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Tous les mardis, de 16h30 à 17h, LCP-Assemblée nationale prolonge la séance des Questions au Gouvernement en invitant des députés pour analyser les échanges intervenus dans l'hémicycle.

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00:00Et voilà, vous avez suivi en direct et en intégralité sur LCP la séance des questions au gouvernement.
00:06Nous retrouverons dans un instant Stéphanie Despierre et Marco Pommier depuis la salle des Quatre Colonnes.
00:11Clément Perreault, lui, a assisté la séance depuis les tribunes de l'hémicycle de l'Assemblée Nationale.
00:17Et puis on retrouvera notre rendez-vous comme chaque mardi.
00:20Hugo Perchoir nous dira ce que lui et sa communauté sur Twitch ont retenu de cette séance des questions au gouvernement.
00:27Clément Perreault, je le disais, vous étiez nos yeux, nos oreilles dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale.
00:33On reviendra rapidement voir ce que Clément Perreault a pensé de cette séance.
00:37On a parlé, évidemment, de Donald Trump. Hier, c'était l'investiture du nouveau président des États-Unis.
00:43Beaucoup de questions à ce sujet. Je vous propose d'écouter Tani Mohamed Swahili.
00:48C'est le secrétaire d'État à la francophonie au Partenariat international.
00:52Il a répondu à la question du député Philippe Latombe.
00:56Nous sommes le plus grand marché économique du monde. Nous sommes une puissance sur le plan militaire.
01:01Personne n'a intérêt à entrer en conflit avec l'Union européenne.
01:05La configuration géopolitique actuelle est donc en réalité une opportunité pour que l'Europe s'affirme comme la puissance stratégique qu'elle est.
01:14Le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères a d'ailleurs appelé la Commission européenne à se saisir vigoureusement de ses outils
01:22et à renforcer encore la législation sur les questions numériques, par exemple.
01:27Nous serons extrêmement fermes sur le sujet.
01:30Et j'ai le plaisir d'accueillir sur ce plateau Eva Sass. Bonjour.
01:34Bonjour.
01:35Députée du groupe écologiste et social du Val-de-Marne.
01:38Non, de Paris.
01:39De Paris, excusez-moi. Charles Zistenschule, bonjour.
01:42Bonjour.
01:43Députée du groupe Ensemble pour la République du...
01:45Barin.
01:46Barin. Comme ça, au moins, je ne fais pas d'erreur. Excusez-moi.
01:48On revient sur donc ces nombreuses questions.
01:51Avec le retour de Donald Trump au pouvoir, il y avait des questions sur les réseaux sociaux.
01:56Un mouvement en France est de quitter X, anciennement Twitter.
02:00Je vous pose la question à chacun, Eva Sass.
02:02Vous restez sur le réseau social ou ça y est, c'est fini ?
02:05Ça y est, c'est fini.
02:06Puisque je l'ai annoncé il y a cinq jours et j'ai fait le compte à rebours comme nombre de mes collègues.
02:10Je suis heureuse de voir qu'il y a un mouvement collectif.
02:13C'était essentiel que ce soit collectif.
02:15Finalement, ce que nous avons décidé ensemble, c'est de dévitaliser un peu ce réseau.
02:20Alors qu'Elon Musk avait vraiment annoncé finalement de façon assez transparente
02:25que c'était pour lui une forme de manipulation des opinions publiques en Europe.
02:31Une façon de favoriser l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir.
02:35Collectivement, je crois que nous avons refusé cette entreprise de désinformation de l'opinion publique.
02:41Mon compte est maintenant inactif.
02:44Charles Zistenstuhl, quelle est votre décision ?
02:47Alors moi, j'ai toujours un compte qui est ouvert.
02:49Par contre, je ne l'utilise plus depuis à peu près six mois.
02:53Donc vous surveillez ce qui se passe, vous regardez un peu ce qui se passe, mais vous ne postez rien ?
02:57De temps en temps.
02:58J'ai un compte qui est toujours ouvert, mais je n'y vais plus, je ne poste plus.
03:03Et pourquoi ? Parce que j'ai trouvé d'une part que l'utilisation de Twitter devenue X était chronophage.
03:12Vraiment prenait beaucoup, beaucoup de temps.
03:15Alors que l'activité de parlementaire est en elle-même aussi déjà très chronophage.
03:21Et que par ailleurs, les débats qui avaient lieu sur ce réseau étaient radicaux.
03:27Et que je trouve qu'il y a une violence des échanges publics sur X qui ne correspond pas totalement à ma vision de la démocratie.
03:36Et à la vraie vie, faut-il le rappeler ?
03:38Certains disent qu'il ne faut pas abandonner justement.
03:41Il ne faut pas laisser ce genre de réseau social à des positions trop extrêmes.
03:45Il faut continuer la bataille d'opinion là-dessus.
03:48Est-ce que vous entendez cet argument Eva Sass ?
