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NewsTranscription
00:00détails sur carrefour.fr. Pour votre santé, bougez plus.
00:03SUD RADIO, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:09Alors, un petit peu bousculé ce matin, on a mélangé les pubs, on a pris un peu de temps, on a changé d'invité,
00:15des invités qui ne sont pas venus, voilà, on vous dit tout des coulisses de l'émission.
00:20Heureusement, Éric Revelle est là, toujours, fidèle, prêt.
00:23Le couteau suisse, on va l'appeler comme ça, tire-bouchon compris, parce que les couteaux suisses, c'est un tire-bouchon.
00:28Nos autres débatteurs ne devraient pas tarder à arriver.
00:33Est-ce qu'elle est liée au fait que vous ayez une grosse voiture ?
00:35Non, mais que j'aime le vin, oui.
00:38Voilà, on va, bon, je vous donnerai le sommaire dans un instant, mais pendant que vous êtes là, vous aviez un coup de gueule.
00:44Alors, j'ai un coup de gueule et j'ai une petite news.
00:47Depuis hier, vous avez une Freebox, Valérie, et vous avez Free.
00:51Alors, avant, vous pouviez avancer les pubs, vous pouviez reculer, et bien TF1 vient de bloquer les pubs.
00:57C'est-à-dire que si vous avancez, pendant la Starac, la pub, vous ne pouvez plus.
01:03C'est-à-dire, vous regardez la Starac, vous avez un quart d'heure ou 20 minutes de décalage pour avancer sur les pubs.
01:10Vous ne pouvez plus, TF1 a bloqué les pubs.
01:12Et surtout, si vous allez en arrière, il vous met le point en arrière, mais le point de la dernière pub.
01:19Et là, vous verrez la pub.
01:20C'est ce qu'on appelle le start-over désormais sur Free.
01:24Vous ne pouvez plus zapper les pubs, ce qui était un peu l'avantage du start-over.
01:28Et alors, espérons que... Ah, c'était une bonne info, hein ?
01:32Espérons que M6 et les autres chaînes ne fassent pas ça, parce que c'est un moyen quand même de mettre son programme une demi-heure après
01:38et d'avancer au moment des pubs.
01:41Oui, mais enfin, en même temps, Gilles, les médias ont besoin de recettes.
01:44C'est exactement le discours de TF1.
01:45Bah oui, j'ai appartenu à la grande maison, mais c'est vrai, les chaînes privées ont besoin de recettes.
01:50Donc, si les pubs ne sont plus regardées, les annonceurs le savent et donc ils payent moins le coût du GRP.
01:55Donc, il faut quand même que les gens regardent les pubs.
01:58Oui, mais du coup, moi, j'ai trouvé une astuce, j'enregistre.
02:01Ah, bah voilà, un enregistrement, on pouvait avancer, parce que c'est un enregistrement.
02:04Et donc, vous aviez un coup de gueule.
02:06Alors, moi, j'ai un coup de gueule.
02:07Je vais vous raconter ma vie privée.
02:08Je sais qu'elle vous passionne, Valérie.
02:10Je compte m'acheter un ordinateur, me faire un petit cadeau pour Noël.
02:13Donc, j'ai un modèle, je sais lequel, mais avec le Black Friday.
02:17Mais ça va dans tous les sens, le Black Friday.
02:20Et donc, mon ordinateur, il varie entre 700 euros et 1400 euros avec les Black Friday même, y compris.
02:28Donc, mon coup de gueule, c'est un peu le Black Friday qui était réservé à une seule journée
02:33dans lequel tout était concentré sur les promotions.
02:36Et maintenant, c'est devenu les soldes d'une semaine.
02:38Je lisais ce matin que le Black Friday était plus important que les soldes d'hiver.
02:44Il faut dire que les soldes, en général, ont perdu de leur intérêt.
02:47Et qu'aujourd'hui, le Black Friday ne veut plus dire grand-chose.
02:50C'est juste une opération commerciale pour acheter un peu avant les fêtes et avant Noël.
02:55Et moi, je trouve que...
02:56C'est un intérêt, on paye moins cher.
02:58Bah oui et non, parce que je trouve qu'on est noyé dans toutes les offres.
03:01Tout le monde fait Black Friday.
03:03Oui, c'est vrai.
03:04C'est vrai, attention, vous avez raison de dire qu'il faut connaître la référence.
03:08J'ai entendu une publicité, c'est le Black Friday chez les Clémentines, chez Carrefour.
03:10Franchement, Black Friday pour Clémentines.
03:15Non, mais ce qu'il faut, c'est surtout être très vigilant sur ce que vous voulez acheter.
03:23Et je pense qu'il y a des arnaques.
03:25Parce que vous qui vous connaissez en économie, est-ce que c'est un vrai point économique, le Black Friday ?
03:30Évidemment, c'est énorme.
03:32C'est devenu un rendez-vous incontournable pour...
03:37Alors en plus, ce qui est intéressant, parce que c'est pas qu'elle est là par hasard,
03:40c'est que c'est un mois, même si vous êtes gourés dans les dates tout à l'heure,
03:42c'est juste un mois avant Noël.
03:44Donc évidemment, les gens achètent aussi leurs cadeaux de Noël, normalement moins chers.
03:48Mais est-ce qu'on ne devrait pas faire Noël au 10 janvier ?
03:51Parce qu'on sait que dans les magasins, tous les ordinateurs et autres...
03:55Vous n'avez pas de famille, pas d'enfants, pas de...
03:57Vous l'imaginez.
03:58Et qui n'ont pas été vendus, ils sont dix fois moins chers en janvier, non ?
04:01Oui, mais c'est la loi économique.
04:02Si Noël, si Jésus-Christ était né le 10 janvier,
04:05ben oui, mais en réalité, qu'est-ce qui se passerait ?
04:08Ce serait moins cher avant et plus cher le 10 janvier.
04:10Enfin, les quelques jours qui précèdent le 10 janvier,
04:13puisque c'est là où il y a plus de demandes.
04:15L'économie, c'est très simple, c'est de l'offre et de la demande.
04:18S'il y a beaucoup de demandes et pas d'offres, le prix augmente.
04:21Si vous avez beaucoup d'offres et pas de demandes, le prix baisse.
04:23Si vous mettez Noël au 10 janvier,
04:26il se passera exactement ce qui se passe pour la première quinzaine de décembre,
04:29où tout le monde va acheter quelque chose.
04:30Mais est-ce que les Français ont changé leur comportement ?
04:32Avant, on achetait quand même au dernier moment, les Français.
04:35Moi, je me souviens, quand j'étais jeune,
04:38les grands magasins restaient ouverts le dernier week-end de Noël.
04:43Là, c'est les 4 dimanches qui précèdent Noël qui sont ouverts.
04:46Là, c'est quand même un peu la folie, même en ce moment.
04:48Je ne sais pas si vous avez été faire un tour, puisque on est à Boulevard Haussmann à Paris,
04:51où il y a les grands magasins, les Galeries Lafayette le printemps.
04:54Même déjà, là, c'est ouf !
04:57Vous avez eu un article dans Le Parisien, guide d'achat.
04:59Ces trois sex toys, adoptés par de nombreuses femmes,
05:02sont en promotion pour le Black Friday.
05:04Je préfère regarder mon ordinateur, si vous voulez bien.
05:06On ne veut pas savoir.
05:08Allez, on se retrouve dans un instant pour nos débats.
05:12A tout de suite sur Sud Radio.
05:13Sud Radio, c'est votre opinion qui compte.
05:16Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord.
05:20Valérie Expert.
05:21Et nous débattons, commentons l'actualité aujourd'hui autour d'Éric Revelle,
05:25qui est là, journaliste, éditorialiste à Sud Radio,
05:29du lundi au jeudi, 7h25.
05:32Vous avez rajouté un jour ?
05:33Ce n'est pas du lundi au jeudi ?
05:34Non, lundi-jeudi.
05:35Lundi-jeudi.
05:36Je suis content d'être avec Jean-Jacques Bourdin dans la matinale.
05:39Grand matin Sud Radio, avec une matinale qui cartonne de Jean-Jacques Bourdin.
05:44Vous avez vu, il a été repris partout avec son interview d'Éric Coquerel hier,
05:47qui ne savait pas très bien qui était Boilem Samsal.
05:51Il ne savait pas au début, il a dit non, je ne vais pas critiquer.
05:54Il est très mal à l'aise sur l'islamisme le plus radical.
05:57Il ne faut pas critiquer parce qu'on est musulmans.
06:00Bon, très bien.
06:01Brice Nkonda, chef d'entreprise, coordinateur du collectif
06:04Les Voix des Quartiers Impopulaires.
06:06Bonjour.
06:06Bonjour Valérie.
06:07Jonas Haddad, vous êtes avocat et Michael Darman.
06:09Bonjour.
06:10Bonjour.
06:10Journaliste politique chez I24 News.
06:13Vous avez publié Le Pape et la matriarche,
06:15c'est l'histoire secrète des relations entre Israël et le Vatican,
06:18et c'est paru aux éditions passées composées.
06:21On va revenir sur l'information de la nuit quand même.
06:24Anne Hidalgo ne briquera pas de troisième mandat.
06:27Alors moi, j'ai reçu à peu près 10 ou 15 textos de gens,
06:31de youpi, de champagne, de gens qui font la fête.
06:34Bon, on y reparlera.
06:36On va parler de la censure.
06:37On va parler de l'apologie du terrorisme et de l'artificielle intelligence avec l'ennemi.
06:44Estrosi, qui a annoncé ce matin porter plainte contre Éric Coquerel,
06:48les 20 ans requis contre Dominique Pellicot.
06:50Bref, beaucoup de sujets, beaucoup de cœurs.
06:52Ça c'est l'huile, l'histoire d'Estrosi ?
06:54Oui.
06:54Ah, je pensais que c'était une fake news.
06:55Non, non, ce matin, sur Europe 1 et CNews.
07:01Bon, on va revérifier quand même, mais je pense que non, non, c'est vrai.
07:05Vos coups de cœur, vos coups de gueule.
07:06Moi, j'ai envie de commencer par mon coup de gueule.
07:08Ce matin, je suis tombée sur l'interview de la ministre chargée du handicap.
07:13Est-ce que vous connaissez son nom ?
07:15Parmentier quelque chose.
07:16Madame Parmentier.
07:17C'est une noble, donc.
