Les Vraies Voix de l'Emploi - Émission du 24 septembre

  • le mois dernier
Les Vraies Voix de l'emploi avec Isabelle Clericy, présidente du groupe CIR (Compagnie Industrielle du Roulement) ; Jean-Claude Marre, responsable régional sud-ouest Johnson Controls France pour la partie réfrigération ; Carole Denize, chargée de mission relations publiques du groupe Chimirec ; Selma Meunier, responsable commerciale régionale ; Nicolas Perri, directeur commercial et associé de Bac-LandPack.


---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##LES_VRAIES_VOIX_DE_L_EMPLOI-2024-09-24##

Category

🗞
News
Transcription
00:00En direct du Salon de l'Industrie CEPEM de Toulouse, Sud Radio, 19h20, les vraies voies de l'emploi.
00:09Les vraies voies de l'emploi en direct du Salon CEPEM de Toulouse et l'industrie crée de l'emploi, Cécile.
00:15Absolument. Au sommaire de la compagnie industrielle du roulement, CIR, acteur majeur dans la fourniture de composants industriels
00:22comme les roulements, les mécanismes de transmission, les systèmes hydrauliques, les pneumatiques, l'automatisation et l'étanchéité.
00:30Claire Issy sera avec nous dans quelques instants, présidente du groupe CIR.
00:35Johnson Controls, multinational spécialisé dans la gestion de l'énergie, des systèmes de climatisation, de ventilation et de sécurité pour les bâtiments,
00:43a des emplois à vous proposer. Jean-Claude Marre, responsable régional sud-ouest de Johnson Controls France, sera en notre compagnie également.
00:50Et puis Chimirek Sokodeli est un accueil.
00:52Acteur français, majeur dans le secteur de la gestion et du traitement des déchets industriels dangereux provenant d'industries diverses.
01:00Carole Deniz sera avec nous, chargée de mission relations publiques du groupe Chimirek.
01:05Et Selma Meunier, responsable commerciale régional.
01:08Backland Pack, société française spécialisée dans la fabrication et la distribution de solutions logistiques en plastique.
01:16Parmi leurs solutions figurent Algopal, une palette en bioplastique composée à 30% de résidus d'algues et à 70% de polypropylènes recyclés.
01:26Nicolas Péry, directeur commercial et associé de Backland Pack, vous expliquera comment ça marche.
01:31Alors, plein de métiers et plein de jobs à pourvoir, on en parle tout de suite.
01:36Bienvenue dans les vraies voies de l'emploi.
01:38Les vraies voies Sud Radio.
01:41On va revenir sur cette entreprise, Belle Industrie, la compagnie industrielle du roulement, avec Isabelle Clair, qui est avec nous, présidente du groupe CIR.
01:50Merci d'avoir accepté notre invitation pour connaître un petit peu plus cette entreprise, la spécialité du groupe CIR, c'est quoi aujourd'hui ?
01:59Alors aujourd'hui, c'est à la fois le métier de distributeur d'origine, de composant, donc vous l'avez dit, industriel, pneumatique, mécanique, hydraulique.
02:10Mais nous avons également élargi notre proposition à des prestations, prestations de montage, prestations de réparation, également pour des compresseurs d'entretien.
02:23Vous êtes une entreprise familiale, c'est bien ça ?
02:27Entreprise familiale, une entreprise qui existe depuis 1933 maintenant.
02:32Ah oui, ça c'est bel âge comme on dit.
02:33C'est bel âge, sur la région, qui était à l'origine, qui avait donc deux sociétés, qui en a maintenant 14, donc en Occitanie et Midi-Pyrénées.
02:45Alors une entreprise familiale, forcément, il y a un ADN particulier, j'imagine, c'est encore comme une grande ville. Comment c'est géré en interne ?
02:55Alors en interne, évidemment, la croissance fait évoluer également les mentalités, mais on a gardé ce qui, d'après nos équipes, nous caractérise des valeurs comme confiance, compétence et respect.
03:13Qui sont vos clients aujourd'hui ? Quel secteur d'activité ?
03:16Alors tous les secteurs d'activité. Ça va de l'agroalimentaire, viticulture, aéronautique, bien entendu. Voilà, on a 12 000 clients.
03:2812 000 ?
03:2912 000, donc des petites...
03:31Vous allez les citer, allez-y.
03:35On prolonge l'émission jusqu'à 3h du matin.
03:39Bon d'accord, alors on y va. Est-ce que c'est un secteur aujourd'hui très concurrentiel ?
03:44C'est un secteur concurrentiel, qui est surtout concurrencié par des groupes, bien évidemment, puisque des rachats, comme dans tous les domaines, ont eu lieu.
03:55Et donc, forcément, nos entreprises, on va dire qu'on lutte avec nos petits points.
04:02Vous êtes implantée avant tout dans deux régions, Occitanie, où nous sommes ce soir, et la Nouvelle-Aquitaine.
04:10Vous allez schématiser Bordeaux à Montpellier, c'est ça ?
04:13C'est ça, exactement. Passons par Rodèze et Castres.
04:17Voilà, Tarbes, en ce qui concerne Epo.
04:20Donc, oui, on couvre tout le Sud-Ouest, si vous voulez, de l'Atlantique à la Méditerranée.
04:27Est-ce que ça veut dire aujourd'hui, qu'on parlait de concurrence il y a quelques instants,
04:31est-ce que ça veut dire que pour rester dans la dynamique de l'industrie, il faut s'ouvrir peut-être à des services que vous n'aviez pas avant ?
04:40Exactement, on répond à des demandes de nos clients, puisque effectivement, nos clients ont besoin de compétences.
04:49On a de plus en plus besoin, au niveau des maintenances des industries, de techniciens capables de venir au cœur de leurs usines pour travailler.
