A la une, retour sur la guerre en Ukraine. Alors que Volodymyr Zelensky poursuit sa tournée pour récupérer toujours plus d’armement en promettant une contre-offensive, une explosion de munitions occidentales laisse craindre un véritable embrasement du conflit.
Egalement au programme, les élections législatives et présidentielle en Turquie. Alors que les médias occidentaux devisaient sur une défaite assurée d’Erdogan, le président sortant résiste et pourrait bien l’emporter au second tour.
Et nous terminerons avec les jugements surprenants à l’égard de Français qui ont eu l’outrecuidance de manquer de respect au chef de l’Etat… lequel ne rate jamais l’occasion de dénigrer le peuple.
Egalement au programme, les élections législatives et présidentielle en Turquie. Alors que les médias occidentaux devisaient sur une défaite assurée d’Erdogan, le président sortant résiste et pourrait bien l’emporter au second tour.
Et nous terminerons avec les jugements surprenants à l’égard de Français qui ont eu l’outrecuidance de manquer de respect au chef de l’Etat… lequel ne rate jamais l’occasion de dénigrer le peuple.
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00:00 [Générique]
00:19 Madame, Monsieur, bonsoir, ravi de vous retrouver ce soir pour cette nouvelle édition.
00:24 À la une, retour sur la guerre en Ukraine, alors que Volodymyr Zelensky poursuit sa tournée
00:29 pour récupérer toujours plus d'armement en promettant une contre-offensive.
00:33 Une explosion de munitions occidentales laisse craindre un véritable embrasement du conflit.
00:38 Également au programme, les élections législatives et présidentielles en Turquie.
00:42 Alors que les médias occidentaux devisaient sur une défaite assurée d'Erdogan,
00:47 le président sortant résiste et pourrait bien l'emporter au second tour.
00:52 Et puis nous terminons avec les jugements surprenants à l'égard de Français
00:55 qui ont eu l'outrecuidance de manquer de respect au chef de l'État,
00:59 lequel n'aura jamais l'occasion de dénigrer le peuple.
01:02 [Générique]
01:05 Le conflit en Ukraine au bord de l'embrasement général.
01:08 Alors que Volodymyr Zelensky poursuit son tour d'Europe pour éclamer des armes
01:12 et vendre son hypothétique contre-offensive,
01:15 une explosion dans l'ouest du pays pourrait bien mettre le feu aux poudres d'un conflit mondial.
01:19 Explication.
01:21 Les Occidentaux veulent-ils faire basculer la guerre en Ukraine en conflit nucléaire ?
01:25 Après le passage à Paris, Volodymyr Zelensky avait rendez-vous à Londres ce lundi.
01:30 Des retrouvailles chaleureuses avec Richie Sunak et des promesses alléchantes en termes d'armement.
01:36 Il faut dire qu'entre la grande muette française et la Bundeswehr allemande,
01:39 chacune bien dépouillée,
01:41 Zelensky savait que les annonces un peu plus significatives ne pourraient venir que d'outre-Manche.
01:46 En route vers Big Ben, il a même estimé que le Royaume-Uni était un chef de file
01:51 en matière d'expansion des capacités au sol et dans les airs de ses combattants.
01:56 Alors que Londres a déjà commencé la livraison de Challenger 2,
01:59 des chars légers pouvant être chargés par des munitions à uranium appauvries,
02:04 Richie Sunak a désormais promis des drones et des centaines de missiles.
02:08 Une partition dangereuse à laquelle joue la Grande-Bretagne à l'image de ses grands frères américains.
02:13 Rappelons dans ce cadre que Boris Johnson, l'ancien Premier ministre britannique,
02:17 était intervenu personnellement pour interrompre les discussions de paix.
02:21 Entre l'Ukraine et la Russie au début du conflit ouvert.
02:24 Par ailleurs, la fourniture en armes à l'Ukraine expose toujours à la co-belligérance
02:29 et donc à une bascule vers la guerre ouverte avec la Russie.
02:32 A plus forte raison lorsque les armes fournies pourraient être utilisées
02:36 par les combattants ukrainiens contre les territoires russes.
