L'Heure des Pros Week-End (Émission du 06/10/2024)

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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche

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Transcription
00:00Il est 9h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:04A la une, ce matin, Emmanuel Macron a perdu son titre de Mozart de la finance.
00:08Est-il également en train de perdre celui de maître des horloges ?
00:11Déclenchère d'une crise diplomatique avec Israël à quelques heures du 7 octobre
00:15interroge sur son sens timing.
00:18Hier, Emmanuel Macron appelait à cesser la livraison d'armes pour mener les combats sur Gaza,
00:23équipement que la France ne fournit déjà pas à l'armée israélienne.
00:27Honte à Emmanuel Macron, répond Benjamin Netanyahou.
00:30Les murs de l'Elysée tremblent, le cabinet du président s'active
00:33et relaie à la presse une série de poncifs.
00:35Je cite « La France est l'ami indéfectible d'Israël.
00:38Mais sur place, c'est à minimale incompréhension, au pire le sentiment de trahison.
00:43Car il y a un an, c'est ce même Emmanuel Macron qui rêvait d'une coalition internationale
00:48pour éradiquer le Hamas, à l'image de celle créée contre Daesh.
00:52Mais ça, c'était il y a un an.
00:54À l'intérieur du pays, comme à l'extérieur, Emmanuel Macron est de plus en plus seul.
00:58Par la dissolution, il a fait imploser son camp.
01:01Ses plus proches sont désormais très loin.
01:03Par ses petites phrases, il a heurté les Français.
01:06Et désormais, un monde sépare le peuple du président.
01:09Restaient donc les affaires étrangères comme domaine réservé du chef de l'État.
01:13Mais où est-il encore audible ?
01:16En Afrique subsaharienne ? Dans les pays du Maghreb ?
01:19Au Liban ? À Moscou ? À la Maison Blanche ?
01:22À Tel Aviv ? Que lui reste-t-il ?
01:25Et on se posera la question dans un instant.
01:27Le point sur l'information, c'est avec Marine Sabourin.
01:29Bonjour Marine.
01:30Bonjour Eliott, bonjour à tous.
01:32Vous le disiez à la une, Emmanuel Macron appelle à ne pas livrer certaines armes à Israël.
01:36Des propos honteux selon le Premier ministre Benjamin Netanyahou.
01:39Ses échanges interposés ont rapidement pris des allures de crise entre les deux pays.
01:42L'Élysée a publié une mise au point dans la soirée,
01:45assurant que la France était l'ami indéfectible d'Israël.
01:48À la veille du premier anniversaire de l'attaque du Hamas,
01:51Israël est en état d'alerte et craint des attentats sur son sol.
01:54L'État hébreu s'est dit prêt hier soir à renforcer ses forces dès aujourd'hui.
01:58Et c'est dans ce contexte que le secrétaire général des Nations Unies
02:01appelle dans un communiqué à mettre fin à l'effusion de sang à Gaza et au Liban.
02:05Dans ce même texte, Antonio Guterres condamne à nouveau les actes abominables du Hamas en Israël.
02:10Il exige la libération immédiate et inconditionnelle des otages.
02:14Voilà pour l'essentiel de l'actualité.
02:16Merci beaucoup Marine Sabourin.
02:18Merci Eric Reuvel.
02:19Ce matin, cher Eric, bonjour.
02:21Bonjour.
02:22Chaque dimanche matin, on est avec Gabrielle Cluzel,
02:25chère Gabrielle, heureux de vous retrouver dimanche matin.
02:27Arnaud Benedetti, qui nous avait manqué la semaine dernière.
02:30Ravi de vous retrouver.
02:31Bonjour.
02:32Et Raphaël Stainville également.
02:33On a beaucoup de duplexes et de témoignages.
02:36On sera dans un instant avec Julien Balloul,
02:38ancien journaliste et ancien porte-parole réserviste de TSAL.
02:41On sera avec nos envoyés spéciaux depuis Tel Aviv.
02:43On sera également avec Robert Ménard pour essayer de comprendre
02:46ce qu'il pense et de la déclaration d'Emmanuel Macron,
02:50mais également de ses appels à l'intifada dans les rues de Paris
02:53qui se multiplient.
02:55On va revenir sur cette crise diplomatique entre Israël et la France.
02:59Je disais, le sens du timing.
03:02Personne autour du président de la République a pu dire à Emmanuel Macron
03:07mais monsieur le président, ne dites pas ça maintenant.
03:10Pendant les 48 prochaines heures, c'est le temps de l'hommage,
03:14c'est le temps de la considération pour les victimes,
03:17les victimes israéliennes, mais également les victimes françaises.
03:20Ne créez pas de tension avec Benjamin Netanyahou maintenant.
03:23Personne n'a pu lui dire ça.
03:25Il n'écoute personne.
03:27Qui a pu lui dire, allez-y.
03:29Qui a pu lui dire ça ?
03:31Vous avez raison, Elliot.
03:32Il y a une question de timing, mais je pense qu'il y a une question
03:35qui est plus grave encore.
03:36Normalement, vous avez évoqué dans votre éditorial
03:39ce domaine réservé que seraient les affaires étrangères.
03:42Mais là, ça ne relève pas des affaires étrangères.
03:44Ce n'est pas le domaine réservé.
03:46Historiquement, dans la Ve République,
03:48c'est très bien qu'on donne aux chefs de l'État les affaires étrangères.
03:52Ça, c'est la pratique.
03:54C'est la pratique qui a finalement consacré ce domaine réservé,
03:59notamment en cas de cohabitation.
04:01Mais c'est surtout une prérogative du gouvernement
04:03que de pouvoir décider ou non de livraison d'armes.
04:06Est-ce que Michel Barnier était au courant ?
04:08Est-ce que ce n'est pas déjà encore un premier accroc
04:10dans cet assemblage baroque ?
04:12Mais il n'y a pas de livraison d'armes.
04:14La France…
04:15C'est des matériels qui sont livrés, mais peu importe.
04:17La France, ce n'est pas ça.
04:18La symbolique, elle est désastreuse.
04:19La France ne livre pas d'armes à Israël pour frapper Gaza.
04:24C'est faux.
04:25La France va livrer du matériel, des pièces détachées,
04:28et ça représente 0,2 % de l'exportation des armes françaises
04:34vers un pays étranger.
04:36C'est-à-dire que quand vous regardez le top 5 des pays étrangers
04:39vers lesquels la France vend ses armes et son matériel,
04:42c'est l'Égypte, c'est le Qatar…
04:44Le Qatar, oui.
04:45Bien sûr.
04:46Parce que ça, c'est un vrai sujet, le Qatar, quand même.
04:48Visiblement, ça le dérange de livrer des armes à Israël,
04:50mais au Qatar, non.
04:51Le Qatar et le Hezbollah, c'est quand même quelque chose.
04:53Et l'autre élément clé, c'est que depuis 24 heures,
04:56les seuls soutiens d'Emmanuel Macron,
04:58ils viennent de la France insoumise.
05:00Jean-Luc Mélenchon.
05:01J'ai vu que Rima Hassan avait dit…
05:03Mais parce que c'est une…
05:05J'ai vu Mathilde Panot dire
05:07« On ne parle pas comme ça du président de la République. »
05:11C'est-à-dire qu'Emmanuel Macron est en train de devenir
05:14le premier allié de la France insoumise.
05:16Bon, revoyons le sujet avec la déclaration
05:19notamment de Benjamin Netanyahou hier.
05:21Je n'avais jamais entendu un chef de l'État d'un pays ami
05:26parler comme ça d'un président français.
05:28Tant crée de guillotines.