07:18Parmentier quelque chose, de quelque chose.
07:20Mais non, mais non, pas de quelque chose.
07:21Parmentier de quelque chose.
07:23Personne ne sait.
07:24Donc, elle s'appelle Mme Charlotte Parmentier-Lecoq.
07:27Elle était interrogée par nos confrères de France 2 sur les fauteuils.
07:33Vous savez, c'était sur Europe 1, disons, sur les fauteuils.
07:38Vous savez qu'il est question de rembourser les fauteuils pour les personnes en situation de handicap.
07:43Écoutez sa réponse.
07:44Mon objectif et mon engagement, c'est qu'on atterrisse sur le scénario de remboursement des fauteuils d'ici à la fin de l'année.
07:51Parce que ça s'appuie sur des discussions, des négociations qui sont assez complexes
07:56et qui ont été déjà conduites depuis avril 2023.
07:58Et une fois que ce scénario sera enterré, il y a un temps de mise en oeuvre technique
08:04que je veux le plus court possible pour qu'en 2025, on puisse commencer à rembourser intégralement les fauteuils roulants.
08:11Alors, c'est mon objectif et mon engagement et que l'on atterrisse sur le scénario.
08:16C'est plus sur la scène.
08:18Non, mais ça veut dire qu'il n'y a rien, qu'il n'y aura rien et qu'il n'y aura pas de remboursement des fauteuils roulants.
08:23C'est ce que ça veut dire.
08:24– Je pensais que vous alliez viser le langage très techno.
08:27– Oui, c'est ça.
08:28– La bonne nouvelle, c'est que ça va se faire.
08:30– Non, elle est incapable de répondre réellement à la question.
08:34Il faut, mon objectif est que l'on atterrisse sur le scénario des fauteuils roulants.
08:39– Traduction, il n'y a rien.
08:40– Traduction, il n'y a rien.
08:41Je l'ai envoyé ce matin à Dominique Farruja qui est très engagée sur le sujet.
08:44Il me dit que ça veut dire qu'il n'y aura rien et que cette promesse ne sera pas tenue.
08:47– Un bon fauteuil, ça vaut jusqu'à 10 000 euros.
08:49– Absolument, et c'était un des débatteurs qui avait raconté
08:52qu'il avait été interpellé dans sa région par des gens qui lui expliquaient
08:58qu'en fait le dispositif était complètement lunaire.
09:01C'est-à-dire que c'était remboursé jusqu'à 3 000 euros pour un fauteuil de 3 000 euros.
09:05Si le fauteuil valait 3 200 euros, vous ne touchiez rien.
09:08Donc c'est en train d'être revu.
09:09Je lui accorde le bénéfice de sa volonté d'agir.
09:14Mais l'atterrissage, l'atterrissage, l'atterrissage, l'atterrissage sur le scénario…
09:22– D'abord c'est insupportable, je trouve, de restituer à l'antenne
09:26et pour le grand public un espèce de proto-langage qui est un vol à puc
09:30qui est juste compréhensible dans les cabines ministérielles.
09:33Ceux qui les ont un peu fréquentés ou en ont fait partie peuvent comprendre ça.
09:37Donc il y a une mesure qui vole, il y a une mesure qui décolle,
09:39il y a une mesure qui atterrit, il y a un scénario.
09:42Mais c'est vraiment, je trouve, déjà avoir peu de cas au fond du public
09:49et des gens qui surtout attendent ce type de politique publique.
09:52Et puis une fois de plus, je trouve que la difficulté,
09:55c'est la conséquence de la situation budgétaire de la France.
09:58Plus aucune politique publique n'est faisable.
10:00On a suffisamment entendu des personnalités comme Pierre Moscovici le dire
10:07et qui n'est pas forcément quelqu'un qui s'amuse avec ça.
10:11Et en fait, on ne peut plus rien financer.
10:13– Parce qu'elle n'a pas vraiment donné de réponse,
10:16elle nous pose la question très clairement.
10:18– Elle ne peut que faire de la circonvolution technocratique,
10:20mais la réalité c'est qu'on ne peut plus rien financer.
10:23– Je rappelle juste deux choses,
10:24c'est que le handicap était la grande cause du mandat de M. Macron.
10:29– Oui, mais on en est… – Je pense que tout est dit.
10:32– Vous êtes durs. – Non, on n'est pas durs.
10:35Éric, vous savez qu'on a… – Non, mais je plaisante, je plaisante.
10:38– Je ne vais pas faire mon aïlu local de base,
10:40mais pour préciser, en plus, dans cette mesure-là,
10:45il y a quelque chose qui est terrible,
10:46c'est que notre technocratie a pondu un modèle de fauteuil
10:49qui allait être remboursé
10:50et que tous les fauteuils n'allaient pas être remboursés.
10:53Et j'ai des personnes en situation de handicap
10:54qui m'ont expliqué qu'avec le fauteuil qui était prévu d'être remboursé,
10:57c'était un gros tank,
10:59et que comme eux, ils avaient besoin d'un fauteuil qui était plus léger
11:01parce qu'ils n'avaient plus de motricité,
11:02et bien ils ne pourraient pas être remboursés.
11:04Voilà à quoi ça nous mène, ce langage et cette pratique technocratique.
11:08– Ça, ça vient du fait que ce n'est pas une question d'aïlu local de base.
11:11À un moment donné, pour pondre des bonnes mesures,
11:14il faut savoir écouter les gens.
11:16Et la difficulté, c'est qu'effectivement,
11:17les problématiques qui se posent au quotidien par ces personnes-là
11:20ne sont pas vraiment entendues.
11:21Donc en fait, on a vraiment une politique hors-sol
11:24de gens qui ne prennent pas le temps,
11:25qui connaissent de manière un peu absconde les choses,
11:28mais qui ne s'intéressent pas à la vie des gens.
11:30– C'est plus le langage que je dénonce, après,
11:32qu'elle est la volonté de le faire,
11:33mais qu'elle soit empêchée, mais l'atterrissage du scénario,
11:38– C'est la scéne antique qui vous a énervé Valérie.
11:39– Elle pense aux gens qui sont en situation de handicap,
11:42qui écoutent, qui attendent une réponse,
11:44et on lui dit l'atterrissage du scénario.
11:46Bon sang, c'est invraisemblable.
11:48Enfin bon, c'était mon coup de gueule.
11:51Coup de gueule, alors avec qui on va commencer ?
11:54Avec Éric, c'est un coup de cœur et un coup de gueule.
11:57– Oui, ce qui est en train de se passer aux États-Unis
12:00devrait nous faire réfléchir.
12:02Je ne sais pas si vous avez vu, Trump a annoncé
12:04qu'il va signer, dès qu'il sera officiellement,
12:08non pas élu, mais investi,
12:11il va signer la mise en place de droits de douane
12:14pour le Mexique et le Canada de 25%
12:17sur tous les produits entrant aux États-Unis.
12:20Il va rajouter 10% de taxes sur ce qui existe déjà
12:23pour les produits qui viennent de Chine.
12:25Ce qui est incroyable, vous voyez,
12:27les États-Unis sont en train de s'isoler.
12:30Je ne parle pas des problèmes otaniens et autres,
12:32mais ils sont en train de s'isoler économiquement
12:34parce qu'ils ont la puissance pour eux.
12:35Et au même moment où, finalement,
12:38Trump va imposer des droits de douane énormes
12:41qui vont fournir des recettes à l'État fédéral très endetté,
12:44au même moment, nous, on signe des traités de libre-échange
12:47où on enlève les droits de douane.
12:50Comme si on avait une puissance commerciale
12:52qui était supérieure à celle des États-Unis.
12:54Ça se saurait, ça se saurait.
12:55Donc si vous voulez, ça c'est un sujet énorme, énorme.
13:01Et sur cette levée de droits de douane,
13:04il y a eu un très bon papier de Jean-Pierre Robin dans le Figaro.
13:07Et vous allez voir toute la mise en place de ce système économique
13:11qui peut complètement révolutionner la fiscalité aux États-Unis.
13:15Et Robin dit, écrit, en fait,
13:17Trump agit comme s'il allait substituer l'impôt sur le revenu
13:21aux droits de douane.
13:22C'est-à-dire, si vous avez des droits de douane
13:23très élevés aux États-Unis,
13:25ça n'empêchera pas les gens de vouloir exporter aux États-Unis.
13:27C'est un marché colossal.
13:28Vous pourrez baisser l'impôt sur le revenu aux États-Unis.
13:31Et là, ça va changer énormément de choses.
13:34Donc l'Europe, elle est entre tout ça,
13:35entre la Chine et les États-Unis.
13:36On ne sait pas où on habite.
13:37On a Mme van der Leyen qui fait un peu ce qu'elle veut.
13:41Et moi, je suis stupéfait par les mesures
13:43qu'est en train de prendre Trump.
13:45Et je rajouterais Ravier Milley en Argentine.
13:49Alors, on a beaucoup rigolé.
13:50Le mec a la tronçonneuse et tout ça.
13:52Alors, je ne sais pas s'il va réussir son pari.
13:54Il y a des poches de misère qui croissent en Argentine.
13:57Mais le FMI annonce 8% de croissance pour l'Argentine.
14:00L'inflation a été divisée par 3 en Argentine.
14:03Eh bien, tout ça...
14:04Alors, je ne sais pas s'il y a une vague libérale
14:05qui va nous donner des idées,
14:07qui va nous faire prendre conscience
14:08de la situation dans laquelle on est.
14:10Mais comme on ne peut plus financer quoi que ce soit,
14:13Michael l'a rappelé tout à l'heure, en France,
14:14même pas le remboursement d'un fauteuil
14:16pour personnes à mobilité réduite,
14:18j'espère qu'on aura enfin quelqu'un
14:20qui, en 2027, sera capable de mettre à bas
14:24ce train de vie de l'État complètement débile
14:26qui nous coûte un peu donc dingue.
14:28– Oui, bon, vous pourrez réagir si vous le souhaitez.
14:31Pour l'instant, c'est l'heure du rappel des titres.
14:34À tout de suite.
14:35Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord.
14:43Valérie Expert.
14:44– Mettons-nous d'accord aujourd'hui
14:46autour de Michael Darmon, journaliste politique
14:48chez i24 News.