03:50J'entends cet argument.
03:51C'est vrai qu'il faut aller informer les gens partout où c'est possible.
03:54Mais en même temps, je pense qu'il était essentiel que nous choisissions collectivement de faire monter un autre réseau social.
04:00D'avoir des alternatives à X.
04:03Personnellement, je fais monter mon compte par exemple sur Blue Sky.
04:06Et si tout se passe demain sur Blue Sky ou d'autres réseaux d'information,
04:11il n'y aura plus d'importance à ces réseaux comme X qui véhiculent des thèses complotistes.
04:19Je crois qu'on ne peut pas se faire les complices de cette entreprise de désinformation.
04:24On va rejoindre Clément Perreault qui a attendu la sortie des ministres dans la Cour d'honneur de l'Assemblée nationale.
04:30Catherine Vautrin est à ses côtés.
04:33Bonjour Catherine Vautrin.
04:36Dans quelques semaines maintenant, l'examen du budget va revenir à l'Assemblée nationale.
04:40Quels seront les grands enjeux pour vous ?
04:42Comment espérez-vous obtenir une majorité ou du moins éviter une censure ?
04:46Le grand enjeu pour moi, c'est évidemment le plan de financement de la sécurité sociale
04:50avec des enjeux extrêmement importants, notamment sur l'hôpital.
04:54Vous savez, la santé, c'est la deuxième priorité de nos concitoyens.
04:57Et la volonté du Premier ministre, ça a été que nous puissions aller plus loin dans l'accompagnement de nos hôpitaux.
05:02On le sait, un certain nombre d'entre eux connaissent des difficultés.
05:05Il y a des difficultés structurelles, mais il y a des difficultés conjoncturelles.
05:08Même chose pour les établissements qui accueillent des personnes âgées.
05:11Et je pense que sur ce sujet, l'ensemble des parlementaires peut comprendre la nécessité qu'il y a d'apporter des réponses.
05:18D'où cet ondame, qui est un ondame à plus 3,3%.
05:22Sorti de CMP, on était à 2,6%.
05:25Ça veut dire un milliard de plus pour les hôpitaux.
05:27Merci à vous.
05:28Merci beaucoup.
05:31Merci beaucoup, Clément Perreault.
05:33Le budget de la sécurité sociale, ce n'est pas tout de suite à l'Assemblée nationale,
05:37mais point de vigilance, évidemment.
05:39Charles Distenshu, on le sait, le gouvernement est tombé sur le budget de la sécurité sociale en décembre dernier.
05:44Alors, le budget de la sécurité sociale, il arrive en hémicycle la première semaine de février.
05:48En nouvelle lecture.
05:49Si mon souvenir est bon, effectivement, il y aura un débat important,
05:54d'autant plus que sur le projet de loi de finances, qui est l'autre budget.
05:58Là, on s'orienterait plutôt vers une commission mixte paritaire.
06:02Donc, il n'y aura pas un nouvel examen.
06:04Donc, c'est sûr que, nouveau gouvernement Bayrou, le débat sur le PLFSS va être important.
06:11Et le mois de février va être extrêmement important à l'Assemblée nationale.
06:14Moi, à titre personnel, je vais être très vigilant sur le fait qu'on n'alourdisse pas le coût du travail.
06:21Parce que ça, c'est une constante depuis plusieurs années en France.
06:23D'ailleurs, gauche droite confondue, on n'a pas augmenté le coût du travail.
06:26C'est très important pour les entreprises.
06:28Moi, au début du mois de janvier, j'ai visité, par exemple, une crèche,
06:34où on emploie des gens qui sont près du SMIC.
06:36Et on m'a dit, dans nos métiers, on ne peut pas voir une augmentation du coût du travail.
06:41Donc, ça, ça sera quelque chose d'important.
06:42Également, pour l'agriculture, dans le PLFSS, il y a la pérennisation des dispositifs sur les emplois saisonniers,
06:49ce qu'on appelle le TODE.
06:50Tous les agriculteurs connaissent ça.
06:52C'est majeur pour l'agriculture.
06:54C'était un engagement de Gabriel Attal.
06:55Cet engagement, il doit être tenu.
06:57Eh bien, Sass, on avait le sentiment que les mesures les plus irritantes des budgets,
07:01celles dont on a énormément parlé à l'automne, sur les retraites,
07:04sur le déremboursement de certains médicaments, sur l'électricité,
07:08tout ça, ce n'était plus dans les budgets.
07:10Mais il y a quand même des choses qui vous déplaisent.
07:12Ce n'est pas des budgets un peu aseptisés qui vont être présentés par le nouveau gouvernement ?
07:17Alors oui, il y a eu des bougées.
07:19Je pense en particulier à l'ONDAM hospitalier,
07:21donc le budget pour l'hôpital public.
