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00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:06Le temps passe vite avec vous, les Vraies Voix, Philippe David, bien entendu, Philippe Bilger, Françoise de Gouin et Jean Dorido.
00:14On est ravis de vous accueillir tous les jours. Vous savez que ce numéro de téléphone est le vôtre, le 0 826 300 300.
00:20Vous avez envie de partager des petits moments ou en tout cas de débattre avec eux. Vous êtes les bienvenus.
00:25Tout de suite, le coup de projecteur des Vraies Voix.
00:27Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des Vraies Voix.
00:32Moi, j'appelle ce matin à ce que nous puissions constituer un front populaire avec des gens qui se respectent,
00:39des gens qui sont prêts aussi à faire fonctionner la démocratie en leur sein.
00:44Moi, ce à quoi j'appelle ce matin, c'est au rassemblement, à l'unité et à la clarté.
00:48Ce rassemblement, il doit se faire sur un programme qui est un programme clair parce que c'est à ces conditions-là
00:53que nous serons en mesure de proposer une véritable alternative.
00:56La crise de 29, elle a débouché sur le nazisme en Allemagne, mais elle a débouché sur le front populaire en France.
01:02Il n'y a pas de fatalité. Nous pouvons l'emporter.
01:06Et la dirigeante écologiste et l'ex-candidate NFP à Matignon ont publié cette tribune commune dans le Ouest de France
01:12plaidant pour une union des forces de gauche, une initiative qui intervient au lendemain de la main tendue de Jean-Luc Mélenchon.
01:17Récemment, François Hollande s'était montré assez sceptique en rejetant l'idée du gouvernement dirigé par Lucie Castex,
01:24mais également celle du ralliement derrière le leader de la France insoumise.
01:27Alors parlons vrai, y a-t-il encore deux gauches irréconciliables pour citer Manuel Valls ?
01:32La gauche peut-elle reconquérir les couches populaires ?
01:34Et à cette question, qui incarne pour vous l'avenir de la gauche ?
01:37Vous dites à 5% Lucie Castex et Marine Tendelier, à 3% François Hollande, à 16% Jean-Luc Mélenchon et à 76% une ou un autre, qui est cette autre ?
01:47Venez nous donner votre avis au 0826 300 300.
01:51Philippe Bilger, Marine Tendelier et Lucie Castex ont insisté sur la nécessité de mettre de côté leurs égaux pour une majorité parlementaire et remporter la présidentielle.
02:00Est-ce qu'on peut y croire ?
02:01— Je crois, mais quand j'ai lu cet appel hier, et ça n'est pas parce que ce sont deux femmes que j'ai trouvé ça un peu ridicule.
02:10Marine Tendelier, elle a eu son heure de gloire il y a quelques mois. On la poussait médiatiquement et politiquement de manière parfaitement abusive.
02:19Quant à Lucie Castex, on sait tous à quel point elle s'est autopromue en espérant devenir Premier ministre, alors qu'elle n'en aurait pas eu la capacité.
02:30Moi, je trouve qu'on est très durs, une nouvelle fois, avec François Hollande, parce que je compte beaucoup sur lui, n'étant pas de gauche, entendons-nous,
02:39pour faire surgir de manière cohérente et structurée une famille véritablement sociale-démocrate. Et il peut représenter un espoir sur ce plan-là.
02:52— Françoise de Gaulle.
02:53— Non, pas du tout. Le temps de François Hollande est passé. Ça me chagrinerait presque, parce que c'est quand même... Vraiment, ça a été mon président.
03:01Et j'ai travaillé pour lui et avec lui. Mais je crois que c'est pas du tout ça, le sujet. On peut pas commencer des négociations comme Jean-Luc Mélenchon
03:08en disant qu'il faut une candidature unique derrière moi, parce que c'est quand même ça, le sujet. Allez, on est tous unis derrière moi.
03:15Je pense que la proposition d'Olivier Faure est plus intelligente, c'est-à-dire on fait des primaires très larges. Et pourquoi pas également avec...
03:23Comme on a toujours fait des primaires. Je vous rappelle quand même que c'est des grands succès, en fait, les primaires.
