Le Premier ministre a pris la parole ce mardi 26 novembre alors que l'exécutif risque d'être censuré par le Parlement en plein examen du budget 2025.
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00:00C'est une demande de stabilité très forte, y compris d'ailleurs des électeurs qui votent pour le Rassemblement National,
00:05parce que j'ai une circonscription très rurale, le poids du Rassemblement National...
00:07On ne le voit pas dans les enquêtes d'opinion, si je puis me permettre.
00:08Eh bien oui, mais ça se voit sur le terrain.
00:10Alors, moi, je le constate sur le terrain.
00:12Il y a en effet un mécontentement réel sur ce budget.
00:15Je reçois régulièrement des entreprises, je reçois les ambulances, les taxis sur le transport sanitaire, etc.
00:23Et évidemment, il y a un fort mécontentement aujourd'hui.
00:26Maintenant, à chaque fois qu'ils arrivent en me présentant leurs revendications et en me présentant éventuellement des débuts de solutions,
00:33en disant « il faudrait plutôt faire ci, plutôt faire ça »,
00:35eh bien en fait, on se rend compte que c'est complètement contradictoire.
00:37Et les solutions qu'elles nous proposent, en fonction des revendications, eh bien elles sont extrêmement contradictoires.
00:42Ça ne fait pas un budget alternatif, si j'ose dire.
00:45Donc aujourd'hui, en effet, il y a une forme de mécontentement sur ce budget.
00:48Je crois qu'il va falloir s'habituer à être de moins en moins habitué à voter des bons budgets,
00:54mais à essayer de voter les moins mauvais budgets.
00:57Et je crois qu'aujourd'hui, nous sommes dans cette situation.
01:00Donc vous essayez ce matin de calmer un peu les choses, de faire redescendre un peu la pression ?
01:03Oui, parce que je crois que les Français ont besoin de stabilité.
01:05Depuis six mois, c'est compliqué.
01:07Et il y a énormément d'inquiétudes, y compris du côté des entreprises qui ne veulent plus investir
01:12et qui ne savent pas aujourd'hui de quoi demain sera fait.
01:15Je crois qu'il faut leur apporter aujourd'hui de la stabilité.