Les Vraies Voix de l'emploi avec Benjamin Gaignault, cofondateur d’Ornikar et de Skarlett ; Cassandre Mariton, avocate aux barreaux de Paris et de New York, CEO de NextGenLegal Advisory ; Julia Chican Vernin, à la tête de Maslow et Fellows, 2 tables végétariennes parisiennes ; Sylvie Ducros, déléguée RSE France chez Schneider Electric, elle représente l’association Diese.
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NewsTranscription
00:00Travailleuse, travailleurs, c'est à vous que je m'adresse particulièrement ce soir.
00:05Mon programme en trois points.
00:06Premièrement, le plein emploi.
00:08Deuxièmement, le plein emploi.
00:10Troisièmement, le plein emploi.
00:12J'ai l'intention de chercher du boulot.
00:14De chercher ou de trouver?
00:15De nouveaux chantiers, de nouveaux emplois.
00:17Ceci est financé par la Banque d'Etat de Floride.
00:19Travaille pas comme ça, c'est pas professionnel.
00:22Il y a des règles.
00:23Peut-être que tu voudrais m'apprendre mon boulot.
00:25Pas de panique, nous sommes des professionnels.
00:28Il y a des gens qui travaillent ici.
00:30C'est du bon boulot.
00:36On vous souhaite la bienvenue pour les Vraies Voix de l'Emploi ce soir.
00:39Merci pour ce jingle, notre beau et talentueux réalisateur.
00:44Merci beaucoup.
00:45Maxime qui est avec nous.
00:46Nicolas Leroy qui est avec moi aussi ce soir.
00:48Directeur du recrutement du groupe Fille du sel et du cabinet Ficoba.
00:52Bonsoir Nicolas.
00:53Bonsoir Cécile.
00:54Au sommaire de cette émission aujourd'hui, l'entrepreneuriat en France est en plein essor.
00:57Vous le savez, porté par une quête croissance d'indépendance et du sens au travail.
01:02Un mouvement qui séduit toutes les catégories, y compris les salariés,
01:05prêts à changer de vie pour devenir entrepreneur.
01:07Une analyse ce soir des motivations, des tendances actuelles avec des invités inspirants Nicolas.
01:13Oui, on parle beaucoup des entrepreneurs.
01:15Les réseaux sociaux en sont bondés en nous vantant le mérite de ce type de travail.
01:19Avec nous ce soir, on a donc 4 entrepreneurs ou futurs entrepreneurs
01:24qui sont à des degrés différents d'aboutissement de leur entreprise.
01:27Donc on va avoir Benjamin Gagneau qui a confondé Ornicard,
01:31qui est une success story à la française et qui en redemande puisqu'il a refondé Scarlett récemment.
01:36Deux entreprises aussi bien distinctes, on verra.
01:38On a Cassandre Mariton, ancien avocat au barreau de Paris et de New York,
01:43qui est devenu CEO de Next General Legal Advisory, sa propre entreprise.
01:47Avec nous aussi, Julia Chican-Vernan HEC qui a lancé sa chaîne de restaurant.
01:53Et puis enfin, Sylvie Ducrot qui représente Schneider Electric et l'association Dièse
01:59qui elle accompagne via les grands groupes les salariés à devenir entrepreneurs.
02:03On vous souhaite la bienvenue sur les vraies voies de l'emploi jusqu'à 20h.
02:08Merci en tout cas d'avoir accepté notre invitation.
02:12Sylvie Ducrot, merci beaucoup, bonsoir.
02:14Vous vous êtes déléguée RSE France chez Schneider Electric
02:17et vous représentez aussi cette association Dièse.
02:20C'est intéressant de voir avec vous déjà, c'est peut-être les chiffres,
02:24peut-être autour de l'entreprenariat.
02:26Je disais que c'est un secteur en plein essor,
02:29c'est-à-dire qu'on devient ou très tôt entrepreneur,
02:31ou on le devient à l'issue d'une petite carrière et là on part dans une reconversion.
02:36Aujourd'hui, est-ce qu'on a un chiffre ?
02:38Moi j'ai un chiffre de 1,2 millions d'entreprises créées.
02:42Est-ce que c'est la vérité ?
02:45Effectivement, je suis en phase avec le chiffre.
02:48Bonsoir à tous sur l'entreprenariat.
02:51On est effectivement autour de 1,2 millions
02:53et ce qu'il faut savoir aussi qui est intéressant,
02:55c'est qu'on a 40 à 50 % des entrepreneurs qui étaient précédemment des salariés.
03:02Donc ça revient effectivement à ce que l'on disait sur cette volonté
03:07d'explorer de nouveaux champs d'opportunités professionnelles,
03:13d'acquérir de nouvelles compétences,
03:15de pouvoir aller chercher également une flexibilité
03:21et au cours de sa carrière peut-être une quête de sens qui va devenir différente.
03:26Et donc on a de plus en plus effectivement de collaborateurs
03:29qui vont se poser cette question à un moment dans leur carrière
03:33d'aller vers l'entrepreneuriat
03:35et c'est la raison pour laquelle effectivement de nombreuses entreprises
03:38ont des cellules d'ESSEMAGE
03:41et vont pouvoir aider leurs salariés à se lancer dans cette aventure entrepreneuriale.
03:49Chez Schneider Electric, on a une cellule d'ESSEMAGE en interne,
03:52donc je suis en charge effectivement de l'accompagnement des collaborateurs
03:56sur la création ou la reprise d'entreprise
03:59et c'est une cellule d'ESSEMAGE qui est en place depuis plus de 30 ans.
04:04Donc on voit bien effectivement que ça fait partie de l'ADN de Schneider Electric
04:11en disant qu'il semblait important de pouvoir,
04:14si on veut développer l'esprit entrepreneurial au sein de notre entreprise,
04:18au sein de Schneider,
04:19de pouvoir aussi accompagner ceux qui veulent aller à l'extérieur.
04:23Et aujourd'hui, de par ce changement, on va dire un petit peu,
04:29des parcours de carrière qui ne sont plus linéaires,
04:32de cette volonté des collaborateurs de faire autre chose,
04:35il était important pour nous de pouvoir les accompagner
04:38et de pouvoir aussi bien sûr participer au développement économique du territoire.
04:43Alors on a un invité, Benjamin Gagnot qui est avec nous,
04:46cofondateur d'Ornicar et de Scarlett,
04:48deux entreprises à cibles bien distinctes.
04:51Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation Benjamin Gagnot.
04:53Alors vous, on sent que vous avez l'entrepreneuriat vissé au corps depuis tout petit en fait.
05:01Alors depuis tout petit, je ne sais pas, je viens d'une famille d'agriculteurs dans le centre de la France,
05:06où l'entrepreneuriat n'était clairement pas au cœur de toutes nos préoccupations.
05:11Mais ce qui est vrai, c'est que je sais pourquoi j'ai entrepris.
05:14J'ai entrepris parce que...
05:16Les agriculteurs sont un peu des entrepreneurs quand même.
05:19C'est un peu des entrepreneurs.
05:21Là, c'est de l'héritage familial plus que de l'entrepreneuriat,
05:24mais effectivement, c'est leur propre patron.
05:28Moi, je ne voulais pas être agriculteur.
05:30Je n'ai rien contre les agriculteurs, mais j'avais d'autres aspirations.
