Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous, c'est Véronique Jaquet avec nous, Gilles-William Golnadel, Louis de Ragnel et Paul Melun.
00:07Bonsoir, journée très politique aujourd'hui, avec essentiellement la censure, pas que,
00:14mais on pourra revenir évidemment sur les réactions et puis la suite peut-être à donner.
00:19Écoutons François Bayrou qui a parlé du budget imparfait.
00:23Nous avons un budget imparfait et je voudrais dire à ceux qui l'ont remarqué que notre but,
00:34notre intention est que ce budget l'année prochaine, si nous arrivons à remplir les objectifs
00:45que nous nous sommes fixés, ce budget ne soit pas le même.
00:48Nous ne pouvions pas en aucune manière faire autrement. C'est pourquoi nous avons fait un choix.
00:54Nous avons fait un choix d'agenda en choisissant de repartir du texte qui avait été présenté
01:06par le gouvernement de Michel Barnier et examiné par le Sénat.
01:12C'était plus difficile naturellement, mais ça répondait à une exigence,
01:18c'est que nous ayons un budget au début du mois de février alors qu'autrement il aurait fallu attendre avril.
01:26Louis de Ragnel, l'idée c'est de dire que François Bayrou a gagné son pari,
01:30qu'il a réussi, que Michel Barnier avait manqué.
01:33Factuellement c'est vrai. Après d'un point de vue stratégique, là c'est tout à fait discutable.
01:38Le réel objectif de François Bayrou, c'était simplement de tenir.
01:42Et pour tenir, il a fait un choix, celui de donner des gages au Parti Socialiste.
01:46Après c'est un choix politique que vous faites, mais d'un point de vue stratégique, à long terme,
01:51on verra vraiment ce que fera François Bayrou.
01:55Mais c'est vrai que là pour l'instant, c'est un budget qui est très très à gauche.
01:59Très très à gauche ?
02:00Oui, en matière de taxes sur les entreprises, tout ce qui touche à la fiscalité.
02:07Certains électeurs du RN, ils seraient d'accord avec ça ?
02:09Mais bien sûr, parce que le RN, il y a beaucoup de gens de gauche qui votent au RN.
02:13Mais globalement, on ne peut plus du tout entendre en France qu'on a un État qui est ultra libéral.
02:18Non mais personne n'a pensé que...
02:20Non mais il y a des gens qui trouvent que c'est un budget libéral.
02:22Objectivement c'est un budget très socialisant.
02:24Ce budget aurait été présenté sous François Hollande, je pense que les Républicains censuraient.
02:29Il y a une chose qui est passée évidemment inaperçue et qui n'est pas très importante sans doute,
02:33quoique c'est la réduction du seuil de TVA à 25 000 euros en micro-entreprise.
02:37Parce qu'il y a beaucoup de jeunes gens aujourd'hui qui travaillent en micro-entreprise, auto-entrepreneurs.
02:43Et avant, c'était 37 000 euros.
02:46Tu ne payais pas de TVA avant 37 000 euros.
02:49Bon, là maintenant tu ne perds pas...
02:51Faut pas que ça freine la création d'entreprise cette histoire.
02:53C'est vraiment des petites entreprises.
02:55D'ailleurs, sur le principe, on pourrait dire que tout le monde doit être soumis aux mêmes règles
03:00et que tout le monde doit payer de la TVA à partir du moment où tu fais une entreprise, si vous me permettez.
03:04Bon, c'était pour favoriser beaucoup de jeunes gens qui sont payés en micro-entreprise aujourd'hui, auto-entrepreneurs.
03:09Donc tu vas passer à 37 000, à 25 000, nous sommes d'accord.
03:12Mais quelle est la conséquence de ça ?
03:15Vous simulez moins la création d'entreprise.
03:17Non, création d'entreprise c'est bon.
03:19Tu vas créer du noir, c'est tout.
03:22Mais j'ai entendu des témoignages.
03:25Depuis ce matin j'ai entendu des jeunes gens dire...
03:29J'ai entendu des jeunes gens...
03:32C'est vraiment des micro-entreprises.
03:34Peut-être les petits artisans, les petits plombiers, pourquoi pas ?
03:37Au-dessus de 25 000 euros, vous allez me payer au noir.
03:40Donc à l'arrivée, tu peux avoir moins d'argent.
03:43C'est les témoignages que j'ai entendus aujourd'hui.
03:45Mais c'est vraiment collectif et vous la déduisez.
03:48Quand vous êtes auto-entrepreneur, ce que vous facturez c'est hors taxe en réalité.
03:54Donc vous ajoutez de la TVA et après vous la déduisez.
03:58Non mais c'est un mauvais signal, vous voyez ?
04:01Mais après je comprends ce que vous dites et je pense que ça enverra signal.
04:04C'est pas tellement institutif pour les petits marchés et de nous proposer ce bargain-là.
04:07On est de 35 000 à 25 000 euros, je vous assure.
04:10C'est des économies de coup de chandail.
04:12Ce n'est pas l'élément central de ce budget.
04:14Non, non, ce n'est pas la réduction des fonctionnaires par exemple.
04:17Les profs par exemple.
04:19Oui, oui, oui.
04:20Alors est-ce que vous voulez qu'on écoute par exemple M. Clouet
04:22qui est député de la France Insoumise qui parle de la submersion macroniste ?
04:29Notre pays connaît un sentiment de submersion macroniste.
04:33Vous perdez les élections et pourtant vous êtes encore là aujourd'hui devant nous.
04:39Et en plus de nous infliger votre présence, vous tentez même d'imposer vos idées à coup de 49.3.
04:46En l'occurrence, un projet pur et simple d'assassinat de la sécurité sociale.
04:54Oui, la sécurité sociale.
04:56Ce bien commun qui reste aux gens quand le monde leur enlève absolument tout.
05:00Et en l'occurrence le monde, c'est vous.
05:02On pourrait écouter Emmanuel Grégoire qui a pris la parole.
05:05Tout ça est assez convenu.
05:06M. Coquerel qui a parlé de traître.
05:08Il n'a pas tout à fait heure d'ailleurs parce que les députés socialistes ont été élus sur un programme
05:16qu'ils aujourd'hui jettent à la poubelle.
05:20Il y a une phrase très intéressante Pascal.
05:22C'est celle d'Olivier Faure en fin de journée tout à l'heure.
05:24Il a dit le NFP continuera à exister pour battre l'extrême droite en France.
05:30Donc on s'en doutait évidemment.
05:32Mais c'est la confirmation, ça a duré trois jours.
05:35Lui il peut dire ça, mais M. Mélenchon il n'est pas du même avis.
05:37Il a rajouté d'ailleurs que dès demain ils allaient combattre ensemble contre des amendements LR.
05:43Donc c'est du cinéma tout ça.
05:44Mais pourquoi les LR à leur vote ?
05:46Parce qu'ils sont un peu prisonniers.
05:48Mais les républicains ont fait le choix de soutenir le gouvernement, de dire texte par texte.
05:54Il y a un certain nombre de républicains qui sont au gouvernement.
05:57Il y a Bruno Rotailleau, il y a d'autres personnes qui font très très bien leur travail.
06:01Mais quelle est cette stratégie des LR de valider un gouvernement de gauche ?
06:06Eh bien leur stratégie c'est de passer pour ceux qui ne bloquent pas le pays.
06:09Pour ceux qui font avancer le budget.
06:12Je vois que Gilles-Williams vous êtes effondré.
06:15Vous la politique, c'est comme ça ?
06:17Je suis obligé de brider mon esprit critique asserré.
06:22Parce que je comprends parfaitement l'esprit avec lequel on vote un budget socialisant.
06:29Pour ne pas être dans une situation politique affligeante.
06:33Mais pour ne pas être dans une situation politique affligeante,
06:36on va être dans une situation économique et financière tragique.
06:40Il n'y a qu'un seul responsable de tout ça.
06:42Ce n'est certainement pas M.Berroux.
06:45Il s'appelle M.Macron et Emmanuel Macron.
06:48Pierre Brochant, dans Valeurs Actuelles.
06:52C'est vraiment une des interviews les plus intéressantes.
06:54Qui est Pierre Brochant ?
