• la semaine dernière
Les Vraies Voix de l'emploi avec Nicolas Leroy, directeur du recrutement du groupe Fiducial, Charles Marinakis, président de Century 21, Olivier Descamps, CEO du groupe IAD, Henry Buzy Cazaux , Président de l'Institut du Management des Services Immobiliers, Membre du Conseil National de l'Habitat, Stéphane Scarella, Directeur du Salon du Rent et Eric Gras, Indeed.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##LES_VRAIES_VOIX_DE_L_EMPLOI-2024-11-05##

Category

🗞
News
Transcription
00:00Sud Radio, 19h-20h, les vraies voies de l'emploi.
00:04Et les vraies voies de l'emploi, on vous souhaite la bienvenue avec Nicolas Leroy qui est avec nous jusqu'à 20h.
00:10Charles Marinakis avec nous, président de Ceinturier 21.
00:12Olivier Descamps, CEO du groupe IAD.
00:14Henri Buzicazo est président de l'Institut du Management et des Services Immobiliers, membre du Conseil National de l'Habitat.
00:22Petit état des lieux, par exemple avec vous Charles Marinakis, de l'immobilier Grosse Crise 2023.
00:29Aujourd'hui, est-ce que les choses s'apaisent un petit peu ou est-ce qu'on est encore dans une descente ?
00:35Non, les choses se sont apaisées, en tout cas pour la part qui nous concerne le plus, c'est-à-dire les transactions dans l'immobilier résidentiel.
00:41Vous savez, le marché de l'immobilier, c'est trois segments de marché.
00:43C'est le neuf, mais là je crois que tout le monde connaît la situation de l'immobilier neuf aujourd'hui et des promoteurs.
00:48C'est l'immobilier locatif, privé essentiellement et puis la transaction dans le résidentiel.
00:52La transaction dans le résidentiel, c'est un marché qui a toujours été autodôme, qui s'est autorégulé depuis la nuit des temps.
00:57Il a été dérégulé de manière très significative depuis le premier trimestre 2022.
01:02Il a retrouvé des couleurs tout simplement parce que les taux ont été ajustés à la baisse trois fois en six mois,
01:07ce qui lui a redonné une bouffée d'oxygène et tout le monde, je crois, en tout cas nous en particulier, on a fait un bon été.
01:13Et puis la tendance est plutôt bonne avec un atterrissage à la fin de l'année qui devrait nous permettre de faire des chiffres cohérents.
01:19Voilà, alors globalement, la volumétrie des transactions aura quand même baissé dans l'année.
01:23Mais on va dire que le deuxième semestre va un peu nous permettre de retomber grosso modo sur nos pattes.
01:28Voilà, donc c'est plutôt encourageant pour l'avenir et la tendance de l'inflation est plutôt à la baisse.
01:33C'est l'indicateur. On suit les taux de crédit. En fait, le vrai mystic gris de l'économie moderne, c'est l'inflation.
01:39Je vous rappelle que c'est lorsque l'inflation au premier trimestre 2022 s'est envolée que les taux l'ont accompagné,
01:44parce que la Banque centrale a ça comme repère intangible.
01:48Et maintenant qu'on retrouve des niveaux d'inflation qui étaient annoncés à 1,5% en moyenne,
01:52on peut espérer encore peut-être une petite baisse de taux en début 2025. Ce serait sympa.
01:57Est-ce que c'est les taux mécaniquement qui vont relancer le secteur ?
02:00Est-ce que la conjoncture peut être incertaine avec l'augmentation des impôts ?
02:05Est-ce que ça ne va pas justement ralentir cette baisse mécanique des taux ?
02:10Pour être tout à fait précis, c'est la conjonction de deux facteurs qui a permis au marché de retrouver des couleurs.
02:14La baisse des taux incontestablement, mais aussi l'ajustement des prix.
02:17Il faut bien comprendre que sur les 18 derniers mois,
02:20les prix ont baissé de l'ordre de 12 à entre 10, 12, 15% dans certaines régions de France.
02:25Et c'est la conjonction des deux.
02:27Cette tendance de la décroissance à la fois des taux et des prix, on n'avait pas vu depuis longtemps.
02:31Parce qu'on avait vu soit des taux à la baisse, mais des prix à la hausse.
02:34Des taux à la hausse et des prix qui restaient relativement hauts.
02:37Là on est arrivé à une convergence entre une baisse des prix et une baisse des taux.
02:42Et cette convergence a permis de redonner, encore une fois, du dynamisme à ce marché de transaction.
02:47Et moi, ce que j'ai observé cet été, moi j'ai cru comme vous que la dissolution allait freiner le marché.
02:52En me disant, les accuereurs, il va y avoir une incertitude fiscale,
02:55on ne sait pas trop à quelle sauce on va être mangé, quel gouvernement, quelle tendance, quel positionnement, etc.
03:00En fait, il s'est passé un peu le contraire.
03:02Les acheteurs ont dit, on sait ce qu'on a, on ne sait pas ce qu'on va avoir.
03:05Donc finalement, ils ont décidé de saisir l'opportunité d'une première baisse des taux.
03:10Et ils ont acheté, en tout cas ils ont réactivé leur projet, ce qui est plutôt une bonne nouvelle.
03:15Et moi je pense qu'ils vont continuer à le faire.
03:18Henri en parlera probablement tout à l'heure,
03:20mais la visibilité est absolument nulle sur la politique du gouvernement aujourd'hui.
03:24On ne sait pas trop où on va.
03:26On va se débrouiller.
03:28De toute façon, vous savez, ça fait 30 ans qu'on se débrouille sans le gouvernement, ce qui nous concerne.
03:32Olivier Décor, vous êtes CEO du groupe IAD.
03:35On remarque aussi que les vendeurs n'ont pas bradé leur bien.
03:39Est-ce que ça participe aussi à la stabilité du marché,
03:42à ne pas faire peur à tout le monde et à foler finalement les éventuels acheteurs ?
03:48Oui, mais un peu comme disait Charles,
03:50on a dans le marché de vendeurs, on a deux typologies.
03:53On a les vendeurs qui vendent par nécessité et les vendeurs qui sont des vendeurs de confort.
03:57Nécessité, c'est-à-dire, on connaît tous, je divorce, je suis muté, la famille s'agrandit.
04:02Eux n'ont pas d'autre choix que de vendre.
04:04Donc le marché a fortement réglé ça.