05:33Et moi, j'ai fait des études, certes très bien classique, école de commerce,
05:38mais je voulais autre chose.
05:40Je voulais la liberté.
05:43Et en fait, la liberté, ça se finance.
05:45Et pour moi, l'entrepreneuriat, c'était un hack de ma carrière.
05:48Je voulais un niveau de vie qu'un job de salarié classique
05:51avec mon parcours scolaire ne me permettait pas d'atteindre.
05:54J'ai toujours été hyper au clair sur ma volonté et mon driver.
05:58Et je pense que c'est très important qu'un entrepreneur connaisse bien son driver.
06:02Le mien, c'est l'argent, et ça l'est encore.
06:06Et aujourd'hui, c'est ce qui m'a poussé et qui m'a un peu porté
06:10pendant ces 12 années d'entrepreneuriat,
06:13dont les trois premières étaient assez compliquées
06:15parce que les débuts d'Ornica étaient tumultueux.
06:17Mais aujourd'hui, ce qui m'a poussé, c'est de créer des boîtes.
06:19Et j'en crée quasiment une par an.
06:22Juste, Benjamin, vous, la particularité, c'est que vous avez créé dès la sortie de l'école.
06:26Je crois qu'Ornica, vous l'avez lancée à la sortie de l'école de commerce
06:29ou pendant l'école de commerce.
06:30Vous n'avez jamais essayé d'essayer le job de salarié ?
06:34Jamais, non. Je n'ai eu l'impression jamais.
06:36J'ai essayé, mais ça a été vraiment un gros échec.
06:39Ça n'a pas duré longtemps, et je ne supportais pas trop la hiérarchie
06:43et le fait de travailler pour créer de la valeur pour quelqu'un d'autre.
06:45Ce sont des concepts qui ne me plaisaient pas, et je me suis lancé.
06:48Après, s'il avait fallu, avec ma famille,
06:50que je reprenne un job de salarié un jour, je le ferais.
06:53Mais tant que je peux me permettre de créer des boîtes,
06:56comme ça, je m'éclate, j'attaque des secteurs différents.
06:59Et il y en a qui marchent, il y en a qui ne marchent pas.
07:02C'est la vie d'un entrepreneur.
07:04Je suis hyper content de ça, et je vois qu'effectivement,
07:07c'est une filière qui a clairement le vent en poupe.
07:10Je reçois énormément de messages de jeunes qui veulent entreprendre.
07:13Et honnêtement, ça me fait plaisir, même si je constate
07:16un léger manque d'ambition des entrepreneurs français,
07:19qui parfois ont honte d'entreprendre pour les vraies raisons
07:22qui sont les leurs, parfois.
07:24Notamment de faire d'acteurs français des leaders mondiaux,
07:27et les gens n'osent pas afficher leurs ambitions.
07:30Et c'est bien dommage, parce qu'on a des talents super en France,
07:33mais on est un peu clastrés par l'entrepreneur qui réussit.
07:36C'est souvent le méchant patron ou le méchant millionnaire.
07:39En tout cas, vous avez donné une valeur à vos entreprises,
07:42parce que ce sont des entreprises qui sont vraiment tournées vers les autres.
07:45Vous avez dit cette phrase, « La seule chose,
07:48c'est que je voulais être capable de ne rien me refuser. »
07:51C'est-à-dire que pour vous, l'entrepreneur n'a pas de carcan,
07:54pas de limite, pas de frontière. C'est-à-dire qu'on peut tout imaginer.
07:57Ce qui n'est pas forcément le cas dans l'entreprise de quelqu'un.
08:00En tout cas, c'est ce que moi, je me fixe comme règle
08:03dans mes boîtes, à savoir aucune.
08:06Et je me permets de rêver de plein de choses,
08:09de tenter, de prendre des risques.
08:12Et j'ai la chance de pouvoir le faire et de pouvoir être soutenu
08:15par des investisseurs, notamment des fonds d'investissement.
08:18Et de toute façon, on ne crée rien de gros sans prendre de gros risques.
08:21C'est vraiment une conviction forte.
08:24Et aujourd'hui, moi, c'est ce qui me drive dans l'entrepreneuriat,
08:27c'est de penser différemment, d'essayer des choses différentes.
08:30Il y a encore une fois, là aussi, il y a des trucs qui fonctionnent
08:33et d'autres qui ne fonctionnent pas. Mais c'est comme ça
08:36qu'on arrive à vraiment reconstruire tout un marché de l'auto-école.
08:39On a repensé entièrement le fonctionnement d'une auto-école
08:42que ce soit en ligne, plus facile, moins cher,
08:45où on se base sur l'expérience utilisateur.
08:48Que ressentent nos utilisateurs ? Parce qu'effectivement, on crée un service pour eux.
08:51Et quand nous, on arrivait en 2013, il y avait 82% de personnes
08:54qui étaient insatisfaites de leur expérience en auto-école.
08:57Donc pour nous, ça a été un marché, quand on est entrepreneur,
09:00on voit un marché de 2 milliards d'euros, le marché du permis de conduire,
09:03on voit un taux d'insatisfaction de 82%,
09:06on voit un taux d'insatisfaction de 1 milliard d'euros,
09:09on voit un taux d'insatisfaction de 82%,
09:12et c'est clairement la définition même d'une opportunité,
09:15et c'est la raison pour laquelle on a choisi ce marché, qu'on s'est lancé.
09:18Ça n'a pas été facile, mais qu'aujourd'hui, on a rendu la formation
09:21au permis de conduire plus facile, effectivement.
09:24Vous restez avec nous, puisqu'il y a des entrepreneurs et aussi des entrepreneuses,
09:27on n'arrête pas de leur dire depuis des années, osés.
09:30On a deux parfaits exemples. Dans quelques instants, on fait une petite pause.
09:33On est ensemble avec Nicolas Leroy, jusqu'à 20h. À tout de suite.
09:40Parlons vrai. Sud Radio, 19h20, les vraies voies de l'emploi.
09:45On vous souhaite la bienvenue, les vraies voies de l'emploi,
09:48avec Nicolas Leroy qui est avec nous, avec de très jolies personnalités,
09:51Benjamin Gagnon qui est avec nous, cofondateur d'Ornicar et de Scarlett,
09:54Cassandre Mariton qui est avocate au barreau de Paris,
09:57de New York, CEO aujourd'hui d'une cabine,
10:00qui s'appelle Nex Gen Legal Advisory,
10:03Julia Chican-Vernin qui est à la tête de Belle Table Végétarienne à Paris,
10:08et Sylvie Ducrot qui est avec nous, déléguée RSE France,
10:11chez Schneider Electric, et qui représente cette association
10:15qui s'appelle Dièse, et qui incite forcément, au sein de l'entreprise,
10:18à se diriger vers l'entreprenariat, et peut-être qu'elle même,
10:22partira bientôt sur l'entreprenariat.
10:25On était, il y a quelques instants, avec Benjamin Gagnon,
10:29Julia Chican-Vernin, vous vous êtes à la tête, je le dis,
10:32de ces deux tables végétariennes parisiennes,
10:35ça s'appelle Maslow & Philos, dans des quartiers parisiens,
10:40on va expliquer un petit peu ce que c'est,
10:42mais vous, il y a eu quand même, à la base, une passion pour la cuisine,
10:46il y a quand même quelque chose chez vous, non pas de l'entreprenariat,
10:49mais en tout cas, du contenu de l'entreprise, c'est cuisiner à tout prix.