06:56C'est l'ancien patron de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure, la DGS.
07:00Il a posé un regard implacable sur une situation migratoire mortelle pour la France.
07:04C'est une interview assez longue.
07:05Régulièrement, Pierre Brochant, je vous cite son nom,
07:07parce qu'il donne...
07:08Je l'ai invité plusieurs fois.
07:10Il ne veut jamais venir.
07:11Il ne s'exprime qu'en presse écrite.
07:13Il parle à Eugénie Bastier.
07:15Chaque année, il y a deux ou trois grandes interviews dans le Figaro.
07:18Et puis il a donné cette interview à Valeurs Actuelles.
07:23Pierre Brochant, c'est un homme à l'ancienne.
07:26Le moule est cassé.
07:27C'est ce qu'on appelait les grands serviteurs de l'État.
07:29Qui servaient quoi qu'il arrive le pouvoir.
07:31Ce n'est pas un homme politique.
07:33Il a fait l'ENA.
07:34Il a fait HEC d'ailleurs.
07:35Et après, il a dû faire l'ENA.
07:37Son frère, d'ailleurs, a été maire de Cannes, Bernard Brochant.
07:40A longtemps été un des dirigeants influents du Paris Saint-Germain
07:43et puis un chef d'entreprise de Hauran.
07:45Mais c'est une éthique.
07:47C'est quelqu'un, effectivement, qui est tenu par un sentiment qui le dépasse.
07:52C'est-à-dire la France et l'amour de la France.
07:55Il y a un vrai principe de réalité.
07:57Mais il n'est pas dans l'idéologie.
07:59Il n'est pas dans le délire.
08:00Il n'est pas dans le romantisme.
08:02Exactement.
08:03Et son interview est tout à fait remarquable à son image.
08:05C'est un homme de synthèse et d'intelligence.
08:07J'ai rencontré peu de gens qui sont à la fois aussi intelligents,
08:12aussi synthétiques sur ce sujet.
08:14Et j'invite tout le monde à lire cette interview dans Valeurs Actuelles.
08:18Le dernier chiffre de l'immigration laisse entrevoir un phénomène plus massif que jamais,
08:21dit-il, avec consternation.
08:23Comment réagissez-vous ?
08:24Et il répond avec consternation, mais aussi exaspération.
08:27Car après 50 ans d'inaction, la déploration finit par lasser.
08:31Si je suis sorti de la réserve qui imposait mes fonctions antérieures.
08:35DGSE, t'es au sommet de la pyramide.
08:38Vous êtes quand même avec quelqu'un de tout à fait exceptionnel.
08:41On est en direct avec le président.
08:42Voilà, avec le président de la République.
08:43Notamment Nicolas Sarkozy.
08:45On est avec l'opération Flandesie de la France.
08:46Exactement.
08:47Avec un devoir de réserve.
08:49En fait, t'es avec des espions.
08:50T'es avec des gens qui ne parlent pas.
08:54Au contraire d'un journaliste.
08:55Si je suis sorti de la réserve qui imposait mes fonctions antérieures,
08:58c'est parce que j'estimais de mon devoir au nom de l'expérience accumulée
09:01d'avertir mes concitoyens des périls, non pas de l'immigration en général,
09:04mais de celles que nous subissons actuellement.
09:05Comment ne pas déceler dans cet aveuglement une pulsion suicidaire
09:08que rien ne semble contrarier ?
09:10Que manque-t-il à nos dirigeants ?
09:11Je ne crois plus au manque de lucidité, dit-il.
09:13Au long de mon parcours, j'ai eu l'occasion de converser en privé
09:16avec nombre de responsables de tous bords.
09:18Leurs propos sur l'immigration, quand ils ne se sentent pas surveillés,
09:21vous étonneraient par leur sévérité.
09:24Forcez donc de dénoncer une absence de courage,
09:26car la carence des moyens n'est qu'une conséquence.
09:30En bref, si nos élites ne sont pas au rendez-vous,
09:32c'est avant tout par terreur du bannissement hors du cercle de la raison.
09:36Ce petit village où on se blottit bien au chaud
09:38et dont il ne fait pas bon sortir.
09:40Souvent, autour de cette table, on dit qu'ils ont la trouille.
09:43La trouille d'un mauvais papier, la trouille du service public, etc.
09:46Bruno Retaillé a déclaré que l'immigration n'était plus une chance.
09:49Je ne peux que partager cet avis,
09:51mais il est étrange que le fait de les mettre en 2025 soit célébré.
09:54Regardons les choses telles qu'elles sont.
09:55Tout compris, nous ouvrons la porte à au moins 500 000 personnes par an.
09:59500 000 personnes par an.
10:01Parce que les demandeurs d'asile, il y en a 130 000.
10:03C'est très simple les demandeurs d'asile.
10:05Soit ils sont acceptés et ils restent.
10:07Soit ils sont déboutés et ils restent.
10:09Absolument.
10:10Et quoi qu'il arrive, les demandeurs d'asile,
10:12ils sont sur le pays.
10:13Ils sont là.
10:14Donc tu as les 330 000 légaux.
10:17Plus 130 000.
10:19Donc ça fait 500 000.
10:20Et il y a eu 20 000 et quelques expulsions.
10:22Exactement.
10:23Bon, regardons les choses telles qu'elles sont, dit-il.
10:26Une fois installées, ces nouveaux venus forment des isolats
10:28où la pression sociale s'inverse au détriment de l'intégration
10:30et a fortiori de l'assimilation.
10:32D'où le fait, jamais vu,
10:34que les jeunes générations divergent du pays d'accueil
10:36davantage que leurs ascendants,
10:38au point de ranimer les clivages non négociables
10:40qui ont causé nos pires malheurs.
10:42La discorde religieuse, l'antagonisme colonial,
10:45le fléau du racialisme.
10:47Bref, personnellement, je perçois plutôt dans ce tableau
10:50les indices d'une grosse malchance
10:52avec pour seule consolation que nous en sommes les auteurs.
10:55Êtes-vous favorable à des statistiques ethniques ?
10:57À l'évidence, dit-il.
10:58En attendant pire, quel est ce pire ?
11:00En évanquant le pire, on pense souvent à une hypothétique guerre civile.
11:02Les choses sont un peu plus compliquées.
11:04Je crois qu'avant d'en arriver à une bataille à mort,
11:06nous allons au-devant de dégradations croissantes, etc.
11:09Je pourrais vous lire, évidemment, toute cette interview.
11:12Je le disais, d'abord, il concentre les mots,
11:16narre de la synthèse très grand,
11:18mais son diagnostic...
11:20C'est un bel esprit.
11:23Je serai prêt à signer, dès demain, cet article.
11:26C'est simplement sur le diagnostic psychiatrique
11:29où je divergerai avec M. Brochand.
11:31Je ne pense pas que ce soit une pulsion suicidaire.
11:33Je crois que c'est une pulsion masochiste.
11:36Et c'est une pulsion masochiste
11:38parce que nous estimons,
11:40dans le cadre de notre dilection pour l'altérité,
11:42dans le cadre de notre préférence pour l'autre,
11:45que nous ne valons pas, maintenant,
11:47nous ne méritons pas d'avoir un pays,
11:49une nation, des racines et des frontières.
11:51Voilà ce que je pense.
11:52Vous savez, mais le masochisme...
11:54La peur.
11:55Mais le masochisme...
11:56La peur, il n'y a pas de masochisme.
11:58La trouille.
11:59On est dans la psychiatrie.
12:01C'est pas de la psychiatrie, la trouille.
12:03C'est pour ça que je parle.
12:05C'est bien ce que je vous dis.
12:07Pas de masochisme, c'est de la psychiatrie.
12:09C'est ce que je vous dis.
12:11Mais le masochisme n'est pas un grand courageux, M. Pron.
12:14Mais non, puisqu'ils disent en privé
12:16le contraire de ce qu'ils font.
12:18Donc il n'y a pas de masochisme.
12:20Ce que vous dites serait vrai
12:22s'ils ne disaient pas en privé le contraire
12:24de ce qu'ils disaient en public.
12:26Mais vous pensez que tout le monde pense
12:28comme M. Brochand et nous-mêmes ?
