• le mois dernier
Avec Nadège LEFEBVRE, Brigitte LEFEBVRE, Charles-Edouard BARBIER, Charlotte HOUET, Mélanie BONNEMENT, Benoît TOUTAIN, Mathilde BEEUWSAERT, Marie CAUFFET, Christophe MENARD, Eric BERNARD.

Retrouvez La France à découvrir avec Christophe Jicquel tous les dimanches à 17h.

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##LA_FRANCE_A_DECOUVRIR-2024-10-13##

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Voyages
Transcription
00:00Le marché fermier de l'Oise, à Beauvais, premier marché fermier des Hauts-de-France, présente
00:05Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel.
00:09Ah, chers amis de Sud Radio, oui, nous sommes bien en direct à 20 minutes au nord de Paris, dans l'Oise, à Beauvais.
00:15Et en direct, au milieu de cette campagne picarde à la richesse agricole, forestière et maraîchère, à la densité et richesse exceptionnelle.
00:22Oui, il faut le dire, le département de l'Oise est une terre clairement épicurienne.
00:26Ici, à même pas 40 kilomètres de Paris, plus de 60% de la surface du département est en terre agricole.
00:32Près de 3000 exploitations nous ravissent d'une production de fruits, légumes, violailles, viandes de haute qualité,
00:38du vexin français au noyonnais, en passant par le pays de Bray, le clermontois, le soissonnais,
00:43une constellation d'une huitaine de micropays la composent, avec chacune leur identité de saveur et de savoir-faire.
00:49Donc chaque année, sous la bannière de leur conseil départemental, quelques 120 représentants
00:54de ce monde rural enthousiaste et fier de leurs produits se réunissent en un marché fermier géant et unique à Beauvais, leur capitale.
01:01C'est donc depuis cette véritable vitrine géante du savoir-faire maraîcher et agricole de l'Oise
01:06que nous allons vous faire partager en direct un peu du cœur de cette ruralité saine, enthousiasmante et dynamique signée de l'Oise.
01:14Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel.
01:18Et pour bien vendre le département de l'Oise, Nadege Lefebvre est avec nous, présidente du conseil départemental de l'Oise.
01:24Bonjour Madame Lefebvre. Bonjour Monsieur Gickel.
01:26Est-ce qu'on l'a bien vendu ce département de l'Oise ? Oui.
01:28Une terre épicurienne. Tout à fait, tout à fait. Mais on veut la vendre encore plus.
01:32Très bien. Et c'est la raison pour laquelle nous voulons mettre à l'honneur nos producteurs
01:37pour mieux faire connaître l'Oise et ses richesses du savoir-faire et aussi bien sûr du terroir.
01:43Et des saveurs. Et des saveurs.
01:45Benoît Biberon est avec nous, il est conseiller départemental délégué d'agriculture.
01:49Alors Monsieur Biberon, est-ce qu'on peut dire que l'Oise est le fournisseur officiel des parisiens en fruits, légumes, viande, miel et fonds produits ? Entre autres.
01:56Bonjour. Alors l'Oise n'est pas le fournisseur officiel parce qu'on peut le fournir dans toute la France.
02:02Mais l'Oise jouit un pignon sur rue, si je puis dire, sur la région parisienne, premier bassin de consommation de France
02:09et on est tout de suite immédiatement à Paris, dans la région parisienne, quand on est dans l'Oise.
02:13Et ça c'est une force et un atout économique important.
02:16Absolument. Primordial.
02:17Primordial, qu'on peut entretenir et qu'on peut développer justement.
02:20A l'heure où on parle beaucoup du circuit court et de proximité, malheureusement nos amis parisiens n'ont pas cette possibilité d'avoir une production locale.
02:28Donc nous on est les premiers acteurs immédiats à la porte.
02:31Aux portes de Paris, Madame Lefebvre, 20 minutes, 40 kilomètres c'est rien.
02:35Quand il n'y a pas trop de circulation, oui. Tout à fait.
02:37Alors là c'est la 18e édition, c'est une véritable vitrine des producteurs locaux avec concours du meilleur produit du terroir créé en 2022.
02:45Est-ce que cette édition s'annonce sous les meilleurs hospices ?
02:48Oui, plutôt, puisque nous avons 12% de plus de producteurs, ce qui est quand même très intéressant.
02:56Et puis nous avons des producteurs dans des domaines complètement variés, le salé, le sucré, les boissons et les produits travaillés.
03:04Pour la cuisine notamment. Et donc oui, il y a vraiment tout ce qu'il faut sur ce marché, ce marché fermier.
03:11Est-ce qu'il vous tient toujours à cœur de faire participer les producteurs locaux aux cuisines du département des collèges ?
03:17Bien sûr, bien sûr.
03:18Toujours ?
03:19Alors là aussi, c'est ce qu'on disait tout à l'heure, ce que disait M. Bibron tout à l'heure.
03:23C'est que voilà, on n'a pas de quoi couvrir toutes les restaurations, mais l'objectif, à chaque fois que c'est possible, nous le faisons.
03:30D'accord. M. Bibron, tout à l'heure, en préparant cette émission, vous me disiez, on n'est pas une agriculture, on est des agriculteurs. Précisez-nous tout ça.
03:38Bien sûr, il y a des agriculteurs, parce qu'il y a une agriculture de production de masse industrielle, typiquement la betterave sucrière.
03:46Ça, c'est la ligne de force de l'Oise, la betterave.
03:48Pas seulement de l'Oise.
03:49Entre autres, des Hauts-de-France.
03:51Dans tous les départements, vous avez une agriculture de masse et une agriculture aussi du circuit court, de la proximité, de la production à plus petite échelle,
04:00proche de l'artisanat, d'ailleurs, l'agriculture et l'artisanat sont réunis aujourd'hui.
04:04Et voilà, donc il y a des agriculteurs, il y a des agriculteurs aussi, parce qu'il y a du conventionnel, il y a du biologique également, hein,
04:10qu'il faut soutenir encore plus en ce moment.
04:12Donc voilà, c'est une agriculture plurielle qu'on a dans l'Oise.
04:153 000 exploitations ?
04:173 000 exploitations. Alors, il faut essayer de maintenir, hein, je sais que c'est important.
04:21C'est pas mal.
04:22C'est pas mal, mais c'est un nombre qui a beaucoup diminué, et voilà, il y a beaucoup de départs en retraite prévus dans les années à venir.
04:28Et est-ce qu'il y a des jeunes néoruraux qui s'installent ou des nouveaux arrivants ?
04:31Oui, il y en a. Oui, oui. Et il y a des outils à leur disposition aussi pour s'installer.
04:34D'accord. Ça, on les aide, Madame Lefebvre, les gens qui veulent s'installer ?
04:37Oui, nous avons des aides pour les agriculteurs qui peuvent varier en fonction de la conjoncture et en fonction des besoins.
04:44Mais pour citer quelques exemples, nous avons aidé à un moment les producteurs laitiers sur les machines à traire.
04:51Aujourd'hui, les vétérinaires, il y en a de moins en moins, et donc il faut qu'ils travaillent vite.
04:56Et donc, on a beaucoup aidé les éleveurs sur les parcs de contention.
05:00Et puis, nous avons connu des incendies, des feux de récolte importants.
05:05Et nous avons mis en place un kit, et nous aidons les...
05:09Et nous avons mis en place un kit qui permet de travailler et d'essayer d'aider les agriculteurs tout en apprenant.
05:20Madame Lefebvre, vous avez fait un petit tour sur le grand marché fermier de l'Oise.
05:23Aujourd'hui, qu'est-ce qui vous a le plus surpris, amusé ?
05:26Qu'est-ce que vous aimez voir, venir découvrir ici ? Vous connaissez ça par cœur, bien sûr.
05:30Mais pour nos auditeurs, pourquoi il faut venir ici au marché fermier de l'Oise ?
05:33Alors, ici, il y a plusieurs raisons.
05:35Oui, c'est ça. Vous allez trouver des légumes, des fruits, évidemment.
05:38Vous allez trouver de la viande de qualité.