02:40 Pour l'heure, ce cas de figure semble encore avoir été évité,
02:42 mais les Russes ont l'éventualité bien à l'esprit,
02:45 dans la mesure où l'opération est techniquement possible.
02:48 Par ailleurs, c'est un événement récent qui pourrait bien précipiter le monde
02:52 dans un conflit littéralement mondial.
02:54 En effet, une explosion particulièrement spectaculaire a été relevée à Khmelnitsky,
03:00 une ville dans l'ouest de l'Ukraine.
03:02 Il s'agirait d'une frappe des forces russes sur un lieu de stockage de munitions
03:06 fournies notamment par le Japon, l'Allemagne, l'Italie et le Danemark à Kiev.
03:11 En tout, l'équivalent de 300 millions de fournitures militaires,
03:16 en partie payées par vos impôts, seraient ainsi parties en fumée.
03:20 Jusque-là, d'aucuns diront qu'il s'agit du tragique jeu de la guerre.
03:24 Mais selon certains relevés, une augmentation de 50% des radiations dans la ville
03:28 auraient été constatées.
03:30 En d'autres termes, tout porte à croire que des munitions à uranium appauvries
03:33 fournies par le camp dite occidental ferait partie du stock détruit.
03:37 Alors que les commentateurs médiatiques ont agité pendant des mois
03:41 les prétendues menaces de Moscou quant à l'utilisation de l'arme nucléaire,
03:45 ces événements pourraient bien confirmer l'intention de certains occidentaux
03:49 de mettre de l'huile sur le feu jusqu'à l'explosion générale.
03:53 Erdogan déjoue les pronostics.
03:59 Alors que les commentateurs occidentaux voyaient déjà le président sortant balayé
04:03 face à ses oppositions, il vient de frôler la réélection.
04:07 Olivier Frèrejac.
04:09 Contraint au second tour de la présidentielle mais victorieux aux législatives,
04:13 Recep Tayyip Erdogan s'en sort bien.
04:15 Les Turcs étaient appelés aux urnes dimanche et ont offert une majorité
04:19 à la Grande Assemblée nationale de Turquie, le parlement monocaméral du pays,
04:23 au président sortant.
04:25 L'AKP, le parti présidentiel, aurait remporté 266 sièges sur les 600
04:30 que compte l'Assemblée, soit 28 élus de moins que lors du dernier scrutin.
04:35 Son allié, le parti d'action nationaliste, gagne un élu et en dispose de 50.
04:39 L'ensemble de la coalition présidentielle, l'Alliance populaire,
04:43 compte donc 321 élus.
04:45 Il s'agit d'une majorité absolue avec neuf moins 23 élus de moins qu'en 2018.
04:52 L'Alliance de la Nation, l'opposition au pouvoir en place, ne compte que 213 élus
04:56 et l'Alliance des Gauches 66.
04:59 Le résultat des législatives est à lui seul un désaveu pour l'opposition.
05:03 En Turquie, le système constitutionnel ne permet pas au parlement de renverser le président.
05:09 Mais si le chef de l'État n'a pas la majorité, il ne peut pas mener la politique
05:12 qu'il entend défendre.
05:14 Le système dit de la double guillotine permet en revanche au président de 10 outours l'Assemblée,
05:19 mais il met alors automatiquement son mandat en jeu,
05:21 appliquant ainsi le principe d'élection simultanée.
05:25 Si demain Erdogan venait à perdre, son opposant Kemal Kilizdaroğlu
05:30 ne pourra pas appliquer la politique de sa coalition,
05:33 coalition qui ne dispose de toute manière pas d'un programme très clair
05:37 du fait des éléments disparates qui la composent.
05:40 Du côté de la présidentielle, le sortant a connu un léger désaveu en étant contraint à un second tour,
05:46 avec 49,24% des voix tout de même, contre 45,06% pour son adversaire.
05:52 Il semble néanmoins bien parti pour l'emporter dans deux semaines.