12:30Vous n'aviez qu'à écouter France Info
12:32il y a une demi-heure
12:34où on nous expliquait que c'était faux,
12:36l'immigration ne progressait pas.
12:38C'était seulement un ressenti.
12:40Ressenti par les idiots.
12:42Je suis désolé.
12:44Il y a encore un travail de SAP extrêmement important.
12:47Même si la bataille culturelle
12:49est en train d'être menée
12:51et que le discours hostile à l'immigration
12:53n'a jamais été aussi puissant en France
12:55qu'il ne l'est aujourd'hui
12:57quand on juge les propos du gouvernement.
13:00Elle est frappée au coin du bon sens
13:02et il y a un pays qui lui donne raison
13:04c'est la Belgique.
13:06Quand vous voyez les attaques qu'il y a eu récemment
13:08quand vous voyez le communautarisme
13:10les élus bruxellois, notamment ceux du MR
13:12qui sont obligés de composer
13:14avec des forces de négocier
13:16sur les projets de loi, sur les décisions publiques
13:18parce qu'il y a des lobbys islamistes très importants
13:20vous voyez ce que peut devenir la France
13:22demain, dans 10 ans, dans 20 ans, dans 30 ans
13:24voire aujourd'hui dans certains quartiers.
13:26C'est une alerte qu'il faut prendre très bien.
13:29Il fait partie de la droite flamande.
13:31Véronique Laquiez.
13:33On peut voir ce qu'il se passe en Grande-Bretagne.
13:35Ce n'est pas la première alerte.
13:37Il y a le patron de la gendarmerie
13:39qui dans le journal du dimanche a tenu sensiblement
13:41le même discours il y a 8 jours.
13:43Souvenez-vous en 2021
13:45la tribune des généraux
13:47qui alertait déjà sur le délitement de la société
13:49et sur une possible guerre civile
13:51et d'ailleurs à l'époque il s'était fait pas mal larguer.
13:53On avait dit pourquoi sortait-il de l'armée de l'air
13:55alors qu'il témoignait quand même
13:58et j'ai eu l'honneur de les défendre.
14:00Et les généraux ne les ont pas condamnés.
14:02C'est pas mal de le rappeler quand même.
14:04Oui vous avez raison.
14:06Moi ça me fait penser quand même
14:08qu'il parle finalement d'une dégradation
14:10et l'empire romain
14:12ce n'est pas défait en un jour.
14:14Ça a été un lent affaissement.
14:16S'agissant précisément des musulmans
14:18dit encore Pierre Brochand
14:20pourquoi leur installation ne marquerait-elle pas
14:22une nouvelle phase de l'alternance pluriséculaire
14:24qui les oppose aux européens
14:26qui contrôlent les deux rives de la Méditerranée
14:28comment ne pas remarquer aussi en consultant une carte
14:30que chaque fois qu'ils arrivent au contact
14:32des autres sphères de civilisation
14:34ils entrent en conflit avec toutes
14:36comment ignorer que dans la sur-délinquance
14:38immigrée il y a un sous-texte
14:40de compensation post-coloniale.
14:42La différence est évidemment celle que vous dites
14:44d'un côté une civilisation qui baisse la garde
14:46et s'ouvre inconditionnellement
14:48à tous
14:50de l'autre des agents historiques
14:52à l'offensive qui exploitent cette incroyable naïveté
14:54du plein qui s'engouffre dans du vide
14:56mais alors qu'un peu partout
14:58les yeux se décillent en France
15:00on se dispute encore sur les mots
15:02submersion ou non pour masquer la chose
15:04serons-nous les derniers à ouvrir les yeux ?
15:06Et on peut faire d'ailleurs un parallèle avec
15:08et ils en parlaient tout à l'heure notre amie Christine Kelly
15:10sur cette affaire
15:12de Merouane
15:14Merouane-Benlazard
15:16et il y a un parallèle qui est saisissant
15:18parce que vous avez vu un jeune homme
15:20qui est venu humoriste entre guillemets
15:22c'est des humoristes pas drôles
15:24c'est des humoristes pas drôles
15:26France Inter c'est des humoristes pas drôles
15:28et il y a une polémique
15:30pourquoi il y a une polémique ?
15:32parce qu'on a découvert
15:34des tweets de ce jeune homme
15:36qui manifestement
15:38ne correspond pas à l'éthique qu'on se fait
15:40d'un homme qui doit apparaître sur le service public
15:42alors il y a une question aujourd'hui
15:44qui a été posée au Sénat et je vous propose
15:46d'écouter cette question
15:48La place d'une femme
15:50La place d'une femme est à la demeure auprès de son père
15:52craint-on Seigneur ?
15:54Ce propos n'est pas une citation
15:56du théoricien d'Al-Qaïda
15:58mais de la nouvelle recrue de l'émission
16:00Star de France 5, c'est à vous
16:02Un million de téléspectateurs
16:04en moyenne chaque soir, l'humoriste
16:06disons l'humoriste
16:08Merouane-Benlazard, coutumier d'exégèse
16:10de la charia sur son compte Twitter
16:12et de recommandations de sites ouvertement
16:14salafistes. Est-ce une forme
16:16de provocation ou l'expression d'un projet
16:18politique ? À quoi rime le silence
16:20assourdissant de l'ARCOM
16:22pourtant si prompt à condamner
16:24d'autres animateurs
16:26Allons-nous longtemps continuer à jouer
16:28les idiots utiles de l'islamisme ?
16:30Aux dernières nouvelles, cet individu
16:32serait renvoyé de la chaîne
16:34Madame la Ministre
16:36pouvez-vous le confirmer ?
16:38Cela concerne-t-il
16:40la radio et la télévision
16:42où il sévit ? Et pour l'avenir
16:44comment entendez-vous garantir que l'ARCOM
16:46joue son rôle pour éviter
16:48de tels errements éditoriaux dans le
16:50respect de l'indépendance des médias ?
16:52Sur la chronique que vous citez
16:54est-ce qu'il y avait quelque chose de répréhensible ?