04:06C'est quand même 750 000, 780 000 transactions sur un an.
04:09Donc on l'a bien vu.
04:12Par contre, ce qu'on a perdu, ce sont toutes ces ventes de confort.
04:15C'est-à-dire, si je ne suis pas sous la pression d'une mutation,
04:18sous la pression d'un divorce, si je puis dire, je garde.
04:22Et donc finalement, on pourrait presque dire que les vendeurs,
04:24parce que les prix ont baissé, mais pas tant que ça.
04:26Il y a des grosses variations.
04:28On a un baromètre qu'on suit mensuellement.
04:30Ils ont baissé selon certains territoires.
04:32Mais finalement, les vendeurs ont presque gagné le match.
04:34Ils ont tenu, tenu.
04:36La baisse des taux dans certains bassins a fait qu'aujourd'hui,
04:39le vendeur a dit, finalement, puisque le taux a baissé,
04:41votre capacité d'embarquement s'est un peu...
04:43Ça a baissé de combien, là ? Parce que c'était autour de 4%.
04:46On en est où, là, aujourd'hui ?
04:47Aujourd'hui, les plus optimistes annoncent 3,05%
04:51fin d'année, début janvier.
04:53On va dire que le 1 point sera gagné.
04:56Donc c'est assez gigantesque.
04:58Et nous, on a beaucoup d'acquéreurs qui étaient non finançables
05:01il y a 8-10 mois qui sont redevenus finançables.
05:03On le voit. Donc ça, c'est important.
05:05Est-ce que la politique fiscale ne va pas faire fuir
05:08une population qui avait un fort pouvoir d'achat sur l'immobilier,
05:11étrangère ou pas ?
05:13Et est-ce qu'il y a un risque que cette politique fiscale
05:16casse un peu la reprise, notamment pour tout ce qui est immobilier de luxe ?
05:19Sur le luxe, je ne pense pas.
05:21Il y a une forme d'attentisme sur les propriétaires bailleurs-investisseurs.
05:25Aujourd'hui, ceux qui veulent investir pour mettre en location
05:28se disent, tiens, je suis parfois coincé avec toute la rénovation énergétique.
05:32C'est-à-dire qu'il y a des loyers plafonnés,
05:34il y a des biens qu'il faut rénover pour mettre en location, comment je fais ?
05:37Et deuxièmement, c'est la fiscalité.
05:39La fiscalité d'aujourd'hui sera laquelle dans 2 ans, dans 3 ans ?
05:42Donc si le propriétaire bailleur, et Henri en parlera peut-être,
05:44on en a parlé souvent du statut du bailleur privé,
05:46va dire, mais finalement, j'investis comme un chef d'entreprise,
05:49mais si dans 5 ans ou dans 7 ans, la fiscalité change complètement,
05:53la rentabilité de mon investissement ne sera pas là.
05:55Donc la statut de la fiscalité, elle va porter sur les propriétaires bailleurs-investisseurs
05:59qui mettent en location leurs biens.
06:01Henri, justement, buse et gazole, alors ça fait deux fois qu'on parle de vous,
06:05la fragilité du gouvernement ne vous atteint pas, comment c'est possible en fait ?
06:11Moi je ne dirais pas qu'elle ne nous atteint pas.
06:13Il est certain que les déterminants les plus forts, ils ont été cités,
06:18ce sont les taux, et là on arrive à une situation avec laquelle il va falloir apprendre à vivre
06:22et qui sera saine pendant des années, c'est-à-dire autour de 3%,
06:25peut-être 2,5% un jour, on était à des niveaux qui étaient pathologiques.
06:29Les banques se porteront mieux, le système se portera mieux.
06:32Il faut dire aussi que les salaires ont augmenté et vont devoir courir cette inflation,
06:39c'est en train de se faire.
06:41Et puis les prix, et l'ajustement des prix, je crois qu'il va encore continuer.
06:45On ne parle pas d'effondrement, on parle d'ajustement.
06:48Avec les taux et les prix, les quelques 30% des Français
06:52qui étaient sortis du marché violemment avec l'inflation,
06:57il y en a une partie qui est revenue, ce que dit Charles, ce que dit Olivier,
07:03ne fait pas de doute, une partie.
07:05Alors combien ? Peut-être un tiers de ces 30%, peut-être une petite moitié.
07:10Je dis aussi à Charles et Olivier que ce sont des performeurs.
07:14Il y a aujourd'hui des acteurs sur le marché qui souffrent davantage.
07:18On a deux enseignes, ce n'est pas pour leur envoyer des fleurs,
07:20c'est des enseignes très dynamiques, avec beaucoup d'agilité, des outils, des méthodes,
07:25et qui ont su réagir.
07:26N'oublions pas ceux qui souffrent.
07:28Un tiers du marché qui s'évapore, c'est très très violent.
07:31Et bien sûr les acteurs du neuf, n'en parlons pas.
07:33Donc les métiers du flux, vous parliez des métiers de la commission,
07:36les métiers du flux surtout, ceux qui fabriquent et ceux qui sont dans les transactions, souffrent.
07:41Alors les conditions politiques.
07:43Aujourd'hui, on ne sait pas.
07:46Vous suivez ça tous les jours, je suis de ceux qui sont observateurs,
07:50c'est des amendements dans tous les sens.
07:52Il faut attendre le 31 décembre, sachons-le, pour connaître les conditions économiques et fiscales
07:57qui vont gouverner 2025.
07:59Jusque-là ça va bouger.
08:00Le texte est à l'Assemblée.
08:02Il va partir au Sénat.
08:03Et des amendements de toutes sortes.
08:05Tout à l'heure, la commission des finances de l'Assemblée nationale a voté
08:08une taxe sur les propriétaires investisseurs de 2,5%
08:11pour alimenter un fonds de sécurisation des loyers.
08:15Bon, je ne vous dis pas ce que j'en pense, ce n'est pas le sujet.
08:17Le sujet c'est que peut-être que ça va disparaître, peut-être que ça va rester.
08:20Les propriétaires investisseurs, ils ne savent pas quelle sauce ils vont être mangés.
08:24Ils voient que le statut fiscal qu'on demandait, il n'est pas là.
08:28Mais ils voient que les impôts risquent de leur tomber dessus.
08:30Et même ceux qui achètent la résidence principale.
