Au programme ce soir, les atlantistes fêtent les 1 000 jours de guerre en Ukraine. Comme un seul homme, tous les soutiens des politiques néoconservatrices américaines se sont donnés le mot pour faire l’impasse sur les prémices du conflit qui remontent à 2014. Une manipulation qui trahit les intentions.
Nous poursuivrons ensuite avec l’attitude de l’Allemagne face à cette guerre. Particulièrement affaiblie par les sanctions énergétiques décidées par Bruxelles, Berlin tend à se rapprocher de la Russie, provoquant la colère des eurocrates.
Et puis nous reviendrons en France pour évoquer la colère des agriculteurs face à l’accord Mercosur dont la signature serait dangereuse pour leur filière déjà fragile.
Nous poursuivrons ensuite avec l’attitude de l’Allemagne face à cette guerre. Particulièrement affaiblie par les sanctions énergétiques décidées par Bruxelles, Berlin tend à se rapprocher de la Russie, provoquant la colère des eurocrates.
Et puis nous reviendrons en France pour évoquer la colère des agriculteurs face à l’accord Mercosur dont la signature serait dangereuse pour leur filière déjà fragile.
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00:00Aux États-Unis, contre les médias traditionnels,
00:02le showbiz et l'État profond, Trump a gagné haut la main.
00:05Et nous, en France ?
00:07En France, TVL a démontré que l'on pouvait contourner
00:10les médias officiels de la propagande et du mensonge,
00:13engraissés avec l'argent de vos impôts.
00:15TVL a démontré que la liberté à tout prix n'est pas un slogan,
00:19mais une conviction, un état d'esprit.
00:21Vous informer véritablement, sérieusement,
00:24vous armer face au système,
00:26tout en respectant votre libre arbitre.
00:29TVL a démontré son indépendance grâce à son modèle basé sur le don,
00:33grâce à vous, et à vous seul.
00:35Il est devenu un puissant média gratuit au service des Français,
00:39avec 5 millions de vues par mois,
00:411,5 million d'abonnés sur les plateformes et réseaux sociaux.
00:44C'est beaucoup, mais ce n'est pas assez encore.
00:46En 2025, TVL va innover, s'adresser à de nouveaux publics.
00:51On se prépare à surprendre, à renouveler,
00:53à avoir de l'ambition, à faire toujours preuve d'audace.
00:56Et nous, en France ?
00:57Eh bien voilà la réponse.
00:59TVL prépare la chute de l'ancien monde médiatique.
01:02Alors aidez-nous à le faire, vite et fort.
01:05Rejoignez, par un simple don, la communauté des amis de TVL,
01:08les amis de la liberté à tout prix.
01:27– Sous-titrage Société Radio-Canada
01:41– Sous-titrage Société Radio-Canada
01:55Madame, Monsieur, bonsoir,
01:57bienvenue dans cette nouvelle édition du journal télévisé
02:00que je vous invite bien sûr à relayer
02:03et à agrémenter du petit pouce en l'air magique.
02:06Au programme ce soir, les Atlantistes fêtent les 1000 jours de guerre en Ukraine.
02:10Comme un seul homme, tous les soutiens des politiques néoconservatrices américaines
02:14se sont donnés le mot pour faire l'impasse sur les prémices du conflit
02:17qui remonte à 2014, une manipulation qui trahit bien les intentions.
02:22Nous poursuivons ensuite avec l'attitude de l'Allemagne
02:25face à cette guerre, particulièrement affaiblie
02:27par les sanctions énergétiques décidées par Bruxelles,
02:30Berlin tend à se rapprocher de la Russie,
02:33provoquant la colère des eurocrates.
02:35Et puis nous reviendrons en France pour évoquer la colère,
02:38cette fois des agriculteurs face à l'accord Mercosur
02:41dont la signature serait dangereuse pour leur filière déjà fragile.
02:45– Sous-titrage Société Radio-Canada
02:491000 jours pour cacher 10 ans.
02:52Si les médias considèrent que l'entrée des troupes russes en Ukraine
02:55le 24 février 2022 a ouvert le conflit,
02:58la guerre a réellement commencé beaucoup plus tôt, en 2014,
03:02avec l'instrumentalisation d'une révolte connue sous le nom de Meydan,
03:06l'occasion de revenir aux racines du conflit.
