
35:06il y a eu Dominique Bernard. Maintenant, ça suffit
35:08et vous le voyez ici sur ces images de
35:10Sacha Robin à l'approche de la cérémonie
35:12toutes les précautions sont
35:14prises parce qu'il y a un important dispositif
35:16de sécurité qui a été mis en
35:18place. Des équipes de déminage vont d'ailleurs
35:20fouiller tous nos sacs. On voit aussi une
35:22équipe de la Croix-Rouge juste en face
35:24de nous. Il y a
35:26des milliers de personnes qui sont
35:28attendues aujourd'hui. Donc
35:30énormément de personnes qui veulent rendre
35:32hommage aujourd'hui à Dominique Bernard.
35:34Cette cérémonie va se
35:36dérouler en plusieurs temps et elle
35:38sera finalement à l'image de ce qui était
35:40Dominique Bernard, c'est-à-dire une cérémonie
35:42sobre tournée vers la culture. Il y a
35:44notamment des lectures de poèmes, des chansons
35:46qui seront chantées comme par exemple
35:48« Enfant-paradis » de Damien Say. C'est une chanson
35:50qui avait été écrite après
35:52les attentats du Bataclan.
35:54Et puis il y aura aussi des prises de paroles, de personnalités
35:56politiques comme par exemple le maire
35:58d'Arras, Frédéric Leturc
36:00et puis aussi des membres du gouvernement
36:02qui seront présents comme notamment Bruno Retailleau
36:04le ministre de l'Intérieur ou encore
36:06Anne Jeuneté, la ministre de l'Education
36:08nationale. Mais attention, dit
36:10la veuve de Dominique Bernard, elle ne veut pas
36:12de récupération politique
36:14aujourd'hui. Merci Adrien Spiteri,
36:16merci à Sacha Robin qui vous
36:18accompagne. Dans l'actualité ce dimanche matin
36:20c'est aussi la politique bien sûr
36:22avec le budget qui
36:24fait tant commenter,
36:26décoder, décrypter et
36:28certains sont en colère. J'ai pu lire l'entretien
36:30très intéressant d'Éric Ciotti
36:32dans les colonnes du journal du dimanche
36:34Raphaël Stainville. Éric Ciotti
36:36qui dit que c'est un budget
36:38socialiste, il dit également qu'il veut
36:40une commission
36:42d'enquête parlementaire après les dérives
36:44budgétaires. Ça, ça peut être un tournant
36:46pour les prochains mois. Je vous propose
36:48de voir le sujet de Corentin Alonso, on en parle
36:50juste après.
36:52Dans un entretien au JDD,
36:54l'ex-président des Républicains dénonce
36:56un budget socialiste.
36:58Je suis en colère contre ce budget. Le Haut Conseil
37:00des finances publiques en a révélé la supercherie.
37:02On nous annonçait deux fois plus
37:04d'économies que de hausses d'impôts, mais en réalité
37:06c'est l'inverse qui se produira.
37:08Deux fois plus de hausses d'impôts que de baisses de dépenses,
37:10les impôts seront bien réels alors
37:12que les économies seront virtuelles.
37:14Le président de l'Union des Droites donne
37:16également des propositions pour réduire les dépenses.
37:18Il souhaite supprimer le
37:20Conseil économique, social et environnemental,
37:22l'ARCOM, l'AME, mais aussi
37:24le régime des intermittents du spectacle.
37:26Eric Ciotti veut aussi réduire
37:28les subventions à l'audiovisuel
37:30et les aides sociales pour les étrangers
37:32durant les cinq premières années.
37:34Enfin, il milite pour la privatisation des participations
37:36de l'Etat dans des entreprises comme Orange,
37:38Engie ou Renault.
37:40Le président du groupe UDR ne fait pas confiance
37:42aux députés LFI. Aurélie Trouvé
37:44et Eric Coquerel, respectivement
37:46président des commissions des affaires économiques
37:48et des finances de l'Assemblée nationale.
37:50Il souhaite donc lancer sa propre
37:52commission d'enquête sur la dérive des finances
37:54publiques.
38:02Enfin, l'allié de Marine Le Pen explique qu'il
38:04sanctionnera le gouvernement si ce dernier
38:06impose ce budget en utilisant le 49-3.
38:08Il se garde également
38:10la possibilité de le censurer.
38:12Raphaël Stainville, cette sortie d'Eric
38:14Ciotti, est-ce qu'elle peut avoir un
38:16effet dans les
38:18prochaines semaines ? Quel est son
38:20poids à l'Assemblée nationale aujourd'hui ?