05:01Ça veut dire au cœur, c'est-à-dire qu'ils travaillent dans l'entreprise, mais ils sont payés par vous, c'est ça ?
05:06Pour certains, oui. Donc nous avons effectivement, pour un grand compte, Airbus pour ne pas le nommer, c'est effectivement le cas.
05:14Nous avons des personnes détachées.
05:17Alors, vous a créé des emplois en ce moment même, vous avez 10 postes à pourvoir immédiatement.
05:22Est-ce que vous pouvez nous parler de ces postes ?
05:24Alors, nos postes sont de toute façon majorité des techniciens, des technico-commerciaux très exactement.
05:31C'est-à-dire des personnes qui ont une base de formation technique, mais qui également sont capables de vendre.
05:38On a la fibre commerciale, comme on dit.
05:40Exactement. Donc que ce soit au téléphone pour effectuer des devis, ou que ce soit sur place pour aller voir les clients et les usines
05:52et pouvoir discuter des besoins de nos clients.
05:54C'est surtout des technico-commerciaux, donc uniquement à Toulouse ou un peu partout sur les deux régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine ?
06:01Sur les deux régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine.
06:04Comment aujourd'hui, on peut, parce que c'est un métier connexe à plein d'entreprises et plein d'industries,
06:10on cherche beaucoup ces métiers de la vente et de la relation forcément avec le client final,
06:15qui est primordial pour une entreprise, comment on fait pour les attirer à part le salaire ?
06:20On a créé une SIR Academy, un modeste, mais nous souhaitons principalement avoir des personnes qui ont un savoir-être avant tout.
06:35Ça c'est quelque chose qui est primordial pour nous.
06:38Ça revient souvent, le savoir-être.
06:40Tout le monde nous en parle.
06:42C'est vraiment important.
06:43C'est-à-dire que le savoir-être, c'est travailler en équipe, c'est avoir un bon relationnel, même quand on est SAV.
06:50Avoir un bon relationnel avec le client, c'est l'image de l'entreprise à chaque fois.
06:55Et la technique, il y a maintenant 6 ans, nous avons pallié le manque de connaissances techniques des futurs engagés par de la formation interne.
07:12Toutes les techniques hydrauliques, pneumatiques, mécaniques, sont apprises in situ.
07:21Vous êtes une entreprise, vous avez vu passer beaucoup de salariés depuis 1933, 90 ans, 91 ans.
07:29Est-ce qu'il y a une culture d'entreprise spécifique à la SIR ?
07:32Je ne sais pas si c'est spécifique à la SIR, en tout cas il y a une convivialité, ça c'est certain.
07:39Est-ce que c'est le sud-ouest qui veut ça ou est-ce que c'est l'entreprise qui renforce ces liens ?
07:45En tout cas, c'est vrai que les liens entre les équipes, j'ai eu beaucoup ce retour-là de jeunes qui venaient d'arriver
07:53et qui au bout de quelques mois m'ont dit ce qui est vraiment bien, c'est que si j'ai la moindre question,
08:00je peux appeler quelqu'un de l'équipe, en interne, je sais que je peux compter sur mes collègues.
08:07On sait que les employés aujourd'hui, en tout cas le personnel, aiment finalement changer de ville,
08:12on aime être un peu un after, surtout quand on est jeune, vous avez 14 agences en France,
08:17est-ce que ça veut dire qu'on va avoir une mobilité en interne ?
08:21Exactement, une mobilité non seulement géographique mais également technique,
08:26puisque on peut être un jour magasinier et se former en interne et devenir spécialiste d'une technique,
08:34devenir technico-commercial, nous offrons toutes les possibilités d'évolution.
08:40Chez vous, c'est plutôt la carrière longue, c'est-à-dire que quand quelqu'un rentre chez vous,
08:44pour l'intérêt, pour intégrer l'ADN de l'entreprise, il faut qu'on reste un petit peu plus longtemps,
08:50on avait des carrières courtes ces derniers temps, aujourd'hui on est plus sur la carrière longue ?
08:54Alors oui, évidemment, pour connaître tout notre éventail de produits, on estime à 3 ans.
09:03À partir du moment où on rentre dans l'entreprise, on estime à 3 ans pour connaître tout l'éventail,
09:07donc oui, c'est quand même mieux de rester un peu plus longtemps.
09:10Vous avez 350 collaborateurs, 10 postes à pouvoir voir tout de suite, comment est-ce qu'on peut postuler chez vous ?
09:16Chez nous, on peut postuler par plein de moyens, sur notre site bien entendu.
09:21CIR.fr
09:23C-I-R
09:24C-I-R.fr
09:25Charline Diaromeo
09:26La grille des salaires, important.
09:30Ça dépend de la formation, de l'expérience, c'est toujours pareil.
09:38Et tous les profils, jeunes ou seniors, sont les bienvenus ?
09:40Tous les profils, jeunes ou seniors, sont les bienvenus.
09:43Hommes et femmes.
09:44Hommes et femmes, bien entendu, nous recherchons des femmes, désespérément.
09:48S'il vous plaît, venez mesdames, en tout cas c'est une belle entreprise,
09:52ça s'appelle la compagnie industrielle du roulement, merci beaucoup Isabelle.
09:55Merci à vous.
09:56Merci d'avoir été avec nous, vous en êtes la présidente.
09:58Merci d'avoir accepté notre invitation dans un instant.
10:01Une autre entreprise, magnifique, Johnson Controlled,
10:04avec Jean-Claude Marck, qui est avec nous, responsable régional Sud-Ouest.
10:09On fait une petite pause, on revient dans un instant, à tout de suite.
10:12Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
10:16C'est vraiment agréable d'entendre une radio aussi joyeuse,
10:19même que ce soit le 7h du matin et le soir, c'est excellent.
