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Avec Françoise Degois et Elisabeth Lévy

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2024-12-03##

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Transcription
00:00— Et 8h24, on en parle. On en parle avec vous, Benjamin, Benjamin Gleize. Les jours du gouvernement Barnier sont donc comptés.
00:08On en parle depuis hier. Le RN a donc déposé sa motion de censure, mais votera aussi celle de la gauche. C'est ce qu'a dit Marine Le Pen hier.
00:16Le vote, nous verrons. Cette motion de censure du NFP n'est pas tendre avec l'extrême-droite.
00:24— Oui, effectivement. La motion de la gauche, qui est assez critique vis-à-vis du RN, qu'est-il écrit dans cette motion de censure ?
00:31Il est notamment écrit à propos du RN que le Premier ministre a cédé – je cite – « à leurs plus viles obsessions »
00:37avec une nouvelle loi immigration qui poursuivrait la faillite morale et politique de l'année dernière et une remise en cause
00:44de l'aide médicale d'État qui apporte humanité et dignité à ceux qui foulent notre sol et est une mesure essentielle pour tous de santé publique.
00:53La gauche, qui s'en prend un peu plus loin, au Premier ministre, qui n'a cherché à se maintenir que par la recherche d'un accord désormais clair
01:00avec le Rassemblement national. Voici ce qu'il dit notamment à propos du RN dans cette motion de censure déposée par la gauche.
01:07Texte que le RN a dit qu'il voterait, en tout cas qu'il pourrait voter.
01:11— Alors ça ne vous surprend pas que le RN vote un texte qui le critique, mais alors sévèrement.
01:17— Excusez-moi, mais la réalité, c'est que la politique, ce n'est pas du sentimentalisme. Le RN ne découvre pas ce que la gauche pense de lui.
01:26Je rappelle que la gauche est arrivée en tête des législatives avec un front républicain où les choses qui ont été dites sur le RN sont...
01:33Ça, excusez-moi, c'est des pré-nouvelles de la paix, ces phrases. À côté de ce qui a été dit sur le RN et à côté de ce que le RN dit sur la gauche
01:39toute la journée, depuis des années. Enfin, je veux dire, reprenez les propos de Marine Le Pen, reprenez les propos de François Hollande depuis 25 ans.
01:48Donc ce n'est pas sentimental, la politique. C'est affroi. Il y a deux solutions. La gauche fait sa motion de censure. Il y a deux solutions.
01:57Marine Le Pen ne découvre pas ce que la gauche pense d'elle. Pas plus que la gauche ne découvre ce que Marine Le Pen pense d'elle.
02:04Et donc il y a deux solutions. Soit elle considère que c'est des irritants terribles dans ce texte et elle ne le vote pas. Mais je ne crois pas ça une minute.
02:11Marine Le Pen sait très bien ce qu'il y a dans ce texte depuis le début.
02:14— Moi, je ne serais pas du genre à attendre la loi, à attendre la joue quand on me met une baffe. Mais chacun saura...
02:22— Si, ma chère Françoise, vous souffrez que je vous contredise, je ne comprends pas. Parce que ce qui est marrant, c'est que vous oubliez de dire une chose,
02:30c'est que la gauche, dans sa grande pureté et dans tout son baratin... Parce qu'ils ne croient pas un mot de ce qu'ils disent sur le RN, en plus.
02:38Quand vous parlez en privé à des gens de gauche, ils savent très bien que tout ça, c'est des âneries. Donc la gauche, dans sa grande pureté,
02:43elle, jamais ne votera un texte RN. C'est déjà passé pour les niches parlementaires. Donc Marine Le Pen va à Canossa. Elle leur fait la courte échelle.
02:54Parce que moi, je crains que ces gens-là reviennent dans le jeu. Je ne suis pas du tout rassurée. Parce que je connais ce Mélenchon.