10:53Oui, alors moi, c'est le fil rouge de ma carrière, si on peut dire,
10:57j'ai toujours voulu être dans ce secteur, dans lequel j'ai toujours travaillé,
11:00en réalité, que ce soit en tant que salariée,
11:02ou aujourd'hui en tant qu'entrepreneuse.
11:05Mon driver, là, c'est plutôt de la liberté,
11:07c'est-à-dire que je fais exactement ce que je veux dans le secteur qui me passionne,
11:10je ne sais pas si on peut avoir une plus belle vie, c'est assez chouette,
11:13et effectivement, tous les jours, ça parle de nourriture.
11:16Alors, à contrario de Benjamin, qui nous l'expliquera peut-être tout à l'heure,
11:18c'est-à-dire qu'il a quand même essuyé beaucoup de plâtre,
11:20parce que ce n'est pas si facile que ça,
11:22sauf que vous, vous avez appris, chez Flams, ce métier,
11:27vous avez, comme à l'école, ingurgité un nombre d'informations
11:31qui vous ont servi quand vous êtes rentrée dans l'entreprenariat.
11:34Oui, je n'aurais pas osé, je pense, à la sortie d'école,
11:37me lancer tout de suite, je n'avais pas d'idées, je n'avais pas les clés,
11:40et donc je suis allée travailler.
11:42Il y a assez peu de différences, en l'occurrence,
11:44entre l'entreprenariat et le salariat,
11:46je suis toujours comportée de la même façon,
11:48que ça soit mon entreprise ou pas.
11:50Donc j'ai l'impression d'avoir fait de l'entreprenariat depuis toujours,
11:53mais l'argent ne me revenait pas toujours,
11:55mais peu importe.
11:57Nicolas ?
11:58Alors moi, j'avais une question, c'est quand on a fait HEC,
12:00qu'on a les plus grandes jobs qui vous attendent,
12:02les grandes carrières, comment on décide de dire,
12:04même à ses parents, tiens, je vais me lancer,
12:06je vais monter des restos ?
12:08Vous avez parlé du driver,
12:10comment finalement on a ce courage ?
12:12Parce que finalement, on s'en est à un.
12:14Le premier courage, c'est plutôt d'aller dans ce secteur-là.
12:17Moi, quand je sors de mes études, c'est en 2005,
12:19ce n'est pas un secteur hyper sexy,
12:21c'est un secteur d'artisans, de restaurateurs indépendants,
12:24ou alors de vieilles chaînes,
12:26et en école de commerce, on ne vous pousse pas du tout dans ce secteur.
12:28On vous dit d'aller dans des grands groupes,
12:30ou de faire du conseil, ou de la banque.
12:32Donc c'était courageux, c'est un grand mot,
12:34mais c'était inhabituel, on va dire, d'aller dans ce secteur.
12:36Mes parents, ils connaissent ma passion.
12:38Enfin, je ne sais pas,
12:40j'ai des parents chouettes, je dirais, c'est ça.
12:42Donc ils ont dit, cool, j'ai trouvé un job,
12:44j'étais casée, ils étaient contents, ça leur suffisait.
12:46Et je n'ai pas du tout regretté.
12:48Et après, monter des boîtes,
12:50quand on sent que c'est le bon moment,
12:52qu'on a envie, on essaye.
12:54Ce n'est pas ma première, en l'occurrence,
12:56c'est ma troisième, en réalité.
12:58La première a planté, on peut le dire.
13:00C'est un coup d'Eiffel.
13:02C'est de l'ivraison ?
13:04Ça vous l'avez vendue ?
13:06Je peux considérer que c'est un succès.
13:08Et la toute première, j'étais toute seule,
13:10donc il n'y a que moi qui ai vu mon échec.
13:12C'était une appli un peu ambitieuse
13:14pour les clés que j'avais à l'époque.
13:16Mais j'ai appris plein de choses,
13:18on apprend toujours plein de choses.
13:20Et donc aujourd'hui, je le fais,
13:22c'est la synthèse de tout ce que j'ai appris avant.
13:24J'ai moins peur que si je l'avais fait il y a 20 ans.
13:26Ça, il n'y a pas de doute.
13:28C'est la synthèse de tout ce que j'ai appris
13:30en salariat et en entrepreneuriat.
13:32Cassandra Mariton, vous êtes avocate au barreau
13:34de Paris et de New York, CEO de ce cabinet
13:36Next Gen Legal Advisory.
13:38Aujourd'hui, vous êtes à la tête
13:40de ce cabinet, dans ce qui est assez rare
13:42quand même pour des femmes,
13:44surtout sur deux pays différents.
13:46Vous avez commencé, vous, en entreprise,
13:48enfin en cabinet,
13:50et c'est ce qui vous a donné la philosophie.
13:52Parce que vous avez une philosophie
13:54d'organisation et de management
13:56qui est assez particulière.
13:58Oui, tout à fait.
14:00C'est aussi cette chance
14:02d'avoir pu continuer
14:04à être formée,
14:06d'apprendre sur le terrain,
14:08d'avoir un véritable contact client
14:10en entreprise.
14:12D'abord en cabinet, puis en entreprise
14:14pendant plus de 10 ans,
14:16et l'accompagnement que j'ai eu des services RH.
14:18Je dois avouer que j'ai eu cette chance
14:20de rentrer en tant que technicienne
14:22à des postes de direction
14:24juridique, en tant que directrice juridique adjoint,
14:26et après on m'a fait confiance.
14:28On m'a fait sortir
14:30de ma zone de confort,
14:32on m'a confié des rôles opérationnels,
14:34on m'a fait changer complètement de métier.
14:36Et donc toujours en essayant
14:38d'aller un peu plus loin, de se challenger
14:40en permanence, et finalement d'apprendre
14:42à penser business, à penser client.
14:44Et aujourd'hui, c'est ce que je veux transmettre
14:46aux juristes
14:48et que j'accompagne
14:50dans le cadre de cette nouvelle mission.
14:52Mais comment sautes-le pas ?
14:54Parce que c'est le grand...
14:56C'est-à-dire que quand on est soutenu par une entreprise
14:58ou par un cabinet,
15:00on sait que les clients arrivent,
15:02quand on est face forcément à une nouvelle clientèle
15:04ou patientelle, je ne sais pas comment on dit,
15:06c'est pas la même chose.
15:08De la même manière, moi je crois que j'ai
15:10beaucoup de chance aussi, parce que c'est cette confiance
15:12au début, elle se bâtit, la confiance en soi.
15:14On a peut-être tous un peu le syndrome d'imposteur à un moment,
15:16mais le fait d'avoir une famille...
15:18Moi je l'ai encore tous les jours, ne vous inquiétez pas.
15:20Mais en tout cas, le fait d'avoir
15:22une famille qui vous fait confiance, le fait d'avoir
15:24des patrons qui vous font confiance, le fait d'avoir
15:26cette entreprise, et puis après
15:28des équipes, je crois que c'est
15:30le fait de savoir bien s'entourer aussi.
15:32Donc j'ai eu la chance d'être soutenue
15:34au moment du passage, et puis d'avoir...