07:23Ils nous seront très attentifs à ce que les engagements soient tenus
07:26pour augmenter de façon plus importante les moyens pour l'hôpital public.
07:31Ça, c'est une chose.
07:32Mais je vois que, par ailleurs, il va y avoir des coupes budgétaires très importantes.
07:36Je pense à deux choses en particulier.
07:38Le budget du logement qui est en train d'être étudié au Sénat.
07:42On annonce plus d'un milliard de coupes budgétaires.
07:45Ça peut avoir des conséquences très fortes,
07:47alors que le logement est l'une des premières préoccupations des Français
07:50qui n'arrivent plus à trouver, à se loger, soit en acquisition, soit en location.
07:55Donc nous, nous sommes très attentifs à défendre le budget du logement.
07:59Et le deuxième, bien sûr, l'écologie.
08:02On imagine que c'est important pour vous.
08:04Bien sûr. Au total, 1,3 milliard de coupes budgétaires sur des budgets aussi essentiels
08:09que l'aide à l'acquisition de véhicules électriques.
08:12Comment peut-on, aujourd'hui, couper les aides pour acheter des véhicules électriques ?
08:18On en a tellement besoin en milieu rural pour renouveler les flottes
08:22et pour que les gens puissent changer de véhicule.
08:25200 millions aussi de moins sur les énergies renouvelables.
08:28Moi, j'ai vraiment l'impression que c'est un budget de court terme
08:31qui ne prépare pas l'avenir de la France et qui n'est pas aux côtés des Français
08:34pour faire face aux conséquences du dérèglement climatique.
08:37Justement, ce budget, il est examiné en ce moment au Sénat.
08:40Et c'est vrai que le gouvernement a déposé un certain nombre d'amendements
08:43pour couper dans les dépenses. On parlait du logement.
08:47Il y a beaucoup de sujets qui viennent comme ça.
08:49Est-ce que vous avez peur, finalement ?
08:51Pour l'instant, on n'en parle pas tellement.
08:53Mais finalement, ici, à l'Assemblée, ça se voit beaucoup
08:55et que certains qui seraient allés, peut-être, favorables à ne pas censurer,
08:58se posent des questions.
09:00Il faut baisser les dépenses.
09:02Enfin, moi, je vais rappeler quand même cette évidence.
09:05On a plus de 100% de dette.
09:07Et d'ailleurs, en ce moment, ce n'est pas tant la dette qui est problématique,
09:11c'est plutôt le niveau du déficit.
09:13Parce que si on a un niveau de déficit qui est entre 2 et 3%,
09:16mécaniquement, on baisse la dette.
09:17Le problème, c'est que nous avons un déficit qui est très au-dessus de 5%,
09:21près de 6%.
09:22Tu finiras peut-être à 5,4% pour ce budget.
09:24On s'en vaille loin à annoncer la semaine dernière que l'objectif était d'arriver à 5,4%.
09:275,4% de déficit en période normale, hors crise, ce n'est pas acceptable.
09:34Et pour baisser le déficit, on peut faire un peu de fiscalité.
09:39Moi, qui suis plutôt de droite, pas trop quand même.
09:42Parce qu'on a déjà un niveau d'impôt...
09:44Mais vous acceptez un petit peu ?
09:45Un petit peu.
09:46Sur les très hauts patrimoines, etc.
09:48Nous sommes prêts à un certain nombre de choses.
09:50Mais on a déjà un niveau d'imposition en France
09:52qui est parmi les plus élevés des pays de l'OCDE.
09:56Il ne faut pas alourdir trop sur les entreprises.
10:00Mais il faut baisser les dépenses.
10:02Le problème de la France, depuis 50 ans,
10:05c'est que nous avons des dépenses publiques qui sont trop importantes
10:08au regard de la qualité de la dépense.
10:11C'est ce que chacun voit chez soi
10:13quand on dit qu'on n'est pas content avec la qualité du service public.
10:16Donc il faut baisser les dépenses.
10:18Est-ce que je caricature ?
10:19Mais est-ce qu'à gauche, on ne veut jamais toucher aux dépenses ?
10:22Jamais ?
10:23C'est-à-dire qu'on ne touche qu'aux recettes ?
10:24Jamais aux économies ?
10:25Non, ce n'est pas vrai du tout.
10:27Alors déjà, nous avons un point d'accord.
10:29C'est que nous considérons aussi qu'il y a un vrai problème de finances publiques
10:33et qu'il faut réduire le déficit.
10:35Alors c'est vrai qu'à gauche, et les écologistes en particulier,
10:38privilégient l'augmentation des recettes.
10:40Et pour ça, on peut aller sur une taxation plus importante des hauts patrimoines.
10:44Vous en avez parlé, mais le gouvernement ne l'a pas fait dans ce budget.
10:48Alors que c'est bien là qu'il faut aller chercher l'argent
10:51sur le patrimoine des ultra-riches.