03:09Les chiens de guerre hurlent à l'unisson.
03:12Plus de deux ans et demi après l'entrée des troupes russes en Ukraine,
03:16les agents atlantistes étaient à pied d'œuvre ce mardi
03:19pour célébrer l'anniversaire qu'ils ont préfabriqué,
03:22celui du 24 février 2022, il y a tout juste 1000 jours.
03:28Du télégraphiste otanien Glucksmann,
03:30ancien conseiller du géorgien Saakashvili depuis en prison,
03:33à la fémène des poitraillers Ina Shevchenko,
03:37en passant par un député européen du Rassemblement national,
03:40le maître mot du jour était de miser sur les 1000 jours.
03:44Le ministre des Affaires européennes, Benjamin Haddad,
03:47n'a pas raté l'occasion pour faire une vidéo.
03:501000 jours. 1000 jours depuis le début de l'agression russe contre l'Ukraine.
03:531000 jours de résistance par le peuple ukrainien.
03:561000 jours de pertes humaines, de familles brisées, de vies bouleversées.
03:591000 jours durant lesquels des femmes et des hommes en Ukraine
04:02luttent pour leur vie, leur liberté et pour la paix.
04:05Mais l'Ukraine ne se bat pas que pour elle.
04:07C'est la défense de notre continent qui est en jeu,
04:09notre sécurité et nos valeurs.
04:10Cette guerre a ramené l'instabilité directement sur notre continent,
04:13à nos portes.
04:14Elle nous rappelle que si nous laissons faire,
04:17nous envoyons un message au monde.
04:18Qu'un État peut sans conséquence envahir et occuper son voisin.
04:22La loi du plus fort ne peut pas prévaloir.
04:24Nous ne l'accepterons jamais.
04:25La loi du plus fort ne peut pas prévaloir,
04:28sauf si le plus fort est du côté américain.
04:31En effet, cet anniversaire unanime a tout de l'orchestration visant à réécrire l'histoire.
04:37C'est un mécanisme qu'avait d'ailleurs bien décrypté l'historienne spécialiste
04:40de la propagande de guerre, Anne Morelli, sur la chaîne Antithèse.
04:45Alors, c'est essentiel de faire croire à l'opinion publique
04:49que nous sommes des doux, des gentils, des pacifiques.
04:53Parce que ça correspond à une volonté que nous avons tous
04:59d'être du bon côté, d'être des gens bien, d'être des gens convenables.
05:05Toute la faute revient évidemment à l'autre camp.
05:09Il faut soit créer un incident
05:12dont l'autre serait le méchant acteur,
05:18soit attendre que l'autre fasse une bêtise
05:23et fasse un incident qui va pouvoir être utilisé
05:28pour montrer que nous sommes en état de légitime défense,
05:31soit changer le début de la guerre.
05:36Vous l'avez compris, pour écrire l'histoire de l'Ukraine,
05:38à l'aune du camp du bien, il fallait faire table rase du passé
05:42et tout faire commencer le 24 février 2022.
05:46Un peu facile quand on se souvient que l'Ukraine a connu en 2014
05:49une crise politique majeure, dopée aux ingérents étrangers
05:53tout droit venus de néo-conservateurs américains.
05:56L'ancien colonel du Renseignement suisse, Jacques Beau,
05:59avait d'ailleurs expliqué les raisons de ce que Vladimir Poutine
06:02a nommé l'opération spéciale.
06:04Les Russes sont intervenus en Ukraine en 2022,
06:08non pas à cause de l'OTAN,
06:13mais à cause de la situation dans le Donbass.
06:16C'est pour ça d'ailleurs que je décris dans le livre le mécanisme
06:19que les Russes ont exploité, si vous voulez,
06:23parce qu'ils ont exploité les événements,
06:26pour invoquer la responsabilité de protéger
06:29et ensuite l'article 51 de la Charte des Nations Unies
06:33pour entrer.