08:32On parle aujourd'hui, non pas de rétablir la taxe d'habitation,
08:35mais peut-être de rétablir une autre taxe, d'inventer une autre taxe.
08:38Ce manque de visibilité, il s'est un peu réduit.
08:41On a un gouvernement, il y a quelques semaines on ne l'avait pas.
08:43On a une ministre du logement qui est une femme de très grande qualité,
08:46qui a la confiance du secteur et des Français.
08:49Mais franchement, il y a de l'illisibilité et ça porte préjudice.
08:53Les deux mois qui viennent ne vont pas être deux mois magiques
08:56pour les transactions dans l'autre pays, c'est clair.
08:58Charles Marinakis, derrière ces réglementations et derrière ces grandes enseignes,
09:03il y a des gens, il y a des métiers aujourd'hui qui souffrent en tension.
09:08Est-ce que vous avez, soyons clairs, eu une vague de gens qui ont quitté la profession
09:14en disant, nous c'est trop compliqué ?
09:17Oui, une vague, je ne sais pas si c'est dans ces proportions-là.
09:20Mais comme l'a dit tout à l'heure Eric, l'analyse était bonne.
09:23C'est le marché de l'immobilier, notamment celui de la transaction
09:27où la notion de variable est importante,
09:29à contrario des métiers de gestionnaire ou de copropriété ou même dans le neuf.
09:33Dans la transaction, dans la transaction dans l'ancien,
09:36une grande partie des forces commerciales sont payées exclusivement à la commission.
09:42Donc forcément, quand le marché, la source se tarie et que le marché se contracte,
09:46ça crée une espèce d'affolement général pour celles et ceux qui n'ont pas encore traversé de crise.
09:51Et on en a beaucoup qui, malheureusement, dans nos équipes,
09:53n'avaient pas encore connu des crises de cette violence
09:56qu'Henri Bujicazo l'a rappelé.
09:58C'est violent la manière dont la brutalité dans le marché s'est contractée.
10:01Donc ceux qui étaient, qui n'étaient pas suffisamment aguerris,
10:04ont eu, c'est vrai, plutôt la tendance de le quitter.
10:07Et puis c'est vrai que nos amis, la presse aussi,
10:11n'ont pas rendu le marché de l'immobilier très sexy, pardonnez-moi de le dire comme ça.
10:15Mais quand vous vous apercevez que c'est la crise, c'est la fin du monde,
10:18on ne va plus vendre une maison, il ne va plus rien se passer,
10:21ce n'est pas très attractif pour nos amis les candidats.
10:24Donc c'est vrai que la conjonction des deux a fait que oui,
10:27on a décruté forcément au même titre que nos confrères,
10:31peut-être un peu moins parce qu'on a la chance d'avoir un réseau qui a 37 ans d'âge
10:34et qui est bien ancré dans la cité, qui est bien structuré, etc.
10:37Mais on a quand même décruté incontestablement.
10:40La bonne nouvelle, et vous l'avez dit, c'est que si vous avez beaucoup d'annonces
10:43et que de nouveau les agences Sentier 21 se sont mises à recruter de nouveau
10:47parce qu'elles voient bien que le marché frémit
10:50et que de nouveau le volume des transactions va être au rendez-vous,
10:53et que nous on a cette chance que notre valeur ajoutée, ce sont nos équipes.
10:57Donc les effectifs sont en train de se reconstituer,
11:00peut-être un peu plus vite qu'un peu plus doucement.
11:02Ça veut dire qu'il y en a qui reviennent ?
11:04Non, parce que je pense qu'il y en a qui ont tourné la page de l'immobilier
11:07et puis après tout, ce n'est pas incohérent non plus.
11:10Vous savez, l'immobilier, mon prédécesseur disait,
11:13on y vient par hasard, on y reste par passion.
11:15Tout le monde ne trouve pas sa passion dans l'immobilier.
11:17Donc il faut aussi accepter ça en matière de temps en avant.
11:20Nous, on est passionnés, donc on a plus des balames.
11:23Mais en tout cas, on a lancé une très belle campagne de recrutement
11:26pendant la totalité du mois d'octobre.
11:29En affichage, en télé, bien sûr sur les réseaux sociaux, sur les médias,
11:33qui est assez punchy, assez coloré, très attractif,
11:37qui prend des faits de vie et des choses qui sont la réalité de nos métiers.
11:40C'est quand même un métier super, l'immobilier.
11:42Vous avez une certaine liberté d'action, vous pouvez bien gagner votre vie.
11:45Vous avez une équipe, un esprit d'équipe, vous avez un encadrement,
11:49vous créez de la valeur ajoutée, vous réalisez des projets avec les gens.
11:52Quel bon vendeur on est dans !
11:53C'est un des métiers, je le disais tout à l'heure, un très bel ascenseur social.
11:56Oui, c'est un bel ascenseur social.
11:59Regardez, on serait resté en bas de l'escalier s'il n'y avait pas eu ce métier-là.
12:02Justement, il faut préciser que les deux modèles IAD et Ceinturier 21 sont très différents.
12:07Vous, vous avez des agents immobiliers salariés.
12:09Là, vous avez des agents immobiliers qui sont des entrepreneurs, des indépendants.
12:12Est-ce que finalement, Olivier, votre modèle d'agent immobilier indépendant
12:15résiste mieux à la crise ?
12:17Parce qu'effectivement, finalement, c'est vos agents immobiliers
12:22qui sont un peu validés justement pour traverser la crise.
12:26Par rapport à l'intro, entre Ceinturier et IAD, Ceinturier est un modèle hybride.
12:30Il y a des salariés et aussi des agents co, qui sont des indépendants.
12:33Nous, on est exclusivement des indépendants.
12:35Donc nous, ce qu'on a vécu, c'est qu'on a eu, nous, des départs.
12:38On est des gens qui ont quitté le réseau.
12:40On a surtout vu beaucoup moins de monde qui nous ont rejoint.
12:42Parce que vous êtes sur une croissance folle, vous.
12:44Nous, on est sur une très forte croissance.
12:46Aujourd'hui, nous, on est un recruteur important, si on peut employer ce mot-là.
12:49La moyenne d'âge chez vous, c'est quoi ?
12:51La moyenne d'âge, elle est autour de 44 ans chez nous.
12:53D'accord. C'est aussi de la reconversion ?
12:55Nous, c'est majoritairement de la reconversion.
12:57On a vu un phénomène nouveau durant cette crise qu'on vient de passer.
