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Transcription
00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04— Bien. Jean-François Aquillie, bonjour d'abord. — Bonjour, Jean-Jacques.
00:07— Jean-François, vous avez eu envie de pousser un... pas un cri de colère, mais un mouvement d'humeur.
00:14— C'est une humeur. Une humeur. — Vous avez eu ce matin un mouvement d'humeur contre la classe politique,
00:20qui ne pense qu'à la présidentielle. Mais ça, je vous rejoins, mais vous n'imaginez même pas.
00:25Voilà que Gabriel Attal a donné 20 minutes d'interview hier soir sur France 2. Mais pour nous dire quoi, au juste ?
00:32— C'était en prime time, en plus. Je cherche toujours, ce matin. J'ai retenu une phrase de Gabriel Attal,
00:38qui a du talent. Il est assez indéniable. Il dit « Il reste deux années. Moi, je vais agir ».
00:42Sous-entendu, je ne suis pas comme les autres qui ne pensent qu'à 2027. Lui, il n'y pense pas, bien sûr.
00:47L'un de ses proches soutiens m'a appelé. J'ai passé un coup de fil pour comprendre quand même pourquoi il fait le 20h.
00:53Il m'a dit le soutien. Il a voulu, Gabriel, prendre le contre-pied d'Édouard Philippe. Ah bon ? Tout en avouant
00:59« On en a mort, nous, chez Renaissance, de se taire depuis des mois. On est la famille d'un président impopulaire comme jamais.
01:05On est accusé de déloyauté envers Bargnot. On l'a payé cher. On n'existe plus dans le dialogue entre Bayrou et le PS »
01:11dont on parle aujourd'hui, là. Gabriel Attal nous a donc fait sa rentrée hier. Mais au pire moment, pour nous préciser au passage,
01:17je ne suis l'héritier de personne. Ça veut dire quoi ? Lui, c'est lui. Moi, c'est moi. Bye-bye Emmanuel Macron.
01:23— Bye-bye Emmanuel Macron. Remarquez, Marine Le Pen était sur LCI. Elle aussi pense qu'à une chose, c'est 2027, à la présidentielle.
01:31Édouard Philippe ne pense qu'à ça. À gauche, n'en parlons pas. — François Hollande, Jean-Luc Mélenchon, Olivier Faure, maintenant.
01:37— Olivier Faure, bravo. Il y a plutôt de candidats pour 2027. Et ça devient insupportable. Quant à Gabriel Attal, je l'attends toujours ici.
01:46— Pourquoi ? Vous savez que quand il y a des hommes politiques ou des responsables politiques, vous envoyez des SMS à leurs équipes et tout.
01:54— Ils finissent tous par arriver ici. — Un jour, vous savez ce qu'on va faire ? Je vais faire une émission spéciale pour dire un peu
02:00ceux qui répondent, ceux qui ne répondent pas. Moi, quand on m'envoie un message, la politesse, c'est de répondre.
02:06Ils ne répondent pas. Et chez Gabriel Attal, ils sont spécialistes. — Vous savez que j'ai un ami psychiatre qui parle de la non-réponse.
02:11— Et qui me dit – je trouve ça très puissant à méditer, Jean-François – que la non-réponse est une violence, parce que la non-réponse
02:20est une domination sur l'autre. Je vous dis ça, je dis rien. — Et ça vaut en amour aussi. — Ça vaut en amour, retour en amitié.
02:27— Alors reprenons Gabriel Attal qui s'affiche. — Il y a l'affiche qui arrive. — L'affiche arrive. Elle est ridicule, cette affiche. Je l'ai vue.
02:36Elle est ridicule. — Alors vous avez le visage de Gabriel Attal, de face, l'air martial. Il y a un message qui barre à l'affiche, en grosses lettres.
02:43« Le sursaut maintenant ». Ça fait campagne électorale. « Non au désordre ». Attention. « Ni LFI ni ARN », dit l'affiche, avec en arrière-plan,
02:51vous avez les deux visages de profil du tandem Mélenchon-Le Pen renvoyés dos à dos. — Il n'y a pas celui d'Édouard Philippe, là ?
02:57— Non, discrètement, non. C'est quand même un peu culotté, tout ça. N'est-ce pas le même Gabriel Attal qui avait organisé l'année dernière
03:05un appel à voter insoumis au deuxième tour des législatives pour barrer la route ORM ? — C'est pas Gabriel Attal qui vous appelle, non ?
03:11— La ficelle est un peu grosse. — Vous savez qui ? — La ficelle est un peu grosse. Certes, les électeurs en ont marre de la stabilité du désordre,
03:18mais ils ont de la mémoire. Jean-Jacques, ils n'ont pas oublié... Franchement, il y a d'autres préoccupations en ce moment. Nous parlons du budget.
03:25Nous parlions de Bernard Arnault et son coup de colère. Les retraités se demandent s'ils vont devoir contribuer.
03:32Cette campagne de com' risque de passer pour une sorte d'étalage de narcissisme. — Il était bien parti, Gabriel Attal, quand il était Premier ministre,
03:39dans les sondages. Et puis tout à coup, le voilà que depuis quelques mois, ça dévisse. — Ça dévisse. Alors vous savez, tous les politiques n'ont que ça en tête.