10:53Alors nous ferons des propositions dans notre niche en ce sens.
10:57On peut aussi augmenter les taxes sur les rachats d'actions.
11:00C'est important.
11:01Ou sur les super profits.
11:02Donc vous voyez qu'il y a encore pas mal de recettes fiscales à aller chercher
11:06plutôt que de faire des coupes budgétaires un peu aveugles.
11:09Mais nous allons chercher aussi des économies.
11:11Vous avez raison de le dire.
11:12Et nous avions proposé toute une série d'économies.
11:14Je pense notamment aux aides sur l'apprentissage
11:17qui était quand même beaucoup trop large,
11:20beaucoup trop importante par rapport à ce que cela pouvait générer
11:26comme politique publique positive pour la France.
11:29Donc nous aussi, nous souhaitions aussi supprimer le SNU par exemple.
11:34Supprimer au Sénat notamment.
11:37Voilà.
11:38Je vous l'avais promis, on retrouve Clément Perrault
11:40qui a tout écouté, tout vu de la séance depuis les tribunes de l'hémicycle.
11:44Vous retenez une séquence quand la députée Camille Gaillard-Millier a posé une question.
11:49On le rappelle, elle a été élue ce week-end en Isère.
11:54Exactement.
11:55Cette députée a été élue ce week-end dans le cadre d'une législative partielle en Isère
12:00avec un joli score, 64% au deuxième tour face à un candidat de la France insoumise.
12:06Sitôt élue, sitôt mise en valeur.
12:08Elle a été choisie pour s'exprimer lors de cette séance
12:11et lorsque ça a été à son tour de prendre la parole,
12:13tous les députés macronistes se sont levés comme un seul homme pour l'applaudir très chaleureusement.
12:19Tacun, certains, je les ai entendus, criaient aux députés de la France insoumise
12:24« 64% ! 64% ! »
12:26Juste à côté de la députée, il y avait Gabriel Attal qui affichait un sourire rayonnant.
12:31Comme par hasard, le Premier ministre François Bayrou a tenu à répondre lui-même à la députée.
12:36Là aussi, chaleureuse félicitation.
12:39Ces mots du Premier ministre.
12:41Les électeurs ont envoyé un message d'une clarté aveuglante.
12:45Ils sont dans une démarche de rassemblement.
12:48Donc, grande satisfaction du côté du bloc présidentiel.
12:51Pendant ce temps-là, certains députés et les filles piquaient un peu du nez,
12:54mais d'autres avaient un sourire semi-sarcastique, semi-ironique.
12:57J'en ai entendu un dire au Premier ministre « On se rassure comme on peut ».
13:02Allez, une réaction chacun puisqu'on vous voyait à l'image.
13:05Charles Zistenstuhl, vous étiez juste derrière.
13:07Bonne nouvelle. Elles ne sont pas forcément tout le temps nombreuses.
13:10Non, bonne nouvelle, mais c'est une législative partielle qui n'est pas anodine.
13:14Parce qu'il faut bien expliquer aux téléspectateurs,
13:16cette circonscription de l'Isère, historiquement, est plutôt une circonscription de gauche.
13:20Olivier Véran, on a été le député pendant très longtemps, l'ancien ministre de la Santé,
13:26député ensuite macroniste Olivier Véran.
13:30En 2024, lors des élections suite à la dissolution,
13:34cette circonscription a basculé à la France insoumise.
13:37Le député a démissionné, il y a eu une élection législative partielle.
13:40Et là, la circonscription revient dans le Bloc central,
13:43non pas de façon ténue, mais c'est une victoire écrasante.
13:47Et ça montre une chose, et qui je pense devrait faire réfléchir aussi la gauche,
13:52c'est qu'il y a eu un désaveu cinglant ce dimanche
13:55de la position de radicalité de la France insoumise.
14:01C'est le message qui a été envoyé,
14:03c'est-à-dire qu'il y a le souhait d'avoir un retour vers une gauche,
14:07plus de gouvernement, plus vers des partis qui travaillent ensemble,
14:11parce que vraiment, l'effondrement de la France insoumise dimanche en six mois
14:15est un signal qu'il ne faut pas prendre à la légère.
14:18Ça doit faire réfléchir la gauche, Eva Sales, ce qui s'est passé en Isère.
14:21Alors attention, ce n'est qu'une élection législative partielle,
14:24mais effectivement, on voit que la gauche a perdu énormément de voix dans cette circonscription.
14:28On ne peut pas surinterpréter une législative partielle,
14:31mais c'est vrai que je pense qu'on doit se remettre en cause,
14:34effectivement, et en tirer aussi les leçons,
14:37réfléchir sur la façon dont peut être reçue une façon de faire de la politique
14:41assez véhémente et contestataire,
14:43qui personnellement n'est pas ma façon de faire de la politique.
14:46Celle de Jean-Luc Mélenchon, notamment.