06:34Mais tout ça est basé uniquement sur la menace
06:38qui existait contre les populations du Donbass
06:41puisque non seulement les populations du Donbass
06:44avaient été l'objet d'exactions depuis 2014,
06:48avec 10 000 morts,
06:51mais en plus de ça, il y avait l'offensive
06:55que Zelensky avait décrétée en mars 2021
06:59qui devait être mise en œuvre dès la mi-février 2022.
07:05Mais faire l'impasse sur les offensives ukrainiennes sur le Donbass
07:08est capital dans l'esprit atlantiste
07:11pour maintenir la Russie dans le rôle d'agresseur.
07:14S'ajoute également sur le tableau cette tentative
07:17d'escamoter les avancées de l'OTAN à l'Est
07:19avec 12 bases de la CIA installées rien qu'en Ukraine.
07:23Un secret de polichinelle officiellement révélé
07:2510 ans plus tard, début 2024, par le New York Times.
07:29La récente élection de Donald Trump,
07:31dont la campagne a plaidé pour une paix en Ukraine rapide
07:34dès son arrivée au pouvoir,
07:36semble donc déchaîner la propagande de guerre
07:39pour les deux derniers mois,
07:42où tout pourrait encore basculer vers le pire.
07:49Et après avoir été le premier dirigeant de l'Europe occidentale
07:52à reprendre contact officiellement
07:54avec Vladimir Poutine,
07:56le chancelier allemand Olaf Scholz
07:58agace de plus en plus Bruxelles
08:00le décryptage de Nicolas de Lambertéry.
08:03Olaf Scholz est-il sur le point de donner raison
08:05a posteriori à Viktor Orban,
08:07qui était jusqu'alors le seul dirigeant européen
08:09à avoir gardé le contact avec le président russe Vladimir Poutine ?
08:13L'Allemagne est-elle sur le point de sortir des rangs
08:16en vue de sauver son industrie ?
08:18Ces questions sont désormais clairement posées
08:20alors que la vie politique intérieure allemande
08:22a été chamboulée depuis la réélection de Donald Trump.
08:25En effet, le jour même de l'annonce de la victoire de Trump,
08:28le chancelier social-démocrate allemand Olaf Scholz
08:31faisait le choix de limoger son ministre des Finances,
08:34le libéral Christian Lindner,
08:36ce qui ne pouvait qu'entraîner la chute
08:38de la coalition gouvernementale
08:40qui dirige l'Allemagne depuis 2021.
08:42Des élections anticipées auront donc lieu en février 2025,
08:45soit un mois après l'entrée en fonction de Donald Trump,
08:48qui a promis d'arrêter rapidement le conflit en Ukraine.
08:50Quelques jours plus tard,
08:51Olaf Scholz surprenait tout le monde
08:53en rendant public l'information
08:55selon laquelle il s'était entretenu au téléphone
08:57avec le président russe Poutine.
08:59Enfin, ce lundi 18 novembre,
09:01Olaf Scholz réaffirmait sa position
09:03selon laquelle il ne souhaitait pas livrer
09:05de missiles à longue portée pour l'Ukraine,
09:07susceptibles de frapper le territoire russe,
09:09alors que la veille,
09:10le président américain encore en fonction pour deux mois,
09:13Joe Biden,
09:14prenait la décision d'autoriser l'Ukraine
09:16à frapper le territoire russe avec des missiles longue portée.
09:18Dès lors, la question qui se pose partout
09:20est de savoir à quoi joue le chancelier allemand Olaf Scholz.
09:24Pour rappel,
09:25l'Allemagne est le pays qui a le plus souffert
09:27du conflit russo-ukrainien,
09:28étant donné que l'un des piliers
09:30de son appareil industriel ultra-performant
09:32était l'énergie russe à coût abordable.
09:35Depuis le début de la guerre en février 2022,
09:37l'Allemagne a ainsi vu son industrie s'affaisser
09:40avec des délocalisations aux Etats-Unis
09:42ou des fermetures d'usines.
09:43Par conséquent,
09:44l'Allemagne est entrée en récession économique
09:46et ses règles budgétaires constitutionnelles strictes
09:49l'empêchent de s'endetter excessivement,
09:51ce qui a eu pour effet
09:52de douloureuses augmentations de taxes
09:54sur plusieurs secteurs,
09:55notamment l'agriculture.
