Les Vraies Voix avec Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la revue politique et parlementaire.
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-12-04##
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NewsTranscription
00:00-"Les vraies voix sud-radio", le grand débat du jour.
00:04-"Je suis animé par une ambition et une seule,
00:07servir, être utile à mon pays."
00:09-"Mesdames et messieurs, 8 mois, c'est court."
00:11-"Être Premier ministre est l'honneur de ma vie."
00:14-"Je ne le cache pas, il y a évidemment une frustration
00:17à quitter mes fonctions au bout de 8 mois seulement."
00:20-"Je dis que ma détermination à agir
00:22pour les valeurs de la République est intacte."
00:25-"Je suis convaincu que dans d'autres circonstances,
00:29nous aurions mené ce travail à mon corps."
00:31-"Le lien que nous avons est ce que j'ai de plus précieux."
00:34-"Comptez sur moi pour continuer à le tisser."
00:37-"Comme en formant un nouveau gouvernement
00:39quand Michel Barnier aura été peut-être renversé ce soir,
00:42Gabrielle Lattal propose un pacte de non-censure,
00:45qui irait de LR au PS, objectif, gouverner le pays,
00:48quel que soit le futur Premier ministre,
00:50s'il n'y a pas de dissolution,
00:52en tout cas, il n'y aura pas de dissolution possible
00:55avant cet été, moins d'un an après la précédente."
00:58Est-ce qu'un tel attelage pourrait durer jusqu'à 2027 ?
01:02Où les ambitions présidentielles vont-elles tout faire exploser ?
01:05Et à cette question, Lattal est-il en train de prendre la main
01:09dans la crise politique actuelle ?
01:11Vous dites non à 90 %, vous voulez voter,
01:13vous connaissez le numéro, le 0 826 300 300.
01:16-"Arnaud Bénédicti est avec nous,
01:18rédacteur en chef de la revue politique et parlementaire.
01:21Merci d'avoir accepté notre invitation. Bonsoir."
01:24-"Bonsoir à vous tous."
01:26Alors, je...
01:29On va parler de Gabriel Lattal,
01:31et sérieusement, cette fois-ci,
01:33je continue à penser qu'il a du talent,
01:36mais aujourd'hui, je reste un petit peu dubitatif
01:41face au roi de la magouille parlementaire
01:45qu'il peut être, et d'autre part,
01:48au fait qu'évidemment, on peut discuter
01:51la profondeur de sa pensée sur certains plans.
01:54Mais j'ai eu la chance de pouvoir parler
01:58tout à l'heure avant le plateau avec Françoise,
02:01et j'ai acquis des éléments
02:03au sujet desquels, il me semble,
02:06qu'une conviction peut se forger.
02:08À partir du moment
02:10où la seule obsession politique de certains
02:14est de ne plus dépendre du Rassemblement national,
02:18aussi discutable que puisse apparaître
02:21cet attelage proposé par Gabriel Lattal,
02:24il me semble, sur ce plan-là,
02:27assez cohérent.
02:28En effet, cet assemblage
02:30qui irait des socialistes
02:32jusqu'au macroniste
02:35et qui exclurait l'emprise parlementaire
02:39du Rassemblement national
02:41ne m'apparaît pas absurde.
02:43C'est le but de cette politique,
02:45mais une politique, ça peut être seulement ça.
02:48Françoise de Gaulle.
02:50Il faut comprendre que Gabriel Lattal
02:52s'oppose formellement de toutes ses forces
02:55à la nomination de Sébastien Lecornu
02:57pour des raisons personnelles, de compétition entre eux,
03:01mais surtout parce qu'il dit,
03:03mais d'autres gens le disent à l'Elysée,
03:06si nous nous renommons Lecornu,
03:08même cause, même effet,
03:09nous sommes à nouveau à la merci de Marine Le Pen.
03:12On n'est pas obligés de croire ce qu'elle nous promet.
03:17C'est pas parce qu'elle fait passer des messages
03:20en disant pourquoi pas Lecornu
03:22qu'elle appuiera sur le bouton quand elle voudra.
03:25Les amis du président pensent
03:27qu'il ne résistera pas à une 2e censure.
03:29Je rappelle que la proposition de Gabriel Lattal,
03:32c'est là où il est malin,
03:34c'est qu'il fait croire que ça vient de lui.
03:37Boris Vallaud et Olivier Follin
03:39l'ont formulée il y a une semaine sur les mêmes bases.
03:42Les socialistes, pourquoi ?
