Aujourd'hui, dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent des deux motions de censure qui menace le gouvernement Barnier et de l'ambiance électrique qui règne à l'Assemblée nationale.
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00:00Tout de suite, direction l'Assemblée nationale, c'est là que le cœur battant de la démocratie, en ce moment, ça malpite même.
00:05Maïa Trémolet, l'envoyée spéciale d'Europe 1 sur place.
00:08Maïa, bonsoir. Ça a été une ambiance électrique toute l'après-midi, entre les députés qui règlent leur compte, c'est bien ça ?
00:17Eh bien oui, d'abord, dans l'hémicycle tout à l'heure, lors des questions au gouvernement,
00:21les ministres se sont succédés pour dénoncer avec véhémence une motion de censure.
00:26A commencer par Michel Barnier, le Premier ministre, pour qu'il la censure rendra tout plus difficile et plus grave.
00:31J'en suis sûre, a-t-il répété ?
00:33Bruno Retailleau, à lui, visait les oppositions.
00:35Il accuse Marine Le Pen de s'allier avec l'extrême gauche pour provoquer un chaos économique, social et désormais institutionnel.
00:42Alors, l'ambiance était assez pesante, cet après-midi, dans la salle des Pas Perdus et dans la salle des Quatre Colonnes.
00:47On a d'un côté les députés de la majorité qui maintiennent que le RN a refusé jusqu'au dernier moment la main tendue de Michel Barnier,
00:54tandis qu'à l'inverse, les troupes de Marine Le Pen affirment que le chaos, que le danger ne serait pas une censure du gouvernement,
01:00mais bien le vote d'un budget aussi injuste.
01:02Merci beaucoup, Maya Trémolet d'Europe 1. On a cette situation potentiellement explosive.
01:08Michel Barnier s'est exprimé cet après-midi, il a tenté de s'exprimer au milieu du brouhaha de députés.
01:13Écoutez ce qu'il a dit, en estimant que tout sera plus difficile après cette censure et plus grave.
01:20Tout le monde sait que la situation est difficile. Elle l'est sur le plan budgétaire.
01:25Je l'ai dit dès le début, en cherchant à dire la vérité aux Français.
01:29Plus grave qu'on ne l'a cru, avec une dette que tout le monde devra payer un jour.
01:34La situation est difficile sur le plan budgétaire, sur le plan financier.
01:38Je suis aussi très vigilant sur les marchés financiers, que je connais assez bien.
01:42Très difficile sur le plan économique et social, je viens de vous le dire.
01:47Il y a une chose dont je suis sûr, M. Chassaigne, je suis sûr.
01:50Retenez bien ce que je vous dis aujourd'hui, c'est que la censure dont il est question demain,
01:56et nous retrouverons, rendra tout plus difficile et plus grave.
02:00Voilà Michel Barnier qui répondait au député communiste André Chassaigne.
02:04Louis Derragnel, tout peut aller vite maintenant.
02:06La motion de censure, c'est pour demain après-midi.
02:08On peut nommer un remplaçant à Michel Barnier, là, très très rapidement, à votre avis ?
02:12Absolument. Il y aura deux motions de censure, pour l'instant en tout cas, qui seront examinées demain.
02:16Il y en aura une à 16h, celle du Rassemblement national seul, puis à 19h30...
02:20Celle-là ne sera pas votée par les autres, c'est ça ?
02:22Exactement, et celle à 19h30 qui sera déposée par le Nouveau Front Populaire.
02:27Marine Le Pen a annoncé que les voix du RN s'associeront à cette motion de censure.
02:31Et donc, c'est la motion de censure que tout le monde regardera,
02:33puisque c'est celle qui a le plus de chances de faire tomber le gouvernement.
02:37Ensuite, en théorie, Michel Barnier doit remettre la démission du gouvernement au président de la République,
02:44qui ensuite, il n'y a pas de délai prévu.