05:31Trouver une solution politique pour apaiser
05:33les conflits au Moyen-Orient,
05:34c'est la volonté d'Emmanuel Macron,
05:36à nouveau affichée hier soir
05:37lors de la clôture du sommet de la francophonie à Paris.
05:40Le président de la République a regretté
05:42que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou
05:45refuse de cesser le feu avec le Hezbollah libanais,
05:47proposé par Paris et Washington.
05:49Je regrette que le premier ministre Netanyahou
05:51ait fait un autre choix
05:52et pris cette responsabilité,
05:54en particulier d'opération terrestre,
05:56sur le sol libanais.
05:58Visant implicitement les États-Unis,
06:00premier soutien militaire à Israël,
06:02Emmanuel Macron a également réitéré son appel
06:04à cesser les livraisons d'armes à l'État hébreu.
06:06Si on appelle à un cessez-le-feu,
06:08la cohérence, c'est de ne pas fournir les armes de la guerre.
06:10Et je pense que ceux qui la fournissent
06:12ne peuvent pas chaque jour appeler à nos côtés au cessez-le-feu
06:14et continuer de les approvisionner.
06:16Des propos qui ont suscité la colère de Benjamin Netanyahou.
06:22Alors qu'Israël combat les forces de la barbarie
06:24dirigées par l'Iran,
06:25tous les pays civilisés devraient se tenir
06:27fermement aux côtés d'Israël.
06:29Pourtant, le président Macron
06:31et les co-dirigeants occidentaux
06:33appellent maintenant à des embargos sur les armes contre Israël.
06:35Ils devraient avoir honte.
06:37Ces échanges aux allures de crise diplomatique
06:39ont alors poussé l'Elysée à publier une mise au point hier soir.
06:42La France est la mie indéfectible d'Israël.
06:44Les mots de M. Netanyahou sont excessifs
06:46et sans rapport avec l'amitié entre la France et Israël.
06:48Israël a d'y préparer une réponse
06:50à la salve de missiles tirés par l'Iran cette semaine
06:52et a annoncé que ses forces étaient en état d'alerte
06:55à la veille de l'anniversaire de l'attaque du Hamas le 7 octobre.
06:58On va réécouter dans un instant
07:00l'allocution en longueur de M. Netanyahou.
07:02Parce que ces mots-là, je le disais,
07:04je ne les avais jamais entendus de la bouche
07:06d'un chef d'État parlant
07:08de la France et du président français.
07:11On est avec Régine Delfour
07:13qui est notre envoyée spéciale depuis Tel Aviv.
07:15Merci d'être avec nous, chère Régine.
07:17Vous êtes accompagnée Stéphanie Rouquier.
07:19Régine, comment ont réagi
07:22les Israéliens
07:24après la déclaration d'Emmanuel Macron ?
07:28Écoutez, Éliott,
07:30ils sont abasourdis.
07:32Pour eux, les franco-israéliens
07:34avec lesquels nous avons pu nous entretenir
07:36avec Stéphanie, nous ont dit
07:38que c'est une trahison. Comment une telle déclaration
07:40peut-elle intervenir à deux jours
07:42d'un anniversaire, d'un triste anniversaire ?
07:44Il faut savoir qu'Israël
07:46se bat sur sept fronts.
07:48Évidemment, les Israéliens ne sont pas inquiets
07:50par rapport à ces déclarations par rapport aux armes
07:52puisque ce n'est pas la France qui fournit des armes
07:54à Israël mais bien les États-Unis et l'Allemagne.
07:56Mais comment cela est possible ?
07:58D'autres me disaient
08:00qu'en fait, nous sommes les victimes.
08:02Nous allons encore faire une fois de plus
08:04le sale travail puisque
08:06le Hamas et le Hezbollah sont reconnus
08:08comme des organisations terroristes.
08:10Alors nous devons faire
08:12ce travail pour que le monde entier
08:14ne soit plus à peu près agressé,
08:16endeuillé par des actes terroristes.
08:19Alors tous nous disent que c'est une honte.
08:21On ne comprend pas et les franco-israéliens
08:23sont extrêmement déçus, Éliott.
08:25Il faut remercier Stéphanie Rouquet
08:27qui vous accompagne.
08:29Réécoutons l'une des déclarations
08:31les plus fortes entendues ces derniers mois,
08:33à savoir celle de Benjamin Netanyahou
08:35hier qui s'adressait
08:37directement à Emmanuel Macron.
08:43Alors qu'Israël combat les forces
08:45de la barbarie menée par l'Iran,
08:47tous les pays civilisés devraient se tenir
08:49fermement aux côtés d'Israël.
08:51Pourtant, le président Macron et d'autres dirigeants
08:53occidentaux appellent maintenant à des embargos
08:55sur les armes contre Israël.
08:57Ils devraient avoir honte.
08:59L'Iran impose-t-il un embargo sur les armes au Hezbollah,
09:01au Houthi, au Hamas et à ses autres mandataires ?
09:03Bien sûr que non.
09:05Cette axe de la terreur est unie.
09:07Mais les pays qui sont censés s'opposer
09:09à cette axe terroriste réclament un embargo
09:11sur les armes à destination d'Israël.
09:17Quelle honte ! Permettez-moi de vous dire
09:19qu'Israël gagnera avec ou sans leur soutien.
09:21Mais leur honte perdurera longtemps
09:23après que la guerre aura été gagnée.
09:27Car en se défendant contre cette barbarie,
09:29Israël défend la civilisation
09:31contre ceux qui cherchent à nous imposer
09:33à tous une ère sombre de fanatisme.
09:35Soyez assurés
09:37qu'Israël se battra jusqu'à ce que la bataille
09:39soit gagnée pour notre bien
09:41et pour le bien de la paix et de la sécurité
09:43dans le monde entier.
09:45Et avant de rejoindre
09:47Julien Baloul dans un instant,
09:49je voudrais qu'on réécoute Emmanuel Macron.
09:51On est le 24 octobre 2023
09:53et lors d'une conférence
09:55commune avec Israël,
09:57il appelle à ce que soit créée
09:59une coalition internationale
10:01pour éradiquer le Hamas
10:03comme ce qui avait pu être fait pour Daesh.
10:07La France est prête
10:09à ce que la coalition internationale
10:11contre Daesh, dans le cadre
10:13de laquelle nous sommes engagés
10:15pour notre opération en Irak
10:17et en Syrie, puisse lutter
10:19aussi contre le Hamas.
10:21Je propose à nos partenaires
10:23internationaux, je l'ai évoqué
10:25avec vous ce matin,
10:27que nous puissions bâtir une coalition régionale
10:29et internationale pour lutter
10:31contre les groupes terroristes
10:33qui nous menacent tous.
10:35On est dans le Macroné, vous savez c'est le néologisme
10:37inventé au moment de la
10:39crise et de la guerre, au début
10:41de la guerre ukrainienne et russe
10:43où en fait
10:45Macroné c'est
10:47promettre des choses qui n'arrivent pas ou en tout cas
10:49alerter et ne rien faire.
10:51Ça a été invité notamment par les militaires
10:53ukrainiens. Julien Balloul
10:55est avec nous, merci d'être avec nous, vous êtes ancien journaliste
10:57et ancien porte-parole réserviste de TSAHAL.
10:59Tout à l'heure on entendait
11:01notre envoyé spécial dire du côté d'Israël
11:03il y a un sentiment de trahison.
11:05Est-ce que c'est ce sentiment
11:07qui vous anime ce matin ?
