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Retrouvez toute l'actualité du Vendée Globe 2024. Plongez dans les coulisses de la plus grande course au large au monde.

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Transcription
00:00Bonjour et bienvenue dans ce douzième numéro du Vendée Mag.
00:18Nous revivrons l'arrivée de Sébastien Simon, premier sablé et troisième sur le podium.
00:23Notre expert de la semaine n'est autre qu'Hubert Lemonnier, directeur de course de cette dixième édition du Vendée Globe.
00:29Et enfin, notre inside nous emmènera dans les coulisses de la tournée médiatique de Charlie Dalin au sein des rédactions parisiennes.
00:4467 jours, 12 heures, 25 minutes et 35 secondes. La fin du calvaire sonne enfin pour Sébastien Simon.
00:53Le skipper et son IMOCA Groupe Dubreuil passe la ligne d'arrivée dans la nuit du 17 janvier à 1h17 du matin.
01:07De retour à la maison, le skipper vendéen est accueilli à la hauteur de l'exploit qu'il a réalisé pour accrocher la troisième place qui lui revient aujourd'hui.
01:16Privé de son feuille tribord depuis le 8 décembre, le marin vendéen au mental de guerrier aura enchaîné les avaries, mais il n'aura jamais rien lâché.
01:31Il y a eu d'autres dommages. Effectivement, j'ai perdu l'ogive de quille au milieu du Pacifique. Les lèvres de quille, ce qui peut être dramatique,
01:39c'est que ça met le puits de quille sous pression et l'eau peut rentrer dans le bateau. On n'en a pas communiqué là-dessus.
01:45J'ai un réservoir dans l'océan Indien, dans la grosse dépression qui s'est vidée dans quatre de mes sacs de bouffe sur six.
01:53Du coup, toute la nourriture a été contaminée. J'ai pu récupérer le gasoil pour le remettre dans le réservoir.
01:57Mais quand la nutrition est dégradée, mentalement, c'est toujours plus dur. Mais pour autant, c'est un Vendée Globe où j'étais venu chercher des moments difficiles comme ça.
02:08Je pense qu'il a tenu toutes ses promesses. J'échangerai ma place pour rien au monde et mon parcours non plus.
02:22Et voilà, je reviendrai dans quatre ans avec des objectifs, je vous l'assure, encore plus ambitieux, parce que j'avais un rêve qui était de terminer le Vendée Globe.
02:30Mais mon rêve ultime, c'est de le remporter.
02:34Il reste encore 31 marins en mer. Les premiers que sont Jérémy Beyou et Sam Goodchild, bataille pour la quatrième place.
02:42Je suis en haut du mât, ça bouge énormément. On peut voir Jérémy Beyou là-bas.
02:49Ils s'apprêtent à manger leur énième pain noir à l'approche d'une violente dépression qui touchera les Açores dans les prochaines heures.
02:59C'est inquiétant quand même, parce qu'on parle de 8 mètres ou plus. J'ai l'impression qu'il y a un peu de période, mais ça devrait être un peu de côté en plus, alors il ne faut pas se faire décharler dessus.
03:20A 7000 miles de là, tout au sud, trois marins ferment la marche de cette dixième édition. Manuel Cousin, Fabrice Amedeo et Denis Vanvenberg n'ont pas passé le Cap Horn, qu'ils se préparent eux aussi à se faire cueillir par un système dépressionnaire très instable.
03:37C'est bizarre. Parfois, il y a une grosse zone de molle et puis rien du tout. Parfois, il y a du vent au contraire. Ça dépend des heures de fichier, des types de fichier. Donc voilà, je regarde un peu ça. Bon, maintenant, c'est dans 4 jours, 5 jours. Donc ça peut encore changer. On espère que ça va changer, que ça se mette dans le bon sens.
03:52Plus au nord, la flotte poursuit sa remontée de l'Atlantique sud le long des côtes brésiliennes. Là aussi, la fatigue s'accumule et les réparations s'enchaînent.