16:56Non
16:58Donc l'ARCOM n'a pas lieu
17:00d'être saisi. Aucun propos
17:02n'est répréhensible dans cette chronique
17:04Ensuite, est-ce que des propos
17:06ont été tenus par ce chroniqueur qui sont
17:08scandaleux ? Oui
17:10Donc suite à ces propos
17:12France Télévision en a tiré les conséquences
17:14et il ne sera plus à l'écran
17:16Mais pour conclure
17:18je veux quand même dire aussi
17:20une chose
17:22Vous disiez le silence assourdissant
17:24mais je veux aussi dénoncer le bruit
17:26important des dérives
17:28et des dérapages
17:30L'apparence, le physique
17:32la tenue vestimentaire
17:34ne doivent pas discafélifier
17:36sans aucun fondement
17:38Je vous remercie
17:40C'est sans aucun fondement
17:42C'est la phrase essentielle
17:44de Rachida Dati
17:46Bien sûr qu'un nabi peut disqualifier
17:48On a d'ailleurs montré une casquette
17:50nazie qui disqualifiait
17:52un député du Rassemblement
17:54National, à juste titre
17:56Donc une casquette peut disqualifier
17:58c'était une photo d'un député
18:00Oui, mais c'est sans aucun fondement
18:02Alors là effectivement, la seule question
18:04qui importe, c'est
18:06est-ce que d'arriver à l'antenne
18:08comme est arrivé M. Merwan
18:10comme M. Benlazard, est-ce que vous y voyez
18:12un signe ou pas
18:14d'une position
18:16en l'occurrence socialiste
18:18en clair, pour dire les choses
18:20Et là le débat commence
18:22Pour moi la réponse est assez simple
18:24Aujourd'hui, un élève se rend
18:26à l'école avec cet accoutrement
18:28et cette présentation
18:30on considère qu'il porte une tenue religieuse
18:32par destination
18:34comme le camis sous la baillarde
18:36Il faut vraiment expliquer précisément
18:38que pour vous, le bonnet et la barbe
18:40de cet homme sont des signes
18:42Alors vous avez des spécialistes de l'islam qui vous disent
18:44que oui, c'est un signe
18:46d'islamisme et par ailleurs
18:48c'est en lien aussi avec son discours
18:50c'est-à-dire que l'homme n'est pas juste indépendant
18:52son apparence n'est pas indépendante
18:54de son discours et on a vu une évolution
18:56dans cette tenue à la mesure de la radicalisation
18:58et du durcissement de son discours
19:00Donc oui, ça pose problème
19:02D'abord je considère que la question
19:04de la sénatrice... Manifestement pas pour Rachida Dati
19:06Rachida Dati considère
19:08Elle a raison sur le début de sa phrase Rachida Dati
19:10en tant que ministre de la culture
19:12Rachida Dati considère que cet homme
19:14la manière dont il est habillé
19:16vêtu
19:18où il arrive à l'antenne ne pose pas de problème
19:20Alors oui, je parlais de la première partie
19:22C'est pour ça que la phrase est sans fondement
19:24Je trouve que la question
19:26de la sénatrice Goulet est pertinente
19:28vraiment
19:30sur la tenue
19:32en question
19:34C'est un sujet ouvert
19:36mais avec mon esprit chagrin
19:38je pense que ce n'est pas un hasard
19:40si un tel accoutrement est vu
19:42et regardé avec faveur
19:44sur l'audiovisuel de services publics
19:46si vous voulez mon avis
19:48On se pose une question
19:50c'est qu'il se trouve que ce monsieur
19:52il n'est pas seulement
19:54à la télévision publique
19:56il est également
19:58sur France Inter
20:00Il est dans une émission où on considère
20:02que c'est une maladie
20:04de monsieur Mathieu Noël
20:06donc j'attends de voir si France Inter
20:08tireront les conclusions tirées
20:10par madame Dati, ministre de la Culture
20:12va également le remercier
20:14Il n'y a pas de raison qu'il ne soit plus sur France Télévision
20:16et qu'il soit sur leur avis public
20:18On n'a rien vu là-dessus
20:20On s'en allait
20:22Et eux jouent là-dessus aussi
20:24notamment les militants de l'islam politique
20:26mais jouent en tout cas sur cette ambiguïté
20:28vestimentaire et juridique pour nous dire
20:30regardez, vous allez avoir un pêcheur
20:32en Bretagne qui porte un petit bonnet
20:34court comme ça, un bonnet rouge par exemple
20:36et une longue barbe, regardez, vous n'allez pas lui dire
20:38que c'est un islamiste. Donc ils jouent un peu
20:40à faire les idiots pour jouer
20:42avec nos nerfs et nous accuser d'islamophobie
20:44Moi je retire quand même de cette histoire
20:46quelque chose de positif qui est qu'aujourd'hui
20:48en France en 2025, on ne peut plus avoir tenu
20:50ce type de propos sur Twitter
20:52et rester à l'antenne alors que je ne suis pas sûr
20:54qu'il y a 5 ou 10 ans, il aurait été dégagé
20:56aussi vite. Je pense qu'à l'époque
20:58on accusait d'islamophobie, etc. si on en avait parlé
21:00et qu'aujourd'hui les temps changent
21:02que c'est bienheureux et que la célérité
21:04de la patronne de France Télévisions
21:06et de la ministre de la Culture sont remarquables
21:08S'il y avait un blond avec le crâne rasé
21:11qui en plus avait tweeté
21:13des choses un peu racistes
21:15je pense qu'on ferait l'économie de la discussion
21:17de son look, à mon avis
21:19Hier on m'a reçu
21:21une avocate qui travaille d'ailleurs
21:23une avocate
21:25qui travaille avec Thibaud de Montbrial
21:27qui est venu sur Europe 1
21:29et qui expliquait qu'elle voyait précisément
21:31dans cet accoutrement
21:33d'un signal envoyé
21:35Et surtout
21:37ce qu'on peut voir quand même, pardonnez-moi
21:39c'est l'aveuglement de l'équipe qui est autour
21:41et qui trouve ça tout à fait normal
21:43Alors ça, ils en font des tonnes
21:45il faut bien comprendre
21:47la psychologie, c'est comme la semaine dernière
21:49je vous disais que certains
21:51prennent des mots, des mines
21:53qu'on trite et
21:55lorsqu'on parle de submersion
21:57et t'as l'impression qu'ils sont offensés
21:59tout ça c'est du cirque
22:01donc les gens à côté
22:03c'est pas drôle mais ils rient
22:05pourquoi ? Parce que c'est lui qui le fait
22:07donc faut surtout montrer que c'est drôle
22:09parce que si tu montres pas que c'est drôle, t'es raciste
22:11je suis un raccourci, un grand trait
22:13je suis d'accord avec vous
22:15j'accepte volontiers
22:17j'accepte volontiers
22:19mais celui qui ne rirait pas
22:21est considéré comme raciste
22:23attention, là vous êtes sur un
22:25faut faire très très attention
22:27le cercle de la raison vous observe
22:29je vous le dis
22:31et donc il est important de surjouer
22:33le rire
22:35j'y vois une marque de modernité je pense
22:37la pause
22:39nous revenons dans une seconde
22:41on a beaucoup de choses à parler
22:43on parlera évidemment de Trump
22:45des LR parce que Laurent Wauquiez
22:47Laurent Wauquiez, Retaillon, c'est la guerre
22:49oui
22:51je pense de plus en plus dure
22:53c'est un classique du genre à droite
22:55c'est devenu culturel
22:57la droite la plus bête du monde
22:59c'est pas possible de faire l'unité
23:01mais il faudrait qu'il s'inspire du
23:03NFP quand même de temps en temps
23:05mais pour ça il faut un leader maximum
23:07il faut un leader charismatique
23:09est-ce que quelqu'un peut dire à M. Wauquiez, je pense que M. Retaillon
23:11est mieux placé
23:13qui ?
23:15nous
23:17non c'est votre appel
23:19est-ce que quelqu'un peut dire
23:21à Laurent
23:23je me souviens pardon
23:25je craque un off, vous l'avez un peu dit
23:27la semaine dernière quand on le recevait
23:29c'est pas moi qui le dis
23:31il a le droit de jouer le match aussi
23:33mais bien sûr qu'il a le droit
23:35mais est-ce qu'il préfère
23:37que la droite gagne sans lui ?
23:39oui
23:41et il se sent légitime
23:43il se dit je vais gagner
23:45est-ce qu'il pense à la France sans lui ?