02:46S'il le souhaite, Emmanuel Macron peut garder Michel Barnier comme Premier ministre démissionnaire,
02:51autant de temps qu'il le souhaite.
02:53On se souvient quand même de Gabriel Attal, qui est resté 51 jours Premier ministre démissionnaire du gouvernement.
02:58Mais Emmanuel Macron a tout intérêt, aujourd'hui, à aller très vite, puisqu'il voit bien,
03:04s'il n'agit pas, c'est l'onde de choc qui est en train de l'atteindre très directement.
03:09On voit bien que dans les oppositions, il y a de plus en plus de voix qu'on entend
03:14qui appellent à son départ de l'Elysée, à des élections présidentielles anticipées.
03:18Il y a urgence pour Emmanuel Macron, il faut sortir très rapidement de cette crise
03:22et donc nommer le plus vite possible un nouveau Premier ministre.
03:25On reparlera des noms dans un instant.
03:27Voilà, et avec quand même cet enjeu de former aussi un gouvernement rapidement,
03:30c'est un exercice qui va être extrêmement compliqué pour Emmanuel Macron,
03:33puisqu'il y a d'habitude, il met beaucoup beaucoup de temps avant de prendre ce type de décision.
03:38Peut-être qu'il va nous surprendre, peut-être nous verrez, peut-être non.
03:40Et peut-être, il y a une possibilité qui existe, alors on va voir si elle se produit.
03:44De prolonger Michel Barnier ?
03:45Qui serait de renommer Michel Barnier. Je l'évoque parce qu'elle existe.
03:47Oui, oui, elle existe, mais il y aura plus.
03:49Rapidement, Rachel Khan, un petit mot sur la situation,
03:51et notamment sur le brouhaha qu'on a entendu à l'Assemblée nationale toute l'après-midi,
03:54les vociférations, les cris, les insultes.
03:56J'ai l'impression qu'on est devenu, alors là, pour le coup, la caricature de nous-mêmes,
04:02en tout cas aux yeux du monde, c'est-à-dire que c'est honteux.
04:05On voit dans quelle situation nous sommes, c'est à la fois irresponsable,
04:09et surtout, ce qui m'affecte le plus, c'est que nous n'arrivions pas à dépasser les clivages
04:14pour nous mettre face aux enjeux nationaux et internationaux.
04:18Ce brouhaha, on l'a depuis 2022, et malheureusement, malheureusement, c'est le brouhaha qui gagne.
04:25Alors, on a Philippe Ballard en duplex depuis l'Assemblée.
04:28Bonsoir à vous, députés.
04:29Rassemblement national de l'Oise, il y a eu quelques incertitudes aujourd'hui
04:34sur le fait que le Rassemblement national voterait une motion de censure de gauche
04:38qui insulte le Rassemblement national.
04:40Pas d'hésitation, vous la voterez, M. Ballard ?
04:44Oui, parce que nous, on n'est pas sectaires,
04:46ça nous est déjà arrivé dans la précédente législature
04:48de voter des motions de censure déposées à l'époque par ce qui s'appelait la NUPES.
04:52Deuxième point, quand on vote, le mot est clair, c'est une motion de censure.
04:58On censure le gouvernement, on ne signe pas une alliance électorale
05:02avec le nouveau Front populaire.
05:04Et puis, troisième point, effectivement, le texte de leur motion de censure
05:09peut nous paraître assez étrange, à tel point d'ailleurs qu'on s'est demandé
05:12s'ils n'écrivaient pas ça pour ne pas que cette motion de censure soit votée.
05:17Voilà, tout simplement.
05:18Est-ce qu'ils, derrière la tête, ils n'avaient pas une arrière-pensée ?
05:20Est-ce qu'ils voulaient vraiment censurer ce gouvernement de Michel Barnier ?
05:24En ce qui nous concerne, c'est très clair, nous voterons la motion de censure
05:28pour nous prémunir d'un budget cataclysmique avec 40 milliards d'impôts et de taxes supplémentaires.