03:27Écoutez, François Hollande, il est porté par la primaire. Non, j'entends Jean. François Hollande, il est porté par la primaire. Il gagne.
03:35Parce que c'est très puissant, en fait, la primaire. Donc moi, je pense qu'il faut vraiment une primaire, absolument, de toute la gauche.
03:42Ça marche pas à droite. Ça marche à l'envers.
03:45Si, si, ça a très bien marché pour Fillon. Qu'est-ce que vous racontez ? C'est parce qu'il y a l'histoire des costumes.
03:49Ça a super bien marché pour Fillon. Ça a été un triomphe.
03:52Pour M. Hollande, il le se fit tel. C'est important de le rappeler.
03:55Non, mais la primaire vraiment de François Hollande... Mais non, mais pourquoi vous... Sérieusement, Jean.
04:02Est-ce que vous pourriez ne pas dire, si vous voulez, des choses qui n'existent pas ?
04:07Je vous parle du nombre de participants. 2011, c'est un triomphe de participation.
04:13Ça n'a rien à voir avec le se fit tel de DSK. Donc ça veut dire que quand vous...
04:17C'est un peu grâce à ça que François Hollande est devenu président.
04:19Ça, c'est autre chose. Je vous parle du triomphe, du goût, du goût que les Français ont pour ces primaires-là.
04:25Ça a été des participations extraordinaires. Donc moi, je pense que c'est ce qu'il faut faire.
04:28Une primaire de toute la gauche et on dégage un candidat. Et si possible, pas Jean-Luc Mélenchon. Voilà.
04:33Alors, les primaires, c'est une machine à perdre.
04:37Attends, je rebondis. Vous avez dit on dégage quelqu'un et pas Jean-Luc Mélenchon. C'est pas ce que vous voulez dire.
04:44On dégage un candidat et j'espère que ce ne sera pas Jean-Luc Mélenchon.
04:50Les primaires, en France, c'est une machine à perdre. A droite comme à gauche.
04:55Regardez, c'est Golane Royale qui gagne triomphalement les primaires pour l'élection de 2012,
05:00qui s'est fait dézinguer par les espèces de vieux chi...
05:022007.
05:032007, qui s'est fait dézinguer par ses copains du PS qui sont tellement misogynes qu'ils n'en peuvent plus.
05:09Ils ont mis des pots de bananes tant qu'ils pouvaient pour qu'elles se cassent les dents.
05:13Elle l'avait remportée.
05:15Non, elle avait remporté une primaire de parti.
05:17Et vu qu'ils les avaient là et qu'ils n'ont pas supporté, elle s'est fait dézinguer par ses copains socialistes.
05:20C'est un fait que Sarkozy avait fait une excellente campagne. Donc ça, plus ça, ça ne marche pas.
05:24A droite, c'est la même chose. Ça ne fonctionne pas.
05:27Les Américains, ils ont la culture de la primaire. Ils ont ces deux grands partis, les Républicains et les Démocrates.
05:35Et c'est vraiment quelque chose... C'est dans leur génome d'Américains de vivre ce temps très très fort pour eux.
05:43En France, on n'a pas cette culture-là.
05:45Nous avons, même à gauche, la culture de la personne providentielle qui sort du lot.
05:51A droite, c'est une tradition.
05:53Et à gauche, même si bien sûr la gauche, c'est censé au contraire être le résultat de l'union, justement, sans tête qui dépasse,
06:01malgré tout, il y a à gauche, on le voit bien avec les Mitterrands et avec tous ceux qui lui ont succédé,
06:07il y a cette culture aussi, parce que c'est très français, la France, elle est bonapartiste,
06:11malgré tout, depuis toujours.
06:13Et il y a cette culture, même à gauche, du personnage providentiel qui sort du lot.
06:18— C'est-à-dire que la France est bonapartiste le 2 décembre entre 1835 et 1851 ?
06:24— Juste un bémol. D'abord, la Ségolène Royal n'a jamais gagné de primaire populaire et citoyenne, puisqu'il n'y en avait pas à son époque.
06:33Elle a gagné. Elle était fermée au Parti socialiste.