10:22Sud Radio, parlons vrai.
10:25En direct du salon de l'industrie CEPEM de Toulouse,
10:28Sud Radio, 19h20, les vraies voies de l'emploi.
10:33Retour des vraies voies de l'emploi, en direct du CEPEM,
10:36le salon de l'industrie du Sud-Ouest, et vous adorez l'industrie.
10:39Moi j'adore ça, j'adore l'entreprise en général,
10:42et j'adore ceux qui la font.
10:43Et Sudio, voulez-vous débarrasser de moi dans les entreprises ?
10:46Non, je vous garde.
10:49Je vous aime bien quand même.
10:51Avec cette belle entreprise qui s'appelle Johnson Controls,
10:54avec un S multinational qui est spécialisé dans la gestion de l'énergie,
10:57des systèmes de climatisation, de ventilation,
11:00et de sécurité pour les bâtiments.
11:01Et pour en parler, Jean-Claude Maretta,
11:03avec nous, responsable régional Sud-Ouest,
11:05qu'on est ravis d'accueillir.
11:07Bonsoir, merci de votre invitation.
11:09On est très content de vous rencontrer.
11:11Qu'est-ce qu'on entend, vous d'Italie, spécialisé dans l'énergie, c'est-à-dire ?
11:15On est fabricant de pompes à chaleur et de machines de réfrigération industrielles.
11:20Et on a une unité de production qui est en France depuis 1837.
11:24Ah bah dis-donc, vous ne le faites pas.
11:26D'ailleurs, c'est Cécile de Médibus qui avait fait l'inauguration.
11:32Non mais je ne le crois pas, ce n'est pas possible.
11:34Je pense qu'elle exagère un peu du peu.
11:36Vous m'avez levé une fois en deux ans, c'est bien.
11:40Pardon, allez-y.
11:42Aujourd'hui, on cherche à faire des machines qui utilisent des fluides naturels
11:46et surtout faire de la récupération d'énergie.
11:49Et l'usine de Nantes produit des produits qui sont vendus en France, en Europe et partout au Moyen-Orient.
11:57Vous produisez pour tout ce qu'on appelle le EMEA, Europe, Moyen-Orient, Afrique, c'est ça ?
12:01Voilà, exactement.
12:03Et l'usine française est basée sur des produits spéciaux et de grosses machines.
12:07Après, les machines plus petites sont fabriquées dans d'autres pays.
12:09Mais tout ce qui a beaucoup de valeur ajoutée, c'est fabriqué en France.
12:14500 personnes travaillent à l'usine ?
12:16A peu près, c'est ça, oui.
12:18Tout à fait, il y a à peu près 500 personnels sur le terrain.
12:22Donc, on a 21 agences de proximité, un centre de formation avec 6 personnes en plein temps.
12:28D'accord.
12:29Ce sont des gens qui sont destinés à former notre personnel.
12:32Est-ce que c'est un métier, soyons clairs, qui est très masculin aujourd'hui, qui tend à se féminiser ?
12:38Alors, on embauche des techniciens et c'est d'un très bon profil parce qu'ils passent un peu sur le terrain.
12:45Après, on aime bien les avoir dans l'encadrement parce que c'est des gens qui sont plus carrés.
12:48Et c'est très bien d'avoir ce personnel, d'avoir des équipes mixtes.
12:55Alors, les métiers de la branche professionnelle du froid en général sont très impactés par les nouvelles technologies.
13:01Tout à fait.
13:02Est-ce que ça veut dire qu'on est obligé de se réformer régulièrement ?
13:07Oui. D'ailleurs, c'est pour ça qu'on a un centre de formation.
13:10Il y a des nouvelles réglementations.
13:12On change souvent de fluide, si vous voulez.
13:14On s'oriente sur des fluides naturels et ce métier demande une remise en question permanente.
13:19Donc, c'est pour ça qu'on tente à former beaucoup les gens qui travaillent chez nous.
13:24Jean-Claude Marre, vous avez aujourd'hui, à l'heure où on se parle, 41 emplois à pourvoir immédiatement
13:29dans toute la France, de Dunkerque à Perpignan et de Brest à Strasbourg.
13:33Alors, c'est quoi les profils que vont chercher ?
13:35Parce que 41, ça fait quand même du monde.
13:37C'est des postes qui sont ouverts.
13:38Il faut savoir qu'on recherche en permanence du personnel.
13:43On a besoin de techniciens frigoristes, d'ingénieurs commerciaux,
13:46de chargés d'affaires et services.
13:48On va même jusqu'à embaucher un responsable juridique,
13:51des responsables sécurité, en fin de compte sur toute la France.
13:54Et on a aussi une grosse facilité pour changer d'une région sur une autre.
13:59Parce qu'on va d'abord chercher en interne.
14:01Et puis, tous nos postes d'encadrants, on va d'abord chercher dans notre personnel, sur le terrain.
14:07Et si on ne trouve pas sur notre personnel de terrain, on va aller recruter à l'extérieur.
14:12Mais on va favoriser le personnel en interne.
14:14Alors, est-ce que c'est propice à la reconversion, par exemple, aujourd'hui ?
14:18Ou ça demande quand même une base de technicité ?
14:21Oui, ça demande d'avoir une base de technicité, notamment au niveau technique,
14:26de maîtriser le froid.
14:28Après, sur tout ce qui est annexe, on a des acheteurs, on a des dessinateurs.
14:33Et là, c'est quand même un métier assez spécialisé.
14:36C'est pour ça qu'on a un centre de formation pour former le personnel.
14:40Vous expliquez que cette pénurie, justement, sur ces métiers très techniques et très particuliers.