03:44Pour isoler la France insoumise d'un côté
03:46et le Rassemblement national de l'autre.
03:49A partir du moment où vous faites un accord de non-censure
03:52sur 4 ou 5 textes,
03:54avec en gros ce qu'est le Front républicain,
03:57et que vous dites, voilà, on avance
03:59et on se censure pas les uns et les autres,
04:02vous cornerisez complètement la France insoumise
04:05et vous cornerisez Marine Le Pen.
04:07C'est pour ça que moi, j'appuie totalement,
04:10vraiment, cette initiative
04:11qui n'est pas italienne,
04:13mais j'accorde le fait qu'il se lie,
04:16il se rejoint à ça,
04:17et Yael Brown-Pivet, par exemple,
04:19ce soir, est tout à fait sur cette ligne-là.
04:22C'est une initiative de Boris Vallaud et Olivier Follin
04:25et je pense que c'est une initiative
04:28de gens raisonnables,
04:29parce qu'on isole les 2 tours jumelles,
04:32c'est-à-dire LFI et le RN.
04:34Sébastien Minard.
04:35Il n'y a rien d'étonnant.
04:37J'ai l'impression qu'on redécouvre
04:39ce qu'on avait déjà proposé
04:41après la dissolution.
04:42C'était pas possible à l'époque.
04:44Mais on redécouvre ce qu'on avait déjà proposé.
04:48Évidemment qu'il y avait des voix progressistes,
04:51plutôt intelligibles à gauche,
04:53côté PS, qui avaient proposé,
04:55qui avaient tendu cette main-là.
04:57Vous aviez Karim Bouamrane,
04:59qui avait dit que c'était possible.
05:01La réalité, désolé, Françoise de Gaulle,
05:04c'est que vous avez aussi une partie des élus PS
05:07qui n'étaient pas complètement claires
05:10au sein du nouveau Front populaire
05:12dans leur relation un peu compliquée
05:14avec la France insoumise.
05:16Pourquoi ça ne s'est pas fait cet été ?
05:18Ça s'est pas fait parce qu'il était hors de question
05:21de renommer un macroniste à Matignon
05:24qui venait d'être battu.
05:25Aujourd'hui, il n'est pas question
05:27de nommer quelqu'un qui viendrait
05:29de la gauche de la gauche.
05:31Il n'est pas question de nommer un macroniste.
05:34Pour l'instant, personne ne l'a trouvé.
05:36Ce qui est intéressant, c'est qu'autour de cette table,
05:40vous avez quand même toutes les sensibilités
05:43d'un bloc central élargi.
05:44Vous avez Philippe d'un côté,
05:46vous avez Françoise, moi au milieu, etc.
05:49La réalité, c'est que jusqu'alors,
05:51on n'a pas réussi à le faire.
05:53Il faudrait le faire.
05:54Ce que méritent ces deux parties,
05:56ces deux grands partis,
05:58parce que ce sont deux grands partis
06:00qui ne veulent que le chaos,
06:02des contingences purement électorales
06:05et présidentielles,
06:06avec évidemment l'effet de manche médiatique
06:09pour accompagner tout ça,
06:11c'est la France insoumise de l'autre
06:13et le Rassemblement national de l'autre.
06:16Il faut travailler tous ensemble.
06:18Arnaud Benedetti, est-ce que cette stratégie
06:20résumée par nos trois voix
06:22n'est pas du carburant
06:24pour d'un côté l'ERN, de l'autre, LFI ?
06:26Oui, pour moi, je pense qu'en effet,
06:28c'est-à-dire que ce sont les partis de gouvernement
06:31qui gouvernent depuis 40 ans dans ce pays
06:34qui tentent la dernière alliance
06:36et le dernier compromis pour se sauver.
06:38Ca va être interprété comme ça.
06:40Ca va être l'angle d'attaque
06:42qui sera celui à la fois de LFI,
06:44d'un côté, et de l'autre du RN.
06:46Je voudrais dire une chose.
06:47Cet accord de non-censure,
06:49je ne sais pas ce que c'est.
06:51Ca ne correspond pas à l'esprit de la Constitution.
06:54On censure ou on ne censure pas
06:55en fonction des textes présentés.
06:57C'est un accord de non-censure,
06:59c'est un accord de gouvernement.
07:01C'est une coalition gouvernementale
07:03qui va du PS jusqu'au LR.
07:05Après, il y a des limites à cet exercice.