09:57Le gouvernement allemand,
09:58composé d'une coalition tripartite
10:00avec les sociodémocrates du SPD,
10:02les libéraux du FDP et les Verts,
10:04a depuis le début de la guerre russo-ukrainienne
10:06envoyé des signaux assez contradictoires.
10:08En effet,
10:09la verte Annabella Baerbock,
10:11ministre allemande des Affaires étrangères,
10:13a été la première dirigeante occidentale
10:15à déclarer publiquement en janvier 2023
10:18que nous sommes en guerre avec la Russie.
10:20Mais par ailleurs,
10:21durant toute l'année 2024,
10:23le gouvernement allemand a essayé de réduire
10:25à de nombreuses occasions son soutien à l'Ukraine.
10:27Cet été,
10:28les autorités allemandes
10:29ont fini par accuser officiellement
10:31plusieurs citoyens ukrainiens
10:33d'avoir commis le sabotage des gazoducs Nord Stream.
10:36En parallèle de cela,
10:37Olaf Scholz a,
10:38sans en rendre compte à ses collègues européens,
10:40rendu visite au président chinois,
10:42ce qui lui avait aussi valu de fortes critiques.
10:44En clair,
10:45l'Allemagne,
10:46depuis le début du conflit,
10:47donne le sentiment d'être tiraillée
10:49entre sa soumission et sa loyauté
10:51aux Etats-Unis d'Amérique d'une part,
10:53et la volonté de sauver tout ou partie
10:55de son économie d'autre part.
10:57La tenue d'élections anticipées
10:59et les écarts de conduite de politique étrangère
11:01d'Olaf Scholz
11:02ressemblent donc fortement
11:03à une tentative de trouver une issue
11:05pour l'Allemagne
11:06avant l'effondrement total
11:07de son modèle économique.
11:09Mais peu importe la coalition gouvernementale allemande
11:11qui sortira des prochaines élections fédérales,
11:13la partie restera malgré tout délicate.
11:15En effet,
11:16même s'il pourrait incarner
11:17un changement de politique des Etats-Unis
11:19sur le dossier ukrainien,
11:20il n'est absolument pas certain
11:22que Donald Trump
11:23renoncera aux intérêts et avantages
11:25nés du conflit
11:26sur la domination renforcée
11:28des Etats-Unis en Europe,
11:29à savoir la vente de GNL américain
11:31aux Européens
11:32et la fuite d'une partie de l'industrie allemande
11:34vers les Etats-Unis.
11:35Mais au moins,
11:36Olaf Scholz
11:37semble se donner la peine
11:38de trouver une issue
11:39à la situation économique
11:40intenable de son pays,
11:42tandis qu'en France,
11:43les gouvernements actuels
11:45ne semblent même pas chercher
11:46à faire semblant
11:47de trouver une solution.
11:52Bras de fer pour les agriculteurs.
11:54En parallèle des discussions
11:55sur les accords du Mercosur au Brésil,
11:57le monde paysan français
11:59est vent debout
12:00contre un pouvoir politique
12:01qui n'a plus vraiment les manettes.
12:03Le point,
12:04Bruno de Bourleuf.
12:05Les agriculteurs ont repris leur fourche.
12:07Alors que la crainte
12:08d'un accord de libre-échange
12:09entre l'Union européenne et le Mercosur
12:10est de plus en plus vive,
12:11les tracteurs sont de nouveau
12:12dans les rues et sur les autoroutes.
12:13Rappelons qu'il s'agit
12:14d'un accord avec 5 pays
12:15d'Amérique latine,
12:16l'Argentine,
12:17le Brésil,
12:18le Paraguay,
12:19l'Uruguay et la Bolivie
12:20qui pourraient inonder nos marchés
12:21d'une concurrence déloyale.
12:22Alors qu'un tel traité
12:23est une aubaine
12:24pour les constructeurs
12:25de voitures allemands,
12:26il y a un danger en France
12:27pour les agriculteurs,
12:28notamment les éleveurs.
