• il y a 4 mois

Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag.
Retrouvez "La pépite" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-france-bouge-academie

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00:00Ce soir nous sommes avec Alexandre Avenet, vous êtes le cofondateur de Rimou.
00:04Alexandre, vous avez 35 ans, vous êtes un scientifique dans l'âme, c'est pour ça que vous avez créé des machines, enfin conçu ces machines ?
00:12Oui tout à fait.
00:14Alors comme vous voulez dire,
00:16actuellement j'ai 35 ans, donc je suis ingénieur
00:19génie civil de formation avec plus de dix ans d'expérience actuellement.
00:24Vous vous rendez compte, ingénieur, diplômé en génie civil, vous avez travaillé dix ans
00:28dans la construction, dans un bureau d'études, vous vous avez vécu aussi à l'étranger je crois ?
00:34Oui, deux ans au Canada, à Toronto plus précisément,
00:38voilà où j'ai eu la chance de travailler
00:42sur des maisons de luxe.
00:44Et vous revenez en France, et là vous vous orientez vers tout ce qui est
00:49digitalisation, mais vous restez dans le monde du bâtiment.
00:52Exactement, je me suis spécialisé, il y a le master BIM de l'école des ponts et chaussées,
01:01voilà, tout ce qui est conception, donc
01:05digitalisation du monde du bâtiment.
01:06Alors ce soir sur Europe 1, on est dans une émission dédiée aux glaces,
01:09c'est vrai qu'on est loin des glaces là pour l'instant.
01:11La patronne de Miko, donc comment vous basculez,
01:14ou peut-être pas parce que vous l'avez fait en même temps,
01:16comment on est scientifique, diplômé en génie civil,
01:20et on se dit qu'on va se lancer dans l'entrepreneuriat autour de la crème glacée.
01:23Il se passe quoi dans votre tête ?
01:26C'est quoi l'inspiration ?
01:28L'histoire est toute simple,
01:30c'est-à-dire que j'ai deux points communs avec mon associé,
01:34c'est que nous sommes tous les deux très gourmands,
01:36et nous n'aimons pas beaucoup attendre.
01:38Nous aussi.
01:40Nous on est pareil.
01:42Comme beaucoup de monde, j'ai non.
01:44Donc vous n'avez pas d'attente, on comprend.
01:46Après avoir observé une longue file d'attente
01:49devant un glacier de glace à l'italienne dans le sud,
01:53on s'est fait la remarque de se dire
01:56est-ce qu'on pourrait pas accélérer ce processus,
02:00l'optimiser.
02:02Et c'est comme ça qu'on a eu l'idée de la création de la machine automatique.
02:08La machine, le distributeur automatique de glace à l'italienne,
02:14traditionnelle, vous allez pitcher ce que c'est,
02:16ça s'appelle Rimu, ça s'écrit RIM2O.
02:20On vous écoute Alexandre pour le pitch,
02:22vous avez une minute, c'est à vous.
02:26Merci, alors Rimu ambitionne de devenir la première marque forte
02:31de glace à l'italienne en servant des glaces de qualité
02:35via nos distributeurs automatiques et connectés,
02:38placés dans des commerces de proximité,
02:40des restaurants, des parcs d'attraction,
02:42en gros tous les lieux touristiques ou à forte affluence.
02:45Nous disposons d'une gamme de glace standard et bio fabriquée en France,
02:51ainsi qu'une gamme vegan fabriquée en Europe.
02:54Nous sommes en train actuellement de déployer une dizaine de machines
02:58entre Paris et Nice dès cette année.
03:01L'année prochaine, nous ambitionnons de déployer 50 machines,
03:06puis 300 machines dès l'année d'après via un réseau de franchise.
03:11Notre concept se distingue par un avantage concurrentiel clair.
03:16En effet, nos machines sont entièrement autonomes
03:19et ne nécessitent pas d'employés.
03:21Nous proposons des produits de qualité à un prix abordable
03:24dans un contexte inflationniste.
03:26Nous développons une image de marque forte
03:29et enfin nous créons une expérience innovante et unique.
03:33Merci pour votre pitch, merci de vous être prêté l'exercice
03:35Alexandre Avené, cofondateur de Rimu.
03:38Donc vous, si je comprends bien,
03:40c'est une machine autonome,
03:43c'est un distributeur autonome spécialisé dans les glaces à l'italienne
03:47avec, par exemple, saveur vanille, c'est ça ?