14:48Et en l'occurrence, je pense que ça a joué dans cette élection.
14:51Donc oui, je pense qu'effectivement, la gauche collectivement
14:54doit pouvoir se poser les bonnes questions.
14:57C'est un élément parmi d'autres, mais de façon générale,
15:00je pense qu'il faut savoir aussi entendre les messages qui sont envoyés par l'opinion.
15:04– Allez, notre rendez-vous, comme chaque mardi,
15:07on rejoint sur Twitch, Hugo, bonjour Hugo.
15:10– Bonjour Elsa, bonne année, tout d'abord.
15:13– C'est vrai, puisqu'on se retrouve cette semaine
15:15et il est encore le temps de se souhaiter nos meilleurs voeux.
15:18Hugo, qu'est-ce que votre communauté a retenu dans le top 3 de cette séance ?
15:22– En troisième position, c'est tout d'abord la question
15:26sur l'office de la forêt et de la biodiversité.
15:29Ça a intéressé notamment mon public.
15:31On a évidemment en deuxième position les questions sur le pouvoir d'achat.
15:35Peut-être que le Blue Monday pose aussi un peu le stress de la période.
15:39Et en première position, c'est la question d'Alma Dufour sur Gaza,
15:42qui n'a pas manqué de faire réagir ma communauté.
15:44– Alors Gaza, pouvoir d'achat, ça arrive souvent sur l'office de la biodiversité.
15:48Une réaction chacun.
15:50La question, c'est les agents doivent-ils être armés ou non ?
15:53Est-ce que c'est pas un peu agressif en cas de contrôle ? Eva Sass.
15:56– Moi, je pense que c'est une bonne nouvelle déjà que les internautes
16:00et que les utilisateurs de Twitch s'intéressent à cette question-là.
16:04Effectivement, les agents de l'Office français de la biodiversité
16:07sont largement attaqués en ce moment.
16:09On les critique, on leur dit qu'ils dérangent les agriculteurs,
16:13presque qu'ils les agressent.
16:15Moi, je trouve que vraiment, il faut défendre la qualité du travail
16:19et l'importance du travail de l'Office français de la biodiversité.
16:22– Pour des missions de police en fait.
16:23– Pour des missions de police, tout à fait.
16:24Ils sont là pour faire respecter le droit de l'environnement
16:27et nous avons besoin de protéger la nature.
16:30Je pense qu'il faut arrêter d'opposer agriculture en particulier
16:34et biodiversité.
16:36– Charles Zinsetchoul, sur ce débat, sur ces agents parfois mal reçus,
16:42mal compris par ceux qui y contrôlent.
16:44– Oui, alors, moi je suis élu en centre Alsace d'une circonscription
16:48qui est agricole et viticole.
16:51Et on me parle souvent de l'Office français de la biodiversité.
16:55Et c'est vrai que les agriculteurs qui m'en parlent
16:59me remontent la plupart du temps la crispation de la profession agricole
17:05vis-à-vis de cette administration.
17:08L'année dernière, quand Gabriel Attal était Premier ministre,
17:10ça faisait partie aussi vraiment des points d'alerte,
17:13un majeur qui était venu du monde agricole.
17:16Donc une décision qui avait été prise, mais elle est assez administrative,
17:19c'était de clarifier le fait que les préfets, dans chaque département,
17:23ont bien autorité sur l'Office français de la biodiversité.
17:27Ça a été quelque chose de salué,
17:31mais manifestement, puisque le débat continue, ce n'est pas suffisant.
17:35La chance que nous avons, c'est qu'il y a la loi d'orientation agricole
17:39qui va continuer son chemin législatif, puisque le Sénat va s'en saisir.
17:42Et puis j'imagine ensuite qu'elle reviendra à l'Assemblée nationale,
17:45au moins pour la commission mixte paritaire.
17:46– Normalement ?
17:47– Normalement, je l'espère vraiment.
17:49Et il faut maintenant que le gouvernement aboutisse là-dessus.
17:52– Votre position sur ce sujet ?
17:53– On a pris trop de retard sur la loi d'orientation agricole.
17:56Mais sur l'OFB, il faut trouver un moyen de faire baisser la tension.
18:00Et je pense que, je ne sais pas,
18:02est-ce que ça doit être à un moment une mission parlementaire ?
18:04Est-ce qu'il faut que le gouvernement missionne là aussi une personnalité ?
18:07Mais on voit qu'il reste vraiment des tensions qui sont fortes,
18:11qui ne sont pas bonnes pour l'OFB, ni pour la profession agricole.
18:16Donc il faut que sur ce sujet-là,
18:19soit le Parlement, soit le gouvernement trouvent les moyens
18:22de faire retomber la pression, parce qu'on ne peut pas continuer comme ça.
18:25– Hugo, vous avez une question pour chacun de nos invités aujourd'hui.
18:29Quelle est votre question ? Eva Sass.