05:40Vous allez trouver aussi, effectivement, des condiments.
05:44Enfin, un peu de tout, quoi, en réalité.
05:47Et il y a vraiment pour tous les goûts.
05:50Et j'ai fait mon petit tour, tout à l'heure, dans les allées.
05:53Et je peux vous...
05:55Et...
05:57Dans les...
05:59Vous verrez que...
06:01Les agriculteurs présents...
06:03Ca vend bien.
06:05...
06:07...
06:09...
06:11Un très beau petit village à visiter avec des colombages.
06:14Il y a quelques kilomètres d'ici, oui.
06:16Ca, on peut être fier de ce département parce qu'il a une grande richesse à la fois culturelle, patrimoniale, maraîchère, agricole.
06:21Et à ce propos, M. Biberon, d'ailleurs, sur la richesse agricole,
06:24est-ce qu'on peut dire qu'il y a des choses qu'on peut encore explorer ?
06:27Qu'on peut lancer dans l'Oise ?
06:29Ah oui. Il y a beaucoup de filières.
06:31Produits carnés, transformations.
06:33Je citais la région parisienne.
06:35Mais...
06:37Ils sont très, très demandeurs.
06:39Je suis soit en moyenne, donc je connais un petit peu les circuits.
06:42Et ils sont très, très demandeurs.
06:44Les consommateurs sont très demandeurs de circuits courts.
06:47Je vais rien dire.
06:49Aussi, dans ces périodes des dizaines budgétées en ce moment,
06:52le circuit court, le direct producteur,
06:55c'est quand même, à tous les coups,
06:57le meilleur rapport qualité-prix que vous puissiez avoir.
07:00Vous allez sur un marché comme la ville de Beauvais,
07:03vous avez typiquement des producteurs les uns à côté des autres
07:07et avec des prix très, très abordables.
07:10C'est vrai qu'il y a une politique du prix qui est quand même différente de Paris.
07:13Il faut bien le dire. C'est moins cher.
07:15Ah oui. Mais je voudrais rebondir sur ce que dit Benoît Biberon.
07:18Parce qu'on aide aussi à la diversification agricole.
07:21Et ça, c'est important pour aider des agriculteurs à peut-être tester
07:24effectivement d'autres types de production.
07:26Et ça, ça fonctionne plutôt bien.
07:29Et il y a aussi quelque chose qui est assez nouveau
07:31avec des agriculteurs qui essaient de développer.
07:34C'est la vigne.
07:36Oui. C'est quelque chose qui est assez peu attendu, la vigne dans l'Oise.
07:40C'est assez peu attendu.
07:43Mais nous avons des...
07:44Il y a 3 vignerons.
07:46Pour le moment.
07:47Mais on a vraiment des essais à certains endroits.
07:51Des endroits où il y a un siècle ou deux, il y avait de la vigne.
07:54Et donc, à nouveau, les agriculteurs essaient de planter de la vigne à nouveau.
07:58Et est-ce que dans ce marché fermier de l'Oise,
08:00il y aura des prix qui vont être remis et lesquels ?
08:02Alors, il y aura des prix.
08:04Il y aura le prix pour les boissons.
08:07Parce qu'on a aussi des brasseurs.
08:09Il y aura le prix du salé, le prix du sucré.
08:12Et 27 producteurs se sont inscrits
08:16pour pouvoir effectivement participer à ce concours.
08:20Et donc, il y aura les résultats tout à l'heure.
08:22Alors, on en parlait tout à l'heure.
08:24On fabrique de la moutarde dans l'Oise.
08:26Oui.
08:28Comment on peut être aussi à côté de Dijon
08:32et arriver quand même à faire une marque ?
08:34Vous savez, quand il y a eu la crise de la moutarde,
08:37eh bien, on ne trouvait pas de moutarde.
08:39Et nos producteurs locaux arrivaient à nous produire de la moutarde.
08:42Donc, c'est fabuleux.
08:43Oui, c'est pas mal.
08:44Comme quoi, effectivement, on est loin de Dijon.
08:46On est loin, effectivement, des producteurs de moutarde connus.
08:50Mais ici, on a de très, très bonnes moutardes
08:52et qui nous permettent de faire de la cuisine...
08:54Au top.
08:55Au top.
08:56D'accord.
08:57Vous confirmez qu'il y a des produits
08:59qu'on ne s'attend pas à trouver dans l'Oise
09:01et qui sont surprenants ?
09:03Oui, il y a des produits surprenants, effectivement, mais...
09:06Il y a le miel, les fruits, les légumes...
09:09Ah oui, on est bien pourvus en miel.
09:11Mais encore, il y a beaucoup de produits quand même en France
09:14et pas seulement dans l'Oise où on est déficitaire.
09:16Donc, on a encore des choses et des progrès à faire, effectivement.
09:19Alors, je me suis fait un petit tour du marché
09:21et j'ai trouvé qu'on avait beaucoup de retours sur les légumes oubliés aussi.
09:24Les légumes du passé.
09:25Les légumes du passé.
09:26Les fruits, les pommes, les pommes du passé.
09:28Ça peut être une niche, une marque de fabrique de l'Oise.
09:31Mais de toute façon, effectivement, par rapport aux produits de masse,
09:34il faut savoir parfois se démarquer.
09:36Se démarquer, effectivement.
09:37Il y a la proximité qui est une bonne marque, le prix aussi.
09:40Mais effectivement, de les mettre en valeur,
09:42des variétés anciennes, des produits parfois disparus,
09:45oui, c'est très tendance.
09:48Et des recettes nouvelles pour les gens qui transforment également.
09:51Ah oui, on a la dernière champignonnière de l'Oise
09:54qui a été reprise il y a deux ans, je crois.
09:57Quelqu'un qui se bat pour pouvoir maintenir les champignons dans l'Oise.
10:00Absolument, et on va le recevoir dans l'émission tout à l'heure.
10:02Un dernier mot, Madame Lefebvre, sur le monde de l'agriculture dans l'Oise.
10:05C'est un monde que vous soutenez.
10:06Vous êtes inquiète sur son avenir, comme un peu partout en France,
10:09ou vous savez que c'est, dans l'Oise, un monde plutôt solide ?
10:12Non, non, c'est pas solide.
10:14C'est fragile.
10:16On a une terre agricole.
10:17On s'y intéresse de très très près.
10:19On essaie de voir tout ce qu'on peut faire pour les aider
10:22dans la mesure de nos capacités et de nos compétences.
10:25Mais non, non, c'est vraiment une profession qui a besoin
10:28d'être épaulée et puis d'être entendue, surtout.
10:31C'est une population qui a besoin de vivre de leurs produits.
10:35C'est surtout ça.
10:36Et le tourisme, ça fait partie des choses aussi
10:38qui peuvent venir au secours du monde rural et agricole.
10:41Bien sûr, bien sûr.
10:42Bien sûr, parce que le tourisme dans l'Oise,
10:45vous disiez tout à l'heure qu'on avait un super patrimoine.
10:48On a des espaces, effectivement, naturels très importants.
10:51Mais on a aussi de quoi avoir un très beau tourisme vert.
10:54Et qui dit tourisme vert, il y a un lien avec l'agriculture aussi.
10:58D'ailleurs, le département que vous présidez
11:00a récupéré les bistrots de pays.
11:02Alors, oui, c'est une histoire.
11:04Avant les fusions des chambres de commerce,
11:07la chambre de commerce de l'Oise avait ce label,
11:10bistrot de pays.
11:11Et puis, quand il y a eu les fusions avec les chambres régionales,
11:15eh bien, ce produit, il était abandonné.
11:18Donc, j'ai décidé, effectivement,
11:20que ce soit le département qui le récupère.
11:22Et je l'ai, bien sûr, confié à Oise Tourisme,
11:25qui est un satellite du conseil départemental,
11:27pour développer le label.
11:29Rappelons la philosophie, rapidement, de Bistrot Tourisme.
11:32C'est de la cuisine de circuit court,
11:34de qualité, du terroir,
11:37servie dans des petits établissements bistrots.