03:50J'ai regardé votre site, par exemple Vanillmatik,
03:52c'est ça que vous proposez ?
03:54Exactement, notre premier modèle Vanillmatik
03:57qui propose une glace à base neutre,
04:00légèrement sucrée, légèrement vanillée,
04:02de laquelle on propose des coulis tels que la fraise, le chocolat,
04:06la pistache, etc.
04:08et des petites cacahuètes de manière à s'adresser à la plupart des consommateurs.
04:12Mais ce que je ne comprends pas, vous vous répondez à un besoin
04:15qui était, on attend, la file d'attente est beaucoup trop longue.
04:18Ça signifie qu'il n'y a pas d'être humain qui va vous servir la glace ?
04:22On va, on met une pièce ou une carte, une transaction bancaire
04:26et on récupère la glace ?
04:28C'est ça, exactement.
04:30Tout à fait, l'idée est que l'utilisateur devient
04:34son propre artisan glacier,
04:37c'est lui qui fabrique sa glace lui-même,
04:39il choisit son topping,
04:41il met la quantité qu'il souhaite,
04:45il peut faire des combos,
04:47fraises framboises ou fraises chocolat,
04:50si cela lui donne envie.
04:53C'est pour mettre dans les parcs d'attraction,
04:58au bord de la plage, là où il y a du monde, c'est ça ?
05:02Exactement, on peut imaginer tout type de lieu,
05:06les parcs d'attraction, les clubs med,
05:10les campings, les bords de plage, etc.
05:13Cécile Girard, vous êtes la directrice générale de MICO,
05:16ce soir sur Europe 1, quel regard portez-vous
05:18sur Rimous, cette start-up qu'on présente dans la France Bouche ?
05:21Je retiens une chose,
05:23c'est que s'il y a du monde pour aller acheter de la glace,
05:26c'est que les gens continuent à vouloir cette glace
05:31et on a besoin d'avoir des entreprises.
05:36C'est ce qu'on peut observer dans d'autres catégories,
05:39c'est évident sur les boissons notamment,
05:42le service automatique et cette personnalisation,
05:45la notion de personnalisation,
05:47nous on le fait dans d'autres concepts,
05:49mais c'est vrai que c'est très intéressant
05:53et c'est important d'avoir ce dynamisme sur le marché
05:56et d'avoir des innovations qui arrivent, aussi technologiques.
05:59Vanessa Chocteau, la coach de ce soir,
06:01directrice générale de DocaPost pour notre partenariat avec La Poste Pro,
06:04quel regard portez-vous sur Rimous ?
06:07Est-ce que le pitch vous a plu ?
06:10Le pitch m'a plu et ça m'inspire,
06:12parce que je trouve que c'est un réel apport de service
06:16pour le consommateur,
06:18c'est-à-dire qu'il va être son propre fabricant de glace,
06:21qui n'a pas rêvé déjà de faire sa glace italienne,
06:24mettre le cordet en dessous et tirer sur le manche.
06:28Je pense que ça répond à un besoin utilisateur,
06:31ça peut surprendre.
06:33Côté artisans-commerçants,
06:35je pense qu'aujourd'hui on a une pénurie dans le service,
06:38dans l'emploi, tout simplement,
06:40pour servir en proximité.
06:42Donc ça c'est une réponse ?
06:44Ça c'est une réponse et nous on le voit,
06:46côté La Poste Pro,
06:48on a une première marketplace française
06:50qui s'appelle Mavinement Shopping,
06:52où les artisans-commerçants sont à la recherche de solutions,
06:54de services, de produits,
06:57pour favoriser et enrichir leur offre de services
07:01en proximité dans leurs rues commerçantes.
07:03Je pense que c'est également une réponse côté distributeurs.
07:07Alexandra Avenet,
07:09ce sont des glaces françaises,
07:11tout est fabriqué en France, vos fournisseurs aussi,
07:13tout est français ?
07:15Oui.
07:17Notre gamme standard et notre gamme bio
07:19est française,
07:21par contre la gamme vegan aujourd'hui
07:23est fabriquée en Europe.
07:25Vous avez tout financé avec votre associé,
07:27sur fonds propres
07:29et avec un prêt à la banque ?
07:31Tout à fait.