05:33Philippe Ballard, qu'allez-vous dire à vos électeurs qui pensent que
05:36potentiellement vous pouvez prendre le pouvoir après la chute du gouvernement ?
05:39Ce qui, de facto, ne sera pas le cas, parce que la prochaine dissolution,
05:42si elle doit survenir, ce n'est pas avant le mois de juin prochain.
05:48On est très attentifs, pour tout vous dire, aux mails que l'on reçoit sur nos différentes boîtes.
05:54Dans l'immense majorité, nos électeurs nous incitent à voter cette motion de censure.
05:59J'étais en circonscription, pas plus tard que le week-end dernier,
06:02et les électeurs voulaient cette censure.
06:05Et je vais même aller plus loin.
06:06Moi, j'ai rencontré le responsable du MEDEF de mon département, de l'Oise.
06:10La CCI, également.
06:12J'aurais posé la question, si ce budget, c'était vendredi, donc avant le 49.3,
06:17si ce budget ne voyait pas le jour, est-ce que ça vous inquiète ?
06:20Réponse, non.
06:21Et pourquoi non ?
06:22Parce que nous, pour nos entreprises, ce sera moins de taxes et d'impôts.
06:26Quand vous regardez le CAC 40 aujourd'hui, on ne peut pas dire que ce soit la panique sur les places financières.
06:31J'ai écouté Eric Woerth, tout à l'heure, qui était chez vous, il y a une demi-heure.
06:36Ça a été un chapelet, mais pardon pour l'anglicisme, de fake news pendant au moins 3-4 minutes.
06:42Tout y est passé.
06:43Le barème, il y a des gens qui vont rentrer dans l'impôt.
06:46Ceux qui payaient déjà l'impôt sur le revenu vont voir leur impôt encore augmenter.
06:52Non, non, c'est complètement fou pour ne prendre que cet exemple.
06:55Sans parler de la carte vitale, qui ne fonctionnerait plus le 1er janvier.
06:58Les marchés financiers en panique sur nos taux d'intérêt.
07:01Je vais vous dire pourquoi je vous dis ça, notamment sur l'impôt sur le revenu.
07:05Parce qu'on va voter une loi spéciale.
07:06Et nous la voterons, nous, le groupe Rassemblement National.
07:08Et le nouveau Fonds populaire a dit qu'il la voterait d'ici quelques jours.
07:12Pour faire très simple, pour continuer que la maison France, d'un point de vue budgétaire, continue de fonctionner.
07:18Et dans cette loi spéciale, on peut introduire, ça a été fait en 1979, un amendement pour rehausser,
07:25compte tenu de l'inflation, ce barème de l'impôt sur le revenu.
07:28Donc arrêtons les fake news, les impostures.
07:32Arrêtez, s'il vous plaît, la Macronie, de faire peur aux Français.
07:35Il n'y a pas de raison de paniquer.
07:37Merci beaucoup Philippe Ballard, député Rassemblement National de l'Oise.
07:41Avec Mathieu Borotou à vos côtés.
07:44Alors, on est avec Johan Usaï.
07:46On a les arguments du RN qui nous disent, mais arrêtez de nous annoncer les plaies d'Egypte, les sauterelles, la dévastation.
07:53Rien de tout ça ne se produira.
07:55On s'est dit avec Louis de Regnel qu'on pouvait avoir très vite un nouveau Premier ministre.
07:58C'est l'hypothèse sur laquelle planche Emmanuel Macron à l'heure actuelle.
08:02Johan, il est en Arabie Séroudite.
08:04Évidemment, Emmanuel Macron va nommer un Premier ministre très rapidement.
08:07Tout simplement parce qu'il y a intérêt.
08:09Chaque jour qui va passer avec un Premier ministre démissionnaire sera un jour supplémentaire
08:13où la France insoumise et le RN vont appeler à sa démission.
08:16Ce sera un jour supplémentaire où la pression politique et populaire va s'accroître sur lui.
08:21Évidemment, il va aller très vite, ça ne fait aucun doute.
