Sonia Mabrouk reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à vous pour Midi News, meilleur vœu pour cette nouvelle année et déjà
00:00:05justement pour cette nouvelle année les clignotants s'allument tous en même temps
00:00:10ou quasiment. Colère paysanne, attente sur la sécurité et bataille périlleuse sur le budget.
00:00:16Le gouvernement est sous très grande pression alors nous parlons dans cette émission aussi
00:00:21des influenceurs algériens et de la main du régime de Théboune de Mayotte et de l'embolie migratoire
00:00:27de la colère paysanne et de la détresse qui est là leur programme chargé. Dans quelques instants
00:00:33je vous présente nos invités mais tout d'abord place au journal bien sûr. Bonjour à vous chers
00:00:37sommaïs à l'ADT et PME. Bonjour également à tous nos téléspectateurs. C'est probablement
00:00:44l'image de cette mi-journée face à face tendue entre les agriculteurs bloqués aux portes de
00:00:49Paris et la police comme vous allez le voir sur ces images. Patrick Legra, membre de la
00:00:53coordination rurale nous rappelle l'objectif de cette remobilisation écoutée. On va essayer de faire
00:00:59ça toute la journée. On vous a dit qu'on ne resterait pas. Aujourd'hui vous avez vu, plus il pleut plus
00:01:03c'est compliqué pour ces gros camions de passer dans les champs. Nous sommes des agriculteurs,
00:01:07nous connaissons la terre, nous sommes des spécialistes de la terre. Vous pouvez avoir
00:01:10des véhicules blingués et on vous l'avait dit c'est pas ça qui va arrêter la coordination rurale.
00:01:16Dans le reste de l'actualité, les partis politiques reçus à Bercy pour discuter du budget 2025.
00:01:22Marc Fesneau du Modem est arrivé aux alentours de 9h ce matin. Le socialiste Olivier Faure est en
00:01:28ce moment même à Bercy. Objectif affiché 50 milliards d'euros d'efforts budgétaires en 2025.
00:01:34Elisabeth Borne sur le terrain. La ministre de l'éducation nationale est en déplacement dans
00:01:39une école élémentaire de Louvimo dans les Yvelines et elle donne des nouvelles du texte sur
00:01:44l'éducation à la sexualité. Il y a un texte qui est prêt. Moi j'avais tenu en tant que
00:01:50première ministre à ce que le conseil supérieur des programmes s'empare de ce sujet. Il a rendu des
00:01:57propositions au début de l'année 2024. Il y a eu beaucoup de concertations donc le texte il pourra
00:02:04être présenté à un prochain conseil supérieur de l'éducation pour qu'on puisse former les
00:02:09professeurs et que cette éducation puisse se mettre en place à partir de la prochaine rentrée.
00:02:14Bien évidemment s'il y a encore des interlocuteurs qui souhaiteraient agir avec mes équipes, on
00:02:20pourra les recevoir et écouter leurs observations. Mais donc on vise un conseil supérieur de
00:02:26l'éducation d'ici la fin du mois de janvier. L'actualité à l'étranger. A présent Tony
00:02:32Blinken se dit, je cite, confiant en un prochain cessez-le-feu à Gaza. Réaction du chef de la
00:02:37diplomatie américaine à l'annonce du Hamas qui se dit prêt à négocier la libération de 34
00:02:42otages encore détenus dans l'enclave palestinienne depuis les attaques du 7 octobre 2023. Et puis les
00:02:48secours israéliens annoncent trois morts et sept blessés dans des tirs près d'un village de
00:02:52Cisjordanie de son côté de Sahal précise que des hommes armés ont ouvert le feu sur un bus et des
00:02:57véhicules civils. Le chef du conseil régional en charge de la localité n'a pas pu cacher sa colère
00:03:03suite à ce drame. Une fusillade a eu lieu en Samarie avec des conséquences très graves. Je le
00:03:10dis clairement d'ici à nos ennemis barbares et au monde entier. Nous ne nous arrêterons jamais. Le
00:03:16peuple d'Israël vaincra. Nous deviendrons plus forts et les colonies de Samarie s'étendront. Je
00:03:21dis au gouvernement et au haut commandement des forces de défense israélienne que nous les
00:03:25citoyens d'Israël en Samarie et dans tout le pays exigeons que vous fermiez les points de contrôle
00:03:30maintenant. Voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité à midi Sonia. Grand plaisir pour le
00:03:37rappel des titres pour l'heure je présente nos invités je leur présente aussi la bonne année
00:03:41Régis Lesaumier bonjour. Bonjour Sonia excellente année à vous. Naïma El Fadel merci d'être là
00:03:47bonjour à vous. Merci bonne année Sonia. Notre journaliste politique merci de votre présence
00:03:52également et vous serez de plus en plus souvent à midi avec nous. Avec grand plaisir. Je salue
00:03:57évidemment Judith Vintraud qui nous accompagne pour Midi News. Très bonne année. Merci à vous tous
00:04:02et Arthur de Vatrigan qui est avec nous je vous présenterai la une tout à l'heure frappante
00:04:08édifiante de l'incorrect j'en dis pas plus ce sera l'un des sujets que nous allons évoquer mais
00:04:13tout d'abord ils sont désormais trois trois influenceurs algériens ou plutôt trois délinquants
00:04:17qui agissent sur les réseaux sociaux mais dont les propos ne sont pas du tout virtuels et qui
00:04:22appellent vous l'avez vous les avez vu à des attentats ou à des viols en masse en France alors
00:04:26deux d'entre eux sont sous QTF le premier va être jugé en février le second va comparaître aujourd'hui
00:04:32et avant de voir les derniers développements je voudrais qu'on écoute la réaction ce matin de
00:04:36Sébastien Chenu il est vice-président du RN. La faiblesse des politiques l'échec des politiques
00:04:43qui dirigent ces services de l'état l'échec de monsieur Darmanin lorsqu'il était ministre de
00:04:48l'intérieur sur les reconductions de gens qui ont des obligations de quitter le territoire français
00:04:52des OQTF est manifeste j'allais dire encore et encore on découvre encore sur notre sol et à mon
00:04:59avis ce n'est que le début des gens qui appellent à violer qui appellent à brûler qui appellent à
00:05:05commettre des crimes qui font l'apologie du terrorisme qui sont en France en toute liberté
00:05:10alors que j'allais dire de l'autre côté de la Méditerranée notre compatriote il faut le dire
00:05:13aussi Boalem Sansal lui est emprisonné et bien on a ça sur notre territoire des gens qui
00:05:19mériteraient d'être évidemment virés à coups de pied dans le derrière. C'est chaud. Régis se met des influenceurs algériens qui nous
00:05:26menacent depuis la France et il est vrai un écrivain franco-algérien 80 ans malade emprisonné en
00:05:31Algérie c'est une sorte de prise d'otage d'ailleurs c'est un prisonnier d'état jusqu'où va aller notre
00:05:36humiliation par le régime ? Pourquoi cette mollesse coupable ? Est-ce que la France a vocation à
00:05:41être un paillasson ? Écoutez est-ce qu'on peut on peut se réjouir de l'action qu'est en train de
00:05:47mener le gouvernement en tout cas en jugeant ces influenceurs ? Moi ce que je crois c'est que
00:05:53alors on entend parler effectivement de ils seraient proches du gouvernement algérien ou en tout cas
00:05:59ça serait des agents d'influence de ce même gouvernement je crois qu'en fait ils bénéficient
00:06:03tout simplement d'une espèce d'état dans lequel on ne leur dit rien, dans lequel ils ont commencé
00:06:09à insulter des gens il y a très très longtemps et puis progressivement leur discours est devenu
00:06:14très communautaire. Ils se sont mis en se disant finalement comme on nous dit rien bah autant
00:06:19continuer et ils ont développé une idéologie anti-française en France finalement et je crois
00:06:27que c'est le laxisme, c'est notre laxisme qui fait leur existence plus que des...
00:06:34Une main, une influence directe ou indirecte du régime, vous voulez dire que le régime n'a même pas besoin de cela pour les actionner ?
00:06:39Non je pense qu'il n'a même pas besoin, ce qui est terrible c'est par exemple je cite
00:06:44Claude Moniquet qui était interviewé sur ces news ce matin qui disait en 2022 il y a 7700
00:06:50algériens qui étaient expulsables seulement 22 l'ont été donc voilà vous pouvez être sous
00:06:57un QTF tenir des propos avoir jusqu'à 400 000 followers c'est ce qu'a celui de Brest donc
00:07:04il y a quand même un public derrière qui suit qui est sensible justement à ces propos
00:07:09des propos qui appellent à la haine, au viol, à commettre des attentats c'est quand même
00:07:13complètement aberrant et donc oui effectivement on peut se souvenir que monsieur Darmanin a été
00:07:19quand même le chef de la police pendant... le ministre de l'intérieur pendant quatre ans
00:07:25et que ces gens-là ont pu continuer à prospérer là maintenant on met un coup d'arrêt j'espère que
00:07:30ça va être beaucoup plus vaste que ça parce que là pour le moment... Vous soulignez, je ne sais pas,
00:07:35ceux qui nous regardent, les français quand ils allument leur poste de radio de télévision ils
00:07:40savent qu'il y a un écrivain franco-algérien qui est emprisonné il voit qu'il y a des individus dont
00:07:45deux en tous les cas étaient sous au QTF qui n'ont pas obligation de quitter le territoire français
00:07:50je pense qu'il ne faut plus parler par acronyme pour qu'on se rappelle ce que c'est et qui sont
00:07:53en France et menace le pays. Oui alors en plus on invoque très fréquemment la législation
00:07:59européenne la cour européenne des droits de l'homme notre propre législation qui nous empêcherait
00:08:04d'expulser certains individus sous obligation de quitter le territoire français il faut savoir
00:08:10une chose dans la loi vous n'avez aucune obligation sans exception sans dérogation même il n'y a pas
00:08:19de protection absolue être arrivé en France avant 13 ans avant la loi d'Armanin avoir des
00:08:26enfants français mais c'est plus grave ce que vous dites donc c'est un manque de volonté politique
00:08:30c'est un manque de volonté politique c'est un manque de volonté de certains juges qui choisissent
00:08:37de ne pas appliquer la loi y compris dans les dérogations qu'elle prévoit parce que quand
00:08:42vous représentez une menace à l'ordre public il n'y a plus de protection qui tienne c'est ça qu'il
00:08:47faut savoir on est tellement dominé obsédé par l'idée que les juridictions supranationales et
00:08:57notamment l'europe nous empêche de recouvrer notre souveraineté qu'on regarde pas les textes
00:09:02précisément les textes précisément prévoient des dérogations il n'y a pas de protection absolue
00:09:07donc anesthésier par la réelle ou parfois trop exagérée hiérarchie des normes je vais dire
00:09:14nous par rapport au régime nous et qu'en régie se dit il n'y a pas de mains invisibles ou de
00:09:20d'affluence du régime algérien moi je serais moins catégorique je vois par exemple un grand
00:09:24avis qu'il n'y en avait pas en tout cas ils sont pas à l'origine de la plupart du temps ces gens
00:09:31là peuvent s'exprimer dire ce qu'ils veulent en France d'accord qu'il n'y a rien à dire le quart
00:09:36de la moitié de ce qu'ils ont dit sur l'Algérie s'ils étaient en Algérie mais ça n'empêche que
00:09:41le président Tebboune a des relais en France à des amis très chers en France je pense notamment
00:09:47au recteur de la grande mosquée de Paris Shams Ediz Hafiz qui a les meilleures relations du
00:09:54monde avec le président Tebboune qui s'est beaucoup occupé de la campagne pour sa réélection des
00:10:00élections dont chacun a pu mesurer la sincérité et le caractère démocratique et la grande mosquée
00:10:07et Shams Ediz Hafiz a des copains des relais parmi les français d'origine algérienne qu'on
00:10:18connaît tous et qui tiennent le même discours à savoir que la France est islamophobe mais c'est
00:10:25ce dont est accusé si je puis dire Boalem Sansal la raison pour laquelle il se retrouve voilà c'est
00:10:32le même discours que celui du président Tebboune mais attendez que ce soit téléguidé direct ou
00:10:36indirect enfin il y a une obsession une haine du régime algérien et je dis pas l'Algérie parce
00:10:41qu'il y a des Algériens évidemment c'est pas du tout je veux pas essentialiser mais qu'est-ce
00:10:45qu'on fait où en est-on dans le gel des avoirs quand même de la plupart des responsables algériens
00:10:50où en est-on et je rappelle c'est tous les biens mal acquis avec l'argent de la corruption où en
00:10:55est-on pour la remise en cause des fameux accords de 68 est-ce qu'il y a le début d'une réaction
00:10:59de notre part vous avez raison je crois qu'il est temps pour la France d'arrêter la diplomatie avec
00:11:04l'Algérie maintenant j'entendais encore hier jean-noël barreau dire j'ai des doutes sur les
00:11:10intentions de la France vis-à-vis de l'Algérie pardon mais il faut que le gouvernement change
00:11:14de discours et disent les choses il n'y a pas de doute à avoir concernant les intentions de
00:11:18l'Algérie il n'y a pas de doute ces intentions elles sont mauvaises c'est évident il faut que
00:11:23le gouvernement nomme les choses maintenant vous savez vis-à-vis de l'Algérie on n'a rien fait
00:11:28depuis effectivement les accords de 68 maintenant le gouvernement n'a pas d'autre choix que d'agir
00:11:35parce que vous avez utilisé ce terme c'est un paillasson nous sommes devenus le paillasson de
00:11:38l'Algérie pourquoi on n'agit pas est-ce que vous avez une crainte est-ce qu'il y a une crainte
00:11:43je veux pas parler non mais naturellement il ya une crainte il ya une crainte de quoi dans les
00:11:47quartiers il ya beaucoup d'algériens en france il ya beaucoup de binationaux dans notre pays