14:45Alors, je dirais ça, il faut demander à nos chers amis politiques,
14:49qui, pendant un moment donné, ont dénigré tous les travaux manuels.
14:54D'accord.
14:55Et aujourd'hui, on a...
14:57C'est un métier d'artisan, pour vous ?
14:59Ça peut commencer. Après, vous pouvez devenir responsable de région.
15:03Vous pouvez aller partout dans notre entreprise, si vous voulez.
15:09Mais ce qu'il y a, c'est qu'effectivement, on a voulu bien former les gens,
15:13mais on manque vraiment de main-d'oeuvre sur le terrain.
15:16Alors, Jean-Claude Marre va en chercher de la main-d'oeuvre très qualifiée,
15:18comme des ingénieurs du bureau d'études, par exemple ?
15:20Oui, mais on recherche aussi des techniciens frigoristes.
15:22Ils sont Bac plus 2.
15:23Frigoristes, Bac plus 2.
15:25Mais, par exemple, les ingénieurs que vous recrutez, c'est des ingénieurs généralistes ?
15:28Ou alors, s'ils viennent d'un autre secteur et qu'ils ont envie de se recycler, c'est jouable ?
15:31Oui, ça peut se faire.
15:33Parce qu'on aime bien aussi des ingénieurs qui viennent d'autres secteurs d'activité,
15:36qui peuvent nous amener des connaissances qu'on n'a pas,
15:40ou de secteurs très particuliers, parce qu'on travaille dans le nucléaire, dans la marine,
15:45et ils peuvent postuler aussi.
15:47Ça veut dire qu'aujourd'hui, vous avez des employés détachés dans des entreprises ?
15:54Ou vous êtes juste prêts à terre ?
15:56Très peu, on est prêts à terre, mais pas beaucoup.
15:59En tout cas, ce qui peut donner envie, c'est les secteurs d'activité avec lesquels vous travaillez,
16:04et les clients que vous avez, j'imagine, qui sont plutôt porteurs et plutôt intéressants pour certains.
16:08Oui, c'est ça.
16:10Et puis, ce qu'il y a, c'est que, aussi, je voulais rebondir là-dessus.
16:13Rebondissez, mon petit.
16:15C'est qu'on a l'opportunité aussi de voyager, parce qu'on a un service export.
16:18Moi, Johnson m'a permis de faire le tour du monde,
16:21parce que nos machines qui sont fabriquées en France auront besoin de metteurs au point français,
16:24et qu'il y a des problèmes techniques, c'est des français qui interviennent sur ce type de matériel.
16:28Et comment postuler, d'ailleurs, pour ces 41 emplois ?
16:31Il faut postuler dans les différentes régions où il y a les postes ?
16:34Non, non, à tous les niveaux, on peut postuler.
16:38On peut postuler régionalement, mais aussi sur notre site internet jobjohnsoncontrol.com.
16:43Et sur le site internet, vous verrez le recrutement de Johnson Control.
16:48Il y a une culture d'entreprise, qu'on en parlait tout à l'heure.
16:51Est-ce qu'il y a une culture d'entreprise Johnson Control ?
16:53Oui, parce qu'en fin de compte, beaucoup de nos cadres viennent du terrain.
16:57Ça fait très longtemps, j'ai commencé tout au bas de l'échelle.
17:00Notre entreprise va d'abord, avant d'embaucher quelqu'un à l'extérieur,
17:03essayer de trouver un interne si elle peut.
17:06L'ascenseur social.
17:07L'ascenseur social, voilà.
17:08Voilà, c'est ça.
17:09Et c'est une société qui le permet entièrement.
17:11Est-ce que ça veut dire que la grille des salaires a pu être, à un moment donné, repensée pour attirer les talents ?
17:16Oui, on est obligé de s'adapter au marché.
17:19Donc aujourd'hui, on a des gens qui partent parce qu'on est très formateurs,
17:23mais on est aussi très contents parce qu'il y en a qui reviennent.
17:26Il y a une chose importante dont on parle souvent dans les Révois de l'Emploi,
17:29peut-être parce que Cécile et moi-même sommes concernés,
17:31c'est l'emploi des seniors chez Johnson.
17:33Mais parlez pour vous !
17:37Chez Johnson, on peut postuler même en ayant 50 ans, 48 ans, même 55 ans ?
17:41Alors oui, si vous avez 55 ans, c'est mieux d'être dans le métier.
17:47D'avoir un peu de bagage.
17:49Voilà, un peu de bagage.
17:50À ce moment-là, il n'y a aucun problème, vous serez embauché, tout est ouvert.
17:54Parce qu'on aime bien avoir une pyramide des âges,
17:56et c'est des fois bien d'accompagner les jeunes avec des gens plus anciens,
17:59qui ont plus d'expérience.
18:00On fait très attention à ça.
18:01Donc allez sur ce site de Johnson Controls,
18:04multinational spécialisé dans la gestion de l'énergie,
18:07des systèmes de climatisation et de ventilation,
18:09et de sécurité sur les bâtillons.
18:10Merci beaucoup Jean-Claude d'avoir été avec nous.
18:12Merci à vous Jean-Claude.
18:13Responsable régional Sud-Ouest.
18:15Il avait l'action du Sud-Ouest, il n'y a pas de problème.
18:18Dans un instant, Chimirek Sokodeli,
18:20acteur français majeur dans le secteur de la gestion du traitement des déchets,
18:23industriel donjon.
18:24On en parle dans un instant, à tout de suite.
18:51Au Mythe, le parc des expositions de Toulouse.
18:54Avec deux invités, une belle entreprise encore,
18:57Chimirek Sokodeli, acteur français majeur,
19:00dans le secteur de la gestion du traitement des déchets,
19:02industriel dangereux provenant de diverses industries.
