Malgré des promesses renouvelées de remèdes miracles depuis la découverte en 1922 du rôle de l’insuline dans la stabilisation du taux de glucose dans le sang, le traitement de cette maladie chronique du pancréas pâtit d’une obsession partagée par la communauté médicale et les laboratoires : celle du contrôle glycémique, qui pousse à accumuler les traitements médicamenteux en négligeant leurs effets secondaires parfois fatals. Les patients sont poussés dans une escalade thérapeutique, qui n’empêche en rien la progression d’une maladie entraînant amputations, cécité et accidents cardio-vasculaires.
Alors que les arrêts de travail, les invalidités et le coût des traitements pèsent lourd sur les finances publiques, l'industrie pharmaceutique, elle, continue de prospérer grâce à la maladie : le diabète représente en effet un marché colossal de 46 milliards de dollars annuels.
Cet état des lieux approfondi et alarmant donne la parole à des patients, parmi lesquels le musicien Bertrand Burgalat, diagnostiqué à l’adolescence diabétique de type 1 et cofondateur de l’association Diabète et Méchant, ainsi qu’à des experts de la santé, des chercheurs et des médecins. Il ouvre aussi des pistes prometteuses pour améliorer la prise en charge des malades...
Alors que les arrêts de travail, les invalidités et le coût des traitements pèsent lourd sur les finances publiques, l'industrie pharmaceutique, elle, continue de prospérer grâce à la maladie : le diabète représente en effet un marché colossal de 46 milliards de dollars annuels.
Cet état des lieux approfondi et alarmant donne la parole à des patients, parmi lesquels le musicien Bertrand Burgalat, diagnostiqué à l’adolescence diabétique de type 1 et cofondateur de l’association Diabète et Méchant, ainsi qu’à des experts de la santé, des chercheurs et des médecins. Il ouvre aussi des pistes prometteuses pour améliorer la prise en charge des malades...
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