Retrouvez la chronique de Françoise Degois
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##L_EDITO_POLITIQUE-2025-02-05##
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00:00— Françoise de Goyes, jour de censure à l'Assemblée nationale, avec une question dont on connaît déjà quasiment la réponse.
00:06Marine Le Pen censurera-t-elle ou pas François Bayrou ?
00:14— Deux censures en trois mois, c'est qu'on fatigue. On arrive même pas à prononcer les verbes.
00:17— Ça nous fatigue un peu, cette histoire-là. — Oui, c'est vrai qu'il y a pas beaucoup de suspense, Jean-Jacques.
00:22En réalité, quand on entend Jordan Bardet, hier, très affirmatif, on voit mal comment Marine Le Pen pourrait prendre
00:28un revers, son PDG, annoncé aujourd'hui à l'issue de sa réunion de groupe. Qu'elle censure le gouvernement.
00:33— Pourtant, Tanguy, dimanche dernier, Jean-Philippe Tanguy, disait un peu le contraire.
00:36— C'est sa position personnelle, là, Jean-Philippe Tanguy. Il l'a jamais fait. — Oui. Je le reçois d'un matin, d'ailleurs.
00:39— D'ailleurs, c'est très politique. — Il va falloir qu'il s'explique. — Oui. Et entre vous et moi et le coin de la table,
00:43en fait, François Bayrou s'en moque un peu. Et c'est bien ce qui a fondamentalement changé dans ce moment politique.
00:48Eh bien le RN a perdu sa suprématie à l'Assemblée nationale. Souvenez-vous, lors de la première censure, Jean-Jacques,
00:53vous vous en souvenez ? On avait discuté. On s'était même un peu chamaillés. Le matin, tout le monde...
00:57— Ça arrive, hein. — Oui. Mais tout le monde s'est suspendu à cette décision de Marine Le Pen. Tout le monde entendait
01:02le pouce levé ou baissé de Marine Le Pen. Ce jour-là, elle l'avait baissée, condamnée en Michel Barnier à une retraite anticipée.
01:09Eh bien aujourd'hui, Jean-Jacques, tout a changé, parce que qu'elle lève ou qu'elle baisse le pouce, tout le monde s'en fout un peu.
01:14— C'est vrai. C'est vrai. — Car en réalité, qu'elle vote ou qu'elle vote pas la censure, la censure ne passera pas,
01:18puisque les 66 députés socialistes ne la voteront pas. Qu'est-ce qui s'est passé en 3 mois ? Eh bien l'arbitre des élégances
01:24parlementaires est devenu le parti socialiste. Pince-moi, je rêve. Pourquoi ? Parce que François Bayrou, instruit par les mésaventures
01:31de Michel Barnier, a choisi de faire affaire avec l'EPS, qui a joué le jeu dans les négociations, pendant que LFI et le RN,
01:38ces deux tours jumelles des extrêmes, en parallélisme des formes, eh bien campaient sur un refus obstiné.
01:43Finalement, la coproduction PS-Bayrou-Macron-Lombard, Lombard surtout, Éric Lombard, a plutôt fonctionné, pour le moment en tout cas,
01:52reléguer les extrêmes dans un corner, reprendre le rôle clé et laisser passer ce budget.
01:57— Bah pour le moment, on verra bien. C'est donc un échec pour Marine Le Pen. — Vous avez raison de dire « pour le moment »,
02:04parce que c'est la seule phrase qui compte, parce qu'elle montre son impuissance parlementaire, pour le moment, ce qui est un élément nouveau,
02:11tant elle a été installée par l'effet politique, dans ce rôle d'arbitre d'élégance. Je dis « pour le moment », vous aussi,
02:17car méfions-nous des effets immédiats et regardons ce qui peut se passer. Vous savez que ce budget, il est dur, il est très dur.
02:24Il va toucher les classes populaires. Et le climat général, si tu veux, si vous voulez, de ce pays ne peut pas aller en s'améliorant.
02:31On annonce des dizaines de milliers de licenciements. On annonce des défaillances d'entreprises.
02:37Attention au retournement de l'opinion qui, aujourd'hui, effectivement, elle acclame l'instabilité voulue par le Bloc central,
02:44voulue par François Bayrou, voulue par les socialistes. Mais cette même opinion, elle peut parfaitement se retourner contre François Bayrou,
02:52contre le Bloc central, contre les socialistes, en disant « Mais vous, les socialistes, vous avez laissé passer ce budget. On t'avoue ».
02:59— Alors l'annonce censure de Marine Le Pen, elle est un peu étonnante, je vous le dis, politiquement. Et c'est ce que défendait, je pense, Jean-Philippe Tanguy,
03:06car en censurant, elle pouvait s'éviter, elle aussi, ce reproche. Si elle ne censure pas aujourd'hui, comme les socialistes,
03:12eh bien elle ne se met pas à l'abri du reproche de l'opinion dont on sait à quel point elle est instable.
03:17— A-t-elle commis une erreur ? C'est la question que je poserai à Jean-Philippe Tanguy demain matin. — C'est un vrai sujet. On verra. On verra.
03:22— Écoutez bien demain matin. Il est 7 h 55. Vous savez que vous écoutez de plus en plus nombreux, d'ailleurs, à Sud Radio.
03:27Vous avez vu les chiffres. Les gens sont tellement heureux sur les écoutes digitales. Battent des records. Battent des records.
03:33On manque de fréquences. On le sait, Sud Radio. Si on avait des fréquences FM partout en France, vous imaginez où on serait ?
03:40Grâce à vous. Mais pas grâce à nous. C'est grâce à nos auditeurs. D'ailleurs, nos auditeurs que nous allons prendre en ligne, là, dans un instant.
03:470826-303.