13:00C'est beaucoup de professionnels qui nous ont rejoints.
13:02On était sur 12% de pros qui rejoignaient les mandataires.
13:06On est monté, le mois dernier, à 27%.
13:09Et aujourd'hui, on se stabilise autour de 20-22%.
13:11Donc c'est assez important.
13:13Mais nous, on a surtout vu beaucoup moins d'entrées.
13:15Parce que la croissance dont vous parliez, importante d'IAD.
13:17Aujourd'hui, on est le plus grand réseau,
13:19à la fois en transaction et en taille aussi,
13:21avec près de 14 000 conseillers.
13:23On a eu un réseau qui a baissé en taille.
13:25Mais baissé par beaucoup moins d'entrées.
13:27Parce que, ce que disait Charles, l'immobilier bâchigne.
13:29C'est-à-dire qu'aujourd'hui, quand on vous répète tous les matins,
13:31C'est pas mal, c'est pas bien.
13:33C'est pas bien, l'étau augmente.
13:35Attention, il se passe ça à l'immobilier, c'est compliqué.
13:37On n'a pas envie de s'y reconvertir.
13:40Donc on a eu plus de monde qui n'a pas eu envie de venir,
13:43ce qui a un peu freiné la croissance
13:45et qui a augmenté un peu les départs.
13:47Mais surtout la croissance, les entrées qui ont été un peu moins fortes.
13:49Le modèle résiste le plus.
13:51Nous on voit, notamment dans les parts de marché qu'on peut prendre,
13:53quand le marché est en croissance,
13:55on est globalement de l'ordre de 10 points de mieux que le marché.
13:58Quand le marché décroît,
14:00on fait 6 points de moins bien que le marché.
14:02Donc on préfère les marchés en croissance,
14:04mais le modèle résiste un peu mieux.
14:06On préfère tout ça.
14:08On l'a vérifié, donc nous qui sommes jeunes,
14:10on a à peine 16 ans,
14:12on a pu vérifier que le modèle d'indépendant,
14:14le modèle d'entrepreneur 100%,
14:16permet de redémarrer plus vite,
14:18permet de décélérer moins vite,
14:20et donc d'être quelque part un peu plus agile.
14:22Pourquoi ? Parce qu'on a tous souffert.
14:24Moi je ne connais pas un pro-l'immobilier.
14:26Dans le neuf, c'est encore plus vrai,
14:28mais même nous dans la transaction,
14:30et dans l'ancien, on a tous souffert.
14:32L'année a été moins bonne que la précédente.
14:34Mais là on voit une accélération forte.
14:36C'est-à-dire que depuis quelques mois,
14:38depuis 2 mois, par exemple, pour donner un chiffre,
14:40nous sur le cumul de septembre et octobre,
14:42c'est 1000 personnes qui se sont rejoints.
14:441000 personnes.
14:46À partir du moment où on l'est de tôt,
14:48on s'est repartis.
14:50À partir du moment où on a vu une meilleure image
14:52sur l'immobilier, automatiquement.
14:54Pourquoi ? Parce que nous on a des indépendants
14:56qui sont nos recruteurs, nos développeurs.
14:58Donc quand la confiance revient
15:00auprès des agents d'IAD,
15:02ils se disent ok, je vais donc y aller,
15:04puisque maintenant j'ai confiance dans le marché,
15:06et je ne vais pas demander à quelqu'un de me rejoindre,
15:08alors que moi-même, le marché, je ne vois pas très bien.
15:10On me dit souvent, Henri,
15:12j'ai de la visibilité, les taux de remarque,
15:14mon affaire fonctionne bien,
15:16mon équipe fonctionne bien, je me remets
15:18en proposition, et donc on a cette sensation.
15:20Mais qui est récente, qui a démarré depuis le mois de septembre.
15:22On va en parler dans un instant avec
15:24des nouvelles positives, parce que si le marché
15:26repart, ça veut dire que
15:28retour effectivement des CV
15:30chez nos acteurs autour de cette table.
15:32On en parle dans un instant, à tout de suite.
15:34On ne peut pas être mieux
15:36entouré qu'aujourd'hui, dans cette
15:38émission montée de toutes pièces
15:40par Nicolas Leroy, qui m'accompagne,
15:42qui s'occupe du recrutement chez Fiducial.
15:44Merci beaucoup, Charles-Marie Nacky, c'est avec nous,
15:46président de Ceinturé 21, Olivier Descamps,
15:48CEO du groupe IAD, Henri
15:50Buzy-Casseaux, président de l'institut du management
15:52des services immobiliers, membre du conseil national
15:54de l'Habitat, Eric Graussi est avec nous
15:56de chez Indeed.
15:58On faisait un état des lieux
16:00avec vous sur le marché de l'emploi.
16:02Est-ce que ce
16:04drame qui est arrivé, la crise
16:06en 2023, a un impact
16:08sur l'ensemble de l'emploi en France ?
16:10Avant même la rémunération,
16:12le premier frein à l'emploi, c'est
16:14la mobilité géographique.
16:16Mécaniquement, souvent, il faut
16:18se loger près de son
16:20travail, près de son
16:22lieu de vie, où on passe la plupart de son
16:24temps. Depuis le Covid, les gens ne veulent
16:26plus passer du temps, de l'énergie...
16:28Déjà, économiquement, c'est pas bon.
16:30Équilibre pro-vie perso,
16:32c'est pas bon. Et écologiquement, c'est pas bon non plus.
16:34Donc, je veux travailler le plus proche
16:36possible de mon domicile. Et donc, quand je ne peux pas
16:38me rapprocher, je ne bouge pas.
16:40Et donc, on voit que sur tout un tas de métiers,
16:42col bleu, col blanc, c'est pas cadre et
16:44non cadre, etc., ça a été un vrai frein.
16:46Et je ne parle pas Paris-Province, même
16:48au sein de la banlieue parisienne,
16:50etc., si je n'arrive pas à bouger,
16:52je ne change pas de travail. Donc, pour certaines
16:54entreprises, ça a créé de vrais
16:56vrais soucis. Et je ne parle même pas
16:58des familles qui s'agrandissent, etc., ou des
17:00étudiants qui ont énormément de mal à se loger.
17:02— Alors, au-delà de l'impact sur l'emploi, Henri
17:04Buzicazo, il y a des impacts sociétaux
17:06sur cette crise de l'immobilier. On
17:08parlait justement d'impact sur l'emploi, mais il y en a
17:10plus généralement sur l'ensemble de la famille et
17:12sur la jeunesse,
17:14la démographie.