07:33Si vous êtes parmi nous ce soir,
07:35c'est aussi parce que vous avez des besoins
07:37et la France Bouge est là pour vous tendre la main,
07:39quelles sont vos priorités aujourd'hui
07:41et comment pouvons-nous vous aider ?
07:45Alors c'est vrai que nous aujourd'hui
07:47notre objectif est de déployer
07:49un maximum de machines,
07:51néanmoins on est limité en termes de moyens,
07:53comme vous l'avez dit, aujourd'hui on est sur fonds propres
07:55et prêts bancaires.
07:57Donc voilà, l'objectif pour nous
07:59c'est de réussir à
08:01lever les fonds prochainement,
08:03idéalement d'ici la fin de l'année,
08:05pour pouvoir accélérer notre croissance.
08:07Là cet été on va pouvoir les retrouver,
08:09vos machines, elles sont déjà installées
08:11dans des endroits ou on est encore à l'état de projet ?
08:15Tout à fait, donc on est en train de déployer
08:17nos premières machines.
08:19Notre première machine est déployée
08:21au Victoria Palace Hotel
08:23dans le 6ème arrondissement à Paris.
08:25Donc c'est resté parisien.
08:27La semaine prochaine on va déployer
08:29c'est vrai qu'on est spécialisé
08:31entre Paris et Nice
08:33dans un premier temps.
08:35Notre prochain client sera
08:37Arkoz Nation, donc une
08:39célèbre salle d'escalade
08:41également à Paris.
08:43Et nous continuons notre déploiement
08:45au fur et à mesure.
08:47Pour répondre à vos besoins, Vanessa Chocteau,
08:50directrice générale de Docapost,
08:52est parmi nous, mais d'abord on va faire une petite pause.
08:54On va encore écouter un peu de musique, ça fait du bien.
08:56On va écouter Coldplay's
08:58Feels Like I'm Falling In Love,
09:00à tout de suite sur Europe 1.
09:02Europe 1, 21h, 22h,
09:04Elisabeth Asayag.
09:06Et évidemment qu'elle bouge cette France
09:08sur Europe 1 au service de l'entrepreneuriat.
09:10Nous sommes ensemble jusqu'à 22h.
09:12Ce soir on a eu envie de parler de glace.
09:14Et je peux vous dire que même pendant qu'on écoutait Coldplay,
09:16on parle de glace.
09:18Je me disais à Cécile Girard,
09:20la directrice générale de Mikko,
09:22quand est-ce que vous allez faire venir
09:24en France vos magnums,
09:26mes versions, petits bonbons
09:28qu'on déguste avec le café comme c'est le cas en Espagne ou en Italie.
09:30Et là vous m'avez dit, attendez,
09:32le mois de septembre, c'est ça ?
09:34Attendez, il y aura toujours, il y aura des nouvelles innovations
09:36pour cet hiver.
09:38Et on en reparlera à ce moment-là.
09:40Je reviendrai avec plaisir.
09:42Vous savez les petites glaces que vous avez ?
09:44C'est comme les cafés gourmands, mais avec de la glace.
09:46Il y a une autre partie de la glace aussi,
09:48c'est le bout du cône,
09:50avec le petit chocolat.
09:52C'est une des meilleures parties de la glace.
09:54La meilleure partie de la glace, en tout cas du Cornetto.
09:56C'est vrai que c'est au bout.
09:58Le chocolat n'est pas fondu.
10:00Et comme toute innovation, il y a toujours une petite histoire derrière l'innovation.
10:02C'est quoi l'histoire ?
10:04L'histoire, c'est que
10:06quand vous avez un cône et vous avez de la glace,
10:08avec le temps, le cône peut se ramollir.
10:10Donc il y a à peu près 50 ans,
10:12il y a un monsieur qui a décidé
10:14de couvrir le cône
10:16à l'intérieur du chocolat.
10:18Comme ça, on va préserver le cône de la glace
10:20et il va être moins humide.
10:22Et puis le chocolat est tombé au fond,
10:24ce qui n'était pas prévu, mais il a voulu le retirer.
10:26Et puis finalement, les consommateurs ont dit
10:28qu'ils voulaient garder cette pointe en chocolat
10:30parce que c'est la dernière petite partie
10:32du cône.
10:34Et voilà, c'est resté Cornetto.
10:36Donc ça vient de cette histoire de Cornetto.
10:38Nous sommes toujours avec Alexandre Avené,
10:40le cofondateur de Rimu.