11:40Oui, c'est ça, dans des petits établissements bistrots.
11:42Et l'objectif, c'est de faire connaître les produits du terroir
11:45et obligatoirement avoir un lien
11:47et, bon, je ne vais pas dévoiler
11:49puisque je pense que, tout à l'heure, vous allez aborder.
11:51Mais, voilà, ils jouent tous le jeu.
11:53Il y en a 14, pour le moment, dans le département de l'Oise.
11:56J'espère qu'il y en aura plus dans les années qui viennent.
11:58Mais, en tout cas, ils font un excellent travail
12:00avec les producteurs locaux.
12:01Benoît Bibron et Nadege Lefebvre, merci.
12:03Je vous laisse continuer votre tour de marché fermier de l'Oise.
12:06Merci beaucoup.
12:07On marque une pause et on continue à parler, bien sûr,
12:09en direct, ici, de Beauvais et du marché fermier de l'Oise.
12:11A tout de suite.
12:12600 habitants.
12:13600 habitants.
12:14C'est bien. Depuis 15 ans.
12:17Tout à fait.
12:23Madame...
12:28On l'a dit pour venir goûter
12:29la formidable kyriette de produits qu'on peut trouver
12:32dans tous les sens.
12:33Mais, au niveau tourisme, vous n'êtes pas les derniers.
12:36Compiègne, Chantilly,
12:38le village préféré des Français ?
12:40Gerberoy.
12:41Gerberoy.
12:42Et puis, il y a plein d'autres choses à visiter.
12:43Exactement.
12:44Alors, si, par exemple, on est un couple
12:46avec une famille et des enfants,
12:48on vient dans l'Oise.
12:49Qu'est-ce qu'on fait ?
12:50Là, nous avons la chance
12:52d'avoir les trois grands parcs d'attraction
12:55tels que le parc d'Astérix,
12:56la mer de sable, à Hermenonville,
12:58et puis le parc Saint-Paul
13:00qui est à 10 km d'ici, à peine.
13:02Alors, les plus anciens s'en rappellent,
13:04c'est Jean-Richard qui avait créé la mer de sable.
13:06Oui, oui.
13:07Moi, j'étais pas né, mais...
13:08Ils ont fêté leur 60 ans l'année dernière.
13:1060 balais.
13:11Exactement.
13:12Énorme.
13:13C'est un bel endroit.
13:14Très beau.
13:15Très atypique.
13:16Oui, parce qu'on peut y voir des cow-boys
13:18et des Indiens.
13:19Voilà, dans l'Oise, comme quoi...
13:21Exactement.
13:22Tout est possible.
13:23Rando Oise, c'est quoi ?
13:24Alors, c'est une nouvelle application
13:26que Oise Tourisme vient de lancer.
13:28On a plus de 350 parcours.
13:30Ça va de 1 km
13:32à 78 km.
13:36D'accord.
13:37Donc là, on peut faire à pied, à vélo,
13:39en VTT.
13:41L'application, ce qui est bien,
13:44c'est que c'est sur GPS.
13:46Donc, on n'a pas besoin de la 4G
13:48ou de la 3G.
13:49Si on est en pleine campagne,
13:50on arrive à retrouver son chemin.
13:52Et...
13:54Voilà, c'est bien pour tout le monde.
13:56Il n'y a pas trop de difficultés.
13:58Les difficultés sont analysées.
13:59C'est familial.
14:00Exactement.
14:01Et ça peut être aussi sportif.
14:02Quand on est à...
14:03Quelqu'un...
14:04...
14:05...
14:06...
14:07...
14:08...
14:09...
14:10...
14:11...
14:12...
14:13Président national des bistrots de pays.
14:15J'ai noté 150 bistrots de pays en France.
14:17Combien dans l'Oise ?
14:19On en a 11 dans l'Oise.
14:2011 ! Ce qui est pas mal.
14:21Ouais, c'est un joli réseau
14:23qui est actif depuis 2008.
14:25Donc, ça fait maintenant...
14:27... un petit bout de temps.
14:28On a accueilli un nouveau cette année.
14:30La Buvette qui est à Saint-Maximin.
14:32Et on espère en accueillir plein d'autres
14:34dans les prochaines années.
14:36Sortie de cette crise Covid qui nous a fait
14:38un petit peu de difficultés.
14:40On espère vraiment accueillir plein de nouveaux bistrots.
14:42Alors, quelle est la philosophie du bistrot de pays de l'Oise,
14:44M. Barbier ? Vous avez deux secondes.
14:46Alors, deux...
14:47Convivialité ?
14:48Exactement.
14:49La philosophie des bistrots de pays, en général,
14:51c'est la convivialité et l'authenticité.
14:53C'est ça.
14:54C'est vraiment les deux mots, j'allais dire,
14:56bannières des bistrots.
14:58Et on trouve, évidemment, des producteurs locaux.
15:00C'est ça.
15:01L'idée, c'est d'être l'ambassadeur de son terroir
15:03dans l'assiette et dans le tourisme.
15:05Et donc, dans l'assiette, de travailler
15:07en circuit court avec des producteurs locaux.
15:09Évidemment, faire du fait maison,
15:11c'est indispensable.
15:13Et majoritairement, produits locaux et de saison.
15:15Alors, Charlotte Ouette, vous êtes productrice
15:17volailles et pigeonneaux en circuit court.
15:19Vous avez rejoint l'exploitation de votre époux,
15:21installé depuis trois ans.
15:23115 hectares, 480 couples de pigeons,
15:253 500 pigeonneaux.
15:27Oui, sur une année.
15:29Ah, sur une année. C'est pas mal, déjà.
15:31Que vous produisez ?
15:32Oui, tout à fait.
15:33Pigeonneaux de qualité, comment vous y prenez-vous ?
15:35Vous avez aussi 25 vaches à l'étante.
15:37Bravo. Je vous félicite, parce que c'est un boulot
15:39de tous les jours, dont on ne se rend même pas compte,
15:41pour fournir
15:43des pigeonneaux de haute qualité. Comment vous faites ?
15:45En fait, nous, on s'occupe des couples.
15:47Le pigeonneau,
15:49c'est vraiment une filière un petit peu
15:51particulière pour ça. Nous, on prend soin des couples.
15:53Et eux...
15:54Ils prennent soin des bébés.
15:55Tout à fait.
15:56Ils font des bébés, ils s'en occupent.
15:57C'est ça. Nous, on n'intervient pas du tout, au final, sur le pigeonneau.
15:59C'est vraiment très naturel.
16:01À part mettre de l'éclairage
16:03pour pouvoir avoir des pigeonneaux
16:05toute l'année, parce que sinon, ce serait comme
16:07les oiseaux dans la nature. L'hiver, on n'aurait
16:09pas de pigeonneau.
16:11Mais...
16:13...
16:15...
16:17...
16:19...
16:21...
16:23...
16:25...
16:27Il faut qu'il n'ait pas volé. C'est justement la particularité
16:29pour qu'il reste vraiment tendre,
16:31c'est-à-dire vraiment moelleux,
16:33puisque quand il n'a pas volé, il garde
16:35ce moelleux, il ne fait pas de muscles.
16:37Généralement, entre 28 et 32 jours.
16:39Il faut qu'il soit complètement plumé,
16:41mais qu'il ne soit pas encore sorti du nid.
16:43D'accord. Brigitte...
16:45Si, c'est Brigitte Lefebvre, c'est Brigitte, bien sûr.
16:47Parce que j'avais une autre madame... Non, vous, c'est Brigitte.
16:49Brigitte, l'oise,
16:51c'est aussi une terre de randonnée,
16:53on l'a vu, de sportif.
16:55Et si on est juste en balade et qu'on veut
16:57se balader dans le patrimoine de l'oise, on va où ?
16:59Alors, on a plein de belles choses.
17:01Oui, c'est ça. Il y a une liste.
17:03Exactement. Alors, il y a
17:05Compiègne et son château.
17:07Donc, il y a un magnifique mobilier
17:09et de belles
17:11collections dans un musée.
17:13C'est voitures hippo-mobiles.