17:16— La réindustrialisation du pays,
17:18qui est un objectif majeur,
17:20on lui présente la République et on y souscrit tous,
17:22elle ne se passera pas tant qu'il n'y aura pas de logement.
17:24À Dunkerque, arrivent
17:263 gigafactories. 16 500
17:28ménages vont s'y établir.
17:30Quelques-uns habitent déjà
17:32la métropole. Ils sont rares. C'est des emplois
17:34très qualifiés qui viennent d'ailleurs.
17:36Comment loge-t-on 16 500
17:38personnes ? Il y a déjà
17:402 de ces gigafactories qui se demandent si elles vont
17:42confirmer leur arrivée en France. Voilà.
17:44Une illustration. Chiffre
17:46CPME. Près d'un emploi sur 5
17:48n'est pas pris. Ce que tu viens de dire est
17:50vrai. Par celui qui était recruté,
17:52pré-recruté, parce qu'il ne trouve pas le logement à proximité.
17:54Je continue. C'est
17:56une triste litanie. — Est-ce que le gouvernement fait ce qu'il faut
17:58justement ? — Le gouvernement est en train
18:00parce qu'il est en train, enfin,
18:02ce gouvernement, cette ministre, de sentir
18:04ce que je suis en train de dire. Mais il faut être
18:06auprès de l'opinion pour savoir ça. Quand on est dans
18:08une agence immobilière, on le voit, ça. Vous avez
18:10un étudiant sur deux
18:12de l'enseignement supérieur qui
18:14ne va pas dans l'école ou dans l'université qu'il avait
18:16pris pour cette raison-là.
18:18Au moment où on parle, 80%
18:20des places de camping à Lyon sont occupées
18:22par des étudiants. Voilà. Pas parce
18:24qu'ils aiment le camping. On se comprend.
18:26J'ai déjà entendu cette présenterie.
18:28— Quand on
18:30écoute ce que vous dites, ça veut dire que dans combien
18:32de temps il faut imaginer le temps
18:34de trouver du logement, de créer
18:36des logements neufs ? — Il est certain
18:38que... L'urgence, je crois
18:40qu'elle a été déclarée, là. Bon.
18:42Les transactions repartent.
18:44Il faut bien sûr que les investisseurs
18:46dont parlait Olivier, c'est-à-dire les ménages
18:48qui achètent un logement pour le louer, reviennent
18:50au rendez-vous. Il y en a
18:521 sur 2 qui a disparu depuis 3 ans.
18:54Voilà. Parce que
18:56fiscalité pas stable, on sait pas où on va, etc.
18:58Il faut que ça se stabilise.
19:00J'espère très vivement dans les semaines qui viennent.
19:02Et ensuite, on aura quelque chose
19:04qui va repartir. La construction, malheureusement,
19:06elle va mettre 3, 4, 5 ans
19:08à montrer ses fruits.
19:10Donc ces difficultés de se loger,
19:12on ne va pas les effacer
19:14de l'ardoise du jour au lendemain.
19:16— Pourquoi le gouvernement arrête le Pinel ? Aujourd'hui, il y a quand même
19:18des signaux qui sont pas tout à fait encourageants
19:20pour justement aller dans ce sens.
19:22— Voilà. Un sujet. Parce que sur d'autres,
19:24on a des indicateurs favorables. Par exemple, le prêt-à-tôt zéro,
19:26il va même réintégrer
19:28la maison individuelle qui a été
19:30exclue. En toute hypothèse,
19:32on va avoir un prêt-à-tôt zéro
19:34sur tout le territoire ouvert
19:36à ce type d'habitat individuel.
19:38Enfin, voilà une bonne nouvelle.
19:40Dans le 31 décembre, pour l'investisseur
19:42à ce jour, qu'est-ce qu'il y a ? On attend une mesure fiscale
19:44qui pourrait favoriser, pour ceux qui
19:46achètent un logement et qui le louent,
19:48les donations et les successions avec
19:50des frais réduits. Bon. Une mesure
19:52qui donnerait envie d'acheter parce qu'on pourrait transmettre aisément.
19:54Le statut fiscal
19:56dont parlait Olivier, on l'attend.
19:58On nous dit qu'on l'aura pas dans cette loi de finances.
20:00On le sait. Est-ce qu'on l'aura
20:02dans quelques mois ?
20:04C'est le maillon faible. L'investisseur
20:06pour louer et l'offre locative
20:08de Charles Ladis, elle est catastrophiquement insuffisante.
20:10Catastrophiquement.
20:12Aujourd'hui, il faut quand même voir
20:14qu'une agence à Bordeaux, par exemple,
20:16parce qu'un autre jour, j'intervenais pour aider quelqu'un.
20:18Comment on le fait ?
20:20On se dit qu'on peut le faire et on le fait volontiers.
20:22Mais enfin, avec des limites.
20:24J'appelle un très gros opérateur
20:26des logements et notamment pour étudiants.
20:28Il avait neuf logements à louer.
20:30C'est le troisième loueur de Bordeaux.
20:32Neuf logements à louer, tout un peu confondus.
20:34Studio, appartements familiaux.
20:36970 demandes.
20:38Voilà.
20:40La proportion, vous l'avez là.
20:42On vit ça dans les agences
20:44de centuries, de tous les réseaux, évidemment.
20:46Il faut y remédier d'urgence.
20:48Ce que je dois quand même dire,
20:50c'est une chose sur l'attractivité de ces métiers.
20:52On a parlé des reconvertis
20:54qui sont un peu moins nombreux aux rendez-vous
20:56parce qu'ils voient que le marché,
20:58plus ce qu'on en dit.
21:00Les jeunes qui entrent dans des filières de formation.
21:02J'allais y venir.
21:04Mon école est présente dans une dizaine de villes.
21:06On est quelques écoles, on n'est pas nombreux.
21:08On éprouve que les jeunes,
21:10voire les moins jeunes,
21:12qui viennent faire
21:14un bachelor, un master,
21:16un BTS, ils sont aux rendez-vous de l'histoire.
21:18Alors, qu'est-ce qu'ils se disent ?
21:20Ils se disent ce que disait Charles.
21:22Du sens.
21:24C'est un métier dans lequel
21:26vous levez le matin,
21:28vous ne vous demandez pas à quoi vous servez.