03:46Ils regardent tous les baromètres dans les sondages. C'est que ça. Alors qu'est-ce que dit le dernier OpinionWay ? Il a une semaine.
03:52Vous savez, je vous donne juste 2, 3 chiffres rapides. Il dit... Gabriel Attal dit la vérité aux Français. 29% seulement. Il a perdu 7 points en 1 an.
04:00Il est proche de vos préoccupations. Pareil, 29 et 7 points perdus. Il ferait un bon président, 27% à peine. Gabriel Attal sait qu'il est sur un toboggan.
04:09Pour lui, ne rien faire, c'est disparaître. Alors il préfère sortir du bois. Mais c'est au pire moment. C'est au pire moment.
04:16— Bon, la liste des prétendants, on l'a commencé tout à l'heure, 2027. Elle a rarement été aussi longue. Parce qu'il faut ajouter qui à tout ça ?
04:23— Vous ajoutez, je sais pas, moi, Dominique de Villepinte. Ah bah oui, il a dit que... Pourquoi pas ? Thierry Breton, pourquoi pas ?
04:29— Et puis qui, encore ? — Il y a d'autres, non ? Jean-Jacques Bonnet.
04:32— Oui, Laurent Wauquiez. On l'avait oublié. Gérard Darmanin. Mais non, mais c'est long, hein ?
04:37— Bah je pense que c'est long. — Ah bah il y a aussi le maire de Cannes, David Lysnard. Il y a aussi... Bah oui.
04:42— Et Bruno Retailleau, qui soit à 4 jours, sinon manquant entre la fin et l'extrait de droite.
04:46— Un peu facile, rapide. Si tout ça est épuisant, nous, nous sommes tenus de commenter régulièrement la vie politique. C'est normal.
04:52Mais franchement, pardon, c'est pas le moment. Les ambitions personnelles, on a encore un peu de temps, là. Il y a des urgences.
05:00— Oui, ça, je suis bien d'accord. Qu'est-ce que vous en pensez, François ?
05:02— Je suis d'accord avec tout ce que dit Jean-François. On est tellement rompus, tous les trois, autour de cette table.
05:08Combien a-t-on fait ? On en totalise combien de présidentielles, à nous trois ? Je sais rien. En couverture, moi-même en conseillère.
05:14J'en ai perdu une, j'en ai gagné une. C'est déjà pas mal. Mais je veux dire, il a raison, Jean-François.
05:18— Vous étiez la conseillère de Ségolène Royer au moment des sous-marins ?
05:22— Non, mais je travaillais un peu avec elle. Ah bah oui, alors là, vous, le sous-marin, je vous retiens, Jean-Jacques Goldman, j'allais vous dire.
05:30Jean-Jacques Bourdin, je vous retiens. Non, je suis d'accord avec tout ce que dit Jean-François.
05:34Je rajouterais juste – et nous le savons tous – quand vous perdez la position institutionnelle, et c'est exactement ce qui vous arrive.
05:40À la même chose, c'est arrivé à Manuel Valls. Quand il décide de se lancer dans la primaire, il quitte la position institutionnelle de Premier ministre.
05:47Et d'un seul coup, il plonge. C'est-à-dire que la réalité, si vous voulez, c'est que non seulement, en plus de ça,
05:53Gabriel Attal fonctionnait énormément sur la communication et la force de sa position institutionnelle.
05:59Désormais, il n'a plus que lui et son propre talent. C'est-à-dire que c'est assez limité.
06:03Il doit accepter de perdre. Il doit accepter de disparaître. Et il ne l'accepte pas.
06:07Le deuxième point, quelle erreur de communication. De mettre sur une affiche, ça s'appelle une prétérition.
06:14Je ne vais pas vous parler de ça. Vous savez, la prétérition, c'est ça. Je ne vais pas vous parler de ça.
06:17Mais en fait, vous ne parlez que de ça. Eh bien, je suis contre Le Pen et Mélenchon.
06:21Mais en réalité, sur mes affiches, je mets leur visage. C'est complètement con. Pardonnez-moi.
06:27Je ne sais pas qui le conseille, Gabriel Attal. Mais en fait, je crois quand même que tous ses copains disent qu'il est en train de lâcher la rampe.
06:33Il part en sucette. Bon, allez, recise-toi.
06:35– En tout cas, il est invité sur Sud Radio, c'est ça ?
06:37– Venez, Gabriel Attal.
06:38– Il est invité. Il est invité. Comme beaucoup sont invités et beaucoup ne répondent pas.
06:43Ma pauvre Juliette, qui est ma collaboratrice, qui s'arrache les cheveux parce qu'on ne lui répond pas.
06:48Non, mais vous n'imaginez même pas. Elle passe 50 SMS par jour.
06:52Il ne répond pas. C'est insupportable.
06:55– Je vais faire la liste.
06:57– Je vous le redis. Tous les politiques, les petits, les grands, les jeunes et les moins grands.
07:01C'est Françoise de Gouin qui vous parle. Écoutez les conseils de mon ami psychiatre.
07:05La non-réponse est une violence. C'est un acte de domination.
07:10Allez, on se retrouve dans un instant.
07:12Dans tous les cas, le maire de Montpellier lui a répondu puisqu'il est là, tout à l'heure, de 8h à 9h.
07:17Michael Delafosse, il est 8h21.

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