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##LES_PERLES_DU_JOUR-2025-01-28##

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News
Transcription
00:00Ici Sud Radio. Les Français parlent au français. Je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:14Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:18Elias, 14 ans, poignardé à mort parce qu'il ne... parce qu'il résistait à ce que deux jeunes, on dit jeunes bien sûr, de 18 et 17 ans voulaient son téléphone.
00:35Ça s'est passé dans le 14e arrondissement de Paris. On en parle.
00:42Sud Radio Bercov dans tous ses états. Les perles du jour.
00:47Il mange, mon petit loup. Effectivement, il s'est passé cela.
00:51C'était vendredi dernier. Nous sommes mardi aujourd'hui, vendredi dernier.
00:56Elias B, sorti de son entraînement de football, vendredi, peu avant 20h, au stade Jules Noël, dans le stade du 14e arrondissement de Paris,
01:06lorsque les deux mineurs lui ont réclamé son portable. En réponse à son refus, un violent coup de couteau lui a été porté à l'épaule,
01:15relaté à une source policière et le parqué.
01:19Voilà, ça s'est passé comme ça, voilà. Ah bon, tu ne veux pas donner ton téléphone ? Eh bien, on te massacre, voilà.
01:29Je précise simplement qu'en octobre dernier, déjà, ils étaient connus pour énormément de faits d'incivilité, de violences, etc.
01:38Le parquet avait demandé en octobre dernier leur incarcération et les deux adolescents pour interdiction d'entrer en contact l'un avec l'autre.
01:47Mais l'interdiction, qu'est-ce que ça fait l'interdiction ?
01:51Alors voilà, et que disent les amis d'Elias de ce quartier du 14e arrondissement, donc, près du stade Jules Noël ?
02:01Ils disent ceci, on sait tous que ce coin est craignos, il y a des dealers et des gens des cités qui peuvent nous agresser dans le parc ou dans les rues, la sortie.
02:09C'est pour ça qu'on ne rentre jamais seul, toujours à deux ou à trois, souffle un joueur de l'équipe des 14 ans du BO, juste en dessous de celle d'Elias.
02:18Voilà, donc on va, on joue au football, on sort, et puis il arrive ceci.
02:23Et alors, ce qui est intéressant, vraiment, c'est de voir la réaction de la maire du 14e, Karine Petit. Écoutez.
02:33Nous allons nous adresser à la population, aux familles, aux clubs aussi de sport.
02:40Vous savez, la particularité à Paris, c'est qu'on a des très beaux équipements sportifs qui sont le long du périphérique,
02:47et c'est tout ce fil d'équipements publics auxquels nous allons nous adresser.
02:57Et on va aussi essayer, avec ce choc, avec cette douleur, comme je le disais tout à l'heure, de travailler avec les familles pour leur dire,
03:09ayez confiance, et comment on peut aider pour retrouver la confiance, pour justement, quand on est papa, maman, quand on est jeune,
03:19eh bien, on laisse encore ses enfants aller à l'école, au collège, au terrain de tennis, au terrain de foot, au terrain de basket.
03:29Et ça, on va le faire comme d'habitude avec les acteurs de terrain.
03:33Voilà, voilà ce qu'avait à dire la maire du 14e arrondissement, la maire écologiste du 14e arrondissement, Karine Petit.
03:43Voilà, nous avons d'excellents équipements sportifs, nous avons un fil effectivement, eh bien nous allons travailler avec eux.
03:50Nous allons travailler avec les familles, ayez confiance, ayez confiance.
03:56Je ne sais pas comment la famille d'Elias B va accueillir ces propos, je ne sais pas comment on peut après cela dire simplement,
04:06écouter, oui c'est terrible, ce choc, mais elle n'a même pas dit c'est terrible, enfin peu importe, c'est pas ça le problème.
04:12Le problème c'est qu'un responsable d'un quartier, un responsable d'un arrondissement, tient ce langage,
04:18oui nous avons d'excellents équipements et puis les familles, il faut qu'elles les laissent dans les...
04:25Mais c'est quoi ? Et c'est quoi ces réactions ? C'est formidable, c'est-à-dire qu'à la fois, il y a une espèce de sidération, on va dire des choses.
04:35Et le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, s'est exprimé également, écoutez-le.
04:41Ils étaient sous contrôle judiciaire, ils ne devaient pas se rencontrer, ils étaient connus, d'ailleurs tellement connus,
04:45que quand mes effectifs ont reçu les premiers témoignages suite à cette agression horrible,
04:51ils ont tout de suite fait un rapprochement avec les auteurs, ils ont été interpellés très rapidement.
04:57La suite ? Il n'y a pas d'interpellation préventive, je vois que les sites de la Fasso-Sphère s'excitent sur le thème,
05:02oui ils étaient connus, on ne peut pas interpeller les gens de manière préventive, ça n'est pas possible.
05:06Ces personnes avaient été connues de la justice, ils étaient, je comprends, sous contrôle judiciaire et devaient comparaître dans quelques mois.