04:02Cette pièce qui s'était cassée, je suis allée la chercher en tête de mât à l'adresse tout en haut qui va moins servir et je l'ai réinstallé là. Donc j'ai refait le loop.
04:15Le vieux sage Le Cam vient à bout de son été de J2, le câble qui s'écurie son mât.
04:21Comme quoi, il ne faut pas désespérer jamais. Même les moments difficiles, il ne faut pas oublier que derrière l'énergie du désespoir, on va dire, nous fait rebondir, nous fait aller vers des horizons nouveaux.
04:42Mais les longues heures de bricolage ont permis au reste de son groupe de prendre la poudre des scampettes. Romain Atanasio en tête.
04:49J'ai voulu gagner dans le nord parce que j'ai pas l'impression que le vent venait plus par là.
04:53Moi, j'ai réussi à accrocher une petite veine de vent et je suis parti. Je suis resté bien vers le nord pour aller chercher la traversée du front un peu plus haut où elle avait l'air un peu plus facile.
05:06Et où ensuite, en sortie, le vent avait l'air d'avoir un meilleur angle. Bref, c'est ce que j'ai fait. Ça s'est bien passé.
05:12Le skipper de Fortinet Best Western passe l'équateur et réussit à faire le break avec ses poursuivants.
05:18Ça se passe par ici, là. En fait, le poteau noir m'a donné rendez-vous à Fernando de Noronha. Pas de chance. Je crois que si je passais avant, ça passait. Je pense que pour Romain, ça passera bien.
05:39Mais alors pour moi et mon petit groupe autour, là, ça va pas être génial. Donc je me prépare pour de nouveau de longues heures d'immobilité et de patience. Pas évident.
05:56À mille milles plus au nord, Sam Davies ferme la marche du groupe de tête lorsqu'une poulie de grand voile se détache et vient heurter l'intérieur de son cockpit.
06:05Il faut que je repartage et étanchifier. Donc j'ai sorti le cycle, je ralentis. Heureusement, c'est pas structurel, mais j'ai un petit peu de boulot, là, pour colmater ces fuites avant que je peux repartir.
06:20Et ça va être... Il y a plein de char, plein de poussière. Ça va être pas très agréable à faire.
06:28Juste devant elle, Boris Herrmann se découvre des talents d'équilibriste. Il réussit à sécuriser son foil bas bord endommagé la semaine dernière.
06:36Mais au prix d'une échappée de ses poursuivants directs que sont Benjamin Dutreux, Clarisse Kramer et Samantha Davies.
06:43Le marin allemand aux commandes de son animal blessé passe ainsi de la dixième à la quatorzième place.
06:49Paul Meya sur biotherme vient enfin au bout de son été, mais devra parcourir les 2000 milles restants sans J2.
06:57Voilà mon nouvel été. Ce sera quand même mieux pour affronter les dépressions de la faim.
07:15Lundi 20 janvier, les skippers du groupe de tête ont tranché. Ce sera route directe vers les sables par l'est de l'archipel des Açores.
07:24Jérémy Beyou sur charal est le premier à se jeter dans le cœur de la dépression.
07:37Des montagnes de vagues.
07:55On essaie que le bateau ne parte pas trop vite dans les vagues, sinon ça se termine mal au fond. Il ne faut pas qu'il y ait plus là.
08:04Le duel pour la quatrième place est terminé pour Sam Goodchild qui déchire sa grand voile dans les plus mauvaises conditions.
08:11C'est peut-être réparable, mais pour l'instant il y a encore trop de vent. On a 30-35 nœuds.
08:17J'ai deux virements à faire pour me rendre à l'est et éviter les vents du nord qui sont en train de rentrer.
08:26Peut-être que je vais pouvoir réparer.
08:32Ça ne veut pas dire que mon Vendée Globe est terminé, mais ce n'est clairement pas la fin de course que j'avais espéré.
08:37Je navigue maintenant en mode dégradé et mon objectif c'est de ramener le bateau en un seul coup.