06:35Donc ça n'a rien à voir, justement. Elle s'est fait des ennemis à l'intérieur du Parti socialiste.
06:39Elle n'est pas du tout portée par 500 000, 600 000, 1 million d'électeurs.
06:44Et comment vous pouvez affirmer que les primaires ne fonctionnent pas ?
06:47Elles ont parfaitement fonctionné pour François Fillon.
06:49— Je parlais de fermée tout à l'heure. Je parlais pas d'ouverte.
06:51— Les primaires ouvertes ont forcément fonctionné pour François Hollande et parfaitement fonctionné pour François Fillon.
06:55Donc comment vous... Mais c'est l'histoire des Costas...
06:58— Mais bien sûr, parce qu'on confond en réalité la primaire avec...
07:02— Pardon, mes chers amis. Moi, je respecte bien sûr vos avis.
07:05Maintenant... Enfin je m'en remets à votre expertise. En plus, c'est l'un et l'autre.
07:09Vous regardez aujourd'hui qui a de...
07:13Quelle est la parole qu'il porte aujourd'hui à droite entre François Frillon et Nicolas Sarkozy, par exemple ?
07:19Dites-moi. Enfin François Fillon, il est complètement à l'ouest.
07:22Il est déconnecté complètement des affaires politiques.
07:25Alors que Nicolas Sarkozy, il a encore une parole qu'il porte parce qu'il reste aujourd'hui encore le personnage le plus populaire à droite.
07:30Et ça, toutes les primaires du monde n'y feront rien. Voilà. C'est un fait.
07:34— Mais quel rapport avec la choucroute ? Il n'y en a pas un.
07:37— Nicolas Sarkozy a perdu la primaire contre Fillon.
07:41Fillon l'a gagnée. Enfin, ça ne change rien.
07:43— Si François Fillon avait gagné la présidentielle, on ne parlerait même plus de Nicolas Sarkozy.
07:46— Par ailleurs, Nicolas Sarkozy est complètement démonétisé. Il faut arrêter cette obsession de Nicolas Sarkozy.
07:52Sarkozy vend des bouquins. Et ça, c'est bien.
07:55— Le débat, c'est sur la gauche, pas sur Sarkozy et sur Fillon.
07:58Alors aujourd'hui, qui pourrait être la personne qui rassemble la gauche ? C'est pas flagrant.
08:03— Écoutez. Je vais prendre la primaire avec Fillon. Fillon, il est au fond du trou.
08:08Fillon n'existe pas quand commencent les opérations de primaire à droite. Il n'existe plus.
08:12Il n'existe plus. C'est un petit peu... Mais il est complètement démonétisé, François Fillon.
08:16Il est totalement démonétisé. Et il jaillit. Justement, c'est ça, le principe de la primaire, de la primaire ouverte.
08:23C'est qu'à un moment donné, il y a quelqu'un qui jaillit.
08:25Regardez à gauche, primaire, Benoît Hamon, Manuel Valls, etc.
08:30Tout le monde est persuadé que Valls va gagner. Mais la réalité...
08:33— Et Benoît Hamon fait un score absolument déplorable.
08:35— Je suis absolument d'accord avec vous.
08:37Vous pouvez pas dire... Je vous donne 2 exemples où ça marche.
08:40Je vous donne un contre-exemple, parce que je suis parfaitement honnête, en fait.
08:43— On a des aides-dons de primaire qui ont échoué. Valérie Pécresse, c'est une catastrophe.
08:48— Ah ben, Valérie Pécresse, merci de votre aide.
08:50— Mais ça marche pas, les primaires.
08:52— Excusez-moi. Qui pourrait rassembler derrière lui ou elle à gauche ?
08:56Moi, je pose la question à Hollande Le Mans.
08:58— Excusez-moi. Ça peut pas être Hollande. Ça peut pas être...
08:59— Vous y croyez ?
09:00— Mais non, mais en aucun cas.
09:01— Mais vous rigolez.
09:02— Mais en aucun cas.
09:03— Hollande, j'y crois profondément.
09:04— Mais écoutez, moi, je suis la plus hollandaise autour de cette table.