23:47Pascal il se dit pas ça
23:49il se dit qu'il va gagner
23:51c'est tout
23:53il est persuadé
23:55il se dit que les histoires politiques
23:57parfois il y a des gens qui se regardent
23:59à 2% il a fini par être président de la république
24:01et de ce point de vue là il n'a pas tort
24:03donc on verra
24:07bon la pause, nous revenons
24:13nous terminons sur le sujet M. Benlazard
24:15qui est évidemment passionnant
24:17parce qu'il demande un peu de nuance
24:19entre ce qu'on peut dire
24:21sur un plein juridique
24:23et le sous-texte qui existe
24:25parce qu'il ne faut pas non plus prendre
24:27les gens pour des imbéciles
24:29d'ailleurs il se trouve que M. Benlazard
24:31il invoque la charia sur les réseaux sociaux
24:33ça c'est sans appel
24:35donc c'est pourquoi
24:37on peut peut-être imaginer que
24:39alors hier nous étions
24:41avec une jeune femme
24:43je vous le disais qui est avocate
24:45avec
24:47Thibaud de Montbréal
24:49et qui s'appelle Lara Fatimi
24:51et qui nous expliquait, c'était sur Antenne d'Europe 1
24:53le sens qu'elle y voyait
24:55elle précisément
24:57à cet accoutrement
24:59c'est une expression qui n'est pas neutre
25:01pas anodine
25:03et qui s'inscrit dans quelque chose
25:05de beaucoup plus large
25:07quand on s'intéresse à qui est ce monsieur
25:09cet individu que j'ai découvert
25:11beaucoup
25:13de gens vendredi soir sur cet avou
25:15quand on s'intéresse
25:17à qui il est
25:19ce qu'il charrie comme idéologie
25:21par les messages qu'il a
25:23posté notamment sur son compte twitter
25:25on se rend compte que
25:27il y a un continuum
25:29et on a une idéologie
25:31qui s'apparente
25:33à l'idéologie salafiste
25:35il fait référence à la charia
25:37il en a le droit encore une fois
25:39est-ce qu'il a le droit, pas le droit
25:41est-ce que ça tombe sous le coup de la loi ou pas
25:43je ne suis pas là pour encore une fois
25:45décortiquer l'ensemble de ces messages
25:47néanmoins je note que
25:49à la tenue
25:51notoirement identifiée comme salafiste
25:53s'ajoutent en effet
25:55des propos
25:57qu'on peut légitimement questionner
25:59qui sont pour le moins
26:01ambiguës
26:03et qui posent un certain nombre de difficultés
26:05bon, pour être tout à fait honnête
26:07c'est aussi générationnel
26:09on est dans une rédaction où tout à l'heure
26:11on était avec Benjamin Nau qui prépare cette émission
26:13et qui dit
26:15des jeunes gens comme ça, vous allez
26:17dans le quartier
26:19dans le quartier de Paris, il y en a
26:21il a raison, c'est aussi un style vestimentaire
26:23oui mais le sujet c'est parce que
26:25mais là il n'avait rien à dire
26:27il ne faut pas faire de délit de faciès
26:29mais il faut faire la généalogie de ces déclarations
26:31le sujet c'est le service public
26:33je vous donne tous les
26:35souvent je vous dis que ces sujets sont générationnels
26:37en tout cas la lecture
26:39est générationnelle
26:41il a traité de bord ceux qui regardent Miss France, il a parlé de génocide
26:43il ne m'inspire pas une sympathie
26:45mais je ne vous dis pas ça
26:47mais c'est grâce aux réseaux sociaux qu'on a pu savoir
26:49ce qu'il a dit parce que c'est les réseaux sociaux qui ont eu les lanceurs d'alerte
26:51qui ont alerté sur ce personnage
26:53et c'est grâce aux réseaux sociaux qu'on a trouvé ces déclarations du passé
26:55il avait tenté de bloquer
26:57je ne sais pas s'il va être sur France Inter
26:59ou pas mais imaginez
27:01que nous invitions, nous sur CNews
27:03quelqu'un qui en soit
27:05un chroniqueur ne dise rien
27:07de répréhensible à l'antenne
27:09mais qu'on découvre
27:11que ce chroniqueur est un suppôt
27:13d'un régime fasciste
27:15nazi que sais-je
27:17et que nous même
27:19nous n'étions pas rendu compte
27:21n'avions pas
27:23invité quelqu'un sans avoir fait ce travail
27:25imaginez surtout s'il est blanc et qu'il a le crâne rasé
27:27si il a le crâne rasé
27:29vous l'avez dit tout à l'heure mais j'ai pas voulu aller
27:31vous voyez, imaginez
27:33ce que nous dirions de nous
27:35et comment nous serions
27:37pointés du doigt bien évidemment
27:39par tous nos chers confrères
27:41bon
27:43vous voyez tout en noir
27:45Mélenchon, Jean-Luc Mélenchon
27:47Nation créole, le grand remplacement
27:49écoutez-le
27:53Nous sommes voués à être
27:55une nation créole et tant mieux
27:57que la jeune
27:59génération
28:01face le grand remplacement
28:03de l'ancienne génération
28:05bah oui
28:07chaque génération remplace la précédente
28:09chaque génération est un peuple
28:11nouveau
28:13peuple nouveau
28:15c'est vraiment n'importe quoi chaque génération n'est pas un peuple
28:17il y a des évolutions
28:19chaque génération n'est pas un peuple nouveau
28:21c'est inexact
28:23la violence de son propos c'est qu'il veut balayer la civilisation
28:25et parce qu'en fait
28:27on peut jouer sur les mots factuellement
28:29dès qu'il y a une nouvelle génération c'est des nouvelles personnes
28:31et donc c'est un nouveau peuple qui est constitué
28:33qui est vivant, mais ce qu'il veut dire par là
28:35c'est qu'en fait il faut contextualiser ça
28:37Jean-Luc Mélenchon il dit ça
28:39parce qu'il voit bien que la France insoumise a perdu
28:41toutes les élections intermédiaires que ce soit des législatives
28:43partielles que ce soit des élections municipales
28:45et donc le seul moyen qu'il a trouvé pour se relancer
28:47c'est de se dire
28:49c'est terminé le Moyen-Âge
28:51et maintenant on va créer une société nouvelle
28:53avec des gens créoles
28:55avec un peuple grand
28:57mais c'est ça ce qu'il dit
28:59c'est de la pure rhétorique trotskiste
29:01pardonnez-moi, il parle de peuple nouveau
29:03il parle de régénération
29:05c'est un mode de pensée soviétique
29:07et révolutionnaire
29:09ceux qui ont décapité Louis XVI
29:11ne pensaient pas autrement
29:13voilà c'est tout, bien entendu
29:15qu'il balaie 2000 ans d'histoire de France
29:17il s'en est pris aussi à la tradition l'autre jour
29:19bon voilà tout est dit
29:21du passé faisons tableau
29:23ça fait deux siècles que les révolutionnaires disent cette phrase
29:25ce qui est amusant Pascal
29:27c'est qu'on a d'un côté de l'échiquier
29:29Éric Zemmour qui parle du grand remplacement
29:31et lui finalement qui acte ce grand remplacement
29:33en disant
29:35vous êtes, faisons vous les ringards
29:37les ringards de souche
29:39les grands remplacés, c'est merveilleux
29:41il y a deux choses
29:43tu ne peux pas l'expliquer uniquement par la petite politique
29:45il le pense déjà depuis au moins 5 ans
29:47bien sûr mais c'est la première fois qu'il le dit
29:49si je peux y aller
29:51textuellement d'un grand remplacement
29:53il va chercher le Maghreb
29:55il explique moi je viens du Maghreb etc
29:57il vient chercher le Maghreb
29:59donc il racialise complètement son propos
30:01il en est très content
30:03il explique que maintenant c'est trop tard les petits gars
30:05de toute manière vous avez intérêt à l'accepter
30:07parce que de toute manière c'est trop tard
30:09et le pire de tout
30:11le pire de tout
30:13et c'est encore une fois une preuve de privilèges rouges
30:15vous avez vu le monde
30:17vous avez vu le monde s'émouvoir
30:19qu'il parle de grand remplacement
30:21vous avez entendu l'audiovisuel public s'émouvoir
30:23qu'il parle de grand remplacement
30:25ça passe crème, il peut tout se permettre
30:27parce que ce grand remplacement là
30:29ça leur plaît aussi à eux
30:31qu'est-ce que je vous dis
30:33c'est sidérant
30:35avant lundi c'était une expression
30:37des complots
30:39interdite dans l'espace public