14:49Je rappelle votre livre,
14:50« Le pape et la matriarche, l'histoire secrète
14:53des relations entre Israël et le Vatican »
14:55qui est paru aux éditions Passé Composé.
14:56Jonas Haddad, vous êtes avocat.
14:58Brice Nkondaj, chef d'entreprise,
15:00coordinateur du collectif
15:01« Les voix des quartiers impopulaires »
15:03et Éric Revelle, journaliste éditorialiste
15:05sur Sud Radio du lundi au jeudi.
15:07C'est à 7h25 dans le Grand Matin.
15:09Sud Radio, beaucoup de sujets aujourd'hui.
15:11Anne Hidalgo qui ne briguera pas de troisième mandat.
15:14Censure, la pression maximale pour Michel Barnier.
15:16Est-ce que le PS peut changer la donne ?
15:19Et puis Christian Estrosi ce matin
15:21qui a annoncé porter plainte contre Éric Coquerel
15:23et Hugo Bernalicis pour apologie du terrorisme
15:26et intelligence avec l'ennemi
15:28suite à leur dépôt de plaintes,
15:31à leur dépôt de projet de loi,
15:33pas de plainte, projet de loi.
15:34Non, ce n'est pas pareil,
15:36pour supprimer la notion d'apologie du terrorisme.
15:40Mais qui n'est toujours pas inscrit
15:41à l'ordre du jour de l'Assemblée Nationale,
15:42rappelait Yael Brune-Pivet ce matin
15:44chez Jean-Luc Bourdin sur Sud Radio.
15:45Toujours pas inscrit à l'ordre du jour.
15:47Donc c'est du bas à haut.
15:48Qui a été déposé il y a trois semaines, je crois.
15:50Oui, donc c'est quand même assez...
15:52Et leur niche parlementaire,
15:53les filles qui arrivent là dans deux jours,
15:55c'est pareil.
15:56C'était sur la retraite normalement ?
15:57Oui, oui.
15:58Est-ce qu'il y a deux sujets ?
15:59Ou est-ce qu'ils ont remplacé ?
16:01Non, non, non.
16:03Non, non, c'est pas dans la niche.
16:04C'est pas dans la niche.
16:05Donc c'est quand même...
16:06Ils n'y croient pas vraiment.
16:07Où c'est fait pour faire...
16:09Que Hugo Fray, comment vous l'appelez là ?
16:11Hugo Bernalicis.
16:13Lui, il était casté pour être ministre de l'Intérieur.
16:15Si Mme Castex était...
16:16Non, mais attendez...
16:18Allez, vous voulez réagir peut-être
16:20au coup de gueule d'Éric Reval,
16:21Michael Darmon ?
16:22Coup de gueule ?
16:23Coup de cœur peut-être ?
16:24Coup de cœur sur les droits de douane
16:26et sur ce que Trump va mettre en place.
16:28Sur ce qu'il entrevoit comme étant
16:29une sorte de vague au fond
16:31et de retour de la vague libérale
16:35et de la philosophie libérale
16:37comme étant capable de pouvoir régler
16:38le problème des économies
16:41et des sociétés.
16:44C'est intéressant parce qu'effectivement
16:46la grande question qu'on va se poser
16:47en France pour le débat présidentiel,
16:49c'est à quel moment et comment la France
16:51peut arrêter d'être perfusée
16:53à l'argent public ?
16:54Les exemples que vous avez donnés
16:56sur le handicap,
16:58c'en est une preuve.
17:01Vous évoquiez tout à l'heure
17:03ce qui se passe dans la région
17:05avec Mme de la Morençay
17:07qui a eu l'outrecuidance
17:09de couper les budgets
17:11du cirque de rue.
17:13Elle est menacée du matin au soir maintenant
17:15en bas de son bureau.
17:17Donc on a le sentiment qu'effectivement
17:19les gens s'étouffent.
17:21Ils sont sans oxygène.
17:23Peut-être qu'il faudrait avoir le courage
17:25aussi en 2027 de reposer ce débat
17:27qui est
17:29aujourd'hui
17:31scénographié par des personnalités très fortes
17:33très clivantes qui ne vont pas
17:35forcément correspondre au schéma français
17:37mais qui envoient un message.
17:39Je pense que
17:41concernant Donald Trump, on est juste au début
17:43des étonnements
17:45et des stupéfactions
17:47liées aux politiques publiques qu'il va mettre en place
17:49à ce sujet.
17:51Je ne crois pas vraiment qu'il faille être étonné
17:53de ce que Donald Trump commence à proposer.
17:55Il l'avait annoncé déjà pendant toute sa campagne.
17:57On connaît le personnage
17:59maintenant depuis très longtemps.
18:01Il n'y a rien d'étonnant à ce qu'il
18:03prenne ce genre de mesures.
18:05J'ai beaucoup de questionnements
18:07par rapport à la capacité de la France dans le contexte
18:09européen à prendre
18:11ce virage politique.
18:13Même si on le prend, nous, en interne français,
18:15on est quand même assujettis
18:17aux décisions de nos voisins.
18:19Tant qu'il n'y a pas une prise de conscience au niveau européen,
18:21ça va être difficile d'arriver sur les mêmes
18:23types de politiques.
18:25On dépense énormément d'argent public pour peu
18:27de résultats en termes de services publics.
18:29C'est ça la grande
18:31inconnue
18:33en termes de politique.
18:35Les gilets jaunes sont partis de là.
18:37Aujourd'hui, on ne peut pas s'exonérer
18:39d'un audit précis
18:41grand domaine par grand domaine pour savoir exactement
18:43où est-ce que ça pêche. Il y a effectivement
18:45des structures qui, peut-être,
18:47devraient être fermées, avec une masse RH
18:49qui est importante, mais je pense que dans
18:51toutes ces politiques-là, il faut avoir la priorité
18:53sur le terrain. En fait, il faut remettre des gens
18:55sur le terrain au contact des
18:57citoyens.
18:59Votre coup de gueule
19:01ou coup de cœur...
19:03Dans la continuité, je voulais parler
19:05de handicap avec
19:07la façon dont on traite l'handicap
19:09à l'école, dans l'éducation nationale.
19:11L'une des grandes causes, c'était justement
19:13l'inclusion du handicap dans l'école
19:15parmi tous les élèves.
19:17Le sujet, c'est que j'ai l'impression
19:19que cette grande cause, c'était plus
19:21une équation économique
19:23qu'une véritable volonté de bien prendre
19:25en charge l'handicap. On a fermé
19:27des IME, on a mis
19:29des enfants en situation de fort handicap
19:31dans des classes où maintenant
19:33on peut avoir 1, 2, 3, 4
19:35jeunes en situation de handicap.
19:37Ça pose des problèmes à la fois pour ces jeunes-là
19:39parce qu'on n'a pas suffisamment d'agents
19:41qui s'occupent des enfants en situation d'AESH.
19:43On a
19:45peu d'AESH, elles ne sont pas
19:47très bien payées, elles prennent en charge
19:49des handicaps qui souvent sont lourds, avec
19:51des cas d'autisme.
19:53Non seulement on pénalise les enfants
19:55qui sont en situation de handicap, qui ne sont pas bien gérés,
19:57on pénalise les autres enfants
19:59dans chaque classe, et en plus
20:01les professeurs aujourd'hui arrivent à bout parce qu'ils ne sont pas
20:03en capacité de gérer à la fois une trentaine
20:05d'élèves, en plus des enfants en situation de
20:07handicap. Aujourd'hui,
20:09là encore, on a un sujet
20:11où on brandit une grande cause, mais
20:13les moyens qui sont mis au service de cette cause
20:15vont à l'inverse de l'objectif.
20:17On a un vrai sujet
20:19de mettre les moyens en face
20:21des situations rencontrées dans les écoles.
20:23Ce n'est pas faute d'en parler,
20:25de le dire,
20:27d'avoir des parents, des enseignants
20:29qui alertent.
20:31Rappelons qu'un portefeuille
20:33lié au handicap n'a
20:35eu lieu, n'a existé que
20:37parce qu'il y a eu la polémique liée au
20:39fait que rien n'avait été, aucun
20:41dispositif ministériel n'avait été
20:43prévu dans le gouvernement
20:45Barnier à ce sujet.
20:47Ce ne sont pas des gens qui votent, un peu comme
20:49l'enfance,
20:51les enfants placés, c'est un sujet
20:53qui commence à remonter un petit peu,
20:55mais couille
20:57de l'aide sociale
20:59à l'enfance, de la façon dont sont gérés les foyers,
21:01dont sont gérés les familles d'accueil,
21:03il y a tout un sujet.
21:05Vous aussi vous êtes confronté
21:07à ça
21:09au quotidien en fait.
21:11En fait on est confronté à ça, mais vraiment
21:13il y a un sujet, je pense que l'école est en alerte
21:15sur ce sujet-là.
21:17Les professeurs ne savent plus gérer
21:19ces classes où il y a autant d'enfants
21:21en situation de handicap. Il faut vraiment
21:23au-delà de la communication
21:25gouvernementale qui est faite, mettre les moyens
21:27au bon niveau et payer les gens correctement.
21:29On est dans le social ce matin avec vous
21:31Michaël Darmont aussi, on va parler
21:33des violences faites aux femmes. Là c'est plus l'aspect politique
21:35qui vous intéresse. Oui, alors l'aspect politique
21:37mais l'aspect justement pareil
21:39forme et gentleman.
21:41C'est-à-dire que la petite
21:43histoire de cette journée hier
21:45spéciale contre
21:47les violences faites aux femmes
21:49c'est que
21:51à l'intérieur du gouvernement
21:53il a été décidé que c'est Michel Barnier qui ferait les annonces
21:55et non pas Salim Assa,
21:57la secrétaire d'Etat
21:59à l'égalité homme-femme
22:01qui a globalement trois journées
22:03pour exister dans l'année.
22:05En plus le gouvernement dure, c'est-à-dire
22:07le 25 novembre
22:09le 8 mars, c'est une autre date
22:11liée à un autre sujet
22:13qui m'échappe à l'instant. Mais enfin
22:15la méthode est absolument incroyable, c'est-à-dire que
22:17on est sur un truc extrêmement, une démarche très classique
22:19pousse-toi de là que je m'y mette
22:21je dois faire les annonces,
22:23c'est moi qui fais les annonces.