05:56 Plus de 85% des 64 millions d'inscrits auraient voté,
06:00 ce qui constitue une leçon de participation citoyenne pour beaucoup d'États.
06:04 Le sortant semble avoir payé son échec à tenir ses promesses en matière économique,
06:09 mais est aussi victime du séisme qui a frappé le pays en février
06:12 et qui a révélé l'impréparation de la Turquie,
06:16 ainsi que des lacunes terribles dans les constructions faites sous les mandats de Recep Tayyip Erdogan.
06:21 Un échec national contrebalancé par le poids international qu'il a su donner à son pays.
06:26 Puissance régionale capable de discuter avec tous,
06:29 Ankara est devenu avec le Réis un pays incontournable.
06:34 Négociant avec la Russie tout en étant membre de l'OTAN,
06:37 intimidant l'Union Européenne alors qu'Ankara occupe la moitié d'un pays membre, Chypre,
06:42 et s'est largement investi pour soutenir l'Azerbaïdjan dans sa guerre contre l'Arménie.
06:47 La Turquie d'Erdogan n'est certainement pas un allié de l'Europe,
06:50 mais est évidemment un pays vivant qui ne veut pas sortir de l'histoire.
06:55 Face au résultat, Kemal Kiliç Daroglu a contesté les premiers chiffres du scrutin annoncé par le parti présidentiel,
07:03 reste désormais aux deux candidats de courtiser les voix d'un dissident du parti nationaliste MHP,
07:08 allié d'Erdogan, M. Sinan Ogan, qui a rassemblé 5% des suffrages.
07:14 Ce dernier a clairement annoncé la couleur pour apporter son soutien à l'un des deux candidats,
07:19 régler le problème des réfugiés et lutter contre le terrorisme,
07:23 comprendre pour lui les Kurdes du PKK, le Hezbollah libanais,
07:25 et l'organisation liée au dissident Fethullah Gulen, réfugié aux Etats-Unis.
07:31 L'opposition entre Erdogan et Kiliç Daroglu a pris une dimension internationale dès la fin du scrutin,
07:36 avec l'accusation de l'opposant d'ingérence russe au profit du sortant.
07:41 Une manie désormais systématique, quand un candidat défavorable à une certaine gauche progressiste
07:45 ou aux intérêts américains l'emporte, lui est collée l'étiquette de soutenu par les Russes.
07:51 Erdogan, pas complètement vainqueur pour l'heure, mais certainement pas perdant.
07:55 Kemal Kiliç Daroglu a lui su se hisser au second tour.
08:00 Finalement, les grands perdants de cette élection semblent être les médias occidentaux
08:04 qui vendaient une défaite imminente du chef d'État turc.
08:08 Les États-Unis et leurs alliés devront en tant qu'un très probable de réélection d'Erdogan,
08:12 composer avec un président qui entamera probablement son dernier mandat
08:16 et sera donc plus libre et surtout traité avec un homme
08:18 qui ne sera pas malléable comme son opposant pourrait l'être.
08:22 [Générique]
08:26 Le délit d'offense envers le chef de l'État est-il de retour ?
08:30 À l'heure où la justice française est souvent taxée de laxisme,
08:33 les sentences à l'égard de toute personne s'opposant au président de la République
08:37 semblent détonner, le point de Renaud de Bourloef.
08:41 Lorsque fin mars, Valérie reçoit la visite à son domicile de policiers
08:44 et lui notifiant son interpellation, elle croit d'abord à une plaisanterie.
08:48 Ce n'était pourtant pas un canular.
08:50 En France, on peut donc se retrouver en garde à vue et payer plusieurs milliers d'euros d'amende
08:54 pour avoir traité le président d'ordure sur les réseaux sociaux.
08:58 Cette ancienne gilet jaune d'une cinquantaine d'années a été placée en garde à vue.
09:02 Elle doit comparaître en juin devant un tribunal correctionnel
09:04 et risque 12 000 euros d'amende pour outrage envers personne dépositaire de l'autorité publique.
09:09 Un tel traitement a de quoi laisser perplexe dans un pays
09:12 où il arrive qu'un violeur récidiviste sorte libre du tribunal.