30:41imaginée par Renaud Camus
30:43lancée ensuite par Eric Zemmour
30:45aujourd'hui elle est acceptée par tout le monde
30:47une seule condition
30:49c'est que vous souhaitiez le grand remplacement
30:51si vous dites je suis pour le grand remplacement vous pouvez le dire
30:53si vous dites je suis contre vous ne pouvez pas le dire
30:55c'est vraiment très impressionnant
30:57et comme vous William
30:59j'ai du mal à comprendre ça au seul prisme
31:01du calcul politique
31:03je pense que c'est ça qui a accéléré
31:05sa volonté de radicaliser, de durcir
31:07c'est la première fois qu'il emploie ce mot là
31:09c'est la première fois qu'il théorise ça
31:11et quand il parlait de créolisation
31:13il ne parlait pas de glissant
31:15il parlait déjà à l'époque dans son esprit
31:17d'une volonté de grand remplacement
31:19dans son esprit
31:21ce que je vous propose c'est de parler de la droite
31:23la droite française
31:25il commençait peut-être par un sondage
31:27Bruno de Retailleau est la personnalité de droite
31:29préférée des français 55%
31:31devant David Lysnard 52%
31:33Aurélien Pradié moi j'ai été surpris parce que je ne pensais pas
31:35qu'il était aussi connu
31:37auprès des gens de droite 48%
31:39toujours pas de Laurent Wauquiez
31:41Xavier Bertrand 44%
31:43et Wauquiez
31:45et Pécresse ils arrivent
31:4737 et 35
31:49c'est terrible d'ailleurs
31:51parce que
31:53Laurent Wauquiez même dans son propre camp
31:55non seulement il n'est pas premier
31:57il n'est pas deuxième, il n'est pas troisième
31:59il n'est pas quatrième, il est cinquième
32:01donc c'est quand même un nuire, il y a un moment
32:03et là c'est dur
32:05sans doute de dire bah oui les gens
32:07m'aiment pas, en fait c'est très dur
32:09de dire les gens m'aiment pas
32:11je suis bon, je suis intelligent, je suis fort, je suis plus fort
32:13mais les gens ne m'aiment pas
32:15eh oui, Chirac a eu ce problème
32:17et il est quand même demi-président de la république à la fin
32:19c'est ce qu'il doit se dire
32:21Laurent Wauquiez il fait un autre pari, il se dit on est dans le temps long
32:232027 ce n'est pas non plus totalement demain
32:25il y a un problème
32:27avec Laurent Wauquiez
32:29c'est qu'on l'accroche
32:31tu parles et il parle
32:33et les gens se disent
32:35rien ne s'est pas prévu pour lui
32:37l'arrivée de Michel Barnier puis François Bayrou
32:39c'est comme ça
32:41et de l'autre côté il y a surtout Bruno Retailleau
32:43qui écrase le match
32:45il y a Bruno Retailleau qui est plébiscité
32:47à droite au centre
32:49qui a un discours qui est un peu différent des autres
32:51et qui perce dans l'opinion
32:53pas du tout
32:55Laurent Wauquiez
32:57vous savez c'est très difficile
32:59à définir cette seconde
33:01où tu crois en quelqu'un ou pas
33:03c'est très difficile
33:05il est
33:07il paraît
33:09je ne suis pas dans son cerveau
33:11il dégage de lui une authenticité
33:13une sincérité
33:15on a le sentiment qu'il est habité
33:17et qu'il est presque en mission
33:19parfois
33:21qu'il y a quelque chose qui le dépasse lui-même
33:23en mission
33:25donc c'est évidemment
33:27ça crée un rapport entre lui
33:29et les français d'extrême sincérité
33:31je n'y peux rien
33:3355% déjà qu'il le trouve
33:35Véronique pardonnez-moi
33:37Laurent Wauquiez je pense que son problème c'est que justement
33:39il n'a pas réussi jusqu'à présent
33:41il est plutôt jeune quand même
33:43il a maintenant des années au compteur de la politique
33:45il n'a pas réussi
33:47à écrire une histoire avec les français
33:49je crois qu'il n'y a pas de vrai rendez-vous
33:51là où Bruno Retailleau
33:53est plus capable de s'inscrire dans une histoire
33:55peut-être parce qu'il a des convictions plus affichées
33:57peut-être parce qu'il a un poste
33:59justement où il est plus combatif
34:01on attend de lui d'ailleurs une vraie défense
34:03de valeurs civilisationnelles
34:05parce qu'il est le premier à dire du matin au soir
34:07que le pays se casse la figure
34:09Wauquiez en restant planqué
34:11il n'écrit pas une histoire avec les français
34:13Oui mais il y a aussi un souci c'est que
34:15Retailleau dit la même chose depuis 20 ans
34:17Monsieur Wauquiez ne dit pas la même chose depuis 20 ans
34:19En même temps toute la droite ne dit pas la même chose
34:21Non en plus
34:23Bruno
34:25Ah bah c'est un petit peu quand même
34:27On s'est à quoi ?
34:29C'est un centriste au départ
34:31Oui il y a longtemps
34:33Il avait trahi Barreau
34:35Celui qui a dû se remettre en politique
34:37Oui mais ça fait 15 ans
34:3915 ans qu'il est assez constant
34:41soyons pas malhonnêtes non plus
34:43Mais il a toutes les qualités
34:45Ce qui est dur pour lui c'est qu'il avait théorisé le silence
34:47il s'était retiré, il sort de son silence
34:49il revient un peu contraint et forcé
34:51et puis patatra ça se passe bien
34:53Ah le pavé c'était plus comme ça
34:55Bruno Retailleau il lui dit à toi d'incarner la droite au gouvernement
34:57Tu vas détruire notre famille politique
34:59Si tu ronces cet accord tu porteras la responsabilité
35:01d'allumer une guerre des chefs
35:03qui sera dévastatrice si tu ronces cet accord
35:05Ça veut rien dire ça
35:07C'est pas un accord
35:09On se marchande pas la France
35:11entre Retailleau et Wauquiez
35:13Qu'est-ce que ça veut dire ?
35:15A toi à moi ? Non c'est les français qui décident
35:17On est pas sur un bout de table
35:19en disant t'as rompu l'accord
35:21Ils ont dîné ensemble hier
35:23et ça a duré une heure
35:25Je sais pas ce qu'ils ont écrit sur le bout de table
35:27Donc on va peut-être avoir une primaire à droite
35:29et la primaire étant la machine à perdre
35:31ça va être compliqué
35:33Parce que s'il n'y a pas de leader naturel
35:35c'est ce que disait de tout à l'heure Louis
35:37S'il n'y a pas un leader maximo comme à gauche
35:39on peut reprocher ce qu'on veut à Mélenchon
35:41mais il est vrai qu'à gauche il est une figure incontournable
35:43et très forte en élection
35:45A droite ça n'existe pas
35:47Même sur Retailleau il a beaucoup de talent
35:49L'autre jour il est venu à CNews
35:51Absolument et Europe 1
35:53Est-ce que c'est possible Pascal ?
35:55Bien sûr !
35:57Pourquoi vous souriez ?
35:59Parce que je me reviens en mémoire
36:01de votre franc-parler
36:03Je suis à la ville, il me demande
36:05Bien sûr je sais
36:07C'est pas une expertise d'ailleurs
36:09Je lui demande un sentiment
36:11Je traduis ce que tout le monde pense
36:13Je vous assure
36:15Mais les choses peuvent changer
36:17Oui
36:19Vous souriez et les choses peuvent changer
36:21Oui en politique
36:23Est-ce qu'on parle de Trump ?
36:25Oui
36:27Il dit n'importe quoi
36:29Pourquoi vous me regardez ?
36:31On dirait que je suis Trump
36:33Tu défends Trump
36:35Là j'ai l'impression
36:37qu'il dit n'importe quoi
36:39C'est-à-dire que de vouloir annexer
36:41la bande de Gaza pour en faire
36:43une rivière française
36:45Je pense que Trump dit n'importe quoi
36:47Si je peux me permettre
36:49Je ne prends pas M. Trump
36:51au pied de la lettre
36:53Il y a trois jours ?
36:55Non, il y a trois heures
36:57Il faut relire tout ce que j'ai écrit
37:01D'ailleurs je fais juste une parenthèse
37:03La pléiade
37:05Je vous ai dit que j'étais
37:07premier sur Amazon ?
37:09Il ne faut pas me chercher
37:11Il ne faut pas me chercher
37:13Premier sur Amazon
37:15Premier tout court
37:17Dans la catégorie bande de livres d'occasion
37:19Restons modestes
37:21Je suis troisième
37:23Vous voyez un peu de modestie
37:25Vous êtes traduit dans des pays...