15:36Ça s'est fait assez naturellement, parce que c'est des clients
15:38qui sont venus me voir en me disant
15:40tu parles la même langue que nous,
15:42je te fais confiance, est-ce que...
15:44Plutôt que d'aller dans ce secteur-là,
15:46est-ce que tu ne viendrais pas nous accompagner également ?
15:48Et donc...
15:50Vous, vous avez pas mal travaillé avant en entreprise,
15:52quelques années, est-ce que ce n'est pas plus difficile finalement,
15:54plus on avance dans la carrière, de se lancer,
15:56que par exemple comme Benjamin, qui l'a fait
15:58directement à l'école ?
16:00C'est d'autres choix aussi.
16:02Je pense que c'est vrai qu'avec le temps, on a des responsabilités.
16:04J'ai un de mes patrons
16:06qui m'avait dit ça aussi, en me disant
16:08on est habitués aussi à un certain confort,
16:10peut-être, mais c'est l'illusion d'un confort,
16:12je crois que
16:14ce qui me motive, ce qui est ma passion,
16:16c'est cette liberté aussi,
16:18c'est le fait de pouvoir
16:20aligner ses paroles et ses actes
16:22sans se poser de questions,
16:24sans rester aligné
16:26avec ses valeurs, rester authentique
16:28et je crois que c'est ça
16:30qui permet aussi d'alimenter cette
16:32confiance, parce que
16:34quand on vient vous voir pour du conseil, il faut avoir
16:36cette confiance, le fait que vous allez tout faire
16:38pour servir vos clients de la meilleure manière possible.
16:40Benjamin Gagnon, alors vous, vous êtes rentré
16:42ventre à terre, si j'ai pu dire,
16:44dans un marché très réglementé,
16:46en plus, avec Ornicar.
16:50Qu'est-ce qu'il a fallu
16:52dépasser comme barrière ?
16:54Qu'est-ce qui a été compliqué ?
16:56Est-ce qu'à un moment donné, on se dit quand même
16:58bon là c'est un peu touchy, je vais peut-être faire
17:00un peu marche arrière. Vous aviez
17:02un plan B ou pas ?
17:04Non, je n'avais pas de plan B.
17:06Alors, pour répondre vraiment à ma question,
17:08effectivement, c'est compliqué. Vous arrivez,
17:10vous avez 24 ans, vous pénétrez un marché qui est
17:12finalement hyper syndiqué.
17:14Les colls sont pas mal
17:16syndiqués, pas mal organisés en forme de syndicats.
17:18Et vous arrivez avec une volonté
17:20de tout changer. À 24 ans,
17:22vous faites plein d'erreurs, vous ne maîtrisez pas votre
17:24communication.
17:26Vous avez le profil type
17:28du maire de qui sort d'école de commerce.
17:30Et donc, ce n'est pas hyper
17:32facile de vous faire écouter
17:34par les professionnels du secteur.
17:36Vous avez commis beaucoup d'erreurs et ça
17:38aboutit sur une guerre qui a duré 3 ans
17:40avec toutes les colls traditionnelles,
17:42notamment les syndicats qui nous ont attaqué
17:44très vite. La boîte a été créée en décembre 2013
17:46et on a reçu la première assignation
17:48en avril 2014.
17:50Donc, 3 mois plus tard, 4 mois plus tard.
17:52Ils ont été rapides sur le coup.
17:54Ils ont été plus rapides que pour
17:56donner des places d'examen, effectivement.
17:58Et donc, là, c'était 12 mois de prison ferme,
18:0050 000 euros d'amende par fondateur
18:02et l'interdiction de monter une boîte
18:04pendant 5 ans sur le territoire français.
18:06Donc, quand vous créez, vous n'avez pas de client,
18:08pas de chiffre d'affaires, pas d'expérience,
18:10pas de track record, rien du tout, et qu'au bout de 3 mois
18:12ou 4 mois, vous prenez une assignation avec
18:14risque de prison,
18:16évidemment, tout ça, c'est que du papier
18:18et il n'y avait pas vraiment de risque.
18:20Il y a deux façons de réagir.
18:22Soit c'est, je retourne chez mes parents,
18:244 ans, peut-être qu'ils vont me réaccueillir et j'arrête.
18:26Soit...
18:28J'assume.
18:30J'assume et surtout, je me dis, mais pourquoi
18:32juste comme ça ? Si toute la profession
18:34m'attaque, c'est qu'à priori,
18:36on touche du doigt quelque chose
18:38qui est énorme. Et en fait, avec
18:40Hornicar, j'ai développé une faculté
18:42et c'est un optimisme à toute épreuve.
18:44Et donc, j'ai une sorte
18:46de défaillance intellectuelle
18:48où je transforme toute galère
18:50en opportunité. Il n'y a pas une mauvaise
18:52nouvelle que je n'arrive pas à transformer en opportunité
18:54et c'est cet optimisme
18:56qui m'a permis de tenir...
18:58On a eu 27 procès avec Hornicar,
19:00on a eu, je pense, une trentaine de contrôles de l'administration
19:02dans tous les sens, des contrôles
19:04fiscaux, etc. On s'est fait vraiment
19:06malmener au début
19:08et qu'en fait, il faut
19:10être fou pour tenir ou,
19:12comme dans mon cas, avoir pas grand-chose
19:14de mieux à faire. Et malheureusement pour les auto-écoles,
19:16j'avais pas grand-chose de mieux à faire que continuer
19:18à me battre parce que
19:20je croyais évidemment dans la cause
19:22et que le digital devait être au cœur
19:24de cette formation, qu'est l'examen le plus passé dans le monde.
19:26Et c'est comme ça que j'ai tenu.
19:28Mais effectivement, c'était pas simple.
19:30C'était pas simple, mais j'ai eu des bons soutiens
19:32à la fois personnels, parce que je pense
19:34que l'équilibre vie pro-vie perso
19:36est une obligation
19:38si on veut réussir. Et moi, je serais...
19:40j'aurais explosé en vol
19:42si j'avais pas ma partie
19:44vie pro assez stable
19:46pendant ces périodes-là. Et le soutien
19:48d'investisseurs financiers comme
19:50Xavier Niel, Marc Simoncini ou
19:52Jacques-Antoine Grangeon, qui ont été
19:54plutôt sans limite.
19:56On revient sur la question ? Dans un instant !
19:58Ah bah oui, c'est le principe
20:00de la radio, mon cher Nicolas Leroy.
20:02Bah oui, il y a encore des choses.
20:04Je suis là, je suis là.
20:06Mais gardez votre question, on revient dans un instant.
20:08Et puis on reviendra avec Sylvie Ducroix.
20:10Ce qui est intéressant de savoir comment
20:12justement on incite et on travaille
20:14avec les salariés qui veulent rentrer
20:16dans l'entrepreneuriat. Allez, à tout de suite.
20:18On est ensemble jusqu'à 20h.
20:20Faites pas la gueule, Nicolas. Je reviens dans un instant.
20:22Parlons vrai.
20:24Parlons Sud Radio.
20:2619h20, les vraies voies de l'emploi.
20:28Les vraies voies de l'emploi.
20:30Spéciale entrepreneuriat avec des
20:32profils qui sont très inspirants je trouve
20:34grâce à Nicolas Leroy.