11:09Je crois que le sentiment il est surtout très fort
11:11chez les franco-israéliens parce que les Israéliens
11:13finalement rigolent du président
11:15Macron, ne le prennent pas très au sérieux
11:17et comme vous l'avez dit on ne dépend pas de l'armement français
11:19pour se défendre. En revanche
11:21moi j'ai un journaliste politique
11:23israélien très connu qui m'a écrit hier
11:25qui voulait écrire un tweet en français, qui m'a demandé de le corriger
11:27qui a qualifié le président de la République
11:29de leader
11:31faible sans colonne vertébrale intellectuelle
11:33mais ça au-delà de l'analyse
11:35politique je crois que ce qui est le plus marquant
11:37et c'est vraiment le sentiment chez les franco-israéliens.
11:39La France c'est aussi notre
11:41pays. La France on l'aime, on a un
11:43passion français, on est très fiers d'être français, on est très
11:45fiers de notre culture française et lorsqu'on
11:47assiste à ce spectacle désolant
11:49entre nos deux pays on est extrêmement peinés
11:51et cela vient s'ajouter à plusieurs
11:53incidents ces derniers jours et ces dernières semaines
11:55avec un sentiment d'abandon de la France
11:57envers Israël et envers les français d'Israël
11:59en particulier notamment depuis la crise avec
12:01le Hezbollah. Je vous rappelle il y a quelques
12:03jours à peine il y a
12:05le commandant du Hezbollah qui avait
12:07tué les 58 soldats français dans
12:09les années 80 et qui a été éliminé par TSAL,
12:11la France n'a même pas dit un mot. La France,
12:13le ministre français des affaires étrangères qui s'est rendu au
12:15monument en hommage à ces soldats au Liban
12:17il n'a même pas dit le mot Hezbollah.
12:19Le ministre français des affaires étrangères a parlé de la communauté
12:21francophone du Liban, de la communauté française du Liban
12:23en disant que c'est la communauté française qui est la plus importante
12:25du Moyen-Orient alors que sur le site
12:27de son ministère, le ministère des affaires étrangères
12:29on voit qu'il y a trois fois plus de français en Israël
12:31qu'au Liban. Pourquoi cette hiérarchie ?
12:33Pourquoi sacrifier les uns plutôt que les autres ?
12:35Pourquoi ne pas réussir à nommer le Hezbollah comme l'ennemi commun
12:37des français d'Israël et du Liban ?
12:39On ne comprend pas cet abandon
12:41et puis il y a eu cette vidéo aussi d'Emmanuel Macron
12:43ce discours. Après
12:45l'attaque au Bipper qui a été attribuée à Israël
12:47on ne va pas se mentir, c'est Israël qui l'a fait
12:49le lendemain Emmanuel Macron
12:51a prononcé un discours de soutien
12:53aux peuples libanais, jusqu'à là tout va bien
12:55sauf qu'il a fait un parallèle entre l'explosion
12:57du port de Beyrouth en août 2020
12:59qui est un drame dont on attend toujours de connaître les auteurs
13:01et l'attaque au Bipper
13:03de cet état, une opération antiterroriste
13:05contre les chefs du Hezbollah.
13:07Donc on ne comprend pas très bien ce qui se passe
13:09on ne comprend pas pourquoi
13:11la France nous tourne le dos
13:13de source diplomatique
13:15j'entends que c'est
13:17grognement le résultat des relations
13:19personnelles de Netanyahou et de
13:21Macron. Alors je ne porte pas dans mon cœur Netanyahou
13:23loin de là, je manifeste contre lui régulièrement
13:25mais enfin
13:27on ne parle pas d'un business, d'une petite entreprise
13:29on parle de relations diplomatiques, on parle de vie
13:31alors ok il y a des relations un peu personnelles
13:33qui ne sont pas bonnes mais il serait temps de mettre son égo de côté
13:35parce qu'il y a des vies ici qui sont en jeu.
13:37Bon vous restez avec nous Julien Ballou
13:39on va faire un petit tour de table
13:41savoir ce que vous avez ressenti depuis
13:43ce que vous pensez, comment vous décodez cette situation
13:45je le disais tout est aussi une question de timing
13:47ces déclarations d'Emmanuel Macron
13:49qui déclenchent
13:51quelques heures seulement avant
13:53les commémorations du 7 octobre
13:55il va recevoir demain soir
13:57il devrait recevoir les familles d'otages
13:59j'aimerais bien être dans la pièce
14:01pour connaître l'ambiance
14:03qu'il doit y avoir demain
14:05à l'Elysée Arnaud Benedetti
14:07Oui alors sur le timing tout a été dit
14:09en effet c'est le moins qu'on puisse dire
14:11c'est pas le meilleur moment pour faire cette déclaration
14:13ensuite
14:15quelles sont les motivations de cette déclaration
14:17est-ce que c'est comme le dit plus ou moins Raphaël
14:19Stainville pour des raisons
14:21intérieures qu'il fait cette déclaration
14:23les mêmes raisons qui ont fait
14:25qu'il n'a pas participé
14:27à la manifestation
14:29contre l'antisémitisme
14:31au mois de novembre dernier
14:33si c'est le cas
14:35c'est extrêmement inquiétant
14:37mais en tout cas ça rappelle aussi quand même
14:39malgré tout ce moment où le Président de la République
14:41n'était pas dans la rue
14:43ensuite le moment
14:45il faut toujours essayer d'expliquer
14:47quelles sont peut-être les ressources profondes
14:49qui président à une déclaration de ce type
14:51même si
14:53on ne peut être que choqué et surpris
14:55il y a le sommet de la francophonie
14:57au même moment
14:59qui se déroule et il intervient
15:01devant le sommet de la francophonie
15:03pour faire cette déclaration
15:05manifestement
15:07il s'adresse aussi il faut le dire
15:09à ce que l'on appelle le sud global
15:11en faisant ça qui ne partage pas
15:13forcément les positions des
15:15occidentaux et encore on voit que chez les occidentaux
15:17il y a pas mal de
15:19nuances dans l'expression
15:21quant à ce qui est en train de se passer
15:23dans ce conflit
15:25il y a aussi vraisemblablement de cela
15:27dans la déclaration d'Emmanuel Macron
15:29c'est un moyen pour lui
15:31peut-être de reconquérir
15:33d'essayer de reconquérir à mon avis
15:35c'est en pure perte
15:37une opinion publique et des dirigeants
15:39qui dans le sud global aujourd'hui
15:41et notamment en Afrique où la position de la France
15:43et on le sait extrêmement fragile
15:45elle est démonétisée
15:47je suis d'accord
15:49il est inaudible
15:51en Afrique subsaharienne, au Maghreb
15:53je suis d'accord sur le constat politique que vous faites
15:55j'essaye seulement de comprendre
15:57comme tout un chacun
15:59ce qui peut aujourd'hui présider
16:01à une position de ce type
16:03qui en effet donne le sentiment que
16:05notre président de la république n'a pas de colonne vertébrale
16:07ça a été dit par Julien Ballou à l'instant
16:09c'est-à-dire que le en même temps
16:11en matière de diplomatie est un échec
16:13comme le en même temps en matière de politique intérieure
16:15la position française vis-à-vis d'Israël
16:17historiquement n'a jamais été une position
16:19très simple et je rappelle quand même
16:21rappelons en 1967
16:23de la même manière
16:25je ne fais pas du tout la comparaison, c'est une autre époque
16:27c'est un autre chef de l'état
16:29en l'occurrence, mais le général
16:31de Gaulle va faire des déclarations six mois
16:33après la guerre des six jours
16:35alors que la France a elle-même décidé
16:37un embargo de la vente
16:39des armes sur Israël
16:41va faire des déclarations qui
16:43elles aussi vont profondément choquer
16:45l'opinion publique non seulement israélienne
16:47mais la communauté juive en France
16:49Est-ce que Emmanuel Macron
16:51veut s'inscrire, j'allais dire
16:53dans cette filiation ?