08:43À vitesse plus que réduite, le skipper de Vulnérable se lance dans une course contre la montre.
08:48Ce n'est pas facile, mais je fais du mieux que je peux en essayant de perdre le moins de temps possible.
08:53J'espère que je n'aurai pas à le faire deux fois.
08:56Hello Sam !
08:58Une petite vidéo pour t'envoyer plein de courage et d'énergie, te dire que je pensais bien à toi.
09:05Ce n'est pas une aviarie simple à gérer.
09:11Tu fais vraiment une super fin de course.
09:16Mais ce n'est pas fini la tournée.
09:20Je sais que tu trouveras les ressources et la solution pour continuer à avancer au plus vite vers les Sables d'Olonne.
09:28Cette avarie majeure du skipper britannique avantage ses concurrents Paul Meya et Nicolas Lunewen.
09:34S'ils restent dans le bon timing, les deux marins pourront accomplir leurs objectifs.
09:39C'est la fin de la tournée.
09:42Cette avarie majeure du skipper britannique avantage ses concurrents Paul Meya et Nicolas Lunewen.
09:47S'ils restent dans le bon timing, les deux marins pourront accompagner la dépression qui touchera l'ouest du Portugal dans les prochaines heures.
09:54Je ne sais pas très bien le vent qu'il y a parce que j'ai mes aériens de secours.
09:57La calibration est peut-être un peu douteuse.
10:00Il y a au moins 45-40 nœuds d'appui.
10:04Je vais essayer de vous montrer. Je n'ai jamais vu de mer comme ça.
10:08C'est génial parce qu'il fait super beau.
10:11C'est génial, je ne sais pas, parce qu'on voit la mer et du coup, je suis prêt de terrer cette nuit, on ne voyait pas la mer, ça faisait moins peur.
10:18Thomas Ruyant, quant à lui, continue de subir l'infortune qui l'accompagne depuis lundi.
10:23Il n'aura pas réussi à rattraper la dorsale pour rester collé au groupe de tête.
10:27Il conserve donc sa neuvième position.
10:30Je pense que là, ce matin, c'est définitivement mort.
10:37Voilà, on va essayer de faire une belle trace jusqu'au bout.
10:41Rien lâché, mais pas facile.
10:45Un peu de chance dans son malheur, peut-être ?
10:47À seulement 300 milles dans son sillage, une pétole monumentale dans laquelle plonge à bras le corps l'Imoca,
10:53guiée au environnement, pilotée par Benjamin Dutreux.
10:57Quand ça bombarde, on est accroché à l'intérieur sur les réglages et les trucs,
11:00et en fait, on ne voit rien de ce qui se passe dehors.
11:02On se plaint qu'on ne passe pas de temps à profiter de la mer et à profiter dehors.
11:08C'est le trouble de la personnalité du marin, ou l'impatience, je ne sais pas.
11:13Mais en tout cas, ça fait du bien de souffler un peu.
11:17Ce sera probablement un de mes derniers instants tranquilles comme ça,
11:23parce qu'après, il y a des systèmes un peu dépressionnaires qui s'enchaînent.
11:28Donc, je ne suis pas sûr qu'on ait de nouvelles phases de molles comme ça,
11:30avec une mer qui soit aussi cool en tout cas.
11:41Je suis de retour à bord, sain et sauf.
11:45C'était important de le faire parce que mon esprit m'a joué des tours.
11:51Il y a quelques jours, j'ai cru entendre que quelque chose s'était pris sous mon bateau.
11:55Et comme je ne pouvais pas le voir avec la caméra fixée sur ma quille,
11:59j'ai voulu avoir la certitude que rien ne me ralentissait.
12:03Plus que le vent, je veux dire, car j'avance actuellement à 4,3 nœuds.
12:08Voilà, c'est fait, on vient de franchir l'équateur pour la deuxième fois sur ce Vendée Globe.
12:12On a toujours repris avec du petit temps sur cette zone de convergence intertropicale.