00:11:51c'est un fait et puis nous avons effectivement je crois encore une partie de nos dirigeants à
00:11:56aujourd'hui comment dirais-je un sentiment de culpabilité vis-à-vis de l'Algérie et ce
00:12:01sentiment là il est tout à fait entretenu par le pouvoir algérien qui se défaussent en permanence
00:12:06sur la france pour justifier ses propres échecs donc il est évident que ces influenceurs si le
00:12:12pouvoir algérien ne leur a pas demandé directement de publier ses vidéos ils ont été influencés par
00:12:17ce pouvoir qui depuis des années voire des décennies maintenant déverse des paroles haineuses
00:12:24sur la france pour encore une fois justifier ses propres échecs je voudrais qu'on écoute même un
00:12:29feu d'alerte je ne vais pas très grand je vous fais réagir tout de suite on consalue aussi le
00:12:33courage de shawky benzéra c'est le lanceur d'alerte il a été qualifié ainsi mais c'est le cas qui a
00:12:39permis en réalité l'arrestation de deux de ces influenceurs de délinquants en réalité écoutons
00:12:44le depuis la reconnaissance par la france de la marocanité du sahara ça a fait l'effet d'un
00:12:53tremblement de terre au sein du régime algérien je pense on se rend pas compte en france d'ailleurs
00:12:57j'ai eu l'impression qu'à ce moment là ça n'a pas été très discuté alors que pour le régime c'est
00:13:03c'est une question c'est une question existentielle la question du sahara la question du polisario et
00:13:09donc cette réaction là qui était un petit peu épidermique entre guillemets c'est à dire il y a
00:13:15eu une explosion de haine de la part du régime de ces médias de l'agence de presse officielle et
00:13:21aussi le régime a fait bouger ces relais qui sont en france qui sont parfois dans vos médias et qui
00:13:29voilà répandent les éléments de langage du régime algérien malheureusement. Bon Shawky Benzara qui
00:13:34est menacé et qui parle avec une clarté une limpidité une lucidité vraiment qui devrait
00:13:39inspirer beaucoup alors ce qui est inquiétant quand même et vous l'avez rappelé Régis Neymar
00:13:43ce sont les milliers de personnes qui suivent je dis pas ces influenceurs ce sont pas des
00:13:48influenceurs de lifestyle pardon quand on dit influenceurs sont de véritables délinquants ce
00:13:53sont des gens qui ont appelé à la haine ils vont être jugés voilà exactement je dirais même voilà
00:14:00mais alors comment on fait pardonnez moi quand il ya des milliers de personnes qui partagent ces
00:14:05appels à la haine parce que cela ne va pas être traduit devant la justice comment on lutte contre
00:14:08ce poison en france en fait c'est c'est c'est terrifiant parce que vous l'avez dit tout à l'heure
00:14:14c'est que finalement notre état n'est pas en capacité à répondre en fait même depuis des
00:14:20décennies à répondre à ce séparatisme et à cette à cet terrifiant appel au meurtre au viol à
00:14:30l'antisémitisme etc je sais pas si vous avez eu le temps d'écouter moi j'ai écouté et puis je
00:14:35comprends l'arabe c'est terrifiant c'est glaçant de haine et vous vous dites qu'aujourd'hui c'est
00:14:40même des ocu tf qui se permettent cela et moi je voudrais juste rappeler que ces ocu tf aujourd'hui
00:14:47sont entretenus par la france par nos deniers c'est à dire qu'ils bénéficient du logement qu'ils
00:14:51bénéficient des différentes prestations sociales et quand j'entends dire que par exemple pour celui
00:14:57qui a lancé cette fatwa contre notre pays et contre les français zazou youssef il faut rappeler
00:15:04que certains disent il ne peut pas être expulsé parce qu'il a un enfant français à un moment il
00:15:08faut arrêter l'état en fait de droit il est la société que nous voulons elle obéit aussi à un
00:15:15cadre qui qui est qui est supposé être comment dirais-je fait par nos parlementaires mais vous
00:15:22avez tout le monde mais oui mais on n'a pas la réponse adéquate et si on a des freins que ce
00:15:27soit au niveau européen que ce soit au niveau français des freins administratifs on fait en
00:15:31sorte de voter même des lois il n'y a pas de d'interdiction à celui je suis d'accord mais
00:15:41pardonner à l'arbre qui a été expulsé oui qui a été expulsé justement pour apologie aussi du
00:15:47terrorisme ce qu'il a insulté le drapeau il a insulté la france etc il a des enfants mais
00:15:53s'il vous plaît derrière les arbres qui cachent fond d'air ces trois influenceurs les milliers
00:15:58voire peut-être plus qu'est ce qu'on fait qu'est ce qu'on fait tous ceux qui approuvent ces propos
00:16:03une loi d'exception excusez moi mais combien de lois contre le séparatisme mais est-ce qu'on a
00:16:10une peine planchée pour apologie du terrorisme si vous décidez expulsion immédiate d'échéance de
00:16:16la nationalité et que l'expulsion vers quel pays mais effectivement je suis d'accord vous voyez non
00:16:24mais c'est pourquoi on met pas en place un pays tiers pourquoi pas ce que je ferais par rapport à
00:16:29yohann et régis il ya une base quand même dans le sens où on ne peut pas expulser vous l'avez dit
00:16:34il ya un problème de loi etc d'accord il ya un problème mais pas seulement pardon l'algérie
00:16:39délivre seulement des quelques dizaines de laissés passer consulaires par an on est à 1 2% d'exécution
00:16:45des octf vis-à-vis de l'algérie malgré cela on délivre encore des visas à l'appel enfin pardon
00:16:50mais quelqu'un qui ne veut pas reprendre ses ressortissants a priori on arrête d'en faire
00:16:54venir puisque dans la mesure où on sait que s'il y a des ne pourront pas repartir il ya un moment il
00:16:58faut couper les vannes on verse chaque année quand même 130 millions d'euros à l'algérie
00:17:03dans le cadre de l'aide au développement est-ce qu'on va encore verser 130 millions d'euros par
00:17:07an à un pays qui refuse de coopérer avec nous qui refuse de reprendre ces délinquants et ces
00:17:13criminels la réponse elle me semble logique c'est non en fait on est sous emprise vous l'avez dit
00:17:18en partie un sentiment même plus de culpabilité il ya un sentiment de soumission en réalité artur
00:17:24de battre et grand qui est alors comment on casse aujourd'hui ce plafond de verre cette chape de
00:17:27plomb comment on fait il faut peut-être revenir au départ j'ai beaucoup aimé la métaphore que
00:17:31sara knafo avait utilisé pour expliquer le problème algérien en france l'algérie a divorcé avec la
00:17:36france on a récupéré la garde des enfants et on paye la pension et en plus on s'est humilié alors
00:17:40peut-être qu'une partie de la classe politique a des pratiques des fantasmes un peu caché de
00:17:45m l'humiliation j'ai le doute que les français la partage quand on voit les sondages les études
00:17:49déteste ça évidemment ensuite il ya une des intentions mauvaises comme le dit yohann évidemment
00:17:54mais ses intentions mauvaises ont été nourries par la france elle-même pendant des années dans
00:17:59les médias dans l'école en ce sens de la classe politique dire quand gérald darmanin va faire des
00:18:04courbettes auprès des terroristes algériens pardon c'est une soumission quand vous avez le
00:18:10lendemain de l'arrestation de m sans salle sur le service public des français qui débattent de
00:18:15avec une seule journaliste qui rachète binaz qui trouve qu'ils se qui s'offusquent de cette
00:18:20arrestation et tous les autres il s'est trouvé des justifications bernard stora en tête étant
00:18:24benjamin stora pardon en tête étant le monsieur des relations franco-algériennes nommé par macron
00:18:29on peut pas s'étonner non plus de ça alors après moi le coup de ya des lois on peut pas depuis le
00:18:34confinement j'y crois plus en fait le confinement a montré que quand on voulait on pouvait donc
00:18:39c'est juste qu'il y a une crainte il y a une crainte pour deux raisons il ya l'antiterrorisme
00:18:42pour panier qu'on a des renseignements de la part du pouvoir algérien et s'ajout et ensuite le
00:18:47pouvoir algérien dit qu'il y avait 6 millions d'algériens en france voilà mais à juste
00:18:50on dirait qu'on parle d'une pardonnez moi j'aime pas l'expression d'une cinquième colonne on pourrait
00:18:57activer et réveiller parce que quand il a dit je crois que c'était bon qu'il avait dit à 6
00:19:02millions d'algériens en france on peut appuyer sur un bouton donc lui parle de cinquième colonne
00:19:07et menace d'une cinquième colonne et pardon si je pense pas qu'évidemment tous les algériens ou
00:19:10les binationaux les franco-algériens français sont pro-algérie contre la france il y en a une
00:19:15partie qui exprime à chaque manifestation que ce soit sportive culturelle ou nationale une haine
00:19:21de la france une préférence pour l'algérie moi j'ajouterai à ça aussi le l'instrumentalisation
00:19:27par ces individus de la guerre d'algérie en elle même et quelque part on leur donne aussi
00:19:33du carburant pour jouer justement cette victime et victimisation je me demande ce qu'ils connaissent
00:19:40cette histoire là elle est véhiculée par eux moi je pense et par nous et par nous je pense
00:19:46il y a une chanson qui est assez édifiante qui s'appelle 15 juillet 1960 5 juillet 1962 par un
00:19:52rappeur qui s'appelle moi la squale qui a eu des problèmes avec la justice récemment et qui explique
00:19:57en fait les français n'ont fait que massacrer violer les algériennes etc que on les a balancé
00:20:04par milliers dans la semaine scène il ya eu effectivement des massacres qui a eu des horreurs
00:20:08qui ont été commises mais si vous voulez quand vous avez un président de la république qui va dire
00:20:12en algérie la colonisation était un crime contre l'humanité vous vous donnez finalement du carburant
00:20:18à ces gens là c'est open bar on peut dire oui en effet on va se venger de la france maintenant pour
00:20:23ce qu'ils ont fait sur nos grands-parents etc donc on va se venger de la france en étant français
00:20:28en France en profitant parce que si le choix avait été donné je me demande s'il reviendrait en algérie
00:20:33mais bon tanguy hamon est à grenoble notre journaliste pourquoi parce qu'il ya la comparution
00:20:37immédiate de l'un de ces influenceurs cet après-midi ou peut-être même en ce moment même
00:20:43tanguy que risque-t-il est ce que vous pouvez nous résumer en autour de ce cet influenceur algérien
00:20:49quels sont les propos en cause oui il s'agit de l'influenceur imatintin de son vrai nom imad
00:20:57ou de brahim il est âgé de 31 ans en situation illégale sur le territoire français puisqu'il
00:21:03est sous le coup d'une ocu tf depuis 2023 il est jugé pour provocation directe à un acte terroriste
00:21:09puisqu'il a appelé sur les réseaux sociaux à brûler vif à tuer à violer sur le sol français
00:21:15il est aussi un soutien affiché de zazou youssef qui sera lui jugé à brest en février pour
00:21:21apologie du terrorisme cet individu nous attendit aussi très défavorable très défavorablement
00:21:27connu des services de police de grenoble puisqu'il est particulièrement insultant et provoquant
00:21:32lorsque des policiers interviennent dans la cité où il vit il s'était fait connaître aussi en 2022
00:21:38au stade des alpes de grenoble puisqu'il était entré sur le terrain avec un drapeau algérien
00:21:43il risque je vous l'ai dit jusqu'à sept ans de prison il va se présenter libre d'ici un peu
00:21:48plus d'une heure au tribunal de grenoble puisque le juge des libertés de la détention a jugé bon
00:21:53de le laisser libre sous contrôle judiciaire plutôt qu'en détention provisoire beaucoup de
00:21:59questions vont être posées au terme de ce procès a-t-il agi seul est-il dirigé par un commanditaire
00:22:06extérieur les regards se tournent notamment vers le pouvoir algérien est-il un maillon d'un vaste
00:22:13entreprise de déstabilisation de la france est-il là pour fait pour faire peur aux opposants du
00:22:19pouvoir algérien qui vivent dans le pays si c'est le cas osera-t-il répondre à ces questions face
00:22:24au tribunal il sera en tout cas très intéressant de suivre ce qu'il va raconter cet après-midi
00:22:30merci tant guillemot va évidemment suivre ça on va y revenir et beaucoup de choses à dire marquer
00:22:36une pause et revenir sur une image bon qui fait mal au coeur quand on voit des tensions à face
00:22:39à face entre des forces de l'ordre et des agriculteurs on dit que c'est la même france
00:22:44et que fatalement on sait c'est pas possible ces deux corps si je peux dire qui aime et qui
00:22:49soutiennent la france connaissent les mêmes difficultés mais l'état le gouvernement est ne
00:22:55veut pas qu'il y ait un blocus on peut le comprendre aussi de la capitale et des voies
00:22:58d'accès mais avant vous avez aussi une désespérance et un cri de détresse qu'on va écouter dans
00:23:03quelques instants à tout de suite merci de suivre midi news la suite de vos débats dans quelques
00:23:10instants nous parlerons de maillot et du déplacement de marine le pen et puis surtout des défis
00:23:14évidemment à maillot nous reviendrons également sur ces images tensions entre forces de l'ordre
00:23:19et policiers mais tout d'abord le rappel des titres avec vous cher sommeil à l'abidi à la
00:23:23une de l'actualité emmanuel macron fixe sur le cap de la politique étrangère de la france pour
00:23:272025 le président a exposé ses priorités lors de la traditionnelle conférence des ambassadeurs
00:23:33au menu les multiples crises dans le monde de l'ukraine au moyen-orient en passant par taïwan