16:55C'est une question que je pose, je ne pense pas en tout cas
16:57que les effets soient forcément positifs
16:59Vous l'avez dit, en 1967 on n'est pas du tout dans la même période
17:01là on est à 24 heures
17:03de la vague terroriste qui a frappé
17:05Israël et également des citoyens français
17:07la plus meurtrière
17:09depuis
17:11l'ère moderne en quelque sorte
17:13donc c'est vrai que ça
17:15interroge aujourd'hui
17:17c'est surprenant Gabriel Cluzel d'avoir un président
17:19qui fait du en même temps en matière de diplomatie
17:21ça ne marchait pas déjà le en même temps
17:23en matière de politique intérieure
17:25En même temps ça ne marche jamais en réalité
17:27En fait c'est un fonctionnement par embardé
17:29successif, il donne un coup à gauche, un coup à droite
17:31donc il était prêt à prendre la tête
17:33d'une grande armada avec son étendard
17:35il y a un an et aujourd'hui
17:37il s'adresse à un ami
17:39entre guillemets, vous remarquerez qu'il donne
17:41deux fois le mot
17:43il écrit dans son rétro-pédalage
17:45La France, l'Elysée
17:47par deux fois le mot ami
17:49ami indéfectible, amitié
17:51quand vous avez besoin de le dire deux fois dans une phrase
17:53c'est que ça ne va pas de soi
17:55donc à cet ami entre guillemets
17:57il donne un coup sur la tête
17:59alors qu'il s'apprête
18:01à affronter un triste anniversaire
18:03vous avez raison, le simple calendrier
18:05est contraire à toute logique
18:07le mot diplomate
18:09c'est devenu synonyme de à droite
18:11circonspect
18:13lui visiblement n'a ni adresse ni circonspection
18:15donc c'est vrai que ça laisse quoi
18:17et puis où sont les intérêts de la France
18:19moi je pense toujours aux intérêts de la France
18:21Emmanuel Macron est le président de la république française
18:23est-ce que nous sommes du côté du Hamas
18:25et du Hezbollah
18:27Julien Ballou l'a parlé des 58
18:29soldats français
18:31qui a tué des soldats français
18:33le Hezbollah
18:35donc la moindre des choses aurait été de me faire
18:37montre d'un semblant de reconnaissance
18:39à l'endroit
18:41de cette action israélienne
18:43mais depuis une semaine par exemple
18:45Nasrallah, l'élimination de Nasrallah
18:47vous avez les Etats-Unis qui ont
18:49clairement dit par la voix de Joe Biden
18:51monsieur Hassan Nasrallah
18:53avait du sang américain sur les mains
18:55donc c'est une décision de justice
18:57jamais vous n'avez entendu Emmanuel Macron
18:59prononcer ces mots
19:01et vous parliez de la francophonie
19:03c'est d'abord un entretien sur France Inter
19:05hier après midi
19:07on ne lutte pas contre le terrorisme et contre les terroristes
19:09en sacrifiant une population civile
19:11allez une petite pièce dans la machine
19:13allez filles
19:15et je pense que nous ne sommes pas entendus
19:17je l'ai redit au premier ministre Netanyahou
19:19et je pense que c'est une faute y compris pour la sécurité d'Israël de demain
19:21ce qui est en train de se passer c'est au fond
19:23un ressentiment qui est en train de naître
19:25une haine qui est nourrie
19:27je pense qu'aujourd'hui la priorité c'est qu'on revienne à une solution politique
19:29on ne cesse de livrer des armes
19:31pour les combats de Gaza
19:33la France n'en livre pas
19:35c'est la priorité d'éviter l'escalade
19:37Eric Revelle
19:39oui on est quand même dans une situation
19:41apocalyptique
19:43le timing, tout a été dit
19:45moi je pense que
19:47mais qui applaudit
19:49c'est ça la question que je voulais poser
19:51qui applaudit aujourd'hui Emmanuel Macron
19:53c'est la première fois que je vois Mathilde Panot dans un tweet
19:55parler d'Emmanuel Macron comme le président de la République
19:57c'est comme un vrai sujet
19:59notre président bientôt
20:01vous avez raison, moi j'ai jamais entendu
20:03un chef de l'Etat
20:05se faire traiter de cette manière
20:07par un homologue ou pas
20:09par un premier ministre d'une puissance
20:11maintenant je rappelle quand même que
20:13Chirac à son époque
20:15ne supportait pas Netanyahou
20:17il disait tout ce qui sort de la bouche de Netanyahou
20:19en gros est du mensonge
20:21alors là aussi c'est une autre époque
20:23propos rapporté par une personne qui aurait
20:25entendu s'adresser à Chirac
20:27mais vous avez deux stratégies qui s'affrontent à mon sens
20:29vous avez la stratégie que Macron veut logique
20:31si vous voulez imposer un cessez-le-feu
20:33alors il ne faut plus livrer d'armes
20:35sauf que comme le rappelait tout à l'heure sur Europe 1
20:37l'ambassadeur d'Israël en France
20:39les armes israéliennes sont produites
20:41en interne et elles viennent des Etats-Unis
20:43point final, donc non seulement
20:45cette déclaration du président de la République
20:47est dangereuse mais elle tombe complètement à plat
20:49parce qu'on n'a pas les moyens de notre déclaration
20:51maintenant la stratégie israélienne
20:53il faut la comprendre
20:55je rappelle quand même que le Hezbollah et le Hamas
20:57veulent la destruction d'Israël
20:59donc si Israël ne poursuit pas
21:01jusqu'au bout
21:03son travail
21:05avec des populations
21:07évidemment civiles qui sont
21:09sous les bombes israéliennes
21:11quel est le risque d'Israël qui joue sa survie ?
21:13c'est que dans 6 mois, dans 1 an, dans 5 ans
21:15Israël sera confronté
21:17au même problème puisque le Hezbollah
21:19et le Hamas qui ne seraient pas totalement détruits
21:21qui sont des groupes terroristes
21:23continueraient à vouloir dynamiter
21:25j'appelle quand même que l'Iran dit
21:27ils ont même fixé une date
21:29en 2035 il n'y aura plus d'Israël
21:31donc Israël joue sa survie en permanence
21:33et en face de ça vous avez un président de la République
21:35affaibli qui essaie de faire de la diplomatie
21:37mais qui n'en a plus du tout
21:39du tout les moyens
21:41on parlait en même temps, moi je la rappelle toujours celle-ci
21:43parce qu'elle est frappante aussi sur la guerre d'Algérie
21:45quand il fait campagne et qu'il dit que c'est un crime
21:47contre l'humanité la guerre en Algérie
21:49et que quelques années plus tard il explique
21:51que la junte au pouvoir s'en sert
21:53militaire en Algérie s'en sert comme une rente mémorielle
21:55mais quel est le cap
21:57diplomatique du président de la République
21:59sur toutes ces questions qui sont
22:01extrêmement sensibles et dramatiques
22:03demandons justement l'avis de
22:05Robert Ménard qui a souvent
22:07un avis éclairé sur ces situations-là
22:09Robert Ménard merci d'être en direct avec nous
22:11dans l'heure des pros, je voulais vous faire réagir
22:13et on le fera juste après la publicité
22:15sur une situation qui est
22:17sous-médiatisée, absolument pas traitée
22:19dans les médias, à savoir ces appels à l'intifada
22:21mais ça on y reviendra après
22:23Vous vouliez réagir aux déclarations
22:25d'Emmanuel Macron hier et à cette
22:27crise diplomatique
22:29qui a été déclenchée avec
22:31Israël, qu'en pensez-vous Robert Ménard ?