09:15 Une situation que dénonce maître Philippe Prigent, avocat au Barreau de Paris.
09:19 Ce n'est pas tant le droit qui est incohérent que sa mise en œuvre.
09:23 L'infraction d'outrage existe, mais elle est effectivement passible d'emprisonnement
09:27 dans un état qui serait extrêmement strict envers toutes les infractions
09:31 et qui punirait celle-là aussi.
09:32 Je vous dirais, on punit tout strictement, donc on punit ça aussi strictement.
09:37 Le problème est qu'on a une application de droit pénal en forme de passoire,
09:42 où un bon nombre de voyous ne sont pas sanctionnés,
09:44 et où ici, on se dit, visiblement, étant donné qu'on est très très là,
09:49 on chanvère tout le reste.
09:51 Bon, comme on lâche à peu près tout le reste et qu'on ne sanctionne pas,
09:54 on peut se dire, ici, c'est un peu surprenant d'utiliser les policiers pour ça,
09:58 alors qu'à côté, un bon nombre d'agressions sexuelles ne sont pas sanctionnées,
10:03 que de très nombreuses violences ne sont pas sanctionnées,
10:07 qu'un bon nombre d'activités crapuleuses ne sont pas sanctionnées.
10:11 On pourrait se dire, vu qu'il n'y a pas d'argent pour la justice en France,
10:14 c'est vrai, il n'y a pas d'argent pour la justice,
10:15 c'est pour faire vendre le droit en France,
10:17 utilisons les meilleurs moyens pour les vrais problèmes.
10:20 Dans ce contexte de contestation,
10:22 ce type de délit pourrait bien être de plus en plus fréquent.
10:24 En effet, Emmanuel Macron fait l'objet d'un ressentiment particulièrement fort
10:28 de la part des Français.
10:29 Ainsi, les critiques, et même les insultes et le mépris fusent.
10:32 Macron, on t'emmerde.
10:33 À la réponse que lui, il avait dit qu'il emmerdait les gens.
10:37 On a voté pour lui au départ parce qu'on s'est dit,
10:39 bon, il faut lui laisser sa chance et tout,
10:43 mais on ne savait pas qu'il allait nous emmerder comme ça.
10:45 En janvier 2022, le président avait évoqué les personnes
10:48 refusant de se faire injecter dans les termes suivants.
10:51 Les non-vaccinés, j'ai très envie de les emmerder.
10:53 La justice n'avait rien trouvé à redire à l'époque.
10:55 Le retraité, fier d'avoir envoyé l'ascenseur au président,
10:58 se voit pour sa part convoqué à un stage de citoyenneté.
11:01 Ceci dit, quelles que soient les leçons qui vont lui être données,
11:03 il ne semble guère disposé à les prendre au sérieux.
11:06 Une bonne rigolade.
11:08 Le pauvre, je lui dirai avant,
11:10 je lui dis, écoute, ton baratin, j'en ai rien à foutre,
11:13 mais on va se marrer.
11:15 Les propos sur la volonté d'Emmanuel Macron d'emmerder les citoyens
11:18 avaient très vite eu de l'effet.
11:20 Dans les jours qui avaient suivi,
11:21 un enseignant avait envoyé un mail injurieux à Emmanuel Macron.
11:25 Il assumait son geste et évoquait les paroles du chef d'État.
11:27 Le 31 janvier 2023, le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand
11:31 l'a condamné à 1000 euros d'amende pour outrage
11:33 à personne dépositaire de l'autorité publique.
11:35 Finalement, on peut penser qu'il s'agit d'une résurgence
11:38 du délit d'offense envers le chef de l'État.
11:39 Une infraction pourtant abrogée en 2013,
11:42 après être tombée en désuétude depuis une quarantaine d'années.
11:45 C'est paradoxalement à la suite de cette abrogation
11:48 que ce délit revient sur le devant de la scène,
11:50 mais sous une forme déguisée,
11:51 l'atteinte à l'administration publique commise par des particuliers.