37:27On m'a fait des propositions
37:29Les Etats-Unis m'ont fait des propositions
37:31J'y ai réfléchi
37:33Ceci étant
37:35Parlons maintenant de M. Trump
37:37Il ne faut pas du tout prendre ça au pied de la lettre
37:39Son projet est complètement irréalisable
37:41Nous sommes d'accord
37:43Le Hamas paye quand même
37:45La manière épouvantable
37:47avec laquelle il a procédé
37:49Mais j'attire votre attention puisque personne n'en a parlé
37:51Comme par hasard
37:53C'est que M. Trump a dit aussi
37:55a été extrêmement sévère
37:57et menaçant
37:59vis-à-vis des Iraniens
38:01Mais apparemment le fait que
38:03la république islamique promette
38:05depuis longtemps de détruire Israël
38:07y compris peut-être avec une bombe atomique
38:09intéresse moins la presse
38:11C'est quand même curieux ça
38:13Moi ça m'intéresse
38:15Là c'est normal qu'on s'intéresse même à la déclaration du chef du monde libre
38:17Exactement
38:19Moi ce que je vous propose peut-être d'écouter
38:21D'abord on peut voir le tweet de Bernard-Henri Lévy
38:23que je voulais vous montrer
38:25ce soir
38:27Bernard-Henri Lévy, je pense qu'on va le voir
38:29L'idée lancée par Trump d'une révélation
38:31à Gaza est non seulement grotesque
38:33mais insensée
38:35Il faut bien sûr qu'Israël finisse de gagner cette guerre
38:37Il faut dénazifier les consciences palestiniennes
38:39Détruire le Hamas
38:41Détruire l'allège ethnique
38:43Non jamais
38:45Alors écoutons monsieur Trump
38:47avec monsieur Netanyahou
38:49Je vois une prise de contrôle
38:51à long terme de la bande de Gaza
38:53Je pense que cela apportera
38:55une grande stabilité à cette partie du Moyen-Orient
38:57et peut-être à tout le Moyen-Orient
38:59Ce n'est pas une décision prise
39:01à la légère
39:03Tout le monde à qui j'ai parlé
39:05aime l'idée que les Etats-Unis
39:07prennent le contrôle de ce territoire
39:09pour créer des milliers d'emplois
39:11pour en faire quelque chose de magnifique
39:13La Côte d'Azur du Moyen-Orient
39:15ce pourrait être quelque chose de vraiment magnifique
39:19Le mot grotesque est bien choisi
39:21Le mot grotesque est bien choisi par Bernard Levy
39:23Je veux dire franchement
39:25Il ne faut pas oublier
39:27C'est un entrepreneur
39:29Donald Trump il lui reste ça
39:31On ne lui demande pas
39:33C'est tellement grotesque
39:35Je ne vous ai pas dit
39:37Je ne vous ai pas dit que ce qu'il disait
39:39ce n'était pas énorme et pas grotesque
39:41Toujours est-il que ça fait réagir
39:43et ça va peut-être faire bouger
39:45parce qu'en attendant personne ne propose rien
39:47On ne va pas lui faire un procès
39:49dès qu'il ouvre la bouche tous les 4 matins
39:51Vous voyez bien
39:53Quelle est la tactique de Trump
39:55Il prend un pavé
39:57et il les met dans la marre sur tous les sujets
39:59Barrière douanière, Canada, Groenland
40:01Chine, Corée du Nord
40:03Là, Gaza
40:05Avec le Canada, c'est en train de se détendre
40:07Avec d'autres pays, c'est en train de se détendre
40:09Et même peut-être qu'avec l'Europe
40:11Peut-être que ça se détendra un tout petit peu
40:13Le problème c'est qu'on n'est pas habitué à ça
40:15Il est en train d'exposer
40:17de la tactique
40:19comme ça en public
40:21D'habitude c'est des choses
40:23que le grand public ne voit pas
40:27Ce sont des énormités
40:29Après là où vous n'avez pas tort
40:31C'est vrai que sur le canal de Panama
40:33On ne sait jamais trop
40:35Le Canada cinquantième
40:37Le cinquantième état américain
40:39Ça ne le saura pas
40:41Je pense que
40:43La bande de Gaza va devenir
40:45Un truc similaire à Mar-a-Lago
40:47C'est à dire des clubs un peu vulgaires
40:49Pour gens très riches
40:51Sur Panama, c'est gagné
40:53Il ne faut pas le prendre au pied de la lettre
40:55C'est une stratégie pour ne pas bouger l'adversaire
40:57La chose par contre
40:59Qui est dangereuse dans ce qu'il dit
41:01Les gens, on les déplace
41:03Il y a près de 2 millions de personnes là-bas
41:05C'est ça qui est le plus choquant
41:07Très bien, on les met ailleurs
41:09On n'a qu'à les mettre au Koweït
41:11Sur Panama, c'est un bon exemple
41:13C'est gagné
41:15Il a prétendu d'abord vouloir prendre Panama
41:17En vérité, c'est parce que les Chinois
41:19Le gênaient à Panama
41:21Et Panama a décidé de ne plus
41:23Travailler avec les Chinois
41:25Avec les Mexicains, c'est la même histoire
41:27Avec la Colombie, c'est la même histoire
41:29Un mot sur Boalem Sansal
41:31Puisque ce matin
41:33Vous avez peut-être vu ce moment
41:35Intéressant
41:37Avec notre amie
41:39Sonia Mabrouk qui recevait
41:41Monsieur Coquerel
41:43Et puis Sonia avec
41:45Beaucoup d'intelligence lui a demandé
41:47Ce qu'il pensait
41:49De Monsieur Boalem Sansal
41:51Et elle
41:53Parlera également, elle relancera
41:55Dans l'extrait que vous allez voir
41:57Monsieur Coquerel
41:59En lui rappelant
42:01Que Riba Hassan n'était pas exactement
42:03Sur cette position
42:05Et là suivra un grand blanc
42:07Et Monsieur Coquerel
42:09Ne savait que dire
42:11Donc ça s'appelle des jolis moments
42:13De télévision parfois
42:15Et Sonia Mabrouk est tout à fait remarquable
42:17Pour les faire naître ces moments-là, regardez
42:19Permettez-moi
42:21Pour finir de saluer un grand Français
42:23Écrivain français détenu depuis 85 jours
42:25Boalem Sansal
42:27Qu'il faut libérer
42:29Merci de le dire, vous n'êtes pas en accord
42:31Avec certains dans votre groupe ?
42:33Si, je suis en accord avec les positions du groupe
42:35Qui est de dire qu'il doit être libéré
42:37Et qu'il y a d'autres personnes comme ça
42:39Dont la France devrait exiger des libérations
42:41Dans le monde, voilà
42:43Et je pense qu'on doit toujours être du côté
42:45De la liberté d'opinion
42:47Ah ben non, mais pourquoi
42:49Benjamin Nault c'est pas cet extrait-là
42:51Faut aller jusqu'au bout
42:53Remontrons, c'est pas cet extrait-là
42:55Malheureusement, on n'a pas la fin
42:57Jusque-là il est très bien
42:59On peut couper, c'est bon
43:01On n'a pas la fin, reprenez ce qu'on a
43:03L'extrait que nous avons montré ce matin
43:05Il est
43:07Remonté l'extrait que nous avons montré ce matin
43:09Je voudrais qu'on le montre parce que comme je vous ai
43:11C'est terrible
43:13Je compte sur vous pour chapitrer M. Nault
43:15Mais M. Nault est remarquable et M. Nault n'est pas responsable
43:17Entrez
43:19Chers amis
43:21Ce soir
43:23Ah, on peut le réécouter, me dit Benjamin
43:25Dans sa totalité, Benjamin Nault, réécoutons
43:27Permettez-moi alors pour finir
43:29De saluer un grand français
43:31Écrivain français détenu depuis 85 jours
43:33Bon à l'aime sans salle
43:35Qu'il faut libérer
43:37Merci de le dire, vous n'êtes pas en accord avec certains dans votre groupe
43:39Si, je suis en accord avec les positions du groupe
43:41Qui est de dire qu'il doit être libéré
43:43Et qu'il y a d'autres personnes comme ça
43:45Dont la France devrait exiger
43:47Des libérations dans le monde
43:49Je pense qu'on doit toujours être du côté
43:51De la liberté d'opinion
43:53Rima Hassan appréciera, merci M. Coquerel
43:55C'était votre grande interview, bonne journée
43:57Merci
43:59Grand moment de solitude
44:01Grand moment de solitude
44:03Ça aurait été dommage
44:05Bon, je ne vais pas vous envoyer sur France 2
44:07Ah bah non
44:09Parce qu'il y a notre ami
44:11Gautier Lebret qui arrive
44:13Mais je voudrais simplement vous dire que ce soir
44:15Il y a un téléfilm qui s'appelle Béni soit Sixtine
44:17Sur France Télévision
44:19Alors évidemment, si possible ne le regardez pas
44:21Vous avez parfaitement raison
44:23Bon, je ne doute pas que ce soit une affaire très intéressante
44:25Et que le film soit très réussi
44:27Ce que je sais en revanche
44:29C'est que jamais France Télévision
44:31Ni Mme Delphine Ernotte
44:33N'auraient programmé un téléfilm
44:35Sur une jeune fille
44:37Sous emprise d'une autre religion
44:39Que la religion catholique
44:41Mais qu'elle ne s'inquiète pas Mme Ernotte
44:43Aucun catholique
44:45Ne viendra attaquer France Télévision
44:47Aucun syndicat
44:49Ne viendra l'ennuyer
44:51Avec la diffusion
44:53De ce téléfilm
44:55Qu'elle ne soit évidemment pas inquiète
44:57Mais jamais, jamais, vous entendez bien
44:59Tout le monde le sait
45:01Donc voilà, la religion catholique
45:03On a le droit
45:05Et je le disais par ces papiers
45:07Des papiers ce matin
45:09Des groupuscules qui prolifèrent
45:11Vous devriez bien savoir
45:13Des groupuscules intégristes de catholiques
45:15Qui prolifèrent, ça m'intéresserait vraiment
45:17Beaucoup de le savoir
45:19Gilles William
45:21C'est l'humoriste de France Inter
45:23Qui propose à Jésus Christ d'aller se faire enculer
45:25Il ne le proposerait pas
45:27A un autre prophète
45:29D'ailleurs parce qu'il tient à sa vie
45:31Mais ça on trouvait ça très drôle
45:33C'est l'humour, c'est même pas l'humour
45:35C'est l'esprit du service public français
45:37J'aimerais savoir
45:39Combien de catholiques
45:41Les filles catholiques
45:43Sont sous emprise
45:45Justement de religieux catholiques
45:47Par rapport à d'autres emprises d'autres religions
45:49Mais là visiblement c'est sous emprise d'un mari en plus
45:51C'est ça ?