38:22Ce qui est sûr, c'est qu'il a les moyens de pouvoir créer cette
38:24commission d'enquête avec le soutien
38:26des députés du Rassemblement national.
38:28La grande question, c'est l'insécurité
38:30des comptes publics,
38:32pas seulement de ce gouvernement
38:34mais de
38:36ces gouvernements qui se succèdent et qui,
38:38année après année, quand bien même ils
38:40aimeraient nous faire croire qu'ils ont entamé
38:42une réduction des déficits publics,
38:44ont fait l'inverse. Moi, je pense
38:46notamment à Édouard Philippe qui, en 2018-2019,
38:48se faisait fort d'avoir
38:50contribué à baisser
38:52la réduction des déficits,
38:54ce qui est absolument faux. On avait atteint
38:56des records et après, aujourd'hui, on voit
38:58à quel point et la crise sanitaire
39:00et la crise énergétique
39:02est pointée du doigt comme étant
39:04irresponsable de ces drapages. Il n'en est rien,
39:06on était sur une trajectoire
39:08qui a toujours été, a toujours plus de
39:10dépenses et moins d'économies. Dehors de la
39:12responsabilité purement politique,
39:14cette commission d'enquête, elle a un intérêt
39:16tout à fait particulier. Si j'en crois
39:18ce qu'a dit Bruno Le Maire, qui a dit
39:20la vérité finira par apparaître.
39:22Quelle vérité ? Est-ce qu'il y a eu, effectivement,
39:24dissimulation d'une vérité ?
39:26Est-ce qu'on a voulu
39:28cacher, au moment des élections européennes,
39:30au moment de la dissolution ? Vous parlez de 2018,
39:32là, c'est plus 2024 qui est polémique.
39:34Ça flirte déjà,
39:36l'insincérité,
39:38c'est le mot que vous avez employé à juste titre, des comptes,
39:40c'est-à-dire que là, on frôle le pénal.
39:42Donc, la commission d'enquête, là, elle me paraît
39:44une évidence, il faut qu'on sache
39:46ce qui s'est passé et qui a dissimulé
39:48ces comptes. Autre chose sur le budget,
39:50et ça, c'est évidemment une question
39:52de symbole, vous avez tous les Français qui vont devoir
39:54mettre la main à la poche, qui vont devoir se serrer
39:56la ceinture, et en revanche, dans ce budget,
39:58vous avez augmentation du budget
40:00pour l'Elysée, augmentation du budget
40:02pour le Sénat et pour l'Assemblée
40:04nationale. 3 millions d'euros,
40:0610 millions d'euros pour l'Assemblée, 6 millions
40:08d'euros pour le Sénat. Écoutez,
40:10Laurent Saint-Martin, qui justifie
40:12en quelque sorte ce budget,
40:14et même Audrey Crespo-Marat
40:16était
40:18à deux doigts de s'énerver
40:20aux 13 heures de TF1.
40:22Je ne demande pas aux Français de se serrer la ceinture,
40:24je ne partage pas cette expression-là, et j'entends parler
40:26de budget d'austérité, pardon, mais c'est faux.
40:28C'est le train de vie de l'État, d'abord, qui va
40:30diminuer là-dessus. Toutes ces questions-là,
40:32elles sont très légitimes. Moi, je comprends très bien
40:34que ça questionne, effectivement, que nos institutions...
40:36Pourquoi l'Elysée, l'Assemblée nationale et le Sénat
40:38ne doivent pas se serrer la ceinture ?
40:40Les budgets, là, sans exception, seront soumis au Parlement.
40:42Vous comprenez bien que c'est inaudible.
40:44Pour le symbole, pour l'exemplarité,
40:46vous ne pouvez pas dire aux Français, vous serez davantage taxés,
40:48il y aura plus d'impôts,
40:50et l'Elysée, l'Assemblée et le Sénat
40:52sont épargnés. Ce n'est pas audible.
40:54Je comprends que ça questionne et que le débat existe là-dessus.
40:56Après, les Français ont aussi besoin
40:58d'institutions solides, ont aussi besoin
41:00de représentants qui puissent, justement,
41:02bien faire leur travail,
41:04et si, encore une fois, le Parlement
41:06décide autrement, il est souverain.
41:08Je pense que ce
41:10gouvernement est sourd, aveugle
41:12et vit dans une capsule sur la Lune.
41:14La crise des Gilets jaunes, en fait,
41:16n'a été aucune leçon.
41:18Ils n'ont rien retenu de tout cela.
41:20Ça frise la provocation,
41:22disons-le. C'est-à-dire qu'on augmente
41:24les impôts et, en même temps, on explique pourquoi
41:26nous, on ne va pas se serrer la ceinture.