22:25Interdiction pratiquement de
22:27parler, en tout cas, de grandes difficultés
22:29pour pouvoir exister. Et toute la journée
22:31sur les médias, les annonces de Michel Barnier
22:33les annonces de Michel Barnier concernant
22:35la violence, contre la violence faite aux femmes
22:37Elle a été interviewée pas mal quand même hier
22:39Elle a été interviewée uniquement sur
22:41France Info, et c'est tout.
22:43Voilà, et
22:45très peu cité, enfin moi j'ai pas
22:47de, on va dire,
22:49de démarche particulière à son égard. Je trouve que
22:51prendre connaissance
22:53de ce récit en coulisses, en
22:55silos, sur le décalage
22:57entre les paroles et les actes.
22:59En tout cas, elle a obtenu une hausse
23:01du budget pour
23:03cette cause, ce qui est déjà
23:05une bonne chose. Après on va voir
23:07concrètement... On verra si un budget,
23:09on verra si il y a une cause, on verra si un gouvernement...
23:11Plaintes à l'hôpital généralisée, sensibilisation à la soumission
23:13chimique, effectivement
23:15ce qu'il faut retenir des mesures
23:17annoncées par Michel Barnier.
23:19Une réaction,
23:21Jonas, Haddad ? Oui, peut-être que sur la forme ça peut
23:23être interrogé, mais je trouve quand même que ça va dans le bon sens
23:25et qu'il y a une prise de conscience générale
23:27sur ce sujet-là, donc
23:29voilà, et effectivement il y a peut-être des sujets de forme.
23:31Non, pas de réaction particulière.
23:33Bon, pas de réaction non plus
23:35sur le fond...
23:37De fait que Barnier... On est quatre mecs à parler
23:39de tout, et ben moi je pense que c'est intéressant de noter
23:41que quand même c'était pas la moindre
23:43des choses, c'est quand même de laisser
23:45parler la personne qui s'en occupe, et en particulier
23:47C'est une estime angoisse,
23:49c'est que j'avais tellement Patriarcal dans ma tête
23:51que j'avais même pas vu que c'était...
23:53Que c'était moi non plus.
23:55Voilà, cher Éric, mes grands confrères,
23:57à vous, à vous, à vous,
23:59à vous ouvrir les yeux sur les évolutions
24:01modernes et contemporaines.
24:03On va marquer une pause, et dans un instant on va parler
24:05de Boilem Sansalle, et on en parlera tous les jours
24:07sur Sud Radio. A tout de suite.
24:09Sud Radio
24:11Parlons vrai.
24:13Parlons vrai.
24:15Le 10h midi, mettez-vous d'accord,
24:17Valérie Expert.
24:19Le décès d'André Lajoigny,
24:2194 ans,
24:23qui a été député de
24:25L'Allié, qui a été
24:27surtout député communiste,
24:29grande figure politique,
24:31et donc, voilà,
24:33il s'était présenté face à
24:35François Mitterrand, il avait récolté 6,8%
24:37des voix, bon, ça parlera
24:39peut-être aux plus anciens,
24:41mais je vous le signale.
24:43Grand soutien de Georges Marchais, vous vous souvenez,
24:45programme commun, Mitterrand, Robert Favre, Georges Marchais,
24:47les jeunes avocats, là, me regardent de travers,
24:49ils pensent que je parle de préhistoire.
24:51Les gens qui ne disent pas Mitterrand, je ne les écoute pas.
24:53Ça, c'est ceux qui ne l'aiment pas.
24:55C'était quand
24:57le parti communiste défendait
24:59la production française.
25:01Produisons français, c'était la grande
25:03campagne des années 70 de Marchais,
25:05Lajoigny, c'était le communisme
25:07national. Mitterrand faisait des déclarations
25:09qu'on n'oserait même pas faire sur l'immigration.
25:11Complètement, souvenez-vous.
25:13Souvenez-vous des foyers Sanacotra,
25:15bousculés à coups de bulldozers communistes,
25:17qui élogeaient les travailleurs immigrés.
25:19Vous imaginez aujourd'hui.
25:21Le communisme national.
25:23Coup de gueule, coup de cœur
25:25plutôt pour vous, Jonas Haddad.
25:27J'ai dit qu'on parlerait tous les jours ici de
25:29Boilem Samsal, c'est vous qui le faites.
25:31Oui, effectivement, un coup de cœur pour Boilem Samsal
25:33qui, depuis le 16 novembre dernier,
25:35a été arrêté en Algérie.
25:37Nous sommes sans nouvelles
25:39aujourd'hui de cet écrivain
25:41qui est franco-algérien. Je trouve que la France
25:43ne se mobilise pas assez pour cette personne
25:45qui a la nationalité française.
25:47Peut-être qu'il y a des tractations en coulisses.
25:49On n'a pas entendu le Premier ministre,
25:51le Président de la République,
25:53le ministre des Affaires étrangères.
25:55Peut-être, vous avez raison.
25:57Mais ce qui démontre bien que ce gouvernement algérien
25:59qui ne représente pas vraiment le peuple algérien,
26:01qui a des tréfonds
26:03autoritaires, qui a une haine
26:05pour la France, nous prend
26:07encore, entre guillemets, en otage de sa rente
26:09mémorielle, puisque M. Samsal,
26:11du fait de sa double nationalité,
26:13devrait quand même être défendu.
26:15Et quand je vois que ce sujet-là, en tout cas
26:17cette personnalité-là, fracture la classe politique
26:19française, quand vous avez des insoumis
26:21qui n'osent même pas dire vis-à-vis de quelqu'un qui est français
26:23qu'il faudrait, par exemple, libérer
26:25que la gauche, dite républicaine,
26:27se cache parce qu'elle n'ose pas le dire,
26:29je tenais à saluer Arnaud Benedetti
26:31qui, avec la revue politique, a monté un comité
26:33de soutien international. Je vais aller le signer
26:35tout à l'heure d'ailleurs. Si vous voulez le faire, je mettrai le lien
26:37sur nos réseaux sociaux. Et également
26:39le journaliste Rachel Binas de Marianne
26:41qui a révélé les informations pour
26:43expliquer comment Boilem Samsal
26:45a été détenu en Algérie sans aucune raison.
26:47Je terminerai juste par le fait
26:49de dire que M. Samsal a été
26:51apparemment détenu en raison
26:53d'une menace à la sécurité de l'État
26:55pour un monsieur qui a dépassé largement
26:57les 70 ans. Vous savez, dans la culture orientale
26:59le sort qui est réservé aux personnes âgées
27:01c'est aussi important. Et détenir
27:03quelqu'un qui a cet âge-là et qui
27:05objectivement ne représente pas une menace pour
27:07l'unité de l'État algérien
27:09qui est un État, on le rappelle, militaire
27:11qui a rétabli les couplets
27:13anti-français dans son hymne national.
27:15Je ne pense pas que c'est Boilem Samsal
27:17qui menace l'autorité de l'État. Et donc il est détenu.
27:19Et donc, vous avez raison. Bravo à Sud Radio.
27:21Et bravo aux autres médias
27:23qui vont s'en emparer. Il faut en parler tous les jours.
27:25Et vous savez,
27:27je ferais la même chose si c'était un militant
27:29intermondialiste. Voilà.
27:31C'est pas en raison de ses opinions politiques
27:33qu'on doit être incarcéré.
27:35Vous voyez récemment sur France 5
27:37une sorte de doctorant
27:39qui vous expliquait que
27:41c'était un peu normal parce que quand même
27:43il a donné un interview
27:45à quelqu'un qui était plutôt...
27:47Ce qui a provoqué la colère justement d'Arnaud Benedetti.
27:49Ce qui est juste scandaleux.
27:51Et donc, peu importe le média,
27:53service public, service privé, il faut qu'on
27:55se mobilise pour libérer Boilem Samsal.
27:57Avec Benjamin Storaz dans cette émission dont on a
27:59peu précisé qu'il avait été
28:01choisi par
28:03Emmanuel Macron pour
28:05porter un rapport...
28:07Oui, Benjamin Storaz qui a dit un truc assez
28:09incroyable, qui a dit, vous imaginez,
28:11quand même, il a heurté le roman national.
28:13Mais alors si nous on arrêtait tous les gens
28:15qui étaient de double nationalité et qui
28:17heurtaient notre roman national, on n'aurait plus place de prison.
28:19On est dans le piège de l'obsession
28:21d'Emmanuel Macron depuis 2017
28:23qui était de vouloir
28:25réconcilier les mémoires,
28:27cette espèce de
28:29cathédrale mémorielle qu'il a voulu construire
28:31depuis le début avec l'Algérie
28:33sans aucun succès et
28:35qui au fond l'a amené
28:37finalement à
28:393 ans de la fin de sa présidence à reconnaître
28:41qu'effectivement du côté du Maroc il y avait
28:43peut-être beaucoup plus de possibilités et c'est
28:45je pense une des réponses
28:47de l'Algérie. En représailles, il y en a
28:49d'autres sur le plan purement économique
28:51mais là, symboliquement, je pense
28:53que c'est la réponse de l'Algérie
28:55au geste
28:57d'Emmanuel Macron
28:59qui a tourné le dos parce qu'il a compris
29:01qu'il n'y avait rien à attendre
29:03de l'Algérie.
29:05Peut-être, vous parliez tout à l'heure de Trump
29:07mais c'est peut-être l'occasion
29:09pour nous de mettre fin à la naïveté.
29:11Quand on a des pays qui ouvertement vous expliquent
29:13qu'ils ne vous aiment pas,
29:15il faut en tirer des conséquences.
29:17Je veux dire, quand vous allez dans un pays qui
29:19lorsque vous arrivez, fait exprès
29:21de mettre des cartouches de l'endroit dans lequel
29:23vous allez parler en langue anglaise,
29:25quand on supprime l'usage du français
29:27dans les écoles algériennes,
29:29quand on rétablit un couple,
29:31et juste une chose,
29:33quel autre pays accepterait de mettre
29:35un pied dans un pays qui a rétabli
29:37un hymne anti-français ?
29:39C'est quoi les autres pays dans lesquels on a encore
29:41des relations bilatérales ? Et pourtant, on maintient
29:43les accords déviants qui donnent des priorités
29:45aux ressortissants algériens. Donc à un moment,
29:47il faut se réveiller et choisir
29:49ses alliés. Ce que vous avez fait d'ailleurs
29:51sur le film est assez remarquable,
29:53sur le film sur le Maroc, sur nos relations,
29:55comment on les a troublées,
29:57au détriment
29:59d'une Algérie qui nous crache au visage tous les jours.
