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Transcription
00:00Et alors on remarque aussi des choses qui peuvent étonner ou pas, d'ailleurs les filles d'agriculteurs et d'ouvriers
00:07participent plus à l'entretien du foyer.
00:10Alors là, dans les catégories populaires, ce que je comprends, c'est que les filles aident plus, participent plus
00:17que dans les milieux bourgeois. Alors là, on arrive sur une image un peu caricaturale où on va dire bah oui c'est des petites princesses
00:24dans les familles bourgeoises et puis les familles populaires
00:27vont effectivement au charbon, si vous me permettez cette expression.
00:31Oui, alors ce qu'on voit aussi, c'est que l'égalité ou le rapprochement
00:35fille-garçon se manifeste plus dans les classes les plus favorisées, parce que sans doute il y a un parcours intellectuel plus
00:42puissant autour de ça. Donc on voit aussi que toutes ces choses-là restent et qu'évidemment la question sociale
00:46elle reste absolument majoritaire. On remarquera aussi que dans les familles aisées,
00:52une grande partie du boulot est fait par des extérieurs, qui sont d'ailleurs très souvent des femmes.
00:57Donc voilà, on voit aussi que je suis une petite fille de dix ans, mais finalement je laisse la dame
01:01s'en occuper à ma place. Et donc là, de ce côté-là, on est moins gêné que ce soit femme ou homme.
01:05Donc il y a aussi ça, quand on a les moyens, on fait faire par d'autres beaucoup de choses et du coup on garde
01:09des choses qui seraient plus valorisantes ou ainsi de suite. Donc il y a aussi ça à prendre en compte.

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