19:06Carole Deniz est avec nous,
19:08chargée de mission relations publiques du groupe Chimirek.
19:11Bonsoir.
19:12Je n'ai pas écorché votre nom, on est d'accord ?
19:14Et Selma Meunier, responsable commerciale régionale.
19:17Bonsoir.
19:18Merci d'avoir accepté notre invitation.
19:20On va démarrer par vous, Carole Deniz.
19:23Juste pour comprendre le système,
19:27est-ce que c'est un groupe qui a commencé l'aventure en 1958 ?
19:34D'accord.
19:35C'est-à-dire que Chimirek Sokodeli est un peu pionnier,
19:38quelque chose qui s'ouvre dans la transition écologique.
19:42Il ne s'agit pas de Jean-Philippe Sokodeli,
19:44il s'agit d'un groupe de Chimirek.
19:48C'est vraiment une entreprise mondiale de transmission.
19:51Déjà, on a bien compris.
19:52Et en plus, il va bientôt avoir la troisième génération.
19:56C'est une entreprise familiale et indépendante
19:59qui a eu pour mission de s'occuper des déchets dangereux.
20:05Déjà dans les années 50 ?
20:0758.
20:0858, on commence à changer dans les garages.
20:12Ah oui, c'est incroyable.
20:14Que vous valorisez ?
20:16Oui, on va valoriser.
20:19Parce qu'on n'a pas tous les outils de valorisation,
20:22mais je pense qu'on y reviendra plus tard.
20:24On commence au déchet de l'automobile,
20:27au déchet de tout ce qui sort d'une voiture.
20:30L'esprit de l'entreprise, c'est le bon sens paysan.
20:34Donc ça part sur tout ce qui...
20:38Progressivement, on s'attaque à déchets de l'automobile.
20:42Ce qu'il y a dans une voiture à régénérer,
20:44on l'amène chez le garagiste,
20:46on l'amène à la maintenance
20:48et on va valoriser les filtres à huile,
20:50les liquideurs froidistes.
20:57On va justement traiter tous les ingrédients,
21:00tous les ingrédients des filtres à huile
21:02pour pouvoir les régénérer, les recycler.
21:04Par exemple, pour vous donner le premier déchet,
21:06on est toujours le premier collecteur en France
21:08d'huile de vidange.
21:12Au niveau des filtres à huile,
21:14on va récupérer la matière,
21:16le fer, le carton souillé.
21:18On va pouvoir le presser,
21:20puis retirer les dents.
21:24Tout est valorisé.
21:26Qu'est-ce que vous en faites après ?
21:28L'huile, par exemple, ça se régénère à plus de 80%.
21:31Donc c'est de l'huile neuve.
21:35Et que vous revendez à des...
21:37Alors non,
21:39la matière qu'on refaisons,
21:41parce qu'il y a des faiseurs aussi,
21:43il y a deux régénérateurs en France,
21:45donc c'est pas nous,
21:47on ne fait pas tout,
21:49c'est d'autres outils de revalorisation.
21:51Vous recyclez, par exemple,
21:53les ampoules fluorescentes,
21:55les ampoules qu'on jette à la collecte.
21:57Par exemple, au supermarché,
21:59où vous allez dans le récollage
22:01avec beaucoup d'éco-organismes,
22:03et on va s'occuper de la collecte.
22:05Donc dans les bacs,
22:07où M. et Mme Monde
22:09jettent ses piles,
22:11jettent ses ampoules,
22:13jettent ses petits appareils électriques.
22:17Également, on tient depuis pas mal d'années
22:19des startups Cyclope.
22:21Cyclope, comme son nom l'indique,
22:23c'est les clopes.
22:25Et donc le mobilier urbain
22:27est derrière cette startup
22:29qui a inventé des systèmes
22:31de collecte du mobilier urbain.
22:37Parce qu'un mégot
22:39c'est un symptôme sincère d'eau.
22:41Donc c'est ça qu'on appelle le dangereux.
22:43Le dangereux, c'est pas forcément
22:45le nucléaire qu'on ne fait pas.
22:47On ne touche pas le nucléaire.
22:49Il faut penser que quelques gouttes d'huile
22:51peuvent polluer aussi de l'eau.
22:57Comment ça s'est passé ?
22:59Vous êtes responsable commercial régional.
23:01Vous êtes sur le terrain.
23:03Oui.
23:05Vous êtes avec les clients.
23:07Tout à fait.
23:09Je suis vraiment sur la partie opérationnelle.
23:11Je suis responsable concrètement.
23:13Les équipes se rendent
23:15au générateur.
23:17On a un rôle de conseil
23:19dans un premier temps pour identifier
23:21le type de déchets
23:23dans la mesure du possible,
23:25et justement les accords
23:27d'intention
23:29qui n'est pas évident pour tous.
23:31Voilà, sur une partie très concrète.
23:33Donc l'identification,
23:35la mise
23:37de la
23:39le tout
23:41et après collecte
23:43et surtout traçabilité.
23:45Vous êtes 1 100 salariés, dont 1 300 en France.
23:47Énorme.
23:495 000 clients.
23:51Quels sont les emplois que vous recherchez
23:53aujourd'hui ?
23:55C'est essentiel aux techniciens chimistes
23:57en passant par du chauffeur poids.
23:59C'est vraiment très éclectique.
24:01Tout à fait.
24:03Tout à fait.
24:05Historiquement,
24:07on est Parisienne en local.
24:09On s'est implantée
24:11sur Carcassonne et depuis
24:134 ans maintenant.
24:15L'ouverture du site
24:17a généré pas mal d'emplois
24:19dans tout secteur d'activité.
24:21Quand je parle de logistique,
24:23ça part du chauffeur.
24:25Mais la collecte
24:27de déchets dangereux,
24:29des chauffeurs poids.
