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Après avoir mis en garde contre la tentation d'un "concours Lépine fiscal", Michel Barnier s'est opposé, dans les colonnes du JDD, à la pérennisation des alourdissements temporaires d'impôts qu'il préconise pour les grandes entreprises ou les Français les plus aisés.
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Transcription
00:00Des avances là, je me tourne vers vous Alexandre Chauveau, parce que Michel Barnier donne un grand entretien à nos confrères du JDD,
00:06dans lequel justement il explique qu'il ne veut pas d'un concours l'épine fiscale.
00:10Oui, le texte était devenu insoutenable, déclare le Premier ministre au sujet des nombreux amendements votés en commission.
00:15Michel Barnier ne souhaite pas alourdir la fiscalité au-delà des 20 milliards d'euros déjà demandés aux grandes entreprises et aux particuliers les plus aisés.
00:22Un effort raisonnable et juste, selon le locataire de Matignon, qui insiste sur l'urgence de réduire les déficits.
00:28« Si nous n'agissons pas résolument, chacun doit comprendre que nous paierons en intérêt le double des économies que nous n'aurons pas eu le courage de faire », alerte Michel Barnier.
00:36Le Premier ministre qui se défend de provoquer, par ses impôts supplémentaires, un ralentissement de l'économie.
00:42« Cela ne devrait pas compromettre la dynamique créée depuis sept ans par le président de la République », affirme-t-il.
00:47« Nous serons attentifs aux amendements qui préservent ou améliorent la compétitivité », ajoute-t-il.
00:52Manière de rassurer les députés du camp présidentiel et des républicains peu à l'aise avec l'idée d'augmenter les impôts.
00:57Même si Michel Barnier assume ses mesures qualifiées de défensives, tout le monde va devoir se retrousser les manches parce que c'est l'intérêt du pays,
01:04dit-il notamment au sujet du report de six mois de l'indexation des retraites sur l'inflation.

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