03:00Il est en embuscade tout le temps. Et je pense qu'il ne faut pas les laisser... Je parle du LFI. S'approcher de Matignon, il ne...
03:08— Jamais ils n'iront contre Calix-Fontaine. — Non, d'accord. Mais pardon, Françoise. Mais je voulais quand même vous soumettre...
03:14Hier, j'ai quand même lu le tweet sur le fond. Parce que moi, je comprends pas la stratégie de Marine Le Pen. Je suis un peu comme Jean-Jacques, je pense.
03:21Pour moi, ça me paraît... Elle se tire une balle dans le pied, parce qu'elle ne va pas arriver... Vous avez très bien expliqué qu'elle voulait faire
03:27démissionner Macron. Ça n'a pas marché. Mais elle a fait un tweet hier que j'ai trouvé intéressant. Je me suis dit que dans le fond,
03:32elle n'a pas complètement tort. Elle dit que la droite est quand même drôle. Si la gauche avait voté un budget avec 40 milliards de taxes en plus,
03:40de charges pour les entreprises, etc., la droite aurait hurlé à l'Union soviétique. Moi, la première, probablement.
03:47— Mais c'est faux. Pourquoi 40 milliards ? Parce que... — C'est faux, les 40 milliards. — Moi, je suis mal... — Il y a quand même beaucoup de charges en plus.
03:53— Mais c'est sur les... C'est sur les contributions exceptionnelles. — Jean-Jacques, je voulais juste dire que il n'y a pas 1 € d'économie.
04:01Vous allez avoir M. Kach-Barriant. Je veux dire, on a 5 millions de fonctionnaires. Il n'y a pas une suppression de votre fonctionnement.
04:09— Jean-Jacques, le budget, on n'a pas fini d'examiner le budget. — Oh ! Allô, la terre ! Allô, la terre ! Il a raison, Jean-Jacques,
04:16que le budget général de l'État n'est absolument pas examiné. Là, c'est de la Sécurité sociale. — On parle de quelque chose qui n'a pas été examiné.
04:21— Écoutez, il y a quand même des négociations encore pour l'Octobre. — Non. Attendez. Ce que je veux dire, c'est que je salue l'acuité d'Élisabeth,
04:27parce que hier, j'ai eu la même réaction que vous sur le tweet de Marine Le Pen. Et si vous fermez les yeux, si vous envez Marine Le Pen,
04:34ça pourrait être le tweet d'un socialiste, ça pourrait être le tweet d'un communiste. C'est une vraie... Il y a quelque chose de très... Comment dirais-je ?
04:40— Même de moi. — De très... Mais même de vous. Mais même de moi. Non mais vous comprenez ce que je veux dire.
04:46— Il faudrait savoir ce qu'on veut. Est-ce qu'on veut redresser les finances de la Fondation ou pas ? — Oui. Non mais moi, je pense que la réalité...
04:51— Oui, mais est-ce qu'on peut les... Non, non, mais... Alors là, il y a une vraie question, mais c'est peut-être pas notre débat de ce matin.
04:56Est-ce qu'on va les redresser avec des impôts supplémentaires ? — En tout cas, ce que je veux dire par là, c'est que pour répondre à l'interrogation
05:03de Benjamin, qui m'interroge comme ça dans les coulisses depuis ce matin sur ces mots, moi, je pense qu'elle a un instrument.
05:09Elle s'en sert ou pas, on s'en fout. C'est pas le sujet. Chacun est libre. Quant à la gauche chimiquement pure, je ne sais pas qui sont
05:15vos amis de gauche. Mais en tout cas, moi, je sais que la gauche a toujours lutté contre l'RN. C'est même un socle commun.
05:21— Ah donc ils croient que le RN, c'est pas juste ? — Bien sûr. — Ah bah ils sont bêtes, alors.
05:25— En plus, ils sont stupides. En plus, ils sont stupides. Ils sont pas seulement menteurs. Vos amis, ils sont idiots.
05:35— Et les vôtres. Alors ils échouent sur tout. Ils échouent sur tout, les vôtres. 6 000 milliards de dollars.
05:41— Françoise, Laurie Leclerc, ses titres. — Merci, mademoiselle.

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