18:31– Oui, bonjour madame la députée.
18:33Ça concerne Donald Trump qui a annoncé hier qu'il allait encore quitter l'accord de Paris.
18:39Il a également multiplié des décrets pour favoriser l'exploitation du pétrole et du gaz de schiste.
18:43La fin du New Deal vert promu par Joe Biden sur les énergies renouvelables.
18:47Comment nous, Européens, Français, on peut arriver à gagner cette bataille
18:51contre le dérèglement climatique quand les deux premières puissances mondiales,
18:55la Chine et les Etats-Unis, partent à volo sur ces sujets-là ?
19:00– C'est une excellente question, c'est effectivement extrêmement inquiétant
19:05et ce sont les premiers émetteurs de gaz à effet de serre.
19:08Donc oui, ça aura un poids dans les émissions mondiales.
19:12Évidemment, mais moi je trouve qu'au contraire, l'Europe doit réagir
19:17en se disant qu'elle doit redoubler d'efforts, être exemplaire
19:21et puis espérer aussi que ce n'est qu'une parenthèse
19:24et que les Etats-Unis reviendront dans quatre ans dans l'accord de Paris.
19:28Heureusement, je pense que ça ne sera pas non plus forcément définitif,
19:33on l'a vu avec le retour de Joe Biden,
19:35mais je crois qu'au contraire ça nous oblige, nous, à être encore plus exemplaires.
19:39– Ça nous oblige, mais c'est difficile de convaincre,
19:41puisque certains Français vont dire, moi je veux bien faire des efforts,
19:43mais je ne vais peut-être pas en faire deux fois plus
19:45pour ceux qui polluent au Texas, à New York.
19:49– Moi je crois que quand on voit les conséquences du dérèglement climatique au quotidien,
19:52on ne peut plus fermer les yeux, c'est une responsabilité,
19:56c'est presque, j'ai envie de dire, une responsabilité morale.
19:58Nous sommes tous collectivement responsables de ce qui arrive,
20:01des tempêtes qui en l'occurrence ont dévasté Mayotte ces derniers temps,
20:05mais les exemples sont tellement nombreux que maintenant on ne peut plus tous les citer.
20:09Donc je crois qu'au-delà de la responsabilité de chacun,
20:14j'ai envie de dire que c'est la responsabilité de tous,
20:16et qu'on doit tous se sentir concernés.
20:18– Alors votre question maintenant à notre autre invité,
20:21que souhaitez-vous demander à Charles Istenstuhl ?
20:24– Bonjour Monsieur le député, question simple sur la liberté d'expression,
20:28ça a été évoqué sur les réseaux sociaux,
20:30quel équilibre entre la liberté d'expression sur les réseaux sociaux
20:34et pouvoir dire tout et n'importe quoi,
20:37des menaces, des mensonges, des ingérences, etc.
20:39Quel équilibre trouver peut-être au niveau de la loi
20:42ou tout simplement au niveau réglementation ?
20:45– L'équilibre il s'appelle la loi, et je pense qu'en France,
20:48on a sur les questions de liberté d'expression,
20:52une législation qui est ancienne, efficace, républicaine d'ailleurs,
20:58parce que ce sont des lois qui ont en grande partie d'ailleurs
21:01été prises sous la 3ème République,
21:04ensuite complétées sous les républiques suivantes,
21:07qu'elles ont subi l'épreuve du temps,
21:11et que en gros, pour faire simple, en France,
21:13on peut à peu près tout dire dans la limite
21:17de ce qui relève de l'incitation à la haine,
21:21l'appel à la violence, le racisme, l'antisémitisme,
21:25et donc ce sont des règles très claires, simples, évidentes,
21:30et que tout un chacun peut comprendre,
21:33et que les juridictions d'ailleurs appliquent là aussi
21:37de façon assez fluide, il y a une jurisprudence qui est nombreuse.
21:43Donc je pense que la loi française est plutôt bien faite là-dessus,
21:46on peut en être fiers, et il faut la protéger.
21:49– Merci, merci beaucoup Hugo,
21:52on vous retrouve tous les mercredis avec Légistrim,
21:55et nous on se donne rendez-vous tous les mardis.
21:57– Tout à fait, à la semaine prochaine.
21:59– A la semaine prochaine, merci Hugo,
22:01on continue sur cette question de Donald Trump,
22:04et des réseaux sociaux, on a le sentiment qu'effectivement,
22:07comme le disait Charles Easton Stuhl,
22:09nous on est plutôt sur une régulation,
22:11là-bas aux Etats-Unis maintenant c'est la dérégulation totale,
22:14c'est liberté d'expression à tout prix, sans modération, sans fact-checking.
22:18– Oui, c'est inscrit dans leur constitution,
22:21évidemment la liberté d'expression est importante en France,
22:24mais vous l'avez dit, nous avons une bonne législation,
22:26je n'ai pas toujours l'impression qu'elle est bien appliquée,
22:28malheureusement, parce qu'en tout cas sur les réseaux sociaux,
22:30il y a beaucoup de débordements.