24:31On recrute également
24:33dans le commerce.
24:35On est vraiment sur un site
24:37réglementé.
24:39Il faut un minimum de connaissances
24:41et de curiosité justement.
24:43Après,
24:45tout secteur d'activité recrute
24:47vraiment continuellement.
24:49On a l'avantage aussi d'appartenir
24:51à un groupe.
24:53On recrute en région.
24:59Dans cette lignée d'entreprise,
25:01j'imagine que
25:03vous avez des matériaux
25:05qui n'étaient pas le cas en 1958.
25:07Qu'est-ce qui arrive ?
25:09Oui.
25:11Aujourd'hui,
25:15on est très à cheval
25:17sur les nouvelles technologies
25:19et on s'adapte
25:21aux nouveaux déchets.
25:23Les déchets qu'on collectait
25:25et qu'on traitait dans les années 60
25:27sont toujours existants.
25:29Comme disait Carole,
25:31les huiles de vidange,
25:33les piles au lithium
25:35qui aujourd'hui sont une nouveauté.
25:37Avec le mobile qui génère des batteries au lithium
25:39qui est pour nous un nouveau déchet.
25:41Il y a beaucoup de risques aussi.
25:43On est vraiment une politique
25:45de recherche et d'amélioration continue.
25:47Le but étant de valoriser
25:49à plus de 100% les déchets collectés.
25:51Je voudrais même qu'on ouvre
25:53nos chakras en fonction des problématiques
25:55qui sont en France.
25:57Au niveau de la gestion des eaux
25:59et des efflures industrielles,
26:01ça peut être l'eau énergétique,
26:03puisqu'à partir de déchets, on va créer
26:05des combustibles de substitution.
26:07On va substituer
26:09aux énergies fossiles,
26:11on va apporter du combustible
26:13à l'industrie lourde.
26:15Donc ça veut dire qu'en interne,
26:17il y a ce qu'on disait avec d'autres entreprises,
26:19une forme continue peut-être.
26:21Tout à fait.
26:23Il y a un cas par exemple,
26:25on peut commencer alternant et finir
26:27au poste de Chichouelle.
26:29On fait partie également.
26:31Je vais lui laisser la parole.
26:33Effectivement,
26:35j'en suis la preuve vivante.
26:37Il y a un parcours très scientifique.
26:39J'ai fait des études de chimie.
26:41Je ne vous cache pas que
26:43ça a été un peu compliqué.
26:45Ayant le contact plus ou moins facile,
26:47je me suis orientée vers une formation supplémentaire
26:49dans le commerce.
26:51Et forcément, j'ai voulu allier les deux compétences,
26:53la chimie et la partie commerce.
26:55Et je me suis retrouvée, je vous le disais,
26:57chez Chimirec.
26:59Et aujourd'hui, au bout d'une bonne dizaine d'années,
27:01je suis responsable commercial.
27:03J'ai commencé par le site de Carcassonne,
27:05avec l'extension sur le site de Muray.
27:07On a l'impression qu'il y a une bonne ambiance.
27:09Il y a l'ambiance.
27:11Il y a l'ambiance.
27:13On est une famille, maintenant,
27:15avec 1500 personnes en France,
27:17mais on est également présents.
27:19Beaucoup d'enfants.
27:21J'aurais fait beaucoup d'enfants.
27:23On a repris le pas.
27:27Également, j'ai une expérience
27:29à soumettre sur la carrière,
27:31le parcours en alternant.
27:33On a un alternant qui a plus de 30 ans.
27:35Il est devenu le directeur commercial
27:37du groupe Chimirec.
27:43Comment aller chercher...
27:45Un produit 100% Chimirec.
27:47Comment aller chercher du personnel féminin,
27:49parce que ça aussi, ça pêche.
27:51On est quand même dans l'industrie.
27:53Là, on est contents d'avoir deux femmes.
27:55Moi, je suis content aussi d'être avec vous.
27:57On est très nombreuses, chez Chimirec.
27:59Attention, il faudrait qu'on ait un milieu d'hommes,
28:01principalement.
28:03On ne va pas se mentir.
28:05Vraiment, ce que j'aime,
28:07et ce que je...
28:09Je veux ligner aussi au niveau du groupe Chimirec,
28:11c'est qu'il n'y a vraiment aucune différence hommes-femmes.
28:13On donne la chance aux personnes qui veulent.
28:15Et aux personnes qui ont des compétences.
28:19Et ça, c'est vraiment l'ADN du groupe.
28:21Et comment postuler chez Chimirec ?
28:25Vous pouvez venir au salon, déjà.
28:27C'est un bon début.
28:29Vous pouvez aussi regarder
28:31notre ligne sur LinkedIn.
28:33Le groupe Chimirec a publié absolument
28:35toutes les offres en France.
28:37Sinon, contactez directement,
28:39postulez.
28:41Vous les avez entendus,
28:43une terre d'accueil.
28:45Après, il faut être motivé.
28:47Vous n'envisagez pas une branche recyclable
28:49de l'animateur radio ?
28:51J'y réfléchis aujourd'hui,
28:53parce que franchement,
28:55c'est quand même
28:57possible, peut-être.
28:59Vous savez quoi, Carole ?
29:01Je vous le donne.
29:05Je vous le donne avec tout ce qu'il y a sur la table.
29:07Vous pouvez la récupérer.
29:09Je prends la table.
29:13Carole Denézet,
29:15chargée de mission relations publiques du groupe Chimirec.
29:17Merci beaucoup Selma Meunier,
29:19responsable commerciale régionale.
29:21Et bravo pour ce joli parcours,
29:23au sein de cette entreprise.
29:25Dans un instant,
29:27on va parler d'entreprises.
29:29On va parler d'entreprises très, très vertueuses.
