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Avec Elisabeth Lévy, Chloé Morin et Eric Revel

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2025-01-13##

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News
Transcription
00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04— Bien, on en parle avec vous, Benjamin Gleize. Benjamin Gérard Larcher reconnaît une erreur à propos de l'achat par le Sénat de son fameux nouveau fauteuil.
00:14Moi, j'ai trouvé cette histoire absolument invraisemblable. Fauteuil, il y a combien d'années ?
00:18— Alors le Canada enchaînait parler d'un fauteuil commandé à 40 000 € hors taxe. Voilà. On attendait un beau fauteuil pour présider les séances au Sénat.
00:29Ça, c'était ce qu'indiquait donc le Canada enchaînait la semaine dernière. Gérard Larcher est revenu sur cette polémique hier dans les colonnes du Parisien.
00:37Le président du Sénat reconnaît une erreur. On ne peut pas prôner la réduction des dépenses et ne pas se l'appliquer à soi-même. C'est ce qu'il dit.
00:44Il a tenu également à rectifier l'information du Canada enchaîné. Ce n'était pas 40 000 € pour un fauteuil, mais 34 000 € pour deux fauteuils et un prototype,
00:52une somme qu'il justifie. Le mobilier du Sénat a une histoire et donc un coût. Gérard Larcher dit qu'il n'avait pas été informé de cette commande.
00:59Il a donc demandé à ce qu'une enquête soit lancée. Il dit attendre par ailleurs de l'administration du Sénat un changement de pratique.
01:05— Oui. Ça vous fait réagir ? — Bah attendez. On peut tirer sur Larcher et sur les dépenses somptueuses. Mais il me semble que le fauteuil,
01:12s'il s'agit bien de celui-là, du président du Sénat, ça doit être un fauteuil, j'allais dire, classé. C'est-à-dire que...
01:19— De compétition. Nous sommes d'accord. — Non, non. C'est pas de compétition. Non, non. Mais je rigole pas. Non, non, non.
01:23C'est pas ça, seulement. C'est que ça répond à cet immobilier classé. — À des normes de sécurité ? — Non, mais vous rigolez.
01:30— Non, mais on rigole. — Non, mais pour le coup... Non, mais je trouve ça extravagant, le prix. Mais si vous voulez, c'est trop simple de dire
01:36« c'est extravagant ». — Vous défendez Gérard Larcher. — Non, je défends pas Gérard Larcher. Vous savez, ça me fait penser à ceux qui avaient tiré
01:43à l'époque sur Mathieu Gallet, président de Radio France, quand il avait voulu refaire faire le bureau du président avec le palisandre.
01:49Mais tout ça est classé. Donc ça avait coûté... Oui, mais c'est classé. Non, mais au moment où c'est lié national...
01:54— Ils en ont peut-être. Ils en ont peut-être. Mais moi, j'ai quand même beaucoup de mal à croire. D'abord, le président du Sénat,
02:04c'est le deuxième personnage de l'État. Bon, pardon. C'est d'accord. C'est peut-être très excessif. Mais je me fiche complètement
02:12de ces 34 000 € pour 2 fauteuils plus un prototype. Donc je m'en fiche. Mais par ailleurs, je serais quand même assez étonnée et même
02:21assez inquiète d'apprendre que c'est Gérard Larcher qui est quand même président du Sénat qui va lui-même regarder les catalogues et choisir
02:31et demander tel fauteuil. C'est possible. Mais je le sens pas comme un adepte absolu de la décoration.
02:39— C'est bête. C'est dans mon camp. — Bon, bon. Et vous, Chloé, qu'est-ce que vous en pensez ?
02:43— Non. Moi, je pense que pour des sommes pareilles dans un moment où on demande des efforts aux Français, il faut faire un tout petit peu attention.
02:48En plus, franchement, je pense que si on commence à gratter dans les dépenses du Sénat, des histoires du type de ce fauteuil, on va en trouver plus d'une.
02:55Donc chacun fait le ménage de balai devant sa porte. Et je pense vraiment qu'au Sénat, il y a des efforts à faire.
03:05— Au moment où on demande des efforts aux Français, ça me semble juste normal.
03:09— Bon. Le Sénat coûte cher. — Il faut pas que le projet annule la commande de nos chaises de bureau immédiatement.
03:14Non, c'était une blague. Ça n'arrive pas. — Bon, d'accord. Bon, bon, bon, d'accord.
03:18— Non mais c'est un peu juste... Le dernier truc, c'est que vraiment, mettre l'accent en permanence sur ce genre de trucs...
03:25Il n'y a pas de gens 100% vertueux, ni dans le privé, ni dans le public, ni autour de cette table. Ça n'existe pas.
03:31Et je dirais, heureusement, mettre l'accent en permanence là-dessus, c'est offrir aux gens un alibi extraordinaire qui est...
03:39Oui, vous comprenez... — Tout ce pourri. Oui, l'antiparlementarisme.
03:43— Nous qui travaillons et nous qui... Ces gens la bossent aussi. Peut-être qu'ils ont des trop beaux fauteuils.
03:49Mais il n'empêche qu'ils font aussi du travail pour la France. Il faut peut-être pas l'oublier.
03:55Assez. Et bien assis. Ils font du travail. Bien. Il est 8 h 30. Vous êtes sur l'antenne.
04:00Alors nous sommes bien assis, ici. Non, pas des fauteuils à 35 000 €. Que les choses soient très claires.
04:07Bon, il est 8 h 30. Vous êtes sur Sud Radio. Merci. Le rappel des titres de l'actualité avec vous, Laurie Leclerc. Laurie.

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