00:23:38marine le pen vous en parliez sonia poursuit son déplacement à maillot nous pouvons sonner la
00:23:43cloche pour un rappeler aux gouvernants les promesses qui ont été faites a-t-elle déclaré
00:23:47après avoir visité une maternité la présidente du groupe rn à l'assemblée a d'ailleurs appelé à je
00:23:52cite combler les besoins des personnels soignants au sein de l'établissement et puis nicolas sarkozy
00:23:58à nouveau devant la justice l'ancien président est soupçonné de financement occulte de sa
00:24:02campagne présidentielle de 2007 après 14 ans de scandales et d'accusations le procès s'ouvre
00:24:08aujourd'hui à paris pour lui et 11 autres prévus merci sommeil à nous sommes toujours avec nos
00:24:14invités arthur de vatrigan judith vaintraub neymar fadel régis le sommet notre journaliste yohann
00:24:19usaï dans quelques instants je vous ferai réagir à la phrase emmanuel macron sur elon musk il a
00:24:25dénoncé une internationale de la réaction conservatrice internationale réactionnaire
00:24:30dit le président français on vous entendra dans quelques instants mais tout d'abord ces images je
00:24:35disais ces images elles font mal au coeur parce que quelque part ce sont c'est la même france
00:24:39alors ce sont simplement des tensions et évidemment il n'y a pas eu ni violence ni quoi que ce soit
00:24:45des tensions entre des gendarmes et des paysans des agriculteurs notamment de la coordination
00:24:50rurale qui vous le savez depuis hier veulent monter comme on dit sur la capitale à la capitale
00:24:56bloquer les voies d'accès une question de survie pour ces paysans le maire d'orvois dans les
00:25:03sonnes là où se sont déroulés ces images trouve ce dispositif disproportionné on l'écoute qui
00:25:10qui m'ont qui m'ont interpellé qui m'ont dit mais qu'est ce qui se passe c'est pas les gens
00:25:15comprennent pas un franchement hélicoptère qui tournait toute la nuit on se récue en période de
00:25:21guerre quoi en quelque sorte c'est tout à fait ça c'est intolérable j'ai pas d'autres mots à vous
00:25:26donner c'est ça devrait pas exister là il devrait y avoir un minima consensus réunion on devrait
00:25:35discuter de ce qui peut ce qui peut être possible de faire mais on n'est pas tout chambardement
00:25:39c'est irréel voilà autant que les paysans sont les défenseurs d'un pays les amoureux aussi de la
00:25:47france on va en parler d'abord on retrouve notre journaliste régine delfour qui est à orvo
00:25:53justement en est sonne régine que s'est-il réellement passé on parle de tension d'un
00:25:57face à face il ya une volonté du gouvernement évidemment pour que ces paysans ne bloquent
00:26:02pas l'accès aux villes et notamment la capitale paris oui en fait sonia l'objectif du gouvernement
00:26:12c'était que ces paysans ces exploitants agricoles n'aillent pas à paris donc ils ont tout fait pour
00:26:17les empêcher ils ont parqué donc dans un champ ici à orvo alors vous pouvez voir ces images
00:26:22d'olivier gangloff il ya quand même un blindé il ya un centaure qui est là il ya énormément de
00:26:26véhicules de gendarmerie vous avez les motards alors il ya eu si alors il faut savoir qu'il ya
00:26:32à peu près 150 tracteurs il ya six tracteurs qui ont traversé un champ et donc ça a causé un petit
00:26:37face à face il y aurait un tracteur qui serait passé près d'un gendarme donc il aurait été
00:26:43interpellé mais c'est pas enfin bon c'est vrai que le dispositif il est extrêmement conséquent
00:26:48comme nous le disait les agriculteurs avec lesquels nous avons pu échanger comme vous le disait le
00:26:53maire alors là ils ont décidé de lever ce camp à orvo puisque de toute façon ils ne vont pas
00:26:57pouvoir rejoindre la capitale ils vont à retener sonia parce que à retener en fait il ya une
00:27:03coopérative sucrière et c'est là bas devant cette coopérative qui vont faire une action pour
00:27:09manifester manifester contre le maire caussure puisque c'est c'est c'est surtout cela qu'ils
00:27:17reprochent aussi dans leurs revendications c'est cet accord avec le maire caussure et puis des
00:27:22choses qu'ils n'ont pas eu déjà l'an passé alors là vous voyez ils sont le cortège démarre ils
00:27:28vont partir à retener bon ça prend un peu de temps parce qu'il ya une cent cinquantaine une centaine
00:27:32de tracteurs donc on va mettre un petit peu plus d'une heure pour y aller alors que c'est à peine
00:27:36à 30 40 kilomètres pour merci pour ce point sur la situation avec ces images d'olivier ganglof
00:27:43alors c'est vrai que c'est un tel dispositif peut être choquant mais au delà la question
00:27:48est de savoir est ce que est ce que le pouvoir est encore en france par rapport à ces paysans
00:27:53est ce qu'on peut vraiment est ce que n'importe quel gouvernement peut leur promettre que leur
00:27:57situation va changer ou peut changer je pense que il ya la conjonction de deux facteurs dans ce
00:28:03qui est en train de se passer le premier c'est une psychose au sommet du pouvoir gilets jaunes
00:28:08vous avez évoqué tout à l'heure le fait que les gendarmes et les paysans sont les mêmes en fait
00:28:14mais ça n'avait pas c'était déjà le cas pendant les dix les gilets jaunes c'est également des gens
00:28:19qui se sentent en voie de disparition avec une idée d'aller vers la capitale vers les lieux
00:28:26de pouvoir pour protester pour les gilets jaunes c'était beaucoup plus violent on a vu déjà les
00:28:32agriculteurs venir vers paris encercler paris la dernière fois mais en bon ordre il n'y avait pas
00:28:38eu des meutes il n'y avait pas eu de donc là je pense qu'il y a une réaction qui est excessive
00:28:42parce que on craint justement qu'ils s'installent et on craint d'autant plus qu'ils s'installent à
00:28:48cause de cette souvenir des gilets jaunes mais également parce qu'on est incapable à mon sens
00:28:52d'apporter un problème et vous l'avez dit c'est dans la question peut-on aujourd'hui le problème
00:28:58c'est un problème de logiciel emmanuel macron pourra dire qu'il l'avait dit la dernière fois
00:29:02je vais comment je vais venir je vais négocier etc le l'accord mercosur c'est aussi la vendeur
00:29:10l'ayenne qui a été le signé elle même commençant emmanuel macron au chili presque voilà comme ça
00:29:17ouvertement en disant de toute façon c'est comme ça donc il n'y a pas de négociation possible et
00:29:21ça le pouvoir le sait aussi et pour les agriculteurs hélas c'est l'idée et c'est la conscience qu'ils
00:29:28sont les victimes les premières victimes de ce type alors victime mais sacrifié la véritable
00:29:35question yohannes ayez ce que vous pouvez nous filer ou planter le décor savoir à ce qu'on
00:29:39privilégie la préférence pour les paysans ou à ce qu'on privilégie la préférence pour l'europe
00:29:43non mais d'abord une précision si ursula van der leyen a signé cet accord c'est parce qu'elle a
00:29:48l'aval d'une grande majorité des pays européens elle ne l'a pas fait en son nom personnel elle le
00:29:53fait au nom d'une très grande majorité des pays européens qui sont favorables à cet accord qui est
00:29:58négocié depuis des années et des années ensuite moi pardon mais je persiste à dire que cet accord
00:30:04il est bon pour l'union européenne et il est bon pour la france alors il n'est pas bon pour une
00:30:07partie de nos agriculteurs c'est vrai qu'ils sont un peu sacrifiés dans cet accord mais il y a tout
00:30:12un pan de notre économie qui va bénéficier de cet accord c'est pour ça que la france dans une
00:30:16situation compliquée parce qu'effectivement il y a des personnes qui sont sacrifiés mais il y a
00:30:20aussi des gagnants avec cet accord et on n'en parle pas suffisamment alors il faudra qu'il y ait
00:30:23des contreparties pour les victimes de ces agriculteurs qui sont disons les choses clairement
00:30:27déjà en train de croquer jamais de close miroir mais vous avez raison de le dire mais pardonnez
00:30:32moi vous savez vous avez raison mais votre discours me rappelle de trop jeune ce qui se
00:30:36disait à l'époque avec ma street c'est déjà il dit il va y avoir des gagnants or les ouvriers ont
00:30:41été liquidés par ma street et là en ce moment c'est ce qu'on prépare aussi avec les paysans
00:30:45mais vous on n'y a pas les ouvriers notre politique du coût du travail oui mais d'ailleurs
00:30:55la politique et des familles je veux dire elles ont été pour la plupart la politique franco
00:30:59française oui moi je trouve absolument inaudible l'argument pour lequel on pareil que pour les
00:31:05occulteurs on ne peut rien faire vous souvenez ce qu'avait dit gabriel j'ai dit il avait parlé je
00:31:10l'ai noté de restaurer la souveraineté nationale agricole quelques veulent dire mais expliquez
00:31:15on a passé la dernière crise agricole a expliqué en long en large et en travers que l'un des
00:31:21principaux problèmes était la sure transposition des normes que pratiquait la france par rapport
00:31:27aux contraintes européennes est ce que ça on ne peut pas le changer bien sûr que si malgré la
00:31:33stabilité gouvernementale malgré le fait qu'il n'y ait pas de majorité au parlement je vous assure
00:31:39en un trait de plume on peut changer en réalité en fait ils ont sacrifié les paysans qui sont 300 à
00:31:48400 mille ils se disent bonhomme alors ça reprend pas grand chose donc à l'attrape de perdre le
00:31:55vote et voilà vous avez évoqué la phrase en fait vous avez raison c'est agricole nationale mais
00:32:01immédiatement dans la même phrase je m'en souviens parfaitement gabriel atal évoquer la souveraineté
00:32:06donc en fait on est dans on est toujours dans le logiciel européiste et on n'est pas aux côtés
00:32:12de nos agriculteurs qui m'agace moi c'est satisfait il n'y a pas le logiciel européen politique parce
00:32:16que ce qu'on en fait foire et j'aime pas ce langage européen c'est inventé par mais si bah pardon
00:32:22mais entre le green deal le mercosur et les injonctions contradictoires de l'europe
00:32:27l'europe sonia commençons déjà par supprimer tout tout ce qui fait cette concurrence des loyales
00:32:34il ya les normes que nous on est on veut être plus royaliste que le roi sur trois positions on n'a
00:32:39même pas une homogénéité au niveau des normes je sais mais on n'a pas je sais je trouve qu'on se
00:32:44perd dans le labyrinthe la question et il y a des principes est-ce que à un moment qu'est-ce que
00:32:50vous privilégiez est-ce que vous privilégiez des accords avec l'europe ou les pays vous faites des
00:32:54choix dans la vie comme la totalité des décisions européennes c'est d'abord les états membres qui
00:33:04en parlent qui le définissent et qui le vote bien sûr le green deal on a fait notre propre malheur
00:33:09parce qu'on a des problèmes mais il faut le dire clairement fou tout à peu près de ce qu'il leur
00:33:14reste de paysans en france mais qui en revanche on travaille ce que disait de déplaire mais ils
00:33:21n'ont pas le courage de dire peut-être que nos gouvernants sont d'accord en fait avec l'europe
00:33:25oui je veux dire nos gouvernants sont mondialistes depuis le marché unique 93 l'europe ne protège
00:33:30plus elle ouvre là on a une mercosur c'est la suite le principe c'est ça mais l'idée de l'union
00:33:36européenne et donc avec l'accord de nous gouvernant depuis plus de 30 ans c'est que l'agriculture doit
00:33:42être une agriculture industrielle l'agriculture industrielle c'est on va garder que les gros et
00:33:47on va supprimer tout le reste pour ça que quand on passe de un million de fermes à 300 mille c'est
00:33:50dans leur logique ça va ensemble sauf que c'est ce que selon parler michel ouelbecq en parlant de
00:33:54plan social en l'osd sauf que ce qui se passe c'est qu'un agriculteur aujourd'hui pour être
00:33:59encore agriculteur aujourd'hui ou pas être le neuneu du village faut être passionné faut être
00:34:03brillant faut être travailleur et quand vous regardez les gens qui manifestent les gens qui
00:34:07vont à la télévision ils savent très bien de quoi ils parlent et on leur fait pas l'envers donc
00:34:11le problème il est là et s'ils viennent à paris c'est pour quelle raison c'est parce qu'en fait
00:34:15les politiques qui viennent chez eux pendant les campagnes politiques ou en vacances ils vont
00:34:19station de ski l'hiver et puis dans la station balnéaire l'été regardé quand il y avait eu la
00:34:23manif des agriculteurs pendant un an les panneaux des villages était inversé il n'y a pas un type à
00:34:29paris qu'ils savaient mais le premier là c'est qu'il y a une déconnexion totale des problématiques
00:34:34mais parce que l'élite sociale et l'élite politique ne vivent pas les problèmes ils ont leur primeur
00:34:39en bas de chez eux ils consomment dans une boucherie française le problème c'est qu'en
00:34:43dehors des grandes métropoles vous pouvez même si vous faites une souveraineté vous supprimez
00:34:48vous faites vos rétablissements des frontières vous avoir un monopole des grandes surfaces le
00:34:52problème est là c'est que le problème vient aussi des français qui sont des consommateurs hors
00:34:56sol la majorité des biens consommés ne viennent pas des produits français avec le bon pouvoir des
00:35:02politiques et les industriels il y a aussi des injonctions contradictoires ce que vous dites est
00:35:10vrai l'europe rêve d'une agriculture industrielle mais ça se traduit par des grandes surfaces mais