12:29Lundi,
12:30les syndicats FNSEA
12:31et Jeunes agriculteurs
12:32ont annoncé 85 points
12:33de manifestation
12:34à travers le pays.
12:35Ce mardi,
12:36la coordination rurale
12:37des ronds-points
12:38et des autoroutes bloquées,
12:39des manifestations devant les préfectures,
12:40mais aussi des actions
12:41plus symboliques.
12:42Ainsi, dans la Vienne,
12:43des manifestants ont recouvert
12:44les panneaux d'une centaine de communes
12:45avec le slogan
12:46NON MERCOSUR
12:47mais aussi des noms
12:48de villes d'Amérique du Sud.
12:49Par exemple,
12:50la commune de Marseille,
12:51près de Poitiers,
12:52a été rebaptisée RIO
12:53en référence au sommet du G20
12:54qui s'y déroule actuellement.
12:55Une autre action symbolique
12:56a été de bloquer
12:57le pont de l'Europe
12:58qui relie Strasbourg à l'Allemagne.
12:59Ce mardi matin,
13:00à Pessac, en Gironde,
13:01de la coordination rurale
13:02ont retiré le drapeau
13:03de l'Union européenne
13:04qui flottait devant la mairie
13:05et l'ont déposé
13:06dans un tas de fumier et de pneus.
13:07Au-delà du symbole,
13:08certaines actions sont plus concrètes.
13:09En Seine-Maritime,
13:10le port du Havre,
13:11qui représente la moitié
13:12du trafic des conteneurs en France,
13:13a été bloqué lundi soir.
13:14C'est là, en effet,
13:15que pourrait transiter
13:16la viande aux hormones
13:17venue du Brésil
13:18en cas de signature
13:19de l'accord commercial
13:20entre l'UE et le MERCOSUR.
13:21Lundi soir,
13:22à Rio de Janeiro, au Brésil,
13:23Emmanuel Macron s'est exprimé
13:25D'abord, je veux travailler
13:26avec tous ceux
13:27qui ont les mêmes préoccupations
13:28que nous,
13:29qui sont légitimes.
13:30Ensuite,
13:31on continue à avoir des intérêts,
13:33on ne veut pas se fermer.
13:34Donc, nous,
13:35on veut protéger notre agriculture.
13:36On a une agriculture de qualité
13:38qui a fait beaucoup d'efforts.
13:39On veut faire la même chose
13:40que ce qu'on a fait
13:41sur d'autres traités.
13:42Et moi, je pense
13:43qu'il faut repenser
13:44la relation avec cette sous-région,
13:45soit le MERCOSUR,
13:46soit peut-être le Brésil,
13:47parce que je comprends
13:48que l'Argentine n'a peut-être
13:49pas envie de le faire
13:50dans un cadre régional.
13:51Repenser l'accord
13:52et non plus s'y opposer.
13:54Une volte-face
13:55à laquelle il fallait s'attendre.
13:56De son côté,
13:57le Premier ministre Michel Barnier
13:58a annoncé une déclaration
13:59à l'Assemblée nationale
14:00suivie d'un débat et d'un vote.
14:01La Chambre basse l'a inscrit
14:02à l'ordre du jour
14:03pour le 10 décembre.
14:04Dans la foulée,
14:05Emmanuel Macron s'est de nouveau exprimé,
14:06cette fois sur X.
14:07Il y affirme
14:08qu'il a
14:09« toujours protégé nos agriculteurs »
14:10et qu'il avait l'intention
14:11d'être ferme et clair
14:12concernant cet accord.
14:13Comment veut-il s'y prendre ?
14:14Ce n'est pas très clair.
14:15En effet,
14:16la France trouve très peu d'alliés
14:17pour s'opposer au MERCOSUR
14:18et pourrait être impuissante
14:19face à la Commission européenne.
14:20L'eurodéputé
14:21Eren Thierry Mariani
14:22a évoqué ce point
14:23lors de l'émission
14:24Le samedi politique.
14:25Eh bien, on s'aperçoit
14:26qu'aujourd'hui,
14:27on est dans une immense comédie.
14:28Et je pense qu'il faut dire
14:29la vérité aux Français.