17:15Absolument. Donc, nous avons ça.
17:17Il y a, bien sûr, le château de...
17:19Chantilly. Les écuries.
17:21La Chantilly qu'on peut goûter aussi
17:23ici, au marché fermier, qui est excellente.
17:25C'est les mêmes personnes qui sont à Chantilly
17:27et qui nous font découvrir de belles choses.
17:29Il faut se faire plaisir.
17:31On arrive sur l'hiver, ce n'est pas grave.
17:33Bien sûr, c'est vrai.
17:35Et après, on a la cité médiévale
17:37de Saint-Lys avec sa cathédrale
17:39la plus petite de France.
17:41Oui, c'est ça.
17:43Et la cité médiévale
17:45de Saint-Lys, la plus petite
17:47de France.
17:49Nous avons la cité médiévale de Beauvais
17:51avec la cité
17:53médiévale du Mont.
17:55C'est 800 ans
17:57l'année prochaine. Donc, il y aura une grosse
17:59fête à Beauvais l'année prochaine.
18:01Il y a souvent des fêtes à Beauvais.
18:03On travaille dessus et franchement,
18:05il faut la mettre en avant parce qu'elle est magnifique, cette cathédrale.
18:07L'Oise est un département plutôt festif.
18:09Exactement. Vous confirmez,
18:11Mme Ouet ? Oui, il y a beaucoup
18:13de choses à organiser.
18:15Et on peut dire qu'il y a aussi des jardins remarquables dans l'Oise
18:17qui sont absolument merveilleux.
18:19Alors, c'est des particuliers qui...
18:21Qui ouvrent l'orbite. Exactement.
18:23Donc, on a le jardin du Brûle
18:25qui est à Herchy, qui est à 10 km
18:28de Beauvais. On en a un Brûle sec.
18:30Enfin, il y en a un petit peu partout.
18:32Il y a plein de sorties week-end. Ah oui. Énormément.
18:34Et quand on va dans un Bistrot de Pays,
18:36Charles-Édouard Barbier, d'abord, est-ce qu'on est sûr
18:38qu'ils sont tous labellisés et que j'ai vu
18:40une charte et qu'on va retrouver la même ambiance partout ?
18:42Normalement, oui.
18:44On va retrouver les mêmes valeurs,
18:46les mêmes fondamentaux et pour
18:48savoir où est-ce qu'ils se situent, vous allez
18:50simplement sur le site internet
18:52bistrotdepays.com et vous pouvez commander également
18:54depuis cette année le Guide National.
18:56On a sorti en début d'année 2024
18:58notre premier Guide National. Et vous suivez vos
19:00producteurs locaux pour cette carte
19:02de 4 saisons que vous faites régulièrement,
19:04toute l'année ? Oui. Alors nous, au Bistrot, on travaille
19:06avec nos producteurs autour de chez vous
19:08depuis des années, dont
19:10Charlotte, dont les pigeonneaux de Charlotte.
19:12Absolument. Et on s'en plaint pas.
19:14Ils reviendront chez nous pour la carte d'hiver
19:16en filet de pigeonneaux
19:18façon Rossigny avec une escalope
19:20de foie gras poilé. Voilà. Je peux déjà vous dévoiler
19:22puisque les tests ont été faits.
19:24Mais voilà, on suit nos producteurs
19:26toute l'année, on affiche même une liste
19:28de nos producteurs locaux et on essaie même
19:30d'aller un peu plus loin, c'est-à-dire qu'on les met
19:32dans l'assiette mais on les accroche aussi au mur
19:34et donc vous avez chez nous une expo permanente
19:36de nos producteurs principaux. D'accord.
19:38Est-il vrai, Charlotte, qu'on trouve chez vous
19:40un distributeur automatique de
19:42volailles jour et nuit ? Oui. Alors
19:44il n'est pas tout à fait chez nous, en fait. Non.
19:46Il est sur une exploitation voisine
19:48et en fait c'est un regroupement.
19:50On peut trouver de tout
19:52dans ces distributeurs. Des légumes,
19:54du pain, du fromage, de la volaille.
19:56C'est ça. Alors même quand je dis
19:58jour et nuit, c'est vraiment vrai. Oui, oui.
20:0024 heures sur 24, 7 jours sur 7. Vous vous êtes sur
20:02la commune de Grême-Villiers. Oui.
20:04Grême et Villiers, c'est ça. Grême et Villiers, pardon.
20:06450 habitants. Et alors vous, vous
20:08produisez, vous avez aussi un magasin à la ferme.
20:10Oui. Tout à fait.
20:12Qui est ouvert le samedi matin. D'accord.
20:14Madame Leferre,
20:16pour conclure votre intervention sur
20:18l'Oise, on a vu qu'on pouvait y venir
20:20en vélo, à pied, faire du cheval, du golf.
20:22Il y a toute une palette extraordinaire
20:24d'activités et d'offres. Oui.
20:26Qu'est-ce qui vous manque finalement ?
20:28Pas grand-chose. Rien ? Merci, au revoir.
20:30Non, là on travaille également sur le
20:32tourisme au niveau du canal Seine-Nord-Europe.
20:34Oui. Parce qu'on va avoir des écluses
20:36qu'on va pouvoir faire visiter sur Noyon.
20:38Absolument. Donc ça c'est important.
20:40Et on peut faire du canoë sur ?
20:42Le terrain. La rivière, le terrain.
20:44Absolument. Encore maintenant ? Oui.
20:46Jusqu'en fin octobre. Encore un petit peu, oui.
20:48Donc là on peut en faire sur Saint-Leu-des-Serans,
20:50à côté de chez toi,
20:52à Herme. Oui.
20:54Ça traverse tout l'Oise, le terrain. Oui.
20:56Ça part de Songeon. Alors tout
20:58n'est pas encore prêt, mais
21:00ça peut aller de Songeon jusqu'à
21:02Villers-sous-Saint-Leu. Très bien.
21:04La grande, grande manifestation qui vient
21:06avant Noël, ce serait quoi ?
21:08Ben là, il n'y a pas...
21:10Si, si, avec les citrouilles.
21:12Oui ? Halloween ?
21:14Halloween, ah oui.
21:16Ah ben...
21:18Il y a des...
21:20Je...
21:22Qu'il était...
21:24Avec des aigles.
21:26Très bien. Parfait. Voilà. Donc c'est en face
21:28la mer de sable, donc on peut faire toute une journée là-bas.
21:30Très bien. Eh ben rendez-vous dans l'Oise
21:32pour rendre visite à Charleador Barbier,
21:34à Brigitte Leffert également,
21:36et puis surtout à Charlotte Wett pour goûter
21:38ses excellents pigeonneaux. On marque une pause,
21:40mes amis, on se retrouve dans un instant pour continuer
21:42cette émission en direct du grand marché
21:44du grand marché fermier de l'Oise.
21:46A tout de suite.
21:48Premier marché fermier des Hauts-de-France présente
21:50Sud Radio, la France à découvrir.
21:52Christophe Jiquel.
21:54En direct toujours au marché
21:56fermier de l'Oise à Beauvais
21:58où nous avons rejoint le marché
22:00avec nos invités qui sont là ce midi
22:02ou ce soir, on dit quoi ?
22:04On dit ce soir. Benoît Toutain
22:06est avec nous, meilleur jeune berger du monde.
22:08Marie Beuzard, productrice de farine
22:10et de spécialité céréalière.
22:12Mathilde, pardon, j'ai dit Marie ?
22:14Mais quelle honte.
22:16Mathilde Beuzard est avec nous
22:18et c'est Marie Ménard qui est la conseillère
22:20de diversification à la chambre de la culture
22:22et animatrice du réseau Bienvenue.
22:24Bienvenue à la ferme.
22:26Marie Ménard, on va commencer
22:28avec vous justement.
22:30On dit que dans l'Oise
22:32nous avons
22:34une culture très
22:36diversifiée grâce à une terre
22:38particulièrement riche. C'est vrai ?