00:35:14on ne peut pas ordonner non aux paysans de se priver d'insecticides de produits phytosanitaires
00:35:22je voulais justement réagir peut-être au sujet qui va arriver puisque vous avez évoqué l'aune
00:35:31musc tout à l'heure et le sort de révolution conservatrice qui est en train de contaminer un
00:35:36petit peu l'europe et la planète ce qui est quand même intéressant c'est qu'au delà de cette quand
00:35:41vous prenez quelqu'un comme georgia melloni georgia melloni elle n'a pas avec une baguette magique
00:35:45régler tous les problèmes de l'italie mais elle a donné l'impression aux italiens de s'occuper
00:35:50d'eux et malheureusement quand on voit ce genre de scène on n'a pas l'impression qu'emmanuel macron
00:35:55s'occupe des français et ce que dit l'aune musc ce qu'il dira probablement avec un dose d'ingérence
00:36:01quand même assez manifeste sur l'allemagne sur les problèmes migratoires en allemagne sur les
00:36:06problèmes en angleterre etc c'est vrai que il est il est très intrusif mais en même temps il met le
00:36:13doigt sur les pays qui ne s'occupent pas de leur peuple et nous on a l'impression que les
00:36:19autorités depuis longtemps ne s'occupe pas du peuple et c'est la traduction qu'on voit dans la
00:36:24rue on va l'écouter nouveau effectivement emmanuel macron sur elon mosque encore un mot
00:36:28yohannouzaï simplement ajouter un petit mot parce que je suis frappé moi par par ces images vous
00:36:33avez des agriculteurs qui sont des amoureux de la france et qui sont là en train de manifester
00:36:36face à des policiers des crs il ne leur lance pas des pierres il ne casse pas il n'y a pas
00:36:42d'affrontement ça nous change quand même des manifestations avec l'extrême gauche parce que
00:36:46si c'est l'extrême gauche que vous aviez face à ces crs ils seraient sous leur sous leur bouclier
00:36:50en train de recevoir des projectiles des pierres j'en passe et des meilleurs absolument et c'est
00:36:56peut-être pour ça aussi qu'il y a un dispositif de sécurité assez impressionnant c'est parce qu'on
00:36:59est tellement habitué dans ce pays à ces manifestations ultra violentes avec l'extrême
00:37:04gauche que du coup quand les crs se retrouvent face à ces amoureux de la france qui sont calmes
00:37:08apaisés bien et vous avez raison ou alors vous avez raison c'est une habitude ou alors on est
00:37:13fort voilà avec les faibles et faibles voilà malheureusement vous pouvez aussi parler du
00:37:18contexte électoral il y a le 15 janvier souvent voilà et je précise que ce sont des gendarmes
00:37:24mobiles pas des crs comme nous le précise le général cavaillé et je remercie nos regards
00:37:30d'attentivement évidemment je le salue je voudrais qu'on écoute à présent emmanuel
00:37:33macron sur elon musk il a dénoncé une internationale réactionnaire voilà disons si
00:37:40on nous avait dit que le propriétaire d'un des plus grands réseaux sociaux du monde soutiendrait
00:37:44une nouvelle internationale réactionnaire et interviendrait directement dans les élections
00:37:48y compris en allemagne qui l'aurait imaginé c'est le monde dans lequel nous vivons et dans lequel
00:37:53nous avons affaire de la diplomatie alors emmanuel macron qui a beau jeu de dénoncer l'ingérence
00:38:00supposée au réel d'elon musk mais une question quand il s'est agi comme l'a fait l'homme à ce
00:38:04que de dénoncer les viols en masse par un gang pakistanais au royaume uni que la seule réaction
00:38:10de certains macronistes ou anciens je ne sais plus aujourd'hui combien il en reste nathalie
00:38:15oiseau effectivement de dénoncer le fait qu'il parle de alors je rappelle qu'il a dénoncé
00:38:20parce qu'elle a accusé elon musk d'avoir acheté sa place dans l'administration américaine manque
00:38:27de bol il n'est pas payé je précise simplement cette affaire gravissime c'est qu'elon musk a
00:38:32accusé starmer qui est le premier ministre actuel d'avoir caché tout ça d'avoir étouffé l'affaire
00:38:37alors que starmer était semble-t-il à la tête de l'enquête de l'enquête sur ces affaires qu'il
00:38:44y a beaucoup de victimes que ce sont des enfants que ce sont des des jeunes filles alors la question
00:38:49je la pose tout le temps sans réponse évidemment où sont les féministes absente évidemment elle
00:38:54considère que ça ne correspond pas à leur grille de lecture n'est à leur grille idéologique alors
00:38:59là personne ne trouve rien à dire on n'ajoute pas des voix pour dénoncer ça quand elon musk le
00:39:06dit mais c'est surtout que georges soros qu'on connaît bien avec à la tête de l'open society
00:39:14qui est là sa fondation finance mais ouvertement des campagnes contre les leaders politiques oui
00:39:22mais c'est progressiste donc c'est pas grave non mais c'est pas la gérance oui mais progressiste
00:39:27on peut aussi pointer la sélection dans l'indignation regardez ce qui s'est passé à
00:39:35juste titre concernant l'affaire pellicot enfin le viol de cette de cette femme qui a été livré
00:39:43par son mari le monde entier d'ailleurs est venu en france pour pouvoir parler de ce procès et que
00:39:50ces petites filles parce que c'est des fillettes à certains dix onze douze treize quatorze ans
00:39:54c'est des fillettes qui ont été au royaume unis violé prostituée depuis des décennies et il ya
00:40:00une omerta même des services sociaux parce que l'enquête est en train de ressortir et on voit
00:40:05bien que tout le monde était au courant mais qu'il fallait taire sous prétexte pourquoi que le mais
00:40:10sous prétexte les criminels n'ont pas les bons profils exactement c'est ce qui est scandaleux
00:40:14c'est que ces gamines là était de la classe ouvrière donc elle ne comptait pas et puis
00:40:20surtout elles avaient moins de chances d'être protégé malheureusement pour leur pays et que
00:40:25le pire c'est que ces criminels se ganglent sous prétexte qu'ils étaient pakistanais et qu'ils
00:40:31allaient faire le jeu on ne sort pas de son sillon idéologique pour ne pas être accusé de racisme
00:40:36c'est effrayant Emmanuel Macron ne sort pas de cette de prisme idéologique quand il parle
00:40:42d'offensive réactionnaire c'est à dire qu'il condamne les propos d'Elon Musk cette façon de
00:40:49mettre en avant ce scandale d'état absolument ignoble qui devrait effrayer Emmanuel Macron
00:40:57en premier lieu mais le problème et c'est Mathieu Bockcôté l'explique très très bien c'est que
00:41:02Elon Musk n'est pas la personne qu'on attend pour dire ça finalement c'est à dire que quand si
00:41:08Elon Musk disait il fait beau alors qu'il pleut je veux dire on critiquerait quand même je veux
00:41:14dire c'est il n'est pas la bonne personne il est considéré comme un allié de Trump et Trump c'est
00:41:20le mal donc en gros c'est ça donc on va dire tiens il exploite un comment un fait divers ce que
00:41:25certains appellent un fait divers en Angleterre à des fins électoralistes ou à des fins de
00:41:30propagation de sa conscience c'est terrible Arthur déjà on va savoir quel l'homme de pouvoir que
00:41:36soit politique ou médiatique ou financier ne fait pas d'ingérence vous m'en citez un je serais
00:41:41ravi de connaître ensuite s'il y a une ingérence qui marche et parce qu'il y a un abandon une
00:41:46ingérence lorsqu'il y a du bazar c'est ce qui se passe par exemple à Mayotte ce qui se passe en
00:41:49Nouvelle-Calédonie ce qui se passe là en Angleterre qui se peut se passer ailleurs ensuite si être
00:41:54réactionnaire c'est mettre en lumière l'omerta sur des dizaines de milliers de jeunes filles
00:41:59violées moi je m'honore d'être réactionnaire j'en suis très fier ensuite si les antiracistes et
00:42:05les féministes néo féministes pardon n'ont pas usé du mot systémique qu'ils utilisent à
00:42:10longueur de temps pour des faits divers c'est et ne sont pas emparés de l'affaire c'est justement
00:42:13parce que c'est pas un fait divers et que c'est un fait de société la seule réalité les seuls
00:42:18faits qu'on connaît aujourd'hui c'est que 85% des bourreaux sont pakistanais et 90% des victimes
00:42:24sont des filles blanches de issue du milieu très modeste et un lien évident parce que c'est ce
00:42:30qu'on retrouve dans toutes les écoutes si vous retrouve si je vous invite pas à lire parce que
00:42:33c'est vraiment monstrueux mais les témoignages et les retranscriptions des enquêtes sont monstrueuses
00:42:39et c'est clairement établi et la seule raison elle est là et quand on voit que ceux qui montrent
00:42:44dénoncent elon musk plutôt que de dénoncer l'omerta sur un quart de siècle de viol et s'il y a eu
00:42:49des victimes c'est parce que le politique parce que la justice parce que les services sociaux parce
00:42:53que les médias n'ont pas voulu mettre la lumière dessus au bout de deux ans ils avaient mis la
00:42:58lumière il n'y aura pas eu 20 ans de victimes en plus et j'ajoute pour compléter ce que dit
00:43:02arthur que c'est pas pareil esprit de complot qu'on dit ça parce que en grande bretagne vous
00:43:09avez une loi qui permet à la justice de décider que les médias n'auront pas le droit de raconter
00:43:17ce qu'ils voient aux audiences nous en france on a eu le huis clos qui évite le public dans les
00:43:21affaires sensibles concernant les mineurs en angleterre vous pouvez un juge peut très bien
00:43:26décider une ordonnance que la presse n'aura pas le droit de relater un procès dans les médias
00:43:33donc donc il y a une volonté d'omerta affichée et on pense un dernier mot procès pédicaux comme
00:43:39l'a rappelé naïma il y avait presque tous les gens anglais et mondiaux procès des derniers
00:43:45procès d'accusés en septembre dernier de cette affaire là il n'y avait aucun média étranger
00:43:49un seul média anglais jb news qui est si vous voulez l'équivalent de cellulose et c'est tout
00:43:52voilà quand même la différence et on pense évidemment à toutes ces jeunes filles à ses
00:43:57à ses enfants on va marquer une pause et on va parler mayotte déplacement de marine le pen évidemment
00:44:04des filles urgences humanitaires mais aussi ce que disent trois ministres sur la situation migratoire
00:44:10est-ce que vous estimez que mayotte préfigure de ce qui pourrait arriver en métropole vous
00:44:14poserez la question et puis vous parlerez d'une affaire totalement vraiment ahurissante vous
00:44:19allez voir un habitant d'un immeuble qui dénonce les trafics par un sous locataire et c'est lui qui
00:44:25est menacé c'est lui qui est harcelé qui doit quitter le pays à tout de suite
00:44:28midi news la suite merci de nous suivre avec nos invités je voulais présenter aux représenterait
00:44:37dans quelques instants et puis les débats à suivre nous allons parler de mayotte déplacement
00:44:41de marine le pen et puis au delà bien sûr du défi migratoire nous évoquerons une histoire
00:44:46incroyable qui s'est passé dans un immeuble d'ivrier sur scène et puis on reviendra sur
00:44:50les trois influenceurs algériens puis la question est de savoir malheureusement la
00:44:54question fait mal la france est elle devenu un paillasson avec cette haine obsessionnelle du
00:44:58régime algérien mais tout d'abord il est 13 heures place au journal rebonjour à vous sommeil à la
00:45:03bidi bonjour sonia bonjour à tous à la une de l'actualité c'est probablement l'image de cette
00:45:07mi-journée face à face tendue entre les agriculteurs les agriculteurs bloqués aux
00:45:12portes de paris et la police comme vous pouvez le voir sur ces images la ministre de l'agriculture
00:45:16s'en est d'ailleurs justifié ce matin ils ont exprimé le souhait de bloquer paris non on ne
00:45:23bloque pas en plus un jour de rentrée scolaire un jour de rentrée pour les français ça vous
00:45:29l'empêcherait donc pas pas de blocage qui qui compromettent finalement l'image des agriculteurs
00:45:34auprès des français et pas de violence on passe à présent au parti politique reçu à bercy pour
00:45:41discuter budget marc faynot du modem est arrivé aux alentours de 9 heures ce matin le socialiste
00:45:46olivier faure est au ministère de l'économie depuis midi objectif affiché à 50 milliards
00:45:50d'euros d'efforts budgétaires en 2025 emmanuel macron fixe le cap de la politique étrangère
00:45:57de la france pour 2025 le président a exposé ses priorités lors de la traditionnelle conférence
00:46:02des ambassadeurs au menu les multiples crises dans le monde l'ukraine au moyen-orient passant
00:46:07par taïwan et une main tendue à donald trump mais après une violente charge contre elon musk
00:46:12de 2016 à 2020 la france a su travailler avec le président trump alors nous savons ce sur
00:46:18quoi il ya des désaccords la question climatique l'ordre international je constate aussi que la
00:46:26première visite à l'étranger du président élu fut pour paris notre dame et une discussion
00:46:31stratégique commencée je sais aussi une chose c'est que si on décide d'être faibles et
00:46:36défaites il ya peu de chances d'être respecté par les états unis d'amérique du président
00:46:40trump et donc à bon entendeur salut à nous de savoir coopérer avec le choix qui a été fait
00:46:47par le peuple américain je crois que le président trump sait qu'il a en france un allié solide un
00:46:52allié qui ne m'estime pas qui a des vues claires qui croient dans l'europe qui a confiance en lui
00:46:57qui porte une ambition pour la relation transatlantique mais une ambition lucide et puis
00:47:02c'est l'autre information de la journée nicolas sarkozy à nouveau devant la justice l'ancien