20:36Benjamin Gagnon qui est cofondateur d'Ornicar et de
20:38Scarlett. Cassandre
20:40Mariton qui est avocate au barreau
20:42de Paris, de New York. Je rétrécis.
20:44Julia Achican-Vernin
20:46qui est à la tête de deux tables végétariennes
20:48à Paris. Et puis Sylvie Ducroix qui est
20:50déléguée RSE France chez
20:52Schneider Electric. Vous vouliez poser une question Nicolas.
20:54Je vous ai pas oublié. Vous en souviendrez
20:56sur mon augmentation.
20:58C'est promis. Mais c'était pour Benjamin.
21:00Je voulais savoir, je reviens sur la question que je posais
21:02sur l'âge. Est-ce qu'il faut pas une part
21:04d'insouciance, une petite part de folie justement
21:06au moment où c'est difficile pour
21:08vraiment monter une startup à succès ?
21:10Est-ce que finalement la raison qu'on acquiert
21:12avec l'expérience devient
21:14pas un frein ?
21:16Si, probablement.
21:18Je pense qu'il y a effectivement la raison
21:20et il y a le fait que, encore une fois,
21:22j'avais rien d'autre de mieux à faire.
21:24C'est-à-dire que moi j'étais une boîte financée
21:26par mes parents.
21:28Et c'est très vrai.
21:30Je touchais un salaire
21:32que
21:34je ne pouvais pas toucher en tant que salarié.
21:36J'apprenais, je me construisais un réseau
21:38et en fait
21:40j'avais pas de famille
21:42à charge. Et tout ça est hyper important
21:44et quand je vois des entrepreneurs qui se lancent
21:46à 30, 40 ans, etc.
21:48Je trouve ça beaucoup plus courageux
21:50que de le faire en sortie d'études
21:52parce que j'ai pas pris de vrais risques
21:54moi personnellement.
21:56Au pire, ça faisait une expérience et ça me permettait
21:58de retrouver un boulot facilement.
22:00Donc il y a de l'insouciance liée au manque
22:02d'expérience mais il y a surtout
22:04des risques qui ne sont pas du tout les mêmes
22:06quand vous faites ça sans personne à charge.
22:08Alors Sylvie Ducrosse, vous vous occupez
22:10chez Schneider Electric justement
22:12de cette association qui permet à vos employés
22:14de déployer leurs ailes et de
22:16devenir entrepreneur.
22:18Tellement vous avez incarné
22:20la chose que vous allez faire vous-même
22:22le saut puisque vous allez
22:24devenir entrepreneuse dans
22:26un mois.
22:28D'abord, qu'est-ce qui permet
22:30à tous ces salariés
22:32de se dire et qu'est-ce qui fait ?
22:34Le déclic c'est quoi ? Et après
22:36votre déclic à vous, c'est quoi ?
22:38Alors qu'est-ce qui fait le déclic
22:40au niveau des salariés ? Peut-être
22:42un point qui est intéressant
22:44en termes de moyenne d'âge.
22:46Chez Schneider Electric, on accompagne à peu près
22:48une centaine de collaborateurs par an
22:50et c'est 60 créations
22:52d'entreprises par an environ
22:54et on s'aperçoit que la moyenne d'âge
22:56est de 45 ans.
22:58Donc effectivement
23:00peut-être qu'il y a
23:02ce souci de bien
23:04faire la part des choses, d'analyser
23:06les risques, beaucoup plus
23:08qu'on peut le faire quand on est plus jeune mais là
23:10il y a ce driver dont on a beaucoup parlé
23:12qui est le fait de dire
23:14j'ai une passion, soit j'ai envie de vivre
23:16de ma passion et je sens
23:18qu'il y a une possibilité de le faire
23:20soit je me sens armée
23:22je sens que j'ai l'expérience
23:24que j'ai le réseau pour réussir
23:26parce qu'on sait très bien que dans l'entrepreneuriat
23:28il faut être bien accompagné, bien
23:30entouré, avoir les bonnes connexions
23:32pour que ça fonctionne
23:34et on a des collaborateurs
23:36qui vont aller dans des domaines
23:38complètement différents. On va avoir
23:40des personnes
23:42qui vont aller par exemple
23:44dans la fabrication de bières artisanales
23:46qui vont se lancer en tant que brasseurs
23:48et quelqu'un qui était passionné
23:50par ça, qui s'est formé et qui a
23:52réussi quand même à mettre aussi du matériel
23:54Schneider Electric automatisé
23:56pour arriver à faire
23:58prendre effectivement
24:00mûrir la bière. On a des personnes
24:02qui vont aller vers
24:04il a utilisé ses compétences
24:06aussi sur cette partie automatisation
24:08on a des personnes
24:10qui ont lancé toute une gamme
24:12de crèmes de beauté
24:14vegan
24:16donc là complètement autre chose mais c'était
24:18quelqu'un qui était passionné aussi par
24:20il avait la volonté de dire
24:22il faut qu'on arrête le plastique
24:24il faut que j'arrive à créer
24:26ça c'est de la conviction
24:28voilà donc là conviction
24:30forte, je sens qu'il y a un créneau
24:32j'ai des possibilités effectivement
24:34je suis bien entourée, je peux y aller
24:36et si je regarde de mon côté
24:38moi je vais me lancer effectivement
24:40dans quelques semaines
24:42dans une activité de conseil auprès
24:44des entreprises en RSE
24:46et qualité vie au travail
24:48quelque chose qui concerne depuis 28 ans
24:50chez Schneider
24:52des métiers de RH
24:54de manager, je vois
24:56l'importance effectivement
24:58pour l'engagement des collaborateurs
25:00sur cette partie RSE
25:02et cette qualité de vie au travail
25:04j'ai envie de pouvoir partager
25:06cette expérience et de pouvoir
25:08effectivement faire bénéficier
25:10d'autres entreprises et c'est ce qui
25:12était dit précédemment, c'est une passion
25:14aller vers de la médiation
25:16aller effectivement vers de la stratégie
25:18RSE et si en plus on peut vivre
25:20de sa passion et s'aimer aussi
25:22ses idées, ses convictions
25:24pourquoi s'en priver ?
25:26Il faut aussi un peu de temps
25:28pour ça et je voulais préciser
25:30quand on parlait de Diaz, peut-être que
25:32c'est mal connu mais Diaz
25:34c'est une association
25:36avec 13 entreprises
25:38adhérentes dont
25:40Orange, Saint-Gobain, Air France, Thalès
25:42SNCF, EDF
25:44qui aide
25:46en fait l'initiative
25:48développe l'initiative et l'entreprenariat
25:50des salariés
25:52dans les entreprises
25:54toutes ces grosses entreprises
25:56ont des moyens divers pour
25:58accompagner leurs collaborateurs
26:00dans la création d'entreprises
26:02donc c'est là aussi où c'est intéressant parce que
26:04parfois on a des personnes
26:06qui se disent je ne veux pas rentrer dans l'entreprise
26:08parce que c'est peut-être
26:10un carcan qui est un petit peu
26:12trop fermé mais il faut savoir
26:14que le salariat et on le voit aussi
26:16avec vos invités, ça permet aussi
26:18de se préparer pour aller derrière
26:20vers de l'entrepreneuriat. C'est une rampe de lancement
26:22oui bien sûr. Voilà, ça peut tout à fait
26:24être une rampe de lancement, ça permet de
26:26se faire confiance parce qu'effectivement
26:28des fois on a ce syndrome
26:30en se disant est-ce que vraiment
26:32je suis légitime ou pas, d'acquérir
26:34une certaine expérience, au-delà
26:36de la technique d'avoir le contact client
26:38de bien comprendre que
26:40pour se lancer, lancer une entreprise
26:42il faut répondre à un vrai besoin, c'est pas
26:44uniquement une idée, mais quel est
26:46le besoin ou la problématique à laquelle
26:48j'en réponds et donc Dièze
26:50et on le voit avec ses entreprises, il y a plus de
26:52600 à 800 projets de
26:54création ou de reprise d'entreprise
26:56qui sont tous les
26:58ans gérés par
27:00l'ensemble de ces
27:02entreprises avec des
27:04façons de faire qui peuvent être après assez différentes.