11:54 La peine encourue est de 7500 euros d'amende
11:56 et peut monter jusqu'à un an de prison et 15 000 euros d'amende
11:59 si l'outrage est à l'encontre d'une personne dépositaire de l'autorité publique.
12:03 Certains l'utilisent comme une façon d'établir une forme d'offense au chef de l'État
12:08 et qu'ils ont des préférences politiques qui les conduisent
12:11 à fermer les yeux sur un certain bon nombre d'infractions
12:15 et réprimer très durement d'autres infractions
12:19 lorsque, en substance, les gens sont des opposants politiques.
12:22 Le procureur français, en tendance,
12:25 pas tous, je précise pas tous,
12:27 mais beaucoup de procureurs français sont très durs
12:30 envers les opposants politiques et très mous pour le reste.
12:34 Une justice visiblement politisée et coutumière du double standard
12:38 permettant de réarriver la question de l'impartialité de certains magistrats.
12:41 Des magistrats qui, rappelons-le,
12:42 ont participé très activement à l'arrivée d'Emmanuel Macron au pouvoir.
12:46 Et partons à présent faire le tour de l'actualité en bref.
12:53 Macron en opération séduction des patrons étrangers.
13:00 Ce lundi, c'est tenu à Versailles la 6e édition du sommet
13:03 « Choose France » dédié à l'investissement étranger en France
13:07 et rassemblant plus de 200 dirigeants internationaux.
13:10 L'Eglise affiche sa fierté quant à cet événement ayant attiré entre autres
13:14 Elon Musk, patron de Tesla et de Twitter,
13:17 ainsi que plusieurs groupes étrangers dont l'américain Disney,
13:21 le danois Novo Nordisk, le belge Solvay,
13:24 le désormais indien ArcelorMittal et le thaïlandais CP Group.
13:28 Emmanuel Macron a pu s'entretenir seul à seul avec certains de ses patrons,
13:32 parmi lesquels Albert Bourla, le PDG du géant pharmaceutique Pfizer,
13:37 lequel n'a pourtant jamais trouvé le temps de répondre aux commissions d'enquête
13:40 du Parlement européen.
13:41 Les SMS échangés avec la présidente de la Commission européenne,
13:44 Ursula von der Leyen, sur les contrats d'achat de vaccins sont d'ailleurs toujours secrets.
13:49 Reste à savoir si l'événement « Choose France » se tenant à Versailles
13:53 aura de réelles conséquences positives pour le pays.
13:57 Avec 1 259 implantations ou extensions de sites en 2022
14:01 sur un total de 5 962 investissements recensés en Europe,
14:06 le gouvernement pouvait se vanter d'être à la tête du pays
14:08 le plus attractif du continent.
14:10 Problème, ces investissements créent beaucoup moins d'emplois en France
14:13 que dans les pays voisins.
14:15 En moyenne, un investissement étranger dans notre pays se traduit
14:18 par 33 nouveaux emplois, quand on en dénombre 58 en Allemagne,
14:21 59 au Royaume-Uni ou même 326 en Espagne.
14:26 Emmanuel Macron veut aussi acheter les classes moyennes.
14:30 Dans un entretien accordé au journal libéral L'Opinion,
14:33 le chef de l'État, adepte du « quoi qu'il en coûte »,
14:35 a assumé une volonté de baisser la fiscalité des classes moyennes.
14:39 En réalité, le président cible les revenus entre 1 500 et 2 500 euros,
14:44 ceux, dit-il, trop riches pour être aidés et pas assez pour bien vivre.
14:48 Une bonne partie de la classe moyenne au-dessus de ce seuil
14:50 n'est donc pas concernée, bien qu'elle se fasse encore davantage taper aux porte-monnaies.
14:54 Emmanuel Macron à la tête du pays depuis 6 ans a même semblé surpris
14:58 de constater que les hausses d'impôts avaient frappé prioritairement
15:00 les classes moyennes et les petits commerçants.
15:02 Dans le même temps, les plus grandes fortunes du pays,
15:05 souvent proches du président, ont enregistré des bénéfices records
15:09 avec une fiscalité particulièrement bien optimisée.