12:18On espère retrouver du vent demain dans la journée pour pouvoir continuer notre route
12:22vers le nord, vers les Açores et puis Europe, après.
12:26Les amis, je suis dans 3 nœuds de vent,
12:30dans le bord complet, au plein milieu de rien,
12:34comme vous pouvez le voir.
12:36Et je suis en train de me galérer avec un pêchon,
12:39un bateau de pêche qui est là.
12:41Je viens de l'appeler mais il ne parle que...
12:45que portugais, je crois, donc je n'ai pas tout compris.
12:48Alors il passe derrière moi,
12:50je vois son verre, donc normalement c'est bon.
12:54Alors que la petite troupe s'avance tranquillement dans le poteau noir,
12:57Jean Le Cam et Alain Nouroura optent favorablement pour une option plus à l'est.
13:07On a du vent et on attaque !
13:10On attaque !
13:12C'est trop bon !
13:18J'ai l'impression de me rapprocher de la ligne d'arrivée.
13:22Je vais encore être coincé dans une zone sans vent,
13:24mais aujourd'hui, c'est un bon jour, je vais vite !
13:30Je me sens bien, mais il fait chaud, plus de 30 degrés,
13:33et je suis nu à bord, et je m'en excuse.
13:37Heureux d'avoir pu parcourir une longue distance aujourd'hui.
13:40C'est tout, ciao !
13:44Plus la ligne s'avance,
13:46plus la ligne d'arrivée se précise,
13:48et plus l'impatience grandit dans l'habitacle des 60 pieds.
13:52Je suis perdue, je ne sais plus trop comment je m'appelle en ce moment,
13:54je sais juste que...
13:56Depuis quelques jours, je suis passée en mode, il faut arriver,
14:00et voilà, il faut arriver !
14:03J'ai un peu plus de mal à profiter de la vie à bord,
14:05parce que je pense que je commence à me projeter dans les retrouvailles.
14:09Et dès que j'y pense, ça me...
14:16Il y a quelques petites personnes qui me manquent.
14:18Une petite personne en bas, c'est qu'il y est.
14:22Allez, on tient le boulot !
14:25Tête froide et concentration sont les maîtres mots de cette fin de course,
14:29car le plus dur reste peut-être à faire avec cette ultime dépression d'une rare intensité.
14:35Plus que jamais, pour toutes et tous,
14:37il s'agit de rentrer au port le plus vite possible,
14:40et surtout, en un seul morceau.
14:46Le port de plaisance
14:53Nous voici sur les pontons du port de plaisance des Sables d'Olonne,
14:56là où s'amarent les skippers du Vendée Globe.
14:59Je m'apprête à rencontrer Hubert Lemoynier,
15:01le directeur de course de cette 10e édition.
15:04C'est notre expert de la semaine.
15:07Bonjour Hubert !
15:08Et bonjour !
15:09Comment allez-vous ?
15:10Très bien, et vous ?
15:11Très bien, merci !
15:12On voit que les pontons se garnissent chaque semaine un peu plus de jolis bateaux.
15:19Ça veut dire que, pour vous, en tant que directeur de course,
15:22la pression retombe d'autant, semaine après semaine, ou pas ?
15:27Je ne dirais pas qu'à tombe, on est satisfait d'avoir des bateaux qui sont arrivés,
15:31donc réussir à faire le tour du monde, c'est génial, aussi vite en plus.
15:35Mais par contre, il reste tellement de bateaux en mer,
15:37avec des systèmes compliqués météo, l'arrivée aux Sables d'Olonne, etc.
15:40Donc on a encore beaucoup de pression.
15:42Vous le dites justement, il y a encore beaucoup de bateaux en mer,
15:45avec une météo compliquée, qui ne leur a réservé aucun cadeau, du début à la fin.
15:50C'est presque vrai, parce que si on se positionne de la part des trois premiers,
15:53ils ont quand même eu une super météo au départ,
15:55et une super météo à l'arrivée,
15:57et entre-temps, une super météo, on va dire.
15:59Donc ils ont eu quand même un lot qui est un peu différent des autres.