30:01C'est plus possible en fait.
30:03J'entendais ce matin sur une antenne, pourquoi est-ce qu'on ne lance pas
30:05aussi des enquêtes
30:07sur les biens mal acquis, qu'on ne s'interroge
30:09pas sur ces généraux algériens qui ont
30:11des hôtels particuliers dans le 16ème,
30:13sur ces dignitaires...
30:15Parce qu'il y a la fameuse peur des banlieues.
30:17Mais on le fait pour l'Afrique,
30:19que ne le fait-on pas pour l'Algérie ?
30:21Avec des dignitaires qui viennent se faire soigner
30:23en France, avec des gens qui ont, je le rappelle,
30:25des appartements, des hôtels particuliers.
30:27Le traumatisme lié au terrorisme
30:29qui a pu agir
30:31sur le territoire français,
30:33vis-à-vis, donc,
30:35en faisant la promotion
30:37de l'islamisme qu'on a pu connaître en Algérie,
30:39continue à traumatiser
30:41l'écosystème français,
30:43le pouvoir français et les services
30:45de renseignement, et qui estiment que
30:47c'est la raison qu'on a donnée
30:49pour laquelle le Président de la République
30:51n'a pas voulu, ou à écouter
30:53les conseils de ceux qui lui ont dit, ne va pas à la marche
30:55contre l'antisémitisme
30:57pour la République, parce que ça va énerver
30:59les banlieues. Tous les sujets, c'est parce que ça va
31:01énerver les banlieues. En réalité,
31:03on voit bien le résultat.
31:05D'abord, les banlieues françaises sont quand même
31:07composées de gens
31:09qui sont quand même tranquilles, et
31:11surtout, on va arrêter de les prendre
31:13pour des idiots, et surtout, vis-à-vis de l'Algérie,
31:15voilà le résultat.
31:17– Juste un mot sur le service public,
31:19quand même, et cette émission
31:21scandaleuse sur France 5 autour de
31:23Boilem Sansalle,
31:25il n'y avait quasiment personne, pour porter la
31:27contradiction, l'ARCOM veille, forcément,
31:29il y avait la journaliste de Marianne,
31:31bon, et encore, qui se sentait, je pense,
31:33un peu en citadelle assiégée, donc qui ne disait pas
31:35exactement ce qu'elle pensait, mais je vais vous dire,
31:37pour moi, c'est le symptôme de quelque chose qui est en train de se passer,
31:39parce qu'en fait, le service public payé
31:41avec l'argent des contribuables,
31:43se caricature lui-même, il force
31:45de plus en plus le trait,
31:47d'honneur de leçon de cette gauche,
31:49qui vous explique que la liberté d'expression, c'est ce qu'il y a
31:51de sacré, mais qui ne considère pas
31:53qu'il faut veiller à la liberté d'expression
31:55de M. Sansalle. Eh bien, c'est le symptôme
31:57de quoi ? C'est le symptôme d'une gauche,
31:59consciemment ou inconsciemment, qui a compris qu'elle est en train
32:01de perdre le terrain culturel.
32:03Qu'elle est en train de perdre le terrain
32:05culturel, des idées,
32:07c'est très important, et que c'est
32:09ce terrain culturel qui amène
32:11au pouvoir, et pour longtemps. C'est ce qu'avait fait
32:13Mitterrand avec Julien Dray,
32:15avec Touche pas à mon pote, vous savez, c'est le gramchisme.
32:17Il faut ensemencer le terrain culturel
32:19pour qu'ensuite, les citoyens
32:21trouvent comme une évidence
32:23de voter pour telle ou telle personne.
32:25Eh bien, je vais vous dire, pendant des années,
32:27les gens de gauche,
32:29qui portaient les idées
32:31qui étaient dans le débat national, c'est indéniable,
32:33ils considéraient
32:35les gens de droite comme
32:37rien.
32:39C'était un peu
32:41les ringards de l'histoire.
32:43C'était les has-beens, c'était...
32:45Je cherche le terme exact.
32:47Enfin, je vais le retrouver tout à l'heure.
32:49Et en fait, c'est en train de s'inverser.
32:51C'est-à-dire que c'est la gauche
32:53entre guillemets, qui réfléchissait, qui
32:55couvre après les idées de droite,
32:57parce qu'elle-même n'a plus d'idées qui répondent
32:59à l'évolution de la société. Eh bien ça,
33:01c'est très important. Et la caricature
33:03que nous a donnée cette émission sur
33:05France 5, sur le sort de M. Boalem
33:07sans salle, pour moi,
33:09en filigrane, c'est exactement ça.
33:11La gauche est en train de perdre le terrain
33:13culturel. Vous pouvez rappeler par qui c'était
33:15animé ? C'était animé par Thomas Négaroff,
33:17qui est aussi responsable de ne pas avoir, pardon
33:19Valérie, c'est parce que vous savez le faire vous,
33:21qui est responsable de ne pas avoir modéré les propos
33:23aussi de son invité. Et deuxièmement,
33:25Thomas Négaroff, dont on rappelle son fait d'armes, c'est qu'il avait
33:27pronostiqué, puisque c'était un spécialiste des Etats-Unis,
33:29une victoire écrasante de Kamala Harris.
33:31Vous voyez comme, en fait, l'idéologie
33:33écrase totalement le réel.
33:35C'est compliqué de modérer quand vous n'avez que
33:37des gens qui disent la même chose.
33:39– Dans ces cas-là, vous composez votre famille.
33:41– Oui, absolument.
33:43– Mais j'ai signalé hier, je suis allée voir
33:45le compte
33:47X de
33:49ces politiques, et en général,
33:51il y a eu une dizaine de retweets de l'émission.
33:53Et là, il n'y a qu'un retweet de cette
33:55émission, qui
33:57est celui des propos de Rachel Binas.
33:59Donc, c'est-à-dire qu'ils ont complètement
34:01occulté le reste de l'émission.
34:03– C'est parce qu'ils se sentent coupables.
34:05– Bien sûr, il y a un seul retweet
34:07qui est celui de Rachel Binas.
34:09– Pour dire, vous voyez, il y avait quand même quelqu'un qui disait
34:11que ce n'était pas normal qu'ils soient emprisonnés.
34:13– Quand vous modérez, c'est parce que vous êtes choqués
34:15ou parce que vous estimez que les propos,
34:17mais si l'animateur estime qu'il n'y a pas
34:19de problème, il ne va pas modérer.
34:21– Excusez-moi, je n'ai pas suivi cette émission.
34:23Qu'est-ce qui a été dit dans cette émission ?
34:25– Cette émission, il y avait un
34:27politologue
34:29de je ne sais où
34:31qui, en gros, disait
34:33oui, ce n'est pas normal
34:35qu'ils soient emprisonnés, mais
34:37il l'a bien cherché en gros.
34:39– C'est un mec d'extrême-droite.
34:41– Ça a été révélé par la presse d'extrême-droite
34:43Frontière, donc déjà
34:45le fait que ce soit Frontière qui ait révélé
34:47– Ce qui est faux en plus, c'était Marianne.
34:49– Oui, et c'est Arnaud Benedetti le premier
34:51qui ont... Donc l'argument
34:53c'était la presse d'extrême-droite.
34:55– Valérie, pardonnez-moi de vous couper, quand j'entends
34:57comme seul argument, ce monsieur n'est pas
34:59fréquentable parce qu'il est d'extrême-droite.
35:01– Ce qui est faux en plus.
35:03– Dans la même émission, on vous explique qu'il est aussi
35:05sur une pente d'extrême-droite, mais enfin...
35:07– Mais tout ce qui n'est pas Mélenchon est d'extrême-droite.
35:09– Mais attendez, il y en a quand même un problème de base.
35:11– On peut faire le lien avec également
35:13la polémique, parce qu'on l'évoquait et on va
35:15certainement l'évoquer un peu plus encore,
35:17avec cette fameuse proposition de loi
35:19pour abroger la loi
35:21contre l'apologie du terrorisme
35:23parce qu'on a le sentiment quand même
35:25dans une démarche strictement politique
35:27que la volonté,
35:29elle est de tendre le débat
35:31uniquement et de le réduire
35:33face à face entre l'extrême-gauche
35:35et la droite.
35:37Et droite, droite de la droite, puisque
35:39dans les cinq minutes qui ont suivi
35:41la déclaration du député LFI
35:43et cette proposition de loi,
35:45il y a eu la déclaration
35:47de Bruno Retailleau en disant
35:49on ne peut pas faire plus ignoble, puis après
35:51Éric Sautière a enchaîné, donc on voit bien que
35:53c'est la volonté de... et ça vient prolonger
35:55ce que dit Éric, le grâmechisme
35:57effectivement qui a permis à la gauche
35:59d'arriver au pouvoir de 68 à 81
36:01mai 68-81
36:03aujourd'hui, il joue un effet inverse.
36:05Najib Sidi Moussa,
36:07il s'appelle politologue, a dit
36:09il alimente un discours d'extrême-droite
36:11fait d'hostilité à l'égard des immigrés, des musulmans
36:13il reprend tous les thèmes d'Éric Zemmour
36:15donc en gros c'est...
36:17C'est un extrémiste de droite, c'est un mec dangereux
36:19et on se recouvre dans un instant
36:21et vous nous direz ce que vous pensez de cette situation.
36:23A tout de suite.
36:29Sud Radio
36:31le 10h midi, mettez-vous d'accord
36:33Valérie Expert
36:35Peut-être quelques mots encore, on ne vous a pas entendu
36:37Brice Nkonda sur Boilems-en-Salle
36:39sur le silence, effectivement on peut imaginer
36:41qu'il y a des discussions qui se passent en coulisses
36:43on peut aussi imaginer que cette
36:45arrestation de Boilems-en-Salle
36:47est une réponse au fait
36:49que le président français l'ait naturalisé
36:51il y a peu de temps
36:53et puis à la position de la France
36:55pour le Maroc, mais sauf qu'on n'a aucune
36:57nouvelle de lui.
36:59C'est un gros sujet, je suis...