15:12 Des aveux pour Gérald Darmanin.
15:15 Vendredi, la préfecture de police de Paris avait interdit la tenue
15:18 de cinq manifestations dites d'extrême droite conformément à une circulaire
15:23 prise par le ministre de l'Intérieur plus tôt dans la semaine.
15:25 Étaient prévues samedi et dimanche un colloque,
15:27 puis une manifestation en hommage à Jeanne d'Arc organisée par l'Action française.
15:31 Deux autres événements en souvenir de l'héroïne de la guerre de Cent Ans
15:35 ont également été interdits, organisés par les associations
15:38 Pensez la France et Les Nationalistes.
15:41 Mais le tribunal administratif a levé samedi l'interdiction
15:45 des événements prévus par l'Action française.
15:47 Au moins 300 manifestants ont ainsi pu défiler dimanche
15:50 entre la place de l'Opéra et la place des Pyramides.
15:53 En revanche, l'association Les Nationalistes n'a pas obtenu
15:56 la levée de l'interdiction, tandis que Pensez la France n'a pas cherché
15:59 à contester la décision.
16:01 Une manifestation contre le déclassement de la France,
16:03 organisée par l'association Place d'Armes,
16:06 regroupant des anciens militaires, a quant à elle aussi été interdite.
16:10 Les organisateurs l'ont remplacée par une conférence de presse
16:13 de leur président, qui a ainsi pu être verbalisée.
16:16 Après un dimanche d'humiliation parisienne, avec la tenue de manifestations
16:20 qu'il entendait interdire, le ministre de l'Intérieur va tenter
16:23 de se refaire la cerise à Mayotte.
16:26 Une décision judiciaire pourrait ainsi permettre de relancer
16:29 l'opération dite "wambouchou" et permettre la destruction de bidonvilles.
16:34 Samedi, le tribunal administratif a rendu son ordonnance du 27 février
16:38 qui bloquait la destruction d'un millier de maisons de tôle.
16:41 Le juge administratif constate désormais que les conditions
16:44 pour l'accompagnement social des personnes, dont le logement est détruit,
16:48 est garantie et demande des garanties concernant la protection,
16:51 le stockage et l'inventaire des biens meubles des familles expulsées.
16:56 Le sénateur des Bouches-du-Rhône, Stéphane Ravier, convoqué devant la justice.
17:00 L'élu, désormais allié à Éric Zemmour, encoure une amende de 1000 euros
17:04 pour "diffamation à caractère racial".
17:07 L'objet du délit ? Un tweet de l'élu avec la mention
17:10 "l'immigration tue la jeunesse française".
17:13 La publication concernait l'assassinat du jeune Théo, 18 ans,
17:17 par un immigré sénégalais en juillet 2021.
17:20 Sans surprise, la LICRA, qui ne s'était pas émue du meurtre du jeune homme,
17:24 s'est insurgée contre la réaction de Stéphane Ravier
17:27 et a fait un signalement au parquet.
17:29 Le procureur de la République a ainsi approuvé le caractère diffamatoire de la publication.
17:34 Le sénateur refuse quant à lui de revenir sur ces propos, qu'il assume pleinement.
17:38 Il est appuyé par son avocat, maître Pierre-Vincent Lambert,
17:41 qui met en garde le tribunal quant à ce genre de procédure,
17:44 favorisant la censure de toute critique à l'égard d'une politique immigrationniste.
17:48 L'écriture inclusive perd une manche.
17:52 Vendredi, le tribunal administratif de Grenoble a annulé les statuts
17:56 du service des langues de l'université de la ville.
17:58 Ceux-ci étaient en effet rédigés en écriture inclusive.
18:02 Sans vilain jeu de mots, il s'agirait même de la première décision de ce genre.
18:05 En mai 2020, le conseil d'administration de l'université avait adopté ces statuts
18:09 à l'unanimité, moins une abstention, témoignant d'une certaine uniformité
18:14 dans le profil des administrateurs de ce fièvre de gauche.