07:07Je ne suis pas du tout sûr que les LR
07:09décident de gouverner avec le PS ou avec l'EVER.
07:13Quand j'entends un certain nombre, j'allais dire,
07:17de revendications d'EVER en termes de programmation,
07:21je ne suis pas sûr que ces éléments
07:24qui sont mis sur la table par l'EVER
07:26soient des éléments acceptables par les LR
07:28et qui soient acceptables par les macronistes.
07:31J'entendrai un seul,
07:32c'est l'abrogation de la réforme sur les retraites.
07:35Je ne vois pas aujourd'hui le bloc macroniste,
07:37ou en tout cas les différentes nuances du bloc macroniste,
07:41accepter cette abrogation de la réforme des retraites.
07:44Pas plus, évidemment, que les LR.
07:46Vous voyez bien qu'il y a quand même des problèmes,
07:49je veux dire, très lourds en termes de programmation politique
07:53qui me paraissent, quelque part,
07:55profondément handicapés,
07:57la possibilité de cette coalition qui se mettrait en place.
08:02En effet, là où vous avez raison,
08:05c'est qu'arithmétiquement,
08:07ça permettrait de retrouver un peu d'oxygène
08:09sur les bancs de l'Assemblée nationale
08:12pour un gouvernement qui se construirait de la sorte.
08:15Mais il y a deux sujets, au-delà du programme,
08:18du projet que je viens d'évoquer,
08:21il y a le deuxième sujet,
08:22c'est qui pour conduire un tel attelage ?
08:25Qui pour conduire un tel attelage ?
08:26Quelle personnalité suffit dans mon consensuel
08:29pour permettre l'émergence d'une coalition de ce type ?
08:32Je ne pense pas que ce soit M. Attal,
08:34je ne pense pas que ce soit M. Lecornu,
08:36donc le mouton à cinq pattes,
08:37il est, me semble-t-il, extrêmement difficile à trouver.
08:40Moi, je pense que, de toute façon,
08:41la situation dans laquelle on se trouve aujourd'hui
08:44est en train de tangenter,
08:45mais à la vitesse grand V, la crise institutionnelle.
08:48Qu'on le veuille ou non, aujourd'hui, le vrai sujet,
08:51c'est que les institutions de la Ve République,
08:53et c'est le vrai sujet,
08:55ce n'est pas tant le budget
08:56que les institutions de la Ve République.
08:58Les institutions de la Ve République
08:59sont profondément en danger,
09:01et ce sont des institutions dont je rappelle que, depuis 70 ans,
09:04elles ont permis, malgré tout, au gouvernement,
09:07au pays, quelle que soit les majorités qui se succédaient,
09:10d'être gouvernées,
09:12et c'était, j'allais dire, presque le dernier capital,
09:14le dernier crédit que la France avait vis-à-vis de l'étranger,
09:17c'est-à-dire une stabilité gouvernementale.
09:20Non, mais Arnaud...
09:21On est vraiment au fond du problème, il est là.
09:24Arnaud Benedetti,
09:27en ayant approuvé la validité technique
09:31de cet assemblage qui permettait d'échapper
09:34à l'emprise du Rassemblement national,
09:37je voulais ajouter,
09:38et dans la propre argumentation de Gabriel Attal,
09:45c'est que, pour que ça marche, il a lui-même dit
09:49qu'il fallait exclure des futurs débats
09:52tous les problèmes capitaux qui mobilisent la France,
09:56notamment l'immigration.
09:58Est-ce que c'est pas ça, le gros problème, Arnaud ?
10:02Je vois pas comment vous pouvez, je veux dire,
10:04concocter un projet de loi sur l'immigration
10:07avec, d'un côté, les socialistes et, de l'autre côté, les LR,
10:10sachant qu'ils ont des positions qui sont diamétralement opposées.
10:14Arnaud, Arnaud, Arnaud, Arnaud,
10:16j'entends votre passion et votre fougue.
10:18C'est pas parce que ça n'a pas été fait qu'il ne faut pas essayer.
10:22Il faut trouver des nouveaux chemins.
10:24Par ailleurs, j'entends toujours le vrai argument
10:29sur c'est un carburant pour les extrêmes.
10:31Oui et non, parce que si vous arrivez à conquérir
10:34des choses sur le plan social et de la vie des gens,
10:37c'est pas du tout un carburant pour les extrêmes.
10:39Ça élimine les extrêmes, c'est ce que je veux dire.
10:41Allez, 0826-300-300, Damien est avec nous.