08:24Mais que va-t-il se passer ?
08:25Évidemment, le gouvernement a plutôt tendance à dramatiser la situation.
08:29Le RN, lui, a plutôt tendance à minimiser l'importance de ce qui pourrait se passer.
08:34Mais la réalité, c'est qu'il y aura forcément des conséquences.
08:37Et des conséquences économiques si on parle seulement de la confiance.
08:40La confiance, c'est très important dans l'économie.
08:42C'est ce qui permet de créer notamment la croissance.
08:44Sans confiance, il n'y a pas de croissance.
08:46Il y a très peu de confiance en ce moment dans le pays.
08:48Tous les investissements sont gelés.
08:49Monsieur Ballard parlait des chefs d'entreprise.
08:51Il nous disait que les chefs d'entreprise sont très contents.
08:54C'est beaucoup plus compliqué que ça.
08:55Parce que les chefs d'entreprise, précisément, s'il n'y a pas de croissance,
08:58leur carnet de commandes, ils sont vides.
09:01Quand on a un gouvernement qui tombe au bout de trois mois,
09:03quand on a un budget qui n'est pas voté,
09:05quand on ne sait pas combien de temps va tenir le prochain gouvernement
09:07et qu'on se dit que ça peut durer comme ça deux ans et demi,
09:10pour la confiance, croyez-moi, ça n'est pas du tout idéal.
09:13Alors, qu'en pensent les Français ?
09:15Qu'en pensent les Français qui ont été interrogés aujourd'hui
09:18sur cette motion de censure, ce gouvernement Barnier
09:20qui pourrait tomber ?
09:21Bonnes ou mauvaises nouvelles ?
09:22Écoutez les réponses.
09:23C'est une excellente chose.
09:25Ça va nettoyer toute la macronie et la barniererie.
09:29Donc, c'est excellent.
09:30Est-ce que c'est bien ou pas bien ?
09:32Les répercussions peuvent être mauvaises.
09:34Donc, bon, ce n'est pas l'idéal.
09:36Mais, à un moment donné, il faut aussi un acte fort
09:38pour faire comprendre que la politique, c'est représenter le peuple
09:41et il faut le respecter.
09:42Beaucoup d'inquiétudes avec un gros désordre
09:45et politique et économique.
09:47Donc, je suis très inquiet et très remonté
09:52contre les forces de gauche et contre les forces d'extrême droite.
09:55Je pense que c'est dramatique.
09:58Personne ne se préoccupe de savoir ce qui va se passer après.
10:02Et ça, ils sont tous plus nuls les uns que les autres.
10:06Là, je pense qu'on est tous d'accord sur ce que dit la dame à la fin.
10:09Ils sont tous plus nuls les uns que les autres.
10:11Jean-Sébastien Fergiou, peut-être ?
10:13Oui, je suis d'accord avec ce que dit effectivement cette dame.
10:16Il y a une irresponsabilité collective
10:19mais qui est absolument délirante.
10:21Quand vous avez, sur un examen du projet de loi de finances,
10:24l'objectif est de trouver 60 milliards d'euros d'économie,
10:28que vous avez des députés qui votent 65 milliards...
10:31Non, mais ce n'est pas les Français, ça.
10:32Non, mais les Français les ont élus.
10:34Moi, je veux bien, mais à un moment,
10:35les Français sont quand même responsables des choix qu'ils ont faits.
10:37S'il n'y a pas de majorité à l'Assemblée nationale,
10:38c'est parce que les Français,
10:39personne n'a empêché les Français de voter pour le RN
10:41ou de voter pour Emmanuel Macron
10:42ou de voter pour le Nouveau Front Populaire
10:44s'ils avaient envie de le faire.
10:46Il se trouve que collectivement, les Français, ils n'existent pas.
10:49J'imagine, Laurence, que vous n'avez qu'un seul bulletin de vote.
10:51J'en en ai qu'un seul.
10:53Nous ne pesons que ce que nous sommes en tant qu'individus.