14:30Sur les traités commerciaux,
14:31on ne contrôle quasiment plus rien
14:32parce que tous ces traités
14:33sont faits
14:34à la majorité qualifiée.
14:35Or,
14:36aujourd'hui,
14:37il y a quelques pays
14:38qui sont contre le MERCOSUR.
14:39L'Autriche,
14:40par exemple,
14:41de mémoire,
14:42qui n'est pas contre
14:43le MERCOSUR,
14:44qui n'est pas contre
14:48l'Irlande,
14:49je crois.
14:50L'Irlande.
14:51Mais bon,
14:52c'est très minime.
14:53C'est très minime.
14:54Il y a 25 pays.
14:55Et la France, bien sûr.
14:56Oui, bien sûr.
14:57Mais quand Macron
14:58nous explique
14:59que jamais il ne signera,
15:00jamais il ne fera,
15:01je vous rappelle
15:02que le CETA
15:03est passé sans notre accord.
15:04Nos gouvernants
15:05peuvent donc s'agiter
15:06pour donner l'impression
15:07d'entendre la colère des paysans.
15:08Mais personne n'y croit plus vraiment.
15:09Et partons à présent
15:13faire un rapide tour de France
15:15en compagnie de Mathilde d'Avegna.
15:18Un an après,
15:21le meurtrier de Thomas
15:22court au jour.
15:23C'était le 19 novembre 2023
15:25que Thomas Perrouteau,
15:26âgé de 16 ans,
15:27était tué à coups de couteau
15:29lors d'une soirée à Crépole
15:30dans la Drôme.
15:31Depuis,
15:32l'enquête n'est toujours pas terminée.
15:3414 personnes,
15:35dont 3 mineurs,
15:36sont mises en examen
15:37pour meurtre
15:38et tentative de meurtre.
15:399 d'entre eux
15:40sont en détention provisoire
15:41et 5 seulement
15:42sous contrôle judiciaire.
15:43Malgré les 450 témoins présents
15:45lors de la soirée
15:46et les vidéos prises
15:47à partir de téléphones portables,
15:48le meurtrier n'a pas encore été identifié.
15:54Dans un rapport publié ce mardi,
15:55l'UNICEF révèle que
15:56sur 20 000 enfants interrogés,
15:5822% des enfants âgés
15:59entre 6 et 18 ans
16:00ne mangent pas 3 repas par jour.
16:02Les familles monoparentales
16:03sont particulièrement touchées
16:05avec 22% des enfants
16:06vivant dans ces foyers
16:07contre 13% des enfants
16:08vivant avec leurs deux parents.
16:10Plus de 15% des enfants
16:11et adolescents
16:12vont chez le dentiste
16:13moins d'une fois tous les 3 ans.
16:15Sur l'année 2023-2024,
16:16l'association Les Restos du Coeur
16:18aurait accueilli
16:191,3 million de personnes
16:21dont 40% étaient des enfants.
16:23L'association ajoute
16:24que 128 000 bébés
16:25ont été accompagnés,
16:26un chiffre en constante augmentation.
16:28Les Français ont donné
16:29plus de 15 millions d'euros
16:30aux Restos du Coeur
16:31tandis que l'État
16:32a ajouté 8 millions d'euros.
16:36Chez les macronistes,
16:37les copains d'abord.
16:38Lundi,
16:39le député Ensemble Carl-Olive,
16:40ancien maire de Poissy,
16:41a été condamné
16:42à 8 mois de prison
16:43avec sursis
16:44pour prise illégale d'intérêt.
16:45Il a été jugé coupable
16:46d'avoir recruté
16:47le fils de l'ancien
16:48directeur général adjoint
16:49des services de Poissy
16:50en tant que directeur
16:51de la jeunesse
16:52et des sports de la ville
16:53grâce à un montage juridique
16:54qui lui permettait
16:55de contourner les règles
16:56de nomination
16:57de la fonction publique.
16:58Carl-Olive aurait aussi
16:59accordé à l'ancien
17:00directeur adjoint
17:01un logement de fonction
17:02dont la redevance
17:03était sous-évaluée.
17:04L'avocat du député
17:05a annoncé faire appel.