29:31On sera avec Nicolas Pérry
29:33dans quelques instants,
29:35directeur commercial et associé.
29:37A tout de suite.
29:39Sud Radio,
29:41votre avis fait la différence.
29:43Merci à Sud Radio de pouvoir m'exprimer
29:45et pour la qualité de vos informations.
29:47Sud Radio, parlons vrai.
29:49Direct du salon de l'industrie CPM de Toulouse,
29:51Sud Radio,
29:5319h20,
29:55les vraies voix de l'emploi.
29:57Sur le salon de l'industrie,
29:59on a parlé des grandes entreprises.
30:01On parle de l'emploi aussi,
30:03avec Philippe David,
30:05depuis 19h jusqu'à 20h,
30:07avec cette entreprise qu'on aime beaucoup,
30:09qui s'appelle Backland Pack,
30:11qui est une société française spécialisée
30:13dans la fabrication et la distribution
30:15de solutions logistiques.
30:17Ils sont là aussi pour leur innovation.
30:19Une palette magnifique.
30:21On va en parler dans un instant.
30:23Un produit phare en tout cas.
30:25Bonsoir, je vous remercie de m'inviter.
30:27On est très content.
30:29Expliquez-nous cette belle entreprise.
30:31Aujourd'hui, vous faites des bacs,
30:33entre autres.
30:35Une grande partie,
30:3775% de l'activité,
30:39ce sont des palettes plastiques.
30:41100% à base de recyclés,
30:43donc issus de déchets,
30:45que ce soit industriels ou ménagers.
30:47Dans cette industrie,
30:49dans ce recyclé,
30:51on développe notamment la palette
30:53qu'on appelle algopale,
30:55qui a la particularité d'avoir 30%
30:57d'algues sargasses à l'intérieur,
30:59séchées et réduites en poudre,
31:01mélangées avec 70% de polypropylène,
31:03qui lui-même est recyclé.
31:05Donc on est une palette 100% recyclée
31:07et qu'on a réussi à injecter.
31:09C'était une filière pour réussir
31:11à faire quelque chose de cette algue polluante.
31:13Avant, elles étaient en plastique,
31:15c'était difficile de les recycler.
31:17Pourquoi aller vers l'algue, par exemple ?
31:19C'est une opportunité avec une société
31:21française qui est basée à Saint-Malo,
31:23qui s'appelle Agopa,
31:25qui s'occupe de retransférer la poudre de cette algue
31:27pour la retransformer en hiver de météo
31:29pour les couler, pour les couler ce déchet,
31:31pour qu'ils revivent.
31:33C'est une vraie pollution.
31:35Le sargasse dans les Antilles, en Guadeloupe,
31:37en Martinique, c'est une pollution.
31:39Comment est venue l'idée ?
31:41Comment a été créé le process de fabrication ?
31:43Parce que mélanger du plastique recyclé
31:45et de l'algue en poudre,
31:47il faut avoir des cerveaux un peu...
31:49Il faut oser.
31:51Il faut maîtriser un outil industriel
31:53qui est l'injection plastique.
31:55Et pour ça,
31:57on s'est fié à notre sous-traitant
31:59qui maîtrise bien déjà le recyclé,
32:01qui est une matière plastique très particulière.
32:03Quand on parle de déchets,
32:05il fut une époque où on disait
32:07que les déchets, c'est de la merde.
32:09Là, maintenant,
32:11on remet dans le goût du jour
32:13la mise en valeur du déchet.
32:15Il devient noble tout d'un coup.
32:17Il a fallu faire des palettes.
32:19Il a fallu faire des réglages de température.
32:21Ça a pris 2 ans d'avoir un produit qui se tienne.
32:23On a une palette assez légère
32:25qui ne pèse que 5 kg.
32:27Elle pèse 5 kg à l'origine.
32:29Ça l'a lourrie très légèrement.
32:31Mais ça ne change pas,
32:33tandis que le design est le même.
32:35La quantité de matière injectée dans le moule
32:37est la même.
32:39En général, les palettes bois cassent.
32:41Une palette plastique,
32:43on peut la faire durer combien de temps ?
32:45L'utilisation en bon père de famille,
32:47c'est très courant, mais c'est essentiel.
32:49Ça peut durer
32:51suivant la qualité du recyclé.
32:53On peut en parler 2 secondes,
32:55c'est un peu l'autre métier.
32:57Plus on trie le recyclé,
32:59plus on a une matière recyclée dite noble
33:01qui pourra tenir.
33:03On pourra mélanger des recyclés
33:05qui ont plus d'élasticité
33:07pour l'aider à recevoir les chocs
33:09et à durer plus.
33:11On dit généralement que pour des palettes légères
33:13on va être sur des 5-6 rotations
33:15jusqu'à des palettes qui pourraient tenir 10 à 15 ans.
33:1710 à 15 ans ?
33:1910 à 15 ans, tout à fait.
33:21Ça veut dire qu'elles seront recyclables
33:23dans 10 ou 15 ans ?
33:25Elles seront recyclables dans 10 ou 15 ans.
33:27À l'infini ?
33:29On a continué de dire pour le plastique,
33:31on peut le recycler entre 6 et 7 fois.
33:33D'accord, c'est pas mal.
33:35Par contre, on ne le réinjecte pas à 100%,
33:37on va le mélanger, diminuer le dosage.
33:39Mais en tout cas, c'est recyclable.
33:41C'est multi-utilisation.
33:43Ça veut dire que vos clients
33:45sont en recherche
33:47de fournisseurs éthiques ?
33:49Éthiques,
33:51il y a beaucoup de communication par rapport à ça,
33:53c'est évident, mais c'est tellement vrai.
33:55Que faire de tous ces déchets
33:57qu'on peut ramasser, qu'on voit à la télé sans arrêt ?