22:33Écoutez
22:35je ne veux pas rajouter
22:37dans les mots mais moi honnêtement
22:39j'ai honte de cette déclaration
22:41à la veille
22:43ou à l'avant-veille
22:45de ce qu'on va commémorer
22:47c'est-à-dire du massacre
22:49du pogrom du 7 octobre
22:51on le fera à Béziers
22:53comme plein d'autres villes
22:55que le chef de l'État
22:57explique qu'on ne doit plus
22:59livrer des armes à Israël
23:01alors qu'Israël a été
23:03attaqué le 7 octobre
23:05alors que c'est le Hezbollah
23:07qui a commencé au nord d'Israël
23:09à bombarder dès le 8 octobre
23:11dernier, qu'à ce moment-là
23:13que maintenant il fasse
23:15des déclarations, j'en suis
23:17atterré, littéralement atterré
23:19si c'est ça
23:21la politique arabe de la France
23:23quelle honte
23:25absolue
23:27quel déshonneur, comment on peut faire ça
23:29comment on peut dire ça
23:31comment on peut avoir
23:33des mots pareils quand
23:35demain on va fêter
23:37on va commémorer un malheur
23:39pas seulement un malheur pour Israël
23:41pas seulement un malheur pour les Juifs
23:43dans le monde, un malheur pour nous tous
23:45pour nous tous, honnêtement
23:47je ne comprends plus
23:49il y a une dérive aujourd'hui
23:51on en parlera tout à l'heure
23:53de la gauche, mais qu'elle se
23:55conjugue avec des
23:57propos pareils, indignes
23:59ce sont des propos indignes
24:01au moment où Israël se bat
24:03on le rappelle, face
24:05à des gens qui veulent tout simplement
24:07sa destruction
24:09que ce soit le Hamas ou le Hezbollah
24:11vous restez avec nous Robert Ménard
24:13vous parliez de la gauche qui se conjugue
24:15aux déclarations d'Emmanuel Macron
24:17moi je n'avais jamais vu un message
24:19en quelque sorte de soutien de Mathilde
24:21Panot au président
24:23voilà ce qu'elle dit d'Emmanuel Macron
24:25regardez le message après la déclaration
24:27de Benjamin Netanyahou
24:29Netanyahou n'a pas à s'adresser comme cela au président
24:31de la République française
24:33mais on en rit de quel point
24:35c'est étonnant, cette impunité
24:37face au premier génocide filmé en direct
24:39de l'histoire n'a que trop duré
24:41la parole de la France serait respectée
24:43si Emmanuel Macron passait des paroles
24:45aux actes pour faire cesser le feu
24:47en Palestine et au Liban
24:49on fait une petite pause
24:51et on va revenir dans un instant avec là aussi
24:53un fait absolument majeur mais qui va participer
24:55ce sont ces manifestations
24:57où désormais vous avez, pas n'importe qui
24:59des assistants parlementaires
25:01de députés de la France insoumise
25:03qui appellent à l'intifada
25:05voilà ce qui se passe à Paris
25:07je rappelle que la définition d'intifada
25:09dans les pays arabes
25:11révolte populaire menée contre un régime
25:13oppresseur ou un ennemi étranger
25:15c'est la définition de la Rousse
25:17on en parle après la pub, restez avec nous Robert Ménard
25:23un peu plus de 9h30
25:25sur CNews, on est toujours avec Eric Reuvel
25:27Arnaud Benedetti, Gabriel Cluzel
25:29Raphaël Stainville et on est en duplex
25:31avec Julien Balloul, ancien journaliste
25:33et ancien porte-parole réserviste de Salles
25:35ainsi que Robert Ménard
25:37donc maire de Béziers
25:39vous avez dit
25:41Robert Ménard avant la publicité
25:43pour les téléspectateurs qui nous rejoignent
25:45que vous trouviez la déclaration d'Emmanuel Macron
25:47indigne
25:49de vouloir
25:51aujourd'hui créer une sorte d'embargo
25:53sur les armes
25:55la livraison d'armes en Israël
25:57Julien Balloul
25:59souhaitez-vous répondre
26:01Robert Ménard, Julien Balloul
26:03c'est à vous
26:05oui, c'est pas le temps de répondre à M. Ménard
26:07donc pour rapporter un autre point qui est important
26:09parce qu'on critique beaucoup
26:11la politique d'Emmanuel Macron
26:13et son incohérence
26:15mais je voudrais toutefois signaler quelque chose qui est important
26:17pour le respect de la France
26:19sur place, ici en Israël
26:21il y a l'ambassade de France et le consulat de France
26:23qui font un travail extraordinaire
26:25qui rendent hommage à la France, qui rendent honneur à la France
26:27le consul et l'ambassadeur d'Israël
26:29dès les premières heures
26:31le 7 octobre étaient sous les missiles
26:33étaient aux côtés de la communauté française
26:35étaient aux côtés des plus démunis
26:37des plus désœuvrés, aux côtés des personnes âgées
26:39dans le sud, ils se sont mobilisés
26:41toutes les équipes du consulat et de l'ambassade
26:43pour repérer les touristes français
26:45trouver ceux dont on n'avait pas de nouvelles
26:47pour savoir qui était kidnappé, qui était tué
26:49l'ambassadeur et le consul sont allés aux enterrements
26:51aux cérémonies de deuil
26:53ils n'ont loupé aucune famille, ils étaient là pour tout le monde
26:55et vraiment si j'ai honte
26:57et j'ai beaucoup de peine de ce que fait Paris
26:59actuellement, on peut être fier
27:01et vraiment c'est important de le dire
27:03des diplomates français qui sont en poste
27:05en Israël, le consulat et l'ambassade
27:07c'est vraiment important de le dire
27:09le corps diplomatique français
27:11a été largement remanié
27:13depuis la prise de pouvoir
27:15d'Emmanuel Macron
27:17et c'est vrai qu'on en parlait
27:19pendant la publicité, le corps préfectoral
27:21le corps diplomatique a été
27:23complètement remanié
27:25sur l'ensemble du territoire
27:27il a été supprimé, il n'a pas été remanié
27:29j'ai essayé de trouver une formule
27:31c'est dimanche matin, si vous pouvez éviter
27:33les mauvaises nouvelles
27:35Arnaud Bénézis
27:37si vous voulez être diplomate, il faudra être
27:39proche du président en fonction
27:41d'accord
27:43c'est quand même dingue, on avait un avantage comparatif
27:45formidable avec le diplomate
27:47revenons, on est à 24h
27:49on le disait des commémorations du 7 octobre
27:51et c'est vrai que
27:53il y a des invisibles
27:55les invisibles ce sont par exemple les otages
27:57les otages encore
27:59au main du Hamas, on a deux otages français
28:01366ème jour de détention
28:03hier j'avais posé la question
28:05je crois que c'était à Philippe Guibert, on parlait des otages
28:07et des otages français
28:09et je l'avais interpellé en me disant est-ce que vous pourriez me donner le prénom des deux otages
28:11et je pense que si
28:13on pose la question
28:15on tend le micro dans les rues à Paris
28:17par exemple
28:19personne ne pourrait donner les prénoms Daupheur et Ohad
28:21qui sont détenus par le Hamas depuis
28:23366 jours
28:25je voudrais qu'on regarde ce reportage bouleversant
28:27qui a été l'un des plus meurtris
28:29le 7 octobre dernier
28:31un dixième des 1000 habitants ont été tués
28:33ce jour-là et sur place
28:35les survivants tentent de redonner
28:37une vie à un village qui a été dévasté
28:39avec des gens qui ne veulent pas
28:41quitter le village, ce village
28:43il est à seulement quelques kilomètres de la bande de Gaza
28:45on regarde le sujet
28:47il est signé Barbara Durand
28:49Avida Bachar est un survivant
28:51du 7 octobre
28:53ce jour-là, ce père de famille
28:55a perdu sa jambe
28:57mais aussi ce qu'il avait de plus précieux sur terre
28:59sa femme et son fils de 15 ans
29:01les impacts de balles
29:03sur cet abri conçu pour le protéger
29:05lui et sa famille
29:07témoignent encore aujourd'hui
29:09de la violence de l'attaque