22:40Oui, tout à fait. Dans l'Oise, on a la chance
22:42d'avoir un sol qui est très très
22:44riche et très diversifié qui nous permet
22:46d'avoir une quantité de cultures
22:48différentes énormes.
22:50Par exemple, on ne retrouvera pas
22:52forcément les mêmes cultures dans le sud-est du département
22:54que dans le nord-ouest.
22:56Et je sais que vous êtes vigneronne.
22:58Vous êtes partie des trois vignerons qui ont lancé
23:00leurs vignes, qui ont lancé
23:02les premières vignes cette année.
23:06Merci.
23:09On travaille à
23:11un mâle
23:13également. Que vous avez épousé
23:15il y a trois mois. Tout à fait.
23:17Vous savez tout. Je sais tout. Et vous avez un chien
23:19depuis 24 heures. Un truc
23:21de dingue. Il se passe des choses incroyables.
23:23On est au courant de tout ici.
23:25Et effectivement, on fait partie
23:27des trois agriculteurs vignerons
23:29de l'Oise. Quel sépage ? Chardonnay,
23:31Pinot noir, Chenin.
23:33Et production souhaitée ?
23:35En termes de bouteilles ?
23:37En rythme de croisière, dix mille. D'accord.
23:39Dix mille bouteilles. Alors vous, vous n'êtes pas sur la bouteille.
23:41Vous êtes productrice de farine et de spécialité
23:43céréalière, Mathilde. La ferme
23:45de Mathilde, à Gerberon,
23:47c'est ça ? En voile.
23:49C'est le moulin de Mathilde.
23:51Je me dis n'importe quoi. Donc c'est en voile
23:53à 15 kilomètres, à 5 kilomètres
23:55de Gerberoi. Oui, c'est ça. Le plus beau
23:57village de France. On peut le dire. Alors vous, vous êtes
23:59ouverte depuis trois ans. L'idée
24:01c'est qu'un jour, vous avez vu un reportage
24:03à la télé. Vous étiez là. Je vais faire ça.
24:05Alors que vous n'étiez pas dans la partie,
24:07sauf votre mari, bien sûr. Oui, c'est ça.
24:09Après, en fait, avec ma première fille, on a voulu
24:11faire vraiment du local.
24:13Et on s'est dit, pourquoi pas faire de la farine
24:15et puis tout le monde mange des pâtes. Donc on s'est dit
24:17banco. Donc vous avez, vous
24:19rachetez la farine de votre époux.
24:21Alors le blé. Le blé ? Le blé, pardon.
24:23Et vous en faites de la farine. Voilà.
24:25La farine avec un moulin à meule de pierre et puis après du coup...
24:27Ah, obligatoirement moulin à meule de pierre.
24:31Et puis après...
24:35C'est un...
24:41Parce que c'est réservé en fait
24:43au blé dur. Et nous, on a un blé tendre.
24:45D'accord. Donc qu'est-ce que vous produisez
24:47en sortie de fabrication ?
24:49Alors du coup, de la farine
24:51semi-complète. Oui.
24:53Des spécialités céréalières nature.
24:55Piment d'Espelette, ail des ours,
24:57basilic. D'accord. Et préparation de cookies.
24:59Chocolat au lait et chocolat noir. Ah, vous faites
25:01des cookies aussi ? Oui. C'est bien.
25:03Faut diversifier. Voilà, c'est ça. Faut pour tous les goûts.
25:05Benoît Toutain, vous avez 18 ans.
25:07Vous êtes le meilleur jeune berger de France
25:09puis du monde.
25:11Racontez-nous votre parcours
25:13Benoît. Comment on en arrive là
25:15Benoît ?
25:17C'est très simple. Depuis tout petit
25:19je voulais être berger. Non, pas
25:21tout à fait.
25:23Mes parents, ils sont agriculteurs.
25:25L'élevage, j'ai un peu ça dans le sang
25:27quand même. Et puis
25:29ça a commencé chez un frère.
25:31On a eu deux brebis pour un anniversaire
25:33à 10 ans. Et puis
25:35là c'est parti. Ouais, j'aimais bien.
25:37Du coup, ben une, deux, trois, puis maintenant
25:39150. Et puis
25:41et puis voilà
25:43après grâce
25:45à mon école
25:47j'ai participé aux Olympiades
25:49et c'est là que... Alors c'est quoi une Olympiade ?
25:51C'est un concours ? Oui, c'est un concours
25:53entre
25:55concours
25:57entre
25:59étudiants de
26:01université
26:03qui sont
26:05bergers
26:09au régional
26:11ce qui m'a permis d'aller au
26:13national. Et là au national vous avez
26:15écrasé tout le monde. Oui, voilà.
26:17J'arrivais premier et puis après il y avait
26:19les mondiales. Mais comment on vous juge pour être le meilleur
26:21berger du monde ? Sur quoi ? Il y a
26:23plusieurs épreuves. Alors
26:25c'est pas tout à fait les mêmes entre chaque
26:27concours, mais quasiment. Alors il y a
26:29la manipulation de brebis
26:31le parage. La tonte ?
26:33Non, la tonte il n'y a que aux mondiales.
26:35Ah, aux mondiales, c'est après ça. C'est le niveau supérieur.
26:37Ah ben oui, je comprends. Et puis
26:39et puis voilà quoi.
26:41Et alors vous êtes devenu meilleur
26:43berger du monde. Vous avez battu les anglais
26:45les écossais, les irlandais, les australiens
26:47Ouais, c'est ça. La monde ronde quoi.
26:49Ouais. Ben après
26:51c'est des régions
26:53où les attentes sont peut-être pas forcément
26:55les mêmes. Les systèmes sont pas forcément
26:57les mêmes. En France, on n'a pas
26:59forcément les mêmes brebis ni les mêmes agneaux
27:01donc c'est peut-être
27:03plus compliqué pour eux aussi de
27:05venir faire la compétition en France. Vous avez
27:07quoi comme du Suffolk, vous, comme race ?
27:09Oui, du Suffolk et Île-de-France. Et vous
27:11avez un border collie ? Oui.
27:13Tout jeune ? Oui, il a un an
27:15et demi, oui. Téna ? Oui.
27:17Je le connais, Téna. Sympa. Il fera du bon
27:19boulot, je pense. Ah oui.
27:21Benoît Toutain, en tout cas, on est contents
27:23de vous avoir avec nous. Meilleur jeune berger du monde.
27:25Je ne savais même pas avant de préparer cette émission
27:27que ce concours existait pour donner
27:29un prix au meilleur jeune berger
27:31du monde. Votre titre
27:33va être remis en cause en
27:35lice l'année prochaine, non ? Oui.
27:37Et là, ça faisait dix ans qu'il n'y avait pas eu
27:39les Olympiades mondiales. D'accord.
27:41Je ne sais pas si cette année, il y en aura encore.
27:43Marie Ménard,
27:45vous êtes conseillère diversification à la Chambre de l'Agriculture.
27:47Est-ce que ça veut dire que vous
27:49accompagnez les agriculteurs dans leur
27:51installation à la Chambre ? Alors, oui,
27:53effectivement, la Chambre d'Agriculture, nous, on est là
27:55pour accompagner tous les jeunes et également les moins jeunes
27:57qui souhaiteraient se reconvertir
27:59à s'installer dans le domaine agricole. D'accord.
28:01On a vraiment un service qui est dédié pour ça. D'accord.
28:03Et vous m'avez parlé aussi de
28:05du réseau Bienvenue à la Ferme.
28:07C'est le label où on retrouve une fleur jaune. C'est comment il est ?
28:09Tout à fait. La fleur jaune dans son carré vert.
28:11La fleur jaune dans son carré vert.
28:13Le logo Bienvenue à la Ferme qui est un
28:15réseau d'agriculteurs. C'est un réseau national.
28:17Mais nous, dans l'Oise, on est
28:2050 adhérents.
28:22Donc, c'est des agriculteurs diversifiés
28:24qui font de la vente directe. Donc, soit dans un
28:26magasin, dans un distributeur ou
28:28qui font de l'accueil du grand public.
28:30Et c'est quoi la philosophie de Bienvenue à la Ferme ?