37:01Moi je dirais simplement que
37:03on ne doit jamais emprisonner quelqu'un
37:05pour ses idées, même si les idées
37:07nous dérangent, nous plaisent pas
37:09ça fait partie du débat public, il n'y a aucune raison
37:11d'enfermer quelqu'un pour ça
37:13ça c'est le premier point, le deuxième point
37:15c'est vrai que le manque de cohérence
37:17de la politique d'Emmanuel Macron
37:19depuis le début de son mandat, joue pour
37:21beaucoup parce que sur tous les sujets
37:23diplomatiques internationaux
37:25il prend une position et ensuite il en change
37:27et ce qui fait que
37:29tu ne peux pas construire une politique cohérente
37:31dans la durée, faire un vrai travail de fond
37:33et faire en sorte de se faire respecter
37:35parce que tous les pays dont on parle
37:37c'est des pays qui veulent se faire respecter
37:39et c'est vrai que la France doit aussi se faire respecter
37:41et ne le faisant pas
37:43en fait on est
37:45ouvert à ce type de situation
37:47où au final
37:49on est obligé de monter au créneau
37:51alors obligatoirement il y a des choses
37:53qui doivent se faire au niveau diplomatique
37:55après au delà de ce
37:57qui est dit, j'espère que les résultats vont être
37:59obtenus
38:01mais en tout cas c'est vrai qu'il faut
38:03se positionner fortement parce qu'il n'y a pas
38:05à emprisonner quelqu'un pour ça
38:07Vous avez tout à fait raison
38:09mais il faut aller même plus loin, je pense que
38:11Emmanuel Macron a une responsabilité majeure
38:13parce que sur un dossier comme celui de l'Algérie
38:15où les plaies de la guerre d'Algérie
38:17n'ont jamais été vraiment refermées
38:19en dépit du travail de
38:21Benjamin Stora dont on parlait tout à l'heure
38:23Macron a une responsabilité évidente parce que, souvenez-vous
38:25de ce qu'il a dit
38:27quand il faisait campagne pour son premier mandat sur la
38:29colonisation en Algérie, c'est un crime contre l'humanité
38:31et comment il atterrit des années plus tard
38:33en disant, et à mon avis à juste titre
38:35que la jeune militaire au pouvoir en Algérie
38:37se sert de la colonisation voire de la guerre d'Algérie
38:39comme d'une rente mémorielle
38:41Mais camarades, c'est quoi ton sujet ?
38:43Quelle est ta position sur le sujet ?
38:45C'est quoi ? C'est un crime contre l'humanité ?
38:47Ou alors vous pouvez me dire
38:49c'est les deux en même temps, mais vous vous rendez compte
38:51d'une chose, c'est que les gens, il y en a encore beaucoup
38:53de vivants français
38:55qui ont fait la guerre d'Algérie, mais si vous leur
38:57dites que vous avez participé à un
38:59crime contre l'humanité, mais ça veut dire qu'ils doivent être
39:01traduits devant la CPI !
39:03Des officiers ou des sous-officiers ou des hommes du rang
39:05qui ont fait parfois, à leur corps défendant
39:07la guerre d'Algérie, mais est-ce qu'ils se rendent compte
39:09de ce qu'il a balancé ? Et puis comment il rétropédale
39:11après ? Donc c'est quoi
39:13la politique d'Emmanuel Macron ? Vous avez tout à fait raison
39:15et on pourrait multiplier les exemples
39:17sur l'Afrique. On a quand même réussi à un moment donné
39:19l'exploit sous Emmanuel Macron, d'être fâché
39:21avec les trois pays du Maghreb en même temps.
39:23Tunisie, Algérie, Maroc.
39:25Et la façon dont on se fait virer
39:27d'Afrique, la façon dont
39:29on rigole sous cap.
39:31Moi j'ai été dans des pays où
39:33le président de la République française venait
39:35de quitter l'endroit. J'ai rencontré
39:37les officiels, mais ils rigolaient.
39:39Ils rigolaient les mecs.
39:41J'avais honte.
39:43L'Afrique,
39:45correspondra
39:47à une période de déclassement de la France.
39:49Dans tous les sujets, dans tous les registres,
39:51dans tous les compartiments du jeu.
39:53Et qui nécessiteront
39:55effectivement d'être
39:57capable de pouvoir être dans la cohérence.
39:59Parce que ce qui en même temps a été
40:01au fond un outil de conquête
40:03en rien n'a été un outil
40:05de gouvernance. C'était juste une manière
40:07de masquer le fait qu'il n'y avait pas de convictions.
40:09Et qu'il y avait juste
40:11de la direction comme ça au fil
40:13de l'eau. Et de pouvoir
40:15masquer en permanence
40:17des voltefaces,
40:19des démarches irrésolues,
40:21incohérentes. Et dans tous les
40:23sujets, on peut
40:25le décliner pendant très longtemps.
40:27Je pense qu'avec
40:29le retour, comme on le dit, de la guerre,
40:31des empires qui se reforment,
40:33des tensions très très claires.
40:35Quand vous avez sur l'échiquier politique
40:37un Trump, un Xi Jinping, un Poutine
40:39des dirigeants africains
40:41qui ont le droit et la légitimité
40:43de dire complètement à la France
40:45qu'elle n'est plus la bienvenue, il faut arrêter
40:47avec la diplomatie au SS 117.
40:49Parfois on a l'impression, effectivement,
40:51que la France arrive et dit bon allez, vous vous mettez
40:53tous d'accord et vous allez me régler le problème au Proche-Orient.
40:55Vous parlez aux Libanais aujourd'hui de ce qui pense
40:57de ce qui a été fait
40:59par la France. En gros on arrive et on pense
41:01qu'on arrive en une journée et qu'on va régler
41:03le problème libanais.
41:05Alors que nous
41:07avons sur notre propre territoire
41:09des difficultés, notamment avec certains territoires
41:11d'outre-mer, à tenir notre rang.
41:13Donc en fait, structurellement,
41:15il faut qu'on soit beaucoup plus clair
41:17sur nos choix d'alliances, quitte à expliquer
41:19à des gens qu'on peut rester
41:21en bonne intelligence
41:23mais qu'un pays n'a
41:25pas d'amis. Un pays n'a pas
41:27d'amis, il n'a que des intérêts et qu'aujourd'hui
41:29nos intérêts ne sont pas défendus et qu'il faut arrêter
41:31effectivement avec le
41:33côté très, franchement,
41:35acteur.
41:37Acteur de série B, sur le Liban, vous avez tout à fait
41:39raison. Moi j'ai été deux mois
41:41après l'explosion du port de Beyrouth,
41:43à Beyrouth, avant tous les événements, j'y allais régulièrement.
41:45Donc j'ai vu des gens là aussi, j'ai vu
41:47des autorités, des ministres. Vous savez que
41:49Macron avait donné 15 jours aux Libanais
41:51pour régler la situation politique d'un pays
41:53qui est en défaillance totale, qui n'a plus de président.
41:55Il leur avait donné 15 jours
41:57avec notre carré, mais est-ce que vous imaginez ?
41:59Mais oui ! Et je reviendrai
42:01voir si mes souhaits,
42:03mes ordres... Non mais...
42:05Ça pourrait s'équilibrer pendant des heures, mais
42:07effectivement, c'est malheureusement
42:09une démonstration qui a été liée sans aucun
42:11problème.
42:13On avance et on parle de l'apologie
42:15du terrorisme, de cette
42:17proposition de loi déposée
42:19par un certain nombre de
42:21députés La France Insoumise.
42:23Christian Estrosi, ce matin, sur CNews, a annoncé
42:25vouloir déposer
42:27plainte contre
42:29Hugo Bernalicis et
42:31Éric Coquerel. Est-ce que ça sert
42:33à quelque chose ? Donc, pour l'intelligence avec l'ennemi
42:35et l'apologie du terrorisme,
42:37il y a cette
42:39proposition de loi qui a fait
42:41beaucoup réagir, qui, vous le disiez ce matin,
42:43Éric Revelle, n'a
42:45pas été déposée.
42:47C'est ce qu'a dit la présidente de l'Assemblée, au micro
42:49de Jean-Jacques Bourdin, ce matin. Elle n'est pas dans l'ordre
42:51du jour de l'Assemblée Nationale.
42:53Ce qu'on dit, c'est que ce n'est pas dans la niche.
42:55C'est une PPL qui n'est pas encore
42:57inscrite à l'ordre du jour.
42:59La présidente de l'Assemblée Nationale disait que, pour l'instant,
43:01ce n'était pas à l'ordre du jour.
43:03Peut-être que tant mieux, parce que, imaginons
43:05qu'il y a un autre groupe qui fasse l'apologie du négationnisme
43:07ou du nazisme, on le bloquerait.
43:09C'est normal. Moi, je trouve qu'il y a un filtre
43:11dans les propositions qui sont faites auprès du Parlement.
43:13Et s'il y a un filtre qui est fait par le bureau en disant
43:15voilà, demain, s'il y a
43:17un fou du RN qui dit, ben voilà,
43:19moi je dis que, finalement, le régime nazi, c'était pas mal,
43:21c'est normal qu'il y ait un filtre.
43:23Déjà, sur le plan formel, c'est quand même
43:25intéressant de
43:29dire que le projet, c'est au fond, refaire passer
43:31dans le droit de presse
43:33l'apologie du terrorisme
43:35comme étant, au fond,
43:37un délit de diffamation.
43:39Et qui donc, d'abord,
43:41a une prescription beaucoup plus
43:43courte que le pénal, mais là, je parle sur le contrôle
43:45de la liberté d'expression.
43:47Et qui, lorsqu'on est
43:49en procès pour diffamation,
43:51on le sait tous, ça nous est arrivé,
43:53il faut être capable de prouver sa bonne foi.
43:55Et donc, de
43:57prouver, d'établir que
43:59les déclarations qui ont été faites
44:01participent au débat public, et au droit
44:03au public
44:05d'être informé, et d'être
44:07conscient et sensibilisé
44:09à des sujets. Donc, on voit bien à quel point
44:11effectivement, il y a une volonté de décriminaliser
44:13le genre de déclarations qui,
44:15par exemple, pour lesquelles Mathilde Panot
44:17est poursuivie, le genre de déclarations
44:19qui a pu aussi mettre en difficulté
44:21une autre élue LFI
44:23qui avait déclaré que le mouvement Hamas était un mouvement
44:25de résistance,
44:27et que l'action qui avait été
44:29faite le 7 octobre était une action de résistance.
