Effort exceptionnel demandé aux grandes entreprises et aux plus riches, dépenses d'État asséchées: voici les principales mesures du projet de budget de l'État, dans sa version de compromis adoptée vendredi en commission mixte paritaire (CMP), qui est examinée lundi à l'Assemblée.
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00:00Prendre l'avion va coûter plus cher. Le budget prévoit une augmentation de la
00:04taxe sur les billets, actuellement fixée à 2,63 euros. Elle va être
00:09multipliée par 3 pour atteindre les 7,30 euros. La mesure concernera les
00:13billets d'avion en classe économique vers la France et l'Europe et devrait
00:17rapporter entre 800 et 850 millions d'euros dans les caisses de l'Etat.
00:20Concernant l'énergie, l'article 4 du budget réforme les règles de mise en
00:25vente de la production d'électricité nucléaire.
00:27Ce changement suscite la colère du rassemblement national qui prédit une
00:32répercussion à venir pour les foyers avec une hausse des prix de l'électricité.
00:36Autre point de crispation entre les différents partis lors des débats en
00:39commission mixte paritaire, l'aide médicale d'Etat. Le dispositif
00:43facilitant l'accès aux soins des personnes en situation irrégulière et la
00:47prise en charge des frais médicaux voit son budget réduit de 111 millions d'euros.
00:51Autre changement, la baisse de l'indemnisation des arrêts maladie des
00:55fonctionnaires passant de 100 à 90%. Pour dégager de nouvelles sources de
01:00financement, le budget prévoit également l'instauration d'une taxe lapin, une
01:04pénalité financière pour les patients qui n'honorent pas leur rendez-vous avec
01:07un soignant mais les modalités concrètes sont renvoyées à un futur décret.
01:11Prévue dans le budget de Michel Barnier, la hausse du ticket modérateur est
01:15quant à elle supprimée. Le gouvernement a abandonné l'idée notamment face à
01:20l'opposition du parti socialiste. La ministre du travail, de la santé et des
01:24solidarités met en garde vis-à-vis des coûts financiers et indique que la
01:28chute du gouvernement Barnier est estimée à 12 milliards d'euros.