21:30Vous ne vous demandez pas quelle est votre utilité sociale.
21:32Et dans un repas d'amis,
21:34dans une émission comme celle-ci,
21:36vous voyez bien que ces sujets-là sont cruciaux.
21:38Et très vite, on parle de logement.
21:40On parle de santé, de logement.
21:42Ce sont les deux grands sujets.
21:44Donc, ils viennent chercher du sens.
21:46Les jeunes, aujourd'hui, veulent ça avant même de regarder le salaire.
21:48Et puis, ils regardent le salaire après.
21:50Mais c'est le deuxième critère.
21:52Et puis, ils se disent,
21:54je vais entrer dans un cycle d'études,
21:56ça va durer souvent
21:58deux ans. C'est-à-dire, je vais faire un BTS,
22:00je vais prolonger avec un bac plus froid.
22:02Sur quel métier on arrivera ?
22:04Et troisièmement, ils se disent qu'il y a une diversité de métiers.
22:06Voilà, c'est ça.
22:08Charles disait, et tu le soulignes aussi,
22:10il souffre beaucoup moins que d'autres
22:12les métiers de la gestion.
22:14Les immeubles, ils ont besoin de gérer.
22:16Cet immeuble dans lequel on est, il faut bien le gérer, s'en occuper,
22:18l'entretenir. Ça, ça ne change pas,
22:20quelle que soit la crise.
22:22Un marché qui, certes, peut se réduire,
22:24mais qui est très robuste, parce que c'est un marché de besoins.
22:26Tu le rappelais tout à l'heure,
22:28on est passé d'un million à 800 000 transactions,
22:30on n'est pas passé à 300 000.
22:32Bon, il n'y a pas un effondrement, il y a des besoins.
22:34Les métiers du neuf,
22:36aujourd'hui, ne vont pas très bien,
22:38pour ceux qui font une formation
22:40de 3 ou 4 ans.
22:42Le cycle se sera inversé,
22:44heureusement. Et puis, il y a le logement social.
22:46Voilà, je le dis aussi,
22:48pour lequel on construit et on gère,
22:50les logements HLM, qui attirent
22:52beaucoup les jeunes aujourd'hui, parce que là,
22:54le sens, il est encore plus fort.
22:56On va accompagner des ménages qui sont plus fragiles.
22:58Charles-Marie Nakis,
23:00président de Ceinturé 21,
23:02aujourd'hui, des acteurs majeurs,
23:04tels que vous, se diversifient largement,
23:06c'est-à-dire qu'ils s'ouvrent, peut-être,
23:08à de nouveaux métiers, aujourd'hui.
23:10Alors nous, on a fait ça depuis longtemps, déjà,
23:12parce qu'effectivement, on doit être capable
23:14d'offrir une palette
23:16de services à nos clients.
23:18L'essentiel, vous les connaissez, bien sûr,
23:20la transaction, la location, mais aussi la gestion
23:22immobilière, c'est-à-dire les métiers de l'administration
23:24de biens, où on administre pour le compte
23:26des bailleurs. Et Dieu sait si
23:28la législation s'est sophistiquée en la matière
23:30et qu'il est vraiment maintenant nécessaire
23:32de transiter par des professionnels.
23:34Évidemment, l'activité de syndic de copropriété,
23:36qui, comme l'a rappelé Henri,
23:38les immeubles doivent mériter d'être
23:40entretenus, et tout ça
23:42est d'autant plus important qu'il y a eu
23:44un enjeu de rénovation énergétique, aujourd'hui,
23:46pas seulement sur les logements, mais aussi
23:48sur les immeubles, en matière de
23:50rénovation de copropriété.
23:52Et puis nous, on a lancé
23:54maintenant, depuis 20 ans, une branche commerce.
23:56En fait, on a une division qui s'appelle
23:58Ceinturé 21, entreprise de commerce. On a une trentaine
24:00d'agences qui ne font que des sessions de commerce,
24:02de locaux commerciaux de droite aux bails,
24:04et puis un peu d'immobilier d'entreprise aussi.
24:06Et puis le dernier né, qui n'a pas tout à fait
24:0818 mois, qui est Fine Homes & Real Estate,
24:10qui est la branche de luxe,
24:12qui se porte très bien. Alors, paradoxalement,
24:14le luxe, en France, sachez-le,
24:16se porte très bien. D'abord parce que
24:18le levier de l'emprunt, ils n'en ont souvent
24:20pas besoin. Et puis aussi parce que
24:22la zone dollar a retrouvé un niveau
24:24de parité avec la zone euro, et du coup
24:26c'est moins cher aujourd'hui d'acheter un appartement
24:28à Paris que de l'acheter à New York, ou à Boston,
24:30ou à Washington. Voilà. Donc on a beaucoup
24:32d'investisseurs. Donc c'est vrai qu'on a ouvert
24:34la totalité des palettes. On est probablement un des
24:36seuls réseaux à présenter
24:38la totalité de l'offre immobilière.
24:40Maintenant, c'est vrai, ce à quoi nous
24:42réfléchissons, c'est un élargissement
24:44à ce que j'appelle tous les services qui sont
24:46connexes et annexes, et notre
24:48rattachement au groupe Arch, de ce point de vue-là, nous a
24:50ouvert aussi des palettes d'intervention,
24:52évidemment sur la recherche de financement,
24:54sur l'assurance, sur la réassurance,
24:56sur les conciergeries,
24:58sur le diagnostic technique
25:00et énergétique, etc. Voilà.
25:02C'est vrai qu'on est capable maintenant d'offrir,
25:04d'accompagner vraiment nos clients de A à Z,
25:06quelles que soient leurs ambitions et leurs besoins
25:08immobiliers. On a vraiment une offre
25:10de services qui est complète.
25:12Olivier Descamps, CEO du groupe IAD, pour ceux qui
25:14nous écoutent et qui se disent, tiens, pourquoi pas,
25:16c'est quoi les valeurs aujourd'hui ?
25:18Quand vous cherchez quelqu'un pour travailler chez vous,
25:20il y a forcément des dénominateurs communs
25:22sur des valeurs d'entreprise, et du métier
25:24surtout. Oui, alors nous,
25:26on est né un 1er mai,
25:28un 1er 2008, parce que nos cofondateurs
25:30ont voulu réconcilier...
25:32Vous naissez le jour où on ne travaille pas.