45:53C'est grotesque, sincèrement
45:55C'est grotesque, Delphine Ernotte ne va pas recevoir de menaces de mort
45:57Et il y a à mon avis des périls
45:59Bien plus graves
46:01Que se mener par
46:03De pseudo groupuscules catholiques en France
46:05On sait encore une fois
46:07C'est pour débaucher les catholiques
46:09C'est pour dévier quelque part
46:11Je suis ennuyé sur ces sujets là
46:13Parce que d'abord
46:15Au fond ça ne me gêne pas
46:17C'est une histoire singulière qui a existé
46:19Je trouve ça très bien de raconter une histoire
46:21Et puis la liberté d'expression
46:23Mais en revanche
46:25Ce que je sais
46:27C'est que c'est fait pour des raisons idéologiques
46:29Pour renvoyer les religions
46:31En disant regardez c'est partout pareil
46:33Bah non en fait c'est pas partout pareil
46:35Toutes les religions
46:37Toutes les religions ne sont pas aujourd'hui aussi dangereuses
46:39Que je sache la religion catholique ne tue pas
46:41Que je sache
46:43Et effectivement
46:45On ne ferait pas ça
46:47Parce qu'il y aurait des associations
46:49Il y aurait des tags de France Télévision
46:51Il y aurait des mouvements
46:53Des intellectuels, des artistes qui diraient
46:55Vous stigmatisez telle religion
46:57Vous n'avez pas le droit, vous participez à la haine
46:59Tout le charabia qu'on entend
47:01Il y en avait eu des menaces de ce style
47:03Quand il y avait eu le documentaire je crois de M6
47:05Qui parlait de Roubaix
47:07Là pour le coup c'est un bon cas d'école
47:09D'un travail journalistique qui est fait
47:11Au félimenier
47:13Comme les associations laïques
47:15Les associations laïques
47:17Ne poursuivent que les crèches
47:19Ils ne poursuivent pas d'autres religions
47:21Donc c'est ça, alors n'y allez pas
47:23Et restez sur Gautier Lebret ce soir
47:25En plus ce soir on va parler
47:27Du sujet vertigineux
47:29Pour les années qui viennent
47:31On l'a peu évoqué sur l'antenne
47:33Comme on va le faire ce soir
47:35C'est grâce à Eugénie Bastier et son édito
47:37Formidable de ce matin qu'on va le faire
47:39Depuis 1945
47:41Les français n'ont jamais fait aussi peu d'enfants
47:43Et dans le même temps, nous l'avons appris hier
47:45Depuis 1945
47:47Nous n'avons jamais autant accueilli
47:49D'immigrés en France
47:51Avec un chiffre record qui a été publié hier
47:53Mais vous êtes sérieux, on a fait ça toute l'agenda
47:55On va coller les deux chiffres
47:57Mais vous êtes
47:59Je voulais vendre un petit peu le soir
48:01On l'a appris
48:03Le croisement des deux
48:05C'est intéressant
48:07Le croisement des deux, je ne l'ai pas vu évoqué
48:09Aussi nettement
48:11Je vais vous regarder Gautier, moi ça m'intéresse
48:13Merci Louis
48:15On a ressorti
48:17Les propos d'Emmanuel Macron
48:19Qui nous promettait un sursaut démographique
48:21Il ne s'est jamais rien passé
48:23On est allé voir en Hongrie et en Italie
48:25Comment font Victor Orban et Giorgia Meloni
48:27Pour tenter de relancer la natalité
48:29Et donc ça va être le débat de ce soir
48:31En longueur
48:33On vous suivra parce que ce sera, je le sais, remarquable
48:35Bon
48:37Merci alors
48:39Merci à tous
48:41Et je rappelle vraiment
48:43Rappelons le titre de son livre
48:45Vous me gênez
48:47Je vous ai dit que j'étais premier
48:49Avant de vous quitter
48:51J'ai oublié de vous montrer un service littéraire
48:53On l'a service littéraire Benjamin ?
48:55Service littéraire
48:57A chaque fois
48:59Service littéraire, c'est sur Siorent
49:01Bien sûr, le précieux de Composition
49:03Je montre à chaque fois
49:05On n'a que la une ?
49:07Je n'ai pas descendu malheureusement le journal
49:09Donc Siorent
49:11Vous pouvez voir
49:13Chaque mois
49:15Je vous dis de vous abonner
49:17A cette revue littéraire Iconoclast
49:19Avec Bernard Morlino
49:21Avec François Cereza
49:23Qui permet de
49:25Découvrir parfois
49:27Des romans, des récits
49:29Tout à fait intéressants
49:31C'est service littéraire
49:33Et abonnez-vous, c'est sur abonnement
49:35Je propose, je fais de la pub
49:37C'est pas bien
49:39Jamais un mot
49:41Le livre a été dedans
49:43Ça ressemble à un boycott
49:45C'est un boycott
49:47Comme ça, ça permet de rappeler
49:49J'ai dit
49:51Et deuxième pub
49:53Aux amis de Valeurs Actuelles
49:55Pierre Brochand, on en a beaucoup parlé
49:57Lisez, vraiment lisez
49:59Cette interview en longueur
50:01D'un grand serviteur de l'État
50:03Qui a
50:05Qui a les cultures
50:07Et intelligences
50:09Et j'ai des news bien sûr, mais vous avez parfaitement raison
50:11Montrez, j'ai des news avec Sarah Knafo
50:13Mais vous avez parfaitement raison
50:15La question de la délinquance des mineurs, la violence des mineurs
50:17Bien sûr
50:19Il faut vraiment regarder votre émission
50:21Merci, merci
50:23On va bien vendre le journal ce soir
50:25Béni soit Gautier Lebret
50:29C'est votre programme ce soir
50:33C'est ça votre émission
50:35Béni soit son nom, c'est pour quelqu'un d'autre généralement
50:37Jean-Marc Lelouch
50:39C'était à la réalisation, merci à David de Tondelier
50:41Merci à Jean-François Coulvlar qui était au son
50:43Benjamin Naud, Astrig Yalic
50:45était avec nous
50:47Toutes ses émissions seront retrouvées sur cnews.fr
50:49Bien évidemment Benjamin Naud
50:51Et dans une seconde, Gautier, à demain matin