Retrouvez l'édito politique d'Arlette Chabot
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##L_EDITO_POLITIQUE-2025-01-03##
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00:00— Avec vous, Arlette Chabot, parlons politique. On a fait un peu de politique, là, avec Etienne Blanc.
00:05Continuons à parler politique. Aujourd'hui, Premier conseil des ministres, 8 h 30 tout à l'heure.
00:10Donc pas de ministre invité. Je voulais inviter un nouveau ministre ce matin, mais impossible.
00:14— Surtout qu'il y a un petit déjeuner, avant, à Beauvau. — Il y a un petit déjeuner. Voilà.
00:18— Chez Bruno Retailleau. Et ensuite, tout le monde traverse la rue à pied.
00:21— Ça, je trouve ça un peu ridicule. Tout ça, c'est traverser la rue à pied. — C'est la tradition. C'est la tradition, Jean-Jacques.
00:25— Bon, d'accord. Bon, Arlette Chabot. Donc Premier conseil des ministres. François Bayrou, là, ça y est, il est au pied du mur,
00:34si je puis dire. Son objectif, c'est de durer. — Oui, son objectif, c'est de durer. D'abord, de commencer vraiment à travailler,
00:41parce qu'on peut pas dire que ce gouvernement, au fond, se soit vraiment pressé. 11 jours entre la nomination du gouvernement
00:47et le Premier conseil des ministres. Et il faudra attendre le 14 janvier pour la déclaration de politique générale
00:53de François Bayrou. C'est important, parce que... — Mais les députés sont absents. Ils sont pas là.
00:57— Oui. Tout est dit. — D'ailleurs, c'est invraisemblable. Ils ne reprennent le travail que le 14.
01:02— Alors c'est important, cette déclaration de politique générale, parce que certains députés basculeront du côté de la censure ou pas.
01:09Donc c'est important. Et puis quand je dis que le gouvernement semble toujours un tout petit peu en retard, c'est très symbolique.
01:14C'est évidemment Mayotte, le départ tardif du Premier ministre, départ retardé encore de 24 heures à la dernière minute.
01:22Et puis cette fameuse loi d'urgence pour Mayotte, qui devait être étudiée aujourd'hui, symboliquement Premier conseil,
01:29est décalée à mercredi prochain. Voilà. Alors en tout cas, il y en a un qui a bien compris – vous venez d'en parler –
01:38que le temps était compté et qu'il n'est pas en retard. C'est bien Gérald Darmanin, qui est, lui, hyper actif, présent,
01:44déclaration, intention, objectif, parlant à tous les Français, parce qu'il a compris, oui, que le temps du gouvernement
01:52est peut-être compté, qu'il veut marquer évidemment très vite son passage au ministère de la Justice.
01:58Il faut quand même rappeler que la France a besoin aujourd'hui d'un vrai gouvernement. Si on regarde l'année 2024,
02:04il faut jamais oublier que la France n'a pas eu de gouvernement opérationnel pendant 130 jours cette année-là.
02:10Si vous ajoutez les périodes de réserve électorale où le gouvernement ne prend aucune décision – c'était vrai pendant
02:16la campagne des Européennes, et puis ça a été vrai évidemment pour les législatives –, vous ajoutez aussi
02:22un gouvernement démissionnaire pendant 67 jours qui a expédié les affaires courantes, celui de Gabriel Attal,
02:28les délais pour la nomination de Michel Barnier, de François Bayrou, la composition des gouvernements.
02:34130 jours d'absence, ça a des conséquences. On le voit aujourd'hui. Le déficit budgétaire, on ne sera pas autour des 5%,
02:42mais plutôt des 5-5 pour 2025. Et puis hier, le gouvernement Bercy a confirmé que la croissance serait inférieure
02:52à celle qui était annoncée ou sur laquelle Michel Barnier avait construit effectivement son budget, 0,8% au lieu de 1,1%.
03:02Conséquences de l'instabilité.
03:04– Eh oui, conséquences de l'instabilité. Même si les Français, entre nous, se moquent un peu de savoir s'il y a un gouvernement ou pas.
03:11J'ai l'impression que beaucoup de Français se disent aujourd'hui peu importe, indifférents.
03:15– Indifférents sans doute à la politique, mais pas indifférents aux conséquences.
03:19– Et pas indifférents à la dette maintenant. Ça a changé. Le regard des Français a changé.
03:25– Si on regarde le premier sondage de l'année, l'institut Harris Interactive, on voit bien qu'effectivement,
03:33la préoccupation de la dette a augmenté de 16 points. C'est très important.
03:38Dette, déficit, les préoccupations restent les mêmes. C'est bien sûr le pouvoir d'achat, la sécurité, l'immigration.
03:45Mais on voit bien que les finances publiques et l'état des finances publiques préoccupent les Français
03:50qui se disent que pour 2025, il n'y a, sur le plan politique pour l'instant, aucune visibilité.
03:56– Oui, que veut-il faire ? Que veut faire François Bayrou en 2025 ? On le sait ou pas ?
04:02– On va le dire, durer, essayer de faire passer un budget, tenir le plus longtemps possible.
04:06On sera au mois de février, si c'est possible ou pas. Et que veulent faire aussi les autres ?
04:14Alors les autres, ce sont les oppositions. Si on parle de stabilité, c'est pas du côté de Jean-Luc Mélenchon
04:19qu'il y a ce désir de stabilité. – Lui, c'est clair, il veut que le président d'Aprèl s'en aille.
04:24– Et quant au président de la République, que veut-il ? Sans doute renouer avec les Français.
04:28Ça, on l'a compris le soir des vœux, avec une possibilité peut-être de les consulter
04:34pour qu'ils tranchent les sujets essentiels. – J'attends de voir.
04:37– Eh bien, on attend de voir, parce qu'effectivement, organiser un référendum
04:41sans s'engager personnellement et sans risque, c'est pas évident.
04:47– C'est pas évident, Arlette. – C'est le moins qu'on puisse dire,
04:49parce que généralement, un président lit souvent son sort au résultat du référendum.
04:54– Eh bien, c'est un plaisir d'écouter votre sagacité tous les vendredis matins
05:00sur l'antenne de Sud Radio, et nous allons vous retrouver tout à l'heure
05:03avec Guy Carlier, évidemment, les auditeurs, nos auditeurs, dans un instant,
05:10nos auditeurs Alexandre, Frédéric, Karine, qui sont avec nous en ce début d'année, à tout de suite.