44:31Et d'autres sujets liés
44:33également au Bataclan. Dans un pays
44:35qui a été aussi durement touché
44:37par le terrorisme, en plein...
44:39Islamiste, bien sûr.
44:41On parle de ça. En plein procès
44:43Samuel Paty.
44:45Au moment des commémorations, alors qu'on est dans une période
44:47où l'antisémitisme et l'antisionisme
44:49sont totalement décomplexés. On est
44:51à minima dans une perversité politique.
44:53Et dans la poursuite
44:55d'une obsession
44:57antisioniste, antisémite
44:59qui caractérise
45:01LFI.
45:03Le prurit de cette proposition de loi,
45:05et je le dis pour nos auditeurs
45:07parce que j'ai regardé pour savoir d'où ça venait.
45:09Il y a deux personnalités
45:11qui poussent cette proposition
45:13depuis des années, c'est Dieudonné et Soral.
45:15Parce que comme eux, ils ont été
45:17condamnés pour cette apologie, etc.
45:19En fait, ils vous expliquent que ce n'est pas normal
45:21que ce soit pénalisé et que par exemple
45:23ils portent des bracelets électroniques.
45:25Et donc ils vous disent qu'on doit mettre ça dans le droit de la presse
45:27parce que ça réduit les choses et au final
45:29ça ne peut jamais risquer l'emprisonnement.
45:31Et donc en fait,
45:33la porosité devient de plus en plus grave
45:35entre des milieux qui sont
45:37très durs, Dieudonné et Soral,
45:39avec la France insoumise.
45:41Et ce que je ne comprends pas,
45:43et je le dis une dernière fois, et si ça peut être
45:45mis sur les réseaux, je le referai encore.
45:47Où est
45:49François Hollande ?
45:51Où est Raphaël Guzman ?
45:53Où est Karim Bouamra ?
45:55Où sont Olivier Faure ?
45:57Est-ce qu'ils disent bien qu'ils ne participent pas ?
45:59Attendez, pardon, pardon.
46:01Est-ce qu'ils sortent du NFP ?
46:03Ah justement, ils ne sortent pas.
46:05C'est Boris Vallaud.
46:07Boris Vallaud, sur France Inter, lorsqu'il a été interrogé,
46:09patron des députés
46:11socialistes,
46:13a dit
46:15« Nous ne soutenons pas, nous socialistes,
46:17cette proposition de loi ».
46:19Mais effectivement, à aucun moment, ça n'a débouché sur
46:21une conclusion opérationnelle « On se coupe
46:23du NFP ». Olivier Faure, hier,
46:25sur France Info, n'a pas non plus dit
46:27évidemment qu'il se coupait
46:29du Nouveau Front Populaire, parce qu'il tient trop
46:31à y rester. Donc oui, on est sur
46:33une réaction tiède.
46:35Il ne faut pas nous mettre une balle dans la tête à quelqu'un
46:37pour arrêter le NFP.
46:39Les excès, les provocations
46:41de les filles,
46:43c'est eux qui ne vont pas assez loin.
46:45Qu'est-ce qui va faire que ça va casser ?
46:47Qu'est-ce qui va faire que ça va casser ?
46:49Mais rien, mais rien.
46:51Les excès, les provocations de
46:53les filles, ce n'est pas la première, ce ne sera
46:55pas la dernière. Honte à
46:57Gabriel Attal, qui,
46:59vous vous en souvenez, pour les élections
47:01législatives, a dit
47:03« Il faut s'allier aux gens de les filles ».
47:05Et les filles n'étaient pas sa première provocation.
47:07Aujourd'hui, M. Attal condamne
47:09évidemment cette proposition de
47:11loi. Mais tous ces gens-là, y compris
47:13d'ailleurs à droite, Maître, y compris
47:15à droite, Gérald Darmanin, il a quand
47:17même accepté le désistement du
47:19candidat LFI pour être élu dans sa circonscription.
47:21Tous ces gens-là ne voyaient pas le
47:23danger que représentaient LFI. Non.
47:25Il y a le plat de lentilles électorales.
47:27Il y a le plat de lentilles électorales qui
47:29passent au-dessus parfois des convictions.
47:31Et puis,
47:33pour que nos éditeurs comprennent bien, si
47:35vous enlevez la loi qui
47:37condamne l'apologie du terrorisme,
47:39eh bien je vais vous faire un truc très simple.
47:41Vous allez être outrés. Ça veut dire qu'on
47:43pourrait dire, on pourra dire,
47:45le carnage du Bataclan.
47:47Super ! Le massacre de
47:49Charlie Hebdo. Remarquable ! On pourra dire
47:51ça sans être condamné.
47:53C'est ce qu'a déjà dit Danielle Obono.
47:55Qui a dit qu'elle ne condamnait pas
47:57et qu'elle n'était pas charlie.
47:59Les gardes fous dont la République a besoin.
48:01Les mouvements terroristes sont des mouvements
48:03résistants législatifs.
48:05Après, effectivement, tout le monde brandit l'argument du
48:07juge Trévidy qui a dit que la loi
48:09c'était un usage dévoyé de la loi.
48:11Donc il y a peut-être une discussion à avoir.
48:13Mais pas maintenant.
48:15C'est ce que l'on fait dans les gouvernances
48:17raisonnables.
48:19Brésen Konda.
48:21Moi, je suis profondément marqué par
48:23le fait de prendre des mesures qui sont
48:25effectivement importantes, mais surtout symboliques
48:27pour tendre le débat public.
48:29Aujourd'hui, on est prisonnier. On est pris
48:31en étau
48:33entre l'extrême gauche et l'extrême droite.
48:35Et les gens raisonnables, en fait,
48:37on tend ce débat-là.
48:39Quelle est l'utilité de poser sur
48:41la table ce projet de loi à un moment
48:43où on n'a pas de budget, où les Français souffrent
48:45de tout un tas de sujets.
48:47Le logement, l'école, etc.
48:49Et aujourd'hui, on passe du temps
48:51à discuter de ça alors qu'il n'y en a pas
48:53l'utilité du tout. Et donc, on est
48:55aujourd'hui prisonnier de gens qui font
48:57des coups politiques, mais ça ne sert en rien
48:59à la population. Et le problème
49:01qu'on a aussi, c'est qu'on est
49:03pris entre l'extrême droite et l'extrême gauche,
49:05mais tous les gens raisonnables, que proposons-nous ?
49:09C'est la grande difficulté.
49:11C'est le sujet. C'est-à-dire qu'il ne faut pas
49:13oublier quand même que la gauche,
49:15comme la droite de gouvernement, ont gouverné
49:17pendant très très longtemps. Et que justement,
49:19c'est l'inutilité du programme
49:21qui a été desservi aux Français
49:23qui fait qu'aujourd'hui, on en est aux extrêmes.
49:25Quelle est le mea culpa ? Quelle est la remise
49:27en cause des partis dits de gouvernement
49:29pour proposer quelque chose d'autre aux Français ?
49:31On va y revenir. On marque une pause. C'est l'heure de la pub.
49:33A tout de suite.
49:43Et nous avons donc appris ce matin
49:45qu'Anne Hidalgo avait décidé de ne pas
49:47se représenter à la mairie de Paris.
49:49Donc ça a été une explosion de joie
49:51pour un certain nombre de personnes.
49:53C'est pas très gentil de dire ça,
49:55mais c'est vrai que...
49:57On peut dire qu'elle n'est pas forcément
49:59très bien considérée
50:01par un grand nombre de personnes.
50:03Même si elle a été élue.
50:05Elle est réélue. Absolument.
50:07Je ne me représenterai pas à un 3e endroit.
50:09C'est une décision que j'ai prise depuis longtemps.
50:11Elle parraine donc
50:13Rémi Féraud, sénateur
50:15socialiste, qui est l'un de ses grands fidèles.
50:17Donc en général, c'est vrai que
50:19quand on choisit son successeur, c'est rare
50:21que ça fonctionne. Vous vouliez nous dire quelque chose ?
50:23Pourquoi est-ce qu'elle arrête ? C'est qu'elle a déjà
50:25trouvé autre chose ?
50:27Je ne vous parlerai pas de la tension
50:29dans la circulation. Je ne vous parlerai pas de l'amochissement
50:31de Paris. Je ne vous parlerai pas du fait que Paris
50:33est devenue une sorte de discellande
50:35pour Bobo, alors que pourtant c'est
50:37le pôle central de l'économie
50:39française, une grande puissance économique. Je vais vous parler
50:41d'une anecdote, qui est plus qu'une anecdote pour moi.
50:43C'est d'une affaire, puisque c'est public et j'ai le droit
50:45d'en parler. Ça concerne les personnes
50:47dans le cadre de Trévise. Vous vous souvenez ?
50:49Cet immeuble qui a explosé.
50:51Ce qui était scandaleux pendant le mandat de Anne Hidalgo,
50:53c'est qu'Anne Hidalgo, pour des raisons
50:55politiciennes, a refusé d'indemniser
50:57des personnes qui avaient perdu des proches,
50:59qui avaient perdu des bras, qui avaient perdu des jambes,
51:01en disant potentiellement qu'elle ne voulait pas
51:03reconnaître sa culpabilité.
51:05Bien évidemment, il y a tous les aspects
51:07de dégringolade de ce que c'est que Paris,
51:09de cet art
51:11de vivre parisien qui s'est dégringolé
51:13pour se limiter à boire des bières
51:15éco-responsables en terrasse. Ça, c'est évident.
51:17Mais il y a aussi le cynisme à l'état pur.
51:19Et vous savez, vous dites qu'elle a été
51:21élue et réélue. Oui, c'est vrai, élue et réélue.
51:23Mais parce qu'à une heure de Paris,
51:25il existe un magnifique pays qui s'appelle la France.
51:27Et dès que vous sortez de Paris,
51:29elle fait 1,5% à la présidentielle.
51:31Ce qui montre bien la déconnexion
51:33totale des gens qui ont élu
51:35Anne Hidalgo avec la réalité de ce que c'est
51:37que le pays. Et je peux vous assurer que
51:39venant de tous les endroits de la France,
51:41lorsque j'ai mis une story sur Instagram en disant
51:43que je sabrais le champagne parce qu'elle partait,
51:45le nombre de réactions, je pense que c'est
51:47une interaction très importante
51:49et une mesure de ce que c'est à la fois,
51:51vous savez, ce côté très donneur de leçons
51:53et ce cynisme qui est sanctionné.