16:02Par contre, là, ce qui arrive la semaine prochaine,
16:05ce qui arrive en termes d'arrivée météo, c'est compliqué.
16:09Il y a des belles cartouches à venir, avec des belles dépressions,
16:12comme on peut s'y attendre à cette saison, dans le Golfe de Gascogne.
16:15Des systèmes météo compliqués, dans la direction de course, ça veut dire quoi ?
16:19Clairement, nous, là, on est préoccupés par les dépressions qui s'enchaînent,
16:24qui sont plutôt classiques, de l'ouest vers l'est,
16:27et qui se creusent, avec des systèmes secondaires
16:31qui peuvent aussi s'alimenter entre eux,
16:33et donc créer encore plus de vent, et surtout de mer.
16:36Et puis, on s'assure aussi que, à l'arrivée sur les Sables d'Olonne,
16:40avec la fatigue, plus de 70 jours de mer,
16:42les bateaux aient bien toute la sécurité,
16:46et c'est pour ça qu'aussi, on a une grande nouveauté cette année,
16:48on a cette porte Mauvais Temps qui nous permet de valider, en tout cas,
16:51une fin de course un peu au large, pour éviter d'être tout de suite à la plage.
16:54C'est une arrivée anticipée, finalement ?
16:57Une ligne d'arrivée légèrement en amont ?
17:00En fait, dans le parcours, il y a, c'est une nouveauté de 2024,
17:03il y a une porte obligatoire pour tous les candidats, pour tous les concurrents,
17:06et cette porte, ils doivent la franchir.
17:08Et si jamais la météo ne permettrait pas ou serait trop dangereuse
17:11entre cette porte et la ligne d'arrivée historique,
17:13eh bien cette porte fera office de ligne d'arrivée.
17:16Donc ça, ça nous permet d'avoir du temps, de l'eau à courir,
17:19du temps pour que le bateau puisse, une fois passé cette porte,
17:22puisse s'organiser et repartir vers le large,
17:25sans être tout de suite au rocher ou proche de la côte,
17:28avec les risques que ça peut engendrer, bien sûr.
17:30Si on revient sur cette victoire incroyable de Charlie Dalin en 64 jours,
17:34dix jours de moins que le record d'Armel Le Cleac'h depuis 2016,
17:40c'est quoi votre sentiment, quelle est votre analyse de sa victoire ?
17:44Oui, c'est dingue.
17:46C'est passé tellement vite, même pour nous,
17:48on est dans un vortex depuis le 10 novembre,
17:51et on savait que les records pouvaient tomber,
17:54mais que ça se passe aussi bien,
17:56peut-être que ça va mettre beaucoup de temps à ce que ça se repasse aussi bien
17:59et qu'on va le faire à nouveau une prochaine fois.
18:01Mais c'est génial, parce que quand tout s'aligne,
18:04on montre que la préparation, l'engagement, le haut niveau,
18:08préparation physique, mentale des skippers, des bateaux, les équipes techniques,
18:12tout a été réuni pour montrer qu'on pouvait aller très vite,
18:15ça a été le cas.
18:17Je pense qu'on a entendu les témoignages des skippers,
18:20ils étaient très bien préparés,
18:22et malgré ça, ils ont eu aussi une météo qui les a aidés à battre ces records.
18:26C'est une certaine satisfaction,
18:28un accomplissement aussi du lourd travail qui a été mis en place,
18:32par tous, par tout l'écosystème de la course au large.
18:35Il y a des bons bateaux, il y a des bons marins,
18:37parce que quand on voit Seb Simon et toutes les avaries qu'il a eues,
18:40il faut quand même être un sacré guerrier
18:42pour faire un tour du monde en si peu de temps,
18:44et pour faire un tour du monde tout court d'ailleurs.
