Avec Laurent et Baptiste
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00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04— La situation politique commence à exaspérer les Français, je comprends. Je suis à la place de toutes celles et ceux, par exemple, les patrons de TPE et PME, comme Laurent, qui est amérignac.
00:14Bonjour, Laurent. — Oui, bonjour.
00:16— Bonjour. Ça me fait plaisir de vous avoir, parce que vous allez exprimer ce que pensent beaucoup beaucoup de nos compatriotes. Que vouliez-vous dire, Laurent ?
00:25— Aujourd'hui, c'est vrai qu'on parle beaucoup de M. Barnier, qui sera en Turcie. Nous, on a besoin de stabilité. Pour l'économie, n'importe quelle économie
00:36a besoin de stabilité. Moi, dans mon commerce, je ressens que cette instabilité politique qui commence à durer un petit peu, ça impacte les affaires.
00:44Et puis les gens sont dans une incertitude totale. Ils se projettent pas vers l'avenir. Donc pour le coup, ils n'engagent pas de détente.
00:51Et pour nous, ça devient un petit peu compliqué, quand même.
00:54— Ça devient un petit peu compliqué. Alors cette instabilité politique, il ne s'agit pas de défendre Michel Barnier. Je ne prends pas de position politique.
01:00Je me mets à la place des Françaises et des Français qui en ont marre de voir tout cela et qui en ont marre de voir...
01:07Il n'y a pas de majorité à l'Assemblée. Vous me direz, ce sont les Français qui l'ont voulue, hein, qu'il n'y ait pas de majorité.
01:12Ça, c'est... Laurent, il faut... — Non. Moi, je suis un peu comme vous. Je ne prends pas parti pour Michel Barnier ou autre.
01:19Mais on a besoin de stabilité. On a des gens à l'Assemblée qui ne passent leur temps qu'à aller contre. On est dans un pays qui...
01:26— Ah, les jeux politiciens, c'est insupportable. C'est insupportable. — Ouais. On est dans une politique du contre.
01:31Et moi, j'aimerais des gens qui ont une politique du pour et qui vont vers l'avant. Alors chacun va dans le contre pour pouvoir prêcher pour sa paroisse
01:39et puis essayer de tenir un siège ou je sais pas trop quoi. Mais en tout cas, ça sert pas la France. On a en face de nous des gens qui bandaisent la politique
01:46et qui servent leurs intérêts propres. — Baptiste est avec nous à Boulogne-Biancourt. Bonjour Baptiste.
01:53— Bonjour Jean-Jacques. Bonjour à tous. — Qu'en pensez-vous ?
01:56— Je suis d'accord. Personne ne peut se satisfaire de l'instabilité politique, Jean-Jacques. Mais je constate qu'en fait, cette instabilité-là
02:04d'être toujours contre à l'Assemblée, ça s'appelle le jeu démocratique. On sort d'un quinquennat et demi avec des gens qui sont très sérieux,
02:13très propres sur eux, qui ont creusé un trou dans la caisse qui est historique. Enfin vraiment historique. Donc en fait, moi, vous vous rappelez
02:22que c'est les Français qui ont décidé d'avoir une assemblée panachée. Et je suis d'accord. J'ajoute juste une pierre au débat. Et vous me direz ce que vous en pensez.
02:29Dans 70 circonscriptions, un candidat macroniste ou un candidat de droite a refusé de se retirer et a fait élire un député du Front national.
02:37Si ça n'avait pas été le cas, le NFP aurait eu pas loin de 280 députés, pas loin de la majorité. Donc c'est pas vraiment les Français qui l'ont décidé. Je suis désolé.
02:46— Oui. Pourquoi c'est pas les Français ? Ce sont les Français qui vont voter, Baptiste. — Oui, je suis d'accord, Jean-Jacques. Mais il y a dans ce pays...
02:52— Ce sont les Français qui, dans ces circonscriptions, qui n'ont pas voulu élire un candidat du NFP. — Vous avez raison. Vous avez raison.
03:00Et moi, en tant qu'électeur de gauche historique, je me désole de voir qu'en fait, le Front républicain, c'est juste un outil qui a été utilisé
03:06pour permettre à des candidats de droite d'être élus sans compétition face au RN, mais que quand c'est la gauche qui est en position de l'emporter,
03:11il n'y a pas de Front républicain. Ça, ça me désole profondément, Jean-Jacques. — Bon. Et que pensez-vous de la proposition de Philippe Brun,
03:17qui était avec nous, député socialiste de l'heure, qui disait maintenant que si Barnier tombe, il faut un gouvernement resserré, 10 ministres,
03:24avec une sorte de compromis, un gouvernement de centre-gauche en définitive, qui pourrait s'appuyer sur une majorité à l'Assemblée ?
03:35— Je pense qu'on n'aura pas le choix. De toute façon, si le gouvernement tombe... Moi, je pense qu'il tombera pas. Mais si le gouvernement devait tomber,
03:40oui, c'est ce qu'il faudra. Mais oui, moi, je pense que le RN pète bien trop de trouilles à l'idée d'arriver aux affaires, parce qu'ils se rendent compte
03:48qu'ils ne sont pas du tout équipés. On l'a vu aux dernières législatives. Un tiers des candidats qui sont soit très problématiques, soit absolument pas prêts
03:55à quoi que ce soit. On a parlé des députés Godillot, de Macron. Mais les députés RN, si on enlève les chefs à plume en haut, il n'y a absolument rien.
04:02Et pourtant, Dieu sait qui bosse. C'est vraiment ceux qui bossent le plus à l'Assemblée. C'est les plus sérieux. Ça, ça me fait très peur aussi.
04:07Mais si le gouvernement tombe, il n'y aura pas le choix. Ce sera un gouvernement technique, d'Union nationale. Moi, ce qui me fait toujours peur,
04:11avec le gouvernement... On avait parlé pendant l'été d'un gouvernement Cazeneuve. On a reproché un peu à la gauche de refuser un gouvernement Cazeneuve.
04:19Macron n'a jamais proposé quoi que ce soit à Cazeneuve. On l'aime bien, Bernard. Il se raconte une histoire quand il pense qu'il avait un destin à Macignan
04:25après la séquence 2024. Donc bon, moi, je suis d'accord avec vous. Ce qui me fait peur dans ces gouvernements-là, un peu d'Union nationale, technique,
04:33qu'on ouvre à la gauche, c'est que c'est en fait un revival de 2017 où on avait dit « Je suis ni de droite ni de gauche ». Et des députés socialistes
04:41se sont précipités avec Macron. On voit où ils en sont aujourd'hui. On va interroger un Sacha Houllier pour voir un petit peu à quel point ils se sont confus dans cette histoire.
04:48Parce que moi, j'ai beaucoup de respect pour un Sacha Houllier. Et là, putain, il doit se demander ce qu'il vient de faire des 7 dernières années de sa vie.
04:53— Tiens, je vais l'inviter prochainement, Sacha Houllier. Merci beaucoup. — Ah ouais ? C'est intéressant. — Merci, Baptiste. Merci, Laurent. C'est très intéressant.
04:59Il est 8 h 1. Un peu de retard, mais nos auditeurs avaient la parole.