51:55Et tant mieux, je ne sais pas où elle va,
51:57mais si elle peut rester loin de Paris,
51:59loin de la France, on sera tous contents.
52:01En tout cas, elle a annoncé
52:03qu'elle voulait participer à la création d'une force
52:05sociale, démocratique, politique
52:07dans le sillage
52:09de Glucksmann.
52:11Donc on verra de Raphaël Glucksmann,
52:13on verra ce qu'il va en être. Bon d'abord,
52:15il faut quand même remarquer qu'on le critique assez souvent
52:17pour le dire quand ça arrive.
52:19Quand c'est bien et sa décision est bonne.
52:21Mais c'est surtout,
52:23voilà, un élu qui décroche au bout de deux mandats,
52:25qui décroche en général.
52:27Ils sont que trois crochets à leur fauteuil.
52:29Bon, on le signale quand même, parce qu'il faut quand même le dire.
52:31Comme d'ailleurs Bertrand Delannoy avait fait.
52:33Et donc de ce point de vue-là,
52:35il y a une forme de tradition. Après,
52:37on va encore reparler en 2026, bien sûr,
52:39de Paris. Moi, ce que je regrette,
52:41c'est qu'on va encore parler
52:43de l'élection d'un maire du petit Paris,
52:45alors que le grand est une
52:47des démarches
52:49pour aussi peut-être régler les problèmes
52:51nationaux, c'est quand même avoir un jour
52:53le courage de faire le grand Paris.
52:55Ce qui était un projet de départ d'Emmanuel Macron,
52:57il a reculé parce que les préfets
52:59et tout le conservatisme
53:01préfectoral et administratif l'ont
53:03convaincu de ne pas le faire. Mais en réalité,
53:05il est peut-être temps de se mettre
53:07à l'échelle économique,
53:09territoriale, administrative,
53:11qui consisterait à faire
53:13le grand Paris. Bah, vaste débat, mais en même temps,
53:15c'est aussi dans ce genre de décision
53:17qu'on voit peut-être le courage politique.
53:19– Oui, Bryson Condin. – Moi, je voulais souligner
53:21une chose, c'est que
53:23ce qu'on oublie souvent, c'est que
53:25Paris n'appartient pas qu'aux Parisiens,
53:27et qu'il appartient aussi aux banlieusards.
53:29Et quand elle prend des mesures comme
53:31les 50 km sur le périphérique,
53:33ça peut effectivement plaire à beaucoup de Parisiens
53:35qui peuvent se déplacer en métro, mais pour tout
53:37un tas de banlieusards qui viennent travailler
53:39sur Paris, circuler, c'est vraiment l'enfer
53:41au quotidien. En venant, j'ai pris
53:43le périphérique, et en le prenant, en fait,
53:45on pense tout de suite à Anne Hidalgo.
53:47Même si elle s'était présentée, je pense qu'il y aurait eu
53:49beaucoup de soucis. Et je suis tout à fait d'accord
53:51avec ce qu'a dit Jonas, c'est que dès qu'on sort
53:53de Paris, sa cote de popularité chute
53:55énormément, c'est vertigineux.
53:57Et je pense que ce sont les
53:59méfaits d'une idéologie excessive.
54:01Dans la façon dont on circule dans Paris,
54:03la propreté, etc., il y a vraiment
54:05un parti pris idéologique qui ne va pas
54:07dans le sens de l'intérêt général. Et qu'on
54:09a affaire à des gens qui ne discutent pas,
54:11qui ne savent pas trouver des compromis,
54:13c'est bien dommage, parce que c'est notre capitale
54:15en fait qui en pâtit, et que cette capitale
54:17en fait, elle a vraiment un potentiel énorme
54:19et qu'aujourd'hui, c'est une bonne nouvelle
54:21si Anne Hidalgo ne se représente pas,
54:23mais il ne faut pas que derrière, un illustre inconnu
54:25prenne la relève pour faire n'importe quoi.
54:27Mais après, c'est ça, on sait ce qu'on
54:29perd, on ne sait pas ce qu'on gagne.
54:31Et pourquoi est-il décidé, ce qui est intéressant
54:33dans la phrasologie médiatique depuis ce matin,
54:35tout le monde reprend l'idée
54:37qu'effectivement, elle a désigné
54:39le successeur, non, elle a désigné quelqu'un
54:41qui va être candidat, déjà
54:43à gauche, et ensuite candidat dans une élection
54:45qui sera déterminée par les électeurs
54:47pour savoir qui va
54:49diriger la mairie de Paris. Le jeu est considérablement
54:51ouvert. Dati a perdu
54:53son punching ball préféré.
54:55La gauche va se diviser.
54:57Vous avez un jeu politique totalement nouveau
54:59qui est en train de s'ouvrir aujourd'hui avec cette décision.
55:01Elle est encore là pendant 3 ans.
55:032 ans, c'est encore
55:052026. Il faut rappeler qu'il y a
55:07un point commun entre les élections américaines et les élections
55:09américaines de Paris, c'est qu'il y a des swings
55:11qui sont basculés.
55:13En gros, ça joue autour
55:15de 2-3 arrondissements à Paris.
55:17Donc attention à ne pas faire le match.
55:19D'ailleurs, c'était une des promesses d'Emmanuel Macron
55:21aussi, ça, de réformer
55:23le PLM, le Paris-Lyon-Marseille.
55:25Une de plus.
55:27Mais je résiste pas au plaisir de
55:29citer la très bonne
55:31remarque de Philippe David, notre ami Philippe David
55:33qui fait des vraies voix, parce que je trouve ça
55:35ici, le pire des proches,
55:37je vais vous la transformer un peu
55:39la phrase de Pierre Desproges, c'est pas l'originale.
55:41Pierre Desproges a dit
55:43« Le jour de la mort de Brassens, j'ai pleuré.
55:45Le jour de la mort de Tino Rossi,
55:47et moi je dirais, le jour
55:49où Anne Hidalgo n'est pas candidate,
55:51j'ai repris 3 fois des moules. »
55:53J'aime bien l'expression « le pire des proches ».
55:55Juste, je voudrais rebondir par rapport
55:57à ce qu'a dit Brice sur la banlieue.
55:59Ça vous a pas fait rire, mec ?
56:01Non, vous êtes un con.
56:03Mais ce que je voulais dire,
56:05c'est par rapport aux termes de banlieue.
56:07Le terme de banlieue, étymologiquement,
56:09ça vient du lieu du bannissement.
56:11Au Moyen-Âge, vous vous souvenez, on disait « la banlieue ».
56:13Et en fait, c'est ça que je reproche beaucoup
56:15à cette gauche urbaine,
56:17qu'ils soient à Paris, à Strasbourg,
56:19à Rennes, à Rouen, à Nantes.
56:21C'est en fait, fondamentalement, c'est à partir du moment
56:23où la gauche s'est coupée du peuple,
56:25et où elle a relégué le peuple dans ce qu'elle appelle
56:27aujourd'hui les banlieues.
56:29Regardez le fait de mettre
56:31des périphériques, qui est une ceinture
56:33qui vient entourer ce petit
56:35paradis pour bobos,
56:37tout fleuri, tout mignon, dans lequel il n'y a plus
56:39un véhicule qui circule, et dans lequel
56:41des gens qui gagnent très bien leur vie,
56:43se font livrer,
56:45et je donnerai cette anecdote,
56:47il y a des « Deliveroo »
56:49qui ont fait des sondages sur quelle est votre sensibilité politique.
56:51Et ceux qui utilisaient le plus ce « Deliveroo »,
56:53c'est dans les centres urbains, les gens qui votent de gauche.
56:55Donc ce paradoxe assez incroyable
56:57de cette banlieue qui est mise de côté
56:59par les gens de gauche, il ne faut pas s'étonner qu'ils fassent
57:01des résultats de cet ordre-là, et j'en terminerai
57:03par là parce que vous avez cité un auteur,
57:05Paris martyrisé, Paris outragé,
57:07mais Paris libéré !
57:09Enfin, sauf que la citation de De Gaulle,
57:11c'est avec le concours des armées
57:13étrangères, grâce aux Français. Non, c'est exactement
57:15le contraire en fait, c'est heureusement que les armées
57:17étrangères étaient là pour libérer Paris.
57:19– Tiens, j'en profite pour vous signaler une vente
57:21des...
57:23une vente aux enchères des souvenirs personnels
57:25de De Gaulle. – Oui, j'ai vu, il y a une grosse polémique.
57:27– Ah oui ? – Oui, c'est Philippe De Gaulle,
57:29l'amiral Philippe De Gaulle
57:31qui est décédé aux Invalides,
57:33qui est mort à 101 ans,
57:35la famille disperse quelques souvenirs,
57:37mais quelques souvenirs du général,
57:39dont
57:41des choses très précises, des lettres,
57:43je crois, même à sa fille Anne.
57:45Et là, je pense que c'est un vrai sujet.
57:47Est-ce que tout ça ne doit pas
57:49venir enrichir le patrimoine culturel
57:51national, plutôt que
57:53tomber dans des poches de privés ? C'est un vrai sujet.
57:55– Oui, ce sont des choses
57:57assez privées, donc on peut estimer
57:59que ça n'a pas d'intérêt.
58:01Allez sur le site
58:03d'Arcurial. – Il y a par exemple
58:05l'appel du 18 juin,
58:07je crois, qui est en vente aux enchères.
58:09– Oui.
58:11Ce sera tout le produit,
58:13une partie du produit de la vente
58:15sera versée à la fondation Anne De Gaulle.
58:17Allez sur le site d'Arcurial, parce que
58:19c'est intéressant, moi j'adore les ventes aux enchères,
58:21j'adore regarder les catalogues.
58:23Et là, vous allez découvrir
58:25effectivement une partie très intime du général De Gaulle.
58:27– Qui est mort
58:29en faisant une réussite, vous vous souvenez ?
58:31Il a fait une crise d'apoplexie
58:33en faisant sa partie
58:35de réussite traditionnelle le soir,
58:37et c'est là que l'histoire s'est arrêtée.
58:39Il ne faut jamais tenter la réussite.
58:41– Il y en a d'autres, c'était différent, non ?
58:43Merci à tous les quatre,
58:45dans un instant André Bercoff, très bonne journée.
58:47– Merci.
58:49– Sud Radio, parlons vrai.