10:42Rimu, c'est cette machine innovante.
10:44Alexandre, on aime bien votre profil
10:46puisque vous êtes ingénieur en génie civil,
10:48mais ça ne vous a pas empêché de créer,
10:50de concevoir cette machine
10:52totalement autonome.
10:54Cette machine qui fabrique des glaces.
10:56Vous comptez,
10:58vous l'avez lancé avec vos fonds propres,
11:00des glaces qu'on va pouvoir retrouver
11:02dans des campings.
11:04Dans des clubs mets, des campings,
11:06des parcs d'attractions, c'est ça Alexandre ?
11:08Oui, tout à fait.
11:10En gros,
11:12tous les lieux propices à la consommation de la glace.
11:14Donc là où nous serons tous cet été.
11:16Ça peut être également les restaurants, les hôtels.
11:18Vous êtes parmi nous ce soir Alexandre Avené
11:20parce que vous avez aussi des besoins.
11:22Notamment, vous avez deux priorités,
11:24déployer cette machine,
11:26il faut qu'il y ait plus de clients évidemment,
11:28et des moyens financiers.
11:30Vous recherchez combien ?
11:32Alors, on aimerait
11:34pouvoir lever 300 000 euros.
11:36Comme je disais tout à l'heure,
11:38c'est la fin de l'année.
11:40Ce qui devrait nous permettre
11:42d'accélérer,
11:44pour se faire connaître, pour déployer
11:46un maximum de machines
11:48le plus rapidement possible.
11:50Je me tourne vers la coach de ce soir, Vanessa Chocteau,
11:52directrice générale
11:54de DocaPost Institute.
11:56Comment pouvez-vous l'aider ?
11:58Quels conseils pourriez-vous lui donner ?
12:00Puisque vous vous accompagnez des startups,
12:02c'est votre quotidien Vanessa Chocteau.
12:04J'accompagne les startups et puis j'ai la casquette
12:06PostPro et on accompagne
12:08un professionnel sur deux en France aujourd'hui.
12:10On voit effectivement ces thématiques surgir.
12:12Là, il y a un produit,
12:14un produit industriel, il faut le fabriquer
12:16en quantité, c'est des investissements.
12:18Je comprends tout à fait le besoin de fonds
12:20et de capitaux.
12:22Là-dessus, on pourra se connecter
12:24sur réseau et je pourrais
12:26donner les liens vers des fonds
12:28d'investissement. Il faut bien sûr
12:30préparer son dossier pour la BPI,
12:32lever les fonds, aussi pour ses banques.
12:34Et se faire conseiller pour ne pas
12:36nâcher tous les moyens
12:38d'avoir de l'investissement. Il y a des
12:40Business Angels également qui
12:42pourraient venir dans le tour de table.
12:44Vous en connaissez ? Oui, il y a des
12:46très très beaux Business Angels qui existent
12:48notamment sur la place parisienne parce que là, c'est une
12:50implantation parisienne et niçoise.
12:52Là-dessus, il ne faut pas hésiter. En revanche,
12:54le conseil que je donnerais, c'est qu'il faut aussi
12:56préparer le dossier de levée de fonds. C'est un dossier
12:58qui prend souvent entre 6 et 9 mois.
13:00Ah bon, 6 et 9 mois ? Pourquoi si long ?
13:02C'est très long parce qu'il faut que ça se
13:04prépare. Il y a beaucoup d'indicateurs à sortir.
13:06Un fonds reçoit
13:08à peu près entre 800 et 1000
13:10dossiers par trimestre.
13:12Donc, pour se démarquer, il faut
13:14vraiment un dossier béton. Et c'est là que mon
13:16conseil va être de, oui, il faut se dédier
13:18à la levée de fonds, mais il ne faut pas oublier
13:20son business. C'est-à-dire que la levée
13:22de fonds sera positive si
13:24le dossier est également positif.
13:26C'est-à-dire en chiffre d'affaires généré, en
13:28traction, en marge, en rentabilité.
13:30Tous les indicateurs
13:32sont à soigner pendant toute la levée de fonds.
13:34Donc, ce que je préconise, c'est
13:36ne surtout pas abandonner le business, parce que
13:38très souvent, on se concentre sur une levée de fonds
13:40et on se concentre moins sur l'opérationnel.