09:07Franchement, je l'ai défendue même quand il était indéfendable. Sérieusement.
09:11Comment vous pouvez imaginer une minute que François Hollande va refaire le chemin
09:16avec tout ce qui a été fait ?
09:18Vous mesurez pas la rancune, la rancœur...
09:21— On a connu plus d'inspirants, quand même.
09:23— Mais je n'en sais rien. Mais moi, c'est le charme...
09:25En tout cas, je sais pas...
09:26— C'est intéressant.
09:27— Par soustraction, ça peut être ni Hollande, Jean-Luc Mélenchon ne gagnera jamais.
09:30Il n'arrivera jamais à passer.
09:32Donc maintenant, vous allez éliminer les deux dinosaures,
09:35parce que c'est les deux dinosaures...
09:37— Mélenchon et Hollande.
09:38— Ça fait 25 ans qu'ils s'engueulent.
09:39Quand ils étaient au PS, c'était ça.
09:42— Olivier Faure ?
09:43— Mais je n'en sais rien. Je ne sais pas.
09:45— Peut-être une femme...
09:46— Nous ne savons pas.
09:47— Pardon de le placer.
09:48Quand même, on voit à quel point dans les forces dites de progrès, c'est-à-dire à gauche,
09:51il n'y a pas de femmes qui sortent.
09:52On en entend parler.
09:53François Hollande, Jean-Luc Mélenchon, Olivier Faure...
09:55— Pourquoi vous dites ça ?
09:56Mais il y a Clémence Guété qui est très très bien chez la France insoumise.
10:00Vous avez encore Ségolène Royal qui peut jouer quelque chose.
10:02Je ne crois pas une minute la présidentielle.
10:04Vous avez la nouvelle génération qui arrive.
10:06Vous avez des nouveaux députés.
10:07Pourquoi vous ?
10:08— Je vous entends.
10:09Vous n'êtes pas capable qu'à parler de Jean-Luc Mélenchon, François Hollande et Olivier Faure.
10:15— Non, mais je suis d'accord avec ce que je dis.
10:17Moi, je pense, par exemple, Clémence Guété, Clémentine Autain sont des femmes qui jaillissent dans le débat.
10:22— Il faudrait en parler à Jean-Luc Mélenchon, parce que, apparemment, le torchon brûle.
10:26— Il a déjà brûlé.
10:27Elle a quitté.
10:28Elle a été virée des Insoumis.
10:29Donc moi, je trouve quand même que...
10:31Je ne sais pas.
10:32Voilà.
10:33Qui peut à gauche ?
10:34Je n'ai pas d'idée.
10:35— Mais personne n'a quitté Ruffin.
10:36C'est intéressant.
10:37Moi, je crois que c'est un être singulier, mais je le vois pas du tout plausible pour unir des forces contradictoires.
10:46Ruffin...
10:47— Non, mais ce qu'il veut dire, c'est qu'il n'y a pas de tête qui se...
10:49— Il n'y a pas de tête qui se...
10:50— D'accord.
10:51— François Ruffin, me semble-t-il, travaille quand même son côté social-démocrate.
10:56— Oui, même.
10:57Je crois qu'il, justement, il n'avait rien contre la social-démocratie.
10:59Voilà.
11:00Et manifestement, il cherche à capter en termes de marketing politique, justement, tout cet électorat...
11:05— C'est vrai.
11:06— ...qui est rebuté par la radicalité...
11:07— Avec Luxembourg.
11:08Luxembourg.
11:09Et ça, il le sait bien.
11:10— Oui, bien sûr.
11:11— On l'avait oublié, celui-là, d'ailleurs.
11:12Comme quoi...
11:13— Oui.
11:14Ah !
11:15Il y a du monde.
11:16— Comme quoi, finalement, il y a du monde.
11:17Merci beaucoup, Philippe Bilger.
11:18Merci, Françoise Debois.
11:19— Merci, les amis.
11:20— C'était Jean Rodoido.
11:22— Il faut se battre.
11:23Il faut se battre sur cette terre.
11:24— Il s'en sort très bien.
11:25Et lui, non.
11:26— C'est ça.
11:27C'est ça.