27:06Alors je reviens sur Cassandre Mariton
27:08parce que c'est assez rigolo, puisqu'on parlait de
27:10rêve de gosse, alors si je vous dis Cosbichaud
27:12forcément, c'est Claire
27:14Extable, vous rêviez vous de faire
27:16ce métier de juriste
27:18avocat. Vous êtes bien informée
27:20absolument. Je vais tout chercher moi.
27:22C'est vrai que
27:24c'est en regardant le Cosbichaud Petite
27:26je me disais... J'adorais ça.
27:28Cette femme, je la trouvais
27:30très équilibrée et pour moi le secret c'est
27:32justement l'équilibre. Donc c'était
27:34une femme qui avait ses enfants, qui
27:36était toujours, enfin elle était
27:38à la fois élégante, intelligente,
27:40amoureuse, passionnée, donc
27:42cet équilibre vie pro, vie personnelle
27:44et elle m'a
27:46beaucoup influencée dans le choix
27:48de mes études de droit, absolument. Alors
27:50ce qui vous
27:52différencie un peu des autres, c'est qu'on peut
27:54être approximatif sur d'autres entreprises.
27:56Là, le
27:58droit, la loi, c'est
28:00pas possible. C'est à dire qu'il faut une véritable
28:02rigueur immédiatement en fait.
28:04Absolument. Il faut cette rigueur,
28:06c'est pour ça que la formation est fondamentale,
28:08c'est pour ça que la technicité est fondamentale,
28:10la confiance en fait, vous êtes
28:12vraiment... Vous
28:14permettez aux dirigeants de dormir
28:16tranquille, au business justement de
28:18continuer cette pérennité
28:20et c'est pour ça que
28:22souvent on est aussi parfois enfermé dans ce rôle-là
28:24et toute ma mission aujourd'hui avec
28:26NextGen Legal Advisory, c'est justement
28:28d'apporter aux juristes
28:30des outils,
28:32des armes, d'intégrer des nouvelles méthodes,
28:34enfin même de l'intelligence artificielle
28:36pour avoir cette ouverture
28:38business pour véritablement
28:40devenir les business partners
28:42qu'on attend d'eux.
28:44Alors je me tourne vers Julia mais aussi vers les autres
28:46femmes du plateau. Il y a 40% des femmes
28:48dans l'entrepreneuriat, qu'est-ce que vous conseilleriez
28:50aux femmes qui justement se disent,
28:52tu parlais Cécile, des enfants
28:54etc. Est-ce que la vie
28:56pro, vie perso me sont pas toujours
28:58hyper bien respectées chez les entrepreneurs ?
29:00Est-ce que c'est un blocage justement quand il y a une femme ?
29:02Non, c'est-à-dire qu'il faut
29:04avoir confiance en soi sur tout et aussi
29:06sur l'organisation que vous avez décidé de mettre
29:08en place pour votre vie. Donc si
29:10on a envie de rentrer pour voir ses enfants,
29:12on rentre pour voir ses enfants, point.
29:14On a souvent l'impression, je pense que les femmes ont souvent
29:16l'impression qu'elles doivent être comme
29:18il faudrait être. Tributaires d'eux. Oui, voilà.
29:20Et donc on se dit, un entrepreneur ça fait ça,
29:22un imprenseur ça fait ce qu'il veut. Donc en fait si elle veut
29:24prendre son mercredi, elle fait comme elle veut
29:26en fait. Et elles osent souvent pas faire
29:28vraiment comme elles veulent, elles essayent de coller une image.
29:30Donc il faut arriver à avoir confiance en soi
29:32sur tout. Et donc pour vous, c'est un vrai facteur
29:34l'entrepreneuriat d'équilibre, vie pro, vie perso ?
29:36Bah oui, parce qu'en fait
29:38la liberté qu'on acquiert avant tout, c'est celle
29:40de son temps. Même si en réalité
29:42on est libre de rien, on doit
29:44à ses clients, on doit à ses investisseurs, on doit à tout le monde
29:46en fait. Mais par contre
29:48vous organisez comme vous voulez.
29:50L'important c'est le résultat en fait, c'est ça. Exactement.
29:52Et quand on est une mère de famille, c'est hyper précieux de pouvoir
29:54bouger son planning quand
29:56on veut, retravailler tard le dimanche
29:58ou pas, aller prendre les enfants à l'école,
30:00aller chez le dentiste. En fait on ajuste,
30:02on optimise vachement mieux. Donc parce qu'on a
30:04l'image toujours de l'entrepreneur qui travaille 100%
30:06du temps, 7 jours sur 7, vous aussi
30:08vous confirmez Cassandre que
30:10c'est une vraie
30:12possibilité, c'est une image un peu d'épinal ça,
30:14l'entrepreneur qui travaille 7 jours sur 7.
30:16Je pense qu'on est tout le temps
30:18en fait, vous êtes quand même tout le temps en train
30:20de penser à votre projet. Mais en entreprise
30:22aussi finalement, quand on est très impliqué,
30:24quand on est très engagé dans une entreprise, c'est la même
30:26chose. Pour moi le fait de
30:28pouvoir être libre. C'est vrai qu'on ne réfléchit
30:30pas du lundi matin au vendredi soir.
30:32Absolument. Donc la différence
30:34entre la vie en entreprise
30:36et la vie entreprise, quand vous êtes passionné par votre
30:38job, vous le vivez de la même façon je crois dans
30:40les deux domaines. Ce qui est
30:42important en revanche, c'est de toujours se rappeler cet équilibre
30:44vie perso, vie pro. C'est
30:46un de mes tout premiers conseils
30:48qu'on m'a donné en cabine avocat.
30:50Un partenaire qui me fait venir
30:52donc je devais être en première année
30:54qui me dit mais je te vois travailler tout le temps,
30:56tu es là le soir jusqu'à midi,
30:58enfin à l'époque c'est ce qu'on faisait.