00:47:07président est soupçonné de financement occulte de sa campagne présidentielle de 2007 après 14 ans
00:47:13de scandales et d'accusations le procès s'ouvre aujourd'hui à paris pour lui 11 autres prévenus
00:47:17retour sur une affaire hors normes avec célia barotte sur le financement de sa campagne électorale
00:47:24de 2007 nicolas sarkozy va devoir s'expliquer face à la justice pendant trois mois trois fois
00:47:30par semaine l'ancien président de la république va être jugé pour plusieurs chefs de prévention
00:47:35notamment recel de détournement de fonds publics et associations de malfaiteurs à ses côtés sur
00:47:41le banc 12 autres prévenus prendront place dont claude guéant eric wert et brice ortefeu cette
00:47:46procédure remonte au mois de mars 2011 avec les révélations d'une agence de presse libyenne les
00:47:51révélations de saïf al islam kadhafi et de mohamad kadhafi à cela s'ajoute un document publié par
00:47:57voie de presse présenté comme une note issue des services secrets libyens et les déclarations de
00:48:01zia taqieddine qui mentionne un accord de mohamad kadhafi pour financer la campagne présidentielle
00:48:06à hauteur de 50 millions d'euros à l'issue de ce procès nicolas sarkozy en cours jusqu'à 10 ans
00:48:12d'emprisonnement et 375 mille euros d'amende une peine complémentaire d'inéligibilité peut
00:48:17également être prononcée voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité à 13 heures sonia merci
00:48:23somaïa tout à l'heure pour le rappel des titres avec nos invités pour cette seconde partie de
00:48:27midi news on accueille avec plaisir rudy manna merci d'être avec nous bonjour à vous meilleur
00:48:32vent cette nouvelle année merci malheureusement les sujets sont les mêmes voire même plus grave
00:48:37parce qu'il y a une concentration je disais une accélération tous les clignotants sont au roux
00:48:40je rappelle vous êtes porte-parole du syndicat alliance nous sommes toujours avec arthur de
00:48:45vatrigan avec naïma m fadel avec judith vaintraub et régis le sommier et je voudrais qu'on démarre
00:48:50par cette affaire je vous disais tout à l'heure édifiant tubu est ce que je vous laissez choisir
00:48:54l'adjectif qui s'y est le mieux à ce qui s'est passé dans cet immeuble d'ivry sur scène où la
00:49:00police a fini par saisir une grande quantité de drogue et à l'origine c'est un habitant de
00:49:05l'immeuble qui a averti la police il a dénoncé en réalité son sous locataire mais dans un premier
00:49:11temps après avoir averti bien les forces de l'ordre au début n'a pas été écouté puis sont arrivés
00:49:17rapidement les menaces une forme de harcèlement même et selon son avocat cette personne a dû
00:49:22quand même quitter la france regardons le sujet préparé par nos équipes c'est dans cet immeuble
00:49:29d'ivry sur scène que la police a saisi le 24 décembre dernier plus de 10 kg de cannabis à
00:49:36l'origine de cette perquisition la découverte par l'un des locataires de l'immeuble que l'appartement
00:49:41qu'il soulouait servait à un trafic de drogue il prévient la police mais quelques heures après la
00:49:46saisie il est la cible de menaces de mort de la part des dealers qui lui réclament 300 mille euros
00:49:51il décide alors de porter plainte accompagné de son avocat pendant qu'il était devant les
00:49:56enquêteurs à déposer plainte il recevait encore des menaces de mort avec un numéro téléphone qui
00:50:02s'affichait et j'ai alors suggéré ainsi que mon client aux enquêteurs de procéder à une
00:50:12interpellation parce que les personnes qui menaçaient mon client ignoraient que la police
00:50:18avait déjà réalisé une perquisition et pensait que c'était mon client qui avait volé les
00:50:25stupéfiants seulement ni les enquêteurs ni le procureur de la république n'ordonnent
00:50:30l'interpellation des dealers une décision incompréhensible pour maître adrien gabot
00:50:34qui déplore une situation traumatisante pour son client client regrette presque d'avoir saisi
00:50:44la police selon maître adrien gabot le parquet de créteil ne lui a pas non plus donné d'informations
00:50:50bon je voudrais préciser à ce stade et vous en êtes rudy mana la foi le témoin et l'acteur que
00:50:56la police que les policiers réagissent vite compte tenu évidemment la gravité de ces affaires alors
00:51:01cet avocat de cette personne aujourd'hui menacère se l'était sur le plateau tout à l'heure de
00:51:06ces news chez pascal pro écoutons le quand même sur certains détails le dérouler cette affaire
00:51:1023 décembre il appelle un premier commissariat celui d'ivry on en a parlé un d'ivry ça ne
00:51:20nous intéresse pas on vous rappellera plus tard le 24 décembre avec une information qui confine
00:51:27aux cadeaux de noël j'appelle la brigade des stupéfiants du val-de-marne il y a eu la
00:51:34perquisition c'était le 24 au soir mon client le 24 au soir fait sa déposition il essuie un
00:51:43certain nombre de menaces de mort et de demandes de restitution parce que les dealers pensaient
00:51:50que mon client avait volé les stupéfiants et n'avait pas saisi la police le lendemain le
00:51:5725 décembre à 10 heures à créteil on va porter plainte encore des menaces de mort une demande
00:52:05de paiement d'argent à hauteur de 300 mille euros le parquet de créteil qui est au courant de tout
00:52:13ça puisque c'est en lien avec le parquet de créteil rien rien alors affaire compliquée que à la fois
00:52:22des policiers des magistrats parce qu'ils parlent du parquet à la fois du commissariat et mis tout
00:52:27ce temps parce que c'est une c'est une saisie qui n'est pas anodine rue du manin je sais pas si vous
00:52:32êtes au courant des détails de cette affaire mais comment vous réagissez à ça déjà quand vous avez
00:52:36il ya beaucoup d'appels malveillants faut se dire les choses dans un commissariat et vous savez quand
00:52:40vous recevez un appel d'une personne que vous connaissez pas et qui vous dit bon là il ya 300
00:52:44kilos de stupéfiants franchement 99% des cas c'est des appels malveillants pour faire venir les
00:52:50policiers leur temps des guet-apens ça c'est une première chose la deuxième chose quand on a une
00:52:54déclaration comme ça à faire c'est préférable d'aller dans le commissariat pour pour déclarer
00:52:59sur un procès verbal ce qui se passe dans l'appartement qu'il a apparemment souloué après
00:53:04on parle toujours au conditionnel et effectivement les policiers apparemment sont intervenus le
00:53:08lendemain la brigade des stupéfiants ont saisi la marchandise qui se trouvait à l'intérieur de
00:53:13cet appartement souloué et du coup les dealers ils sont devenus un peu nerveux et ça je
00:53:19peux l'entendre alors là on est dans le dans le système des mafieux dans le système des
00:53:24trafiquants de stupes qui aujourd'hui maîtrise certaines de ces cités et lorsque vous les
00:53:30dénoncer ou vous vous vous faites saisir de la marchandise qui leur appartient mais ils veulent
00:53:37se venger d'une manière ou d'une autre ça c'est une réalité c'est pour ça qu'on a besoin de
00:53:41l'anonymat systématique dans ce genre de choses et dites moi on peut pas croire qu'un citoyen honnête
00:53:47qui a dénoncé cela ne s'est pas protégé. Manifestement c'est pas toujours évident de le
00:53:53protéger rapidement alors maintenant effectivement à partir du moment où il y a eu un dépôt de
00:53:56plainte derrière le parquet peut décider de le faire protéger ça c'est pas les policiers
00:54:00d'initiative qui vont le protéger c'est le parquet qui va décider de le faire de le protéger parce
00:54:04qu'effectivement s'il dit qu'il a qu'il a reçu des menaces de mort ou des menaces de rançon on lui
00:54:09a demandé une rançon apparemment de 300 000 euros il est évident qu'à un moment donné va falloir le
00:54:13protéger ou alors qu'il parte dans une autre ville parce que parce que ça peut être compliqué
00:54:17pour lui mais malheureusement on est en france en 2025 ça n'a pas changé de 2024 et cette même
00:54:23mise est trafiquant elle existe elle existe partout en france. Elle existe, écoutez le ministre j'allais
00:54:28dire le ministre de l'intérieur Gérald Darmanin qui est ministre de la justice et j'étais chez
00:54:33nos confrères de RTL ce matin qui affirmaient que la république était en échec sur ce sujet
00:54:38mais écoutez un devoir d'introspection et ce serait salutaire non mais bon ainsi va ainsi va
00:54:46la république. Il rejoint les magistrats qui l'ont dit notamment le procureur de Marseille qui l'a dit
00:54:52et qui ont été pour la plupart un peu retoqués par monsieur Dupond-Moretti. Ils avaient même été en guirlandais si je peux dire.
00:55:04Mais tout ça en fait c'est le vrai problème et ça vous pourriez mieux nous en parler encore mais
00:55:10du rapport entre la police et les indics quand on veut s'attaquer au trafic de drogue il faut
00:55:16protéger un certain nombre de personnes il faut les localiser il faut que les personnes soient prêtes.
00:55:21Là pardonnez-moi c'est un autre système. C'est un travail considérable. Déjà on n'a pas les moyens d'identifier tous les portables dans les prisons.
00:55:28L'affaire de Bacnor c'était exactement ça. C'était comment protéger à la fois un indic et faire en sorte de faire tomber le réseau.
00:55:39Et parfois évidemment...
00:55:41Et vu comment le film avait...
00:55:43C'était la fin.
00:55:45C'est plutôt effrayant.
00:55:47Qui était ministre de l'intérieur à l'époque ?
00:55:49Manuel Valls.
00:55:51Les policiers avaient été poursuivis.
00:55:53C'est un peu perfide.
00:55:55C'est un peu perfide mais je remarque quand même que je vois beaucoup de nouveaux ministres, ex-ministres qui débarquent et qui nous expliquent voilà ce qu'il faut faire, voilà ce qu'il faut faire dès qu'ils étaient eux-mêmes au poste.
00:56:04Et c'est pour ça que ça tourne à vide.
00:56:06Et qu'il y a une illusion de l'action et ça peut être dévastateur.
00:56:08Il y avait aussi des policiers qui avaient été poursuivis parce qu'on remettait en cause hypocritement cette culture de l'indic.
00:56:16Bien sûr.
00:56:18On l'a toujours eu. C'était important.
00:56:21Mais je voulais aussi rebondir sur ce qu'a dit Rudy.
00:56:23C'est extrêmement important parce que moi je l'ai vécu quand j'étais déléguée du préfet.
00:56:26Notamment quand il y a eu les attentats.
00:56:28On avait demandé aux habitants d'être alertes, de faire preuve de civisme.
00:56:32Et certains, donc moi je faisais des réunions auprès du préfet mais en petit comité.
00:56:37Et ils étaient conscients de ça mais ils disaient mais jamais de la nuit on va appeler votre fameux numéro 1.
00:56:43Mais au-delà de la peur, c'est à l'état de...
00:56:45Exactement si.
00:56:47Mais même si vous voulez qu'il y ait...
00:56:50Exactement.
00:56:52Mais même si vous voulez avoir un élan civique et que justement les Français, les habitants se disent
00:56:58mais moi je vois telle chose, telle chose ou j'assiste à telle violence, agression ou trafic.
00:57:05Je veux dénoncer.
00:57:07Ce que vous avez dit tout à l'heure, on n'est pas en capacité, ce que vous avez dit Sonia, de protéger les citoyens.
00:57:12Même quand il y a un tel niveau de terreur chez les gens qui habitent dans ces endroits.
00:57:16Que même quand les journalistes viennent, qu'il y a un fait divers, quelque chose qui s'est passé,
00:57:19ils n'osent pas témoigner, ils ne veulent pas parler parce qu'ils ont peur qu'on leur dise regardez vous avez...
00:57:24Une très grande partie, une très grande majorité.
00:57:26Et pour certains, complicité et ils vivent aussi de ces trafics.
00:57:30Pour certains, j'ai bien dit.
00:57:32Bien sûr.
00:57:34Permettez-moi de protéger les propos.
00:57:36On a parlé de l'affaire de la BAC Nord qui a fait couler énormément d'encre.
00:57:39Effectivement c'était Manuel Valls le ministre de l'Intérieur.
00:57:41Croyez bien que les policiers, on ne l'a pas oublié.
00:57:43Et il s'avère qu'il y a eu quand même 7 relaxs au procès.
00:57:48Et que les autres sanctions ont été de la prison avec sursis.
00:57:51Alors qu'il y a 9 policiers qui ont été incarcérés au moment de l'affaire.
00:57:55Parce qu'il fallait créer le buzz et il fallait montrer qu'on l'avait plus blanc que blanc.
00:57:59Mais vous avez raison de le dire, ces policiers en fait, ils avaient des indics.
00:58:03Et effectivement, ils leur donnaient des barrettes de cannabis en échange.
00:58:06Mais ça leur permettait de faire des grosses affaires.
00:58:08Et c'est pour ça que cette BAC à l'époque était considérée comme la meilleure de France.
00:58:12Sauf qu'il y a eu des témoignages un peu farfelus.
00:58:16Il y a eu une enquête.
00:58:17Et du coup ce processus-là n'était pas très légal.
00:58:21Mais ça permettait d'interpeller beaucoup de voyous.
00:58:23Alors il faut savoir ce qu'on veut.
00:58:24Est-ce qu'on veut interpeller des gros voyous ?
00:58:26Et à ce moment-là, il faut avoir des pratiques.
00:58:28On veut des petits chiffres dans un petit tableau pour les poster dans les matinales le lendemain malheureusement.
00:58:32Ecoutons Gérald Darmanin, aujourd'hui garde des Sceaux.
00:58:37Nous avons une justice qui contrairement à ce qu'on peut penser parfois,
00:58:40ne manque pas d'avoir la main lourde sur les trafiquants de stupéfiants,
00:58:43mais dont la plupart des personnes par manque d'audience,
00:58:46c'est-à-dire par manque de comparution et de jugement,
00:58:50mettent beaucoup trop de temps à être jugées.
