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##LES_PERLES_DU_JOUR-2025-01-29##

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News
Transcription
00:00Radio Berkhoff dans tous ses états.
00:03— C'est pas si on l'aura toujours ou on ne l'aura pas, mais la liberté de laïquer, alors là, attention,
00:08sur le réseau social, la liberté d'exprimer son opinion va devenir une entreprise à risque.
00:14Vous dites, allez, vous exagérez. Non, non, on n'est pas en Corée du Nord. Bien sûr qu'on n'est pas en Corée du Nord.
00:19Heureusement qu'on n'est pas en Corée du Nord. Mais, mais, mais, écoutez ce qui est arrivé,
00:23la mésaventure du président du groupe de presse ÉBRA. Le groupe de presse ÉBRA, c'est le Dauphiné libéré,
00:29le Progrès, l'Est-Rébublicain, plusieurs journaux très importants, effectivement, de province et des régions.
00:35Alors Philippe Carly, le président du groupe de presse ÉBRA, a dévisionné de ses fonctions
00:41après avoir présenté des excuses publiques ce dimanche 26 janvier, dont pour avoir « liké » sur LinkedIn.
00:48Sur LinkedIn, même pas sur X Twitter, LinkedIn, plateforme professionnelle s'il en est.
00:55Eh bien, il a liké, franchement c'est vrai que c'est terrifiant, des députés comme ça,
01:02Aknafo et Marion Maréchal, ainsi que des députés du Rationnement national.
01:06C'est incroyable ça, c'est vrai que c'est sulfureux. Et voici ce qu'il a dit, Philippe Carly.
01:13« Ma pratique rapide des réseaux sociaux a été mise à droite. J'en suis désolé.
01:17Ce n'est pas ce que je suis en tant qu'homme et dirigeant d'un groupe de presse indépendant.
01:23C'est-il blâmé dans une tribune, donc publique, bien sûr, intitulée « Méa Culpa ». »
01:28Voilà, c'est Mediapart qui avait sorti ça, des likes, donc, sur Twitter, complètement privés, quoi.
01:34Et il ajoute, et il ajoute parce que, attention, quand on commence à se fouetter, il ne faut pas arrêter,
01:40il faut aller jusqu'au bout. « Si ma pratique des réseaux sociaux a pu paraître partisane
01:45et laisser croire que nos journaux reflètent une opinion politique, je prie nos lecteurs,
01:50nos journalistes et nos collaborateurs de m'en excuser. Je serai désormais plus vigilant dans mon expression publique. »
01:57Bon, Philippe Carly va peut-être éviter le camp de rééducation. On l'en verra peut-être en Guyane,
02:03ou, je ne sais pas, dans les îles Kerguelen, on verra, on verra. Non, non, il a toujours été, dit-il,
02:09dans un seul camp, celui de l'humanisme, du respect des autres, de l'intégration,
02:14dans l'opposition au racisme, aux discriminations, au sexisme, voilà.
02:18Et donc, Philippe Carly a publié un communiqué dans l'intérêt du groupe ÉBRA.
02:23« J'ai décidé de quitter mes fonctions de président. » Je rappelle que le groupe ÉBRA est propriété du Crédit Mutuel,
02:31de la Banque du Crédit Mutuel. Ils rougent pour 9 quotidiens régionaux, 1400 journalistes,
02:36et le Crédit Mutuel s'est félicité de cet apaisement, voilà, qui permettra aux esprits, voilà, de reprendre leurs esprits, justement.
02:46C'est pas magnifique, ça, c'est pas magnifique. Vous savez, avant la révolution culturelle chinoise,
02:51on les mettait un bonnet, évidemment, et risquait la mort. Non, on ne risque pas la mort.
02:55Mais attention, maintenant, si vous n'êtes pas dans la ligne juste du parti du bien,
03:01eh bien, il faut s'excuser, il faut se fouetter, il faut dire que ce n'est plus possible,
03:07et je vous assure, je m'excuse, je ne le ferai plus, je ne le ferai plus.
03:10La seule, la seule, la seule chose, c'est que, d'air et d'avant, vous ne parlez plus
03:17ni du Rassemblement National, ni de Marion Maréchal, ni de Sarah Knafou, non, non, non, non.
03:23Il faut faire des likes, et d'ailleurs, je m'en engage, je ne likerai plus que deux logus,
03:28Boyard, Ercilia Soudé et Sandrine Rousseau.
03:31Ce seront les quatre pôles de la conscience française, et tous ceux qui ne sont pas sur ce plan-là,
03:38eh bien, écoutez, on fera attention, vous savez, nous, nous sommes très attentifs.
03:43Merci monsieur, merci les autorités, merci, je vous assure, on sera calme, on sera paisible.

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