31:00Mais rentre chez toi
31:02parce que tu ne sais jamais ce qui peut se passer dans ta vie
31:04pro ou dans ta vie perso et ce qui est fondamental c'est de garder
31:06l'équilibre, de ne pas mettre tous
31:08ses oeufs dans le même panier. Et en fait de se rappeler
31:10ça en permanent je pense que c'est le secret
31:12pour rester passionné
31:14et pouvoir continuer à alimenter
31:16son feu. C'est ce que
31:18Benjamin disait un peu plus tôt aussi en disant
31:20c'est l'équilibre de sa vie pro qui lui
31:22a donné le carburant de sa vie pro
31:24et inversement. Allez vous restez avec nous, c'est la
31:26dernière pause, on revient dans un instant. On verra si
31:28ces entreprises vous ont
31:30changé, qu'est-ce que ça a amélioré chez vous
31:32et qu'est-ce que vous avez découvert de ça parce que c'est aussi
31:34on ne se jette pas dans une aventure sans que
31:36il y ait des répercussions dans sa
31:38vie. Allez on fait une pause et on revient dans un instant, on est
31:40ensemble jusqu'à 20h.
31:58Les vraies voies de l'emploi avec des entrepreneuses
32:00et neurs, enfin vous
32:02le prenez comme vous voulez, on parle de
32:04l'entrepreneuriat aujourd'hui avec
32:06de belles personnes
32:08inspirantes. Benjamin Guignaud
32:10j'ai l'impression que
32:12depuis que vous avez commencé
32:14dans cette trajectoire d'entrepreneur
32:16finalement vous avez
32:18assez peu bougé, c'est-à-dire que vous avez
32:20appris
32:22je vous trouve toujours peut-être
32:24aussi culotté
32:26que vous
32:28vous décriviez à l'époque en disant
32:30je pousse les murs et puis
32:32ça va. Mais qu'est-ce que finalement ça vous
32:34a appris de vous ?
32:36Vous avez le droit
32:38de dire que je dis des bêtises, vous n'avez pas
32:40Non, j'ai effectivement
32:42toujours eu une liberté dans la parole
32:44et alors depuis que j'ai eu la chance
32:46et qu'Hornicar a réussi
32:48j'ai encore moins de raison
32:50de mesurer et de faire attention à ce que je raconte
32:52mais
32:54aujourd'hui moi ce que m'a permis
32:56l'aventure Hornicar m'a appris
32:58plein de choses
33:00sur le comportement
33:02des choses qui ne sont pas forcément hyper positives
33:04et je pense que le plus gros enseignement
33:06que je retire d'Hornicar
33:08c'est qu'on ne donne rien aux gentils
33:10et que j'ai été gentil pendant
33:12trois ans et que j'ai pas pu exercer
33:14mon métier et que
33:16depuis 2016
33:18je suis devenu quelqu'un de méchant et bizarrement
33:20on m'offre plus de liberté
33:22et beaucoup plus de facilité. C'est très vendeur
33:24ce que vous dites, ça donne envie
33:26de dîner avec vous, je vous le dis tout de suite
33:28mais c'est la vérité
33:30en fait ces choses-là
33:32personne ne le dit parce que
33:34c'est pas hyper politiquement correct
33:36et qu'aujourd'hui moi
33:38dans les affaires
33:40dans mon activité
33:42avec Hornicar, avec Scarlett
33:44avec Jul, avec toutes les boîtes
33:46que je peux accompagner, fonder, etc
33:48je me rends compte qu'il faut
33:50être ferme, que les négociations c'est dur
33:52et que si vous êtes gentil
33:54vous serez le dernier servi
33:56et donc c'est peut-être ce qui m'a changé
33:58Oui, c'est pas le monde des bijounours, c'est ce que vous voulez dire, c'est ça
34:00Mais finalement Benjamin, vous disiez c'est l'argent votre driver
34:02mais moi vous écoutez, j'ai plutôt l'impression
34:04que c'est la liberté de parole et justement la liberté
34:06tout court, alors vous allez me dire l'argent c'est la liberté
34:08mais j'ai vraiment l'impression que c'est ça
34:10qui est le plus épanouissant
34:12chez vous. Il l'a acheté, cette liberté de parole
34:14Mais exactement, évidemment
34:16c'est l'argent, pas pour avoir le compte en banque le plus rempli
34:18de mon entourage, ça je m'en fous
34:20en revanche de pouvoir avoir la liberté
34:22de faire ce que je veux, quand je veux
34:24l'année dernière, j'ai passé un an
34:26à la montagne, j'ai quitté Paris
34:28je demande rien à personne
34:30et cette liberté
34:32je prends 100%
34:34tout à l'heure on parlait d'équilibre
34:36bi-pro, bi-perso, je prends 100% des vacances scolaires
34:38et l'été c'est
34:40deux mois, on rappelle
34:42et j'ai aucun problème avec ça, et celui qui est pas content
34:44je m'en fous
34:46Nous on est contents si on est invité
34:48pendant les deux mois, il n'y a pas de soucis
34:50Avec plaisir
34:52Mais c'est vrai
34:54que pour moi c'est hyper important
34:56cet équilibre bi-pro, bi-perso
34:58moi je ne prends pas aux entrepreneurs
35:00qui finalement mesurent la qualité de leur travail
35:02à la quantité d'heures qu'ils fournissent
35:04je pense que c'est assez absurde
35:06et qu'il n'y a peut-être qu'une petite poignée d'entrepreneurs
35:08capables d'être aussi efficaces
35:10en travaillant 6h par jour
35:12que 15h
35:14Vous êtes en phase avec Julia Chican-Vernin
35:16vous dites finalement
35:18on vous demandait si être entrepreneur
35:20c'est finalement être à la solde
35:22d'un agenda que vous ne maîtrisez pas
35:24mais si finalement
35:26Moi je rejoins complètement Benjamin
35:28vous faites ce que vous voulez
35:30vous le optimisez comme vous voulez, vous déléguez à qui vous voulez
35:32vous ne faites pas des choses
35:34vous prenez recul, c'est vous qui gérez
35:36et effectivement, normalement, votre impact
35:38en tant que chef d'entreprise, entrepreneur
35:40il n'est pas dans la somme de travail
35:42il est plutôt dans l'impulsion que vous donnez à divers endroits
35:44Mais ça vous a renforcé
35:46ou ça vous a changé ?
35:48Moi
35:50ce que ça m'a fait
35:52c'est que je suis plus zen, bizarrement
35:54quand il vous tombe plein de galères
35:56je ne suis pas du niveau de Benjamin
35:58mais j'ai eu droit à mes petits procès
36:00et mes trucs aussi
36:02j'étais quelqu'un de très anxieux et je le suis quand même moins
36:04je dors mieux parce que quand vous avez vu
36:06que de toute façon quoi qu'il arrive
36:08bizarrement au début on croit que les galères qui vous tombent dessus
36:10elles sont de votre faute parce que vous n'avez pas fait quelque chose correctement
36:12et en fait quand on comprend
36:14qu'elles sont de toute façon et qu'elles arrivent à tout le monde
36:16et que c'est une histoire de hasard aussi
36:18ben voilà on les prend plus zen
36:20une après l'autre
36:22même si il y a quand même des nuits où on ne dort pas
36:24mais du coup ouais je suis plus
36:26solide on va dire
36:28solide sur mes bases
36:30Cassandre Mariton ?
36:32Moi je crois que c'est le fait d'avoir le courage de faire des choix
36:34et d'assumer ces choix
36:36et là on a la liberté
36:38de choisir plutôt que d'avoir
36:40des décisions qui nous sont imposées
36:42donc c'est
36:44vous adhérez aussi
36:46profession libérale au départ
36:48donc finalement ça se retrouve dans
36:50cette impulsion
36:52de l'entrepreneuriat
36:54Sylvie, vous vous estimez suffisamment
36:56forte et ça y est
36:58pour aller toute seule sur ce
37:00grand chemin de l'entrepreneuriat ?