18:46En fait, on perd de vue, une fois que le bateau est arrivé là,
18:49que le Zeta est là, on perd un peu de vue,
18:51tout le process qui a permis d'arriver là,
18:53et quand on reprend les vidéos,
18:55quand il monte en haut du mât,
18:57quand il choisit de se positionner devant les normes de dépression
19:00au niveau des Kerguelen,
19:02et qu'avec Charlie, c'était quand même très chaud,
19:04nous, à la direction de course, à ce moment-là,
19:06c'était quitte ou double,
19:08c'est-à-dire que ce n'est pas vraiment ce qu'on a envie de voir,
19:10dans le sens, d'un point de vue sécu,
19:12il ne faut pas que ça devienne la norme pour gagner le Vendée Globe,
19:15d'aller dans des systèmes dépressionnaires comme ça.
19:17Si tout se passe bien, ça va,
19:19s'il y a une avarie de safran ou de quilles,
19:22on se fait rattraper par le kraken qui se construit derrière,
19:26et du coup, ça peut être un tout autre scénario,
19:29et à cet endroit-là, il n'y a personne d'autre.
19:31Donc, bravo, ils l'ont fait,
19:34et ils l'ont bien fait.
19:36Maintenant, on est méfiant sur ces types de météos.
19:40Il y a encore beaucoup de marins en mer à l'heure actuelle,
19:43est-ce que vous avez un petit mot pour eux ?
19:45Je suis très content de la manière dont ils ont navigué,
19:48fiers, et surtout, on va bientôt avoir les bateaux
19:50qui sont plus dans l'Atlantique,
19:52donc Sud et Nord, donc ça, c'est une bonne chose.
19:54Et puis, que le bon sens marin continue,
19:57parce que le plus dur, ça peut être sur les arrivées.
20:00On sait que l'Atlantique Nord,
20:03cette saison, ça peut être aussi compliqué que les 40 Sud,
20:08donc les 40 Nord, attention,
20:10et nous, on est mobilisés, on est bien sûr à leur disposition,
20:14dès qu'ils le veulent, comme d'habitude, on continue jusqu'au bout.
20:17Merci beaucoup, Hubert.
20:19Merci.
20:20Maintenant, je vous propose de vivre 24 heures dans la peau d'un skipper.
20:24Charlie Dalin, accompagné de son attaché de presse,
20:27Marie-Astrid Gauthier, est en pleine tournée médiatique à Paris.
20:30C'est notre reportage Inside.
20:41Ça va être à lui ?
20:42Je fais le costume ?
20:43Oui.
20:44Ok.
20:48Bonjour.
20:49Félicitations.
20:50Merci.
20:51Merci de nous rejoindre.
20:52Avec plaisir, merci de m'accueillir ce matin.
20:54Dans un instant, l'invité de l'Enaïc Monnier dans Europa Matin Weekend sera Charlie Dalin.
20:58Est-ce que quelques jours après votre arrivée,
21:00vous réalisez un petit peu la mesure de votre exploit ?
21:03Oui, un petit peu.
21:04C'est vrai que ce chiffre, il me donne un peu le tournis, même à moi.
21:09Je savais que les bateaux étaient capables de tourner autour de la planète en moins de 70 jours.
21:13D'atteindre cet objectif, c'était vraiment génial.
21:16Ça va encore continuer à progresser.
21:18La génération 2000 du Vendée Globe et 28 sera encore meilleure que la génération 2024.
21:23Merci beaucoup.
21:24Avec plaisir.
21:25Merci beaucoup.
21:26Merci.
21:27Au revoir.
21:37On passe dans combien de temps ?
21:39Je crois que c'est dans 12 minutes.
21:41Je vais m'endormir.
21:50Bonjour, bonjour.
21:51Bonjour à tous.
21:57Il était temps qu'il se réveille, de toute façon.
22:01Désolé.
22:04Je vais faire quelques pompes.
22:06Bon réveil à tous ceux qui dormaient peut-être il y a quelques minutes.
22:09C'est quand même notre invité.
22:10Je trahis un secret, je vais vous le révéler dans quelques instants.
22:12On est ensemble jusqu'à 10 heures.
22:14Nous sommes dimanche 19 janvier.