10:44Une réflexion, Damien ?
10:45– Écoutez, je suis vraiment d'avis de Arnaud Benedetti
10:49par rapport à sa vision de cette situation-là.
10:53Parce qu'effectivement, c'était à Michel Barnier
10:57de faire le travail qu'aujourd'hui,
11:00Gabriel Attal veut proposer aux partis.
11:04C'était à lui de rassembler.
11:06Aujourd'hui, Gabriel Attal dit tout simplement qu'il veut rassembler,
11:09mais qu'il veut rassembler plus court, uniquement au centre.
11:12Et en définitive, mettre sur la table des sujets
11:15qui ne sont pas des sujets importants pour le pays.
11:17Donc, à part se mettre à lumière,
11:20je ne vois pas ce qui peut en ressortir.
11:22– Bougez pas Damien, bougez pas Damien.
11:24Raphaël est avec nous de Cachan. Bonsoir Raphaël.
11:27– Oui, bonsoir les vrais voix. – Bonsoir.
11:30– Alors, qu'en pensez-vous de la proposition de Gabriel Attal ?
11:32– Écoutez, je crois que je vais rejoindre
11:34ce qu'ont dit précédemment M. Benedetti et l'auditeur.
11:38C'est qu'effectivement, M. Attal est disqualifié.
11:43Il fait une gueule dans le logos et on a du mal à apercevoir aujourd'hui
11:47qu'est-ce qui va réunir le PS, le Bloc central et un peu les LR.
11:51C'est un attelage qui m'a l'air tout à fait bancal
11:57et qui, demain, tomberait aussi vite que le gouvernement de Barnier.
12:01Donc, c'est une proposition qui, à mon avis, ne tape pas la route
12:05et qui, encore une fois, c'est de la communication.
12:08C'est le marqueur de la macronie.
12:11Dans le fond, il n'y a pas grand-chose,
12:12mais dans la communication, il y a de l'excellence.
12:14– Sébastien Lénard.
12:15– Ce qui est certain, c'est que si Gabriel Attal
12:18n'est pas le dénominateur commun de ce qu'il y a à construire,
12:23il représente un camp politique sans qui rien ne peut se faire.
12:29Enfin, c'est quand même ça le sujet.
12:30Il va falloir, si on veut corneriser les extrêmes,
12:34il va falloir jouer et faire jouer ensemble, je dirais,
12:38le PS, les écolos, jusqu'au LR.
12:41– Pas les écolos, les défeuclés, c'est le PS et Macron.
12:44– Et jusqu'au LR, sinon ça ne fonctionnera pas, ça ne peut pas fonctionner.
12:47– Mais moi, j'entends les récriminations,
12:48enfin, les arguments des auditeurs, je suis d'accord avec vous.
12:52Vous savez, l'UMPS, ça a fait naître aussi, comment dirais-je, l'extrême droite.
12:57La réalité, c'est qu'on n'est pas vraiment dans…
12:59– Non, l'UMPS, ça s'est appelé LREM.
13:01– Non, non, mais bien sûr, bien sûr, au-delà de ça.
13:04Je pense quand même qu'on peut aussi décider
13:07que chacun fait un pas.
13:08Moi, je suis pas sur l'idée du gouvernement d'union nationale,
13:12moi, je suis sur l'idée du gouvernement d'urgence nationale.
13:15Sérieusement, je vous explique, c'est un autre esprit,
13:18je vous explique juste que le corps nu, sous la menace de Le Pen,
13:22ça recensure, et vous savez ce qui va nous arriver,
13:24même si Macron ne veut pas, le climat politique sera tel
13:27qu'il sera obligé de démissionner.
13:30Démissionner, présidentiel anticipé.
13:32– Arnaud, Arnaud Bonnet, on y reste très peu de temps.
13:35– Très court.
13:36– Très rapidement, moi, je suis d'accord avec Françoise
13:38sur le fait qu'en effet, une solution sur le corps nu
13:40est une solution qui, me semble-t-il,
13:42voit l'échec de la même manière que celle de Michel Barnier.
13:45Mais ce que je dis, c'est que si on reste sur le plan
13:48des rapports de force, la solution que Françoise préconise,
13:52d'une certaine manière, est une solution qui est extrêmement fragile.
13:55– C'est vrai.
13:56– Parce que c'est une solution, il va falloir même jouer
13:58avec le Bloc central.