05:15Effectivement, la Fasso-Sphère commence à gueuler, dit le préfet Nunez,
05:21eh bien écoutez, ils étaient connus, ils étaient très connus de mes services, des services de police.
05:27Mais on ne peut pas interpeller préventivement, évidemment, on ne peut pas interpeller tout le monde,
05:32sauf qu'ils allaient comparaître dans quelques mois, et en attendant, interdiction de se voir, etc.
05:38C'est-à-dire qu'on constate quoi ? Qu'il y a vraiment deux mondes, il y a une planète Mars et une planète Vénus qui évoluent,
05:44il y a le réel, ce qui peut se passer, et puis il y a, eh bien écoutez, voilà, on leur a dit,
05:50soit on leur donne des travaux d'intérêt général, soit interdiction de se voir, soit effectivement on les connaît,
05:56mais qu'est-ce qu'on voulait qu'on fasse ? On ne peut rien faire, on ne peut pas interpeller préventivement,
06:01alors on ne fait rien et on attend. Et on attend, dans quelques mois, ils auraient pu comparaître.
06:06Mais, la mauvaise idée, ils n'avaient pas de téléphone, vous comprenez, ils avaient besoin d'un téléphone,
06:12et, eh bien, ils ont donné un téléphone à un jeune qui a refusé le téléphone d'ailleurs !
06:17C'est extraordinaire, le journal Le Monde, le journal de référence et de déférence,
06:22titrait ceci, fait divers, un adolescent de 14 ans tué à Paris après avoir refusé de se faire prendre son téléphone,
06:30deux suspects mineurs en garde à vue, voilà le titre du journal Le Monde !
06:34Eh oui, il a refusé de se faire prendre son téléphone, c'est quand même incroyable !
06:38Enfin, quand on vous demande votre téléphone, quand deux personnes arrivent, vous êtes dans la rue,
06:42vous demandent votre portable, mais il faut le donner, mais bien sûr, il vous demande des cigarettes, il faut le donner,
06:47il a demandé son argent, il faut le donner, mais oui, qu'est-ce qu'on voulait, c'est comme ça aujourd'hui,
06:52il faut s'habituer à cela, comme disait un ancien premier ministre, hein ?
06:57Habitué, bien sûr, habitué, et si on vous demande quelque chose, eh bien écoutez, il faut le faire,
07:02sinon, eh bien malheureusement, il arrive ce qu'il arrive.
07:06Voilà le discours d'un maire et le discours d'un préfet de police.
07:12C'est intéressant, non ? N'est-il point vrai ? C'est intéressant, hein ?
07:16Et ça continue encore et encore, rassurez-vous, ça va continuer.
07:22Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
07:25France, douce France, eh bien écoutez, c'était en juin 2024,
07:29Jean-Luc Mélenchon rappelait quel était, effectivement, qu'est-ce que c'est que ce pays.
07:34Écoutez, c'est très intéressant.
07:36La France est mise au pied du mur de la question de son identité.
07:40Qui elle est ? Qui elle est ?
07:43Est-elle la nation qui regroupe dans un seul peuple des différences culturelles,
07:49des différences, des fois, de pratique, de cuisine, n'en parlons pas, d'origine ?
07:57Et je ne cesse de rappeler que, quand moi je suis né,
08:01on avait un Français sur dix qui avait un grand-parent étranger.
08:06Dorénavant, c'est un sur quatre.
08:08Par conséquent, ceux qui s'appellent Français de souche
08:12posent un problème sérieux à la cohésion de la société.
08:17Ah, mais voilà, voilà !
08:21Jean-Luc Mélenchon, ce butin de guerre, selon Aurélien Boutelja,
08:25le butin de guerre des indigènes de la République,
08:27eh bien il vient de dire, il a lâché le morceau.
08:30C'est vrai, ceux qui posent un problème en France,
08:33ce sont les Français de souche.
08:35Évidemment, évidemment, ce qui est incroyable.
08:37Vous avez un grand-père français, une grand-mère française,
08:41génération française, mais c'est vous qui posez problème.
08:44Mais oui, mais oui.
08:45Et franchement, alors vous savez,
08:46moi je voudrais suggérer à Jean-Luc Mélenchon qu'il aille plus loin,
08:49qu'il proclame la déchéance de nationalité des Français de souche.
08:52Voilà, qu'on les élègue, qu'on les renvoie dans leur pays,
08:55mais oui, qu'on les renvoie dans leur pays,
08:57ou qu'on fasse une obligation de quitter le territoire français.
09:00Tous les Français de souche doivent être soumis au QTF.
09:04Voilà, et ça règle le problème.
09:06En ce moment, on fera nation, on fera identité.
09:09C'est pas beau les paroles d'un homme politique de premier plan ?
09:13C'est pas beau cette espèce de hauteur de vue, de justesse,
09:17dans l'analyse d'Equina ?
09:19Évidemment, aucune préoccupation électorale, mais non,
09:22mais non, mais non, ne soyez pas méchants.

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