18:17 Une circulaire de 2017 de l'ancien Premier ministre Édouard Philippe
18:21 enjoint à l'administration et au service de l'État de ne pas faire usage
18:25 de cette lubie grammaticale.
18:28 Deux tonnes et demie de cannabis saisies dans les Yvelines.
18:32 Dimanche, cinq personnes soupçonnées d'avoir importé de la marijuana
18:35 ont été mises en examen et placées en détention provisoire.
18:39 Parmi elles, trois hommes âgés de 27 à 32 ans, Mounir, Liès et Youssef,
18:45 qui avaient déjà été interpellés quatre jours plus tôt pendant la saisie
18:48 des deux tonnes et demie de drogue dans un camion à flingues sur scène.
18:52 C'est grâce à une opération de surveillance de la police
18:55 que les trafiquants de drogue ont pu être identifiés et interpellés.
18:59 Tariq Ramadan à la barre en Suisse.
19:02 L'islamologue a connu sa première confrontation publique ce lundi
19:05 pour répondre aux accusations de viol dont il fait l'objet en Suisse.
19:09 La présumée victime, surnommée Brigitte par la presse,
19:12 est une Suissesse convertie à l'islam âgée à présent d'une cinquantaine d'années.
19:16 Elle avait entretenu des conversations virtuelles avec Tariq Ramadan
19:20 avant d'accepter un rendez-vous avec lui à l'hôtel en 2008.
19:23 C'est là qu'elle aurait subi des actes sexuels d'une grande violence.
19:26 L'enquête suisse s'est ouverte en 2018 à la suite de la plainte de Brigitte,
19:30 soit dix ans après les faits.
19:32 À cette même période, Tariq Ramadan était en prison en France
19:35 dans le cadre de deux autres affaires pour des faits similaires.
19:38 Lors des confrontations, l'islamologue a finalement reconnu
19:41 des relations à caractère sexuel, mais consentit.
19:44 Il a également produit des messages échangés avec l'intéressé
19:47 avant et après les faits incriminés.
19:50 Aucune forme d'entente, voire de complot,
19:53 entre les différentes plaignantes n'a été mis à nu.
19:56 En revanche, les histoires se ressemblent.
19:58 Un ressortissant étasunien condamné à la prison à vie en Chine,
20:02 John Xinwen Leung, un résident permanent à Hong Kong de 78 ans,
20:07 a été jugé à huis clos lundi pour espionnage.
20:10 La profession et l'activité de ce citoyen étasunien
20:13 ne seraient pas tout à fait établies.
20:16 La condamnation a eu lieu dans un contexte tendu
20:19 entre Washington et Pékin, alors que le président des Etats-Unis
20:22 se déplace cette semaine au Japon pour un sommet du G7 à Hiroshima.
20:26 Encore une victoire pour les laïcs catholiques.
20:30 Une petite trentaine de militants du mouvement Civitas
20:33 a empêché samedi le déroulement d'un concert profanatoire
20:36 dans une église de Karnak, dans le Morbihan.
20:38 Comme pour le concert sur les toits de la basilique de Fourvière à Lyon,
20:41 ce sont des catholiques, essentiellement des jeunes,
20:43 qui ont défendu leur édifice, le tout sans bénéficier
20:46 d'un réel soutien de la part du clergé.
20:48 Dans l'État de New York, c'est une décision politique qui fait scandale.
20:53 Des anciens combattants sans-abri ont été expulsés
20:56 de leur lieu d'hébergement temporaire pour permettre le logement de clandestins.
21:00 Cette action prise conjointement entre des élus locaux et le gouverneur.
21:04 Démocrate de l'État Cathy Hochul ne manque pas de déclencher
21:08 la colère de l'association Yidfoundations.
21:11 Cette association venant en aide aux vétérans en difficulté
21:14 considère cet acte comme honteux.
21:16 Et voilà, on arrive déjà à la fin de cette édition.
21:22 Dans un instant, le Zoom du jour.
21:24 Lucien Serize, spécialiste de l'ingénierie sociale,
21:27 présente son ouvrage "Gouverné par le chaos".