28:32La philosophie de Bienvenue à la Ferme, c'est
28:34avoir le goût de la passion mais c'est aussi
28:36vouloir ouvrir la porte de
28:38sa ferme et montrer au grand public
28:40comment on est producteur et comment
28:42on produit. D'accord. Donc, on peut
28:44éventuellement aussi trouver de l'hébergement ?
28:46Tout à fait. Il y en a vraiment
28:48pour toute la famille, des chambres d'hôtes, des gîtes.
28:50Mais plus récemment, depuis un an, on peut
28:52maintenant fêter son anniversaire également à la Ferme.
28:54C'est-à-dire qu'on peut louer
28:56une ferme pour son anniversaire ? Louer une ferme.
28:58Exactement. Plutôt que, par exemple, aller au bowling,
29:00on peut aller fêter son anniversaire avec
29:02ses copains, avoir le goûter et faire des
29:04activités à la Ferme. Quelle bonne idée, Mathilde.
29:06En dégustant vos pâtes, par exemple,
29:08on peut faire son anniversaire.
29:10Oui, c'est ça. Et comment vous allez vous
29:12diversifier, Mathilde, avec la farine
29:14que vous produisez ? Après, c'est toujours
29:16innové
29:18dans des nouvelles
29:20sortes de pâtes avec
29:22des goûts différents.
29:24Et toujours essayer de faire dans le local
29:26et sans rajouter de plus
29:28comme les colorants.
29:40Tenez,
29:42il y a des exemples
29:44de saveurs...
29:46Vraiment, c'est...
29:48Je rajoute
29:50juste l'épice dedans et rien
29:52de plus. Et vous allez rester sur ces trois
29:54formules... Vous avez combien de formes de pâtes ?
29:56Trois formes de pâtes différentes.
29:58Après, à voir ce que mes clients
30:00me demandent. Mais pour l'instant, on essaie de
30:02diversifier les goûts et voir
30:04ce qui plaît le plus.
30:06Et vous vendez sur place ?
30:08Alors non, j'ai pas de magasin...
30:10C'est un projet, ça, non ?
30:12Peut-être plus tard, mais pour l'instant,
30:14c'est pas l'heure du jour.
30:16J'ai un site internet
30:18et puis après, j'ai des magasins de revendeurs
30:20et puis sur mes réseaux sociaux, je mets
30:22tous les marchés que je fais
30:24tout au long de l'année. D'accord, donc on vous trouve sur
30:26les marchés ? Oui. Alors quels sont les meilleurs marchés
30:28de l'Oise, Mathilde et Marie ?
30:30Le marché fermier. Bien sûr.
30:32Le marché fermier, oui. D'accord. Est-ce qu'il y en a
30:34d'autres ? Il y en a un dans chaque ville, maintenant ? Enfin, partout ?
30:36Oui. Oui. Tout au long de l'année ?
30:38Oui, c'est ça. Après, moi, c'est surtout
30:40les marchés artisanaux et puis
30:42fermiers où vraiment, je mange le bien. D'accord.
30:44Ah oui, c'est ça. Uniquement fermiers, vous.
30:46Et Marie aussi. Oui, oui, c'est ça. On a quand même
30:48quelques marchés fermiers dans l'Oise et après, on a des marchés
30:50plus réguliers mais qui, là, sont gérés par les communes
30:52directement. Est-il vrai que
30:54dans l'Oise, le maraîchage
30:56se spécialise un peu dans les fruits
30:58oubliés, les légumes oubliés ? Oui.
31:00On revient à ça beaucoup dans l'Oise. Oui, oui.
31:02C'est quoi déjà un légume oublié ou un fruit oublié ?
31:04Un légume oublié, ça va être par exemple un légume
31:06qu'on ne trouvera jamais ou très très rarement
31:08en grande surface. Mais que nos grands-mères
31:10connaissaient. Mais que nos grands-mères avaient l'habitude
31:12de travailler, que ce soit des variétés de tomates
31:14ou des variétés de choux,
31:16qu'on ne trouvera pas au magasin mais qu'il y a
31:1850-60 ans, on trouvait avant dans les jardins.
31:20D'accord. Et nos agriculteurs, ici,
31:22souhaitent revenir à ça
31:24et développent ces gammes-là. D'accord. Et ça plaît beaucoup.
31:26Et est-ce que dans les bienvenues à la ferme,
31:28on doit avoir une connaissance parfaite de son produit ?
31:30Oui. Ça, c'est un incontournable.
31:32Oui, c'est primordial. D'accord.
31:34De savoir comment le produit a été
31:36fait de A à Z, même s'il a été transformé.
31:38Comme Mathilde, elle a une connaissance
31:40parfaite du blé que lui fournit son époux
31:42pour en faire de la farine.
31:44Avec une meule de pierre. C'est ça.
31:46Trois formes de pâtes. Rappelez-nous, ciboulettes.
31:48Vous les agrémentez
31:50avec quoi, les pâtes ? A l'égout, piment
31:52d'Espelette, fort, doux, ail des ours et basilic.
31:54Et on s'arrête là. Pour l'instant, oui.
31:56Vous avez testé d'autres trucs ou pas, non ? Oui, mais c'est dans ma tête.
31:58Ben, dites-nous un truc.
32:00Quoi, par exemple ? Je suis en train de réfléchir
32:02sur la betterave rouge.
32:04Oui, parce que c'est un peu le pays de la betterave, l'Oise.
32:06C'est ça, après,
32:08savoir qui est bien le goût
32:10et la couleur qu'il faut et que ça plaise à mes clients.
32:12Et la rhubarbe ?
32:14Ah oui, alors là, les pâtes à la rhubarbe, c'est plus osé.
32:16Non, mais je sais.
32:18C'est moche ce que je viens de dire.
32:20Benoît, c'est Benoît,
32:22plus jeune berger,
32:24meilleur jeune berger du monde.
32:26Là, vous avez 140 moutons
32:28en ce moment. Et vous avez suffisamment
32:30de pâturage ?
32:32Oui, mes parents, ils ont des vaches laitières,
32:34donc on arrive à coupler les deux productions.
32:36D'accord.
32:38Il y a des saisons
32:40de sécheresse, c'est un peu plus compliqué,
32:42mais comme cette année qui pleut tout le temps,
32:44ça se passe bien.
32:46Et vous êtes tout seul pour vous occuper de ces 140...
32:48Mes parents, ils s'en occupent un peu.
32:50À côté, je suis encore à l'école,
32:52j'ai un apprentissage.
32:54Mes journées sont bien complètes.
32:56Là, vous êtes encore en études en bac pro,
32:59je fais une formation
33:01pour les ovins.
33:03À spécialiser au vin.
33:05Et à l'avenir, est-ce que vous voyez votre avenir d'éleveur
33:07dans l'Oise ou ailleurs ?
33:09Ben non, je suis né dans l'Oise.
33:11D'éleveur ?
33:13Ben...
33:15C'est l'Oise.
33:17C'est l'Oise.
33:19Très bien.
33:21Trouvez juste...
33:23Direct du marché fermier de l'Oise.
33:25Je vous remercie, Benoît Toutain.
33:27Je remercie également Charles...
33:29Non, ça c'était juste avant.
33:31Mathilde Beuzard et Marie Ménard
33:33de nous avoir apporté leurs témoignages.
33:35Merci beaucoup.
33:37Les bons marchés fermiers.
33:39Merci.
33:57Il y en a 120 qui se sont réunis autour de nous
33:59au marché fermier de l'Oise.
34:01Nous sommes en direct.
34:033 000 producteurs et agriculteurs à 20 minutes de Paris.
34:05Il y en a 120 qui se sont réunis autour de nous
34:07au marché fermier de l'Oise.
34:09Et parmi eux, il y a maintenant autour de cette table
34:11des gens très bien.
34:13Enfin, il y en avait déjà avant d'eux très très bien.
34:15Mais il y en a encore de mieux.
34:17Puisque là, on trouve, tenez-vous bien, Mesdames, Messieurs,
34:19le créateur de Rue Barbissimo,
34:21le premier apéritif du Nord.