37:02Exactement et c'est vrai que
37:04là ce que je vois dans le démarrage
37:06c'est vraiment aussi l'agilité
37:08et d'oser essayer
37:10c'est à dire que là aussi
37:12quand on est dans le salariat
37:14parfois on attend d'avoir
37:16effectivement le projet parfait
37:18pour aller le présenter
37:20là clairement il faut
37:22accepter de venir auprès
37:24des clients avec des propositions
37:26de s'adapter complètement
37:28à leurs besoins
37:30et d'avoir cette approche
37:32hyper agile
37:34on n'a pas la réponse parfaite
37:36on doit être extrêmement
37:38à l'écoute effectivement des besoins
37:40et s'adapter en permanence
37:42donc une vraie agilité
37:44intellectuelle et une vraie
37:46humilité aussi dans l'écoute des besoins
37:48des clients
37:50Alors vous voulez revenir sur les salaires
37:52Nicolas ? En fait c'est la question que je me posais
37:54Benjamin a répondu
37:56ça c'est fait
37:5812 semaines de vacances c'est bon
38:00mais est-ce que si par exemple
38:02je me tourne vers Julia vous vous avez fait chausser
38:04est-ce que finalement le salariat en termes de rémunération
38:06si on vous compare avec vos autres
38:08amis, collègues de promo
38:10etc. comment vous arrivez à situer
38:12parce qu'on se dit toujours c'est plus confortable
38:14d'être salarié moi en tout cas au départ
38:16que d'être entrepreneur
38:18Alors là à date c'est sûr que j'ai
38:20presque tous mes amis qui gagnent beaucoup plus que moi
38:22ça il n'y a pas de débat mais mon entreprise
38:24j'en ai recommencé une autre ça fait 2 ans
38:26donc je sais aussi
38:28ce que je peux en attendre je suis confortablement
38:30payée si on regarde la majorité
38:32de la population
38:34j'ai déjà gagné plus dans ma vie et j'espère
38:36gagner beaucoup plus aussi parce que quand même
38:38un jour j'ai envie d'arrêter
38:40de travailler et de
38:42avant la retraite j'aimerais bien
38:44vous voulez arrêter de travailler ?
38:46oui au fond je crois que je n'aime pas
38:48vraiment ça
38:50je préfère les vacances
38:52il n'y a pas de débat
38:54et vous n'êtes pas mariés tous les deux ?
38:56non d'accord
38:58en fait c'est un couple et ils nous l'ont pas dit
39:00voilà donc je pense que
39:02on gagne aussi
39:04on gagne en revendant son entreprise
39:06finalement l'entrepreneur
39:08son vrai capital
39:10c'est de revendre l'entreprise
39:12je pense que Benjamin peut le confirmer
39:14c'est aussi comme ça que l'entrepreneur se projette
39:16même quand c'est difficile d'un point de vue de rémunération
39:18tout à fait
39:20moi ce que j'ai toujours dit
39:22et d'ailleurs c'est pour ça aussi que je partage la valeur
39:24avec les salariés, avec les plans d'intéressement
39:26et le fait de donner des actions
39:28c'est que pour moi le salaire
39:30rémunère le travail
39:32et pour le coup les actions
39:34rémunèrent l'impact
39:36et tout le monde n'a pas
39:38forcément le même impact dans une entreprise
39:40et qu'aujourd'hui pour toutes les boîtes
39:42que je monte, je fais bien la différence
39:44entre les personnes qui travaillent et leur travail
39:46est très important, néanmoins il y a des personnes
39:48pour qui l'impact n'est pas du tout le même
39:50et c'est ces personnes à qui j'octroie du capital
39:52et c'est la vraie richesse
39:54d'une entreprise, c'est son capital
39:56forcément je me retourne vers vous
39:58Cassandre Mariton
40:00Vous êtes un petit peu à part
40:02parce qu'il y a un gros risque
40:04quand même, c'est une entreprise
40:06généralement un cabinet d'avocat, il y a du risque
40:08ce qui est un peu plus compliqué
40:10qu'une autre entreprise classique
40:12Oui et après il y a
40:14l'approche cabinet d'avocat où vous allez
40:16servir de manière traditionnelle en tant qu'avocat
40:18et cette partie plus avec NextGen
40:20où on fait du conseil et de l'accompagnement
40:22mais là c'est peut-être où je suis un peu plus naïve
40:24je pense que
40:26il y a toute une partie où quand on se lance
40:28on se donne les bêtes justement
40:30donc oui peut-être que ça peut être infini
40:32et en revanche
40:34moi la richesse que je trouve dans mon travail
40:36aujourd'hui c'est le
40:38contact humain absolument
40:40c'est le retour que vous avez justement
40:42de ces clients, c'est ce qui me plaisait en entreprise
40:44c'était le fait de voir cet engagement
40:46le fait de redonner envie
40:48aux collaborateurs de créer cet engagement
40:50et d'apaiser
40:52les clients et aujourd'hui
40:54de transmettre ça
40:56c'est beaucoup plus ça mon moteur
40:58finalement parce que
41:00j'ai la chance
41:02de pouvoir avoir
41:04un équilibre
41:06en dehors donc je pense que
41:08vous n'imaginez pas tout de suite
41:10vous arrêter par exemple
41:12quand vous aurez ce qu'il vous faut
41:14comme nos deux invités
41:16je suis passionnée par ce que je fais
41:18et j'ai la chance de le faire par plaisir
41:20ma mère aujourd'hui a plus de 70 ans
41:22travaille encore, ma grand-mère a travaillé
41:24jusqu'à 80 ans, donc en plus je viens d'une famille de femmes
41:26qui apprécie
41:28le fait de
41:30c'est ce qu'on disait un peu plus tôt, le fait de
41:32l'entreprise m'a donné des ailes et j'ai envie de transmettre
41:34et de continuer à rendre aujourd'hui
41:36tant qu'on voudra de moi
41:38Benjamin Gagnot
41:40les femmes entrepreneurs
41:42vous avez 30 secondes, est-ce qu'aujourd'hui
41:44elles peuvent venir vous voir avec
41:46de belles idées ?
41:48Evidemment
41:50moi je trouve ça super, j'ai d'ailleurs investi
41:52dans plusieurs boîtes montées
41:54par des femmes et c'est clairement
41:56une gestion totalement
41:58différente mais probablement
42:00beaucoup plus rassurante
42:02quand on est un investisseur
42:04donc moi je suis
42:06évidemment très pro
42:08entreprenage chez les femmes
42:10et je pense que de toute façon la répartition
42:12des tâches, les enfants etc
42:14c'est aussi bien l'homme qu'à la femme de le faire
42:16donc ça change absolument rien
42:18et j'aime beaucoup le point de vue des femmes
42:20et ça m'apprend beaucoup
42:22parce que j'en suis assez loin
42:24Merci mille fois en tout cas
42:26d'avoir été avec nous Benjamin Gagnot
42:28Cassandre Mariton, Julia Chicon-Vernin
42:30et Sylvie Ducrot
42:32et merci beaucoup à Nicolas Leroy
42:34d'avoir monté cette émission