25:34La fête du travail,
25:36mais nos fondateurs ont voulu vraiment créer IAD
25:38à la vraie fête du travail, où on réconcilie
25:40le pro et le perso, où on est indépendant,
25:42on choisit son temps, on choisit son lieu,
25:44on n'a pas de contraintes,
25:46et je gère ma vie comme je le souhaite,
25:48pour pouvoir vivre la vraie vie,
25:50la vie qu'on veut vivre avec les siens.
25:52Donc nous, aujourd'hui, on n'a pas de critères,
25:54très clairement, mais pendant très longtemps,
25:56on a vu, on doit prendre des pros, et aujourd'hui,
25:58on voit que beaucoup d'opérateurs,
26:00venez comme vous êtes, nous, depuis 16 ans,
26:02on dit, venez comme vous êtes, et on va se charger
26:04de vous former et de vous faire réussir.
26:06Nous, qu'est-ce qu'on recherche ?
26:08Il faut, un, aimer les gens, Théodore Charles l'a dit,
26:10on fait un superbe métier,
26:12on accompagne des familles, c'est un métier de contact,
26:14et on est sur des projets de vie,
26:16c'est-à-dire que la maman qui va
26:18accoucher d'un enfant, on prépare
26:20un futur appartement, la mutation,
26:22l'allocation pour le jeune étudiant,
26:24bref, c'est souvent
26:26très très magique. Donc, il faut aimer les gens,
26:28il faut aimer passer du temps avec les gens,
26:30c'est la première chose. Deuxièmement, il faut aimer
26:32travailler en coopératif,
26:34parce qu'on travaille avec ses confrères,
26:36avec ses collègues, avec ses diagnostiqueurs,
26:38avec ses courtiers, avec les notaires.
26:40C'est pour ça qu'on se dit toujours
26:42que l'immobilier, les gens sont tout seuls,
26:44mais non, il y a énormément de collectifs, en fait.
26:46Bien sûr, il y a un écosystème, il y a une interconnexion,
26:48donc il faut aimer travailler avec les gens,
26:50et même nous, dans un modèle, c'était répété tout à l'heure,
26:52d'un modèle indépendant,
26:54on est des entrepreneurs interdépendants.
26:56Donc, entrepreneur, je gère ma vie,
26:58mais je vis dans l'écosystème.
26:59C'est pas forcément des jeunes, je suis étonné de la moyenne d'âge
27:01des embauchés, 44 ans, vous avez dit tout à l'heure,
27:03je pensais que c'était plutôt quelque chose
27:05qui était pour lancer les jeunes, en fait.
27:07Nous, on a de plus en plus de pros
27:09de l'immobilier qui nous rejoignent, mais on est nés dans la reconversion.
27:11La raison d'être d'IAD, c'est...
27:13C'est vraiment de la reconversion, essentiellement.
27:14C'est de permettre à chacun de s'épanouir
27:20La reconversion veut dire qu'on a eu souvent
27:22une première expérience auparavant.
27:24Juste, très souvent, on a rarement vu
27:26des maternités d'agents immobiliers.
27:28Donc, on a souvent fait un boulot...
27:30Ça va venir, ça va venir.
27:32Après cette émission, vous allez voir, les choses vont changer.
27:34Non, mais c'est vrai. Et les jeunes, d'ailleurs,
27:36c'est un alternance qu'ils apprennent ces métiers.
27:38Pas seulement dans mon école, c'est-à-dire qu'ils sont
27:40déjà dans l'entreprise, ils sont déjà salariés
27:42et en même temps sur les bancs de l'école
27:44et ils gagnent une maturité très rapidement,
27:46accélérée, en 2-3 ans.
27:48On ne rentre pas dans ces métiers sans avoir
27:50une maturité, c'est tout à fait juste.
27:52Et la reconversion a toujours alimenté ces métiers.
27:54Il faut que ça continue.
27:56Il y a une notion de confiance avec les vendeurs-acquéreurs.
27:58Et malheureusement, pour celui qui a 19 ans,
28:00lui confier un bien de famille
28:02dans lequel on vit...
28:04Le caricatural,
28:06c'est plus compliqué.
28:08On a des expériences contraires aussi.
28:10Moi, je reviens, j'aime bien,
28:12pas l'ascenseur social, mais la notion d'escalier social
28:14me convient bien, parce qu'il faut les monter.
28:16C'est un peu plus fastidieux que l'ascenseur.
28:18Donc il y a un effort à fournir.
28:20Mais on a aussi chez nous des jeunes
28:22qui intègrent parce qu'ils ont
28:24plaisir de ce métier-là, parce qu'effectivement,
28:26il y a du sens.
28:28Et cette possibilité de faire carrière longue
28:30chez nous, c'est aussi une réalité.
28:32On a plus de 43% de nos
28:34actuels franchisés qui sont
28:36d'anciens collaborateurs du réseau.
28:38Ils sont rentrés chez nous, parfois jeunes
28:40conseillers ou jeunes assistantes
28:42ou gestionnaires, et ils finissent
28:44franchisés propriétaires de leur agence.
28:46Moi, j'aime bien ça aussi.
28:48Même si on n'a pas 44 ans.
28:50Petite pause, vous avez beaucoup moins.
28:52On revient dans un instant, à tout de suite.
28:54Très peu de temps, Charles Marinakis est avec nous,
28:56Olivier Descamps, Henri Busicasso et
28:58Éric Gras. Petite question
29:00sur l'intelligence artificielle.
29:02C'est avec vous que
29:04je voulais le voir. Est-ce que finalement,
29:06de plus en plus,
29:08ça rentre dans l'immobilier aujourd'hui ?
29:10Ça et les influenceurs.
29:12On voit de plus en plus sur les réseaux sociaux
29:14des influenceurs qui montent des appartements.
29:16On sent qu'il y a
29:18un double métier, c'est-à-dire qu'on a
29:20envie de se montrer. Est-ce que ça, ça
29:22sert la cause ou pas ?
29:24Si je peux avoir un discours un peu archaïque,
29:26je me l'autorise.
29:28Il y a des fondamentaux. Je pense que mes amis ne vont pas dire l'inverse.
29:30C'est métier d'immobilier,
29:32transaction, gestion, tout ce que vous voulez.
29:34Construction, c'est d'abord des métiers
29:36avec des gestes, des beaux gestes
29:38qu'il faut apprendre. Après, il y a
29:40un outil merveilleux. L'intelligence artificielle,
29:42c'est un outil merveilleux.