29:11je tenais la poignée
29:13de la porte très fort, mon fils
29:15la maintenait de l'autre côté, comme ceci
29:17ici, il y a son sang
29:19les balles l'ont touché au bras
29:21aux deux bras
29:23le village Bouts de Berry
29:25situé à 5 kilomètres de la bande de Gaza
29:27plus d'une centaine de personnes ont été tuées
29:29le 7 octobre
29:31la plupart des survivants ont été évacués
29:33Avida Bachar, lui, est resté
29:35l'homme tient grâce à sa fille
29:37également survivante
29:39sur place, les habitants ont conscience
29:41qu'il leur faudra du temps pour
29:43reconstruire leur village ravagé par l'attaque
29:45mais aussi pour penser leur plaie
29:47c'est ma maison
29:49c'est là que je veux vivre
29:51c'est là que je veux élever mes enfants
29:53en toute confiance et en toute sécurité
29:55et c'est là que j'ai l'intention
29:57de passer le reste de ma vie
29:59avancé pour ne pas sombrer
30:01entre colère et chagrin
30:03les habitants de ce qui Bouts
30:05en sont persuadés
30:07un jour ici, ils pourront vivre en paix
30:09le mot qui ressort
30:11c'est aussi la résilience, le courage
30:13de ces personnes-là qui ont tout perdu
30:15le 7 octobre dernier
30:17ce sont ces personnes-là qui peuvent entendre
30:19le bras de fer diplomatique
30:21qui s'engage désormais entre la France
30:23et Israël
30:25c'est pour ça qu'on parlait d'une question de timing
30:27c'était peut-être pas le moment de créer une crise diplomatique
30:29avec Israël, quand vous avez des gens
30:31qui ont perdu leur femme, leurs enfants
30:33qui ont tout perdu
30:35et qui attendaient qu'une seule chose
30:37c'est pouvoir, dans une sorte de sérénité
30:39s'il y a une sérénité
30:41à ce moment-là
30:43commémorer et pleurer leur mort
30:45je voulais vraiment qu'on voit ce témoignage-là
30:47et penser aux otages français
30:49toujours détenus par les terroristes du Hamas
30:51tout ça intervient dans un contexte
30:53et c'est un élément absolument majeur
30:55je pense, et qui est
30:57sous-traité par les médias, parce qu'idéologiquement
30:59évidemment on ne veut pas en parler
31:01c'est devenu une habitude, dans les manifestations
31:03depuis maintenant 3 semaines, d'appeler
31:05à l'intifada dans les rues de Paris
31:07le premier à avoir fait ça, il s'appelle Elia Simzalen
31:09il est fondateur d'Islaminfo
31:11c'était lors d'une manifestation Place de la Nation
31:13c'est désormais l'un des
31:15collaborateurs d'Ersilia Soudet
31:17qui s'appelle Ritchie Thibault
31:19qui a fait de même ce samedi
31:21voilà ce qu'il a dit, les amis, on va aller jusqu'au bout
31:23notre camarade Elias Simzalen
31:25avait raison, le seul chemin
31:27dans les rues de Paris, c'est l'intifada
31:29alors pour ces propos-là
31:31c'est pénalement répréhensible
31:33c'est-à-dire que M. Simzalen, il risque
31:35si je ne m'abuse, un an de prison
31:37et 45 000 euros d'amende, il y a eu un signalement
31:39qui a été fait, je vous propose de regarder
31:41le sujet de Tancred Guihotel
31:43Après les rassemblements
31:45anti-Israël dans les murs de Sciences Po
31:47cette semaine
31:49la manifestation menée hier
31:51dans les rues de Paris a de nouveau
31:53donné lieu à des appels à l'intifada
31:57notamment de la part de l'activiste
31:59Ritchie Thibault, co-fondateur du collectif
32:01Peuple Révolté et assistant parlementaire
32:03de la députée à l'FI Ersilia Soudet
32:05le préfet de police de Paris
32:07va effectuer un signalement au procureur
32:09de la République de Paris pour ses propos
32:11de l'activiste pro-mouvementier à l'intifada
32:13Les amis, on va aller jusqu'au bout
32:15notre camarade Elias avait raison
32:17le seul chemin dans les rues de Paris, c'est l'intifada
32:19Ritchie Thibault fait directement référence
32:21à l'activiste fichiès
32:23Elias Dimlazen, qui avait également
32:25appelé à l'intifada le 8 septembre dernier
32:27Est-ce qu'on est prêts à mener l'intifada
32:29dans Paris ?
32:31Dans nos banlieues ?
32:33Dans nos quartiers ?
32:35Bientôt, Jérusalem
32:37sera libérée
32:39Elias Dimlazen est visé
32:41par une enquête pour ses propos et placé
32:43sous contrôle judiciaire
32:45L'activiste sera jugé le 23 octobre prochain
32:47par le tribunal correctionnel
32:49pour provocation publique à la haine ou à la violence
32:51en raison de l'origine
32:53l'ethnie, la nation, la race ou la religion
32:55Je vous donne la parole dans un instant
32:57mes priorités à Robert Ménard
32:59Robert Ménard, vous êtes maire de Béziers
33:01vous avez été également le secrétaire général
33:03de Reporters sans frontières
33:05on appelle désormais à l'intifada en France
33:07qu'est-ce que
33:09comment vous le décodez
33:11comment vous décrivez cela ?
33:13Ecoutez c'est une longue dérive
33:15une longue déchéance
33:17de cette gauche là
33:19elle est pas seulement irresponsable
33:21dangereuse
33:23elle flirte
33:25avec l'antisémitisme
33:27elle a une haine d'Israël
33:29qui pose question
33:31juste une information
33:33j'ai été poursuivi, enfin je devais être poursuivi
33:35l'antisémitisme a poursuivi
33:37pour avoir dit que c'était un parti antisémite
33:39vendredi
33:41elle s'est désistée de cette plainte
33:43parce que oui
33:45ils sont à la limite
33:47tous ces gens là de l'antisémitisme
33:49ce garçon qui est
33:51l'assistance parlementaire de Mme Soudé
33:53elle flirte
33:55elle aussi avec l'antisémitisme
33:57il est à bonne école
33:59c'est une honte
34:01ils sont toujours du côté des assassins
34:03toujours du côté
34:05de ceux qui prônent
34:07la destruction de l'état d'Israël
34:09c'est ça la réalité
34:11aujourd'hui
34:13à la veille du 7 octobre
34:15vous imaginez, vous avez entendu
34:17M. Mélenchon c'est pas rien
34:19il a été deux fois
34:21candidat à l'élection présidentielle
34:23il y a autour de 20% de français
34:25qui ont voté pour lui
34:27qui dit il faut aller mettre des drapeaux palestiniens
34:29dans toutes les universités
34:31mais attendez
34:33c'est déjà absolument scandaleux en soi
34:35mais à la veille de la commémoration
34:37du 7 octobre
34:39on dépasse l'imaginable
34:41on dépasse l'imaginable
34:43et il y a une partie de la gauche
34:45qui continue à s'associer avec ces gens là
34:47mais c'est eux aujourd'hui
34:49qui sont un problème, c'est plus
34:51le rassemblement national de Jean-Marie Le Pen
34:53et ses propos antisémites
34:55l'antisémitisme il est de ce côté-ci
34:57de l'échiquier politique
34:59il est de ce côté-là
35:01avec ces gens-là
35:03il faut rien leur laisser passer
35:05on peut pas s'associer à ces gens-là
35:07on peut évidemment pas aller manifester
35:09avec eux, ils sont
35:11infréquentables
35:13et ce que dit cet attaché
35:15parlementaire que vous ne connaissez pas
35:17au fond ils disent que ces gens-là
35:19pensent tout bas mais qu'ils osent
35:21pas encore, encore, encore que ces
35:23derniers mois ils ont eu des propos
35:25de la même teneur, honnêtement
35:27la France, et tout à l'heure le monsieur
35:29me reprenait, je ne confonds pas
35:31monsieur Macron et le peuple français
35:33vous savez demain dans ma ville
35:35qui est jumelée avec Niros
35:37qui est un des kibouts vous le savez
35:39qui a été l'objet de ce pogrom
35:41le 7 octobre
35:43il y aura des français qui seront
35:45dans les rues pour commémorer le 7 octobre
35:47et qui seront pas du côté
35:49de monsieur Macron.