00:58:52Il y a des affaires criminelles à Paris, c'est 11 années d'attente pour être jugée.
00:58:56Et deuxièmement, sont libérées de leur détention provisoire
00:58:59parce que nous ne sommes pas capables de faire de l'audiencement dans la justice.
00:59:02Rien ne va dans le ministère qui m'appartient sur cette question de la drogue.
00:59:07Alors, on peut le rejoindre.
00:59:09Mais bon, vous avez fait partie, M. Darmanin, depuis très longtemps de gouvernements
00:59:13qui ont été solidaires des différentes gardes des Sceaux.
00:59:16Vous avez travaillé vous-même avec M. Dupont-Moretti.
00:59:18Vous n'avez pas dénoncé cela à ce moment-là ?
00:59:22Ou alors vous découvrez une session, ça m'étonne.
00:59:24Vous y croyez ?
00:59:26Non, franchement, ce « rien ne va » est à la fois dramatique pour la réalité qu'il décrit
00:59:31et pour la politique elle-même.
00:59:33Pour exactement l'aveuglement dont il ténoigne, le laisser faire.
00:59:38Des décennies de ministres de la justice se sont succédés sans rien changer à la situation
00:59:46quand ils ne l'empiraient pas.
00:59:47On a souvent parlé de cette invention du délai entre le jugement d'un mineur
00:59:54et le prononcé de sa condamnation.
00:59:56Un délai de six à neuf mois pour lui permettre de réfléchir
00:59:59et d'entamer éventuellement sa rédemption.
01:00:02Ça c'est une œuvre connue, c'est Christiane Taubira qui avait pensé,
01:00:05Nicole Belloubet qui a commencé à écrire le texte de loi
01:00:10et Éric Dupont-Moretti qui l'a fait voter.
01:00:13Bravo !
01:00:14Et qui a fait une circulaire aussi, Nicole Belloubet, pour ne pas incarcérer
01:00:17quand on a moins d'un enferme, pour ne pas incarcérer les gens qui ont moins d'un enferme.
01:00:20Déjà qu'on n'a pas très souvent un enferme en France,
01:00:23on a la certitude aujourd'hui de ne pas être incarcéré si vous avez un enferme.
01:00:26D'ailleurs l'influenceur Zaza Youssef avait été condamné l'année dernière
01:00:30dans le cadre des émeutes de juin 2023.
01:00:34Il avait été condamné à un an qu'il n'a pas fait.
01:00:38Et attendez, pourquoi ? Pour quel méfait ?
01:00:41Il avait incendié un gymnase où il y avait des enfants
01:00:45qui étaient en train de s'entraîner et des bénévoles.
01:00:48Ils étaient à l'intérieur, vous voyez ?
01:00:50Et vous savez ce qu'il a dit le procureur ?
01:00:52La France est bonne mère.
01:00:54Revenons justement sur cette situation actuelle de ces influenceurs algériens,
01:00:58enfin influenceurs de ces...
01:01:00Ici c'est des influenceurs de haine, mais c'est des influenceurs de haine.
01:01:03Prêcheurs de haine.
01:01:05Leur arrestation, la main aux influences du pouvoir algérien,
01:01:08résumée par Célia Barotte.
01:01:12Ils se présentent comme influenceurs et sont désormais dans le viseur de la justice
01:01:16pour leurs déclarations tenues sur les réseaux sociaux.
01:01:19A l'issue de sa garde à vue, l'Algérien sous OQTF Zaza Youssef
01:01:23est poursuivi pour apologie publique d'un acte de terrorisme
01:01:26commis au moyen d'un service de communication au public en ligne.
01:01:29En attendant d'être jugé le 24 février prochain,
01:01:32il a été placé en détention provisoire.
01:01:35Pour Imad Tintin, lui aussi Algérien et sous OQTF,
01:01:38contrairement aux réquisitions du parquet de Grenoble,
01:01:40il a été placé sous contrôle judiciaire en attendant d'être jugé
01:01:43en comparution immédiate ce lundi,
01:01:45pour provocation directe à un acte de terrorisme
01:01:48commis au moyen d'un service de communication au public en ligne.
01:01:51C'est notamment grâce à l'activiste politique algérien Shaoqi Benzera
01:01:55que les autorités ont été alertées.
01:01:57On est sur une campagne organisée et organisée par le régime algérien,
01:02:02organisée par des relais du régime algérien en France.
01:02:06Ce régime est en train d'essayer de déstabiliser la France.
01:02:10Il y a une campagne de terreur.
01:02:12Moi, c'est pour ça que j'ai décidé de lancer l'alerte.
01:02:15Même cas également à Montpellier,
01:02:17où le maire Michael de Lafosse et le préfet de Leraux
01:02:20ont réalisé un signalement suite à la publication d'une vidéo sur TikTok
01:02:24d'un homme utilisant le pseudo Ami Boalem DZ.
01:02:27Ce dimanche, il a été interpellé et placé en garde à vue
01:02:30pour provocation publique et directe et non suivie des faits à commettre un crime.
01:02:34Ses trois influenceurs encourent jusqu'à 7 ans d'emprisonnement
01:02:37et 100 000 euros d'amende.
01:02:39Je ne sais pas quelle a été la réaction de nos téléspectateurs
01:02:42quand on a appris cette affaire.
01:02:44On a commencé par deux influenceurs et maintenant trois.
01:02:46Je me suis dit que la France est une immense zone de non-droit,
01:02:49on l'a dit tout à l'heure,
01:02:50pour qu'un écrivain franco-algérien soit emprisonné
01:02:53et que pour des individus sous OQTF, algériens menacent la France.
01:02:58Je rappelle quand même que pour Boalem Sansal,
01:03:00je voudrais le dire, ça passe au silence,
01:03:02ça devrait être un scandale.
01:03:04Peut-être que la diplomatie agit en soument,
01:03:06mais elle le fait tellement en soument
01:03:07que la discrétion est en train de nous interpeller.
01:03:09Ça devrait être un scandale.
01:03:11Ça ne l'est pas chez la gauche kéfiée, on va le dire,
01:03:14mais ça devrait être un scandale chez tous les responsables politiques
01:03:17qui devraient en parler matin, midi et soir.
01:03:19Ça ne l'est pas.
01:03:20Mais Boalem Sansal est juste, il faut le rappeler,
01:03:23un opposant politique au régime algérien.
01:03:25Ce n'est pas quelqu'un qui appelle à faire des attentats,
01:03:28qui appelle à faire des campagnes de terreur en Algérie.
01:03:31Là, on a deux poids, deux mesures, évident.
01:03:33On a des personnes qui, eux, se permettent d'une liberté et d'un laxisme
01:03:37dont ils ont bénéficié pendant des années,
01:03:39c'est-à-dire de vivre chez nous confortablement,
01:03:41d'avoir accès au réseau et de pouvoir se faire une communauté,
01:03:44tout ça pour finalement aller contre le pays qui les héberge.
01:03:48C'est tout simplement ça.
01:03:49Mais parce que le pays qui les héberge ne veut bien ?
01:03:51Bien sûr, avec notre approbation.
01:03:54Ce qu'on entend quand on voit, ce qui est assez étonnant,
01:03:58pardonnez-moi, on parlait de Gérald Darmanin tout à l'heure,
01:04:01qui, comme le disait Arthur, a l'impression,
01:04:04comme certains ministres, d'arriver à un nouveau poste
01:04:07et donc de dire voilà la méthode et avant,
01:04:10je n'étais pas en poste et il ne s'est rien passé.
01:04:13Donc une sorte de page blanche.
01:04:15Mais là, les faits qui leur sont reprochés,
01:04:18mais qu'est-ce qui empêchait de les condamner pour ça ?
01:04:20Il y a six mois, il y a un an, il y a un an et demi,
01:04:23quand ils ont commencé à proférer ces menaces.
01:04:25Parce que ce n'est pas nouveau, encore une fois,
01:04:27ils ne se sont pas construits une communauté de 400 000 followers
01:04:33comme celui de Brest, comme ça.
01:04:36C'est quelqu'un qui agit depuis des mois, des années.
01:04:41Je suis allée voir aussi, parce que voyons ce qu'il disait avant.
01:04:43Je pense qu'avant, ce n'était pas la prose et un amour de la France immodérée.
01:04:47Il est vrai que c'est la première fois qu'il y a une attaque quand même orchestrée.
01:04:50Ils sont trois casiers en même temps,
01:04:52donc il y a quand même peut-être quelque chose qui est préparé.
01:04:55Mais est-ce que l'acronyme OQTF veut encore dire ?
01:04:58Est-ce qu'on ne devrait pas enlever ?
01:05:00Obligation de quitter le théâtre, il n'y a plus d'obligation.
01:05:02Invitation, il faudra mettre IQTF.
01:05:04Mais vous savez, pour ces influenceurs algériens,
01:05:06nous, je me place en tant que policier, bien évidemment,
01:05:09mais en tant que citoyen, on attend un seul triptyque.
01:05:12Action, réaction, incarcération.
01:05:15Et pas action, réaction, libération.
01:05:18Parce que le premier est en détention provisoire,
01:05:21mais le second, à l'attente de son comparution immédiate cet après-midi,
01:05:24a été libéré.
01:05:26Et ça, je trouve ça scandaleux.
01:05:28On avait trois jours.
01:05:29Pourquoi ils ne l'ont pas mis en mandat de dépôt pendant ces trois jours ?
01:05:32Mais ça ne passe pas, ça, chez les gens.
01:05:34Je pense que les juges des applications de peine,
01:05:36moi je le dis vraiment, il faut les supprimer.
01:05:38Ça ne sert à rien parce que justement,
01:05:40ils vont à l'encontre du jugement des magistrats.
01:05:43Ça ne passe pas, c'est le...
01:05:45Vous avez entendu mon raisonnement.
01:05:46À Grenoble, le procureur, d'ailleurs...
01:05:48Même si le ministre de l'Intérieur dit de ne rien laisser passer.
01:05:50Ça, ça ne passe pas.
01:05:51Là, le boulot a été fait.
01:05:52Il faut reconnaître que le boulot a été fait.
01:05:54Le procureur, hier, a fait un tweet
01:05:56où il dit que lui demande un mandat de dépôt
01:05:58pour le gars de Grenoble.
01:05:59Et c'est le juge d'application.
01:06:00Il le cite, il le cite.
01:06:02Il dit que c'est lui qui le fait ressortir.
01:06:04On se tire à chaque fois une balle dans le cul.
01:06:05Mais ça rejoint l'affaire La Petite Philippine,
01:06:09qui a justement été la pauvre violée
01:06:12à la détention des libéraux.
01:06:13Exactement, qui avait...
01:06:14Mais pardonnez-moi.
01:06:15On s'est rappelé que les juges...
01:06:17Moi, je pense au juge Tony Skurtis.
01:06:20Il s'appelle comme ça.
01:06:21Qui s'était rendu célèbre.
01:06:22Vous le connaissez sans doute.
01:06:24Il était juge aux comparaisons immédiates.
01:06:27Aux comparaisons immédiates, vous pouvez dire aux prévenus
01:06:30est-ce que vous voulez un délai pour préparer votre défense ?
01:06:33Et lui, ce juge-là, disait
01:06:35je vous préviens, c'est un mandat de dépôt.
01:06:37Le délai, ça ne sera pas vous retenir.
01:06:39C'est ça que vous avez raison.
01:06:41Attendez.
01:06:42Il y a aussi plus grave que ça ?
01:06:44Excusez-moi, juste l'anecdote.
01:06:46Ce juge a été persécuté par toute une partie de la magistrature.
01:06:50Évidemment, syndicats de la magistrature en tête,
01:06:53mais pas que lui.
01:06:55Il a eu de gros ennuis avec une partie de sa hiérarchie.
01:06:58Vous allez être choqués par ce que je dis.
01:07:00Évidemment, tout ce que disent et mettent en avant ces influenceurs,
01:07:05c'est totalement inadmissible et choquant.
01:07:07Mais est-ce que c'est surprenant ?
01:07:08A eu égard à ce que vous disiez, Arthur,
01:07:10à tout ce qui a été dit pendant des années dans l'éducation nationale,
01:07:13à tout ce qu'on a mis dans certaines têtes ?
01:07:15Est-ce que certains responsables politiques eux-mêmes,
01:07:17dans notre pays, disent sur la France ?
01:07:19Non.
01:07:20Quand on voit encore les commémorations au mois de novembre à chaque fois,
01:07:22on récite comme des perroquets le récit du pouvoir algérien
01:07:27sur la colonisation et la guerre d'Algérie,
01:07:29qui est à 89% pour le A.A.Z.
01:07:33Il y a plein de choses comme ça qui alimentent la victimisation.
01:07:38Et nous, on récite comme des perroquets.
01:07:40Après, l'Algérie, à priori, vu les déclarations de Théboune,
01:07:43est en guerre contre la France.
01:07:45On pourrait accepter la déclaration de guerre.
01:07:47Et un binational qui professe des menaces contre un pays
01:07:51dans un état de guerre, ça se passe comment ?
01:07:52Ça se passe par l'intelligence avec l'ennemi.
01:07:54Et donc vous pouvez ?
01:07:55Bien sûr.
01:07:56La justice n'est pas la même.
01:07:57Tout à l'heure, Sonia a dit quelque chose d'important.
01:07:59La justice n'est pas la même.
01:08:00Surtout ces milliers qui ont approuvé la plupart des fonds.
01:08:04Je ne parle pas des likes.
01:08:05Moi, je parle des gens.
01:08:06C'est-à-dire un crétin qui like.
01:08:08Non, je parle des influenceurs.
01:08:10Ceux qui professent, qui reconnaissent.