34:23C'est bien ça, M. Barbier, Éric Bernard ?
34:25Oui, c'est l'ambition, oui, tout à fait.
34:27Vous voulez créer le premier apéritif de l'Oise, en tout cas.
34:29Déjà de l'Oise.
34:31Des Hauts-de-France, on va dire.
34:33Des Hauts-de-France à base de Rue Barbe.
34:35Également, Marie Coffette avec nous, maraîchère à Haute-Fontaine,
34:37380 habitants au sud-est de l'Oise.
34:39Quatrième génération, Marie ?
34:41Oui, c'est ça.
34:43Bravo. Depuis 1936, dans votre famille,
34:45on maraîchage.
34:47Il y a un verbe, non ?
34:49Je suis même la cinquième et on est vraiment à Haute-Fontaine
34:51depuis quatre générations.
34:53Vous produisez quoi, en gros ?
34:55On produit tous les légumes racines,
34:57on produit aussi des plantes annuelles,
34:59bisannuelles, on fait vraiment tout.
35:01On sème nous-mêmes et jusqu'au produit fini.
35:03Très bien. Et comme le dernier des Mohicans,
35:05le dernier producteur de champignons de l'Oise,
35:07est avec nous, Christophe Ménard,
35:09600 kg par semaine de champignons,
35:11une cave de 12 hectares, une entreprise,
35:13le meilleur de nos forêts.
35:15Christophe, vous êtes fier d'avoir repris cette cave
35:17parce qu'au départ, ce n'était pas gagné.
35:19Racontez-nous cette histoire.
35:21C'était pas gagné parce qu'en fait,
35:23il y avait un propriétaire qui voulait vendre
35:25un promoteur pour faire le remblai de Paris,
35:27faire le remblai des travaux de Grand Paris.
35:29Quand j'ai appris ça,
35:31ça m'a un petit peu révolté.
35:33C'était déjà une cave qui existait ?
35:35C'est une cave qui existait depuis 1896.
35:37D'accord, oui.
35:39Cette cave a été destinée
35:41pour faire l'extraction de pierres.
35:43Depuis 1907, la production de champignons
35:45s'est faite là-bas.
35:47Il y a eu un petit temps
35:49d'arrêt avec les deux guerres mondiales.
35:51Oui, les deux guerres mondiales.
35:53Et après, ça a été à l'amondon
35:55depuis 2018-2019.
35:57C'est-à-dire qu'il y a eu
35:59des guerres mondiales
36:01dans les années 1980-1990.
36:03Et en 2019,
36:05j'ai repris la cave
36:07et j'ai fait le remblai.
36:09Cette cave était
36:11un des grands remblais
36:13de Paris.
36:15On parle de Paris
36:17Ils déposaient des gravats.
36:19D'accord.
36:21Et donc, ils vont les mettre où, les gravats, maintenant ?
36:23Ils se débrouillent ?
36:25Ce n'est plus mon problème.
36:27Je suis fier d'avoir sauvé le patrimoine de l'Oise
36:29et surtout français.
36:31Pourquoi il y avait des champignonnières avant
36:33et des producteurs de champignons ?
36:35Il y en a beaucoup de moins aujourd'hui.
36:37Ce qui est un peu déplorable,
36:39c'est la production polonaise et roumaine.
36:41Il faut savoir qu'il y a 80% de production
36:43roumaine et polonaise qui se fait sur le marché mondial.
36:45Je suis très optimiste.
36:47Est-ce qu'il y a un AOP ?
36:49Non, ils n'ont pas eu le courage
36:51ou la volonté de faire un AOP ou un AOC.
36:53Ce qui est bien dommage.
36:55Ça devrait certainement protéger certains producteurs.
36:57Moi, je suis consommateur.
36:59J'arrive sur un marché.
37:01Est-ce que je peux distinguer le champignon polonais
37:03du champignon de M. Ménard ?
37:05Tout à fait. Vous avez un champignon polonais
37:07qui ne se garde pas à la cuisson.
37:09Déjà, qui ne se garde pas par rapport à sa conservation.
37:11Moi, le mien, c'est un champignon qui pousse
37:13sans chauffage,
37:15sans pesticides,
37:17sans insecticides.
37:19On est à combien de degrés dans la cave ?
37:21Entre 12 et 13 degrés à longueur d'année.
37:23Un champignon met entre 17 et 21 jours
37:25pour pousser.
37:27Un champignon polonais, au bout de 4ème jour,
37:29il commence à pousser.
37:31C'est de l'eau ?
37:33Dans la cuisine, dans la casserole,
37:35il commence à pousser.
37:39Dans la casserole, c'est de l'eau.
37:41C'est un créateur ?
37:43Une méthode ?
37:45Le raisin, parce que ce n'est pas du champagne
37:47que vous vendez. C'est un effervescent.
37:49Voilà.
37:51À base de rhubarbe.
37:53Et quelle idée vous est venue de travailler
37:55la rhubarbe plutôt que le raisin ?
37:57Est-ce que c'est plus facile ?
37:59Non, pas du tout. C'est parce que
38:01la rhubarbe, c'est franchement une plante de chez nous.
38:03C'est une plante des Hauts-de-France. Tout le monde dans les Hauts-de-France
38:05connaît la rhubarbe.
38:07Énormément de personnes ont de la rhubarbe
38:10dans leur jardin. En plus de ça, c'est le premier légume
38:12qui donne quelque chose dans le jardin sans rien faire.
38:14Vous voulez faire des radis
38:16en particulier avec vos enfants, vos petits-enfants,
38:18il faut semer les radis.
38:20Là, la rhubarbe, il n'y a rien à faire.
38:22En début de saison,
38:24c'est le premier légume que vous récoltez.
38:26C'est la rhubarbe.
38:28Il y a un autre exemple dans le monde ou en France
38:30où on travaille la rhubarbe pour en faire un apéritif ?
38:32Ce que je produis là,
38:34la méthode traditionnelle de rhubarbe,
38:36à ma connaissance, quand j'ai démarré il y a cinq ans,
38:38j'étais le troisième.
38:40Aujourd'hui, dans l'Oise,
38:42vous êtes le seul ?
38:44Dans les trois, il y en a deux dans l'Oise.
38:46Celui qui a initié
38:48mon idée, c'est un producteur de l'Oise.
38:50J'ai goûté. On retrouve bien
38:52le goût de la rhubarbe ?
38:54Oui. Ça, c'était vraiment
38:56dans mes objectifs forts.
38:58Je trouvais
39:00dans ceux de mes confrères
39:02qu'on avait du mal à sentir la rhubarbe.
39:04Je tenais absolument
39:06qu'il y ait un aromatique de rhubarbe prononcé.
39:08Et vous avez
39:10plutôt réussi.
39:12Je l'ai goûté. On sent bien la rhubarbe.
39:14Je pense bien réussi en étant
39:16largement aidé
39:18de compétences d'une onologue
39:20en particulier qui avait
39:22travaillé pendant pas mal d'années dans le Champagne.
39:24Marie, co-gérante
39:26de l'entreprise Les Jardins de Haute-Fontaine,
39:288 hectares, c'est ça ? On trouve des légumes
39:30de saison, des légumes anciens et un
39:32salsifis poilu. Qu'est-ce que c'est
39:34que ce truc ? C'est du scorcenaire.
39:36C'est un légume ancien. C'est du scorcenaire ?
39:38Bien sûr. C'est du légume ancien oublié
39:40mais on travaille, nous, beaucoup
39:42avec Cocopéli qui est de la graine bio
39:44et nous on ne traite pas, on est sans insecticides
39:46pesticides et herbicides
39:48et c'est des légumes un peu oubliés. On travaille beaucoup
39:50avec Cocopéli pour toutes les variétés anciennes
39:52comme ça. Et c'est quoi ? En préparant cette émission
39:54j'ai appris un truc. C'est quoi la PBI ?