10:56Maintenant, oui, cette dame a raison.
10:58Et surtout, pour revenir sur ce que disait Rachel Khan tout à l'heure
11:00et que je trouve très juste,
11:01c'est vrai qu'on est absolument estomaqués
11:04de voir le défaut de responsabilité qu'il y a
11:06dans la représentation politique,
11:08mais pas seulement à l'Assemblée nationale, au Sénat aussi,
11:11parce que tout simplement,
11:12nous préférons maintenant disqualifier qu'argumenter.
11:15Quand on disqualifie les gens
11:16parce qu'on considère que le RN
11:18serait en dehors du champ républicain
11:19ou que les Insoumis seraient ci ou ça
11:21ou que les Macronistes seraient ci ou ça.
11:23Et donc, ça en prend la peine de dire
11:25mais je ne suis pas d'accord avec vous
11:26pour X et X et X raisons
11:28et d'argumenter, de convaincre, d'avoir l'honnêteté,
11:30de dire la vérité aux Français,
11:32d'arrêter les faux calculs aussi.
11:34C'est quand même très, très drôle
11:35de voir le Parti socialiste
11:37qui s'associe à cette motion de censure,
11:39qui n'ont absolument pas envie de gouverner avec les Insoumis,
11:41qui ont eux-mêmes voté le détricotage
11:43de leur propre réforme des retraites.
11:45Enfin, je veux dire, le niveau d'hypocrisie
11:48de la classe politique française est délirant.
11:50À un moment, reprenons une feuille blanche
11:52et puis on dit, qu'est-ce qu'on fait ?
11:54Alexandre, Alexandre Devecchio.
11:56Oui, c'est peut-être ce qu'il y a de bien
11:58dans la crise politique,
12:00c'est que c'est le moment de reprendre la feuille blanche.
12:02Je suis d'accord avec ce qu'elle a dit
12:04sur la confiance,
12:06mais si vous voulez, la confiance, elle n'est pas là depuis un moment.
12:08Le chaos est latent.
12:10Il y a une forme d'affaissement
12:12de la France de jour en jour.
12:14Peut-être qu'on peut sortir par le haut,
12:16effectivement, de cette crise politique
12:18en se disant qu'il y a 11 millions de Français
12:20qui ont voté, qu'il est temps de les écouter
12:22et de trouver des compromis.
12:24Je pense que si les Français n'ont pas donné
12:26de majorité claire, c'est parce qu'ils veulent
12:28que la classe politique trouve des compromis.
12:30Michel Barnier représentait
12:32un parti qui pèse 10 %.
12:34Il ne pouvait pas
12:36se comporter comme le patron, c'est clair.
12:38Il devait tenir compte
12:40de partis qui pèsent
12:42plus que le sien.
12:44Je pense que c'est ça, le fait nouveau.
12:46C'est qu'on n'avait pas pris en compte
12:48le fait que désormais,
12:50le Rassemblement national
12:52n'est pas juste un parti protestataire
12:54hors du champ républicain.
12:56Il est à l'Assemblée nationale.
12:58Il est en capacité de voter, de ne pas voter,
13:00d'influencer sur le cours des choses.
13:02Peut-être qu'on peut espérer qu'après cette crise,
13:04les hommes politiques en tiendront compte
13:06et qu'on arrêtera justement...
13:08On parlait d'insultes, de les traiter de nazis,
13:10de je ne sais trop quoi, et qu'on ira sur le fond.
13:12Sur les lignes rouges de Marine Le Pen,
13:14on en a parlé dans cette émission,
13:16il y a des choses qui sont discutables, mais allons sur le fond des choses
13:18plutôt que de miscalifier l'adversaire.
13:20Juste après la toute petite pause dans Punchline
13:22sur CNews et sur Europe 1, on écoutera
13:24Marine Le Pen et puis aussi Bruno Retailleau,
13:26parce qu'il a été très veillément cet après-midi
13:28à l'Assemblée nationale, à tout de suite.