01:08:12Dans ces cas-là, on est en état de guerre.
01:08:14On peut faire un échange de nationalités.
01:08:16On peut les mettre en prison dans des circonstances un peu différentes.
01:08:18Et puis, on va voir si le pouvoir algérien les aime tellement.
01:08:21Parce que le nombre de Franco-Algériens qui sont condamnés en France,
01:08:25on a quand même pas mal.
01:08:26On les met tous en prison.
01:08:27On peut faire un échange de prisonniers avec sans salle.
01:08:28On va voir comment va réagir l'État algérien.
01:08:30Bizarrement, ils vont se rendre compte que l'État algérien
01:08:33n'est pas si protecteur que ça.
01:08:35Ils n'aiment pas tant que ça les influenceurs anti-français.
01:08:37Sur ce sujet.
01:08:38Et celui-ci, c'est une question de courage et de volonté politique.
01:08:41Dans quelques jours et dès demain,
01:08:42la plupart des responsables politiques vont se déclarer Charlie.
01:08:45La question, c'est qu'est-ce qu'il y a derrière le slogan ?
01:08:47Parce que regardez d'ailleurs votre une très explicite.
01:08:51L'incorrect, ceci n'est pas une caricature de Mahomet.
01:08:55Dix ans après, beaucoup dénoncent un recul inquiétant.
01:09:01Je la montre de nouveau.
01:09:02C'est vrai qu'elle nous a beaucoup interpellés.
01:09:04Je ne sais pas quel a été le processus pour aboutir à telle une.
01:09:09On s'est posé la question de comment on analyse ce qui s'est passé depuis dix ans
01:09:15et la caricature est devenue un symbole.
01:09:17Moi, Charlie Hebdo, ce n'est pas du tout macabre.
01:09:18Je les trouve puriles, adolescents et idiots.
01:09:21Mais Charlie a dépassé Charlie.
01:09:23Quand on dit je suis Charlie, ce n'est pas en fait la France qui est devenue Charlie.
01:09:26C'est Charlie qui est devenue la France.
01:09:27Je rappelle qu'il y a eu des marseillaises qui s'envolaient pendant la manifestation.
01:09:31Charlie a toujours détesté la marseillaise.
01:09:32Il y avait des drapeaux français.
01:09:34Et puis, étonnamment, ces bouffeurs de curés sont morts en chrétien
01:09:37parce qu'après un massacre, ils ont dit tout est pardonné.
01:09:39Donc, ça a dépassé Charlie.
01:09:42C'est pourquoi moi, je suis Charlie parce que je reconnais en tant que Français
01:09:46et c'est l'oncle gênant au bout de la table ou le petit frère idiot
01:09:49qui n'avait pas dépassé le stade du gamin qui fait des dessins de pénis sur la table de classe.
01:09:54Mais c'est ma famille.
01:09:55Et Charlie n'est pas que Charlie.
01:09:57Donc, sauf que la question qu'on s'est posée, c'est quel bilan on va faire
01:10:01et quel bilan va faire la politique et vont faire les médias.
01:10:04Et on a fait le pari que tout le monde allait dire le combat continue.
01:10:07Or, personne ne va faire une caricature de Mahomet.
01:10:12Il y en a qui vont penser que c'est vingt idiots.
01:10:14Ils peuvent avoir raison.
01:10:15Mais la réalité, c'est que la majorité des journalistes qui ne vont pas le faire
01:10:20le font parce qu'ils ont peur de se faire transformer.
01:10:22Parce que ça conduit à une peine de mort.
01:10:24Voilà, c'est une mise à mort.
01:10:25Et donc, ça veut dire qu'on a perdu.
01:10:26C'est tout.
01:10:27On peut dire tout ce qu'on veut derrière.
01:10:29Mais la réalité, c'est qu'on ne fait plus de caricature
01:10:31parce qu'on a peur de se faire tuer.
01:10:32On marque une pause et on continue d'en parler.
01:10:38Midi News à suivre.
01:10:39Dans quelques instants, nous serons à Mayotte.
01:10:41Marine Le Pen est en déplacement.
01:10:43Alors, il y a évidemment l'urgence humanitaire
01:10:45et la situation migratoire dénoncée désormais, faut-il le dire,
01:10:48par trois ministres, trois membres importants du gouvernement.
01:10:52Et vous entendrez la réaction de Marine Le Pen.
01:10:54Mais tout d'abord, le rappel des titres avec Somaya Labidi.
01:10:57A la une, Sonia, des propos qui risquent de faire grand bruit.
01:11:00On a oublié de nous dire merci d'intervenir militairement
01:11:03en Afrique contre le terrorisme depuis 2013.
01:11:06Déclaration d'Emmanuel Macron en marge
01:11:08de la traditionnelle conférence des ambassadeurs.
01:11:11Nicolas Sarkozy à nouveau devant la justice.
01:11:14L'ancien président est soupçonné de financement occulte
01:11:16de sa campagne présidentielle de 2007.
01:11:19Après 14 ans de scandales et d'accusations,
01:11:21le procès s'ouvre à l'instant à Paris pour lui et aux autres prévenus.
01:11:25Et puis on termine avec ce chiffre alarmant.
01:11:28Au moins 31 femmes exécutées en Iran en 2024.
01:11:31Un chiffre record selon l'ONG Iran Human Rights
01:11:34qui a commencé à recenser l'application de la peine capitale
01:11:37dans la République islamique en 2008.
01:11:40Merci Somaya.
01:11:42Évidemment, quand on voit ce chiffre, c'est glaçant.
01:11:46En Iran, islamiste un jour, islamiste toujours.
01:11:49Nous en parlions avec Régis Saumier pendant le journal.
01:11:52Je diagnose les spectateurs.
01:11:54On parlait de ce qui se passe en Syrie et du nouveau pouvoir.
01:11:57Et là, je vois et on entend ce que va dire Oscar Emmanuel Macron
01:12:01au sujet du terrorisme en Afrique et de la réaction,
01:12:04l'action de la France contre les djihadistes.
01:12:07On a oublié de nous dire merci.
01:12:09On va attendre longtemps à mon avis, malheureusement,
01:12:12de la part des dirigeants ou des pouvoirs d'être remerciés.
01:12:16D'autant que le fléau djihadiste en Afrique,
01:12:19il est en partie lié à la guerre, à l'intervention pilotée
01:12:22par la France et l'Angleterre à l'époque en Libye.
01:12:25C'est ça qui a ouvert les vannes véritablement
01:12:28et qui a déstabilisé le Sahel.
01:12:30On est venu ensuite en urgence avec l'opération Serval
01:12:34sous François Hollande.
01:12:36On a été un pompier pyromane.
01:12:38Un petit peu.
01:12:39C'est une des conséquences de la guerre en Libye.
01:12:42Ce déferlement des arsenaux de Kadhafi sur l'Afrique,
01:12:45les colonnes de djihadistes venus de Libye,
01:12:48aux djihadistes d'ailleurs anciens du GIA algérien au Sahel.
01:12:53Tout cet attelage a fait la déstabilisation du Sahel.
01:12:58Donc quelque part, c'est cette guerre en Libye
01:13:01qui est au départ, à mon avis, le problème,
01:13:03le vrai facteur déstabilisateur de l'Afrique.
01:13:06Même si on pense aussi à nos soldats, évidemment,
01:13:08et vous le faites.
01:13:09Vous les avez souvent accompagnés.
01:13:11Je les ai accompagnés.
01:13:12Je peux vous dire que l'armée française
01:13:14a fait un travail magnifique de lutte contre le terrorisme.
01:13:17Malheureusement, elle n'a pas été là pour garder ces États
01:13:21ou pour faire en sorte que...
01:13:23Et on est peut-être restés trop longtemps également.
01:13:25Cette lecture qui vise à rejeter la totalité de la responsabilité
01:13:29sur la France et ses alliés à cause de ce qu'ils ont fait
01:13:34pendant la guerre en Libye me heurte profondément.
01:13:38Les responsables du terrorisme sont d'abord les terroristes islamiques,
01:13:44d'une part, et d'autre part...
01:13:46Si je peux finir ma phrase.
01:13:48Si on peut critiquer cette opération,
01:13:53le gros problème, c'est qu'elle n'a pas été suivie.
01:13:56Ça a été une fois et puis ensuite...
01:13:58On a eu un chaos sécuritaire.
01:14:00Parce que les voisins allaient bien.
01:14:02Parce qu'on n'est pas restés.
01:14:03La Libye elle-même.
01:14:04C'est un pays totalement à l'abandon.
01:14:06Et parce qu'on n'a pas géré la suite.
01:14:08Mais gérer la suite, ça veut dire quoi ?
01:14:10On peut parler par exemple de l'intervention en Irak aussi.
01:14:12Quand les États-Unis sont intervus en Irak,
01:14:15on ne peut pas dire qu'ils ont créé Daesh.
01:14:17Indirectement, si.
01:14:19Ils ont créé Daesh.
01:14:20Mais c'est pareil.
01:14:22C'est le problème d'une intervention non suivie.
01:14:25Suivie quoi ?
01:14:27Déboulonner Kadhafi ou déboulonner Saddam Hussein,
01:14:30le problème reste le même.
01:14:32Qu'est-ce qu'on fait après ?
01:14:34Si on n'a pas cette solution-là, autant ne pas y aller.
01:14:37Qu'est-ce qu'on fait après ?
01:14:39Judith aussi.
01:14:41Je parle des conséquences.
01:14:43Vous parlez des conséquences, évidemment.
01:14:45Mais c'est vrai qu'une telle phrase,
01:14:47on a oublié de nous dire merci,
01:14:48alors que normalement on devrait avoir des réactions.
01:14:50Nous parlions de l'Algérie forte et éviter toute molesse.
01:14:53Ça nous choque.
01:14:54C'est humiliant.
01:14:56On s'est fait foutre dehors à coups de pied dans le derrière.
01:14:59Et qu'est-ce que dit Emmanuel Macron ?
01:15:00Vous auriez pu nous dire merci.
01:15:02On est en mélange d'OSS et d'humiliation.
01:15:04C'est assez effrayant.
01:15:05Et à l'instant, Emmanuel Macron qui a réagi,
01:15:07on attendait sa réaction sur Boalem Sansal.
01:15:10On s'étonnait justement de ce mutisme.
01:15:13Et à l'instant, le président de la République a réagi.
01:15:16Je vais découvrir avec vous ce qui vient d'être dit
01:15:18sur l'écrivain franco-algérien.
01:15:21J'ai une pensée singulière
01:15:23pour un combattant de la liberté écrivain franco-algérien
01:15:27qui est Boalem Sansal.
01:15:29Il est détenu de manière totalement arbitraire
01:15:32par les responsables algériens.
01:15:35L'Algérie que nous aimons tant
01:15:37et avec laquelle nous partageons tant d'enfants et tant d'histoires
01:15:41entre dans une histoire qui la déshonore
01:15:44à empêcher un homme gravement malade de se soigner.
01:15:48Et ça n'est pas à la hauteur de ce qu'elle est.
01:15:51Et nous qui aimons le peuple algérien et son histoire...
01:15:53Voilà, pour la première réaction.
01:15:54C'est bizarre de dire que le problème,
01:15:56c'est qu'on empêche de Boalem Sansal de se soigner.
01:15:59C'est ce qu'il termine sa phrase comme ça.
01:16:00Non, le problème, c'est qu'on a enfermé un Français.
01:16:02C'est pour ça que je vais demander quand même l'entièreté
01:16:04de la phrase du président de la République
01:16:06parce que je n'imagine pas qu'il n'ait pas condamné l'emprisonnement d'abord.
01:16:09Si, il a commencé par là,
01:16:12mais après il dit que le problème, c'est qu'on n'arrive pas à le soigner.
01:16:14Non, le problème, c'est qu'en fait, il y a un Français
01:16:16qui est en prison pour des raisons politiques.
01:16:19On a connu ça dans l'histoire
01:16:23et on s'en revendique encore, Emmanuel Macron le premier d'ailleurs.
01:16:26Donc vous dites que la phrase n'est pas assez claire de condamnation ?
01:16:28Non, elle n'est pas claire.
01:16:30C'était le 20 novembre.
01:16:32Oui, c'est vrai, elle est tardive.
01:16:34Mais surtout, il faut crier en face.
01:16:37Vous avez une volonté de ménager encore l'Algérie ?
01:16:40L'Algérie que nous aimons tant.
01:16:42La deuxième phrase, c'est ça.
01:16:44C'est toujours essayer de...
01:16:47Mais là, c'est un Français qui est en prison pour des raisons politiques.
01:16:50Il faut arrêter de tortiller et de mettre des pincettes et d'habiller.
01:16:53Non, il faut être beaucoup plus au front.
01:16:56Encore une fois, la diplomatie, la politique, c'est un rapport de force.
01:16:59Nous, on prend ça comme si on jouait avec des marionnettes.
01:17:02Non, en fait, il faut être le président.
01:17:05Je ne vais pas dire qu'il ne se déshonore pas, mais l'Algérie rigole.
01:17:10C'est triste, évidemment.
01:17:12Une pensée aussi pour la femme de Borlème-Sensal,
01:17:14qui était tout aussi fatiguée et malade.
01:17:17J'accueille et je salue Éric de Ritmaten, qui est avec nous,
01:17:20parce qu'il y a un autre.
01:17:22Alors, on a évoqué tous les clignotants qui sont au rouge en ce début d'année.
01:17:25Il y a un autre clignotant.
01:17:26Alors, celui-ci, il est bien rouge.
01:17:28C'est celui du budget.
01:17:30La bataille périlleuse s'annonce.
01:17:32Oh, combien périlleuse pour François Bayraud.
01:17:34Écoutons si vous en êtes d'accord.
01:17:36Éric, le nouveau ministre de l'Économie.