41:28Non seulement, on ne va pas se serrer la ceinture,
41:30mais on va même augmenter la voilure.
41:32C'est terrible, mais il y a d'autres sujets.
41:34Dire qu'il y a certains soins qui seront
41:36moins remboursés, mais qu'on va augmenter la ME,
41:38il pense que ça va passer comme une lettre à la poste,
41:40etc.
41:42Évidemment qu'on ne peut commencer à augmenter
41:44les impôts que quand on a fait
41:46maigrir
41:48tout ce qui pouvait maigrir dans les dépenses.
41:50Pas tout le superflu, mais là, c'est effectivement une provocation.
41:52En plus, il dit, je pense que les Français comprendront.
41:54Ah non, ils ne vont pas comprendre parce que c'est inentendable.
41:56C'est inentendable.
41:58Ça, ça va être vraiment le premier
42:00choc pour M. Barnier, pour le Premier ministre.
42:02Y aura-t-il un 49-3 ?
42:04Y aura-t-il un contre-projet puisque le RN annonce
42:06un contre-projet ? Un contre-budget, oui.
42:08Un contre-budget.
42:10Et qui n'exclut pas de voter la censure ?
42:12De voter la censure.
42:14Il nous reste une petite minute.
42:16Voilà ce qu'on pouvait dire sur la politique.
42:18Le coup de gueule du week-end, c'est Stéphane Berne
42:20qui a eu le courage de dire tout haut
42:22ce que beaucoup pensent tout bas dans un milieu
42:24où la bien-pensance règne du
42:26main de maître. Stéphane Berne, alerte,
42:28quitte à déranger.
42:30Interview pour Le Dauphiné et Vaucluse Matin.
42:32Il parle d'un pays en ruine.
42:34J'ai le sentiment de vivre dans un pays en ruine.
42:36Les gens sont désespérés.
42:38Ils aiment leur village. Ils aiment leur patrimoine.
42:40Et ils voient que rien n'avance.
42:42Les gens font appel à l'État,
42:44mais l'État ne répond pas. Et donc,
42:46il se tourne vers moi.
42:48Il parle également de la déchristianisation
42:50de la France, que les Français sont
42:52moins attachés à la religion.
42:54Et puis, il rappelle cette
42:56anecdote. Un dimanche, j'ai passé ma journée à répondre
42:58à des courriers du genre, l'église de mon village
43:00est effondrée. Qu'est-ce que
43:02vous pouvez faire ? J'ai dû mettre 25 lettres
43:04le soir à la Poste. J'ai le sentiment
43:06de vivre dans un pays en ruine.
43:08Lui qui est si attaché au patrimoine,
43:10à notre histoire, à notre culture,
43:12qui d'ailleurs, souvent,
43:14on l'a imaginé au ministère
43:16de la Culture,
43:18c'est une déclaration qui est très forte, très courageuse.
43:20Moi, je l'ai constaté, ce qu'il dit. Très honnêtement,
43:22dans des petites villes ou des petits villages,
43:24c'est leur château, leur église.
43:26Les deux biens touristiques.
43:28C'est un attachement, évidemment,
43:30mais c'est aussi un intérêt économique, parce que c'est ce qui
43:32attire les touristes.
43:34Ils ne pensent pas à l'État.
43:36Ils ne se disent pas, tiens, on va demander à l'État de nous aider.
43:38Ils se disent, est-ce qu'on peut être éligible, tu penses,
43:40pour le...
43:42C'est Stéphane Berne,
43:44aujourd'hui, sur lequel
43:46repose toute l'espérance. Mais c'est quand même
43:48un constat dramatique pour l'État.
43:50Et moi, ce qui me frappe, c'est que
43:52nous sommes devenus des urbexeurs.
43:54Vous savez ce que c'est, l'urbexe ?
43:56C'est ces gens qui
43:58visitent, d'ailleurs, c'est clandestin,
44:00qui visitent des châteaux, des églises
44:02abandonnées, qui rentrent, vous savez,
44:04qui filment ça. Eh bien, nous sommes
44:06dans un champ de ruines, en effet,
44:08et nous observons toute la journée ces ruines.
44:10C'est terminé. Merci à tous les quatre.
44:12C'était un plaisir d'être avec vous dans un instant.
44:14C'est le grand rendez-vous sur CNews
44:16et sur Europe 1.
44:18L'invité de ce dimanche, c'est
44:20Franz-Olivier Gisbert.
44:22Et puis nous, on se retrouve ce soir,
44:24à partir de 19h, avec le face-à-face
44:26William Goldanel-Julien Drey.
44:28Restez avec nous sur CNews.

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