21:30 Dans les démocraties, en fait, nous devons contourner
21:33 le système électoral parlementaire.
21:35 Comment ? En fabriquant le consentement.
21:37 En amont du vote.
21:39 Donc à partir de là, bon, effectivement, vous pouvez,
21:43 vous n'avez plus besoin d'exercer le pouvoir de manière autoritaire,
21:47 mais vous l'exercez par des subterfuges et par des stratagèmes
21:52 qui reposent plutôt sur la séduction ou sur la peur.
21:54 C'est la carotte ou le bâton,
21:56 qui sont les deux outils de l'ingénierie sociale.
21:58 Également au programme de votre soirée politique éco,
22:01 Olivier Pichon et Pierre Bergeron reçoivent le président de l'UPR,
22:04 François Asselineau, pour évoquer la dictature sournoise du président Macron.
22:08 Tout de suite, retrouvez François Bielhockner pour "Mes libertés politiques".
22:12 À présent, c'est la fin de cette édition.
22:14 Merci à tous pour votre fidélité.
22:16 On se retrouve demain. Bonsoir.
22:18 [Musique]
22:34 Le monde chrétien, dans un très grand nombre de pays de notre planète,
22:38 est soit méprisé, soit violenté, soit massacré.
22:44 Pour ce qui est du mépris, la France en offre un superbe exemple,
22:48 car le système politico-médiatique français se montre incroyablement méprisant
22:53 envers les chrétiens, qu'ils soient français ou non.
22:56 Pour ce qui est de la violence, de nombreux pays islamiques
23:00 ne cessent de le démontrer de façon surabondante,
23:04 puisque nous savons que la quasi-totalité des pays musulmans
23:07 refusent systématiquement et souvent violemment le monde chrétien.
23:12 Pour ce qui est des massacres, le Nigeria chrétien en offre un parfait exemple,
23:18 car les massacres de chrétiens sont maintenant monnaie courante,
23:22 les massacreurs faisant partie de milices islamiques ultra-violences.
23:27 Hélas, l'Arménie chrétienne n'échappe pas à ce drame.
23:32 L'Azerbaïdjan, ce pays islamique dirigé par un dictateur,
23:36 entend bien détruire ce qu'il reste de la chrétienté dans la région.
23:40 Les massacres à répétition de chrétiens,
23:43 perpétrés depuis des dizaines d'années par ce pays,
23:46 que ce soit à l'intérieur de ses frontières ou à l'extérieur,
23:50 notamment en Erbénie, sont réalisés dans un silence étourdissant.
23:56 L'Occident, tel Ponce Pilate, détournant les yeux de ce drame à répétition.
24:02 Pourquoi cela ? Essentiellement pour deux raisons.
24:06 La première est que l'Azerbaïdjan est un pays islamique
24:10 et mérite donc tous les égards du haut fait que l'Occident se couche
24:14 systématiquement devant le monde musulman.
24:17 Pour les pseudo-élites occidentales, le monde chrétien est appelé à disparaître
24:22 alors que le monde musulman, avenir de l'humanité,
24:25 a toute liberté pour prospérer, quels que soient les moyens employés.
24:31 La seconde raison est que l'Azerbaïdjan est très riche en pétrole,
24:35 et que le monde occidental cherche désespérément des fournisseurs de pétrole
24:39 permettant de remplacer le pétrole russe.
24:42 Il n'est donc pas étonnant que l'Union Européenne,
24:45 poussée en ce sens par Mme la Hyène,
24:48 négocie amicalement des fournitures de pétrole par l'Azerbaïdjan,
24:53 et que l'Arménie soit totalement laissée à son triste sort.
24:58 De la guerre du Kosovo, révélant la complicité des Occidentaux
25:02 avec le monde islamique, à la situation de l'Arménie,
25:06 révélant le mépris des Occidentaux pour une nation chrétienne,
25:10 tout marche dans le même sens, le sens de la soumission à l'islam.
25:16 Je vous souhaite une très bonne soirée.
25:18 [Musique]