39:56La PBI c'est de la protection biologique
39:58intégrée. On insère des insectes
40:00dans le milieu naturel qui viennent faire le travail de
40:02pollinisation et aussi le travail
40:04de manger les ravageurs
40:06et pour éviter les pucerons
40:08pour les allurodes, pour tout ce qui est mauvais
40:10dans la plante. Et ça sur vos 8 hectares ?
40:12Oui tout à fait. Sur les 8 hectares
40:14de haute fontaine ? Il y a tout le temps une lutte biologique qui est possible
40:16pour n'importe quel légume, n'importe quel
40:18ravageur. Il y a tout le temps une lutte possible
40:20par rapport à la PBI. Donc vous êtes sur
40:22du bio ou ultra bio ? On n'a pas
40:24l'appellation parce qu'il faut payer pour l'avoir
40:26et tout ça. On n'est pas encore au point
40:28pour moi par rapport à l'appellation
40:30mais on est vraiment très rapprochés
40:32de la nature. Et est-ce que vous vous diversifiez dans les
40:34fleurs ? Oui.
40:36On fait du cosmos, du dahlia
40:38en fait on va venir faire une parcelle
40:40de légumes. L'année d'après on va se mettre du tournesol
40:42pour vraiment pas épuiser le sol
40:44pour avoir pas mal de verdure
40:46et de pouvoir faire de la biodiversité
40:48aussi dans les champs. Et on y trouve-vous vos fleurs sur les
40:50marchés de Loise ? On fait beaucoup
40:52de marchés, on fait des
40:54plantes et on fait beaucoup compiègne.
40:56Compiègne, Lacroix-Saint-Ouenc, Giselamotte,
40:58Pierrefonds. D'accord.
41:00Christophe Ménard, producteur de champignons,
41:02comment on produit du champignon dans votre cave ?
41:04Est-ce que vous devez acheter
41:06du fumier de cheval ? Tout à fait.
41:08On achète du fumier de cheval en balots.
41:10Combien de kilos ? On fait à peu près
41:12entre 3 et 5 tonnes par semaine. Ah oui.
41:14On dispose dans des bacs. Que vous trouvez
41:16chez les éleveurs ? Non, malheureusement
41:18je le travaille, je vais le chercher à Noyon
41:20tous les lundis matins. Ah gentil, il n'y a pas
41:22de chevaux ? Non, c'est fini. Avant il y avait une coopérative
41:24à l'école à Saint-Maximin qui a fermé
41:26malheureusement. Et maintenant
41:28on se débrouille par nos propres moyens.
41:30Moi je vais chercher mon fumier de cheval
41:32à Noyon. 3 tonnes ?
41:34Entre 3 et 5 tonnes par semaine.
41:36Tous les lundis matins. Ça fait un camion ?
41:38Un camion par semaine.
41:40Donc on le dispose, on met ça dans des bacs
41:42on met entre 200 et 250 kilos
41:44de fumier par bac.
41:46On le laisse se reposer
41:48pendant une petite semaine, on l'arrose un petit peu
41:50et puis après on met de la terre de goptage
41:52que je fabrique moi-même. D'accord.
41:54La terre de goptage c'est du crin
41:56de carrière
41:58que je mélange avec de la tourbe blonde
42:00qui est un absorbeur d'humidité.
42:02Donc voilà, toutes les semaines
42:04on fait entre 3 et 5 tonnes de tourbe
42:06donc de la terre de goptage
42:08qu'on met sur les champignons, enfin sur le
42:10fumier de champignons. Et vous avez repris la cave
42:12en précisant, votre idée c'était de travailler
42:14à l'envers, produire à l'envers, c'est ça ?
42:16Oui, c'est-à-dire que moi je constate
42:18j'ai une certaine production
42:20donc moi je peux écouler entre 600 et 700
42:22kilos de champignons par semaine
42:24donc je vais produire en fonction de mes besoins.
42:26D'accord. Je ne fais pas l'inverse.
42:28Avant, les producteurs
42:30produisaient, produisaient, produisaient, ils avaient du mal
42:32à vendre, donc ils baissaient
42:34leur prix. Donc baisser leur prix
42:36après il y a un coût, forcément, il y a un coût de travail
42:38et un coût de production. Et moi
42:40par rapport à ça, je fais l'inverse. C'est-à-dire que
42:42j'ai besoin de 600 kilos de champignons
42:44et en fonction de mes besoins, je
42:46fabrique mes champignons. Champignons de Paris Blond ?
42:48Alors champignons de Paris Blond, donc le
42:51rosé c'est le meilleur.
42:53Pleurote, pleurone grise et
42:55shiitake. Shiitake, le longtemps de chêne
42:57c'est un champignon qui est très très
42:59goûteux, très parfumé
43:01et qui est très bon pour la santé. D'accord.
43:03Et la pleurote grise, je fais à peu près 200-250 kilos
43:05de champignons de pleurote grise
43:07par semaine et entre 120 et
43:09130 kilos de pleurote de
43:11shiitake par semaine. Très bien.
43:13Eric Bernard, créateur de Rue Barbissimo
43:15le nouveau futur apéritif
43:17traditionnel des Hautes-Franches. Oui, ce qu'on
43:19lui espérait. C'est ce qu'on vous souhaite bien sûr.
43:21Il est en taux d'alcool, il est moins
43:23fort que le champagne ? Oui, c'est une
43:25en fait la Rue Barb' n'a aucune capacité
43:27à faire de l'alcool. Le jus de Rue Barb
43:29tout seul ça serait un demi à un degré
43:31et demi maximum. Donc je crois que les
43:33fermentations partiraient même pas.
43:35Donc je rajoute du sucre. Pas de sulfite ?
43:37Alors, d'abord je
43:39rajoute du sucre parce que
43:41du sucre de betterave parce que
43:43c'est picard. Et effectivement la deuxième
43:45liberté par rapport au
43:47c'est que effectivement je sulfite pas du tout
43:49tout le temps du processus
43:51de fabrication. D'accord.
43:53Je suis quand même obligé de sulfiter
43:55au dégorgement à la fin
43:57parce que pour une question de garde
43:59avec un taux d'alcool
44:01faible c'est un handicap pour le
44:03pour le
44:05temps
44:07et pour la garde
44:09et du coup là il faut quand même que je sulfite
44:11parce que les gens qui mettraient une bouteille dans la cave
44:13pendant un an, ils risqueraient
44:15d'avoir des surprises. D'accord.
44:17Donc c'est vraiment simplement
44:19au dégorgement que je sulfite
44:21il faut savoir que le raisin il est sulfité
44:23dès qu'il est pressé
44:25pour éviter qu'il y ait des fermentations nuisibles
44:27qui partent. Là j'ai pas de soucis là
44:29parce que le jus de rhubarbe est tellement acide
44:31et que de toute façon il bougera pas.
44:33Rhubarbissimo, on vous trouve sur internet. Votre site
44:35c'est quoi l'adresse ? C'est rhubarbissimo.fr
44:37Très bien. Marie, pareil on vous retrouve
44:39sur internet facilement. Oui.
44:41On va à Hautefontaine à 380
44:43habitants, ils s'appellent tous Coffey
44:45pratiquement
44:47ils s'appellent tous du même nom, c'est un village
44:49de Coffey. Tout à...
44:51Hautefontaine. Hautefontaine pardon.
44:53Oui c'est ça. Et après on nous trouve
44:55sur lepanierdesquatresaisons.com
44:57D'accord, très bien. Et pareil aussi, Christophe Ménard
44:59où est-ce qu'on vous retrouve vous ? Alors moi j'ai pas
45:01de site internet pas encore. Oh ben voilà.
45:03Ben oui mais le modernisme et moi ça fait deux.
45:05Par contre on peut me retrouver tous les
45:07lundis matin, mercredi matin et
45:09samedi après-midi. Donc lundi matin
45:11mercredi matin, 10h, 12h à la cave
45:13pour faire la vente aux particuliers
45:15et le samedi après-midi c'est de 16h
45:17à 18h. Parfait, merci d'avoir participé
45:19à notre...
45:21...
45:23...
45:25...
45:27...
45:29...
45:31...
45:33...
45:35...
45:37...
45:39...
45:41...

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