17:08La santé va coûter
17:09de plus en plus cher.
17:10Le ministre Geneviève Dariussec
17:11a annoncé lundi
17:12que le taux de remboursement
17:13des médicaments
17:14par la sécurité sociale
17:15baissera de 5%
17:16en 2025.
17:17Les consultations médicales
17:18suivront la même trajectoire
17:19mais les proportions
17:20restent à définir.
17:21C'est donc
17:22le ticket modérateur
17:23généralement à la charge
17:24des complémentaires santé
17:25dites mutuelles
17:26qui devrait augmenter.
17:27Toutefois,
17:28c'est bien les patients
17:29qui sentiront
17:30la douloureuse à la fin.
17:31En effet,
17:32les mutuelles étant
17:33des entreprises privées,
17:34elles devraient
17:35rapidement répercuter
17:36cette hausse
17:37sur leurs tarifs
17:38et ajouter une marge
17:39en plus au passage.
17:40Une configuration quasi
17:41systématique en pareil cas.
17:42Les français
17:43devraient donc
17:44payer plus cher
17:45et rechigner
17:46encore davantage
17:47à se faire soigner.
17:48Bien sûr,
17:49aucune mesure
17:50n'est prévue
17:51en matière de prévention.
17:52Slimane,
17:53l'icône de la diversité,
17:54s'enfonce dans
17:55la tourmente judiciaire.
17:56Lundi,
17:57une plainte a été déposée
17:58contre le chanteur
17:59Slimane Nepchi,
18:00connu sous le pseudonyme
18:01Slimane,
18:02pour agression sexuelle
18:03et tentative d'agression sexuelle.
18:04C'est la deuxième plainte
18:05qui vise le chanteur,
18:06trois semaines après
18:07celle déposée
18:08pour harcèlement sexuel
18:09par un technicien
18:10de sa tournée.
18:11C'est un concert
18:12qui aurait été agressé sexuellement
18:13au cours d'une soirée
18:14avant que le frère de Slimane
18:15n'intervienne.
18:16Des témoins
18:17auraient filmé la scène.
18:18A croire que le chanteur
18:19avait toute sa place
18:20dans les cérémonies
18:21en marge des Jeux Olympiques.
18:26Et nous poursuivons à présent
18:27avec l'actualité internationale.
18:32Les guerres au Proche-Orient
18:33se poursuivent.
18:34Lundi,
18:35le centre de la capitale libanaise
18:36a été ciblé
18:37par l'armée israélienne,
18:38faisant au moins 5 morts.
18:40Un bilan lourd
18:41mais qui aurait pu être bien pire
18:42au vu de la densité de population
18:44du quartier de Zooka Kalblat,
18:46visiblement frappé par des drones
18:48en raison de la présence supposée
18:49de membres du Hezbollah.
18:50Du côté de la bande de Gaza,
18:52la guerre ne faiblit pas
18:53puisque des frappes ont fait 8 morts
18:54dans le camp de réfugiés
18:55d'Al-Mawassi.
18:57Selon le chef de la diplomatie
18:58de l'Union Européenne,
18:59Joseph Borrell,
19:00la situation dans l'enclave
19:01palestinienne est apocalyptique,
19:04rappelant que 70%
19:05des 44 000 morts à Gaza
19:07étaient des femmes
19:08ou des enfants.
19:09Côté israélien,
19:10une femme a perdu la vie
19:11lors de la chute
19:12d'une roquette dans le nord du pays,
19:14l'Imitrof avec le Liban.
19:16Famine et disparition de la faune.
19:18En Namibie,
19:19pays d'Afrique australe,
19:20la sécheresse frappe durement
19:22la population
19:23au point que les autorités
19:24ont autorisé la chasse
19:25de centaines d'animaux sauvages.
19:27Plus de 700 animaux
19:28devraient être abattus.
19:29La situation est d'autant plus critique
19:31que les réserves d'eau sont faibles
19:33et que la végétation,
19:34essentielle à la subsistance,
19:36a quasiment disparu.
19:37Déjà, 157 animaux
19:38ont été tués,
19:39dont 83 éléphants,
19:40des hippopotames,
19:41des buffles et des zèbres.