22:16On accueille un invité de marque.
22:22Ça va, là, les nuits, elles sont comment ?
22:24Je me réveille un peu en fin de vie.
22:28Et le bal de terre ?
22:29Le bal de terre, zéro.
22:30Il y a quatre ans, j'avais eu un peu, je crois.
22:33Non, là, zéro.
22:35Tout de suite, ça ne bougeait plus.
22:40Et c'est vrai que la première nuit, t'as ouvert ta fenêtre.
22:42Ouais.
22:43Je me suis levé.
22:46J'ai ouvert les rideaux, j'ai ouvert la fenêtre,
22:49alors qu'il faisait moins de deux degrés dehors.
22:51Je suis resté, je crois, les mains sur les hanches devant la fenêtre.
22:55Et puis, j'ai parlé de Johan.
22:57Et puis après, je suis retourné me coucher comme si de rien n'était.
22:59Comme Perrine s'est levée, elle est tout fermée.
23:07Super.
23:1019h.
23:12On y va tous les quatre.
23:13On t'accueille chez RTL, on te lâche, on t'abandonne, lâchement.
23:18Nous trois, on prend un taxi-voiture pour aller chez France TV.
23:22On t'attend chez France TV,
23:23ou toi, tu montes sur ton moto-taxi et tu nous reviens chez France TV.
23:26On rentre tous les quatre pour Stade 2.
23:2821h05, tu décroches le Stade 2 pour partir chez France Info.
23:32Donc là, vous serez tous les dix.
23:33Ah oui, on va chez France 24 aujourd'hui aussi.
23:35Ouais.
23:36Et RSI.
23:37Et RSI.
23:38Et RSI.
23:39En fait, c'est dans la même rédaction.
23:41RSI, c'est radio.
23:42Tu fais ton plateau France 24.
23:45Et après, on fait RSI.
23:49Stade 2.
23:50C'est une belle journée encore.
23:52On n'a pas fait grand-chose aujourd'hui encore, en fait.
23:55De la journée.
24:05Trois.
24:06Deux.
24:07Un.
24:08Papa, vous profitez de moi.
24:10Merci d'être là.
24:11Vas-y, son nom.
24:15Il aura fait combien de taxis en moins de temps ?
24:17Je ne sais pas, je ne sais pas fréquenter.
24:19Oh la vache.
24:20Ce n'est pas la vraie vie.
24:21Pour nous, ce soir, on a la chance d'avoir Charlie,
24:23Alain, et je compte sur vous
24:25pour mettre de l'ambiance.
24:26Franchement, c'est un exploit.
24:28Et le retour...
24:30Voilà, ça va, ça va.
24:32C'est pas un peu...
24:34Je suis un peu sur mon petit nuage.
24:36Je continue à en profiter.
24:39Bonsoir.
24:40Bonsoir à toutes et à tous.
24:41Bienvenue dans Stade 2.
24:43Bonsoir.
24:44On est très, très heureux d'être avec vous,
24:45comme tous les dimanche soir.
24:46On est partis pour un petit peu plus d'une heure.
24:48On a un invité absolument génial.
24:59C'est bye-bye.
25:00J'ai une petite question pour toi,
25:01puisque tu es dans Stade 2.
25:02C'est de savoir si...
25:03Tu l'enlèves.
25:04Je suis rentré dans les mers du Sud.
25:05J'étais à côté de toi.
25:06Tu t'es dit que ça allait être compliqué
25:08d'aller gagner son olympique.
25:09Allez, bonne émission.
25:10A ciao.
25:11Bye-bye.
25:13Ce qui est sûr, c'est qu'il m'a surpris.
25:15Il m'a surpris.
25:16Salut, Charlie.
25:17Ça va ?
25:18Ça va, mec ?
25:19Merci pour ta question.
25:22Depuis hier, on y réfléchit.
25:23Tu veux savoir comment on en a chié, les gars ?
25:25Ah ouais, dans ces trucs-là.
25:26On a un coup de pression, là.

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