13:42Et donc, pendant cette phase de levée de fonds,
13:44c'est sécuriser l'opérationnel.
13:46De continuer à produire...
13:48Elle est fabriquée où, la machine, Alexandre ?
13:52Alors, malheureusement, elle n'est pas fabriquée
13:54en France, car le coût aurait été
13:565 à 10 fois plus élevé.
13:58À ce jour, elle est fabriquée en Asie,
14:00mais on a comme ambition de pouvoir
14:02la fabriquer un jour en France.
14:04Nous aussi, on a cette ambition.
14:06Quand vous dites que le coût serait 5 à 10 fois
14:08plus élevé, aujourd'hui, si un professionnel
14:10un camping a envie
14:12d'avoir votre machine Rimu
14:14au sein de son camping, il faut qu'il débourse
14:16combien ?
14:18Alors, aujourd'hui, nous, on propose
14:20uniquement les machines en location.
14:22D'accord, donc c'est un modèle
14:24de location.
14:26Oui, c'est un modèle de location,
14:28c'est-à-dire qu'on propose une offre de service
14:30complète, dans le sens où on met à disposition
14:32la machine, on met également
14:34à disposition les matières premières,
14:36et c'est nous qui entretenons
14:38les machines.
14:40D'accord, et donc,
14:42tout est clé en main. C'est combien la location ?
14:46Alors, ça dépend
14:48du lieu, ça dépend
14:50de la durée de location,
14:52donc ce sera au cas par cas.
14:54Enfin, quand même, là, vous avez déjà
14:56une petite idée, on ne peut pas dire au cas par
14:58cas, là, pour que vous puissiez, nous, en savoir plus.
15:02Alors, vraiment, c'est en fonction
15:04de chaque client, dans le sens
15:06où, nous, on se rémunère
15:08également sur la vente des glaces,
15:10c'est-à-dire qu'on souhaite pouvoir proposer
15:12un tarif de location
15:14Donc, ça sera en fonction
15:16de l'endroit et en fonction du flux.
15:18Voilà, ça dépendra aussi de l'estimation
15:20de vente de glaces
15:22qui seront servies
15:24durant l'année. C'est pour ça que je ne peux pas vous communiquer un tarif.
15:26Vanessa Chocteau.
15:28Par rapport à ce modèle de location,
15:30moi, c'est un modèle éprouvé
15:32de toute façon. Oui, c'est un modèle éprouvé,
15:34très pratiqué au niveau des start-up, ça peut être
15:36très intéressant, effectivement, pour voir si ça fonctionne
15:38auprès de certains commerçants,
15:40changer les cibles également, donc ça permet de retirer
15:42les machines si jamais
15:44ce n'est pas propice à tel ou tel endroit,
15:46la restauration, les centres sportifs,
15:48etc. Donc, plutôt un modèle vertueux.
15:50En revanche, effectivement,
15:52de ce que j'entends, bien préparer le dossier de levée de fonds
15:54pour avoir des modèles économiques
15:56robustes pour chaque cible.
15:58Ça, ça va être extrêmement important
16:00de se faire accompagner, notamment par des leveurs de fonds.
16:02Et vous, la Poste Pro, vous accompagnez
16:04des entreprises de ce type-là ?
16:06Oui, tout à fait.
16:08Alors, on accompagne notamment
16:10sur déchargé de toute la partie
16:12gestion administrative et notamment gestion logistique.
16:14Là, on est clairement sur un business
16:16où, on le voit, vous êtes deux fondateurs
16:18particulièrement investis dans le produit.
16:20Donc, là, j'ai aucun
16:22doute sur la robustesse du produit.
16:24Mais je pourrais vous donner des conseils
16:26sur des centres de production
16:28en France, de robotique, notamment.
16:30Franchement, déjà, moi, j'ai envie de dire
16:32la priorité, bon, je comprends qu'il faut
16:34avancer, mais peut-être déjà la faire fabriquer
16:36en France. Et on a des très, très beaux
16:38fleurons de production d'automates
16:40en France, notamment en région Nouvelle-Aquitaine.
16:42Et là, je pourrais donner des adresses sur cette partie.
16:44On a des startups
16:46qui ont déjà produit énormément de choses.
16:48En quantité, on peut aller jusqu'à des quantités
16:50en France, jusqu'à 10 000, 15 000
16:52en série. Vous entendez, Alexandre ?
16:54Vous le saviez, ça ? C'est faisable.