33:59Vous faites toutes ces tailles
34:01de palettes 80-120,
34:03sur mesure ?
34:05On peut même faire du sur mesure,
34:07mais le prix d'un moule d'injection
34:09c'est entre 300 000 et 600 000 euros.
34:11Pour les grosses palettes bien structurées,
34:13oui, c'est panodin.
34:15Pour les dimensions spéciales particulières,
34:17comme c'est la multi-rotation,
34:19on va prendre des palettes, les assembler, les souder
34:21et mettre des petits renforts à l'intérieur.
34:23Quels sont les métiers de votre entreprise ?
34:25Les expertises, c'est quoi aujourd'hui ?
34:27A la différence de mes prédécesseurs,
34:29on est une toute petite entreprise.
34:31Même si on est adossé à des sous-traitants
34:33qui eux sont des grosses usines,
34:35parce qu'il faut des gros moyens industriels.
34:37Ce qu'on veut chercher au départ,
34:39c'est de l'administration de vente et des agents commerciaux.
34:41Parce qu'on est vraiment en plein développement
34:43et on essaie de relocaliser de plus en plus
34:45la production en France.
34:47J'insiste sur un point,
34:49l'utilisation de plus en plus de déchets
34:51triés et broyés en France.
34:53Quel type de déchets ?
34:55Ça peut être aussi bien du bidon,
34:57des déchets d'automobiles industriels,
34:59lorsqu'on injecte des pare-chocs,
35:01les chutes et les copeaux,
35:03tout ça va être revendu à des broyeurs
35:05qui eux vont faire leur « mixture ».
35:07Mais il y a aussi, autre que les algues,
35:09des matières organiques
35:11qui pour un moment donné pourraient être réfléchies ?
35:13Là vous me posez une question...
35:15Là c'est assez vaste.
35:17Déjà quand on voit une algue dans l'eau,
35:19il faut imaginer qu'on la prend,
35:21on va la sécher pour qu'elle devienne dure,
35:23on la broie en poudre.
35:25Le processus dure combien de temps ?
35:27Je dirais 48 heures,
35:29mais attention, c'est un directeur commercial
35:31qui vous dit ça.
35:33C'est génial de se dire qu'on utilise l'algue.
35:35L'idée même est géniale.
35:37N'oubliez jamais qu'un directeur commercial ne mange jamais.
35:39Ça c'est quand même une réalité.
35:41Il a évité de retourner la vérité.
35:432 et 2 peut faire 4 ou aussi 22.
35:47Une question qui me semble importante.
35:49Aujourd'hui il y a des boîtes internationales
35:51ici au CEPEM, au Salon du Sud-Ouest.
35:53Vous pensez le vendre à l'exportation,
35:55vous internationalisez ?
35:57Par essence, les palettes recyclées,
35:59comme la matière première de fait est moins chère,
36:01c'est-à-dire que beaucoup de pays,
36:03notamment le Japon et la Chine,
36:05n'acceptaient plus les palettes de bois pour les problèmes
36:07d'amener un virus.
36:09Le premier marché, mais originel, c'était vraiment l'export.
36:11Vers quels pays en particulier ?
36:13Ce sont des pays qui acceptent
36:15très difficilement les palettes de bois
36:17par peur des virus.
36:19C'est dingue, je ne le savais même pas.
36:21On l'apprend en faisant ce métier.
36:23Après ça varie suivant les législations propres à ces pays.
36:25Ça veut dire qu'à 5 ans,
36:27vous imaginez le développement
36:29à quoi ?
36:31Comme on parlait tout à l'heure de réutilisation,
36:33on a réussi à faire une matière
36:35qui accepte les chocs,
36:37parce que le gros problème d'un support logistique,
36:39c'est encaisser les chocs et revivre après.
36:41On a développé une matière
36:43qui absorbe vraiment de façon incroyable
36:45les chocs. Vous la jetez par terre
36:47de 2 mètres, elle ne casse pas.
36:49De ce fait, elle pourra être réutilisée.
36:51On rentre dans le marché de la supply chain
36:53pour la grande distribution par exemple.
36:55Ça veut dire aussi que pour des matériaux fragiles,
36:57c'est idéal peut-être ?
36:59Ça protège, tout à fait.
37:01C'est pour ça qu'on a développé
37:03aussi des caisses
37:05qui vont être le pendant du carton,
37:07pliable, mais en plastique, réutilisable.
37:09En tout cas, on parle avec vous
37:11bien sûr d'une petite société
37:13qui ne demande qu'à grandir
37:15et qui mériterait de grandir.
37:17Vous cherchez des commerciaux,
37:19on va sur votre site internet,
37:21ou ici par exemple,
37:23à Toulouse, au salon de l'industrie
37:25et on vous dépose des CV.
37:27N'hésitez surtout pas.
37:29Je suis là. C'est moi qui vous remercie beaucoup.
37:31Merci à vous.
37:33C'était un plaisir d'échanger avec vous.
37:35Merci beaucoup.
37:37On va retrouver nos amis du football
37:39avec Tonton Mauritio.
37:41Il est là, Tonton ?
37:43Non, ils ne sont pas encore arrivés,
37:45mais ils arrivent dans quelques instants.
37:47On va lancer Sud Radio
37:49à votre service dans quelques instants.
37:51C'était un plaisir, ce salon de l'industrie
37:53On vous retrouve demain
37:55dans les studios de Sud Radio.
37:57A 17h.
37:59Merci à l'équipe à Paris
38:01qui a fait tout le travail.
38:03Merci à Rémi.
38:05Merci de cet accueil à Toulouse.
38:07On se retrouve demain à 17h.
38:09Tout de suite, Sud Radio
38:11à votre service.

Recommandations