35:51Merci Robert Ménard pour votre témoignage
35:53ce matin dans l'heure
35:55des pro-week-end
35:57vous avez parlé de Jean-Luc Mélenchon, je voudrais qu'on l'écoute
35:59parce que c'est intimement lié dans la même
36:01manifestation, vous avez l'assistante
36:03d'Arsidia Soudé qui confirme
36:05que la réponse ce sera l'intifada
36:07il avait raison monsieur Imzalen
36:09d'appeler à l'intifada
36:11et Jean-Luc Mélenchon qui dit
36:13drapeau palestinien partout
36:15à partir du 8 octobre
36:17A partir de
36:19mardi 8 octobre, jeunes gens
36:21pavoiseux aux couleurs de
36:23la Palestine qui subit
36:25depuis un an le martyr
36:27du génocide
36:31A partir du 8 octobre
36:33pavoisés aux couleurs
36:35du Liban, la nation
36:37soeur, le peuple ami
36:39dans lequel nous refusons
36:41de trier parmi ceux
36:43qui résistent à l'invasion
36:45pavoisés
36:47pour montrer que cette France existe
36:49Qu'est-ce qu'il cherche
36:51aujourd'hui ?
36:53Il parle en partie à sa clientèle électorale
36:55clairement
36:57mais même en partie
36:59plus largement
37:01ce qu'il voulait, ce qui était frappant c'est que jusqu'à présent
37:03par rapport à ce qui s'était passé dans d'autres pays
37:05je pense au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis
37:07finalement la société
37:09française depuis le 7 octobre
37:11avait évité ce type
37:13de débordement
37:15et d'ailleurs on peut considérer que la laïcité
37:17de ce point de vue là a été utile
37:19à éviter ce type de débordement
37:21et là c'est en train de s'accélérer manifestement
37:23avec ces appels à l'intifada
37:25Dans un silence
37:27médiatique, vous qui faites plein de médias
37:29Arnaud Bédetti, vous êtes partout
37:31parce que vous êtes là pour le coup, une sommité
37:33Non mais plus sérieusement, vous avez entendu
37:35ces sujets, l'appel à l'intifada
37:37dans d'autres, vous avez débattu de ça
37:39tout au long de ces trois dernières semaines ?
37:41Non, pas forcément
37:43Mais bon, en tout cas
37:45c'est normal maintenant, l'appel à l'intifada
37:47La réalité c'est que c'est un phénomène qui vient de loin
37:49avec le 7 octobre radicalisé
37:51c'est-à-dire ce phénomène qui est un phénomène de séparatisme
37:53d'une partie de la population
37:55d'une partie des
37:57leaders politiques qui appellent à ce séparatisme
37:59c'est-à-dire c'est un phénomène
38:01qui a commencé il y a déjà 20 ans
38:03je rappelle que Georges Bensoussan avait
38:05parfaitement documenté ça
38:07dans un de ses ouvrages collectifs
38:09Vous avez entièrement raison, mais pendant 20 ans
38:11Georges Bensoussan a été mis au banc
38:13de la société, poursuivi
38:15et mis au banc de la société
38:17il a fallu un drame comme le 7 octobre
38:19pour que sa parole
38:21renaisse en quelque sorte dans les médias
38:23Non mais là aussi ça souligne quand même l'impunité
38:25absolue de l'extrême gauche
38:27L'intifada ça veut dire quoi ? Ca veut dire la guerre des pierres, ça veut dire le soulèvement
38:29Donc ils appellent
38:31au soulèvement, c'est pas rien
38:33dans notre pays
38:35un soulèvement ça a une signification
38:37donc c'est quand même très problématique
38:39que des collaborateurs parlementaires
38:41de la France Insoumise soient mêlés
38:43à toutes ces affaires là, mais je rappelle qu'il y en a un
38:45sauf erreur de ma part, qui avait harassé
38:47une affiche en mémoire de
38:49Philippine, ils sont absolument
38:51au dessous de tout
38:53et nullement recadrés, mis de côté
38:55par leur député, c'est collaborateur
38:57Moi j'en ai jamais entendu parler
38:59Arsilia Soudé elle a dû l'applaudir
39:01Elle a dû lui faire cette promotion
39:03Rappelons une petite chose toute simple
39:05où sont décrits des ODA
39:07c'est affreux la France Insoumise, pardon mais la France Insoumise
39:09c'est le parti avec lequel se sont alliés
39:11Renaissance
39:13et même LR, pardon
39:15aux dernières élections, non mais dans le cadre
39:17des législatives
39:19Non non non, je crois pas que LR justement
39:21ils ont pas appelé
39:23Monsieur Marlex, il y aurait pas eu
39:25de désistement du candidat
39:27de la France Insoumise
39:29Gérald Darmanin
39:31Les candidats se sont désistés
39:33Vous avez entièrement raison, monsieur Attal
39:35à l'époque Premier Ministre
39:374 juillet sur France Inter, décidément
39:39il se passe des choses sur France Inter
39:41quand le chef de l'état ou l'ancien chef du gouvernement
39:43sont invités
39:454 juillet, il dit
39:47je préfère mettre un bulletin LSI dans l'urne
39:49plutôt qu'un bulletin
39:51Rassemblement National
39:53Et Xavier Bertrand il a dit quoi ?
39:55Il est pas LR Xavier Bertrand ?
39:57Il est LR Xavier Bertrand
39:59Il a pas quitté le parti ?
40:01Non mais parce qu'entre les...
40:03Il fait souvent des aller-retours
40:05Et encore une fois il y a des candidats LR
40:07qui sont élus
40:09C'est pas du tout pour les enfoncer
40:11C'est incroyable de Mélenchon quand même
40:13C'est d'autant plus dangereux
40:15Vous ça vous inquiète plus Jean-Luc Mélenchon
40:17que les appels à l'intifada ?