19:4356 tonnes de viande
19:44ont été récupérées
19:45et une distribution
19:46est déjà organisée
19:47pour nourrir les familles.
19:48Cette mesure fait réagir
19:49les défenseurs des animaux
19:51qui dénoncent le massacre
19:52d'espèces menacées
19:53et appellent à des solutions
19:54alternatives.
19:55En septembre 1870,
19:57pendant la guerre
19:58entre la France et la Prusse,
19:59le siège de Paris
20:00pousse certains à tuer
20:01des dizaines de chevaux,
20:02des chats,
20:03des chiens
20:04ainsi que deux éléphants
20:05du Zoo du Jardin des Plantes
20:06nommés Castor et Pollux.
20:09C'est la journée mondiale
20:10des toilettes.
20:11Célébrée ce mardi,
20:12elle a pour objectif
20:13de sensibiliser le public
20:14aux enjeux liés
20:15à l'assainissement des eaux
20:16et à l'accès aux toilettes
20:17pour tous.
20:18Sans surprise,
20:19l'obsession des vers
20:20pour le CO2 n'est pas loin
20:21puisque les acteurs du secteur
20:22considèrent que l'assainissement
20:23représente environ
20:241,3% des émissions
20:25de gaz à effet de serre.
20:27158 pays se sont engagés
20:28à réduire de 30%
20:29les émissions de méthane
20:30en 2030
20:31par rapport à 2020.
20:33Et voilà,
20:34nous approchons
20:35de la fin de cette édition.
20:36Vous pouvez dès à présent
20:37regarder Choc du monde.
20:38Edouard Chanot reçoit
20:39Olivier Vial
20:40du Centre d'études
20:41et de recherche universitaire
20:42pour évoquer l'avenir
20:43du wokisme
20:44après l'élection
20:45de Donald Trump
20:46des États-Unis
20:47à notre pays.
20:48Aujourd'hui,
20:49on a le développement
20:50de ce qu'on appelle
20:51en France
20:52en tout cas
20:53la grammaire queer
20:54où l'idée,
20:55c'est de supprimer
20:56totalement
20:57toute référence au genre.
20:58Donc, il n'y a plus du tout
20:59cette volonté
21:00de dire
21:01l'égalité entre les hommes
21:02et les femmes.
21:03Il y a une professeure
21:04qui est,
21:05de ce point de vue-là,
21:06assez amusante
21:07qui s'appelle
21:08Alphée Traz
21:09qui est professeure
21:10à la Sorbonne
21:11et qui enseigne
21:12sous pseudo
21:13pour pas qu'on connaisse
21:14son genre
21:15ce qui est,
21:16à mon avis,
21:17une première
21:18et qui, elle,
21:19définit une grammaire queer.
21:20Par exemple,
21:21elle refuse
21:22qu'on dise
21:23acteur ou actrice.
21:24Donc là,
21:25on voit bien que l'idée,
21:26ce n'est pas de garantir
21:27l'égalité entre les genres
21:28puisque là,
21:29on avait un mot
21:30pour pouvoir garantir.
21:31Acteur sans u.
21:32Acteur.
21:33Non.
21:34Acteur.
21:35A-C-T-A-I-R-E.
21:36L'idée étant
21:37de pouvoir
21:38désigner
21:39tout le monde
21:40y compris
21:41les non-genrés,
21:42les genderfluid,
21:43etc.
21:44Également au programme
21:45de votre jour,
21:46le Zoom,
21:47le professeur
21:48Gérard Lucotte
21:49présente son ouvrage
21:50sur les 10 énigmes
21:51scientifiques
21:52autour
21:53de la mort
21:54de Napoléon.
21:55À présent,
21:56c'est aussi le moment
21:57de retrouver
21:58le directeur
21:59sur la chaîne
22:00Formes à court
22:01de TVL
22:02pour un portrait piquant
22:03de Laure Manville.
22:04C'est à présent
22:05la fin de cette édition.
22:06Merci à tous
22:07pour votre fidélité.
22:08On se retrouve demain
22:09même lieu même heure.
22:10En attendant,
22:11portez-vous bien.
22:12Bonsoir.