22:32Vous l'avez dit, c'est une législation ancienne,
22:34mais moi je voudrais citer la loi Guesso,
22:36qui a permis de renforcer justement ces délits,
22:41et de faire en sorte qu'on ne peut pas dire n'importe quoi,
22:44on ne peut pas avoir de propos négationnistes
22:46sur les réseaux sociaux en particulier.
22:49Donc oui, je pense qu'on doit s'armer,
22:51il y a une enquête là, au niveau de l'Union Européenne,
22:54et c'est très bien d'ailleurs qu'il y ait aussi des actions en justice,
22:58mais comme je le disais tout à l'heure,
23:00je pense que c'est aussi la responsabilité de tous
23:02de dévitaliser ces réseaux qui, malheureusement,
23:05sont dans une entreprise vraiment très claire maintenant
23:09de déstabiliser la démocratie en Europe.
23:12– Des enquêtes de la Commission Européenne,
23:14mais on connaît déjà les résultats et on a déjà eu d'autres,
23:17est-ce qu'on est prêt aujourd'hui en Union Européenne
23:19à s'attaquer à TikTok, à Facebook, à des géants du numérique ?
23:23Est-ce qu'on a les épaules ?
23:25Est-ce qu'on a une volonté politique pour le faire ?
23:27– Il faudrait.
23:29Je pense que l'Europe doit prendre des décisions sur ces sujets.
23:33Et là, je m'interroge.
23:37– On veut vexer personne en fait ?
23:39– C'est un peu le sentiment que ça donne.
23:42Vous savez, moi, avant d'être parlementaire,
23:44c'est un sujet qui est lié,
23:46je parle encore des géants du numérique,
23:48avant d'être parlementaire, j'étais conseiller du ministre des Finances.
23:51Et je me souviens de l'impossibilité que nous avons eue
23:55à faire adopter au niveau européen
23:57une taxation européenne des géants du numérique,
23:59la fameuse taxe GAFA que portaient Emmanuel Macron
24:02et Bruno Le Maire sur le premier mandat.
24:04Nous avons échoué de peu d'ailleurs,
24:06puisque ce sont des sujets à l'unanimité,
24:08il nous manquait 3-4 États membres.
24:10Mais là, on était sur un sujet de fiscalité,
24:12donc même pas sur la question encore plus compliquée
24:14de la liberté d'expression.
24:15– Encore plus, évidemment, encore plus subjective.
24:17Au niveau européen.
24:19Donc, je dois dire que là-dessus,
24:21je suis quand même un peu inquiet.
24:23Et il faut que la Commission européenne,
24:25il faut qu'Ursula von der Leyen,
24:27il faut que le commissaire européen
24:29désigné par la France, Stéphane Séjourné,
24:32maintenant, là aussi, soit nettement plus offensif
24:36vis-à-vis de ces grandes entreprises du numérique,
24:39qu'elles soient américaines ou chinoises,
24:41que l'Europe décide et que nous arrêtions d'avoir peur de nous-mêmes.
24:45Je le rappelle et je conclue,
24:47nous sommes un marché d'un demi-milliard de consommateurs.
24:51Donc, si l'Europe prend une décision collective,
24:53ça aura un impact sur ces entreprises.
24:55– Ursula von der Leyen dit aujourd'hui
24:57« pragmatisme » avec Trump.
24:59C'est-à-dire, voilà, faut pas non plus être dans le jugement,
25:01faut être dans le rapport de force, un peu des deux.
25:03– Moi, je suis un peu inquiète, justement, oui,
25:05des premières déclarations d'Ursula von der Leyen
25:08qui, effectivement, semblent jouer un peu le deal
25:11plutôt que le rapport de force.
25:13Je pense que ce que comprend Donald Trump,
25:15c'est d'abord le rapport de force.
25:17Et vous l'avez dit, notre premier levier,
25:19c'est la force de notre marché.
25:21Nous sommes le premier marché du monde en matière de consommation.
25:24Ils ne peuvent pas, en vérité, se passer du marché européen.
25:27Il faut qu'on joue sur cette force-là
25:29et sur notre capacité aussi à créer des normes
25:33et à avoir un rapport de force avec Donald Trump,
25:37en particulier sur la question des réseaux sociaux, mais pas seulement.
25:40– Pas seulement, puisqu'il a aussi été question de la défense.
25:43Je vous propose de réécouter,
25:45puisque c'est le secrétaire d'Etat à la Francophonie
25:47au partenariat international, Tani Mohamed Swahili,
25:50qui, en l'absence du ministre des Affaires étrangères,
25:53a répondu à plusieurs questions sur le sujet. Écoutez.
