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Transcription
00:00Ensuite, vous nous dites, les élections européennes, c'est pas le sujet, etc.
00:06Bah écoutez, d'abord, vous êtes toujours, de manière générale, c'est vrai pour vous,
00:12et ça est vrai pour tous les premiers ministres qui vous ont précédés et qui vous suivront.
00:16Le premier ministre, par nature, par nature, alors en un cas un peu particulier actuellement,
00:21mais par nature, par nature, il est le patron de la majorité à l'Assemblée nationale.
00:29C'est le patron, voilà. Je pense pas que vous ayez démissionné de ce point de vue-là.
00:34Vous êtes le patron politique de la majorité politique de l'instant, voilà.
00:39Et donc, vous devez tenir compte aussi du climat politique dans lequel se prennent les décisions.
00:45Alors vous dites, vous avez pris une somme de décisions difficiles avant.
00:49Oui, ça n'a rien à voir, vous le savez très bien, avec l'idée de faire un PLFR dans cette période.
00:55Cette période, le projet de PLFR, il date pas d'avril.
00:59La demande ou la discussion sur le fait qu'il y ait ou non un jour un PLFR, il date de février.
01:06Donc il est dans la discussion au moment où déjà vous prenez les 10 milliards de décisions de suppression de crédit.
01:15Mais dès février, le débat sur faut-il ou non un PLFR est posé, voilà.
01:21Et dans la réalité, le sujet à un moment donné vient percuter les élections.
01:28Et je vais vous dire une chose qui nous a surpris.
01:31On a eu, vous avez eu des retours, si vous n'avez pas tout regardé, ça je vous comprendrai bien, sur l'audition de Bruno Le Maire.
01:38Mais vous avez eu le retour très précis.
01:40Bruno Le Maire a été, j'allais dire, en termes de réponse, très précis, le plus souvent direct,
01:49ne contournant pas le sujet.
01:51Et le seul endroit où tout d'un coup on n'a plus de réponse, c'est le moment où on dit,
01:57est-ce que sur le PLFR il y a un arbitrage de nature politique ?
02:01Il ne me répond pas.
02:03Oui, il y a un arbitrage politique.
02:05Mais il refuse de répondre, pour la première fois de l'audition,
02:10quand on lui dit, est-ce que le sujet de l'élection européenne a existé dans la discussion sur le choix ou non de faire un PLFR ?
02:19Et là, je lui dis, c'est oui ou c'est non.
02:22Et pour la seule fois de l'audition, c'est, vous en parlerez à mes successeurs,
02:28comment dire, on a tendance à considérer que ce silence vaut acceptation.
02:38Voilà, donc, je vous la repose.
02:41Nous ne sommes pas ici dans une formule commission d'enquête, dites, je le jure, etc.
02:46Ce n'est pas la formule qui est la formule normale, me semble-t-il, au Sénat sur cette mission d'information.
02:52Mais nous souhaitons avoir une position, est-ce que oui ou non, ce sujet a quand même été, alors, en tout cas dans le débat.
03:01Voilà, j'oserais vous dire oui ou non.
03:06D'abord, cette décision de PLFR, évidemment, il revenait à moi de la prendre.
03:11C'est des discussions que nous avons eues avec les ministres, avec le Président de la République, avec des membres de la majorité, évidemment.
03:19Mais au terme de l'article 39 de la Constitution, c'est bien au Premier ministre et aux membres du Parlement
03:25qu'il appartient de prendre concurrentement l'initiative des lois.
03:31Mais donc, pour répondre à votre question, encore plus que ce que je ne l'ai fait jusqu'à maintenant,
03:36quand vous devez prendre des décisions, que ce s'agisse de décisions politiques ou de décisions techniques,
03:41oui, vous le faites en fonction d'un contexte.
03:44Vous posez toutes les questions, les plus, les moins, qu'est-ce qu'on va dire ?
03:47Est-ce que le plus utile, c'est de passer par tel vecteur ou pas ?
03:50Je pense que ça doit quand même être la première question, le plus efficace.
03:53Ensuite, dans l'environnement politique international dans lequel vous êtes,
03:58quel impact ça va avoir sur telle ou telle décision, sur tel ou tel autre chantier ?
04:01Parce que, je le disais, vous voulez porter beaucoup de textes au Parlement
04:05et donc le temps parlementaire, entre guillemets, vos chers, aussi.
04:08Donc quand vous avez déjà des textes qui sont prévus, et effectivement, quelle perception vous allez avoir ?
04:13Et vous savez, à ce moment où je posais la question de savoir par quel vecteur on passait,
04:17si c'était PLFR ou pas, il y a y compris certains, dans certaines réunions,
04:21qui disaient mais il faudrait peut-être même le faire le plus tôt possible
04:26parce que si on ne le fait pas, les oppositions vont utiliser le fait qu'on passe par d'autres textes
04:31pour expliquer qu'il y aurait un plan caché et qu'il y a des mesures qui vont venir derrière, etc.
04:35Vous voyez bien que même certains considéraient que c'était dans notre intérêt
04:38vis-à-vis d'échéances électorales de passer un texte avant.
04:43Donc moi, ce que je vous dis, c'est, dans les discussions que vous pouvez avoir,
04:47les réflexions que vous pouvez avoir, vous tenez compte d'une pluralité de sujets, forcément.
04:52Est-ce que la décision qui a été prise de passer par un PLFG et un PLF
04:57plutôt qu'un PLFR relève des élections européennes ?
05:00La réponse est non. Je vous l'ai dit tout à l'heure.
05:03Et j'ai écouté l'intervention de Bruno Le Maire et son audition, notamment sur ce sujet-là.
05:10Il dit que sa volonté à lui ou sa proposition de faire un PLFR au printemps
05:17était principalement motivée par des raisons politiques
05:20pour, je le cite, mettre dans le débat public la question des finances publiques.
05:25Et il dit lui-même que les propositions qu'il faisait alors pour tenir nos comptes
05:29ne nécessitaient pas techniquement un PLFR mais pouvaient passer par un PLF et un PLFG.
05:34Vous l'avez déjà dit, monsieur le Premier ministre.
05:36Oui, mais je le redis parce que...
05:37Nous l'avons entendu.
05:38Parce que ce que je redis, c'est que c'est pas...
05:40Mais vous avez entendu aussi qu'il ne répondait pas à la question que je viens de vous poser.
05:43Mais parce que c'est moi qui prends l'arbitrage avec le Président de la République.
05:46Et donc il ne doit pas en parler.
05:47Ce n'est pas qu'il ne doit pas en parler.
05:48C'est que pour répondre sur pourquoi est-ce que vous avez pris tel arbitrage,
05:51de la même manière que moi sur des arbitrages que je n'ai pas été, moi,
05:54amené à prendre sur lesquels vous m'avez interrogé,
05:56je ne vous ai pas répondu puisque ce n'est pas moi qui ai pris les arbitrages.
05:59Non, mais l'arbitrage, il se faisait en sa présence.
06:01C'était le Président de la République, vous et les ministres.
06:03Alors, il se faisait des réunions préparatoires qui se font en présence des ministres évidemment.
06:07La plupart des arbitrages, je vous raconte comment j'ai vécu mon passage à Matignon,
06:11la plupart des arbitrages se font notamment dans les échanges qu'on a
06:15de façon hebdomadaire avec le Président de la République sur l'ensemble des sujets.
06:20Donc, c'est normal que sur les raisons d'un arbitrage et sur pourquoi tel arbitrage a été rendu,
06:25ils vous suggèrent d'interroger ceux qui ont rendu l'arbitrage.

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