13:59On voit bien qu'à l'intérieur du Bloc central,
14:01je m'en rappelle, le Bloc central, le Bloc macroniste,
14:03il y a même des divergences.
14:05– C'est vrai, c'est vrai, tu as raison.
14:08– Et ça va être quand même un sujet majeur.
14:10Monsieur Philippe n'a pas tout à fait la même approche
14:12que Monsieur Attal, Monsieur Bayrou
14:14n'a pas forcément la même approche que Monsieur Philippe.
14:16Et alors avec des socialistes, on peut imaginer
14:18que le fossile serait encore plus grand.
14:20Donc je crois que c'est un exercice extrêmement difficile.
14:23Je ne dis pas, parce qu'on ne l'a jamais tenté,
14:24il ne faut pas le tenter, je n'y crois pas, c'est tout.
14:27– C'est le temps du parlementarisme, en fait.
14:29– Merci beaucoup, Arnaud Benedetti, d'avoir été avec nos rédacteurs
14:32en tant que chef de la revue politique et parlementaire.
14:34Merci mille fois.
14:36Et vous savez quoi, c'est l'occasion aujourd'hui
14:40de remporter des très très jolis cadeaux,
14:41le grand sapin Sud Radio, c'est maintenant,
14:44c'est le moment pour vous en tout cas d'ouvrir un cadeau de Noël
14:46en direct sur Sud Radio et on va accueillir notre auditeur du jour,
14:51Florent, qui est avec nous, de Montélimar.
14:55J'espère qu'il y a des mains pleines, Montélimar, de Nougat.
15:00En fait, c'est les auditeurs qui nous envoient des cadeaux.
15:04Ça va, Florent ? – Oui, très bien, et vous ?
15:06– Oui, très bien, vous êtes marié, vous avez des enfants ?
15:10– Oui, marié et deux enfants. – D'accord, très bien.
15:12Eh bien, nous allons faire tourner cette roue
15:15pour voir ce qu'il y a sous le cadeau.
15:18– Allons-y, allons-y.
15:22– Eh bien, écoutez bien, vous avez gagné un coffret de la marque Maricor,
15:27contenant des produits de beauté, de beauté j'ai envie de dire,
15:30d'une valeur de 120 euros.
15:32Crème, nouvelle jeunesse, doux gommage, éclat, masque, nouvelle jeunesse,
15:36un truc qui est magnifique, c'est-à-dire qu'en janvier,
15:42vous serez magnifique, beaucoup plus jeune,
15:46mais aussi, pas tout, parce que votre carte,
15:48cadeau aussi d'un montant de 50 euros chez Etam.
15:51Je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression que je vais le garder pour moi.
15:57Qu'est-ce que vous en pensez, Florent ? – La femme sera contente.
15:59– Ça va que j'avais oublié, vous étiez marié.
16:01Bon, écoutez, on va lui offrir, comment elle s'appelle ?
16:04– Elle s'appelle Mathilde. – Ah, Mathilde.
16:07Eh bien voilà, ce sont des très jolis cadeaux,
16:09vous allez pouvoir faire plaisir autour de vous,
16:12mais vous pourrez les utiliser,
16:14parce qu'on dit que c'est des produits pour femmes, Maricor,
16:17mais ça va aux hommes aussi.
16:20– Oui, ok, ça marche. – Vous faites quoi dans la vie, Florent ?
16:23– Je suis agent de sécurité. – Ah, très bien, vous travaillez où ?
16:26– Mathilde n'est jamais partie. – Dans plusieurs endroits, en fait.
16:29Je travaille pour une entreprise, on surveille plusieurs lieux.
16:33– Et vous nous écoutez depuis longtemps ?
16:36– Oui, on nous écoute en voiture depuis plusieurs années.
16:39– Ah, là, j'aime bien quand on nous écoute depuis plusieurs années.
16:42En tout cas, on est ravis de vous avoir offert ces jolis cadeaux.
16:45Florent, merci d'avoir joué avec nous. Vous gagnez souvent ou pas ?
16:49– Non, pas du tout, non. – L'année se termine bien.
16:52– Ah, voilà, c'est ça. – Ah oui, l'année se termine bien.
16:53– On vous fait des très, très beaux cadeaux et merci de nous écouter régulièrement.
16:58Vous restez avec nous dans un instant.
16:59Le qui sait qui, qui l'a dit, et on garde Damien, bien entendu.
17:03Damien, vous bougez pas, on revient dans un instant, on fait une petite pause.
17:06À tout de suite. – À tout de suite.