25:57– Nous continuerons de miser sur l'Europe de la défense
26:00et le soutien à nos entreprises européennes
26:03pour affirmer notre indépendance stratégique en matière d'armement.
26:08Nous défendrons pied à pied l'agenda de Versailles
26:12adopté par les membres de l'Union européenne en 2022.
26:16Plus largement.
26:18S'agissant des prises de position américaines en matière multilatérale,
26:22la France, fidèle à ses valeurs et ses engagements,
26:26restera un fervent défenseur des enjeux environnementaux,
26:31de santé mondiale et, de manière plus générale,
26:34des droits humains et du respect du droit international.
26:39– Europe. Vraiment, on sent que pour le gouvernement,
26:42Charles E. Stoltenberg, la réponse est au niveau européen.
26:45Ce n'est pas la France, c'est l'Union européenne
26:47qui doit parler à Donald Trump.
26:49– C'est les deux. La France aussi.
26:51On a une relation bilatérale depuis deux siècles avec les États-Unis.
26:54Nous sommes une puissance nucléaire d'ailleurs.
26:56– Donc pas sous-estimer quand même le rôle de la France.
26:58– Bien sûr. On est la seule puissance nucléaire également de l'Union européenne.
27:02C'est un point commun que nous avons avec les États-Unis.
27:04On siège au Conseil de sécurité.
27:05Donc c'est sur les deux niveaux.
27:06C'est bilatéral entre les deux présidents, mais aussi au niveau de l'Europe.
27:10Et ce que la France dit aux partenaires européens,
27:13c'est que sur la question de la défense,
27:16oui, il faut qu'on ne compte que sur nous-mêmes.
27:20Nous avons à l'Est une menace évidente qui est la Russie,
27:24qui continuera à être une menace pour des années et des années,
27:27même s'il y a une forme de règlement du conflit en Ukraine.
27:30La Russie continuera à être une menace de long terme pour l'Union européenne.
27:34Donc on doit se protéger, on doit s'armer.
27:36Et on voit bien que les États-Unis ne sont pas un partenaire fiable,
27:39puisque selon l'administration, et quand même,
27:44n'idéalisons pas non plus ce qu'a été l'administration Biden
27:48vis-à-vis de l'Union européenne les quatre dernières années.
27:50Donc l'Europe ne doit compter que sur elle-même.
27:52Il faut dépenser plus pour la défense.
27:54Il faut plus d'achats européens.
27:56Et il faut arrêter d'être naïf.
27:57Et va ça, c'est une vraie défense européenne ?
27:59Et quoi, une prise de distance, une refonte de l'OTAN ?
28:02Normalement, notre défense, elle est aussi assurée par le traité transatlantique.
28:06Oui, mais les écologistes ont toujours été des fervents partisans
28:10de l'Union européenne de la défense.
28:12Nous pensons que c'est par là que passe à la fois notre souveraineté collective,
28:16parce que c'est comme ça que nous pourrons être réellement,
28:19avoir une défense réellement efficace.
28:21Seuls, évidemment, nous ne faisons pas le poids.
28:24Mais c'est aussi, d'ailleurs, pour des questions d'optimisation,
28:27parce qu'on aura un budget beaucoup plus important
28:31et on pourra faire des acquisitions aussi beaucoup plus importantes
28:34si on a une vraie Europe de la défense.
28:36Donc pour nous, c'est vraiment le chemin à tout point de vue.
28:39Je pense que ça nous permet, oui, d'être plus indépendants des Etats-Unis,
28:43mais surtout d'être dans un monde qui est de plus en plus incertain
28:47et où les guerres sont à nos portes, de plus en plus aussi protégés.
28:51Et ça ne peut passer que par une Union européenne de la défense.
28:54Le dernier mot de la fin, en une poignée de secondes,
28:56sur la scène internationale, cette élection, ce retour de Trump,
28:59ça va faire bouger les choses.
29:01On peut s'attendre à des changements géopolitiques, Ukraine, Proche-Orient ?
29:05Il y aura peut-être des évolutions.
29:08En tout cas, moi, j'espère que suite à cette élection,
29:12l'Europe va arrêter de gémir, mais que l'Europe va surtout agir.
29:17Voilà, l'Europe doit arrêter de gémir, l'Europe doit agir.
29:20Et je crois que vous êtes d'accord l'un l'autre sur ce constat.
29:23L'Europe doit agir.
29:25Merci Eva Sass, merci Charles Distenstuhl de nous avoir accompagnés.
29:28Merci à vous de nous avoir suivis.
29:30Je vous donne rendez-vous demain à 13h55,
29:32juste avant une séance de questions au gouvernement.
29:35Merci à Stéphanie Despierre, Marco Pommier, Clément Perreault
29:38et Hugo Couturier de nous avoir accompagnés pendant cette émission.
29:41Merci à tous, bonne journée sur les chaînes parlementaires.
29:50Sous-titrage Société Radio-Canada

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