29:44On s'en est parlé il n'y a pas longtemps
29:46avec Olivier. On a débattu,
29:48on était bien d'accord sur le sujet,
29:50c'est-à-dire qu'un négociateur, il va
29:52pouvoir faire un compte-rendu de visite,
29:54gagner du temps,
29:56mieux structurer, etc.
29:58Le rapport au langage qui est
30:00essentiel pour communiquer avec ses clients,
30:02avec ses collaborateurs.
30:04Tout ce qui est rébarbatif, en fait.
30:06Oui,
30:08notamment. La valeur ajoutée va se déplacer,
30:10c'est-à-dire que la notion de conseil va primer
30:12et tous les outils sont là pour ça. Mais les outils,
30:14ce n'est pas la fin.
30:16Il ne faut pas se dire que les métiers vont être transfigurés,
30:18que tout d'un coup ils deviennent intéressants,
30:20ils l'ont toujours été. Il y a des facilitateurs,
30:22intelligence artificielle,
30:24traitement des datas,
30:26ça porte plusieurs noms,
30:28mais il faut dire ça. Et pour le reste,
30:30il faut être clair, les jeunes,
30:32ils entrent directement avec ça en tête
30:34et bien sûr que dans les enseignements d'aujourd'hui,
30:36si on n'apprend pas ça, on est à côté du sujet.
30:38Ce que je dis très souvent,
30:40c'est que nous, on appelle ça
30:42l'assistant intelligent plutôt que l'IA.
30:44Aujourd'hui, ça fait partie du quotidien
30:46de tous ceux qui nous rejoignent,
30:48les plus jeunes comme les plus âgés.
30:50Et on est, vous savez,
30:52la licorne de la PropTech,
30:54la première licorne en France.
30:56Mais très souvent, je dis on est tech, mais on est d'abord humain.
30:58Nos métiers sont faits par des hommes
31:00et des femmes. Durant le Covid,
31:02personne, ou alors je veux bien les rencontrer,
31:04n'a réussi à vendre
31:06de résidence principale à distance.
31:08J'ai besoin de visiter, j'ai besoin d'accompagner.
31:10Votre modèle digital, est-ce qu'il est appelé à évoluer
31:12ou est-ce qu'on va rester justement sur le modèle
31:14plus traditionnel de visite, on peut imaginer
31:16des visites virtuelles, ou est-ce qu'on va aller plus loin ?
31:18Il y en a aujourd'hui, c'est un réseau,
31:20nous on est 14 000, on est 14 000 en France,
31:22on s'appuie sur des outils digitaux,
31:24des solutions digitales et aujourd'hui sur l'intelligence digitale,
31:26déjà depuis longtemps, pour rendre du temps
31:28riche à nos conseillers.
31:30Est-ce qu'on vendra en ligne 100% ?
31:32Vous avez déjà la réponse.
31:34Les enjeux sont trop importants.
31:36Tous les pureplayers ont déposé.
31:38Donc vous avez la réponse.
31:40C'est ce qu'on a voulu nous faire croire.
31:42Quand sont arrivés les pureplayers, les différentes plateformes,
31:44moi j'ai mes amis,
31:46les agences de Papa,
31:48Haussmann, Matheos, tous les gens qui
31:50nous ont expliqué que tout ce qu'on faisait
31:52depuis 30 ans, c'était totalement nul
31:54et qu'on allait disrupter en totalité.
31:56En fait, je m'aperçois qu'à la sortie de la première crise,
31:58ils ont disparu du panorama.
32:00C'est parce qu'on touche au patrimoine ?
32:02Non, mais c'est parce que ce métier-là,
32:04Olivier le rappelle, ne peut pas se faire à distance.
32:06C'est un métier de proximité par excellence.
32:08Est-ce qu'on a toujours pensé
32:10que les agents immobiliers
32:12étaient des gens qui étaient ringards ?
32:14Mais faites-nous la grâce d'imaginer
32:16qu'on a aussi une certaine capacité de réflexion,
32:18d'anticipation et d'organisation
32:20de nos entreprises.
32:22Ça se voit très vite.
32:24On a tous les outils modernes, y compris l'intelligence artificielle,
32:26même si moi je préfère
32:28capitaliser sur l'intelligence réelle.
32:30Franchement, c'est plus sympa.
32:32Il nous reste 45 secondes.
32:34Par contre, ce que Dioré est très juste,
32:36ne pas les avoir,
32:38c'est forcément être distancé.
32:40Ne pas avoir les bons outils, les bonnes solutions,
32:42regarder avec condescendance
32:44l'IA, c'est être distancé de main.
32:46Et le sujet numéro un, nous,
32:48on a lancé beaucoup de formations pour nos conseillers.
32:50La première des choses, c'est
32:52vous m'aider enfin à pouvoir
32:54écrire à mes clients et à rédiger
32:56sans faute d'orthographe.
32:58Et ça, c'est un sujet qui est majeur,
33:00et c'est ce qui revient dans tous nos questionnaires
33:02auprès de nos conseillers. Vous m'aidez.
33:04Plus tout le temps riche qu'on va avoir, le prédictif,
33:06l'estimation des biens,
33:08les comptes rendus de visite, bref,
33:10c'est vraiment un assistant qui va accompagner,
33:12qui va rendre. Mais le métier ne change pas.
33:14Merci beaucoup, messieurs.
33:16En tout cas, ça recrute à fond.
33:18Ceinturier 21, président Charles-Marie Niaquès,
33:20merci d'avoir été avec nous. Olivier Descamps, CEO
33:22du groupe IAD,
33:24ça recrute aussi, absolument.
33:26Henri Buzy-Casot, président de l'Institut du management
33:28des services immobiliers, membre du Conseil National
33:30de l'Habitat, des formations à GoGo.
33:32Ça forme beaucoup. Venez,
33:34on vous accueille. Vous allez adorer.
33:36On vous accueille encore quelques jours, parce qu'après,
33:38l'année va commencer. Et merci beaucoup,
33:40Eric Grasche et Indeed, plein pléthore
33:42de propositions. Tous les offres, vous pourrez les trouver
33:44chez nous, avec grand plaisir. Et bien voilà. Merci beaucoup,
33:46Nicolas Leroy, d'avoir mis en place
33:48cette émission.

Recommandations