40:19C'est bonnet rouge et rouge bonnet
40:21Où c'est à mon avis très dangereux
40:23ce type de déclaration
40:25et j'ajoute l'intifada, c'est que le pouvoir
40:27est très faible en France en ce moment
40:29C'est-à-dire que vous avez une espèce d'apesanteur politique
40:31qui au-delà de la crise politique
40:33pourrait nous emmener dans le mur
40:35Mélenchon en tirant
40:37sur ce genre
40:39en ayant ce genre de propos à mon avis
40:41c'est même plus dangereux
40:43c'est gravissime
40:45Le pouvoir est faible
40:47Non mais attendez
40:49que ce soit moralement
40:51condamnable
40:53Les avis sont unanimes
40:55Ce qui est intéressant c'est ce que va dire la justice
40:57On va voir
40:59M.Migaud nous explique que la justice est sévère
41:01On va voir si M.Himselen
41:03va écoper d'un an de prison
41:0545.000 euros d'amende pour appeler à l'intifada
41:07On va voir si
41:09à Sciences Po, ceux qui ont appelé l'intifada
41:11vont eux aussi être condamnés
41:13On va voir si M.Ritchie Thibault qui a ses entrées
41:15à l'Assemblée Nationale et qui travaille
41:17avec Mme Hercilia Soudé
41:19va lui aussi passer devant les tribunaux
41:21et lui aussi va être condamné
41:23pour ses appels à l'intifada
41:25Autre sujet à présent
41:27Emmanuel Macron
41:29Il n'y a pas que sur Israël
41:31qui peut créer des tensions
41:33Il y a un bras de fer qui s'engage sur la question migratoire
41:35avec Bruno Rotailleau
41:37Toujours dans cette interview
41:39à nos confrères de France Inter
41:41il est revenu sur la déclaration
41:43de Bruno Rotailleau concernant l'immigration
41:45qui n'est pas une chance pour la France
41:47Mais Bruno Rotailleau ne dit pas que ça
41:49C'est de la malhonnêteté intellectuelle
41:51de dire que Bruno Rotailleau a dit
41:53que l'immigration n'est pas une chance pour la France
41:55Il dit, je cite,
41:57l'immigration n'est pas une chance
41:59ni pour les migrants qu'on ne peut pas accueillir
42:01décemment, très important
42:03ni pour les Français
42:05Donc il y a une paresse intellectuelle
42:07ou une malhonnêteté intellectuelle
42:09Noémia Hardy nous explique tout
42:11Il y a quelques jours
42:13le ministre de l'Intérieur
42:15signait une divergence claire avec le macronisme
42:17L'immigration n'est pas une chance
42:19ni pour les migrants qu'on ne peut pas accueillir
42:21décemment, ni pour les Français
42:23Je regrette qu'on ne puisse pas faire de référendum
42:25Il faudrait réviser la Constitution
42:27L'immigration est un des phénomènes qui a le plus bouleversé
42:29la société française
42:31sans que jamais les Français n'aient eu à se prononcer
42:33Emmanuel Macron n'a pas caché son désaccord
42:35interrogé par France Inter
42:37ce samedi, le président
42:39s'est désolidarisé de son ministre
42:41C'est en contradiction avec le discours
42:43mais aussi avec la réalité
42:45Nous sommes un pays ouvert depuis toujours
42:47qui a vécu de l'immigration européenne et non européenne
42:49qui est bousculé aujourd'hui
42:51comme beaucoup d'autres pays en Europe
42:53Mais être français, c'est un projet
42:55d'une culture, d'une histoire
42:57Les binationaux sont des millions dans notre pays
42:59et c'est notre richesse, et c'est une force
43:01Le chef de l'Etat n'est pas le premier à se manifester
43:03Prisca Tevneau avait elle aussi
43:05critiqué la prise de parole
43:07de Bruno Rotailleau
43:09On peut parler immigration sans dénigrer
43:11les Français qui en sont issus
43:13Notre langue permet de faire la différence
43:15entre immigration illégale et légale
43:17La première est à combattre, la deuxième est à contrôler
43:19Ne pas faire la distinction, fait le lit du RN
43:21Selon un récent sondage pour le Figaro
43:23la cote de confiance d'Emmanuel Macron
43:25perd 3 points en un mois
43:27et tombe à 22%
43:29Elle n'était jamais retombée aussi basse
43:31depuis la crise des gilets jaunes
43:33Alors que dans le même temps, en un mois
43:35Bruno Rotailleau a gagné 10 points
43:37C'est la cote de popularité la plus en hausse
43:39de tous les responsables politiques
43:41en l'espace d'un mois
43:43Donc la seule réalité, c'est la volonté
43:45la seule réponse
43:47à tous ces débats
43:49idéologiques, c'est la volonté des Français
43:51Or les Français, quand on leur pose
43:53la question, souvent 58%
43:55répondent que d'après eux, l'immigration
43:57n'est pas une chance pour la France
43:59Du reste, j'ai trouvé la réponse d'Emmanuel Macron
44:01je ne sais pas ce que vous en pensez
44:03Très éculé, j'ai l'impression d'entendre un discours
44:05des années 80, alors il a pris
44:07deux exemples, Charles Aznavour et Marie Curie
44:09C'est individuel
44:11C'est bien que le problème
44:13et le sujet est collectif
44:15qu'individuellement il y ait des réussites magnifiques
44:17que ça personne ne le conteste, c'est hanté d'Éluvien
44:19On pourrait dire aussi Mazarin, c'était pas mal
44:21à la place de Barnier, il se débrouillerait peut-être pas mal
44:23Et puis, c'est de mauvaise foi
44:25parce qu'il choisit aussi
44:27des exemples culturellement proches
44:29Et on sait bien qu'aujourd'hui
44:31c'est plus le sujet
44:33d'une immigration
44:35chrétienne, etc
44:37Donc tout cela est cousu de fil blanc
44:39et c'est évidemment
44:41dramatique d'avoir une telle paresse intellectuelle
44:43Eric Revelle
44:45Au-delà de ce qu'a dit Gabriel, qui me semble juste, c'est que malheureusement
44:47le président de la République
44:49il essaie encore
44:51dans le débat politique français
44:53puisqu'il est complètement à l'extérieur en réalité
44:55Donc il essaie de remettre une petite pièce pour qu'on parle de lui
44:57et des débats politiques français
44:59alors que maintenant il se cantonne sur l'Europe
45:01et sur la diplomatie avec le résultat qu'on voit
45:03Mais si on faisait aussi de l'immigration
45:05une chance pour leurs pays d'origine
45:07Et s'ils ont une chance pour la France
45:09Pourquoi ne le serait-il pas pour le Sénégal, l'Algérie, le Maroc ?
45:11Après tout, eux aussi ont besoin
45:13de Marie Curie et de Charles Aznavour
45:15Je pense qu'ils en profiteraient grandement
45:17Ils participeraient au développement de leur pays
45:19C'est quasiment terminé
45:21Il me reste quelques secondes
45:23Et c'est bien de finir par une
45:25respiration, une touche positive
45:27Vous avez entièrement raison Raphaël Stainville
45:29Et je pense que l'article à lire
45:31ce week-end, ce dimanche
45:33c'est à découvrir dans le journal du dimanche
45:35la politique de santé dont la France devrait s'inspirer
45:37à Arcachon
45:39Et c'est à Arcachon qu'il y a le plus grand nombre de
45:41centenaires par habitant
45:435 fois plus de centenaires qu'ailleurs en France
45:45Raphaël Stainville
45:4722 centenaires sur une population de 12 000 habitants
45:49Et c'est notamment dû à une politique
45:51vraiment très active
45:53proactive en matière de santé
45:55Je crois que c'est un budget de 500 000 euros
45:57que consacre le maire
45:59pour le bien-être de ses habitants
46:01Et il fait une comparaison amusante
46:03c'est-à-dire que plutôt que de dépenser 2 millions
46:05pour un concert de Pascal Obispo
46:07Il préfère consacrer
46:09500 000 euros
46:11On aime bien Pascal Obispo
46:13Mais on va demander à Serge Neidjar si on peut délocaliser
46:15CNews à Arcachon
46:17histoire d'être nous aussi centenaires
46:19Dans un instant c'est le grand rendez-vous avec
46:21Nicolas Dupont-Aignan, j'ai hâte d'entendre Nicolas Dupont-Aignan
46:23sur les déclarations d'Emmanuel Macron
46:25mais pas que, j'imagine qu'il va revenir sur la situation
46:27avec la France insoumise
46:29notamment et ses appels à l'intifada
46:31Restez avec nous sur CNews, le grand rendez-vous
46:33Europe 1 CNews, c'est dans un instant
46:35Et nous on se retrouve ce soir, à ce soir

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