01:17:38Éric Lombard.
01:17:40Je pense, alors que la semaine commence,
01:17:42qu'il y a plus de perspectives d'un dialogue fécond,
01:17:46je dirais, avec les partis de gauche,
01:17:48qu'avec le Rassemblement national.
01:17:51Mais encore une fois, moi, je suis ouvert.
01:17:53Et on verra ce que donnera le dialogue.
01:17:55Vous nous dites ce matin au micro ce qu'on veut éviter.
01:17:57En gros, c'est que le Parti socialiste vote la censure.
01:17:59Puisque mathématiquement, s'il ne votait pas la censure, vous passez.
01:18:02Le budget passe.
01:18:04Parce que maintenant, c'est bis repetita.
01:18:06On a déjà vécu l'histoire avec le gouvernement Barnier.
01:18:10C'est ça l'idée.
01:18:11Vous avez raison, Léa Salamé.
01:18:12Je pense qu'il y a des convergences possibles avec le Parti socialiste.
01:18:14Mais aussi avec le Parti communiste et avec les Verts.
01:18:17Alors, il y a aussi quand même, même si le ministre de l'Économie n'en tient pas compte,
01:18:21le Rassemblement national.
01:18:22Écoutons sur ce sujet ce qu'a pensé ce matin
01:18:24et ce qu'a dit le vice-président du RN, Sébastien Chenu.
01:18:27Si la construction du budget auquel s'attèle le ministre des Finances, Éric Lombard,
01:18:31ressemble à celui du précédent ministre des Finances,
01:18:34effectivement, il y a peu de chances de nous voir les soutenir.
01:18:38On va être reçus, à la demande de Marine Le Pen et Jordane Bardella,
01:18:41mon collègue Jean-Philippe Tanguy et moi-même,
01:18:43on sera reçus par Éric Lombard, ministre des Finances, vendredi.
01:18:46On va expliquer à Éric Lombard quelles sont nos fameuses lignes rouges,
01:18:49quelles sont nos attentes, quelles sont nos demandes.
01:18:51Qui n'ont pas changé par rapport au dernier budget.
01:18:54Seulement sur les économies que sur les recettes.
01:18:56On va lui expliquer.
01:18:57Nous, on a fait un plan d'économie de 15 milliards d'euros.
01:19:00On a fait un plan qui montrait qu'on peut aussi avoir davantage de recettes
01:19:04si on oriente bien, effectivement, en termes d'économies dans le pays.
01:19:08Il y a les lignes rouges.
01:19:09Quelles garanties vous avez que M. Bayrou ne fasse pas la même chose que M. Barnier ?
01:19:13Pour l'instant, nous n'avons aucune garantie.
01:19:15Et d'ailleurs, M. Bayrou n'a aucune garantie de notre côté
01:19:18qu'on censure ou qu'on ne censure pas.
01:19:20Alors justement, parlons-en avec vous, cher Éric de Rythmaten.
01:19:23Que savons-nous de la construction de ce budget ?
01:19:25Je le rappelle, le budget, ça nous concerne aussi au premier chef.
01:19:28Les impôts ou les éventuelles pistes d'économies vont nous impacter.
01:19:33On n'a pas grand-chose parce que de toute façon, il ne faut pas qu'il y ait de censure.
01:19:37Sinon, le budget tombera.
01:19:39Donc, c'est qu'Éric Lombard et Amélie de Montchalin
01:19:42comptent beaucoup sur le Parti socialiste, le Parti communiste, les écologistes.
01:19:46Et à la limite, ils font un peu l'impasse sur le RN.
01:19:48Donc, s'ils ont l'aval de la gauche, et c'est ça qui est inquiétant,
01:19:52c'est que la gauche, vous savez, c'est Olivier Faure, c'est François Hollande,
01:19:56qui étaient pour des impôts.
01:19:58Pour eux, être riche, c'est à partir de 4 000 euros.
01:20:00Donc, quand on entend Madame de Montchalin dire
01:20:02« Non, il n'y aura pas de hausse d'impôts sur les classes moyennes »,
01:20:05ça veut dire que ce sont ceux qui sont au-dessus.
01:20:07Mais classe moyenne, c'est quoi ? C'est 4 000 euros net par mois, c'est ça ?
01:20:10Le problème, c'est qu'aujourd'hui, il n'y a plus assez de Français qui payent d'impôts.
01:20:14Vous savez, il y a 66 % des Français qui ne payent pas d'impôts sur le revenu.
01:20:17Donc, ça pèse sur ceux qui, finalement, ont des bons revenus, mais qui travaillent dur.
01:20:22C'est pas parce que vous gagnez beaucoup d'argent que vous êtes un monstrueux capitaliste.
01:20:26Donc, on va encore élargir l'assiette de ceux qui payent déjà beaucoup d'impôts.
01:20:31Et on tape, finalement, sur le travail.
01:20:33Parce que je pense qu'il n'y a plus aujourd'hui de rentes,
01:20:35de gens qui s'enrichissent en faisant rien.
01:20:37C'est le travail qui paye.
01:20:39Donc, le problème, c'est qu'en fait, Éric Lombard se retrouve coincé.
01:20:43Il promet qu'il n'y aura pas de hausse d'impôts.
01:20:45Il promet qu'il n'y aura pas de hausse de TVA.
01:20:47Quand on lui pose la question sur les entreprises, il dit
01:20:51« Oui, bon, on va peut-être reprendre une idée du précédent gouvernement de M. Antoine Saint-Martin
01:20:55qui avait prévu une super taxe sur les super entreprises qui font des super bénéfices.
01:20:59On ne l'exclut pas. »
01:21:01Bon, mais encore une fois, on va taper sur les entreprises qui font vivre la France, en fin de compte.
01:21:06Il ne faut pas oublier que la croissance, elle vient des entreprises.
01:21:08Donc, ils vont faire le même budget, sauf que cette fois-ci, ils vont avoir en pire
01:21:11en ayant l'assentiment des socialistes.
01:21:14Ça va être la difficulté.
01:21:16Et quelles sont leurs convictions ?
01:21:18Parce que quand on construit un budget qui est quand même le cœur du réacteur, c'est d'abord ce qu'on veut.
01:21:22Je ne suis pas ministre de l'économie, mais ma conviction, c'est qu'aujourd'hui,
01:21:25il faut arrêter de faire des histoires, de jouer aux marionnettes.
01:21:29Il faut taper dans les dépenses publiques.
01:21:32Quand on pose la question sur la fonction, bien sûr qu'on ne va pas taper sur les fonctionnaires,
01:21:35mais peut-être qu'il y a de l'absentéisme qui n'est pas contrôlé.
01:21:38Peut-être qu'il y a des fonctionnaires, notamment dans les collectivités locales,
01:21:40qui ne travaillent pas suffisamment.
01:21:42Peut-être qu'il y a aussi quelque chose à faire sur l'AME, sur le 100% santé.
01:21:45Moi, je les reçois, les patrons qui viennent me parler du 100% santé,
01:21:48notamment dans le domaine de l'optique, en gratuité des lunettes,
01:21:51sans contrôle, sans rien, le dentaire, l'audition.
01:21:54Mais l'AME, vous avez vu ce qui s'est passé dans le précédent gouvernement.
01:21:57Le RSA, c'est pareil.
01:21:59Si on ne contrôle pas le RSA, c'est reparti pour des dépenses sociales somptuaires.
01:22:03C'est un tiers de la richesse qu'on crée en France, le social.
01:22:06Les retraites. Moi, ce matin, j'ai écouté M. Lombard, j'étais étonné.
01:22:10On lui pose la question plusieurs fois.
01:22:12Mais là, vous allez revenir sur le 64 ans, on va redescendre.
01:22:14Ah, on ne s'interdit rien.
01:22:16Ça veut dire quoi, ne s'interdit rien ?
01:22:18Et en même temps, il dit qu'il y a une déficit énorme.
01:22:21Donc, on ne peut pas non plus lutter contre le déficit
01:22:23et peut-être envisager de revenir sur le 64.
01:22:25Mais Eric, en fait, vous avez dit qu'on ne joue plus aux marionnettes, vous avez raison.
01:22:28Ils savent qu'ils sont condamnés, qu'ils ne vont rien faire.
01:22:31À ce niveau, dans le sens de la gauche, c'est une catastrophe pour l'économie
01:22:34parce qu'on est reparti dans des dépenses sociales,
01:22:36on est reparti dans des cadeaux,
01:22:38on est reparti dans le non-contrôle des dépenses somptuaires,
01:22:41ce fameux tonneau des Danaïdes.
01:22:43Donc voilà, c'est aujourd'hui, on n'ose pas dire,
01:22:45une fois pour toutes, sauvons le pays en réduisant nos dépenses publiques.
01:22:48Quand bien même ils le diraient,
01:22:50ils n'ont ni le temps ni le pouvoir pour le faire.
01:22:53Quand même, par exemple, on pourrait s'attaquer...
01:22:56Avec quelle majorité, chers amis ?
01:22:58Il y a des choses qui ne passent pas par la loi.
01:23:00On pourrait s'attaquer à quelques-unes des 238 agences de l'État.
01:23:04Par exemple, notamment aussi.
01:23:06Qui nous complotent un pognon de dingue,
01:23:08qui ne servent strictement à rien.
01:23:10Je ne parle pas du Conseil économique et social et environnemental, malheureusement,
01:23:13parce que lui, il est constitutionnel, figurez-vous.
01:23:15Il faut une révision de la Constitution pour supprimer cette usine à gaz.
01:23:19Mais enfin, il y en a d'autres qui ne sont pas.
01:23:21Les agences de l'eau.
01:23:24Alors, parce que là, non seulement, on va mener une politique délétère,
01:23:28mais ça convient à M. Bonfart, c'est un homme de gauche.
01:23:31Moi, je l'ai entendu dire que de toute façon, le capital a rapporté trop d'argent en France.
01:23:36Un ministre de l'économie qui essaye de chasser les investisseurs, je n'avais jamais vu ça.
01:23:39C'est quand même formidable.
01:23:41Éric Lombard, quand même, parle des entreprises.
01:23:43Il y a une part d'opportunisme politique, mais une part de conviction chez lui.
01:23:47Et alors, non seulement, il chasse l'argent, il chasse les investisseurs,
01:23:53il décourage l'initiative, il décourage les gens qui gagnent leur vie,
01:23:57mais en plus, il leur prend un argent qu'il va mettre dans le sable.
01:24:00Mais il n'a pas le temps, à mon avis, parce que quand même, une motion de censure va se profiter.
01:24:05Ça sert à payer les intérêts de la dette.
01:24:07En déplacement à Mayotte, autre sujet. Merci, Éric, restez avec nous.
01:24:10Il nous reste une minute et quelques.
01:24:12Marine Le Pen a jugé insuffisant le plan du gouvernement pour venir en aide à Mayotte
01:24:17et estime aussi que les paroles des ministres sur le défi migratoire est vide de sens.
01:24:21Alors là, c'est une image en direct, justement, de Marine Le Pen,
01:24:26qui est arrivée précisément à Bouigny, effectivement.
01:24:31Alors, elle estime que ce qui est dit par les ministres Valls, Lecornu et Rotaillot
01:24:38est en deçà de la réalité. On rappelle qu'à Mayotte, la moitié de la population est étrangère.
01:24:43Et qu'il y a un homme de gauche, un certain Daniel Cohn-Bendit,
01:24:46qui a parlé ouvertement du grand remplacement de la population.
01:24:50Un moment d'égarement, je dis.
01:24:52Ou un moment de lucidité. Mais il fait ça avec une candeur tout à fait admirable.
01:24:58Il explique que dans l'état actuel des choses, avec cette immigration incontrôlée,
01:25:04effectivement, c'est un grand remplacement.
01:25:07C'est lui qui utilise la formule sans que la question lui soit posée,
01:25:10qui est à l'œuvre à Mayotte. Mais c'est formidable. Frappé par la révélation.
01:25:17À Mayotte, on a quand même le même problème qu'avec l'Algérie, qu'avec d'autres puissances.
01:25:22C'est-à-dire que vous avez le président des Comores.
01:25:24Voilà, par rapport aux Comores.
01:25:25Oui, par rapport aux Comores, à Zali et à Soumani.
01:25:28Qui, par deux fois à l'Assemblée générale des Nations unies,
01:25:31a affirmé que Mayotte était comorienne.
01:25:35Et comment appelle Emmanuel Macron ce président ? Cher ami.
01:25:39Imaginez, la dernière fois qu'un pays avait des vues étrangères,
01:25:43il avait des vues sur un département français, c'est fini en guerre mondiale.
01:25:45Comment appelle-t-on ces adversaires, cher ami ?
01:25:49En même temps.
01:25:51Mais dévastateur, pardonnez-moi.
01:25:53Il faut quand même rappeler, parce qu'on voit Marine Le Pen,
01:25:55que c'est quand même Marine Le Pen qui a pris le problème de Mayotte à bras-le-corps,
01:25:58il y a de nombreuses années.
01:26:00À une époque où Mayotte intéressait moins, il y avait moins d'enjeux électoraux, etc.
01:26:05Et le succès qu'elle a eu là-bas est aussi significatif.
01:26:09Effectivement, où elle fait des scores édifiants.
01:26:12Je vous remercie, c'était un plaisir d'être avec vous en ce début d'année.
01:26:15On se retrouve évidemment très bientôt.
01:26:17Je vous donne rendez-vous demain.
01:26:19Pour la grande interview, nous aurons l'ancien ambassadeur d'Algérie,
01:26:22Xavier de Riencourt.
01:26:23Soyez au rendez-vous parce que véritablement, lui,
01:26:26contrairement à certains politiques, il dit les choses avec courage et lucidité.
01:26:29Et puis on se retrouve à midi comme d'habitude.
01:26:31Bel après-midi.