16:56Vous le saviez ? Ecoutez, c'est hyper
16:58intéressant.
17:00Je suis vraiment friand d'avoir
17:02ce genre de contact.
17:04Oui, avec plaisir. On rentrera
17:06en contact, effectivement, directement.
17:08Je vais vous donner les adresses.
17:10Et puis, la Poste Pro, on accompagne
17:12aussi sur toute la gestion logistique. Là, vous êtes
17:14sur un produit qui doit être rempli
17:16par une gamme plutôt surgelée,
17:18vu que ce sont des glaces.
17:20Il faut savoir qu'on accompagne également, on a
17:22des activités supplémentaires, notamment chrono-fraîche,
17:24où on accompagne les industries
17:26agroalimentaires, les distributeurs,
17:28les commerçants, sur
17:30tous leurs canaux de distribution,
17:32notamment pour du
17:34produit sec, frais ou surgelé.
17:36Donc là-dessus, il y a un savoir-faire.
17:38Il y a un savoir-faire et vraiment
17:40sur mesure. C'est-à-dire que si c'est sur une zone
17:42limitée, imaginons que ce soit sur Paris ou Nice,
17:44ce sera vraiment en fonction des
17:46horaires de livraison,
17:48en fonction du produit transporté, toujours
17:50à température dirigée. Donc, ce sont
17:52des conseils que l'on peut voir,
17:54enfin, des conseils, enfin, une approche que l'on
17:56peut avoir avec vous. Je crois que vous avez plein de choses
17:58à vous dire, Alexandra Venier, avec
18:00Vanessa Chocteau. Cécile Girard,
18:02vous êtes la directrice générale de MICO.
18:04Voilà,
18:06Vanessa Chocteau évoquait chrono-fraîche.
18:08C'est vrai, la livraison de la glace, c'est pas toujours
18:10quelque chose d'évident, on n'y pense même pas.
18:12Est-ce que, vous, c'est un sujet sur lequel, aussi,
18:14vous avez évolué et travaillé ?
18:16Bien sûr. On en parlait, en fait,
18:18dans nos activités. Aujourd'hui, on livre
18:20plus de 45 000 points de vente
18:22en hors domicile,
18:24avec, donc, la logistique éclée,
18:26avec du froid négatif,
18:28la préparation, effectivement,
18:30pendant la nuit. Et on sait
18:32qu'on a un enjeu qui va arriver dans
18:34un mois. Comment on va livrer, effectivement,
18:36nos 300 points de vente pendant les Jeux
18:38Olympiques ? Et alors, c'est quoi ?
18:40Comment vous allez les y prendre ?
18:42Comme je l'ai dit, nous, on travaille avec un réseau
18:44exclusif de concessionnaires, les relais d'or MICO,
18:46qui ont cette expertise, cette proximité
18:48qui arrivent à livrer, en fait, en 24 heures
18:50et qui ont accès
18:52et qui délivrent, effectivement, qui livrent pour nous,
18:54en fait, nos glaces. Ils ont cette expertise.
18:56Maintenant, oui, je connais,
18:58bien sûr, chrono-fraîche.
19:00La livraison du dernier kilomètre,
19:02c'est comme ça qu'on l'appelle, aujourd'hui,
19:04elle est hyper, hyper importante
19:06dans notre business, parce que
19:08la glace, quand il fait très beau,
19:10eh bien, il faut aussi gérer, en fait,
19:12ce flux qui va arriver et
19:14il faut être très, très, très rapide.
19:15Ils prennent en considération cette contrainte
19:17de ne pas qu'elle fonde, donc il faut
19:19que ce soit hyper, hyper
19:21travaillé et surtout qu'on puisse
19:23la récupérer en bon état.
19:24Exactement. Mais ça, il y a des experts
19:26de la distribution, en effet,
19:28en froid négatif, pour bien
19:30contrôler la chaîne du froid.
19:32On est ultra contrôlés, aussi,
19:34sur la température, à cœur de nos glaces,
19:36parce que c'est de l'alimentaire,
19:38et il faut qu'on soit irréprochables
19:40sur la traçabilité et sur
19:42la qualité de nos produits.
19:43Allez, vous restez avec moi, tous les quatre,
19:44avant de retrouver Benjamin,
19:46qui va nous raconter l'histoire d'une autre,
19:48très belle entreprise française.

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